EP0847546B1

EP0847546B1 - Procede pour le moulage et l'application de signes sur une surface

Info

Publication number: EP0847546B1
Application number: EP96926989A
Authority: EP
Inventors: Georges-André Leschot
Original assignee: Promatec Systems SA
Current assignee: Promatec Systems SA
Priority date: 1995-08-28
Filing date: 1996-08-23
Publication date: 2002-01-30
Anticipated expiration: 2016-08-23
Also published as: JPH11511258A; US6113726A; WO1997008592A1; CH689345B5; DE69618966D1; DE69618966T2; CH689345GA3; EP0847546A1

Description

La présente invention est du domaine de la fixation d'éléments sur des supports et concerne plus particulièrement une membrane-moule et un procédé de moulage et d'application de signes tridimensionnels sur une surface telle qu'un cadran d'horlogerie qui agit comme support.

On connaít depuis longtemps des procédés pour fixer des éléments sur des supports, tels que les procédés du décalque à l'aide d'un cliché gravé et un tampon qui donnent de très bons résultats quand les signes à reproduire sont plats et minces, mais devient plus difficile à utiliser quand on veut obtenir des épaisseurs plus conséquentes. D'autres techniques comme l'insertion ou l'encollage permettent jusqu'à présent de fixer des signes tridimensionnels en les plaçant individuellement.

On connaít également des procédés d'injection de signes. Par exemple, dans le brevet suisse No 410 793 est décrit un procédé dans lequel des signes sont injectés à travers l'ouverture centrale du cadran dans un moule enserrant ledit cadran. Le moule décrit dans le brevet suisse est un moule métallique et les signes sont ainsi réalisés par injection sous pression et à une température relativement élevée.

Il existe d'autres procédés dans lesquels des signes à apposer sur par exemple un cadran sont réalisés par découpage d'une feuille constituée à partir d'une masse contenant éventuellement de la matière luminescente, les signes obtenus étant de forme plate. Ce procédé ne permet cependant pas la réalisation de signes de forme élaborée d'une part et d'autre part suppose une manipulation effectuée par un opérateur pour les placer sur le support.

La présente invention vise à pallier tous ces inconvénients et plus particulièrement de permettre à l'aide d'une membrane-moule la création de signes de n'importe quelle forme et/ou épaisseur tout en supprimant la manipulation des signes par un opérateur pendant le processus de pose sur le support. La membrane-moule pour la mise en oeuvre d'un procédé de moulage et d'application de signes sur un support est caractérisée en ce qu'elle présente une masse durcie et élastique résultant d'un élastomère ou silicone moulée contre un modèle original, masse durcie et élastique qui est retenue par une pièce de soutien présentant des moyens d'indexage, la masse durcie et élastique présentant des zones creuses correspondant aux signes tridimensionnels du modèle original, zones creuses qui contiennent une masse de remplissage moulée et durcie à niveau avec la surface de la membrane-moule.

Le procédé de transfert de signes sur une surface d'un support, caractérisé en ce qu'on applique sur un modèle original présentant au moins un signe en relief à reproduire un élastomère destiné après avoir durci à former une membrane-moule et à reproduire en négatif le signe en relief du modèle original, en ce qu'on sépare la membrane-moule du modèle original, en ce qu'on remplit la membrane-moule avec une masse susceptible de durcir, en ce qu'on applique la membrane-moule contenant le signe rempli de masse durcie ou en voie de durcissement sur un support de manière à transférer le signe après avoir préalablement encollé l'emplacement ou la surface visible du signe.

L'invention s'étend aussi à un outillage pour la mise en oeuvre de ce procédé, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce de soutien présentant au moins un orifice, la pièce présentant au moins une encoche ou une perforation d'indexage, des pièces de moulage venant enserrer la pièce de soutien et le modèle original pour réaliser la membrane-moule par moulage.

L'invention a également pour objet le support obtenu par la mise en oeuvre du procédé.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemples non limitatifs, un mode d'exécution ainsi que des variantes du procédé selon l'invention.

La fig. 1 représente une vue de dessus d'un modèle d'origine d'un cadran comprenant des signes en relief que l'on veut reproduire et apposer sur une surface, le modèle d'origine se présentant sous forme d'un disque avec une encoche d'indexage.

