Machine à former un objet à parois minces
La présente invention a pour objet une machine à former un objet à parois minces, comprenant une matrice mobile et un poinçon mobile, destinés l'un et l'autre à engager une bande de matière plastique de part et d'autre de celle-ci, le poinçon pénétrant dans la matrice en entraînant la matière de la bande, un premier mécanisme de commande pour déplacer la matrice vers la bande et en sens inverse, et un second mécanisme de commande pour déplacer le poinçon vers la bande et en sens inverse.
Les machines connues utilisant à la fois une différence de pression de part et d'autre de la bande et un étirage mécanique de celle-ci, présentent certains défauts majeurs. Par exemple, un des problèmes qu'elles posent est l'usure excessive des paliers des arbres à cames et des cames elles-mmes. Un autre problème est la tendance qu'ont certaines parties usinées coûteuses à se rompre, à moins que l'on ne prenne des précautions particulières, les ruptures se produisant lors du réchauffage initial de la machine avant qu'elle soit dans la condition requise pour une production continue. Les machines connues sont sujettes également à des chocs vibratoires au cours de chaque cycle et dus à la construction mme.
Le mécanisme d'entraînement de la bande provoque dans ces machines une grande quantité de déchets produits souvent par l'engagement du moule avec une partie de la bande sur laquelle avait déjà précédemment agi le moule. En outre, un alignement défectueux de la bande dans le plan horizontal entraîne des coincements.
En outre, quand il se produisait un coincement ou un amoncellement de la matière de la bande dans la machine, le mécanisme servant à amener la matière thermoplastique à la température requise pour le formage provoquait soit l'inflammation de la matière plastique, soit un chauffage tel de cette matière que celle-ci fondait et s'écoulait alors dans d'autres parties de la machine, ce qui nécessitait un arrt complet de celle-ci pour permettre son nettoyage.
Pour obtenir une production intéressante, il est nécessaire de faire fonctionner les machines à grande vitesse. I1 faut donc éviter certains défauts tels que de mauvais rapports des masses en mouvement ou des mécanismes d'entraînement insuffisants. En outre, les machines existantes étaient mal adaptées pour donc se régler facilement pour traiter des bandes d'épaisseurs ou de largeurs différentes.
La machine objet de l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend des organes de serrage de la bande commandés indépendamment desdits premier et second mécanismes de commande et agencés de manière à venir serrer la bande avant que la matrice et le poinçon viennent engager la bande.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation de cette forme d'exécution ;
la fig. la est une vue en perspective d'un gobelet fabriqué au moyen de la machine représentée à la fig. 1 ;
la fig. 2 est une coupe selon 2-2 de la fig. 1 ;
la fig. 3 est une coupe selon 3-3 de la fig. 1 ;
la fig. 4 est un schéma d'une partie du circuit électrique de la machine;
la fig. 5 est une coupe selon 5-5 de la fig. 1
la fig. 5a est une vue en perspective à plus grande échelle d'un organe représenté à la fig. 5;
la fig. 6 est une coupe à plus grande échelle selon 6-6 de la fig. 1 ;
la fig. 7 est une coupe selon 7-7 de la fig. 6;
la fig. 7a est une vue en perspective d'un organe représenté à la fig. 7;
la fig. 8 est une vue perspective d'un mécanisme représenté à la fig. 7
la fig. 9 est une vue en plan à plus grande échelle selon 9-9 de la fig. 1 ;
la fig. 9a est une vue semblable à celle de la fig.
9, certains organes étant supprimés;
la fig. 9b est une coupe à plus grande échelle selon 9b-9b de la fig. 9a ;
la fig. 10 est une coupe selon 10-10 de la fig. 9
la fig. 11 est une coupe selon 11-11 de la fig. 10 ;
la fig. 12 est une coupe à plus grande échelle selon 12-12 de la fig. 13
la fig. 13 est unc coupe selon 13-13 de la fig. 12;
la fig. 14 est une vue de détail selon 14-14 de la fig. 15 ;
la fig. 15 est une coupe selon 15-15 de la fig. 14;
la fig. 16 est une vue perspective d'organes représentés aux fig. 14 et 15;
les fig. 17 à 20 sont des coupes schématiques montrant diverses positions d'organes représentés aux figures précédentes;
la fig. 21 est une coupe partielle à plus grande échelle correspondant à la fig. 20;
les fig. 22 à 24 sont des coupes schématiques semblables à celles des fig. 17-20 montrant d'autres positions desdits organes ; et
la fig. 25 est une vue partielle à plus grande échelle correspondant à la fig. 23.
