CH385222A - Procédé pour la fabrication de l'acide cyanurique - Google Patents

Procédé pour la fabrication de l'acide cyanurique

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CH385222A
CH385222A CH6379458A CH6379458A CH385222A CH 385222 A CH385222 A CH 385222A CH 6379458 A CH6379458 A CH 6379458A CH 6379458 A CH6379458 A CH 6379458A CH 385222 A CH385222 A CH 385222A
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CH
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urea
cyanuric acid
ether
alcohol
methanol
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CH6379458A
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Inventor
Jacob Christmann Ludwig
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Carbogen Corp
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  Procédé pour la     fabrication    de l'acide     cyanurique       La présente invention concerne un     procédé    pour  la fabrication de l'acide     cyanurique    à partir de  l'urée.  



  Il est connu que     l'acide        cyanurique    se forme  pendant le chauffage de l'urée au-dessus du     point     de fusion de celle-ci. Cependant, à grande échelle,  les rendements de     cette    opération sont faibles. Il est  difficile de récupérer le produit de la réaction à  cause de la tendance qu'il a de coller aux     parois    du  récipient. De plus, le produit obtenu a une faible  teneur en acide     cyanurique,    alors que pour     certains     usages on a, au contraire, besoin d'un produit beau  coup plus pur.

   La purification de l'acide     cyanurique     est difficile à cause de la faible     solubilité    de ce corps  et de la tendance de certaines de ses     impuretés    à  cristalliser ensemble avec lui.  



  Un autre procédé de l'art antérieur consiste à  chauffer de l'urée avec du chlorure de     zinc    anhydre  à environ     220o    C. Après le     refroidissement,-le    pro  duit est traité avec de l'acide chlorhydrique dilué,  et les cristaux séparés sont     redissous    dans l'eau  chaude pour être     recristallisés.    A l'échelle indus  trielle les rendements de ce procédé sont faibles ; il  serait nécessaire de récupérer le chlorure de     zinc     pour pouvoir le réutiliser, mais une telle opération  est coûteuse. L'emploi de l'acide chlorhydrique aug  mente les frais et pose, en outre, des problèmes de  corrosion.  



  Différents liquides ont été proposés pour     servir     de milieu pour le chauffage de l'urée, avec le but  d'éviter le collage du produit aux parois du récipient,  et pour faciliter la transmission de la chaleur. Ainsi  a-t-on -proposé la paraffine, les phénols, crésols et  des esters tels que des esters de l'acide     adipique.    Si  ces produits sont utiles au point de vue mécanique,  ils ne conduisent cependant pas à un produit de  haute     qualité.        En        fait    certains d'entre eux, tels que    les     phénols,        communiquent    au produit une odeur  désagréable et le rendent susceptible de se colorer.

    Même lorsque le phénol est enlevé du produit fini,  ce     dernier    garde la propriété de se colorer ensuite  dans certaines     conditions    ; cela se produit, par exem  ple, au cours de la     chloruration    de l'acide     cyanurique     dans la     préparation    de l'acide     chloro-cyanurique    qui,  comme on le sait, est un produit     commercial        utilisé     comme agent de     blanchiment.     



  On a également proposé de     chauffer    l'urée avec  de l'alcool amylique, avec     reflux,    à la pression atmo  sphérique, pour     produire    de l'acide     cyanurique.    Ce  procédé est     inefficace    à cause de la lenteur de la  réaction, due, au moins pour une     part,    à l'insolubi  lité de l'urée dans l'alcool     amylique.    Les rendements  sont bas, le produit contient beaucoup     d'impuretés;

       et son extraction de la masse     réactionnelle    est     diffi-          cile.    Pour toutes ces raisons, ce procédé n'est pas  entré dans la pratique industrielle.  



  La présente invention vise un procédé permet  tant d'éviter les inconvénients des procédés connus  en rendant possible la     conversion    de l'urée en acide       cyanurique,    d'une façon simple et directe. Le nou  veau procédé     permet    l'obtention d'un produit de  haute pureté avec de très bons rendements, voisins  de la théorie.  



  On. a trouvé que des composés organiques pré  sentant un     fort    pouvoir solvant vis-à-vis de l'urée  à température élevée, donnent     lieu    à la formation de  l'acide     cyanurique    pendant le     chauffage    à tempéra  ture élevée des solutions de l'urée     dans    ces compo  sés.