La fig. 2 est une coupe transversale selon la ligne II-II du modèle de la fig. 1.

La fig. 3 représente une bague de même dimension extérieure que le modèle de la fig. 1, avec également une encoche d'indexage.

La fig. 4 est une coupe transversale selon la ligne IV-IV de la bague de la fig. 3, à une échelle agrandie, dans laquelle on remarque un canal rectangulaire à l'extérieur et un usinage en queue d'aronde à l'intérieur.

La fig. 5 montre un dispositif pour réaliser une membrane-moule destinée à reproduire les signes en relief.

La fig. 6 donne le détail de la liaison entre la membrane-moule et la bague.

La fig. 7 montre une façon de remplir manuellement le moule à l'aide d'une buse de remplissage.

La fig. 8 donne une autre alternative de remplissage par dépôt et raclage de la surface supérieur du moule avec une lame.

La fig. 9 représente ladite membrane-moule remplie avec les masses moulées.

La fig. 10 représente un dispositif utilisé pour le décalquage et l'encollage de la surface destinée à recevoir les masses moulées, en utilisant un cliché inversé, un tampon et un support coulissant.

La fig. 11 montre le positionnement relatif de la surface préalablement encollée et la membrane-moule contenant les masses moulées avant l'opération de placage des masses à l'aide d'un outillage de positionnement.

La fig. 12 montre la mise en contact des masses avec la surface à l'aide d'un outillage d'application.

La fig. 13 illustre la déformation de la membrane-moule permettant le transfert d'une masse moulée avec application d'un vide à l'aide d'un outillage,

La fig. 14 montre le transfert d'une masse moulée présentant une forme avec des parties concaves.

La fig. 15 représente une succession de membranes-moule injectées sur des trous pratiqués sur un support flexible se présentant sous forme de bande,

La fig. 16 est une coupe à travers une membrane-moule du support selon la ligne XVI-XVI de la fig. 15, et

la fig. 17 est une coupe à travers un dispositif d'injection enserrant la bande du support de la fig. 15 et permettant de réaliser de manière continue la succession de membranes-moule.

Le modèle de la fig. 1 est un modèle de cadran d'une pièce d'horlogerie présentant des signes tridimensionnels présentant un certain relief. Le cadran type de la fig. 1 représente un modèle définitif qui servira à réaliser les dispositifs d'outillage et les moules utilisés pour la fabrication en série des pièces d'horlogerie à reproduire. Il comprend un disque où les signes à mouler sont réalisés soit par usinage soit par collage ou soudage sur la surface. Le modèle sert de matrice pour une première opération de moulage et de positionnement des signes sur des surfaces figurant l'ébauche des cadrans à fabriquer.

Bien que le modèle représenté soit une pièce d'horlogerie, il est évident que le procédé qui sera décrit ci-dessous n'est pas limité à cette application et qu'il peut être appliqué à la réalisation de cadrans ou toutes surfaces supportant des signes tridimensionnels utilisés dans la mécanique, l'électronique, etc.

Le modèle d'origine représenté à la fig. 1 se présente sous la forme d'un disque 1 dont la surface présente différents signes 2, 3, 4, 5 qui peuvent avoir des formes tridimensionnelles diverses . Ce modèle sera utilisé pour la réalisation d'un ou de plusieurs moules qui pourront permettre de fabriquer et contenir les signes conformes à l'original. Les signes contenus dans les moules pourront alors être fixés sur un support en une seule opération. Le bord du disque 1 comporte en outre une encoche d'indexage 6.

Avec le modèle des fig. 1 et 2, la première opération à réaliser va être la fabrication d'au moins une membrane-moule. Pour supporter cette membrane-moule, on utilisera avantageusement une bague 7, représentée aux fig. 3 et 4 et munie d'une encoche d'indexage 8 correspondant à l'encoche 6 du disque 1. La bague sera usinée avec un profil intérieur en queue d'aronde 9 de manière à pouvoir retenir la membrane.

Le disque 1 et la bague 7 seront placés libres sans jeu, comme représenté à la fig. 5, à l'intérieur d'un dispositif ou matrice de moulage 11, le disque 1 et la bague 7 étant placés en superposition en faisant coïncider l'encoche d'indexage 6 du disque à l'encoche d'indexage 8 de la bague.

