CH360946A

CH360946A - Procédé de soudage d'au moins un signe en relief sur un cadran de pièce d'horlogerie et cadran obtenu selon ce procédé

Info

Publication number: CH360946A
Authority: CH
Inventors: Vogt Andre
Original assignee: Vogt Andre
Priority date: 1960-02-23
Filing date: 1959-05-19
Publication date: 1962-03-15

Description

<Desc/Clms Page number 1>
Procédé de soudage d'au moins un signe en relief sur un cadran de pièce d'horlogerie et cadran obtenu selon ce procédé La nouvelle technique de soudage par voie électrique, ultrasonique ou électronique de signes en relief sur des cadrans terminés ou semi-terminés p-o@se des problèmes de fabrication difficiles.

C'est ainsi que le soudage à l'aide des procédés et des machines devenus maintenant classiques dans d'autres domaines de la technique, bien que possible, donne cependant des résultats insuffisants pour une production rationnelle, (c'est-à-dire avec peu de déchets), de cadrans de haute qualité, (c'est-à-dire d'une précision et d'une présentation parfaites malgré la finesse des signes et la perfection de la surface du cadran). En particulier la régularité du soudage laisse à désirer ce qui se traduit d'abord par une adhérence insuffisante de certains signes, notamment lorsque le cadran est bombé,

ensuite par le fait que des signes déjà soudés lâchent pendant le soudage des, autres et enfin par l'altération de la zone du cadran entourant certains signes.

L'invention découle de la reconnaissance des raisons provoquant ces difficultés. L'expérience a en effet démontré que ces difficultés étaient dues d'abord au plaquage insuffisamment précis et constant des signes sur la surface du cadran ; ensuite on a constaté qu'il fallait que le signe se déplace légèrement par rapport au cadran pendant le soudage de manière à absorber les déformations moléculaires dues au soudage, par exemple le jeu dû à la fusion des pointes dans le soudage électrique du type Projection Welding ;

dans cet ordre d'idées on a également constaté qu'une certaine pression devrait être maintenue entre le signe et le cadran pendant ce soudage. Enfin il s'est avéré utile de réduire la transmission des vibrations dues au soudage au reste du cadran. La présente invention propose, pour remplir les conditions qui viennent d'être décrites, un nouveau procédé de fabrication. Ce procédé selon lequel on applique au moins un signe contre le cadran pour l'y souder est caractérisé par le fait qu'on utilise un organe flexible agissant avec une pression déterminée sur l'un des éléments à souder de manière à influencer le mouvement relatif du signe et du cadran.

Le dessin illustre quatre exemples de mise en #uvre du procédé faisant l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une coupe illustrant un premier exemple de mise en #uvre du procédé.

Les fig. 2 et 3 sont des coupes semblables illustrant les deuxième et troisième exemples de mise en #uvre du procédé.

La fig. 4 est un plan illustrant le quatrième exemple, et la fig. 5 est une coupe selon V-V de la fig. 4. Selon le premier exemple de mise en #uvre du procédé, on commence par monter un cadran 1 sur un socle 2 puis fixe, en le positionnant exactement, un signe à souder 3 sur une lamelle flexible 4, montée à son tour sur un plot 7 ;

5 est une goupille solidaire du signe et s'engageant dans une ouverture correspondante 6 de la lamelle 4. On déplace ensuite, par l'intermédiaire d'un mécanisme non représenté, le plot 7 et la lamelle 4 en direction du cadran. Le signe entre d'abord en contact avec ce dernier, puis le déplacement se poursuivant, la lamelle 4 exerce une pression d'une valeur prédéterminée sur le signe 3. On commande alors un transformateur de soudage, non représenté, qui relié au plot 7 et au socle par des conducteurs électriques 8 et 9, fait passer un courant de soudage à travers la lamelle, le signe et le cadran.

Ce courant provoque la fusion du

métal permettant à la lamelle de se détendre pour déplacer le signe en direction du cadran, de manière à rattraper le retrait et la fuite du métal en fusion. Ce courant peut passer pendant la durée de 5-4 à 5-'-' seconde et la flèche due à la flexion de la lamelle peut être de l'ordre de 0,2 mm, par exemple. Pour que la lamelle réagisse pendant ce laps de temps très court, il faut d'une part que la tension à laquelle elle est soumise soit assez élevé.-- et d'autre part que la masse de cette lamelle et du signe qu'elle porte soit suffisamment faible.

Le signe une fois soudé, on le sépare de la lamelle, puis usine, par exemple par tournage, son tronçon supérieur 10 de manière à ne laisser subsister que son tronçon inférieur 11, dont la forme correspond à la forme finale du signe désiré. Bien entendu on peut encore lui faire subir diverses opéra- tiens de finissage, notamment un polissage.

Selon le deuxième exemple de mise en couvre, le signe 3 est soudé sur une lamelle flexible 12, montée sur un plot 13. 14 représente un bras, lui aussi flexible et présentant un contact 15 d'amenée du courant de soudage. La lamelle et le bras qui constituent ensemble l'organe susmentionné, sont déplacés et pressent conjointement le signe 3 contre le cadran.

Selon le troisième exemple de mise en couvre, on soude le signe 3 sur une lamelle 16 dont seul un segment 17 est flexible. On commande ensuite un dispositif élastique 18 de manière à lui faire amener le signe en contact avec le cadran, puis à se tendre d'une valeur prédéterminée. On fait enfin passer le courant de soudage de manière que le métal entrant en fusion, le dispositif se détende et enfonce le signe dans le cadran..

