CH404866A

CH404866A - Procédé de coulage d'un bâton de rouge à lèvres et étui pour la mise en oeuvre de ce procédé

Info

Publication number: CH404866A
Application number: CH1546263A
Authority: CH
Inventors: Ejectoret S A
Original assignee: Ejectoret Sa
Priority date: 1963-12-16
Filing date: 1963-12-16
Publication date: 1965-12-31

Description

Procédé de coulage d'un bâton de rouge à lèvres
et étui pour la mise en oeuvre de ce procédé
La présente invention a pour objet un procédé de coulage d'un bâton de rouge à lèvres dans lequel la masse est coulée directement par le fond de l'étui du bâton dans un moule de coulage amovible placé dans cet étui.

De tels procédés sont connus, ils présentent toutefois certains inconvénients majeurs que l'on n'a pas pu éliminer jusqu'ici. En effet, il est bien connu des fabricants de bâtons de rouge à lèvres que lorsque la masse est coulée individuellement dans chaque moule, par exemple avec une machine doseuse, il se produit un retrait axial assez profond, de l'ordre de 30 à 40 o/o de la longueur, de sorte que la section du bâton maintenue dans le godet, qui devrait etre la plus résistante, est si considérablement affaiblie que le bâton a tendance à casser. On pourrait pallier cet inconvénient en coulant des bâtons de diamètre plus élevé. Ceci n'est toutefois guère possible, car le diamètre actuellement usuel correspond à tout l'outil- lage prévu pour la fabrication des tubes.

Psychologiquement, il serait également difficile de faire admettre un plus gros diamètre à la clientèle.

On a également essayé de prolonger le moule vers le haut dans l'espoir de provoquer le retrait dans la partie située au-delà de l'étui. On s'est aperçu toutefois que cette mesure ne permettait pas d'éviter le retrait dont la profondeur ne varie pas proportionnellement à la longueur du moule.

Le procédé selon l'invention a pour but de remédier aux désavantages des procédés connus. I1 est caractérisé en ce qu'on utilise un étui muni d'un godet porte-bâton saillant hors du fond de l'étui lorsqu'il est en position de coulage et qu'on raccorde à un cadre de coulage contenant une masse.

Les étuis étant raccordés à un cadre de coulage dont la section est donc très grande par rapport à celle des godets, il en résulte que le retrait se fait sous forme d'une incurvation de la surface supérieure de la masse répartie dans le cadre et qu'aucun des bâtons de rouge ne présente de retrait axial.

L'invention a de plus pour objet un étui pour la mise en oeuvre de ce procédé, comprenant un godet porte-bâton mobile dans un tube dont le fond présente une ouverture. Cet étui est caractérisé en ce que le bord du godet porte-bâton saille hors de l'étui lorsque le godet est en position de coulage.

Différents exemples d'exécution sont représentés schématiquement au dessin ci-annexé.

La fig. 1 est une vue en coupe d'un étui;
la fig. 2 est une vue en coupe et en élévation de l'étui fixé au cadre;
la fig. 3 est une vue en coupe d'un bâton avec retrait
la fig. 4 est une vue en coupe d'un capuchon suivant une variante;
la fig. 5 est une vue schématique d'une variante;
la fig. 6 est une vue en place d'un second exemple d'exécution;
la fig. 7 est une vue latérale avec arrachement partiel de la fig. 8.
la fig. 8 est une vue en coupe faite à plus grande échelle selon la ligne VII-VII en fig. 6
L'étui représenté en fig. 1 comprend un tube 1 à fente droite 2, une douille 3 à fente hélicoïdale 4, un manchon extérieur 5 solidaire de la douille 3 et un godet porte-rouge 6 présentant un mentonnet 7 engagé dans les fentes 2 et 4. La partie élargie 8 du tube 1 est recouverte d'un capuchon 9.

La base 10 de la partie 8 présente un trou il au travers duquel passe le bord 12 du godet 6 lorsque celui-ci se trouve au fond du tube 1.

Le coulage du rouge à lèvres se fait de la manière suivante:
On place dans chaque étui démuni de son capuchon 9 un moule de coulage 13 présentant une ogive
14 et une partie terminale 15 dépassant hors du tube 1. Le moule 13 n'est pas fixé au godet 6, il prend simplement appui bord à bord contre lui. Les étuis sont disposés sur une plaque 16 à alvéoles 17 dont la profondeur est légèrement inférieure à la longueur de la partie 15 dépassant hors du tube 1 (fig. 2).

Puis on dispose au-dessus des étuis un cadre de coulage 18 présentant des ouvertures 19 dont le diamètre est pratiqumeent égal à celui du godet 6, de manière que la partie de ce godet 6 saillant hors du fond de la partie 8 s'adapte dans ces ouvertures 19.

La distance entre le bord 12 et la base 10 est au plus égale à l'épaisseur du fond du cadre 18.

