Procédé de fabrication d'articles découpés en tissu, et machine pour la mise en aeuvre de ce procédé La présente invention concerne un procédé de fabrication d'articles textiles présentant des lisières assurées au moyen d'un agent chimique de liaison des fibres, à partir d'une pièce de matière textile en forme de bande que l'on fait avancer longitudinale- ment, procédé dans lequel on applique dudit agent à des zones déterminées de ladite pièce, on traite le dit agent de manière à le durcir, et on découpe la dite pièce selon des lignes passant chacune approxi mativement au milieu de l'une desdites zones.
L'invention concerne également une machine pour la mise en oeuvre de ce procédé. En particulier le procédé selon l'invention peut servir à la fabri cation, à partir d'une pièce de tissu, d'articles dé coupés tels que des langes, des mouchoirs, des tor chons de nettoyage de machines, etc., qui sont dé coupés de la pièce et dont les bords coupés sont assurés de manière peu coûteuse par une lisière en substance adhésive.
Une telle suite d'opérations peut être effectuée sans grandes difficultés lorsqu'il est possible de lais ser s'écouler un temps suffisamment long entre deux opérations consécutives. Cependant, on rencontre de grandes difficultés lorsqu'on essaie d'effectuer ces opérations à une vitesse qui permet une exploitation commercialement intéressante, tenant compte de ce que la pièce est constituée d'une matière dont les dimensions sont sujettes à variation.
On se rend compte, en considérant la nature du procédé qui vient d'être énoncé, que la pièce doit être avancée périodiquement d'une longueur correc tement mesurée, et que, lorsqu'elle est alternative ment saisie et lâchée, elle est susceptible de s'allonger et de se distendre, en particulier dans le sens longi tudinal de la pièce. Ceci non seulement perturbe le mesurage correct des longueurs de tissu à couper mais il se produit encore une discordance entre la position du dispositif de découpage et celle des zones munies d'adhésif traité.
Ces problèmes sont encore compliqués par le fait que l'adhésif doit être com plètement traité en un laps de temps très court, pré cédant immédiatement le mesurage et le découpage afin qu'il n'y ait aucun déplacement de l'adhésif ni de transfert de celui-ci aux moyens de mesurage ou aux éléments de découpage.
En plus de toutes ces conditions de fonctionne ment et de ces problèmes, on notera qu'il existe des notions bien établies quant à la solidité et à la bonne apparence du produit terminé et que ces notions rendent nécessaire d'appliquer l'adhésif en bandes étroites à bord nets qui donneront à l'article terminé un aspect de fini, ce qui pose un nouveau problème. La présente invention permet de résoudre ces pro blèmes.
Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'on fait avancer ladite pièce dans sa direction longitudinale, on arrête périodiquement l'avance de la pièce après qu'elle a parcouru une distance déter minée, on applique ledit agent de liaison en une bande transversale sur la pièce tout en saisissant celle-ci dans une zone en amont et dans une zone en aval de la zone dans laquelle est appliqué l'agent de liaison, de manière à limiter à cette dernière zone la tension exercée sur la pièce, et en ce qu'on fait en sorte que, après chaque avance de la pièce de la dite distance déterminée,
des bandes consécutives d'agent de liaison coïncident respectivement avec des moyens provoquant le durcissement de cet agent et avec des moyens de découpage, en sorte que pendant chaque période d'interruption de l'avancement de la pièce, l'application de l'agent de liaison, son durcis sement, et le découpage de parties consécutives de la pièce soient effectués simultanément.
La machine que comprend également l'invention et qui est destinée à la mise en oeuvre de ce pro cédé, est caractérisée en ce qu'elle comprend un dis positif à rouleau d'alimentation à même de débiter une pièce de matière textile dans un état sensible ment libre de tension, des moyens pour saisir la pièce à des endroits distincts et la faire avancer selon un parcours voulu sous une tension uniforme, un dispositif pour appliquer à la pièce l'agent de liaison des fibres sous forme de bandes transversales espa cées, un dispositif pour chauffer les bandes appli quées d'agent de liaison, et un dispositif pour dé couper la pièce dans ses parties portant dudit agent.
Le dessin annexé illustre un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention et des variantes, et il représente également une forme d'exécution de la machine pour l'exécution dudit procédé, ainsi que des variantes. Dans ce dessin la fig. 1 est une vue d'ensemble schématique de ladite forme d'exécution de la machine, illustrant les diverses opérations que comprend la mise en oeuvre du procédé;
les fig. 2, 3 et 4 sont des représentations schéma tiques supplémentaires illustrant la suite d'opérations que comprend dans ladite mise en oeuvre l'application de l'agent de liaison (dénommé par la suite adhé sif ) à la pièce de matière textile ; la fig. 5 est une vue d'ensemble en plan de ladite forme d'exécution de la machine ; .