Sur cet ensemble, on dispose un couvercle 12 ayant une forme générale d'entonnoir ouvrant sur un orifice central 13 destiné au passage d'une masse de silicone 14 versée sur l'ensemble. La base du couvercle étant sensiblement plane, on récupérera l'excès de silicone 15 dans l'entonnoir du couvercle 12. Le produit employé dans ce cas est un élastomère silicone à deux composantes et qui a comme caractéristiques les plus importantes son élasticité et ses résistances mécaniques et chimiques, son faible retrait et l'excellente tenue en température. D'autres produits de qualités similaires peuvent être utilisés.

On obtient de cette façon une membrane-moule 14 à caractère élastique qui est supportée par une bague métallique 7, comme représenté à la fig. 6. La membrane-moule 14 présente des zones creuses 16 formées lors du moulage par les signes tridimensionnels 2 à 5. Cette opération pourra être répétée à plusieurs reprises afin de couler le nombre désiré de membranes-moule 14 destinées à la production.

Le prochain pas du procédé correspond au remplissage de la membrane-moule représentée à la fig. 6. Plusieurs possibilités existent. Dans une alternative préférentielle illustrée à la fig. 7, on peut opter pour un système de remplissage avec un appareil de dosage à buse 17 distribuant une masse de remplissage 18, ce système étant soit manuel, soit piloté par une machine à commande numérique non représentée. Dans une autre variante, on peut effectuer le remplissage en versant une quantité convenable de masse de remplissage 19 (Fig. 8) et en arasant ensuite la surface avec une lame de raclage 20 destinée à enlever la matière en trop. Un autre alternative serait de réaliser l'opération par une action de vibrage, non représentée.

A la fig. 9 on a représenté une membrane-moule 14 maintenue dans la bague, les zones creuses 16 étant remplies avec les masses de remplissage 18 ou 19.

La masse de remplissage 18 ou 19 est dans un cas préférentiel composée par une laque transparente à laquelle on a préalablement mélangé une poudre luminescente ou pigmentée qui polymérise en quelques secondes aux rayons ultraviolets. Des résines acryliques ou autres séchant à l'air ou en étuve peuvent également être utilisées. Les poudres luminescentes peuvent être à base de sulfate et sulfite de zinc traité au tritium et qui permettent une vision nocturne des signes sur le cadran.

D'autres produits de remplissage alternatifs sont à considérer pour jouer avec les couleurs ou pour obtenir d'autres effets souhaités.

Les masses moulées 18 ou 19, en fonction de leur nature, sont durcies par différents procédés : rayonnement ultraviolets, étuvage, air ambiant, etc. Comme mentionné ci-dessus, une ou plusieurs membranes-moule sont nécessaires pour la production suivant le rapport entre le temps de durcissement des masses moulées et le temps d'application de ces masses sur le cadran.

La phase suivante, illustrée à la fig. 10, consiste en l'application des masses moulées durcies sur la surface 21 destinée à les recevoir. Pour cela il faut que ladite surface ou les signes soient préalablement encollés, soit manuellement avec un doseur, soit avec un distributeur doseur monté sur une machine à commande numérique ou par un système de décalquage, procédé bien connu dans la fabrication de cadrans de montres. Dans ce dernier cas, on utilisera un cliché métallique 22, avec les signes à coller gravés 23 sur sa surface à une dimension légèrement plus petite. Cette opération de gravage pourrait se faire en recouvrant le cliché 22 à l'origine avec un film photosensible (technique d'impression photographique) et en traitant par la suite à l'acide les parties dévoilées. Une fois fixé sur son bâti mobile 24, le cliché 22 est encollé et, après raclage à la spatule, on reprendra l'empreinte avec un tampon 25 en gélatine ou en silicone. Avec ledit tampon, on ira déposer la colle sur la surface à encoller 21 (cadran ou signe). Le bâti mobile 24, de même que le tampon 25, seront commandés par un dispositif non représenté présentant par exemple des coulisseaux de translation et des butées permettant le positionnement relatif de la surface 21 et du cliché 22 (fig. 10).

