Dispositif de transmission à vitesse réglable La présente invention a pour objet un dispositif de transmission à vitesse réglable, utilisable, notam ment, pour commander les cylindres qui assurent l'entraînement des fibres dans les machines textiles.
Sur les machines textiles, en général, et, d'une façon particulière, sur les machines de préparations au peignage et à la filature, les dispositifs d'alimen tation et de sortie sont souvent constitués par des cylindres entraînés en rotation à une vitesse conve nable pour amener la matière à travailler, telle que ruban ou mèche, au point voulu.
Or, pour que la matière textile avance correcte ment, la vitesse périphérique des différents cylin dres en contact avec elle doit être déterminée d'une façon précise. En effet, on doit éviter, d'une part, que les rubans soient soumis, entre deux paires de cylindres, à une tension trop élevée qui risquerait de les rompre, ou tout au moins de leur faire perdre leur régularité et, d'autre part, inversement, que leur tension diminue, car ils formeraient alors des boucles qui iraient sans cesse en s'agrandissant.
Par ailleurs, les tensions qu'on doit donner aux rubans sont fonction de la nature de la matière tra vaillée. C'est ainsi que le transport d'une matière frisée et relativement élastique, telle qu'une laine fine par exemple, nécessite des tensions ou tirages plus élevés que le transport dune matière lisse non élastique, telle que la fibranne.
Jusqu'à maintenant, les cylindres d'entraînement des rubans, ou matières textiles analogues, sont entraînés par des transmissions comportant des engrenages et ou des chaînes et dans lesquelles sont interposées des roues dentées de rechange. Le choix de la roue de rechange :correcte nécessite évidemment, après essais successifs, chaque fois, le démontage de la roue et le dégagement d'une lyre sur laquelle elle est montée, ou la dépose d'une chaîne, c'est-à-dire des opérations souvent longues, salissantes et quelquefois délicates, étant donné que le réglage du jeu entre les dentures n'est pas tou jours aisé à réaliser.
On a déjà proposé d'utiliser des commandes com portant un variateur continu de vitesse, mais ce sys tème présente des inconvénients pour les raisons suivantes Les variateurs de vitesse fonctionnant sur le principe d'un entraînement par friction ne conser vent pas, pour un réglage donné, un rapport rigou reux entre les vitesses des arbres d'entrée et de sor tie.
En effet, un accroissement du couple résistant exercé par l'organe entraîné provoque souvent un accroissement du glissement à l'intérieur du varia teur, et, par conséquent, des modifications, d'ailleurs plus ou moins régulières, de la vitesse de l'arbre de sortie.
Par ailleurs, dans une installation comportant plusieurs machines textiles en parallèle travaillant la même matière et équipées, chacune, d'un varia teur de vitesse, il est très difficile d'obtenir exacte ment les mêmes vitesses de sortie à toutes les machines, car l'affichage de la vitesse, sur les varia- beurs, est toujours imprécise, de sorte que la matière n'est pas travaillée rigoureusement de la même façon dans les différentes machines.
Dans bien des applications, la plage de variation de vitesse n'est pas très étendue, par exemple de 10 à 15 % dans une machine d'étirage du type dit intersecting 5>, mais, par contre, la finesse du réglage, c'est-à-dire l'augmentation ou la diminu tion de tension que l'on exige sur les rubans entraî nés, doit être assez faible et, par exemple, de l'ordre de 1 à 2 0/0.
Le but de l'invention est de réaliser un dispositif de transmission à vitesse réglable qui permette d'obtenir, avec la précision désirée, des variations de rapports de vitesses très précises entre l'arbre d'entrée et l'arbre de sortie, et cela au moyen d'une structure très simple, d'un faible prix de revient, facile à fabriquer et à utiliser et, sans manipulation compliquée ni salissante, le mécanisme travaillant toujours dans les mêmes conditions et avec la même précision, sans qu'on soit obligé de prendre des pré cautions particulières lorsqu'on modifie son réglage.
