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PERFECTIONNEMENTS AUX DISTRIBUTEURS DE SEGMENTS OU TRONCONS DE RUBAN.
La présente invention est relative a des dispositifs distributeurs de segments ou trongons d'un ruban mince et, plus particulièrement, aux dispositifs pour dérouler un rouleau formé d'un tel ruban et pour amener des tronçons d'égale longueur du ruban déroulé à un lieu de travail.
Le problème consistant à dérouler automatiquement une feuille souple et tendre d'un rouleau formé d'une telle feuille et à découper de la feuille déroulée, des segments ou tronçons de mêmes dimensions, qui sont déposés à plat dans une zone de travail prédéterminée, s'est rarement présenté dans les opérations commerciales, mais a acquis, a présent, une importance particulière, du fait de la mise au point récente de feuilles de tabac, qui, comme décrit dans les brevets U.S.A. n 2.592.553 et 2.592.554, sont formées en mélangeant du tabac moulu à sec à une solution aqueuse fortement visqueuse d'un liant, de manière à former une pâte, en étalant la pâte sous forme d'une couche mince et en séchant la couche, de manière à obtenir une pellicule ou feuille de tabac cohérente.
Les segments ou tronçons de ruban sont désirés dans la fabrication de produits à fumer; ainsi, de telles feuilles de tabac peuvent être utilisées pour envelopper la bourre, dans la fabrication des cigares. Les mécanismes connus destinés aux usages envisagés n'ont pas donné satisfaction avec un ruban mince étant donné que la bonne marche de ces mécanismes dépend d'une résistance à la traction appréciable dans le ruban.
Suivant la présente invention, des segments d'un ruban mince et souple sont distribués par un rouleau formé de ce ruban et amenés à plat dans une zone de travail prédéterminée, par un procédé consistant à tirer doucement l'extrémité antérieure ou menante du ruban, du rouleau formé de ce ruban et au-dessus de la zone de travail désirée, tout en maintenant le rouleau,
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susceptible de subir un mouvement de rotation, dans une position fixe,à dé- couper de la partie déroulée du ruban le segment ou tronçon désiré, tout en maintenant la dite partie à plat dans la zone de travail prédéterminée, et a répéter les opérations de traction et de découpage, en utilisant la nouvelle extrémité antérieure ou menante du rubanqui est formée à chaque opération de découpage.
En bref, l'invention englobe des moyens pour maintenir le rou- leau formé par le ruban dans une position fixe, tout en lui permettant de su- bir un mouvement de rotation, un dispositif agencé pour subir un mouvement de va-et-vient à partir de et vers la position fixe du rouleau et des cylin- dres montés sur ce dispositif et agissant de manière à tenir l'extrémité an- térieure du ruban sans rotation, pendant que le dispositif à mouvement alter- natif se meut dans l'une de ses deux directions de déplacement et pour faire tourner et ainsi dérouler le ruban, pendant que le dispositif en question se déplace dans l'autre direction, ainsi que des moyens de découpage agencés pour sectionner ou découper un tronçon de ruban désiré du ruban déroulé du rouleau, à la fin de chaque mouvement du dispositif à mouvement alternatif, pendant lequel les cylindres tournent.
Pour permettre une meilleure compréhension de l'invention, onse référera à présent aux dessins ci-annexés, qui illustrent trois formes d'exé- cution préférées de l'invention, les mêmes notations de référence désignant, dans ces dessins, les mêmes éléments ou des éléments analogues.