   Le procédé selon l'invention pour la fabrication  de l'acide     cyanurique    est donc caractérisé en ce que  l'on chauffe un mélange d'urée et d'au moins un  éther-alcool, à une température     suffisamment    élevée  pour causer un     dégagement        d'ammoniac,    ladite tem  pérature ne dépassant pas 3500 C, et la durée de      chauffage étant suffisante pour     produire    ensuite la       précipitation    de l'acide     cyanurique,    que l'on sépare.

    La réaction a lieu suivant l'équation  
EMI0002.0004     
  
    3NH2CONH2 <SEP> -@ <SEP> (CNOH)3 <SEP> -I- <SEP> 3NH3
<tb>  urée <SEP> acide <SEP> ammoniac
<tb>  cyanurique            Il    est possible de réutiliser le     milieu    réactionnel,  qui semble constituer un produit de réaction du  solvant avec l'urée.  



  Dans la     réalisation    de l'invention, on mélange  l'urée avec un éther-alcool de formule générale       H(CH2)m(OCH2CH2)nOH     dans laquelle, de préférence, m est compris entre 0  et 6, n entre 1 et 17, m     -f-    n étant .au moins égal à 2.  Les     éther-alcools    utilisés ont des     points        d7ébul-          lition    allant jusqu'aux environs de<B>2900</B> C. La réac  tion est effectuée à des températures ne dépassant  pas<B>3500</B> C     supérieures    de préférence à     150p    C.  



  De préférence, les éther-alcools employés ont des  points     d'ébullition    supérieurs à environ     160p    C à la  pression atmosphérique, cependant des     éther-alcools          bouillant    plus bas, comme par exemple ceux dont le  point d'ébullition est d'environ<B>1250</B> C, peuvent être  utilisés sous une pression supérieure à une atmo  sphère.  



  De nombreux éther-alcools peuvent être     utilisés,     et; parmi eux, les corps tels que les éthers méthyli  ques, éthyliques, propyliques - ou     hexyliques    de  l'éthylène glycol ou du     diéthylène    glycol. On peut  également employer des polyéthylène glycol de poids       moléculaire    élevé, par exemple jusqu'à 400. Le pro  cédé,     suivant        l'invention,    comprend en     principe    3  temps.

   Au cours du premier temps - la réaction  étant conduite à température élevée, de préférence  avec agitation, pour laisser dégager de l'ammoniac  - l'on obtient une     solution    homogène avec forma  tion de     carbamate    comme produit     intermédiaire.    Au  cours d'un     second    temps, l'acide     cyanurique        formé     précipite de la solution: Le troisième temps. consiste  en la séparation de l'acide     cyanurique        formé    de la  liqueur mère ; cette séparation est faite, le plus sou  vent, au moyen d'un, alcool primaire     ayant    1 à 3  atomes de carbone.  



  La liqueur mère de la séparation de l'acide     cya-          nurique    est réutilisée dans de nouveaux cycles opé  ratoires, après introduction de nouvelles     portions     d'urée et chauffage. Le cycle peut être répété un  très grand nombre de fois.   Lorsque la réaction elle-même, c'est-à-dire le  second temps, est conduite à des températures de       190p    C à     250p    C, le produit obtenu a une teneur  plus élevée en acide     cyanurique    que lorsqu'on opère  à des températures plus basses.

   Il est probable  qu'à plus     basse    température     il    y ait formation de  Muret qui réagit avec des produits     intermédiaires,     tels que, peut-être, l'acide     cyanurique,    pour donner  des impuretés indésirables:  Certains éther-alcools commerciaux donnent lieu  à la     formation    de substances colorées, ou à     certaines       irrégularités dans la marche de la     réaction.    Il est  donc recommandable de     purifier    ces solvants par  distillation, de manière à obtenir un liquide bouillant  entre des limites de températures assez étroites.  



  Les travaux de réalisation de la présente inven  tion ont conduit à la conception que la réaction en  tre l'urée et l'éther-alcool donne lieu d'abord à la  formation d'un composé nouveau, probablement  d'un     carbamate    d'éther-alcool. Ce     carbamate        sert    de  solvant au sein duquel réagit la     portion    supplémen  taire d'urée ajoutée. Les deux réactions s'accompa  gnent d'un dégagement d'ammoniac. Aussi peut-on  réutiliser le     carbamate    d'éther-alcool après la sépa  ration de l'acide     cyanurique    du milieu réactionnel.