Comme illustré à la fig. 11, la membrane-moule 14 sera placée avec exactitude à l'aide d'un dispositif d'indexage 26 sur la surface 21 présentant des points de colle 27, en réservant en hauteur un jeu 28 adéquat.

Avec un outillage d'application 29, schématisé aux fig. 12 et 13, la membrane-moule est plaquée sur la surface encollée du support 21 et les signes moulés 18, 19 sont libérés par les bords de la membrane en créant le vide dans les chambres de succion 30 prévues dans l'outillage 29, par l'intermédiaire des conduits 30 a. L'outillage 29 peut également être avantageusement réalisé à partir de la matrice de moulage de la fig. 1 selon les opérations suivantes :

a) utilisation d'une membrane-moule 14 telle que réalisée et décrite en regard de la fig. 6, la membrane moule 14 étant placée dans la matrice de la fig. 5 après avoir été retournée;

b) remplissage des zones creuses 16 de la membrane-moule 14 à l'aide d'une matière non élastique susceptible de durcir, par exemple de la résine polyuréthane, polyester ou encore un époxy;

c) les masses durcies sont récupérées sur un autocollant rigide double face, puis transférées par collage toujours à l'aide de la matrice de la fig. 5 sur un disque support qui lui-même sera utilisé comme outillage d'application 29 après avoir été percé de manière à rendre opérantes les chambres de succion 30.

Cette manière de faire offre l'avantage de réaliser tous les outillages avec précision en partant du modèle de la fig. 1 et en utilisant la matrice de la fig. 5. Ainsi toutes les opérations de moulage, de positionnement et de transfert sont réalisées avec la même matrice en partant du modèle d'origine de la fig. 1.

Grâce aux chambres de succion 30 la membrane-moule se dégage et les signes moulés sont appliqués à l'endroit voulu. Par la suite, la membrane-moule est libérée de l'outillage d'application et peut être à nouveau remplie.

A la fig. 14 on a représenté à une échelle agrandie un signe moulé 32, dont la hauteur est particulièrement importante et qui présente en outre un dégagement latéral 31 autorisé par le procédé décrit jusqu'ici.

Le procédé qui vient d'être décrit offre les avantages suivants :

on ne touche plus les signes lors de la réalisation d'une pièce, ce qui est particulièrement intéressant en cas d'utilisation de signes radioactifs;
on est régulier dans la précision lors du moulage, du transfert, le positionnement des signes étant réalisé une fois pour toutes lors d'un réglage initial et toutes les opérations étant effectuées à l'aide de la membrane-moule et de la matrice de la fig. 5;
le gain de temps est considérable relativement aux procédés de l'art antérieur, étant entendu que l'on peut travailler en série avec plusieurs membranes-moule, toutes réalisées avec le même modèle d'origine.

Le procédé décrit en regard des fig. 1 à 14, nécessite pour transférer en continu des signes, la réalisation de 4 à 8 membranes-moule selon les fig. 3 à 6. On peut ainsi prévoir les différents postes permettant le remplissage des membranes-moule, le séchage, l'encollage et la pose des signes sur un support.

Dans la variante du procédé décrit en regard des fig. 15 à 17 on réalise les membranes-moule 40 en continu sur un support flexible se présentant sous forme d'une bande 41 présentant des trous 42 sur lesquels seront injecté lesdites membranes-moule 40. Le support 41 présente entre les trous 42 des perforations 43 qui serviront à positionner la bande 41 lors des différentes opérations de réalisation des membranes-moule 40, du remplissage desdites membranes-moule et de la pose des signes 44 (fig. 16) sur un support non représenté. Afin de rendre la bande 41 solidaire des membranes-moule 40 et éviter tout déplacement relatif entre les deux éléments ( bande 41 et membranes-moule 40) des perforations d'ancrage 45 placées autour des trous 42, sont prévues sur la bande 41. Ainsi, lors de la réalisation des membranes-moule 40 par injection comme représenté dans la fig. 17 la matière injectée entre deux mâchoires 46 et 47 du dispositif de moulage enserrant la bande 41 va entrer dans les perforations 45 et rendre chaque membrane-moule solidaire de la bande 41. Le dispositif de moulage de la fig. 17 est semblable à celui décrit en regard de la fig. 5 avec son couvercle ou partie supérieure 12 ( fig. 5) contenant le modèle ou disque d'origine 48 correspondant au modèle 1 de la fig. 1. La mâchoire inférieure 47 comprend un orifice central 13 destiné au passage de la masse de silicone qui est injectée et qui après avoir durci est destinée à former les membranes-moule 40. Le positionnement des mâchoires 46,47 du dispositif de moulage de la fig. 17 est réalisé à l'aide de poinçon de guidage 49, entrant dans les perforations de positionnement 43 de la bande 41.