A cet effet, le dispositif de transmission à vitesse réglable suivant l'invention comporte: un arbre d'entrée et un arbre de sortie parallèles, et une roue dentée mobile seulement axialement sur l'un des deux arbres de façon à pouvoir être mise en prise, sélectivement, avec l'une quelconque d'une série de roues dentées qui sont solidaires de l'autre arbre et qui ont des nombres de dents différents tout en étant sensiblement du même diamètre, les dentures de toutes les roues présentant une correction telle que leur engrènement puisse se faire dans des conditions correctes,
tandis que des moyens de ver rouillage maintiennent la roue coulissante dans cha que position axiale sélectionnée et que des moyens de commande manuelle permettent de faire passer ladite roue d'une position à une autre.
Grâce à un tel dispositif, il devient possible d'ajuster, d'une façon positive et précise, le rapport des vitesses angulaires des deux arbres, entre deux limites prédéterminées correspondant, respective ment, au plus petit et au plus grand des nombres de dents des roues de la série de roues précitées. Le rapport des vitesses se conserve d'une façon absolue, puisqu'il ne peut y avoir aucun glissement dans la transmission, bien que le mécanisme ait été réduit à une structure extrêmement simple et robuste.
Selon une forme d'exécution préférée du disposi tif les moyens de verrouillage axial de la roue cou lissante peuvent être constitués par un cordon annu laire latéral solidaire de ladite roue et d'un dia mètre plus grand que le diamètre d'échanfrinement de celle-ci, tandis que les dentures de deux roues voisines de la série de roues précitée peuvent être séparées l'une de l'autre, en direction axiale, par un sillon de dimensions correspondant à celles dudit cordon de façon à pouvoir recevoir ce dernier, les deux arbres pouvant être montés de façon telle qu'au moins la partie de l'un d'eux, voisine des roues dentées, puisse être légèrement éloignée temporai rement de l'autre,
afin de dégager le cordon annu laire du sillon et permettre le déplacement axial de la roue dentée coulissante pour la sélection d'un autre rapport de vitesse.
L'arbre mobile peut être monté dans deux paliers et celui qui est le plus éloigné des roues dentées peut être un palier à rotule, tandis que l'autre peut être mobile transversalement sur son support.
Le palier mobile peut être constitué par un rou lement à billes, ou analogues, reposant dans un ber ceau porté par une pièce mobile sur son support dans une direction sensiblement verticale et suscep- tible d'occuper, sélectivement, sous l'action d'une came à commande manuelle, soit une position de service pour laquelle l'entre axe des parties corres- pondantes des deux arbres convient pour l'engrène ment des roues dentées,
soit une position de débrayage pour laquelle les roues ne sont plus en prise et pour laquelle le cordon de verrouillage est dégagé du sillon correspondant.
En position de service de la pièce mobile précitée, le roulement mobile peut être appliqué contre un chapeau convenable, par le berceau.
Les 'moyens de commande de sélection du rapport de vitesses des deux arbres peuvent être constitués par un bouton solidaire du moyeu de la roue den tée coulissante.
Plusieurs arbres porteurs d'une roue dentée cou lissante peuvent être disposés autour de l'arbre qui porte la série de roues dentées précitées, de façon qu'on puisse modifier, à volonté, et individuellement, le rapport de la vitesse angulaire de l'un quelcon que des arbres périphériques à la vitesse angulaire de l'arbre central, par le choix de la roue dentée de l'arbre central avec laquelle on amène en prise la roue dentée coulissante montée sur l'arbre périphé rique considéré.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante et à l'examen des dessins annexés qui montrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un dispositif de transmission à vitesse réglable suivant l'invention.
Sur ces dessins La fig. 1 est une coupe faite suivant le ligne I-I de la fig. 2, d'un dispositif de transmission à vitesse réglable de cylindres alimentaires d'une machine textile du genre étirage par intersecting par exemple ; la fig. 2 est une coupe transversale faite suivant la ligne II-II de la fig. 1 ; la fig. 3 montre une variante avec trois arbres à vitesse réglable individuellement;
la fig. 4 est une vue d'ensemble d'une machine d'étirage comportant des dispositifs de transmission de cylindres du genre de ceux des fig. 1 à 3, et la fig. 5 représente, à plus grande échelle, un détail de la fia. 4.