    Cela se traduit par une économie: en effet, la durée  des cycles opératoires est réduite car il n'est plus  nécessaire de     repréparer    du     carbamate    pour chacune  des opérations successives. La formation de     carba-          mate    est plus lente que celle de l'acide     cyanurique.     



  Un mode opératoire selon lequel le     carbamate     intermédiaire est préparé d'abord dans une première  opération, pour être ensuite utilisé comme milieu de  chauffage de l'urée, en vue de la formation de l'acide       cyanurique,    est indiqué en     particulier    dans les exem  ples 4, 6, 9 et 13 de la présente description.  



  Dans l'emploi de divers     éther-alcools    il y a lieu  de tenir compte des caractéristiques de l'éther utilisé.  Ainsi, par exemple, le point d'ébullition, à la pres  sion atmosphérique, de l'éther méthylique de l'éthy  lène     glycol    est si bas que la formation de     carba-          mate    est trop lente : il est donc préférable de tra  vailler sous une pression supérieure à une atmo  sphère pour pouvoir opérer à une température plus  élevée.

   Les     éther-alcools,    bouillant au-dessus de       140p    C, peuvent être aisément employés à la pres  sion     atmosphérique    ; cependant, il est     préférable     d'utiliser des     éther-alcools    bouillant plus haut et  permettant, par conséquent,     d'effectuer    l'opération  sous la pression atmosphérique, donc dans des con  ditions opératoires moins compliquées.  



  Le maximum de température de réaction doit  être inférieur à la température de décomposition de  l'éther-alcool employé, d'où il résulte que la tempé  rature varie     suivant    la nature de     l'éther-alcool    mis  en jeu.  



       Il    est entendu que le terme a     carbamate      est  employé ici pour désigner le ou les produits de réac  tion d'un éther-alcool -avec l'urée, même si ce ou  ces produits ne sont pas véritablement des     carba-          mates.     



  Dans les exemples     illustrant    la présente descrip  tion on indique le méthanol comme liquide     servant     à la séparation de l'acide     cyanurique    du milieu réac  tionnel. Cependant, divers autres solvants volatils  peuvent être utilisés. Ainsi, par exemple, l'eau peut  être appliquée à cet usage, mais alors des précau  tions doivent être prises pour éviter l'hydrolyse du       carbamate    obtenu.  



  Le procédé, suivant l'invention, est tout indi  qué pour un travail en continu. Ce mode de travail      est préféré car il rend plus aisé le maintien de la  température désirée pendant     l'addition    de l'urée au  milieu réactionnel. Dans une marche industrielle on  soutire, en continu, une faible fraction du     milieu     réactionnel en vue de purification, évitant ainsi l'ac  cumulation de trop grandes quantités de sous-pro  duits, l'éther-alcool y contenu peut être récupéré et  réintroduit dans le cycle opératoire.  



  Des exemples sont indiqués ci-dessous pour il  lustrer quelques-unes des formes d'exécution de l'in  vention.    <I>Exemple 1:</I>  120     cmil    d'éther     monométhylique    de     diéthylène     glycol ont été chauffés avec 120 g d'urée, avec re  flux, durant 2 heures, pendant lesquelles avaient     lieu     un dégagement d'ammoniac et une précipitation  d'acide     cyanurique.    La     bouillie    a été refroidie et  additionnée de 60     cmB    de méthanol<B>;</B> elle a été fil  trée et lavée au méthanol. Le gâteau sec d'acide     cya-          nurique    obtenu pesait 26 g.

   Le méthanol a été sé  paré ensuite, par distillation, de la liqueur mère et  des eaux de lavage. Une nouvelle portion de 120 g  d'urée a été ajoutée à la liqueur mère, et le     mélange     a été chauffé, avec     reflux,    pendant 2 heures. Une  nouvelle précipitation d'acide     cyanurique    a eu lieu.  Après refroidissement, on a de nouveau ajouté  60     cm3    de méthanol, et la bouillie a été     filtrée.    Le  gâteau d'acide     cyanurique    a été lavé avec du métha  nol et séché<B>:</B> son poids sec était de 79 g.