La matière utilisée pour la réalisation des membranes-moule est comme décrit plus haut en regard des fig. 4 à 6 en silicone à deux composantes injectée à froid dans les mâchoires 46, 47 du moule préalablement chauffées. Au fond d'une des mâchoires 46,47 sera placé un disque non représenté semblable à celui de la fig. 1 présentant les signes à imprégner dans la membrane-moule. En variante les signes à imprégner dans la membrane-moule pourront être formés au fond d'une des mâchoires 46,47. Le support utilisé est un support flexible se présentant sous la forme d'une bande de polyester ou d'un polycarbonate. La bande 41 avec ses membranes-moule obtenues par surmoulage est, après durcissement des membranes-moule, utilisée pour passer à la phase de remplissage des signes comme représenté dans les fig. 6 à 9, puis à la phase d'encollage et de transfert des signes sur un support. La variante qui vient d'être décrite présente l'avantage selon lequel les différentes phases de surmoulage des membranes-moule, remplissage des signes, encollage et transfert dédits signes peuvent être réalisées séparément ou en continu. Les bandes contenant les signes peuvent également être stockées et les bandes peuvent être utilisées dans un processus à moule perdu ou être réutilisées après le transfert des signes qu'elles contenaient.

Le procédé qui vient d'être décrit offre les avantages suivants :

1. Maítrise des temps de séchage lors de la réalisation des membranes-moule et maítrise des temps de séchage lors du remplissage des signes.

2. Evite des manipulations par un opérateur par exemple dans le cas où les signes sont radioactifs. Possibilité de stocker les bandes contenant ou non les signes.

3. Pas d'usure, les bandes sont simplement jetées après une ou plusieurs utilisations. Garantie de qualité et de précision.

4. Le processus peut être complètement automatisé et utilisé en continu ou par phases séparées (séchage, remplissage, etc.)

Finalement le procédé qui vient d'être décrit donne la possibilité si désiré de placer des inserts dans les signes ou de réaliser des signes multi-couche.