Le dispositif de transmission à vitesse réglable de cylindres alimentaires de machine textile du genre étirage par intersecting, représenté sur les fig. 1 et 2, comporte un arbre d'entrée 1 et un arbre de sortie 2 montés à travers les flasques 8, 9 d'un bâti 3.
L'arbre de sortie 2 est supporté par deux paliers 6, 7 constitués, par exemple, par des roulements à billes, fixés, respectivement, sur les deux flasques 8, 9, tandis que l'arbre d'entrée 1 est supporté, à l'une de ses extrémités, par un roulement à rotule 11 monté dans un boîtier 12 fixé au flasque 9 et, à son autre extrémité, par un autre roulement 14 monté de façon qu'on puisse le déplacer légèrement en direc tion de l'arbre 2. A cet effet, le roulement 14 repose dans un berceau 15 appartenant à une barre 16 capable de pivoter sur un axe 17 solidaire du flas que 8.
La barre 16 repose, à son tour, sur une came 18 munie d'une poignée de manoeuvre 19 et pou vant pivoter sur un axe 21 également solidaire du flasque 8.
La calme 18 est de forme générale cylindrique et présente un méplat 18a. Lorsqu'elle est orientée de façon que la barre 16 repose sur la surface cylindrique de ladite came, le roulement 14 occupe une position pour laquelle l'arbre d'entrée 1 est parallèle à l'arbre de sortie 2. A ce moment, le roulement 14 est appuyé contre une portée 24a d'un chapeau 24 fixé au flasque 8. Lorsqu'on fait pivo ter la came 18, au moyen de la manette 19, pour amener son méplat 18a en haut, la barre 16 pivote vers le bas et l'extrémité correspondante de l'arbre 1 descend de la même quantité, en s'éloignant, par conséquent, de l'arbre 2.
L'un des deux arbres, soit l'arbre de sortie 2, dans cet exemple, porte une série de plusieurs (neuf dans l'exemple) roues dentées 26a, 26b,<I>26c, 26d,</I> <I>26e,</I> 26f, <I>26g, 26h, 26i,</I> rendues solidaires dudit arbre par une clavette 27 et un écrou 28.
Toutes ces roues dentées sont d'un diamètre sensiblement égal, mais elles ont des nombres de dents différents échelonnés de 96 à 104 dents par exemple. Les dentures de ces roues, obtenues par génération avec des outils clas siques, présentent une correction telle qu'elles puissent engrener d'une façon correcte, sélective ment, avec une roue dentée commune 31, ayant par exemple 72 dents, montée coulissante sur l'arbre 1, par exemple au moyen de cannelures ou bien d'une clavette comme indiqué en 32 sur le dessin.
On peut faire coulisser la roue 31 sur l'arbre 1 au moyen d'un bouton 33 solidaire de ladite roue, de façon à amener celle-ci en regard de l'une quelconque, au choix, des roues dentées 26a à 26i montées sur l'arbre 2. Des moyens de repérage, tels que la gra duation 34, permettent de déterminer le rang de la roue avec laquelle la roue coulissante 31 est en prise.
La roue coulissante 31 est verrouillée, dans cha cune de ses positions axiales sur l'arbre 1, par un cordon annulaire latéral 37,à bords biseautés, soli daire de ladite roue et d'un diamètre plus grand que le diamètre d'échanfrinement de celle-ci, ledit cordon étant destiné à s'engager dans une gorge de dimen sions correspondantes prévue entre les dentures des roues de l'arbre 2. Dans l'exemple, chacune de ces roues présente une gorge telle que la gorge 38 pour la roue 26a, pratiquée dans la partie marginale d'une seule face de ladite roue.
Enfin, l'arbre d'entrée 1 porte, le plus près possi ble du roulement à rotule 11, un pignon denté 41 destiné à être entraîné en rotation par une roue den tée entraînée elle-même, par toute prise de mouve ment convenable, tandis que l'arbre de sortie 2 porte .un autre pignon denté 42 destiné à engrener avec une autre roue dentée reliée aux cylindres alimentaires à entraîner. Le fonctionnement du dispositif est le suivant Dans la position représentée sur le dessin, la roue dentée coulissante 31 est en prise avec la roue den tée 26f qui a 101 dents. L'arbre d'entrée 1 et la roue dentée coulissante sont maintenus en place par l'ac tion de la came 18 qui immobilise le roulement 14.
