CH392395A

CH392395A - Procédé de fabrication de cadrans d'horlogerie avec signes en relief

Info

Publication number: CH392395A
Application number: CH1230362A
Authority: CH
Inventors: Epitaux Rene
Original assignee: Huguenin & Cie
Priority date: 1962-10-19
Filing date: 1962-10-19
Publication date: 1965-01-29

Description

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Procédé de fabrication de cadrans d'horlogerie avec signes en relief On connaît déjà des pocédés de fabrication de cadrans présentant des signes relief en matière plastique selon lesquels on injecte ladite matière plastique dans un moule disposé contre le cadran et ceci à travers des ouvertures pratiquées dans ce cadran aux endroits où doivent être fixés les signes.

Ces procédés présentent cependant l'inconvénient d'une fixation difficile des signes au cadran qui doivent généralement être ancrés dans lesdites ouvertures dont la forme doit être usinée spécialement à cet effet. C'est ainsi que les flancs de ces ouvertures sont le plus souvent coniques ce qui exclut leur fabrication par perçage ou par étampage.

La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de cadrans d'horlogerie comportant des signes en relief selon lequel lesdits signes sont réalisés en matière plastique moulée directement sur le cadran, ne présentant pas les inconvénients cités.

Ce procédé est caractérisé par le fait que l'on recouvre la face du cadran d'un film de matière plastique en solution, laisse sécher ce film pour le faire adhérer au cadran, place un moule présentant des empreintes correspondant auxdits signes sur ladite face et injecte dans ce moule, au travers d'au moins une ouverture pratiquée .dans le cadran, une masse de matière plastique en fusion, de température au moins égale à la température de fusion de la matière constituant le film, l'ensemble de manière à produire une fusion localisée de ce film et l'agglomération d'au moins une partie de la masse de matière d'injection avec la portion fondue du film, pour que, une fois la matière plastique d'injection et celle du film redevenues solides, les signes en relief obtenus demeurent fixés au cadran.

Les dessins annexés représentent, à titre d'exemples : .

En fig. 1, une vue en coupe d'un ensemble pour la mise en #uvre du procédé, selon un premier mode de réalisation, en fig. 2 une vue de détail de la fig. 1, à plus grande échelle, aux fig. 3 et 4, une coupe partielle d'un cadran obtenu par la mise en #uvre du procédé, selon le premier mode de réalisation, la fig. 5 est une vue en coupe d'un ensemble pour la mise en #uvre du procédé selon un second mode de réalisation, la fig. 6 une vue de détail de la fig. 5, à plus grande échelle ;

les fig. 7 et 8 sont des coupes partielles d'un cadran obtenu par la mise en #uvre du procédé, selon un second mode de réalisation possible.

Selon le premier mode de réalisation (fig. 1 à 4), on recouvre la face d'un cadran 1 par un film 2 de matière plastique, par exemple de marque déposée Plexigum , en dissolution dans de l'acétone ou dans un alcool fort. Ce film 2 tient lieu de film de protection du cadran et peut être transparent ou encore légèrement teinté, par exemple par adjonction de colorants dans la dissolution.

Le Plexigum est particulièrement favorable puisqu'il est insoluble à l'eau (ce qui signifie qu'il ne peut être détérioré par l'humidité passant sous le verre de protection de la montre), qu'il est inaltérable à la lumière (le cadran conserve donc son aspect brillant sans brunissement aucun), et qu'il est parti-

culièrement dur. En outre cette matière plastique est très résistante à la chaleur, puisque son point de fusion est voisin de 180,, C, et peut en conséquence être exposée sans dommages aux rayons du soleil.

On laisse ensuite sécher le film de matière plastique qui adhère fortement au cadran puis on perce des ouvertures d'injection 3 au droit des signes horaires. L'apposition .des signes en relief sur le cadran s'effectue à l'aide du dispositif représenté à la fig. 1 qui est constitué par un moule 4 et par un posage 5 sur lequel le cadran est placé et positionné à l'aide de pieds 6 faisant saillie sur son revers et venant s'engager dans des logements correspondants du po- sage.

Le moule 4, qui est métallique, par exemple en acier, présente sur sa face inférieure des empreintes 7 de forme correspondante à celle des signes dont on veut garnir le cadran.