   La li  queur mère et les eaux de lavage ont été distillées  pour séparer le méthanol ; une nouvelle     portion    de  120 g d'urée a été ajoutée au résidu de la distillation  et l'on a répété le chauffage sous     reflux.    L'acide       cyanurique    précipité a été séparé et lavé avec du  méthanol comme plus haut: son poids sec était,  cette fois-ci, de 85 g.

   Une quatrième opération ana  logue a produit 81 g d'acide     cyanurique.       <I>Exemple 2</I>  Un mélange de 240 g (2 moles) d'éther     mono-          méthylique    de     diéthylène    glycol avec 240 g (4 moles)  d'urée a été     chauffé,    sous     reflux.    A 1140 C il s'est  formé une solution homogène     claire        -,    elle a été  chauffée, en 135 minutes, jusqu'à 2100 C, tandis que  l'ammoniac se dégageait.

   Une toute petite quantité  de précipité a été séparée, par     filtration,    et     éliminée.     Le liquide restant a été divisé en deux parties égales  de 175     cm2    chacune.  



  A une de ces portions de 175     cm3,    on a ajouté  120 g d'urée ; la température a été élevée de 1850 C  jusqu'à 2220 C en 45 minutes, temps pendant lequel       avait    lieu la précipitation d'acide     cyanurique.    Le  mélange a été refroidi et additionné de 100     cm3    de  méthanol ; on a séparé, par filtration, l'acide     cya-          nurique,    qui fut lavé avec 100     cm3    de méthanol et  séché. On a ainsi obtenu 81 g de produit titrant  85,9 % d'acide     cyanurique.     



  A la seconde portion de 175 cors de liquide on  a ajouté également 120 g d'urée et le mélange a    été chauffé, sous reflux, de     140     C à 200  C, en  143 minutes. Au cours de cette opération, l'acide       cyanurique    précipitait. Au mélange refroidi on a  ajouté 100     crus    de méthanol, et après séparation par  filtration, on a lavé le solide avec 100     cm3    de mé  thanol. Après séchage, on a recueilli 60 g d'acide       cyanurique    à 58,6 % de pureté.  



  La comparaison entre les résultats obtenus avec  les deux     portions    de 175     crus    montre l'intérêt de  l'emploi de températures plus élevées.    <I>Exemple 3:</I>  On a     redistillé    de l'éther     monométhylique    de     di-          éthylène    glycol, de façon à obtenir un produit pas  sant dans un intervalle de<B>20C.</B> Un mélange de  180 g (1,5 mole) d'éther ainsi     redistillé    avec 190 g  (3,16 moles) d'urée a été     chauffé    avec     reflux.    A       120o    C, il s'est formé une solution homogène que  l'on a chauffée ensuite,

   de<B>1200C</B> jusqu'à<B>2310C,</B>  en 85 minutes. La précipitation de l'acide     cyanuri-          que    a eu lieu pendant ce temps.     On    a     refroidi    le mé  lange et on lui a ajouté 100     cm3    de méthanol. Après  séparation par filtration, le solide a été lavé avec  100     cm3    de     méthanol    et séché. On a obtenu 46 g  de produit à 95,5 % d'acide     cyanurique.     



  Le méthanol a été distillé de la liqueur mère, à  laquelle on a ensuite ajouté 190 g d'urée. Le mé  lange a été chauffé, sous     reflux,    de     1700,    C à 2330 C,  en 100 minutes. Des solides précipitaient. Après re  froidissement et addition de 100     cm3    de méthanol,  on a séparé les solides, on les a lavés avec 100     em3     de méthanol. Après séchage, on a recueilli 117 g  d'acide     cyanurique    à 95,5 %.  



  Ces opérations ont été répétées deux fois : 148 g  d'acide     cyanurique    ont été obtenus dans la première,  et 149 g dans la seconde opération, le produit ti  trant 97 % d'acide     cyanurique    dans les deux cas.  La liqueur mère restante était pratiquement incolore  et a pu être réutilisée.

      <I>Exemple 4:</I>  Un mélange de 120 g (1 mole) d'éther     monomé-          thylique    de     diéthylène    glycol et 60 g (1 mole) d'urée  a été chauffé, avec     reflux.    Une solution homogène  a été obtenue à 1080 C, et fut chauffée ensuite de       108o    C à     231o    C, en 56 minutes<B>;</B>     il    y avait déga  gement d'ammoniac, mais pas de séparation appré  ciable de solides.