Dans ces dessins : - la figure 1 est une vue en élévation d'une forme d'exécution d'un appareil désigné plus loin sous l'appellation de "machine à cylindre à vide".; - la figure 2 est essentiellement une vue en bout du côté droit de la machine à cylindre à vide ; - la figure 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la figure 1; - la figure 4 est , à plus grande échelle, une vue en élévation partielle analogue à celle de la figure 1, mais montrant le cylindre à vide de la machine en coupe suivant la ligne 4-4 de la figure 2 ; - la figure 5 est, à plus grande échelle une coupe de la machine a cylindre à vide suivant la ligne 5-5 de la figure 1 ; - la figure 6 est une vue en élévation schématique montrant les mouvements principaux de la machine à cylindre à vide, pendant la marche de celle-ci;
- la figure 7 est une vue en élévation d'un appareil constituait. une autre forme d'exécution de l'invention, cet appareil étant désigné plus loin sous l'appellation "machine à cylindres de contact"; - la figure 8 est essentiellement une vue en plan de la machine selon la figure 7; - la figure 9 est une coupe suivant la ligne 9-9 de la figure 7; - la figure 10 est une coupe partielle suivant la ligne 10-10 de la figure 7, et - la figure 11 est une autre coupe partielle suivant la ligne 11-11 de la figure 9.
La machine à cylindre à vide comprend un châssis de support A com- portant deux barres horizontales 10, 11 et deux barres verticales 12 13, qui sont boulonnées ou autrement assujetties rigidement l'une à l'autre de manière à former un châssis rectangulaire. Comme montré à la figure 1, le châssis de support A peut être monté sur des colonnes 14, 15, auxquelles il est fixé par des boulons de serrage 16, 17. La barre supérieure 11 porte une console 18, dans laquelle un arbre 19 est maintenu rigidement par un boulon de serrage 20. L'arbre 19 porte un manchon rotatif 21, pourvu de deux bras 22 et 23.
A l'extrémité du bras 22 est monté un galet 24, qui peut tourner
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librement sur le bras 22, tandis que le bras 23 porte un contrepoids 25, qui peut être établi à une distance plus ou moins grande du manchon 21, comme on le désire. Un manchon de support rotatif 19a entoure l'arbre 19 et supporte deux extrémités de bobine 26, 27, entre lesquelles un rouleau 28 formé du ru- ban mince à tronçonner, est inséré. Les faces tronconiques intérieures 26a,
27a des flasques ou extrémités de bobine 26,27 sont en contact à frottement dur avec les extrémités d'un noyau creux 29, sur lequel est enroulé le ruban formant le rouleau 28.
L'extrémité de bobine 27 est pressée sur une extrémité du manchon de support 19a et l'extrémité de bobine 26 est assujettie, de ma- nière réglable, par une vis de blocage, à l'autre extrémité du manchon 19a.
Ainsi, le rouleau 28 tourne solidairement avec les extrémités de bobine 26,
27 et avec le manchon 19a autour de l'arbre 19 et est maintenu en place sur l'arbre 19 par un collier 30, qui est serré, de manière ajustable, sur cet arbre 19. Un frein sensible, servant à commander la rotation du rouleau 28, est formé par une console rigide 32, s'étendant à partir du châssis A de. la machine et tenant une extrémité d'une bande de cuir ou bande de frein 33, qui passe dans une rainure circonférentielle 31 ménagée dans l'extrémité de bobine 27 et qui a son autre extrémité attachée a un ressort à boudin léger 34, suspendu à une broche 35 portée par le bras 22. Comme montré à la figure 1, le ruban R provenant du rouleau 28 passe sur le cylindre fou 24 et s'étend, en direction descendante, vers les parties inférieures de la machine.
Lorsqu'une traction vers le bas est exercée sur le ruban, le cylindre fou 24 se met à tourner dans le sens des aiguilles d'une montreétant donné qu'il est attaché au manchon rotatif 21 par le bras 22. Ce mouvement dextrorsum du cylindre 24 a pour effet de relâcher la boucle formée par la bande 33 et le ressort 34, en sorte que le rouleau 28 est libre de tourner, avec les extrémités de bobine 26,27 et le manchon de support 19a, sur l'arbre 19 et que le ruban est déroulé du rouleau 28, en étant tiré par-dessus le cylindre fou 24, vers la partie inférieure de la machine.