La machine 30 représentée (fig. 1) et conçue pour produire des gobelets 32 (fig. la) à parois minces à partir d'une bande 33 de matière plastique, reçoit une bande 33, par exemple de polystyrène, à partir d'un rouleau d'alimentation 34, la bande 33 étant introduite dans la machine 30 par un dispositif d'alimentation 36. Ce dispositif amène la bande 33 à la machine de façon précise et intermittente, la bande passant dans un dispositif chauffant 38 qui assure à la bande la température voulue pour les opérations de moulage subséquentes qu'elle subira à l'intérieur de la machine 30.
On voit aux fig. 5 et 17 à 25 que le dispositif d'alimentation amène la bande dans des organes de serrage 40 qui maintiennent de manière que des poinçons 42 puissent étirer la bande, après quoi des pressions d'air différentes sont appliquées de part et d'autre de la bande pour que celle-ci s'engage avec des matrices 44 pour former le gobelet. Le gobelet est alors détaché de la bande et éjecté de la machine, la bande qui reste continuant à se déplacer à travers la machine pour tre récupérée et régénérée.
Les poinçons 42 sont actionnés par un dispositif de commande 46 et les matrices 44 par un dispositif de commande 48 différents et complètement séparés, la matrice et le poinçon étant tous mobiles.
Un moteur 52 (fig. 5) entraînant les parties lourdes de la machine comprend un arbre de sortie 54 menant à un engrenage à roues coniques 56 qui présente un premier arbre de sortie 58 et un deuxième arbre de sortie 60 ayant un rapport de vitesses de 1 à 1 avec l'arbre d'entrée 54. Les arbres 58 et 60 sont respectivement reliés à des engrenages à vis sans fin inférieur et supérieur 62 et 64, présentant respectivement des arbres de sortie à angle droit 66 et 67 qui peuvent tourner à une vitesse réduite de l'ordre de 30 à 1 par rapport à la vitesse d'entrée. Le premier arbre de sortie inférieur 66 entraîne le dispositif de commande inférieur 48 par un plateau 68 monté sur son extrémité et pourvu de crabots 70 faisant saillie axialement sur sa face.
L'arbre de sortie supérieur 67 porte de mme un plateau 74 à son extrémité et comprenant des crabots 76 faisant saillie axialement sur sa face.
L'arbre inférieur 66, par le plateau 68, entraîne un arbre à cames inférieur 78 par l'intermédiaire d'un plateau 80 présentant des fentes 81 dans lesquelles s'engagent les crabots axiaux 70 du plateau 68. Cet engagement rend les arbres 66 et 78 solidaires en rotation tout en permettant un déplacement axial de l'arbre 78 (ou un mouvement angulaire relatif des plateaux 68 et 80) sans que la liaison correcte soit affectée. L'arbre à cames inférieur 78 est monté rotativement dans des paliers sphéroïdaux 82 montés à proximité des extrémités opposées de l'arbre sur un socle 84.
L'arbre à cames supérieur 86 est monté de la mme façon que l'arbre 78 dans des paliers 90 et il est entraîné par l'arbre de sortie supérieur 67 par l'intermédiaire du plateau 74 dont les crabots 76 s'engagent dans des fentes 89 ménagées dans un plateau 88 fixé sur l'extrémité de l'arbre 86. Les paliers supérieurs 90 sont montés dans une couronne 92 montée sur le socle 84 par des montants verticaux 94 (fig. 1 et 6).
Les liaisons d'entraînement des arbres à cames 78 et 86 sont agencées de manière à permettre une flèche relativement prononcée au centre des arbres à cames (exagérée à la fig. 5). Cette possibilité de flexion a pour but non seulement d'amortir les vibrations mais aussi de permettre une accumulation substantielle de matière dans les organes de moulage (comme il sera expliqué plus loin) sans affecter les liaisons d'entraînement entre les plateaux 74 et 88 et les plateaux 68 et 80 et sans augmenter sérieusement l'usure des paliers 82 et 90. En outre, le danger de rupture des organes délicats est notablement réduit.