Le posage 5 présente, sur sa face recouverte par le cadran 1, un canal annulaire 8 reliant les différentes ouvertures 3 à un canal d'alimentation 9 par lequel est injectée, à l'aide des moyens non représentés, de la matière plastique en fusion de température au moins supérieure à la température de fusion de la matière plastique de base du film 2. Cette matière plastique d'injection peut être du même groupe chimique que celle constituant le film ou d'un groupe voisin.

La température relativement élevée de la masse de chaque signe 10 provoque une fusion localisée du film 2 de sorte que la matière du signe et celle du film s'agglomèrent légèrement et finissent par se souder l'une à l'autre au fur et à mesure de leur refroidissement. On peut alors sortir le cadran du moule et du posage et enlever la collerette 10a réunissant les signes au revers du cadran et qui correspond à la masse de matière injectée dans le canal 8 du posage.

Les signes peuvent avoir la teinte de la matière plastique d'injection, être luminescents, ou encore être revêtus d'une couche métallisée. A cet effet le cadran est recouvert avant l'injection des signes d'une laque 11 soluble dans un liquide et ne dissolvant pas la matière devant constituer les signes à injecter qui peut être une solution de seccotine et d'eau. Après injection des signes on recouvre le cadran d'une mince couche métallisée 12 et éloigne ensuite la métallisation ne recouvrant pas les signes par dissolution de la laque, notamment en badigeonnant le cadran avec le solvant ayant servi à la formation de cette laque.

Dans le second mode de mise en oeuvre du procédé (fig. 5 à 8), on recouvre comme précédemment le cadran 20 d'un film de matière plastique 21 puis perce ce cadran en 22, pour constituer le passage des axes d'aiguilles.

On place ensuite ce cadran sur un posage 23 présentant un passage axial 24 destiné à l'injection de matière plastique en fusion et le recouvre par un moule 25 présentant sur sa face inférieure des empreintes 26 des signes à injecter, et une chambre annulaire 27 reliant les empreintes entre elles. Cette chambre a une profondeur relativement faible de 0,1 et 0,15 mm alors que les empreintes ont une profondeur de 0,8 à 1 mm.

En fig. 6, la chambre 27 ne s'étend que jusqu'aux empreintes 26 mais il est évident qu'elle pourrait également s'étendre sur toute la surface du cadran. La matière plastique en fusion est alors injectée dans le moule au travers du passage 24 et produit comme précédemment la fusion du film et se fixe à celui-ci par refroidissement. De même la métallisation est réalisée en recouvrant toute la face du cadran, hormis les signes, par une couche de laque 30 puis par une couche métallique 31.

Claims

REVENDICATION I Procédé de fabrication de cadrans d'horlogerie comportant des signes en relief, selon lequel lesdits signes sont réalisés en matière plastique moulée directement sur le cadran, caractérisé par le fait que l'on recouvre la face du cadran d'un film de matière plastique en solution, laisse sécher ce film pour le faire adhérer au cadran, place un moule présentant des empreintes correspondant auxdits signes sur ladite face et injecte dans ce moule, au travers d'au moins une ouverture pratiquée dans le cadran, une masse de matière plastique en fusion, de température au moins égale à la température de fusion de la matière constituant le film,

l'ensemble de manière à produire une fusion localisée de ce film et l'agglomération d'au moins une partie de la masse de matière d'injection avec la portion fondue du film, pour que, une fois la matière plastique d'injection et celle du film redevenues solides, les signes en relief obtenus demeurent fixés au cadran. REVENDICATION II Cadran d'horlogerie obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que les matières plastiques utilisées pour la préparation du film et pour l'injection des signes appartiennent au même groupe chimique. 2.

Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que les matières plastiques utilisées pour la préparation du film et l'injection des signes appartiennent à des groupes chimiques voisins. 3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on procède au perçage de ladite ouverture une fois le film de matière plastique séché. <Desc/Clms Page number 3> 4.

Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 3, caractérisé par le fait que ladite ouverture est l'ouverture du centre du cadran, que le moule présente sur sa face devant entrer en contact avec ce cadran une découpure cylindrique centrale de profondeur très inférieure à celles des empreintes des signes à injecter et s'étendant au moins jusqu'à ces empreintes et enfin que le cadran est disposé, pour l'injection, sur un posage présentant un canal aboutissant à ladite ouverture centrale, l'ensemble de manière à pouvoir injecter la matière plastique par ce canal, au travers de l'ouverture du centre du cadran, dans ladite découpure et dans les empreintes du moule. Ecrits et images opposés en cours d'examen Exposé d'invention suisse No 348115