Lorsque la traction exercée sur le ruban cesse, le cylindre fou 24 subit une rotation en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, jusqu'à sa position initiale, sous l'influence du contrepoids 25, qui a également subi un mouvement dextrorsum pendant la traction exercée sur le ruban. Il est évident que, lors du retour du cylindre fou 24 et du bras 22 à leur position initiale, la bande de frein 33 vient à nouveau s'engager dans la rainure 31 ménagée dans l'extrémité de bobine 27 et met le rouleau 28 dans l'impossibilité de se dérouler sous l'effet de.l'inertie.
Un châssis mobile B, comportant deux barres horizontales 36,37 et deux barres verticales 38,39, qui sont rigidement fixées l'une à l'autre, de manière à former un rectangle, est pourvu d'une colmnecentrale 40, qui est montée rigidement par rapport au châssis mobile, par un bloc de serrage 41 sur la barre 36 et par une barre de serrage 42 sur la barre 37. Les extrémités opposées de la colonne 40 traversent, de manière à pouvoir coulisser, des blocs de coussinet 43, 44, montés sur les barres 10 et 11 respectivement du châssis de support. Les extrémités en forme de pattes des barres 36,37 s'étendent derrière les barres 12, 13 et sont en contact par glissement avec les faces postérieures des barres 12,13.
Un bloc de serrage 45 est fixé sur le montant 40 et une barre de connexion 46 est suspendue à ce bloc de manière à pouvoir pivoter, l'extrémité inférieure de la barre de connexion 46 étaxit articulée à un levier coudé ou levier à came 47. Le levier 47 est monté à sa partie coudée sur un pivot 48 porté par la barre 13, tandis que l'extrémité inférieure du levier coudé 47 est pourvue d'un galet 49, qui roule sur la périphérie d'une came 50 en forme de disque.
Un arbre entraîné 51 traverse la ban 13 et communique un mouvement de rotation à la came 50 montée sur cet arbre, de façon que, lorsque le galet 49 roule sur l'arc de petit rayon de la came 50 (comme montré à la figure 1), le châssis mobile B est amené avec la colonne centrale 40 à sa position la plus basse, tandis que, lorsque le galet 49 roule sur l'arc de rayon plus grand de la came 50, le châssis nobile B est amenéà sa position la plus élevée le mouvement de va-et-vient en direction verticale du châssis mobile B étant transmis de la came 50, par L'intermédiaire du levier coudé 47 et de la barre de connexion 46, qui est articulée à la colonne centrale 40 du châssis mobile.
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Une tige 52 est maintenue parallèle et écartée de la face de la barre 36, par des blocs de serrage 53, 54 montés sur les barres 38,39 res- pectivement. Une autre tige 55 est similairement maintenue parallèle et écar- tée de la barre 37 par des blocs de serrage 56, 57 montés sur les barres 38, 39 respectivement. La tige 52 traverse un bloc coulissant 58,tandis que la tige 55 traverse un bloc coulissant 59, les blocs coulissants 58 et 59 étant reliés l'un à l'autre par une plaque 60, de manière a former un châssis cou- lissant C.
Une barre de connexion 61 est articuléeà une de ses extrémités, au bloc coulissant 58 du châssis coulissant C et, a son autre extrémité au bras de came 62. L'extrémité inférieure du bras de came 62 est articulée a la barre 13 par un pivot 63, tandis qu'à l'endroit où il est coudé, le bras de case coudé 62 porte un galet 64 qui coule sur la piste 65 d'une came in- térieure 66 montée sur l'arbre entraîné 51. Pour assurer le fonctionnement de la came 66, une barre de support 67 est maintenue écartée et parallèle à la barre 13, par des boulons 48, 63 et est pourvue d'un coussinet ou palier 68 destiné à recevoir l'extrémité libre de l'arbre entraîné 51.