L'arbre à cames 78 entraîne les matières 44 et des organes de serrage inférieurs 96 (fig. 5 et 6), par des cames séparées. Une came centrale 98 est montée sur l'arbre 78 et entraîne les organes de serrage 96 situés près du milieu de la machine. Ces organes de serrage 96 comprennent une plaque de serrage 99 qui engage directement la face inférieure de la bande 33 et présente des ouvertures 100 (fig. 7) présentant chacune un bord relevé 101. La plaque de serrage 99 est déplacée verticalement afin que les bords relevés 101 viennent engager la bande 33. Ce mouvement est produit par quatre poussoirs 102 qui sont montés à une extrémité sur la plaque 99 et à l'autre sur un chariot 104 au moyen d'écrous (fig. 8).
Le chariot 104 entoure la came 98 et comprend deux plaques 106 et 108 en fer à cheval qui sont fixées rigidement ensemble au fond du chariot au moyen d'une traverse 110 qui relie les branches inférieures des plaques. Entre les plaques 106 et 108 sont montées des entretoises 112 et 116 s'étendant horizontalement vers l'extérieur et reliées ensemble à leurs extrémités par deux cales 114. Chacune des entretoises 112 et 116 comprend des oreilles transversales 118 destinées à engager et à maintenir les quatre poussoirs 102, s'étendant également à travers des supports espacés 119 qui sont montés au-dessus des oreilles 118 sur les plaques 106 et 108.
Le chariot 104 est déplacé vers le haut et vers le bas au cours de la rotation de l'arbre 78 par un galet suiveur de came 122 qui est monté rotativement sur un arbre 120 monté dans des paliers près du sommet des deux plaques en fer à cheval 106 et 108. Le galet 122 suit la surface profilée 126 6 de la came 98 (fig. 17 à 24). Le chariot 104 est guidé dans son mouvement de va-et-vient vertical par des galets 128 qui sont disposés à chacun des quatre coins du chariot pour coopérer avec les bords des plaques 106 et 108. Comme le montre la fig. 7, les galets 128 sont montés rotativement sur des organes horizontaux 130 qui, à leur tour, sont fixés à des oreilles 127 de croisillons 129 qui s'étendent entre les montants 94 et sont fixés à ces derniers.
Les matrices 44 sont également actionnées par l'arbre à cames inférieur 78 et présentent des cavités individuelles 131 (fig. 17 à 19) formées dans des blocs 132 (fig. 6) montés sur une grande plaque 134.
Un berceau creux 136 (fig. 7, 7a) comprenant deux pieds 138, 140 dirigés vers le bas est suspendu à la plaque 134 au moyen de rondelles d'espacement 152 (fig. 5 et 6), et de boulons 137. Deux galets de came 141, 142 sont montés rotativement près de l'extrémité inférieure des pieds 138, 140 du berceau. Les galets 141 et 142 coopèrent avec des cames 143,144 (fig. 5 à 7, 17 à 20 et 22 à 24) montées sur l'arbre 78 et tournant avec lui. Aux cames 143, 144 sont associées des brides de came 145, 146 afin de tirer les moules vers le bas.
Quatre colonnes de guidage verticales cylindriques 148 sont disposées à l'intérieur de l'espace délimité par les quatre montants verticaux 94 et servent à guider les déplacements des matrices 44 et des poinçons 42. Des coulisseaux 150 à roulements à billes sont solidaires de la plaque 134 et sont montés sur les colonnes de guidage 148 pour assurer un mouvement coulissant vertical aisé de cette plaque.