   Une solution légèrement translu  cide a été obtenue après     refroidissement    ; elle cons  tituait un milieu pour la réaction donnant de l'acide       cyanurique.    60 g (1 mole) d'urée ont été ajoutés à  ce milieu et le mélange     fut        chauffé,    avec reflux, de       140o    C à     233o    C, en 89 minutes. Pendant ce chauf  fage, il s'est produit la précipitation d'acide     cyanu-          rique.    Après refroidissement, on a ajouté 100     cm3     de méthanol ; les solides ont été séparés par filtra  tion, lavés avec 100     cm3    de méthanol, et séchés.

   On  a obtenu 29 g d'acide     cyanurique    à 99 %. Après  distillation du méthanol de la liqueur mère, on a  ajouté à celle-ci 60 g d'urée et le mélange     fut         chauffé, sous reflux. La température a été élevée de       140     C à     236o    C, en 64 minutes, ce qui a donné lieu  à précipitation. Refroidissement, addition de mé  thanol, filtration, lavage et séchage ont été     effectués     comme plus haut ; on a recueilli 44 g d'acide     cya-          nurique    à 99,7 %.  



  Après     distillation    du méthanol, on a ajouté à la       liqueur    mère 120 g (2 moles) d'urée, et l'on a     chauffé     sous reflux, de 1500 C à 2310 C, en 56 minutes. Re  froidissement, addition de méthanol, etc., comme  plus haut, ont conduit à l'obtention de 83 g d'acide       cyanurique    à 98,5 %.  



  L'opération a été répétée une nouvelle fois     mais     avec 180 g d'urée au lieu de 120 ; on a obtenu  128 g d'acide     cyanurique    de 94,8 % de pureté.  <I>Exemple 5:</I>  A 134     cm3    d'éther     monoéthylique    de     diéthylène     glycol, on a ajouté 180 g d'urée et l'on a     chauffé    le  mélange, sous reflux, pendant 1 heure. Un léger  précipité s'est produit au     refroidissement    ; on a alors  rajouté 120 g d'urée et le     chauffage    avec reflux a  été continué, pendant deux heures. Durant le chauf  fage, l'acide     cyanurique    a précipité.

   Après refroidis  sement et addition de 150     cms    de méthanol, la  bouillie a été filtrée et le gâteau séché après lavage  au méthanol. On a ainsi obtenu 85 g d'acide     cya          nurique    sec. Après distillation du méthanol la li  queur mère restante a été additionnée de 120 g  d'urée et le mélange ainsi obtenu a été     chauffé    sous       reflux    pendant 3 heures. Nouvelle précipitation  d'acide     cyanurique,    refroidissement, addition de  100     cm3    de méthanol, filtration, lavage du gâteau  avec du méthanol et séchage : poids du gâteau sec  obtenu 82 g.  



       Exemple   <I>6:</I>  Dans cet exemple le produit     intermédiaire    est  formé dans une opération séparée, bien que cela  ne soit pas nécessaire. Un mélange de 130 g d'éther       monoéthylique    de     diéthylène    glycol avec 60 g d'urée  a été chauffé sous reflux. Une solution homogène  a été obtenue à 1080 C, après quoi la température  a été élevée de 1400 C à 2200 C, en 65     minutes.    Il  n'y a pas eu de précipitation.

   Après refroidissement,  une nouvelle     portion    de 120 g d'urée a été ajoutée,  et l'on a poursuivi le chauffage avec     reflux.    La tem  pérature a été élevée de     140,,    C à     235o    C, en 79 mi  nutes, ce qui a     donné    lieu à la précipitation d'acide       cyanurique.    Refroidissement du mélange, addition  de 100     cms    de méthanol, filtration, lavage au mé  thanol et séchage, ont donné 18 g d'acide     cyanuri-          que    à 80,5 %.  



  Après distillation du méthanol de la liqueur  mère, on a ajouté à nouveau 120 g d'urée<B>;</B> on a       chauffé,    avec reflux, et la température a été élevée,  de     155o    C à     237o    C, en 65 minutes, ce quia donné  lieu à la précipitation d'acide     cyanurique.    Après  refroidissement et même     traitement    que plus haut,  on a obtenu 74 g d'acide     cyanurique    à 97 %.    <I>Exemple 7:</I>  On a soumis au chauffage avec reflux, un mé  lange de 163 g d'éther     monobutylique    de     diéthylène     glycol (1 mole) avec 190 g (3,166 moles) d'urée.