Ainsi lors- que l'arbre entrainé 51 tourne, non seulement la came 50 tourne également et le levier coudé 47 provoque l'oscillation en direction verticale du châssis mobile B, mais la came 66 et le bras de came 62 font osciller le châssis cou- lissant C en direction horizontale.
Une crémaillère 69 est assujettie en position horizontale, aux barres 38, 39 du châssis mobile B, tandis qu'un pignon ou une roue dentée 70, qui engrène avec la crémaillère 69, est monté à rotation sur un arbre 71 fai- sant saillie par rapport a la face de la plaque 60 du châssis coulissant C.
L'arbre 71 porte également un autre pignon 72, dont est solidaire une roue à rochet 73. Un petit cliquet 74 monté sur laface du pignon 70 vient en pri- se avec l'unique dent de la roue à rochet 73, lorsque le châssis coulissant C se meut de la droite vers la gauche, quand on considère la figure 1, et pro- voque ainsi la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre du pignon 72 ainsi que du pignon 70. Un grand cliquet 75 est suspendu à la plaque 60 et . est en prise avec l'unique dent de la roue à rochet 73, lorsque le châssis mobile C se meut de la gauche vers la droite, de manière à arrêter toute ro- tation du pignon 72, tandis que le pignon 70 tourne en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre et que le cliquet 74 glisse sur la surface de la roue à rochet 73.
Le cliquet 75 glisse sur la surface de la roue à rochet 73, lorsque le châssis mobile G coulisse de la droite vers la gauche et les pi- gnons 70, 71 sont tous deux entraînés en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, en étant assujettis l'un à l'autre par le cliquet 74 et la roue à rochet 73.
Le bloc coulissant 58 du châssis mobile C présente une patte 76 dirigée vers le bas et dans laquelle est ménagé un évidement destiné à rece- voir l'extrémité obturée d'un arbre creux 77. L'arbre creux 77 est maintenu dans une position fixe dans la patte 76, par une vis de blocage 78. Comme montré à la figure 4, l'arbre 77 comporte deux nervures longitudinales 79, 80 et une fente 81. Une enveloppe cylindrique 82 est montée à rotation sur l'arbre 77, les extrémités 83, 84 de l'enveloppe 82 prenant appui contre des épaulements 85, 86 de l'arbre 77.
L'extrémité 84 de l'enveloppe 82 présente des dents 87, qui engrènent avec les dents du pignon 72, en sorte .que la ro- tation de ce dernier pignon a pour effet de faire tourner l'enveloppe cylin- drique 82. Comme on l'a signalé, le pignon 72 ne peut tourner que dans le sens des aiguilles d'une montre, en sorte que les dents 87 ne font tourner l'enveloppe cylindrique 82 qu'en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, sur l'arbre fixe et creux 77. L'extrémité ouverte et libre de l'ar- bre 77 est utilisée pour y raccorder un tuyau flexible (non représenté) re- lié à une pompe à vide.
Ainsi, lorsqu'un vide est créé dans l'arbre creux 77, un vide est également engendré dans la partie de l'espace annulaire entre l'arbre 77 et l'enveloppe 82, qui se trouve à la gauche des nervures 79, 80 (figure 4) , étant donné que cette partie de l'espace annulaire communique avec l'âme de l'arbre creux 77, par l'intermédiaire de la fente 81. Etant donné que l'enveloppe cylindrique 82 présente une multiplicité de perforations
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88, il se produira une aspiration d'air à travers chacune des perforations
88, pendant que chacune de celles-ci se déplace en sens inverse a celui des aiguilles d'une montre de la nervure 80 à la nervure 79, sur la partie mise sous vide de l'espace annulaire entre l'arbre 77 et l'enveloppe 82 .
