CH377283A - Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie avec signes appliques en relief - Google Patents

Description

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 Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie avec signes appliques en relief D'après les procédés classiques de fabrication de cadrans avec signes appliques en relief, on usine chaque signe séparément puis le fixe sur un cadran préalablement terminé à l'aide de petits pieds qui sont rivés au revers du cadran. Dans certains procédés plus modernes faisant appel au soudage électrique ou par ultrasons, les signes sont également positionnés et soudés séparément sur le cadran. Ces procédés sont cependant relativement coûteux en raison de la    main-d'oeuvre   spécialisée et des outillages complexes qu'ils nécessitent du fait de la petitesse des signes.

   En outre, les opérations de    fixation   des signes sur le cadran, notamment leur soudage, peut altérer la face visible de ces signes qui doivent ainsi subir une dernière opération de terminaison. 



  Dans certains autres procédés de soudage on a déjà eu l'idée soit de façonner ces signes séparément et de les    rapporter   sur un support soit de les façonner directement sur des    supports,      par   exemple par frappe en relief inversé, puis de les    appliquer   et de les positionner à l'aide de ce    support   sur le cadran; bien entendu une fois les signes soudés on enlève le    support   par exemple par usinage mécanique. Ces procédés ne sont cependant pas absolument satisfaisants.

   En effet, lorsque les signes sont simplement    rapportés   sur le    support   il est nécessaire d'usiner ces signes séparément et les moyens de    fixation   sont relativement difficiles à    réaliser.   En outre, ces moyens doivent être supprimés après la fixation du signe et après l'enlèvement du    support,   ce qui nécessite également une opération de terminaison supplémentaire. Lorsque ces signes sont façonnés directement dans la masse du    support,   il est nécessaire de faire disparaître ce    support   par usinage mécanique, ce qui provoque une perte de matière rendant le pro- cédé    difficilement   utilisable pour la fixation de signes en métal noble. 



  La présente invention a précisément pour objet un procédé de fabrication ne présentant pas ces inconvénients et permettant notamment de    fixer   des signes terminés en matière noble sur un cadran    lui-      même      terminé   et ceci sans perte notable de matière. 



  Ce procédé est caractérisé par le fait que l'on découpe lesdits signes dans un métal donné, que l'on introduit ces signes à travers une plaque-support, que l'on termine la surface visible de ces signes en usinant une des faces apparaissant à la surface de la plaque, que l'on positionne les signes sur le cadran préalablement terminé à l'aide desdits supports, que l'on fixe ces signes au cadran et    qu'enfin   l'on détache les supports desdits signes. 



  Le dessin annexé représente un exemple de mise en    aeuvre   du procédé selon l'invention. 



  Les fia. 1, 2 et 3 représentent    différentes   phases de ce procédé et les    fig.   la, 2a et 3a sont des coupes selon    I-I,      II-II   et    III-III   desdites    fig.   1 à 3. 



  Selon l'exemple représenté, on commence par découper un disque 1, par exemple en un métal vil comme le laiton, qui constitue un    support   pour des signes 2, découpé dans une bande 3, par exemple en un métal noble comme de l'or. Ces signes sont    découpés   dans cette bande et enfoncés dans le disque 1 en une seule opération effectuée par exemple sur une étampe automatique; cette étampe présente bien entendu des moyens provoquant automatiquement et simultanément l'avance de la bande et la rotation du disque de manière à permettre d'enfoncer les signes à la périphérie du disque et a égale distance les uns des autres. 



  Dans une variante non représentée, on pourrait utiliser à la place du disque une bande métallique 

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 ou en matière plastique. On pourrait également enfoncer chaque    signe   dans un support indépendant usiné préalablement. Pendant le découpage, le poin- çon peut également étamper de petites pointes 4 destinées à permettre le soudage des signes sur des cadrans par les procédés dits      WELDING    . 



  Une fois le disque entièrement rempli de signes comme représenté en figure 2, on termine la surface visible 5 de ces signes par exemple par un    facettage   au diamant. A cet effet, on peut utiliser une machine à facetter par- génération de marque déposée      POSA-      LUX    . 