    Une solution homogène a été obtenue à     197o    C. On  a élevé la température, de     197,)    C à     231o    C, en 51  minutes, pendant lesquelles a eu lieu la précipitation  d'acide     cyanurique.    Après le     refroidissement    et ad  dition de 100     cm3    de méthanol, filtration, lavage au  méthanol et séchage, on a obtenu 93 g de produit  titrant 88,8 % d'acide     cyanurique.     



  Le méthanol a été séparé, par distillation, de la  liqueur mère à laquelle on a ajouté ensuite 190 g  d'urée. Le mélange, ainsi obtenu, a été chauffé avec  reflux, ce qui a conduit à une solution homogène à       127o    C. On a fait monter la température, de 1270 C  à 2370 C, en 65 minutes. Après refroidissement, ad  dition de 100     cm3    de méthanol, filtration, lavage au  méthanol et séchage, on a obtenu 130 g d'acide     cya-          nurique    à 92,6 %.  



  De la liqueur mère ainsi restante, on a chassé le  méthanol, par distillation, et on y a ajouté 190 g  d'urée. Le chauffage, sous     reflux,    a donné une so  lution homogène à 1290 C. L'élévation de la tempé  rature de     1291,    C à 2400 C, en 65 minutes, a donné  lieu à la précipitation. Après refroidissement, addi  tion de méthanol, filtration, lavage et séchage, on a  recueilli 130 g d'acide     cyanurique    à 92,5 %.  



  De nouveau le méthanol     fut    chassé de la liqueur  mère résiduelle, à laquelle on a ensuite ajouté 130 g  d'urée pour la chauffer, avec     reflux,    comme précé  demment. On a fait monter la température de       212o    C à     244o    C, en 44 minutes. Après l'addition  de méthanol et refroidissement, à la manière habi  tuelle, on a recueilli 91 g d'acide     cyanurique    à  <B>96,3%.</B>    <I>Exemple 8:</I>  La     série    d'opérations suivantes, effectuées de la  même manière qu'à l'exemple 7, a montré l'intérêt  du travail à température plus élevée.

    
EMI0004.0068     
  
    Température <SEP> Durée <SEP> Pureté <SEP> de
<tb>  maximum <SEP> en <SEP> minutes <SEP> l'acide <SEP> cyanurique
<tb>  211o <SEP> C <SEP> 55 <SEP> 76,1 <SEP> %
<tb>  216o <SEP> C <SEP> 64 <SEP> <B>83,6%</B>
<tb>  237o <SEP> C <SEP> 42 <SEP> 94,0%
<tb>  242o <SEP> C <SEP> 52 <SEP> 95,4       <I>Exemple 9:</I>  Une molécule gramme d'éther     monobutylique     d'éthylène glycol (118g) et une molécule d'urée  (60g) ont été chauffées ensemble avec     reflux.    A  169  C, le mélange est devenu homogène. On a con  tinué le chauffage, pendant 37 minutes, pour attein  dre la température de 1930 C. Le dégagement     d7am-          moniac    a alors pratiquement cessé et il n'y a pas eu  de précipitation.

   On a alors ajouté 120 g d'urée et      le chauffage était poursuivi ; le mélange est devenu  homogène à 1260 C. On a alors fait monter la tem  pérature à     2151,    C, en 73 minutes, ce qui a donné  lieu à précipitation. Lorsque le dégagement d'ammo  niac a pratiquement cessé, on a refroidi le liquide  et séparé le précipité d'acide     cyanurique    à la ma  nière     habituelle.    83 g de produit à 96,9 % d'acide       cyanurique    ont ainsi été obtenus, tandis que la li  queur mère a été     réutilisée    pour de nouvelles opéra  tions.  



  <I>Exemple 10:</I>  Un mélange de 164     cm3    d'éther     monohexylique     d'éthylène glycol avec 60 g d'urée a été     chauffé,     sous reflux, de<B>1200C</B> à     1910C,    en 38 minutes,  lorsque la couche inférieure a disparu en majeure  partie. Une nouvelle charge de 60 g d'urée a été  ajoutée, et l'on a poursuivi le     chauffage    avec     reflux.          .La    température a été élevée de 1550 C jusqu'à       214,1    C, en 69 minutes. On a laissé refroidir le mé  lange et on lui a ajouté 100     cm3    de méthanol.