Il est important de prévoir un réglage entre le berceau 136 et la plaque 134, et à cet effet, les rondelles d'espacement réglables 152 (fig. 5a) sont insérées entre ces éléments et entourent les quatre boulons 137. En utilisant des rondelles 152 de différentes épaisseurs, on peut régler la machine rapidement suivant l'épaisseur de la bande en matière plastique et selon les différentes configurations des moules. Pour permettre le montage et le démontage des rondelles 152, celles-ci sont en deux parties maintenues assemblées par un ressort annulaire (non représenté) pouvant tre monté dans une rainure annulaire centrale 153 (fig. 5a) formée dans la paroi latérale extérieure de chaque partie. On obtient ainsi un réglage précis de la hauteur de la plaque 134 par rapport au berceau 136.
Une plaque fixe 154 (fig. 6 et 7) est montée à l'intérieur du berceau creux 136 et est fixée à deux fers en U 155, la plaque 154 étant placée dans le plan horizontal des extrémités inférieures de bouchons éjecteurs 156 des matrices. Les fers en U 155 sont à leur tour montés sur des traverses 157 montées elles-mmes sur le bâti de la machine. La plaque 154 présente des ouvertures pour le passage des poussoirs 102 afin que ces derniers puissent se déplacer par rapport à la plaque fixe 154. Les bouchons 156 comportent chacun une tte élargie qui forme le fond des cavités 131. Comme il sera expliqué plus loin, la tte de chaque bouchon éjecteur éjecte le gobelet terminé hors de la cavité 131.
Les blocs individuels 132 comportent chacun une lèvre annulaire 160 (fig. 21 et 25) s'étendant vers le haut, les bords extérieurs de la lèvre 160 présentant deux épaulements 162 et 164. Ces épaulements 162 et 164 servent à serrer et également à détacher la matière de la bande 33 lorsqu'ils coagissent avec les poinçons 42 lors de l'opération de formage.
Chaque poinçon 42 est placé au-dessus de la bande 33 et comprend un noyau 166 mobile à l'intérieur de la cavité 131. Les noyaux 166 sont montés sur une plaque supérieure 168 qui, au moyen de quatre boulons 169 (fig. 1 et 5), est montée à distance d'un berceau supérieur 170 comportant des pattes 171, 172 semblables aux pieds du berceau 136. Deux galets 173, 174 sont montés sur les extrémités supérieures des pattes 171, 172, qui roulent sur deux cames 175, 176 rigidement fixés sur l'arbre à cames supérieur 86. On observera que l'arbre à cames 86 tourne dans un sens opposé au sens de rotation de l'arbre à cames 78. La plaque supérieure 168 est montée dans ses angles de façon à prendre un mouvement coulissant vertical de va-et-vient grâce à des coulisseaux 178 semblables aux coulisseaux 150. Les coulisseaux 178 coulissent également sur les colonnes de guidage verticales 148.
Quatre rondelles de réglage 180, semblables aux rondelles 152, sont disposées entre la plaque 168 et le berceau 170 pour permettre le réglage des poinçons dans différentes positions afin d'assurer un réglage rapide et précis selon l'épaisseur de la bande 33 et de permettre la fabrication de gobelets de hauteurs totales différentes.
Des organes de serrage supérieurs 182 (fig. 2) sont fixes par rapport aux organes de serrage inférieurs 96. Ils comprennent une plaque 181 présentant des ouvertures 183 disposées en regard des bords 101 de la plaque 99. La plaque 181 est rigidement montée sur la couronne 92 au moyen de tiges 184. Les organes de serrage 182 sont repoussés vers le bas par un ressort 186 et peuvent effectuer un mouvement à vide d'environ 6 mm vers le haut en venant en engagement avec la bande 33 en mme temps que les organes de serrage inférieurs 96. Les ouvertures alignées 183 et 100 des organes de serrage supérieurs 182 et inférieurs 96 respectivement sont légèrement plus grandes que les poinçons 42 (fig. 17 à 25).
Entourant les noyaux 166 à leur extrémité supérieure, des organes annulaires 188 (fig. 17 à 25) légèrement plus grands présentent chacun une creusure centrale 189 qui définit un bord de serrage et de sectionnement 190 destiné à saisir la bande 33 entre la lèvre supérieure 160 et les épaulements 162 et 164 des blocs 132. En outre, les noyaux 166 sont associés à des conduits d'air sous pression non représentés pour admettre de l'air sous pression d'un côté de la bande pendant une partie du cycle de formation. La suite des opérations des divers éléments décrits sera exposée plus loin après la description du dispositif d'alimentation 36 faisant avancer la bande 33 à travers la machine.