  On usine de la sorte autant de disques qu'il y a de types ou de genres de signes pour composer un tour d'heure puis découpe ces disques pour détacher de petits supports 6,    portant   chacun un signe. On compose alors le tour d'heure du cadran en fixant les supports portant les signes désirés sur un anneau 7. Cet anneau représenté en figure 3 est en matière plastique et présente des logements 8 dans lesquels lesdits supports sont engagés à crans. 9 représente de petites découpures coopérant avec des nervures correspondantes de l'anneau et permettant de positionner    radialement   exactement les supports.

   Dans des variantes non représentées l'anneau pourrait être en d'autres matières, par exemple en métal et les moyens de fixation pourraient être constitués par exemple par de petites goupilles ou même par une colle ou par un moyen de fixation galvanique ou chimique. 



  On    fixe   alors le cadran 10 préalablement    terminé   sur le    posage   11 d'une machine à souder, applique les signes contre le cadran en enfilant l'anneau sur des goupilles de guidage 12 solidaires dudit    posage   puis soude ces signes sur le cadran, par voie électrique, électronique ou aux ultrasons.

   Conformément à certains procédés de soudage, on pourrait appliquer    élastiquement   les signes contre le cadran pendant le passage de l'énergie de soudage en utilisant à cet    effet   l'élasticité naturelle des supports; on pourrait également, si ces    supports   sont conducteurs, faire passer le courant à travers eux pour que ce courant pénètre par la tranche du signe de manière à ne pas altérer la surface terminée de ce dernier.

   Dans des variantes non représentées il serait possible de    fixer   les signes par collage ou par d'autres procédés ; il serait également possible de souder des signes un à un ou simultanément; de même d'autres    posages   que l'anneau représenté pourraient être prévus et l'on pourrait même imaginer une machine positionnant et soudant un à un les différents signes. 



  Une fois la fixation des signes réalisée par l'un ou l'autre des procédés décrits, on enlève l'anneau et arrache avec lui les    supports   des signes. Il est bien entendu possible de prévoir la réutilisation des anneaux après les avoir libérés des supports. Dans d'autres variantes, il serait possible de détacher les supports des signes par d'autres moyens, par exemple par des moyens galvaniques ou chimiques. 



     L'invention   n'est pas limitée à ce qui est décrit et représenté ; c'est ainsi que l'on pourrait imaginer un poinçon enfonçant un à un ou simultanément tous les signes d'un tour d'heure déterminé dans un support et ceci directement dans la position qu'ils doivent occuper sur le cadran.

Claims (1)

1. REVENDICATION Procédé de fabrication d'un cadran d'horlogerie présentant des signes appliques en relief, caractérisé par le fait que l'on découpe lesdits signes dans un métal donné, que l'on introduit ces signes à travers une plaque-support, que l'on termine la surface visible de ces signes en usinant une des faces apparaissant à la surface de la plaque, que l'on positionne les signes sur le cadran préalablement terminé à l'aide desdits supports, que l'on fixe ces signes au cadran et qu'enfin l'on détache les supports desdits signes. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que lesdits signes sont en métal noble. 2. Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que lesdits supports sont en métal vil. 3.

   Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que l'on découpe les signes et les introduit dans le support en une seule opération de découpage. 4. Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que les signes sont terminés par facettage de leur surface visible, alors qu'ils sont encore fixés dans leur support. 5. Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que les signes sont introduits à la périphérie dîun disque de manière à faciliter leur facettage et par le fait que ce disque est découpé en secteurs formant chacun un support pour un signe. 6. Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que les signes sont fixés au cadran par soudage. 7.

   Procédé selon la revendication et la sous-reven- dication 6, caractérisé par le fait que les supports conduisent le courant de soudage qui pénètre dans les signes par leur tranche de manière à ne pas altérer leur surface. 8. Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait qu'après avoir fixé les signes aux cadrans on en détache les supports par une sollicitation mécanique. Ecrits et images opposés en cours d'examen Exposé d'invention suisse N 364733