la fig. 6 en -est une vue latérale ; la fig. 7 représente, en vue latérale et à plus grande échelle, une partie du dispositif d'applica tion de l'adhésif que comprend ladite forme d'exé cution de la machine; la fig. 8 est une vue partielle en plan de ce dis positif ; la fig. 9 représente un détail de ce dispositif, vu en coupe transversale selon la ligne 9-9 de la fig. 7 ; la fig. 10 représente un autre détail du même dispositif, en coupe transversale selon la ligne 10-10 de la fig. 7 ;
la fig. 11 représente encore un autre détail de ce dispositif, en coupe transversale selon la ligne 11-11 de la fig. 7 ; la fi-. 12 est une autre vue, à plus grande échelle, d'une partie du dispositif d'application de l'adhésif, dans laquelle certains éléments sont représentés en coupe dans le sens longitudinal de la machine ; la fig. 13 représente, en vue latérale et à plus grande échelle que la fig. 6, le dispositif de chauffage que comprend ladite forme d'exécution de la ma chine ;
la fig. 14 est une vue de détail partiellement en coupe dans le sens longitudinal de la machine, de ce dispositif de chauffage, indiquant la position des éléments chauffants au cours d'un cycle de fonction nement ; . la fig. 15 représente une section transversale selon la ligne 15-15 de la fig. 6 ; la fig. 16 est une vue en perspective de l'extré mité antérieure de ladite forme d'exécution, montrant en particulier le dispositif de découpage ; la fig. 17 est un schéma de connexions et circuits électriques de ladite forme d'exécution de la ma chine ; la fia. 18 est un autre schéma représentant les connexions du dispositif de chauffage ;
la fig. 19 est une vue d'ensemble schématique d'une variante de ladite forme d'exécution de la ma chine, illustrant les opérations que comprend une variante de la mise en oeuvre du procédé ; la fig. 20 est une vue fragmentaire, en plan, d'une pièce de matière textile présentant des bandes d'adhésif disposées de la manière obtenue selon cette variante de la mise en oeuvre ; la fig. 21 est une vue de détail latérale d'une variante comportant un dispositif à interrupteur co opérant avec le dispositif d'alimentation de la ma chine ; et la fig. 22 est une vue de détail montrant de front ce dispositif à interrupteur.
Dans la construction représentée aux figures énu mérées ci-dessus, le chiffre 2 désigne des montants en cornières de fer auxquels sont fixées des traverses supérieures 4 et des longerons 6 et 8 formant en semble un cadre surélevé supportant une série d'élé ments de la machine.
Un rouleau d'alimentation de la matière textile est désigné par le chiffre 10 (fig. 1, 5 et 6). Cette matière consiste en un tissu de coton, par exemple du type utilisé pour la fabrication de langes pour bébés. Comme on le voit à la fig. 6, le rouleau 10 comprend un arbre 11 supporté de manière réglable à chaque extrémité dans des supports 12 et 13 à fente inclinée. Ces supports peuvent être fixés de manière réglable en 14 et 15 afin de permettre de faire varier leur angle d'inclinaison et par conséquent celui de leurs fentes.
Lors du fonctionnement de la machine, une pièce W de la matière textile est déroulée du rouleau d'ali mentation 10 dans la direction de droite à gauche de la fig. 1. Un rouleau transporteur 16 est disposé entre les longerons du châssis dans une position telle qu'il soit en contact roulant avec le rouleau 10 et en outre reçoive une partie du poids de ce rouleau 10 qui appuie sur sa surface périphérique le long de sa ligne de contact.
Avec ce rouleau 16 coopèrent des moyens pour son entraînement indépendant dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, vu du côté de l'installation représentée aux fig. 1 et 6 ; ces moyens peuvent comprendre, par exemple, un dispositif d'entraînement à vitesse variable 17 et une chaîne 18 qui passe sur une roue dentée 19 fixée à une extrémité du rouleau transporteur.
Normalement, lorsqu'un rouleau transporteur est disposé contre un rouleau de matière textile dans une position telle que le rouleau de matière textile prend appui sur lui dans une direction inclinée, une force de compression est produite qui a pour effet de gêner l'avancement régulier de la pièce qui se déroule du rouleau d'alimentation, et de temps en temps, la pièce se coince et est froissée ou pliée sur elle-même au moment de passer entre le rouleau d'ali mentation et le rouleau transporteur.
Cependant, le coincement de la pièce peut être évité lorsqu'une valeur appropriée est donnée à l'angle d'inclinaison du support sur lequel est dis posé l'axe du rouleau d'alimentation s'appuyant contre le rouleau transporteur. Par exemple, il a été établi que lorsque cet angle est de 20- par rapport à l'horizontale, le coincement de la pièce est évité et le rouleau transporteur 16 peut dérouler celle- ci du rouleau d'alimentation et l'emmener de façon régulière et continue. Il est évident que dans un tel dispositif la pièce W, en quittant le rouleau d'ali mentation, tombe du rouleau transporteur et est soumise à une tension nulle.
Afin que cette tension soit en effet constamment maintenue nulle, on fait passer la pièce sur une partie de sa longueur d'abord vers le bas puis vers le haut de façon que la matière textile forme un feston tel que celui désigné par 10a à la fig. 1.
I1 est évident que la pièce W peut être enlevée du point où elle forme ce feston, sous une tension constamment maintenue nulle, et lorsque la quantité de matière requise augmente ou diminue selon les opérations subséquentes de formation de lisières et selon les vitesses auxquelles ces opérations sont effectuées, la vitesse à laquelle la pièce est débitée par le rouleau transporteur 16 peut être réglée au moyen de son dispositif d'entraînement 17, afin que ladite quantité requise soit toujours débitée tout en maintenant la tension à sa valeur correcte en ce point.