   Après  filtration, le gâteau a été lavé avec 100     cm3    de mé  thanol et séché. On a ainsi obtenu 54 g d'acide     cya-          nurique    de 84 % de pureté.  



  <I>Exemple 11:</I>  127,5 g de     diéthylène    glycol (point     d'ébullition          242-247o    C), et 144 g d'urée ont été chauffés sous  reflux, ce qui a donné une solution homogène à  1100 C. La température a été élevée de     153()    C à  2200 C, en 127     minutes.    Après refroidissement, on  a ajouté 100     cm3    de méthanol, et, après     filtration,    le  gâteau a été lavé avec 100     crus    de méthanol et séché.  On a ainsi obtenu 61 g de produit. Le méthanol a  été évaporé de la liqueur mère, à laquelle on a en  suite ajouté 100 g d'urée, et on a chauffé le mé  lange avec reflux.

   Une solution claire homogène a  été obtenue à     140,)    C. On a élevé la température de       140,)    C à     236o    C, en 41 minutes, ce qui a donné       lieu    à précipitation de solide. Après refroidissement,  addition de méthanol, filtration, lavage au méthanol  et séchage, on a obtenu 59 g d'acide     cyanurique     à96,9%.    <I>Exemple 12</I>  Un mélange de 100g de     triéthylène    glycol avec  160g d'urée a été chauffé sous     reflux.    Toute l'urée  était en solution à     115o    C. Le mélange a été chauffé  de 1500 C à 2400 C, en 40 minutes, ce qui a donné  lieu à précipitation.

   Refroidissement à 900, addition  de 100     cm3    de méthanol,     filtration    du gâteau avec  100     cm3    de méthanol, séchage<B>:</B> on a obtenu 64 g  d'acide     cyanurique    à 92,2 %. Le méthanol a été dis  tillé de la liqueur mère, on a ajouté 140 g d'urée et       chauffé    sous     reflux.    La température s'est élevée de       160o    C à     233o    C, en 49 minutes. Des solides appa  rurent.

   Après     refroidissement,    addition de 100     cmg     de méthanol,     filtration,    lavage au méthanol et sé  chage, on a obtenu 85,5 g d'acide     cyanurique    à  <B>87,8%.</B>    <I>Exemple 13:</I>  Un mélange de 178g d'éther éthylique de     tri-          éthylène    glycol avec 60g d'urée, a été     chauffé    sous  reflux. L'urée était complètement dissoute à     98o    C,  après quoi on a fait monter la température de     981)     à 2300, en 46 minutes. Aucune précipitation n'a  eu lieu.

   Une nouvelle     portion    de 60g d'urée a été  ajoutée et on poursuivit le     chauffage    sous reflux.  La température a été élevée de     150o        C    à     245o    C,  en 61 minutes, tandis qu'une précipitation d'acide       cyanurique    se produisait. Après refroidissement, ad  dition de 100     cm3    de méthanol, filtration, lavage du  gâteau au méthanol et séchage, on a recueilli<B>56g</B>  d'acide     cyanurique    à 99 %.  



  Le méthanol a été chassé du filtrat, après quoi  on a ajouté 120 g d'urée pour poursuivre le chauf  fage sous     reflux.    La température a été élevée de       150o    C à     245o    C, en 35 minutes, ce qui a donné lieu  à précipitation d'acide     cyanurique.    Après refroidis  sement du mélange,     addition    de 100     cm3    de métha  nol,     filtration,    lavage avec du méthanol et séchage,  on a recueilli 84 g d'acide     cyanurique    à 94,1 % .

    <I>Exemple 14:</I>  Dans cet essai on a utilisé des éther-alcools de  poids moléculaire élevé,     notamment    du polyéthy  lène glycol de poids moléculaire moyen 300 qui,  comme on le voit, convient également à la réalisa  tion du nouveau procédé.  