Le rapport des vitesses angulaires des deux arbres 1 et 2 a donc une valeur bien déterminée et rigoureuse ment constante.
Pour modifier la valeur de ce rapport, dans les limites du dispositif, il suffit de faire pivoter la came 18 dans le sens de la flèche f (fig. 2), de façon à laisser descendre légèrement, sous l'action de la pesanteur, l'extrémité correspondante de l'arbre 1, et la roue dentée coulissante 31 qu'elle porte. On peut alors saisir le bouton 33 et faire coulisser la roue 31, dont le cordon annulaire de verrouillage 37 s'est dégagé de la gorge annulaire correspondante delaroue dentée 26f, et l'amener en regard de toute autre roue désirée, par exemple la roue 26d qui a 99 dents.
Puis, on ramène la came 18 en position de verrouil lage. De cette façon, la même roue dentée coulissante est maintenant en prise avec une roue dentée dont le nombre de dents est moindre que le nombre de dents de la roue avec laquelle elle était précédemment en prise, de sorte que le rapport des vitesses angulaires des deux arbres a été modifié. Dans ce qui précède, on a supposé que l'arbre 1 était l'arbre d'entrée ou arbre menant et que l'arbre 2 était l'arbre de sortie ou arbre mené,
mais on pour rait tout aussi bien utiliser le dispositif en entraînant en rotation l'arbre 2 et en recueillant la vitesse de sortie sur l'arbre 1. On a supposé aussi que la roue dentée coulissante avait 72 dents, mais on pourrait augmenter lie nombre des combinaisons de vitesses, en prévoyant d'autres roues dentées coulissantes de rechange, ayant le même diamètre mais d'autres nombres de dents, par exemple 69 ou 75 dents.
On remarquera, qu'avec cette structure il n'est pratiquement pas plus long de changer la roue dentée coulissante, que de déplacer axialement celle qui est déjà en place sur son arbre.
Sur la fig. 3, on a représenté l'ensemble d'une variante dans laquelle un arbre central, qui est iden tique à l'arbre 2, porte la série de roues dentées 26a à<B>261</B> du mode de réalisation des fig. 1 et 2 et, en plus de l'arbre 1 qui porte la roue coulissante 31, on a disposé deux autres arbres analogues 1a et 1b portant, respectivement, des roues dentées coulissan tes 31a et 31b analogues à la roue coulissante 31 portée par l'arbre 1 et également en prise avec l'une des roues de la série de roues portées par l'arbre central 2.
Si, par exemple, l'arbre 2 est un arbre menant, on peut ainsi entraîner plusieurs arbres tels que 1, 1a, lb, à des vitesses bien déterminées, régla bles individuellement, puisque les roues coulissantes portées par lesdits arbres ne sont pas nécessairement en prise avec la même roue de la série de roues de l'arbre central menant. Le montage des arbres la et lb est évidemment le même que celui de l'arbre 1 et comporte les mêmes verrouillages.
Sur la fig. 4, on a représenté schématiquement une machine d'étirage du genre intersecting com portant des dispositifs de transmission du genre de celui des fig. 1 à 3 pour l'entraînement des cylindres alimentaires et des cylindres du râtelier.
Le bâti 51 de la machine supporte la tête d'éti rage 52 et le râtelier 53 dans lequel sont montées les paires successives de rouleaux d'appel, telles que 54, 55, 56, 57, destinés à assurer le prélèvement des rubans correspondants 61, 62, 63, 64 contenus dans des pots 65, 66, 67, 68.
On a indiqué aussi le cylindre alimentaire supé rieur 71 et le cylindre alimentaire inférieur 72 dis posés à l'entrée de la tête d'étirage 52, le ruban étiré 73 passant ensuite dans un dispositif de récep tion 74 de tout type classique convenable disposé au-dessus d'un pot de réception 75 monté sur une plate-forme rotative 76.
Les barrettes d'étirage, logées à l'intérieur de la tête 52 et non représentées, sont actionnées à partir d'un arbre de commande 81 par une liaison lirnécani- que non représentée. L'arbre 81 porte aussi une roue dentée 82 en prise avec la roue dentée 41 portée par l'arbre 1 du dispositif de variation de vitesse repré senté sur les fig. 1 et 2 et muni, pour cette applica tion particulière, d'un deuxième arbre la comme représenté sur la fig. 3.