Le dispositif d'alimentation 36 (fig. 1) est synchronisé avec les poinçons 42 et les matrices 44.
La bande 33 est emmagasinée à l'extrémité antérieure de la machine sur une bobine d'emmagasinage 34 qui est montée sur les extrémités de deux traverses 192 fixées à des montants verticaux 193 et aux montants 194. I1 est parfois avantageux d'amener la bande 33 dans le dispositif d'alimentation directement à partir d'un dispositif d'extrusion (non représenté). D'une façon générale, à mesure que la bande quitte le dispositif d'extrusion, ou alternativement la bobine 34, elle passe d'abord à travers des guides 196, et ensuite dans des organes de mesure et de commande 198 pour tre engagée par des organes de serrage mobiles 199 qui déplacent la bande à travers la machine. Les guides 196 assurent l'alignement correct de la bande 33 dans la machine.
Les guides 196 sont construits à la manière d'un pantographe (fig. 9 à 11). Ils comprennent deux courts organes d'engagement de la bande 200 et 202 alignés transversalement par rapport à la bande et présentant des bords avant et arrière arrondis 204, 206 et 208, 210, respectivement, qui font saillie audessus de côtés opposés d'une plaque d'entrée 201 horizontale et lisse. Une cornière 212 s'étend transversalement à l'avant de la machine et porte chacun des organes d'engagement 200 et 202 qui tournent sur des pivots 215 et 217.
La cornière 212 sert également, avec une traverse 213, à supporter deux supports minces 203 et 205 s'étendant longitudinalement qui supportent une plaque d'entrée 201. I1 y a lieu de noter que les pivots 214, 215 sur les côtés opposés de la machine sont espacés d'une distance plus grande que la largeur de la bande 33 passant dans la machine. Les organes 200 et 202 sont reliés ensemble par une barre transversale 216 qui est montée sur les bords postérieurs des organes 200, 202 par des pivots 218 et 220, de sorte que les deux organes 200, 202 se déplaceront en tandem et présenteront toujours des surfaces parallèles en contact avec le bord de la bande 33 passant à travers la machine.
La barre 216 est repoussée vers la gauche en regardant les fig. 9 et 9b, par un ressort 226 qui est fixé à une extrémité à la cornière 212 au moyen d'une goupille 222 et à l'autre extrémité à la barre 216 par une goupille 224. Ainsi, les bords arrondis 206 et 208 des organes d'engagement de la bande 200 et 202 sont en contact avec les bords opposés de la bande 33, lesdits bords s'alignant automatiquement de sorte que la bande 33 est toujours exactement centrée au cours de son avance dans la machine.
Les organes de mesure et de commande 198 sont montés au sommet de montants 194 et sont espacés vers la gauche par rapport aux guides 196 aux fig. 1 et 9a. On notera qu'à la fig. 9a la partie supérieure des organes 198 au-dessus de la plaque 201 a été supprimée pour plus de clarté. Les organes de mesure et de commande 198 comprennent deux roues supérieures 228 et 230 à bord moleté (fig. 9, 10 et 11) reposant sur la surface supérieure de la bande 33 amenée depuis les guides 196. Les roues moletées sont clavetées sur un arbre 232 qui est monté rotativement par ses extrémités dans des paliers mobiles 234 et 235. Les paliers 234, 235 sont chargés par des ressorts 236, 237 qui peuvent tre réglés par des dispositifs de réglage à boulon et écrou 238, 239.
Les paliers 234, 235 coulissent respectivement entre des rails 240, 241 et 242, 243 qui sont reliés ensemble à leurs parties supérieures par des barres d'espacement 244, 245. On notera que les barres d'espacement 244, 245 servent à supporter les dispositifs de réglage 234, 235, de sorte que les roues 228 et 230 peuvent s'accommoder de défauts dans la bande sans coincer et appuyer sur la bande 33 quelle que soit son épaisseur.
Deux roues rotatives inférieures 246 et 247 (fig.
9a, 10 et 11) à bord lisse sont montées sur des arbres 248, 249 alignés axialement qui sont montés à leur tour dans des paliers 250, 251 et 252, 253.