Claims

Membrane-moule pour la mise en oeuvre d'un procédé de moulage et d'application de signes sur un support, caractérisée en ce qu'elle présente une masse durcie et élastique (14) résultant d'un élastomère ou silicone moulée contre un modèle original (1), masse durcie et élastique (14) qui est retenue par une pièce de soutien (7,41) présentant des moyens d'indexage (6,8,10,43,45), la masse durcie et élastique (14) présentant des zones creuses (16) correspondant aux signes tridimensionnels (2 à 5) du modèle original (1), zones creuses (16) qui contiennent une masse de remplissage moulée et durcie (18,19) à niveau avec la surface de la membrane-moule.
Membrane-moule selon la revendication 1, caractérisée en ce que la masse de remplissage moulée et durcie (18,19) est à base de résine acrylique.
Membrane-moule selon la revendication 1, caractérisée en ce que la masse de remplissage moulée et durcie (18,19) contient une poudre luminescente.
Membrane-moule selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce de soutien (7,41) est une bande (41) présentant des orifices (42) placés à égale distance sur la bande, la dite masse durcie et élastique (40) étant moulée sur chaque orifice (42).
Procédé de transfert de signes sur une surface d'un support (21), caractérisé en ce qu'on applique sur un modèle original (1) présentant au moins un signe en relief à reproduire un élastomère destiné après avoir durci à former une membrane-moule selon l'une des revendications 1 à 4 et à reproduire en négatif le signe en relief du modèle original (1), en ce qu'on sépare la membrane-moule du modèle orginal (1), en ce qu'on remplit la membrane-moule avec une masse susceptible de durcir (14), en ce qu'on applique la membrane-moule contenant le signe rempli de masse durcie ou en voie de durcissement (14) sur un support (21) de manière à transférer le signe après avoir préalablement encollé l'emplacement ou la surface visible du signe.
Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'on applique la membrane-moule sur un modèle original (1) comprenant un ensemble de signes tridimensionnels (2 à 5) à reproduire et en ce qu'on procède à l'application de l'ensemble des signes tridimensionnels (2 à 5) reproduits sur le support avec encollage préalable en une seule opération.
Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'on réalise la membrane-moule de manière à ce que l'épaisseur de sa couche puisse contenir des signes tridimensionnels (2 à 5) présentant un relief important.
Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'on réalise un outillage d'application pour le transfert des signes tridimensionnels (2 à 5) présentant des parties en relief correspondant à la forme des signes tridimensionnels (2 à 5) à transférer et des parties creuses entourant les parties en relief, les parties en relief venant d'appuyer sur la membrane-moule à l'emplacement des signes tridimensionnels (2 à 5) et les parties creuses étant reliées à des orifices permettant d'effectuer un vide entre la membrane-moule et les parties creuses, pour plaquer la membrane-moule contre lesdites parties creuses et dégager ainsi la périphérie des signes tridimensionnels (2 à 5).
Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'on réalise un cliché présentant une reproduction négative des emplacements des signes tridimensionnels (2 à 5) à transférer, en ce qu'on encolle ces emplacements, en ce qu'on transfert les encollages à l'aide d'un tampon en gélatine ou en silicone sur le modèle avant de procéder au transfert des signes.
Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'élastomère de la membrane-moule est un élastomère au silicone à deux composants.
Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que la membrane-moule sert d'organe de base pour toutes les opérations, notamment de moulage, de positionnement et de transfert des signes tridimensionnels (2 à 5).
Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'on réalise plusieurs membranes-moule destinées à être utilisées en continu dans les phases de ce procédé.
Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'on surmoule la membrane-moule sur un orifice prévu dans une pièce de soutien (7,41), la pièce présentant des moyens d'indexage (8,43).
Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que la pièce de soutien (7,41) se présente sous forme d'une bande (41) en matière plastique munie d'une succession d'orifices, une membrane-moule étant surmoulée sur chaque orifice.
Outillage pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce de soutien (7,41) présentant au moins un orifice, la pièce présentant au moins une encoche ou une perforation d'indexage (8,43), des pièces de moulage (11,12;46,47) venant enserrer la pièce de soutien (7,41) et le modèle original (1) pour réaliser la membrane-moule par moulage.
Outillage selon la revendication 15, caractérisé en ce que la pièce de soutien est une bague (7) présentant un profil intérieur (9) en queue d'aronde destiné à retenir la membrane-moule, la bague comprenant une encoche d'indexage (8) permettant de la positionner relativement au modèle original (1) ou au support (21).
Outillage selon la revendication 15, caractérisé en ce que la pièce de soutien est une bande (41) présentant un succession d'orifices (42) sur chacun desquels est surmoulée une membrane-moule (40), la bande (41) présentant des perforations d'indexage (43).
Outillage selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de succion (29) présentant des parties en relief correspondant à la forme et à l'emplacement des signes à transférer et entourées de chambres de succion (30), la pièce de soutien (7,41) venant se placer au-dessus de la masse durcie ou en voie de durcissement (14) contenant les signes à transférer (18, 19).
Outillage selon la revendication 18, caractérisé en ce que l'organe de succion (29) est réalisé à partir de la membrane-moule.
Support (21) comprenant des signes tridimensionnels (2 à 5) sur une de ses surfaces, obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 5 à 14.
Support (21) selon la revendication 20, caractérisé en ce que les signes tridimensionnels (2 à 5) transférés qu'il contient sont réalisés à partir d'une masse (14) durcissant à l'air ou en étuve ou par polymérisation.
Support (21) selon la revendication 21, caractérisé en ce qu'une matière radio-luminescente est incorporée dans la masse durcissante (14).
Support (21) selon la revendication 21, caractérisé en ce que le support (21) contenant les signes tridimensionnels (2 à 5) transférés est un cadran de montre.