L'arbre 1 et l'arbre la portent, respectivement, deux roues dentées 31 et 31a en prise chacune avec l'une- des roues du groupe de roues dentées 26a à 26h montées sur l'arbre 2 (voir aussi fig. 5).
L'arbre 2 porte aussi la roue dentée 42 reliée, par des roues dentées intermédiaires 85, 86,à une roue dentée 87 solidaire du cylindre alimentaire inférieur 72.
Par ailleurs, l'arbre l a porte une roue de chaîne 91 sur laquelle passe une chaîne 92 qui passe aussi sur deux galets de renvoi 93, 94 et sur une roue de chaîne 95 solidaire du rouleau inférieur 96 de la première paire de rouleaux 54 du râtelier.
Une autre roue de chaîne 97, solidaire également du rouleau inférieur 96, assure l'entraînement du rouleau inférieur de la paire de rouleaux 55 suivante par l'intermédiaire d'une autre chaîne 98. Les diffé rents rouleaux du râtelier sont ainsi entraînés de pro che en proche par une transmission par chaîne analogue.
La vitesse des barrettes d'étirage est fonction de la vitesse de rotation de l'arbre 81 à partir duquel elles sont entraînées.
Il est facile de régler la vitesse des cylindres ali mentaires 71, 72, par rapport à la vitesse des barret tes, au moyen du dispositif de variation de vitesse qui comporte la roue dentée mobile axialement 31, sui vant celle des roues dentées 26a à 26h avec laquelle on la met en prise.
Par ailleurs, en faisant coulisser axialement la roue dentée 31a pour l'amener en prise avec la roue dentée 26a à 26h convenable, on peut donner aux rouleaux du râtelier toute vitesse périphérique précise convenable par rapport à la vitesse des cylindres ali mentaires de la tête d'étirage.
Le réglage de la vitesse des rouleaux du râtelier, par rapport à la vitesse des cylindres alimentaires étant indépendant du réglage de la vitesse des cylin dres alimentaires par rapport à la vitesse de l'arbre de commande 81, on peut donc réaliser les meilleures conditions de fonctionnement possible de la machine.
Adjustable speed transmission device The present invention relates to an adjustable speed transmission device, usable, in particular, for controlling the rollers which drive the fibers in textile machines.
On textile machines in general, and in particular on combing and spinning machines, the feed and exit devices are often formed by rollers rotated at a suitable speed. nable to bring the material to be worked, such as tape or wick, to the desired point.
Now, for the textile material to advance correctly, the peripheral speed of the various cylinders in contact with it must be determined precisely. In fact, we must avoid, on the one hand, that the tapes are subjected, between two pairs of cylinders, to too high a tension which would risk breaking them, or at least causing them to lose their regularity and, on the other On the other hand, conversely, that their tension decreases, because they would then form loops which would constantly grow larger.
Moreover, the tensions which must be given to the ribbons depend on the nature of the material worked. Thus, the transport of a crimped and relatively elastic material, such as fine wool for example, requires higher tensions or draws than the transport of a smooth non-elastic material, such as fibranne.
Until now, the rollers for driving the ribbons, or similar textile materials, have been driven by transmissions comprising gears and / or chains and in which spare toothed wheels are interposed. The choice of the replacement wheel: correct obviously requires, after successive tests, each time, the disassembly of the wheel and the release of a lyre on which it is mounted, or the removal of a chain, that is to say ie operations that are often long, messy and sometimes delicate, given that the adjustment of the clearance between the teeth is not always easy to achieve.
It has already been proposed to use controls comprising a continuous speed variator, but this system has drawbacks for the following reasons. Variable speed variators operating on the principle of a friction drive do not keep, for a given, a rigorous relationship between the speeds of the input and output shafts.
In fact, an increase in the resistive torque exerted by the driven member often causes an increase in the slip inside the variator, and, consequently, changes, more or less regular, in the speed of the drive. output shaft.