Tout ce mécanisme est monté sur une traverse 254 fixée aux montants 194. Les roues 246, 247 sont opposées respectivement aux roues 228 et 230 et font légèrement saillie au-dessus du plan principal de la plaque 201 à travers des encoches ménagées dans celle-ci (fig. 9a). A mesure que la bande 33 est tirée à travers la machine, les quatre roues sont mises en rotation, les roues supérieures 228 et 230 provoquant la rotation de l'arbre 232 du fait du contact de frottement des surfaces moletées des roues avec la bande.
L'arbre 232 comporte un prolongement (à droite en regardant la fig. 9), de manière à entraîner une came 255 située à l'extrémité du prolongement. A son tour la came 255 agit sur un interrupteur 256 chaque fois qu'elle effectue un tour complet. La fonction de l'interrupteur 256 est d'arrter les organes de serrage mobiles 199 (fig. 1 et 2) en relation précise avec le mouvement linéaire de la bande 33 à mesure qu'elle est alimentée dans la machine. Les organes de serrage mobiles 199 constituent une partie des moyens d'alimentation servant à déplacer la bande 33 à travers la machine. Ils s'étendent du voisinage des organes de mesure et de commande 198 jusqu'au côté de sortie de la machine et comprennent des rails 257, 258 (fig. 2) espacés sur les côtés opposés de la bande en mouvement.
Entre les rails 257, 258 et coopérant avec ceux-ci sont montées deux lames d'entraînement 259, 260 dentées sans fin qui engagent directement la bande 33 pour l'entraîner à travers la machine. Les lames 259, 260 se déplacent sur des roues folles 261, 262 qui sont montées sur les montants 193, et sur des roues d'entraînement 263, 264 qui sont montées sur les montants 94 du côté de sortie de la machine. Les roues folles 261, 262 sont situées à proximité de l'extrémité postérieure de la plaque d'entrée 201 moins large que le reste de la plaque comme montré à la fig. 9a. Les roues d'entraînement 263, 264 sont entraînées par des arbres d'entraînement verticaux 265, 266 qui sont entraînés par un moteur à courant continu et à vitesse constante 267 (fig. 3) qui tourne constamment tant que la machine fonctionne.
Un mécanisme d'embrayage et de freinage 268 est disposé entre les arbres d'entraînement 265, 266 et le moteur 267. Le côté sortie du mécanisme 268 est relié à un train d'engrenages 270 par un arbre 269. Le côté sortie du train d'engrenages 270 comprend deux arbres 271, 271 a disposés en opposition qui mènent respectivement aux arbres d'entraînement 265 et 266. Le mécanisme 268 fonctionne magnétiquement et contient deux enroulements excités électriquement. Le premier de ces enroulements 272 (fig. 4), assure lorsqu'il est excité une action d'embrayage et le second, 274, une action de freinage de façon qu'aucune rotation ne soit transmise à l'arbre 269. Ainsi, en excitant alternativement les enroulements 272 et 274 d'une manière qui sera expliquée plus loin, on produit ou non la rotation des roues d'entraînement et des lames dentées 259, 260.
La vitesse et la durée de l'alimentation de la bande 33 peuvent etre réglées par rapport aux mouvements successifs du reste des parties actives de la machine.
La bande 33 est saisie entre des pièces surplombantes lisses 292, 293 (fig. 6), des rails 257, 258 et les dents des lames 259, 260 (fig. 14, 15 et 16) et peut glisser le long des pièces 292, 293. Les dents des lames 259, 260 engagent la bande 33 sur les bords de celle-ci grâce à des galets 276 qui tournent sur des arbres 284. Les arbres 284 sont montés dans des coulisses 278 qui sont montées dans des rails 279. Des blocs 275 sont montés par intervalles à l'extérieur des rails 257, 258 afin d'empcher les lames de glisser et de quitter les galets 276, le bloc intérieur étant monté directement sur le rail et le bloc extérieur sur une console 277 (fig. 15). Les blocs 275 sont faits de préférence en une matière dure telle que le carbure de tungstène.