Au cours de la suite du déplacement de chaque perforation 88, depuis l'endroit où elle est en alignement radial avec la nervure 79 jusqu'à l'endroit où elle est en alignement radial avec la nervure 80, il ne se produit pas d'aspiration d'air à travers cette perforation 88, parce que la partie de l'espace annulaire com- prise entre l'arbre 77 et l'enveloppe 82, qui se trouve à la droite des ner- vures 79, 80 (figure 4), ne communique pas avec l'âme mise sous vide de l'ar- bre creux 77.
Pour actionner la machine a cylindre à vide,le mince ruban R pro- venant du rouleau 28 est enroulé sur le rouleau fou 24 et sous un rouleau fou 89, qui tourne librement sur un arbre 90 monte sur le bloc coulissant
58 du châssis coulissant C, le ruban R étant finalement enroulé sur 1'envelop- pe rotative 82 du cylindre à vide. Lorsqu'on fait fonctionner une pompe à faire le vide reliée par un tuyau flexible à l'extrémité ouverte de l'arbre creux 77, il se produit une aspiration d'air à travers les perforations 88 soumises au vide de l'enveloppe 82, qui se trouvent à la gauche des nervures 79, 80 de l'arbre 77 (figure 4), en sorte que la partie du ruban R, qui entoure l'enveloppe 82 et recouvre les perforations 88 soumises au vide, adhère à la surface extérieure de l'enveloppe 82.
Etant donné que l'invention a non seulement pour but de dérouler d'un rouleau un ruban souple et tendre, sous forme d'une feuille lisse et plane, mais également de sectionner le ruban en plusieurs feuilles de même longueur, une lame de couteau fixe 91 est disposée par rapport à l'enveloppe 82, de façon que le bord tranchant de la lame 91 soit en contact avec la surface extérieure de l'enveloppe 82, lorsque le châssis coulissant C, qui porte le cylindre à vide, est en fin de course vers la gauche et en même temps, lorsque le châssis mobile B, qui porte le châssis coulissant C, est à la fin de son mouvement descendant.
Lorsque le ruban R est enroulé sur l'enveloppe 82, de façon que l'extrémité antérieure ou menante du ruban R soit contiguë à la lame de couteau 91 et lorsque le vide maintient la partie enroulée du ruban R sur la surface extérieure de l'enveloppe 82, la machine est prête à fonctionner. A la figure 1 lorsque l'arbre 51 est amené en rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, la came 50 et le levier coudé 47 élèvent le châssis mobile C. tandis qu'en même temps la came 66 et le bras de came 62 tirent le châssiscoulissant C vers la droite.
Tandis que le châssis B est maintenu dans la position élevée et que le châssis C est tiré vers la droite, le pignon 70 est animé d'une rotation en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre par la crémaillère 69, mais, pendant ce mouvement sinistror- sum du pignon 70, le pignon 72 et l'enveloppe 82, dont les dents 87 engrènent avec celles du pignon 72, ne tournent pas et le cliquet 75 est en prise avec l'unique dent de la roue à rochet 73.Lorsque les cames 50 et 66 ont accompli sensiblement un demi tour, le châssis B est ramené à sa position inférieure et le mouvement du châssis C vers la droite est terminé. Pendant le second demi-tour du mouvement des cames 50 et 66, le châssis B reste dans sa position inférieure tandis que le châssis C est poussé vers la gauche par le bras de came 62 et la barre de connexion 61.
Pendant que le châssis C se meut vers la gauche, la crémaillère 69 fait tourner le pignon 70 dans le sens des aiguilles d'une montre en sorte que le cliquet 74 porté par la roue dentée 70 vient en prise avec l'unique dent de la roue à rochet 73, ce qui amène le pignon 72 à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre et l'enveloppe 82 a tourner en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre. Lorsque l'enveloppe 82 tourne en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, l'extrémité antérieure ou menante du ruban R est déplacée vers la droite depuis l'endroit où elle est en alignement radial avec la nervure 79, mais, comme à la droite de la nervure 799 l'enveloppe 82 n'est pas soumise à un vi- de le ruban R se détache de l'enveloppe 82.