Moreover, in an installation comprising several textile machines in parallel working the same material and each equipped with a speed variator, it is very difficult to obtain exactly the same output speeds for all the machines, because the The speed display on the variators is always imprecise, so that the material is not worked in exactly the same way in the different machines.
In many applications, the speed variation range is not very wide, for example from 10 to 15% in a stretching machine of the so-called intersecting type 5>, but, on the other hand, the fineness of the adjustment, c ' that is to say, the increase or decrease in tension which is required on the driven ribbons must be quite low and, for example, of the order of 1 to 2%.
The aim of the invention is to provide an adjustable speed transmission device which makes it possible to obtain, with the desired precision, very precise speed ratio variations between the input shaft and the output shaft, and this by means of a very simple structure, of a low cost price, easy to manufacture and to use and, without complicated or messy handling, the mechanism always working under the same conditions and with the same precision, without having to or obliged to take special precautions when modifying its setting.
For this purpose, the adjustable speed transmission device according to the invention comprises: an input shaft and a parallel output shaft, and a toothed wheel movable only axially on one of the two shafts so as to be able to be put into operation. engaged, selectively, with any one of a series of toothed wheels which are integral with the other shaft and which have different numbers of teeth while being substantially of the same diameter, the teeth of all the wheels having such a correction that their engagement can take place under correct conditions,
while locking locking means maintain the sliding wheel in cha that selected axial position and that manual control means allow said wheel to pass from one position to another.
Thanks to such a device, it becomes possible to adjust, in a positive and precise manner, the ratio of the angular speeds of the two shafts, between two predetermined limits corresponding, respectively, to the smallest and to the largest number of teeth. wheels of the aforementioned series of wheels. The gear ratio is kept absolutely, since there can be no slip in the transmission, although the mechanism has been reduced to an extremely simple and robust structure.
According to a preferred embodiment of the device, the means for axial locking of the smoothing wheel can be constituted by a lateral annular bead integral with said wheel and with a diameter greater than the scuffing diameter thereof. Ci, while the teeth of two neighboring wheels of the aforementioned series of wheels can be separated from one another, in the axial direction, by a groove of dimensions corresponding to those of said bead so as to be able to receive the latter, the two shafts which can be mounted in such a way that at least the part of one of them, close to the toothed wheels, can be temporarily moved away from the other,
in order to free the annular bead from the groove and to allow the axial displacement of the sliding toothed wheel for the selection of another speed ratio.
The movable shaft can be mounted in two bearings and the one which is furthest from the toothed wheels can be a spherical bearing, while the other can be movable transversely on its support.
The movable bearing may be constituted by a ball bearing, or the like, resting in a cradle carried by a movable part on its support in a substantially vertical direction and capable of occupying, selectively, under the action of. a manually controlled cam, i.e. a service position for which the center distance of the corresponding parts of the two shafts is suitable for the meshing of the toothed wheels,
or a disengaging position for which the wheels are no longer engaged and for which the locking cord is released from the corresponding groove.
In the service position of the aforementioned movable part, the movable bearing can be applied against a suitable cap, by the cradle.
The 'means for controlling the selection of the speed ratio of the two shafts can be constituted by a button integral with the hub of the sliding toothed wheel.
Several shafts carrying a smooth running toothed wheel can be arranged around the shaft which carries the aforementioned series of toothed wheels, so that the ratio of the angular speed of the gear can be modified at will and individually. any one of the peripheral shafts at the angular speed of the central shaft, by the choice of the toothed wheel of the central shaft with which the sliding toothed wheel mounted on the peripheral shaft in question is brought into engagement.
The invention will be better understood on reading the following description and on examining the appended drawings which show, by way of example, one embodiment of an adjustable speed transmission device according to the invention.
In these drawings, FIG. 1 is a section taken along the line I-I of FIG. 2, of an adjustable speed transmission device for food rolls of a textile machine of the stretching type by intersecting, for example; fig. 2 is a cross section taken along the line II-II of FIG. 1; fig. 3 shows a variant with three individually adjustable speed shafts;
fig. 4 is an overall view of a stretching machine comprising roll transmission devices of the type of those of FIGS. 1 to 3, and fig. 5 shows, on a larger scale, a detail of the fia. 4.