Selon le quatrième exemple de mise en oeuvre, on fixe les signes horaires 20 sur des languettes élastiques 21 montées sur une couronne 22 et appliquant ces signes sur la surface d'un cadran 19. Le mouvement de ces languettes est commandé séparément par des dispositifs non représentés. Elles pourraient aussi l'être successivement deux à deux ou encore toutes simultanément.

Dans des variantes, non représentées au dessin, des quatre exemples qui viennent d'être décrits, les signes pourraient être venus de fabrication avec au moins, une partie de l'organe flexible, de manière à ne former qu'un élément avec celui-ci. Cet élément pourrait être obtenu par matriçage, frappe, galva- noplastie ou tout autre moyen adéquat.

La séparation du signe et de l'organe est obtenue alors par usinage mécanique de ce dernier, par exemple par tournage. On pourrait encore prévoir une ou plusieurs lamelles, et fixer sur chacune d'entre elles un ou plusieurs signes; en outre, les moyens de fixation des signes pourraient être différents, notamment être constitués par un posage ou par des dispositifs mécaniques de serrage.

Selon une autre variante, on pourrait enfin traiter les surfaces à souder et choisir les caractéristiques de soudage de manière à ne provoquer la fusion du métal que sur une partie prédéterminée desdites surfaces (Projection Welding). A cet effet, l'une de celles-ci pourrait présenter une ou plusieurs saillies, par exemple de 10-= à 1 mm' de section et de 10-' à 5 mm de hauteur, engagées éventuellement dans des creusures pratiquées sur la face opposée. L'invention s'applique également à d'autres formes de- soudage que le soudage électrique ;

on pourrait par exemple prévoir un soudage électronique ou par ultrasons ou encore combiner un courant de soudage ultrasonique avec un courant électrique.

Bien entendu l'organe élastique pourrait agir aussi bien sur le cadran que sur le signe. II pourrait par exemple être constitué par un bloc de caoutchouc inséré entre le cadran et son support, par un dispositif élastique agissant sur le support du cadran ou sur celui du signe ou encore par un élément élastique inséré entre le cadran et le signe ou entre leurs supports.

L'utilisation d'un organe flexible, éventuellement élastique, présente des avantages considérables. II permet d'abord de plaquer exactement le signe sur la surface du cadran. Ensuite il permet de positionner facilement et exactement le signe aussi bien latéralement que verticalement. Il permet en outre de rattraper le jeu provoqué par des déformations dues au soudage ; ces déformations proviennent de la fusion du métal dans le soudage électrique, des vibrations dans le soudage aux ultrasons et des transformations moléculaires dans le soudage électronique. II a encore l'avantage de permettre de maintenir une pression prédéterminée entre les éléments à souder pendant l'opération de soudage.

Enfin il permet d'absorber les. vibrations secondaires provoquées par le soudage ; ces vibrations bien que non négligeables dans le soudage électrique et électronique sont beaucoup plus dangereuses dans le soudage aux ultrasons où elles, provoquent fréquemment le décollement des signes déjà soudés pendant le soudage des autres.

Claims

REVENDICATIONS I. Procédé de soudage d'au moins un signe en relief sur un cadran de pièce d'horlogerie, selon lequel on applique le signe contre le cadran pour l'y souder, caractérisé par le fait qu'on utilise pour cela un organe flexible agissant avec une pression déterminée sur l'un des. éléments à souder de manière à influencer le mouvement relatif du signe et du cadran. II. Cadran à signes en relief obtenu selon le pro- cédé de la revendication I. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'énergie de soudage passe au moins en partie à travers ledit organe flexible. 2.

Procédé selon la revendication I, caractérisé par 1e fait que l'on soumet cet organe à une tension <Desc/Clms Page number 3> qui lui permet de plaquer le signe avec une pression prédéterminée contre le cadran et que l'on fait passer un courant de soudage à travers ce signe, le tout de manière que lorsque le métal est en fusion l'organe se détende et déplace le signe en direction du cadran permettant ainsi de rattraper le retrait dû à la fusion du métal. 3. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que ledit organe est constitué par au moins une lame flexible. 4. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que ledit organe est constitué par une lame flexible soumise à l'action d'un dispositif élastique. 5.

Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que ce déplacement est d'au moins 0,2 mm. 6. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on fixe chaque signe sur un organe indépendant. 7. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on fixe plusieurs signes sur un même organe. 8. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on soude chaque signe séparément. 9.

Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on soude plusieurs signes en une seule opération. 10. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on dispose plusieurs signes sur un cercle et les soude successivement deux à deux. 11. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on soude le signe sur ledit organe. 12. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on pince le signe sur ledit organe par des moyens mécaniques. 13.

Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on fixe le signe sur ledit organe par pitonnage. 14. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que ledit signe est venu de fabrication avec au moins une partie de l'organe susmentionné. 15. Procédé selon la revendication I et la sousrevendication 14, caractérisé par le fait que ledit signe et la partie de l'organe susmentionnée sont obtenus par étampage. 16. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 14, caractérisé par le fait que ledit signe et la partie de l'organe susmentionnée sont obtenus par galvanoplastie. 17.

Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on sépare le signe de l'organe par usinage de ce dernier. 18. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on prépare les surfaces à souder pour que le courant n'en traverse qu'une partie prédéterminée. 19.

Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 18, caractérisé par le fait que l'une de ces surfaces présente au moins une saillie. 20. Procédé selon la revendication I et les sous- revendications 18 et 19, caractérisé par le fait que lesdites saillies ont une section de 10-2 à 5 mm2 et une hauteur de 10-2 à 1 mm. 21. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que l'on fait passer le courant de soudure pendant une période de 5.10-4 à 5.10-2 seconde.