On exerce une force de retenue prédéterminée sur la pièce W lorsqu'elle quitte le feston à une tension approximativement nulle. A cet effet, on utilise un dispositif tendeur tel que, par exemple, celui repré senté à la fig. 1, qui comprend une série de barres tendeuses telles que 21, 22, 23, 24, 25 et 26 sup portées de façon démontable le long des longerons supérieurs des côtés du châssis et disposées à des niveaux différents de manière que la pièce soit gui dée selon un parcours sinueux. De cette manière, il est possible de régler avec précision les forces de frottement agissant sur la pièce et d'exercer sur celle- ci une force de retenue de valeur correcte.
Le succès de la mise en oeuvre du procédé dépend de ce que la pièce est soigneusement maintenue dans un état de tension uniforme pendant que les opéra tions d'avancement, d'imprégnation et de traitement par la chaleur sont effectuées: Il y a également lieu d'observer que cette série d'opérations d'avancement, d'imprégnation et de traitement doit nécessairement être suivie de l'opération de mesurage des longueurs correctes des pièces à découper. De plus, les longueurs mesurées doivent être déplacées de façon telle que le milieu des bandes portant l'adhésif et traitées vienne à concorder avec une ligne de découpage fixe lors que ces bandes se sont approchées de celle-ci après que le mesurage a eu lieu.
A cet égard, la disposition des barres tendeuses est importante et elle constitue l'un des deux élé ments fondamentaux d'un dispositif d'avancement de la pièce capable de maintenir la pièce dans un état de tension uniforme tandis qu'elle est soumise aux opérations précitées. Le second desdits éléments fondamentaux est un dispositif à rouleaux de mesu- rage, et la disposition de ce dispositif à rouleaux par rapport aux barres tendeuses. On notera que les bar res tendeuses non seulement fournissent une force de retenue réglée mais encore maintiennent la pièce dans une position telle qu'elle peut se déplacer selon un parcours horizontal un peu au-dessus du niveau des longerons du châssis.
Pour les détails de ce dispositif à rouleaux de mesurage, on se reportera aux fig. 1, 5 et 6 dans lesquelles sont représentés un rouleau 100 de petit diamètre et un rouleau 102 de plus grand diamètre, dont le dispositif d'entraînement sera décrit plus loin. Le rouleau<B>100</B> de petit diamètre est disposé dans une position telle que sa périphérie soit tangente au plan horizontal selon lequel la pièce avance après avoir quitté la barre tendeuse fixe 61.
Le rouleau 102 de grand diamètre tourne à la même vitesse circonférentielle que le rouleau 100 de petit diamètre, duquel il est légèrement espacé, et il présente une dimension circonférentielle telle qu'une longueur me surée de matière textile de dimension déterminée est extraite d'entre les barres tendeuses lorsque le disque à manivelle 94 décrit un angle de 180 . Le dispositif à rouleaux de mesurage comprend encore deux rou leaux tracteurs 110 et 112 qui fournissent une faible traction supplémentaire.
Il a été établi qu'on peut, en réglant les vitesses circonférentielles du rouleau 100 et du rouleau 102 et les vitesses de rotation des rouleaux tracteurs 110 et 112, créer des forces de traction de grandeur juste suffisantes pour surmonter les forces de retenue exer cées par les barres tendeuses et ainsi permettre l'avancement intermittent de la pièce sans tendre celle-ci de manière à produire des changements de ses dimensions longitudinales. Ceci est possible même lorsqu'on a affaire avec de la matière textile qui se trouve avoir des tensions différentes en chaîne et en trame.
Avec cette combinaison fondamentale de moyens pour produire une tension sont encore combinés les dispositifs d'imprégnation, de traitement de l'adhé sif et de découpage. Le dispositif d'application de l'adhésif qui va être décrit en premier lieu comprend un récipient allongé 30 pour l'adhésif (voir fig. 12) qui est supporté transversalement entre les côtés opposés du châssis par une table 30a bien au-des sous du parcours de la pièce W.
Ce récipient con tient un adhésif approprié 31 tel que, par exemple, une substance en forme de pâte relativement fluide comprenant un copolymère de vinyle sous la forme d'un plastisol qui peut être modifié par un agent de remplissage, un plastifiant et un agent de gonflement. Diverses autres substances peuvent être utilisées dans le même but.
Bien que cela ne soit pas essentiel pour la mise en aeuvre du procédé, on peut prévoir une enveloppe 32 entourant le récipient, dans laquelle un liquide tel que de l'eau est maintenu chauffé par des en roulements 34 (fig. 1). Le but de cette disposition est de maintenir l'adhésif 31 à une fluidité appropriée. Il peut aussi être désirable de maintenir le liquide dans un espace pratiquement fermé par rapport aux parties de la pièce qui passent au-dessus du récipient, afin d'empêcher que la pièce ne soit exposée à la va peur de l'eau ou autre liquide chauffé.
Dans la masse d'adhésif 31 que contient le réci pient 30 est disposée une traverse d'application 36 qui normalement est immergée dans l'adhésif à peu près dans la position représentée à la fig. 12. Cette traverse 36 présente des tourillons d'extrémité par lesquels elle est supportée entre une paire de bras 37 et 38 fixés sur un arbre 40, les tourillons étant sus ceptibles de tourner dans les extrémités des bras 37 et 38 lorsque l'arbre 40 tourne. Sur les deux touril lons d'extrémité de la traverse 36 sont aussi montés deux éléments 41 et 42 formant des cames, ayant une forme telle que celle représentée à la fig. 12 et pré sentant chacun une fente telle que 43.
Ces fentes 43 reçoivent des goupilles 44 (fig. 8 et 12) dont la fonc tion est de faire tourner et de guider les éléments 41 et 42 dans une position telle que celle représentée en lignes interrompues à la fig. 12, lorsque l'arbre 40 tourne dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre.