The device for the adjustable speed transmission of food rolls of a textile machine of the stretching by intersecting type, shown in FIGS. 1 and 2, comprises an input shaft 1 and an output shaft 2 mounted through the flanges 8, 9 of a frame 3.
The output shaft 2 is supported by two bearings 6, 7 formed, for example, by ball bearings, fixed, respectively, on the two flanges 8, 9, while the input shaft 1 is supported, to one of its ends, by a spherical bearing 11 mounted in a housing 12 fixed to the flange 9 and, at its other end, by another bearing 14 mounted so that it can be moved slightly in the direction of the shaft 2. For this purpose, the bearing 14 rests in a cradle 15 belonging to a bar 16 capable of pivoting on an axis 17 integral with the flange 8.
The bar 16 rests, in turn, on a cam 18 provided with an operating handle 19 and able to pivot on an axis 21 also integral with the flange 8.
The calm 18 is generally cylindrical in shape and has a flat 18a. When oriented so that the bar 16 rests on the cylindrical surface of said cam, the bearing 14 occupies a position in which the input shaft 1 is parallel to the output shaft 2. At this time, the bearing 14 is pressed against a bearing surface 24a of a cap 24 fixed to the flange 8. When the cam 18 is pivoted, by means of the lever 19, to bring its flat 18a upwards, the bar 16 pivots downwards and the corresponding end of shaft 1 descends by the same amount, moving away, therefore, from shaft 2.
One of the two shafts, or output shaft 2, in this example, carries a series of several (new in the example) toothed wheels 26a, 26b, <I> 26c, 26d, </I> <I > 26e, </I> 26f, <I> 26g, 26h, 26i, </I> made integral with said shaft by a key 27 and a nut 28.
All these toothed wheels are of a substantially equal diameter, but they have different numbers of teeth staggered from 96 to 104 teeth for example. The teeth of these wheels, obtained by generation with conventional tools, have a correction such that they can mesh correctly, selectively, with a common toothed wheel 31, having for example 72 teeth, slidably mounted on the wheel. 'shaft 1, for example by means of splines or else of a key as indicated at 32 in the drawing.
The wheel 31 can be slid on the shaft 1 by means of a button 33 integral with said wheel, so as to bring the latter opposite any one, as desired, of the toothed wheels 26a to 26i mounted on the shaft 2. Locating means, such as the gra duation 34, make it possible to determine the rank of the wheel with which the sliding wheel 31 is engaged.
The sliding wheel 31 is locked, in each of its axial positions on the shaft 1, by a lateral annular bead 37, with bevelled edges, integral with said wheel and of a diameter greater than the diameter of the scuffing of the latter, said bead being intended to engage in a groove of corresponding dimensions provided between the teeth of the wheels of the shaft 2. In the example, each of these wheels has a groove such as the groove 38 for the wheel 26a, formed in the marginal part of a single face of said wheel.
Finally, the input shaft 1 carries, as close as possible to the spherical bearing 11, a toothed pinion 41 intended to be driven in rotation by a toothed wheel driven itself, by any suitable drive, while the output shaft 2 carries another toothed pinion 42 intended to mesh with another toothed wheel connected to the food rolls to be driven. The operation of the device is as follows. In the position shown in the drawing, the sliding toothed wheel 31 engages with the toothed wheel 26f which has 101 teeth. The input shaft 1 and the sliding toothed wheel are held in place by the action of the cam 18 which immobilizes the bearing 14.
The ratio of the angular speeds of the two shafts 1 and 2 therefore has a well-determined and rigorously constant value.
To modify the value of this ratio, within the limits of the device, it suffices to rotate the cam 18 in the direction of the arrow f (fig. 2), so as to let down slightly, under the action of gravity, the corresponding end of the shaft 1, and the sliding toothed wheel 31 which it carries. We can then grasp the button 33 and slide the wheel 31, whose annular locking bead 37 is released from the corresponding annular groove of the toothed wheel 26f, and bring it opposite any other desired wheel, for example the wheel 26d which has 99 teeth.