A la fin du second demi-tour de l'arbre 51, l'enveloppe 82 est en contact avec la lame 91, en sorte que le ruban R est coupé le long de la ligne de contact, et le châssis C a terminé
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son mouvement de coulissement vers la maucheo A partir de ce point, le cycle se répète en commençant par le soulèvement du châssis B et la traction du châssis C vers la droite comme déjà décrite Comme le montre la figure 4, il est souhaitable de se passer de perforations 88 dans la partie de l'enveloppe 82 qui passe en regard de la lame 91, de façon à éviter que cette lame puisse pousser des parties du ruban R dans les perforations ce qui tendrait à faire adhérer fermement le ruban R à l'enveloppe 82 et empêcherait le ruban R de s'en détacher,
lorsque son extrémité antérieure ou menante est déplacée vers la droite de la nervure 79'
La machine à cylindres de contact suivant l'invention, représentée aux figures 7 à 11 inclusivement, comprend un châssis de support A comportant deux barres longitudinales 101, 102 et deux barres d'extrémité 103,104 qui sont rigidement assujetties l'une à l'autre, de façon à former un châssis rectangulaire. Le châssis de support A peut être monté sur des colonnes 14, 15, auxquelles il est fixé par des brides de serrage 16, 17. Les barres lon- gitudinales 1039 104 supportent une console 18 et les organes y associés qui ont été décrits plus haut à propos de la machine à cylindre à vide.
Des bar- res verticales 105, 106 s'étendent vers. le bas à partir des barres d'extré- mité 103, 104 respectivement.
Deux tiges coulissantes 107, 108, établies à un niveau inférieur à celui des barres longituainales 101, 102, ont leurs extrémités attachées aux barres d'extrémité 103,104. Sur les tiges 107, 108 est monté un châssis coulissant C, qui comporte deux blocs coulissants parallèles 109, 110, dans lesquels sont ménagées des ouvertures traversées par les tiges 107, 108.
Comme on le voit aux figures 9 et 10,les ouvertures pratiquées dans les blocs 109, 110, pour recevoir la tige carrée 107 sont des fentes, tandis que les ouvertures pour recevoir la tige ronde 108 sont des trous circulai- res. Les blocs 109 et 110 sont maintenus écartés l'un de l'autre par une plaque horizontale 111. Quatre barres verticales 112, Il.3, 114, 115 s'éten- dent vers le bas aux quatre coins de la plaque 111. Un cylindre fou 116 est supporté par les extrémités inférieures des barres Il.?., 114, tandis que les extrémités inférieures des barres 113, 115 supportent les cylindres de con- tact 117, 118. Les extrémités de l'arbre 123 du cylindre 118 traversent les barres 113, 115 et portent des roues dentées ou pignons 119, 120.
Une roue à rochet 121 est calée sur l'arbre 123 du cylindre de contact 118 entre la barre 223 et le pignon 119. Un cliquet de blocage 122 est monté sur la face de la barre 113, de manière à coopérer avec la roue à rochet 121 et à empê- cher la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre (figure 7) de la roue à rochet 121 du cylindre 118 et du pignon 120 tous ces éléments étant calés sur l'arbre 123. Le pignon 119 est monté de manière à pouvoir tourner sur l'arbre 123 et est maintenu sur celui-ci par une vis de retenue 124.