On notera que lorsque la traverse est déplacée dans cette position, deux opérations distinctes sont effectuées. Dans la première partie de son déplace ment, la traverse 36 est élevée hors de la masse d'adhésif fluide et basculée contre une lame de ra clage 46 fixée entre les deux côtés du cadre du châssis à un support 50 lui-même boulonné à une cornière transversale 52 faisant partie du châssis et s'étendant sur toute la largeur de la machine. Une plaque 54 supporte la lame de raclage par en bas dans une position réglable.
La position de la lame de raclage est telle que l'excédent d'adhésif est raclé de la face de contact 36a de la traverse et que la quantité désirée d'adhé sif en forme d'une couche mince reste sur cette face pour être transportée en avant pour l'opération d'im prégnation. Dans la dernière partie de son déplace ment, la traverse vient en contact avec la face in férieure de la pièce W dans une position approxima tivement redressée telle que la face 36a vienne d'abord en contact léger avec la face inférieure de la pièce comme représenté à la fig. 12, puis soulève la pièce d'une faible distance jusqu'à ce que la partie de la pièce en contact avec la traverse soit pressée contre une traverse de butée stationnaire 56.
Celle- ci est rigidement fixée à la cornière transversale 52 du châssis au moyen d'organes de fixation 58 (fig. 12) dans une position telle que la face inférieure de cette traverse de butée se trouve au-dessus et es pacée du parcours normal selon lequel se déplace la pièce W.
Avec les traverses susmentionnées du dispositif d'application de l'adhésif coopèrent des organes de serrage spéciaux qui ont pour fonction de localiser les forces de tensions dans une zone relativement étroite de la pièce W et qui servent également à em pêcher en grande mesure que la pièce ne s'allonge lorsque les traverses d'application de l'adhésif vien nent en contact avec elle. Ladite zone comprend la partie de la pièce W qui à tout instant considéré est située juste au-dessus du récipient contenant l'ad hésif. Les organes de serrage sont disposés de part et d'autre du récipient et comprennent une paire de traverses de serrage 60 et 61 et une seconde paire de traverses 62 et 63.
Un mécanisme spécial est prévu pour élever et abaisser les deux jeux de traverses de serrage de ma nière à localiser la tension sans que la pièce soit dis tendue et que malgré cela elle soit maintenue avec une certaine mesure d'élasticité. Ce mécanisme d'ac- tionnement comprend une paire de coulisseaux 64 et 65 qui sont guidés dans des coulisses 66 (fig. 7 et 11) et montées sur les faces supérieures des lon gerons 6 et 8 du châssis.
Ces coulisseaux présentent chacun une partie mé diane en crémaillère 67, 68 et celles-ci engrènent avec des pignons 69 et 70 fixés sur l'arbre 40. A leurs extrémités de droite dans la vue selon la fig. 7, les coulisseaux 64 et 65 présentent des surfaces 64' formant cames (fig. 7). Avec ces surfaces 64' co opèrent des galets suiveurs 65'. Ces galets suiveurs 65' sont montés de façon à pouvoir tourner sur des tourillons appropriés, aux extrémités opposées de la traverse de serrage 60. Des bras 74 et 76 susceptibles de pivoter sur un arbre 78 monté dans des paliers appropriés sur la cornière transversale 52, sont également reliés à la traverse de serrage 60 comme on le voit à la fig. 11.
A leurs extrémités de gauche dans la vue selon la fig. 7, les coulisseaux 64 et 65 présentent d'autres surfaces 80 et 80' formant une paire de cames et qui (fig. 7 et 10) coopèrent avec des galets suiveurs 82 et 82' montés en contact roulant avec elles et dis posés au-dessus et au-dessous d'elles respectivement comme représenté. Ces galets suiveurs de cames sont supportés par des tourillons 81 faisant partie des traverses de serrage 62 et 63.
Comme représenté aux fig. 8 et 12, des bras 84 sont fixés sur les côtés supérieurs de ces traverses, ces bras étant maintenus de façon élastique par un ressort 85 et supportés par l'arbre 40 de manière à pouvoir pivoter libre ment ,sur lui, comme indiqué en particulier à la fig. 8.
On voit qu'au moyen du dispositif à coulisseaux décrit, une rotation du pignon 69 a pour effet d'ac- tionner les coulisseaux à l'aide de leurs parties en crémaillère 67 et 68 et lorsque les coulisseaux se déplacent de droite à gauche dans la vue selon la fig. 7, les surfaces formant cames de ces coulisseaux et leurs galets suiveurs décrits soulèvent la traverse de serrage mobile 60 et soulèvent et abaissent res pectivement les traverses 62 et 63, permettant ainsi à la pièce W de se déplacer. Lorsque le pignon 69 tourne dans le sens opposé, la traverse de serrage 60 serre la pièce W sur la traverse 61 sur laquelle elle passe et simultanément les deux traverses 62 et 63 se rapprochent et retiennent la pièce entre elles.
L'action combinée de ces deux paires d'organes de serrage maintient par conséquent une courte section de la pièce sur toute sa largeur et empêche qu'elle ne soit allongée lorsque l'adhésif y est appliqué.
Les traverses de serrage sont commandées de manière à se fermer à des instants exactement déter minés par rapport au mouvement de la traverse d'application pivotante 36. Un moyen approprié pour effectuer le cycle de commande consiste en un mé canisme à disque à manivelle monté sur un arbre de commande et entraîné par un moteur.