Les arbres 284 s'étendent à travers des trous 283 formés dans les rails et d'un diamètre supérieur à celui des arbres, ceux-ci étant montés au moyen de ressorts 280 qui sont attachés aux extrémités des arbres 284 et à des goupilles 282 montées sur les pièces 292, 293. Chaque ressort 280 sollicite la coulisse correspondante 278, le galet 276 et les lames 259, 260 vers une position supérieure fixe de façon à assurer l'engagement de la face inférieure de la bande 33. La coulisse 276 coulisse vers le haut dans des rainures 286, 288 de l'organe 279 jusqu'à ce qu'elle vienne buter contre une vis de butée 289 qui limite l'étendue du mouvement vers le haut de la coulisse 278 et par conséquent du galet 276 et des lames 259, 260. On notera que les lames 259, 260 sont libres de se déplacer vers le bas de l'action des ressorts 280.
Les vis de butée 289 permettent le réglage correct en hauteur des dents des lames 259, 260 pour assurer un engagement sûr de la bande 33 sans mordre trop profondément celle-ci ni la scier. Les rails 257 et 258 sont montés sur le bâti de manière réglable au moyen de plaques coulissantes 297 (fig. 2 et 6) présentant des fentes allongées 297a. Les plaques 297 sont fixées aux montants 94 par des boulons de façon que l'espace entre les rails 257, 258 puisse tre réglé. Les roues folles 261, 262 sont montées sur des tiges de réglage 295 de mme que les roues d'entraînement 263, 264, afin de pouvoir régler la distance qui les sépare.
Les roues d'entraînement 263, 264 (fig. 12 et 13) sont montées rotativement dans des paliers 298. Les paliers 298 sont montés sur des tiges de réglage de la largeur 295 (fig. 1 et 2) et des tiges de réglage de la tension 296, ces dernières étant montées sur les montants 94. La roue 263 (fig. 12 et 13) est montée sur un moyeu tronconique 299 claveté sur l'arbre 265. La périphérie extérieure de la roue 263 présente des alésages 300 s'étendant radialement dans lesquels sont montées des goupilles 301 chargées par des ressorts et venant en engagement avec des creusures complémentaires prévues dans un anneau 303 qui entoure la périphérie de la roue 263. La construction de la roue 264 est identique à celle décrite pour la roue 263.
La partie formant le corps de l'anneau 303 diminue de diamètre vers le haut, de manière qu'un anneau de revtement périphérique 304 en matière fibreuse constituant une garniture de frein montée sur la roue avec la lame 259, soit repoussé vers le bas. I1 s'ensuit que les lames 259, 260 sont repoussées vers les galets 276. En mme temps, les goupilles 301 et les ressorts correspondants exercent une tension constante sur les lames 259, 260 et constituent un accouplement à friction pour le cas où la bande 33 se coincerait dans la région de moulage de la machine. I1 est essentiel qu'une tension constante soit exercée sur les lames 259, 260 afin d'amener une longueur précise de la bande dans la machine pour chaque cycle.
L'anneau 303 et l'anneau 304 sont tous deux retenus sur la roue 263 par une plaque de retenue annulaire 305 qui est boulonnée sur la roue 263 (fig. 12).
Comme on l'a déjà indiqué, le moteur à courant continu 267 tourne constamment et entraîne le mé
canisme d'alimentation de façon intermittente en excitant l'enroulement 272 et en désexcitant l'enroulement 274 du mécanisme 268 et de l'embrayage freinage. A cet effet, une came 306 est montée sur l'extrémité de l'arbre à cames inférieur 78 (fig. 6) et, lorsqu'elle tourne, elle ferme un interrupteur 308 (fig. 4) pour exciter un relais 316 lequel à son tour désexcite l'enroulement de freinage 274 et excite l'enroulement d'embrayage 272 pour mettre en rotation les roues d'entraînement 263, 264. Le circuit comprend un enroulement primaire 310 d'un transformateur dont l'enroulement secondaire 312 est connecté à un redresseur à double alternance 314 et au relais 316, les interrupteurs 256 et 308 étant normalement ouverts et connectés en parallèle.