Then, the cam 18 is returned to the locking position. In this way, the same sliding toothed wheel is now in mesh with a toothed wheel whose number of teeth is less than the number of teeth of the wheel with which it was previously engaged, so that the ratio of the angular speeds of the two trees has been changed. In the above, it has been assumed that shaft 1 was the input shaft or driving shaft and that shaft 2 was the output shaft or driven shaft,
but we could just as easily use the device by rotating the shaft 2 and collecting the output speed on the shaft 1. It was also assumed that the sliding toothed wheel had 72 teeth, but the number could be increased. combinations of speeds, by providing other spare sliding toothed wheels, having the same diameter but other numbers of teeth, for example 69 or 75 teeth.
It will be noted that with this structure it takes practically no longer to change the sliding toothed wheel than to axially displace the one which is already in place on its shaft.
In fig. 3 shows the whole of a variant in which a central shaft, which is identical to the shaft 2, carries the series of toothed wheels 26a to <B> 261 </B> of the embodiment of FIGS. . 1 and 2 and, in addition to the shaft 1 which carries the sliding wheel 31, there are two other similar shafts 1a and 1b carrying, respectively, sliding toothed wheels 31a and 31b similar to the sliding wheel 31 carried by the 'shaft 1 and also engaged with one of the wheels of the series of wheels carried by the central shaft 2.
If, for example, the shaft 2 is a driving shaft, it is thus possible to drive several shafts such as 1, 1a, lb, at well-determined speeds, individually adjustable, since the sliding wheels carried by said shafts are not necessarily meshed with the same wheel in the drive center shaft wheel series. The assembly of the shafts 1a and 1b is obviously the same as that of the shaft 1 and comprises the same locks.
In fig. 4, there is shown schematically a stretching machine of the intersecting type comprising transmission devices of the type of that of FIGS. 1 to 3 for driving the feed rollers and the rack rolls.
The frame 51 of the machine supports the stretching head 52 and the rack 53 in which are mounted the successive pairs of take-off rollers, such as 54, 55, 56, 57, intended to ensure the removal of the corresponding tapes 61 , 62, 63, 64 contained in pots 65, 66, 67, 68.
It has also been indicated the upper food cylinder 71 and the lower food cylinder 72 disposed at the inlet of the drawing head 52, the stretched tape 73 then passing through a receiving device 74 of any suitable conventional type disposed at above a receiving pot 75 mounted on a rotating platform 76.
The stretching bars, housed inside the head 52 and not shown, are actuated from a control shaft 81 by a mechanical link, not shown. The shaft 81 also carries a toothed wheel 82 in engagement with the toothed wheel 41 carried by the shaft 1 of the speed variation device shown in FIGS. 1 and 2 and provided, for this particular application, with a second shaft 1a as shown in FIG. 3.
The shaft 1 and the shaft carry it, respectively, two toothed wheels 31 and 31a each engaged with one of the wheels of the group of toothed wheels 26a to 26h mounted on the shaft 2 (see also FIG. 5). .
The shaft 2 also carries the toothed wheel 42 connected, by intermediate toothed wheels 85, 86, to a toothed wheel 87 integral with the lower food cylinder 72.
Furthermore, the shaft carries a chain wheel 91 over which passes a chain 92 which also passes over two deflection rollers 93, 94 and over a chain wheel 95 secured to the lower roller 96 of the first pair of rollers 54 of the rack.
Another chain wheel 97, also integral with the lower roller 96, drives the lower roller of the next pair of rollers 55 by means of another chain 98. The various rollers of the rack are thus driven pro che in close by a transmission by analog chain.
The speed of the stretching bars is a function of the speed of rotation of the shaft 81 from which they are driven.
It is easy to adjust the speed of the feed rollers 71, 72, relative to the speed of the bars, by means of the speed variation device which comprises the axially movable toothed wheel 31, following that of the toothed wheels 26a to 26h with which it is engaged.
Furthermore, by axially sliding the toothed wheel 31a to bring it into engagement with the appropriate toothed wheel 26a at 26h, the rollers of the rack can be given any suitable precise peripheral speed with respect to the speed of the feed cylinders of the head. stretching.
The adjustment of the speed of the rollers of the rack, with respect to the speed of the food rolls being independent of the adjustment of the speed of the food rolls with respect to the speed of the drive shaft 81, the best conditions can therefore be achieved. possible operation of the machine.