L'entraînement se fait par un moteur M (fig. 15) qui par une courroie entraîne un réducteur de vitesse 90 à engrenages, comprenant un pignon 91 en prise avec une roue dentée 92 fixée sur un arbre 93 qui constitue l'arbre de commande pour toute la ma chine. Une révolution complète de cet arbre com mande un style complet de fonctionnement pour le dispositif d'application d'adhésif et pour les organes de serrage.
L'arbre 93 porte à l'une de ses extrémités un disque à manivelle 94 disposé à l'extérieur du châssis de la machine. Sur ce disque à manivelle, également représenté à la fig. 6, est articulée une bielle 96 qui à son extrémité inférieure actionne un ensemble à crémaillère et pignon ; cette bielle est articulée sur un tourillon excentrique afin de fournir un mouve ment périodique de l'ensemble à crémaillère et pi gnon. Cet ensemble entraîne un accouplement à roue libre 98 sur un arbre 99.
Sur l'arbre 93 est fixée une came 86 avec laquelle coopère un galet suiveur 88 monté sur une bielle 104. Celle-ci est attelée à une autre bielle d'entraînement 106 (fig. 7). La bielle d'entraînement 106 est fixée sur l'arbre 40 et son extrémité opposée est retenue de manière élastique par un ressort 108. Par une fente 111 de la bielle 106 passe un tourillon 113 qui per met à la bielle d'entraînement de coulisser sur lui lorsqu'elle est actionnée par la bielle 104 portant le galet suiveur de came. Ce fonctionnement a pour effet de faire tourner de façon intermittente l'arbre 40 et ainsi actionner les coulisseaux de la manière déjà décrite, et de soulever et de faire descendre les bras supportant la traverse d'application.
La combi naison de surface de cames ainsi actionnées fournit la commande désirée en fonction du temps.
Aux fig. 2, 3 et 4 est représentée de façon sché matique une série de stades du cycle d'application d'adhésif dans lequel est mise à profit la localisation de la tension obtenue à l'aide des traverses de ser rage décrites. On comprendra que la mise d'une tra verse d'application en et hors de contact avec une pièce de matière à des intervalles relativement fré quents soulève le problème d'éviter le transfert d'ad hésif d'une arête de la traverse d'application au-delà de la limite voulue le long de la pièce de matière textile.
Si la pièce une fois imprégnée n'est pas nette ment séparée de la traverse d'application avant qu'elle ne se mette à avancer pour le cycle de fonc tionnement suivant, la pièce peut avoir tendance à traîner un peu par-dessus la traverse d'application et à produire ainsi une ligne de bordure irrégulière et peu esthétique. On peut éviter cet inconvénient en supportant la pièce de manière élastique le long d'une section transversale étroite et c'est dans ce but que les moyens de serrage décrits ont été prévus.
En appliquant l'adhésif à la pièce à un instant où celle- ci est en fait légèrement écartée du plan horizontal selon lequel elle est déplacée, et en retirant ensuite la traverse d'application mobile, la pièce peut être amenée à se détacher élastiquement de cette traverse sans que de l'adhésif se dépose au-delà de la ligne de bordure désirée, et néanmoins un allongement de la pièce est empêché.
La fig. 2 montre les deux jeux d'organes de ser rage constitués par les traverses 62, 63 et 60, 61 respectivement, dans la position ouverte que pren nent ces organes lorsque la pièce se déplace et que la traverse d'application mobile 36 plonge dans l'ad hésif. La partie de droite de la fig. 2 représente les mêmes éléments, la pièce étant saisie par les dis positifs de serrage et la traverse d'application de l'ad hésif ayant presque atteint la position à laquelle elle entre en contact avec la pièce. La fig. 3 montre la pièce écartée vers le haut à partir du plan selon le quel elle se déplace, et pressée contre la barre de bu tée stationnaire 56.
La fig. 4 représente les mêmes parties, la traverse d'application étant maintenant partiellement abaissée alors que la pièce est écartée vers le bas et tend à rebondir dans sa position nor male horizontale. Finalement, la partie de droite de la fig. 4 montre la pièce lorsqu'elle est retournée dans sa position normale horizontale dans laquelle elle est espacée de la traverse de butée 56 et prête à être déplacée en avant pour le cycle suivant.
Il y a lieu de souligner à nouveau que la faible mesure dans laquelle la pièce serait distendue par la traverse d'application de l'adhésif en l'absence du dispositif de serrage suffirait dans certains cas pour produire un changement des dimensions de la pièce dans le sens de sa longueur. Ceci pourrait, dans certains cas au moins, avoir pour résultat un manque de con cordance à l'endroit du poste de découpage qui sera décrit plus loin.
Du poste d'application de l'adhésif décrit, la par tie de la pièce portant une étroite bande d'adhésif est alors avancée vers le dispositif de chauffage (fig. 5, 6, 13, 14 et 15). Ce dispositif consiste essen- tiellement en une paire d'éléments chauffants supé rieur et inférieur qui sont agencés de manière à pou voir être déplacés en position appropriée pour irra dier de chaleur la bande d'adhésif, et hors de cette position.