  Un mélange de 150g de polyéthylène glycol et  de 60 g d'urée a été chauffé sous     reflux.    Une solu  tion homogène a été obtenue à 1200 C. On a élevé  la température jusqu'à     2301,    C en 36 minutes. Rien  n'a précipité. Après addition d'une nouvelle portion  de 120 g d'urée, on a chauffé sous     reflux,    puis élevé  la température de 1550 C à     250o    C, en 48 minutes ;  pendant ce temps l'acide     cyanurique    précipitait.  Après refroidissement, addition de 100     cm3    de mé  thanol, filtration, lavage au méthanol et séchage, on  a obtenu 92 g d'acide     cyanurique    à 96,9 %.

      <I>Exemple 15:</I>  Un mélange de 175 g de     méthoxypolyéthylène     glycol, de poids     moléculaire    d'environ 335 à 365,  avec 130 g d'urée a été     chauffé    sous reflux. Une so  lution homogène claire a été obtenue à     130o    C. On  a élevé la température jusqu'à     2241,    C, en 13 minu  tes, après quoi l'acide     cyanurique    a commencé à pré  cipiter. La température a été élevée de 2240 C à  2500 C, en 20 minutes ; après ce temps le dégage  ment de l'ammoniac a pratiquement cessé.

   Après  refroidissement, addition de 200     cm3    de méthanol,  filtration, lavage au méthanol et séchage, on a ob  tenu 72 g d'acide     cyanurique    à 96,8 %. On a dis  tillé     l'alcool    de la liqueur mère, et l'on a ajouté  130 g d'urée pour     chauffer    le mélange sous reflux.  Une solution homogène et claire a été obtenue à  1150 C, puis on a atteint la température de     229()    C,  en 23 minutes: l'acide     cyanurique    a commencé à  précipiter. La température du mélange a été élevée      de     229o    C à     260o    C, en 28 minutes, et, au bout de  ce temps, le dégagement d'ammoniac a pratiquement  cessé.

   Après refroidissement, addition de 100     cm3     de méthanol, filtration, lavage au méthanol et sé  chage, on a obtenu 87 g d'acide     cyanurique    à  <B>96,9%.</B>

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour la fabrication de l'acide cyanu- rique, caractérisé en ce qu'on chauffe un mélange d'urée et d'au moins un éther-alcool ou d'un pro duit de réaction urée-éther-alcool formé préalable ment par chauffage d'urée avec au moins un éther- alcool à une température suffisamment élevée pour causer un dégagement d'ammoniac, ladite tempéra ture ne dépassant pas 3500 C,
    et la durée de chauf fage étant suffisante pour produire la précipitation de l'acide cyanurique, que l'on sépare. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que ledit éther-alcool correspond à la formule générale H(CH2)"Z(OCH2CH2)"OH dans laquelle<I>m</I> peut varier de 0 à<I>6, n de 1</I> à 17, m T n étant égal au. moins à 2. 2. Procédé suivant la sous-revendication 1, ca ractérisé en ce que ledit éther-alcool a un point d'ébullition supérieur à 1600 C sous la, pression sous laquelle est effectué le chauffage dudit mélange. 3.
    Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que ledit mélange, après avoir été chauffé en vue de la précipitation de l'acide cyanurique, est ad ditionné d'un monoalcool dissolvant les constituants du mélange autres que l'acide cyanurique, après quoi ledit acide est séparé de la solution obtenue. 4.
    Procédé suivant la sous-revendication 1, ca ractérisé en ce que le mélange d'urée et d'éther- alcool est chauffé à une température comprise entre 100o C et 250,) C, jusqu'à l'obtention d'une solution homogène, et ensuite à une température comprise entre 150 C et 300o C, jusqu'à cessation de déga gement d'ammoniac, la proportion moléculaire de l'urée, par rapport aux groupes OH libres de l'éther alcool, étant supérieure à 1. 5.
    Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que la liqueur mère est séparée de l'acide cya- nurique précipité, est ensuite additionnée d'une nouvelle portion d'urée, et chauffée à une tempéra ture de 150,) C à 3500 C. 6. Procédé suivant la revendication, caractérisé en ce que ledit éther-alcool est un éther méthylique, éthylique, butylique ou hexylique de l'éthylène gly col, de diéthylène glycol ou de triéthylène glycol. 7.
    Procédé suivant la sous-revendication 1, ca ractérisé en ce que ledit éther-alcool est un di- éthylène-, triéthylène-, ou autre polyéthylène glycol.
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