On remplit alors ce dernier avec la masse de rouge à lèvres fondue, qui s'écoule dans chaque moule 13. On observe alors que le retrait axial 20 inévitable selon les procédés connus (fig. 3) ne se forme pas. Le retrait de la masse dû au refroidissement se fait sur l'ensemble de la masse répartie dans le cadre 18, dont la surface supérieure s'incurve de manière correspondante. On peut alors passer une spatule sur le fond du cadre 18, enlever celui-ci et mettre la plaque 16 avec les étuis dans une armoire refroidissante. Après cette opération, il suffit de retirer les moules 13 et de mettre les capuchons 9; les étuis sont prêts pour l'emballage. On notera que le godet 6 présente de petits taquets de retenue 21 retenant le bâton.

L'étiquetage des étuis peut être grandement facilité par l'emploi de capuchons 9' présentant une fenêtre 23. On peut alors placer l'étiquette 24 directement sur le bord 12 et fixer ensuite le capuchon 9' (fig. 4).

Au lieu de prévoir une partie allongée 15, on pourrait par exemple employer des moules terminés par l'ogive 14. I1 suffirait alors de prévoir un moyen de retenue au fond des alvéoles 17, par exemple un petit ressort, un nez ou un élément similaire.

Au lieu d'une plaque 16 à alvéoles 17 on peut utiliser une plaque 25 à laquelle les moules 13' sont fixés (fig. 5). Ils peuvent être soit fixés de manière connue, soit être venus de matière avec la plaque 25. Les étuis sont enfilés sur les moules 13'. Après remplissage et passage de la spatule, il suffit de soulever le cadre de coulage, sur quoi la plaque 25 avec les étuis remplis sont mis au refroidissement.

L'opération de transport des étuis de la station de coulage à la station de refroidissement est grandement facilitée par l'emploi d'une telle plaque 25.

Dans l'exemple d'exécution des fig. 6 à 8 le cadre de coulage 26 est formé par une jante de section en U. Cette jante est montée par l'entremise de rayons 27 sur un arbre d'entraînement vertical 28 tournant à vitesse constante. Le cadre 26 pré
sente - comme le cadre 18 de la fig. 2 - des ouvertures 29 dans lesquelles les bords 12 des godets 6 des étuis sont introduits. Des moyens de retenue sont fixés au cadre 26 pour retenir les étuis.

Dans l'exemple représenté, ils sont constitués par un ressort à lame 30, dont l'une des extrémités 31 est soudée au cadre 26. L'autre extrémité 32 présente un nez 33 en matériau élastique, qui exerce sur l'ogive 14 une pression suffisante pour appliquer le moule 13 bord à bord contre le godet 6. Ici aussi on pourrait naturellement employer un moule avec une partie saillante 15.

Les étuis vides sont fixés au cadre 26 à une station 34. Ils passent alors sous une station 35 de remplissage, la masse en fusion étant déversée d'un baquet 36 dans le cadre 26. Ils restent fixés à ce cadre 26 jusqu'à ce qu'ils arrivent à la station 37, où une spatule 38 dégage la masse déjà légèrement prise pour la diriger sur une tuyauterie de récupération 39. A la station 40 les étuis sont détachés du cadre 26 et envoyés au refroidissement. Les opérations aux stations 34 et 40 peuvent se faire manuellement ou automatiquement. La distance entre la station de remplissage 35 et la spatule 38 est calculée en fonction de la vitesse de rotation de l'arbre 28 de manière que la matière soit déjà légèrement prise dans les moules lorsqu'ils passent sous la spatule 38.

REVENDICATIONS
I. Procédé de coulage d'un bâton de rouge à lèvres dans lequel la masse est coulée directement par le fond de l'étui du bâton dans un moule de coulage amovible placé dans cet étui, caractérisé en ce que l'on utilise un étui muni d'un godet portebâton saillant hors du fond de l'étui lorsqu'il est en position de coulage et qu'on raccorde à un cadre de coulage contenant la masse.

Claims

II. Etui pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, comprenant un godet porte-bâton mobile dans un tube dont le font présente une ouverture, caractérisé en ce que le bord du godet porte-bâton saille hors de l'étui lorsque ce godet est en position de coulage.

SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on utilise un moule prenant appui bord à bord contre le godet.

2. Procédé selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le moule est maintenu dans l'étui par un organe de retenue.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on utilise un moule présentant une partie dépassant son ogive et saillant hors de l'étui.

4. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on dispose plusieurs étuis sur une plaque présentant des moyens de fixation pour les étuis et les moules et qu'on les raccorde au cadre de coulage en introduisant la partie saillante des godets dans des trous prévus dans le fond de ce cadre.

5. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on utilise un cadre circulaire rotatif sous lequel les étuis sont fixés de manière à passer successivement par une station de fixation, une station de remplissage, une station dans laquelle ils sont séparés de la masse de coulage et une station dans laquelle ils sont détachés du cadre.

6. Etui selon la revendication II, présentant un capuchon monté sur le tube et recouvrant la partie saillante du godet, caractérisé en ce que ce capuchon présente une fenêtre.