Les éléments chauffants peuvent être de tout type approprié tel que ceux pour le chauffage par rayons infrarouges, pour le chauffage diélectrique, ou autres. A titre d'exemple, la fig. 14 représente des organes 115 et 119 consistant en des éléments chauf fants tubulaires de longueur correspondant à peu près à celle de la bande d'adhésif appliquée à la pièce par la traverse d'application. Ces éléments chauffants sont logés dans des supports de chauffage qui comprennent des réflecteurs paraboliques 114 et 116.
Chaque élément chauffant est monté séparément de manière à pouvoir tourner d'environ 900 autour d'un axe horizontal dans une position telle que celle représentée en traits interrompus à la fig. 14, lors que la machine s'arrête et que le solénoïde b (fig. 17) est désexcité.
Pour effectuer le basculement susmentionné des organes de chauffage, on peut avoir recours à des arbres 118 et 120 supportés dans des paliers appro priés 121 et 123. Ces arbres portent à leurs extré mités représentées à droite dans la fig. 15, des pi gnons 126 et 128 respectivement, entraînés par des chaînes 127 et 129. La chaîne 127 est ancrée en un point 131 sur le pignon 126 et son extrémité opposée est fixée à et entraînée par un disque à chaîne 134 fixé sur un arbre 134a. De même, la chaîne 129 est ancrée au pignon 128 et son extrémité opposée est fixée au disque 134 du côté opposé (fig. 13).
La rotation des arbres supportant les organes de chauffage est produite par un cylindre à air comprimé 136 de type bien connu. Ce cylindre est monté sur le longeron de châssis 8, comme représenté à la fig. 5, une extrémité étant articulée sur un support 138 et l'extrémité de son piston plongeur portant une pièce en équerre 136a présentant un trou allongé et articulée par un tourillon 141 à un levier 143 fixé à son tour à l'arbre 134a du disque 134. La pièce en équerre 136a est maintenue élastiquement au moyen d'un ressort 146 accroché à la base du support 138 et ce ressort tend à retenir le piston plongeur 144 en position retirée.
De l'air comprimé introduit en 148 repousse le piston plongeur 144 et fait tour ner d'environ 600 le disque 134.
Sur l'arbre du disque 134 est également fixé un second levier 150 auquel est accroché un ressort 152 dont l'extrémité opposée est fixée à un élément 154 du châssis. La rotation du disque produite par le cylindre à air comprimé 136 au moyen du levier 143 a pour effet de faire tourner le pignon supérieur dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre et le pignon inférieur dans le sens des aiguilles d'une montre par l'intermédiaire des chaînes 127 et 129, respectivement des positions représentées en traits interrompus à celles représentées en traits pleins à la fig. 14, lorsque la machine est mise en marche. En plus des réglages par basculement des organes de chauffage, il est également prévu de pouvoir ajus ter l'espacement vertical de ces organes par rapport à la pièce W passant entre eux.
Ce réglage vertical est effectué au moyen de vis à double effet 164 et 165 qui sont supportées verticalement dans des sup ports 166 et 168 en forme de U solidement fixés aux longerons 6 et 8 du châssis. Ces vis 164 et 165 peuvent être reliées d'une manière appropriée quel conque aux arbres 118 et 120 supportant les lampes, par exemple en étant vissées à travers les paires res pectives de paliers 121 et 123. A leur extrémité in férieure, les vis 164 et 165 portent chacune un pi gnon 170, 172 sur lequel passe une chaîne 174. Lorsqu'on tourne la manivelle 176 à l'extrémité supé rieure de la vis 164, les deux vis tournent en syn chronisme et l'on obtient ainsi un espacement égal des lampes sur toute leur longueur.
Lorsque ce réglage en direction verticale est effectué, les lampes 115 et 117 ne tournent pas car l'arc d'enveloppement des chaînes 127 et 129 sur le disque 134 est aug menté ou diminué par rotation du disque 134. Cette rotation lors du réglage est rendue possible par la forme oblongue de l'ouverture 136a dans laquelle est engagé le tourillon 141, et par le ressort 152.
Dès que le bref laps de temps alloué pour l'expo sition de la bande d'adhésif aux organes de chauffage est terminé, la pièce est tirée en avant par le dis positif à rouleaux de mesurage auquel on a déjà fait une brève allusion plus haut. Dans ce dispositif, le rouleau 102 de plus grand diamètre qui en fait opère le mesurage est monté sur un arbre 102a, comme représenté à la fig. 16. Une extrémité de cet arbre est supportée de manière à pouvoir tourner dans un palier 102b, et l'extrémité opposée de l'arbre 102a est également supportée dans un palier similaire 102' et elle porte en outre un pignon à chaîne 102c.
Ce pignon 102c est entraîné par une chaîne 102d qui passe sur un autre pignon 102e, monté au bas de la machine sur l'arbre 99, comme l'indique la fig. 15.
A chaque tour complet du disque à manivelle 94 décrit plus haut, le pignon à chaîne 102e, entraîné par l'accouplement à dépassement 98, fera tourner le rouleau 102 d'un angle prédéterminé pour effectuer une opération de mesurage puis le fera s'arrêter, sans que soit perdue la concordance entre les bandes d'ad hésif et les lignes selon lesquelles aura lieu le décou page.
Afin d'assurer l'interruption du mouvement du rouleau de mesurage 102 au point précis requis pour assurer la concordance des bandes d'adhésif avec les lignes selon lesquelles la pièce sera ultérieurement découpée, un frein actionné par voie électrique est associé au rouleau 102. Ce frein peut être de cons truction usuelle et comprend une partie tournante 180 clavetée sur l'arbre 102, et une partie station naire 181 qui comprend un dispositif à solénoïde susceptible d'entrer en prise avec la partie tour nante 180 pour bloquer celle-ci. Un interrupteur miniature 182 (fig. 6) commande ce frein électrique.