Un interrupteur à relais 318 normalement ouvert est monté en série avec l'enroulement d'embrayage 272 et un interrupteur à relais 320 normalement fermé est monté en série avec l'enroulement de freinage 274. Ainsi la fermeture de l'un ou l'autre des interrupteurs 256 ou 308 par leur came respective assure l'excitation du relais 316 pour exciter l'enroulement 272 et désexciter l'enroulement 274. Les profils des cames 306 et 255 sont agencés de telle façon que la came 306 ferme d'abord l'interrupteur 308 de sorte que les roues d'entraînement 263, 264 se mettent à tourner pour déplacer la bande 33 dans la machine. Cette opération a pour résultat que les roues supérieures 228, 230 des organes de commande et de mesure 198, et dès lors l'arbre 232 se mettent à tourner de sorte que la came 255 actionne l'interrupteur 256.
A ce moment, la came 255 associée au mécanisme de mesure assure la commande du circuit effectuée jusqu'ici par la came 306 et l'interrupteur 308, et la came 306 provoque l'ouverture de l'interrupteur 308.
Le circuit commandant les mouvements du mécanisme d'alimentation reste alors sous la commande de l'interrupteur 256 qui arrte le mécanisme d'alimen ayant été déplacés tout au début du cycle de leur position retirée à la position d'engagement de la bande montrée à la fig. 18, par la came 126. Le serrage rapide de la bande tôt dans le cycle par les organes de serrage 96, 182 est important pour une vitesse de fonctionnement élevée. Le bloc 132 a commencé son mouvement vers le haut, vers sa position limite supérieure, et le noyau 166 s'est déplacé vers le bas pour arriver en contact avec la bande de matière plastique 33. Le refroidissement de la bande dans les parties en contact avec les organes de serrage 96, 182 détermine exactement l'aire de la matière qui doit tre étirée par chaque noyau.
A mesure que les arbres à cames supérieur et inférieur 86, 78 continuent à tourner, chaque noyau 166 se déplace vers la position montrée à la fig. 19 de plus grande extension, achevant ainsi la plus grande partie de l'étirage mécanique de la bande 33 par rapport aux organes de serrage 182, 96. Le bloc 132 continue à se déplacer vers le haut en provoquant un petit étirage mécanique supplémentaire de la bande 33, jusqu'à ce qu'il atteigne la position montrée à la fig. 20 dans laquelle l'organe annulaire 188 entourant le poinçon coopère avec le bloc pour saisir et serrer la bande entre la lèvre 160 et l'épaulement 162 d'une part, et le bord menant 190 de l'anneau 188 d'autre part (fig. 21).
De l'air sous pression (montré schématiquement par des flèches à la fig. 22) est alors admis du côté poinçon de la bande et force la bande 33 à distance du noyau 166 avec lequel elle était en contact et l'amène en contact avec les parois refroidies de la cavité 131. La cavité refroidit la bande 33 et l'amène à se durcir presque immédiatement. Les arbres à cames 86, 78 continuent à tourner et la came supérieure 175 déplace l'organe annulaire 188 légèrement vers le bas (fig. 23) de sorte que le bord menant 190 de l'organe 188 sectionne la matière contre l'épaulement 162 entourant la lèvre 160. Ceci a pour effet de détacher le gobelet terminé 32 du reste de la bande.
Les parties reviennent ensuite à la position montrée à la fig. 24 (qui est identique à la position montrée à la fig. 17) de façon que le gobelet 32 repose sur le bouchon éjecteur 156, après quoi une buse à air comprimé 50 souffle le gobelet terminé vers une goulotte non représentée.
La construction de la machine 30 est telle que le cycle complet ne dure que quelques secondes, et afin de permettre une vitesse de fonctionnement aussi élevée il est nécessaire d'utiliser des moyens d'alimentation à réponse très rapide et très exacte. Il y a lieu de noter que les moyens d'alimentation doivent non seulement avoir une réponse très rapide et exacte, mais doivent tre extrmement robustes afin de pouvoir fournir la quantité de matière requise dans l'intervalle de temps très court laissé dans un cycle rapide. La portion suivante de matière doit tre amenée en position pendant que la machine est dans une position comprise entre celle montrée à la fig. 23 et une position intermédiaire entre les positions montrées aux fig. 17 et 18.