Dans la forme d'exécution repré sentée de la machine, le bras de commande de cet interrupteur et un galet monté à pivotement sur ce bras sont disposés de manière à coopérer avec un plateau à came 184 en forme de segment fixé sur une partie de la périphérie du disque à manivelle 94 comme représenté à la fig. 6.
Grâce à cette disposition, le frein est maintenu en position inactive tant que le disque à manivelle tournant dans un secteur tel que le plateau à came en forme de segment est en prise avec le bras de com mande de l'interrupteur miniature 182. Dès que le plateau à came passe sous le bras de commande de cet interrupteur 182, un circuit est fermé à travers le dispositif à solénoïde du frein et la partie tournante 180 de celui-ci est mise en prise avec la partie station naire et bloquée par celle-ci, et l'arbre 102a est com plètement freiné. En commandant la durée du freinage, la rotation du rouleau de mesurage peut être syn chronisée avec précision avec les autres mouve ments de manière que le découpage se fasse tou jours au milieu des bandes d'adhésif.
Sur l'arbre 102a est montée une autre roue den tée 102g qui engrène avec une roue dentée 102h (voir fig. 5) et entraîne celle-ci. Cette roue dentée 102h est calée sur un arbre 100a qui porte le rou leau 100 de plus petit diamètre du dispositif de me- surage. Ce rouleau maintient la pièce au niveau cor rect lorsqu'elle vient des dispositifs d'application de l'adhésif et de chauffage, et il guide la pièce en prise correcte avec le rouleau de mesurage.
La tranche de longueur mesurée de la pièce de matière textile W, après avoir passé sur le rouleau 102, est dirigée vers le bas et passe entre une paire de rouleaux de traction 110 et 112 avant d'arriver au poste de découpage. Ces rouleaux sont supportés par des arbres 103 et 105 portant des roues dentées 107 et 109 en prise l'une avec l'autre. La machine comprend encore une seconde paire de rouleaux de traction 122 et 124 en prise de la même manière l'un avec l'autre. Un rouleau de chaque paire et le rou leau transporteur 208 sont entraînés par la chaîne 102d, comme on peut s'en rendre compte à la fig. 6. Les deux paires de rouleaux de traction servent à maintenir la pièce en position appropriée pour le découpage.
Lorsqu'elle quitte le rouleau de mesurage 102, la pièce est tirée vers le bas entre les rouleaux de traction 110 et 112 avec une force de serrage qui empêche son allongement et elle est amenée dans une position telle qu'elle peut être découpée selon une ligne de coupure qui passe au milieu de la bande d'adhésif que porte la pièce. Il est évident que de cette manière chaque bande d'adhésif peut être avancée de manière à concorder exactement avec un dispositif de découpage placé de manière à pouvoir effectuer une coupure transversale.
Lorsque la longueur mesurée est disposée en position verticale, on peut employer un dispositif de découpage à cisaille d'un type bien connu des hom- mes du métier et qui comprend deux lames dont l'une est montée de manière à pouvoir tourner autour d'un axe vertical. Un dispositif de découpage approprié de ce genre est représenté à la fig. 16 et les deux lames sont représentées schématiquement à la fig. 1 sous les chiffres-repères 130 et 132. Comme on le voit à la fig. 16, la lame mobile 132 est montée dans un cadre pivotant qui comprend des supports verticaux 137 et 139 portant des bras 140 et 142 montés de manière à pouvoir pivoter.
Ce dispositif peut être fixé au châssis de la ma chine de toute façon appropriée, par exemple au moyen d'une traverse distincte 145 fixée entre les longerons 6 et 8, comme représenté en lignes inter rompues à la fig. 6. Les bras pivotants 140 et 142 dudit cadre et la lame mobile 132 sont actionnés par une tige L"' commandée par came ; cette tige est articulée à un levier L" à son tour monté à pivot, par son extrémité inférieure, à un support L' formé par une cornière. En un point situé à mi-longueur, le levier L" porte un galet suiveur 200 qui coopère avec une came 202 fixée sur l'arbre 93.
Ce dispositif actionne la lame mobile à un rythme synchronisé avec la rotation du rouleau de mesurage en sorte que l'endroit auquel s'arrête chaque bande d'adhésif que présente la pièce concorde avec la ligne de coupure de ladite cisaille. Lorsque l'opération de cisaillement a eu lieu, la partie inférieure de matière textile qui vient d'être séparée de la pièce proprement dite poursuit son chemin à travers la paire inférieure de rouleaux de traction 122 et 124 et elle est amenée sur un ruban transporteur 206 qui circule jusque sous les rouleaux de traction et qui passe sur un rouleau d'entraînement 208.
WI désigne une tranche terminée de la pièce en train d'être enlevée par le ruban transporteur.
Les fig. 17 et 18 sont des schémas représentant les circuits des dispositifs électriques de la machine. Les circuits indiqués à la fig. 17 comprennent une boîte de commutation magnétique indiquée par l'aire qu'entourent les lignes a ; le moteur d'entraînement principal M ; le moteur du dispositif d'entraînement 17 pour le déroulement de la pièce ; le solénoïde de commande b de la valve d'admission d'air comprimé ;
la boîte de commande c du frein électrique ; les inter rupteurs miniature 182, e, et 270 ; un commutateur bipolaire à deux posistions g ; des interrupteurs à bouton d'arrêt<I>h, i</I> et<I>j ;</I> et un contacteur à bouton de mise en marche k. La machine est mise en marche en pressant le bouton du contacteur k et en fermant ainsi le circuit à 110 volts alimenté par les bornes L11 et L12 et excitant les solénoïdes<I>l</I> et<I>m.</I> Lorsque le solé noïde 1 est excité, les contacts 14 sont fermés et main tiennent le circuit à basse tension alors même que le contacteur k à contact momentané ouvre à nouveau.
En outre, lorsque le solénoïde 1 est excité, ses con tacts 11, 12 et 13 sont fermés et établissent le circuit triphasé à haute tension partant des bornes alimen- tant le moteur M relié aux bornes de sortie T1, T2 et T3.
Le circuit à haute tension est protégé par des interrupteurs thermiques de surcharge n1 et n2. Lors que le solénoïde m est excité, ses quatre contacts établissent le circuit à basse tension qui commence après les fusibles o et p, et excite le solénoïde de commande b et le moteur du dispositif d'entraîne ment à vitesses variables 17 connectés aux bornes de sortie T11 et T12.
La machine est arrêtée au moyen de l'un quel conque des interrupteurs à bouton d'arrêt<I>h, i</I> ou<I>j,</I> ou par l'un quelconque des interrupteurs de sécurité e ou 270, ou par les interrupteurs de surcharge ou les fusibles. La boîte de commande c du frein élec trique est alimentée à partir de la ligne à 110 volts après les fusibles o, p de la boîte de commutation magnétique. Le côté à circuit ouvert du commutateur bipolaire à deux positions g est en parallèle avec la boîte de commande c du frein électrique. Ce com mutateur g permet d'utiliser le moteur de dispositif d'entraînement 17 pour dérouler la pièce du rouleau d'alimentation afin de garnir la machine avant de mettre celle-ci en marche.
Le circuit du dispositif de chauffage est indiqué à la fig. 18 et comprend les éléments chauffants H connectés en parallèle et commandés par un dis positif à minuterie q qui établit et interrompt le cir cuit. Ce circuit est entièrement indépendant des trois circuits représentés à la fig. 17.
A la fig. 19 est représentée une variante de la machine, dans laquelle de l'adhésif est appliqué à la pièce W2 selon une ligne longitudinale aussi bien que selon des lignes transversales. Pour ce mode d'imprégnation, on peut utiliser un dispositif d'appli cation d'adhésif 250 et des moyens de serrage 252 et 254 du même genre que ceux déjà décrits. Un second dispositif d'application désigné par le chiffre 256 comprend un récipient d'adhésif et un bras 256a et une barre d'application 256b. A l'aide de ces moyens, on obtient l'application d'adhésif selon un dessin à bandes croisées 258 comme représenté à la fig. 20.
Pour le traitement d'un tel dessin d'adhésif en bandes, on peut employer des éléments chauffants tubulaires ou d'autres moyens de chauffage du genre décrit indiqués en 200, et disposés de manière à coïncider avec les bandes d'adhésif disposées en croix et à couvrir celles-ci. Un dispositif à rouleaux de mesurage 262 fournit des tranches de longueur mesurée de matière textile comme on l'a décrit plus haut, et le découpage peut être effectué en direction transversale par des lames 264 et 266, et en direction longitudinale par des moyens de découpage tels qu'un disque à bord tranchant 268 disposé au milieu de la largeur de la pièce au-dessous du rouleau 269.
On peut également employer une ou plusieurs paires de disques de cisaillement dans le même but.
Une autre variante de la machine peut compren dre un interrupteur commandé par le feston tel que celui représenté aux fig. 19, 21 et 22. Un interrup- teur miniature 270 peut être disposé dans le circuit du moteur d'entraînement de la machine et être nor malement maintenu fermé par une barre 272 et une chaîne 274. Lorsque la pièce est consommée trop rapidement, le feston diminue de profondeur et à un certain point il viendra en contact avec la barre et supprimera la traction que celle-ci exerce sur l'in terrupteur miniature ; celui-ci s'ouvrira alors et in terrompra le circuit, assurant ainsi une tension cons tante de la pièce.
Il est entendu que l'adhésif peut être appliqué selon d'autres dessins encore, et il est possible en outre de faire varier de diverses manières l'aspect et la composition de la lisière formée par l'adhésif, par exemple en faisant intervenir des colorants ou en ajoutant divers autres agents.
On peut également incorporer à la bande d'adhé sif des fibres, par exemple des fibres coupées, afin d'obtenir aux lisières une surface floconneuse au lieu de celle de l'adhésif. Ceci peut être réalisé en appli quant de la matière fibreuse lâche à la bande d'ad hésif tandis que celui-ci est dans son état pâteux, non encore durci, en sorte que les fibres se collent légèrement à l'adhésif. Ensuite, l'adhésif couvert de fibres peut être durci et la pièce peut être découpée de la manière déjà décrite.
Il est bien entendu que le procédé selon l'inven tion peut être exécuté aussi bien à l'aide de tissus qu'à l'aide de matières textiles non tissées fabriquées à partir de fibres d'une espèce quelconque.
Le procédé selon l'invention peut être appliqué à la production d'une grande variété d'articles formés par découpage tels que, par exemple, des tabliers, rideaux, linges, nappes, draps de lit, drapeaux et articles semblables.