Le cliquet 125 est attaché à la face intérieure du pignon 119 et agit de.manière à ne venir en prise avec les dents de la roue à rochet 121 que lorsque le pignon 119 tourne en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre (figure 7). Ainsi, lorsque le pignon 119 tourne en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, le cliquet 125 vient en prise avec la roue à rochet 121 et l'ar- bre 123, ainsi que tous les autres éléments calés sur cet arbre tournent aus- si en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre, mais, lorsque le pi- gnon 119 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, le cliquet 125 glis- se sur la roue à rochet 121 et le cliquet 122 vient en prise avec cette der- nière roue à rochet,
en sorte que l'arbre 123 et tous les autres éléments ca- lés sur lui ne subissent pas de rotation. Le cylindre de contact inférieur 117 est calé sur un arbre 126, qui traverse des blocs de coussinets 127, 128 s'adapuant dans des fentes prévues dans les extrémités inférieures des barres 113, 115 respectivement, les blocs étant maintenus dans ces fentes par des étriers élastiques 129, 130. L'arbre 126 s'étend au delà du bloc de support 128, de manière à supporter -au pignon ou une roue dentée 131 calé sur cet ar- bre.
Les dents des pignons 120 et 131 engrènent et étant donné que, comme on l'a indiqué précédemment, le pignon 120 ne peut tourner qu'en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre (figure 7) , 9 il s'ensuit que le pignon 131, l'arbre 126 et le cylindre 117 ne peuvent tourner que dans le sens des aiguil- les d'une montre.
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Une barre horizontale 132 fixée aux extrémités inférieures des barres verticales 105, 106 du châssis de support A porte une crémaillère 133, qui engrène avec une roue dentée 119. Un bras d'entrainement 134, attaché au bloc coulissant 110 du châssis coulissant C,s'étend au delà de la partie latérale du châssis de support A (figure 8) et peut être relié à un disposi- tif de commande à mouvement alternatif (non représenté), de façon que tout le châssis coulissant C, suspendu aux tiges coulissantes 107, 108 du châssis de support A, puisse être déplacé en avant et en arrière le long des tiges
107, 108.
Lorsque le châssis C se déplace vers la droite (figure 7), le pi- gnon 119 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, mais l'arbre 123 et les éléments y associés sont mis dans l'impossibilité de tourner, grâce au cliquet 122. Toutefois, lorsque le châssis C se déplace vers la gauche, le pignon 119 tourne en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre et le cliquet 125 vient en prise avec la roue à rochet 121, en sorte que le cylin- dre 123 et le pignon 120 sont animés d'une rotation sinistrorsum, tandis que le pignon 131 et le cylindre 117 sont animés d'une rotation dansée sens des aiguilles d'une montre.
Les deux cylindres de contact 117, 118 présentent une série de rainures circonférentielles, qui roulent sur deux séries de fils métalliques fixes, maintenus dans une position horizontale à l'endroit où les cylindres
117 et 118 se touchent. Les fils 135, qui s'adaptent dans les rainures du cylindre 117 sont soudés par points à une barre 136 assujettie aux extrémités inférieures des barres horizontales 113, 115, tandis que les fils 137, qui s'adaptent dans les rainures du cylindres 138, sont soudés par points à une barre 138 également assujettie aux barres 113, 115.
Une lame de couteau 139 est articulée à la barre 113 du châssis coulissant C, par un pivot 140 sollicité par un ressort , Les lames 139 se meut vers le bas le long du bord tranchant de la barre de découpage 141, en sorte que le ruban R est sectionné entre ces deux éléments 139, 141. Un tablier 142 est attaché à la partie inférieure de la barre de découpage 141 et sert à faciliter la pose du ruban R à plat sur une zone de travail, lors- que le châssis coulissant C se déplace vers la gauche (figure 7) et que les cylindres de contact 117, 118 tournent de manière à dérouler ou distribuer le ruban R. La lame 139 comporte un bras de levier 143, qui est maintenu, par un ressort 144, contre les bords inférieurs d'une barre inclinée 145 at- tachée aux barres verticales 105, 106 du châssis de support A.
Lorsque le châssis C se déplace vers la droite (figure 7), l'arbre 143, qui glisse le long de l'extrémité inférieure de la barre 145, est poussé vers le bas, en sorte que la lame 139 est élevée, un verrou 146 a ressort venant se placer sur la partie supérieure du bras abaissé 143, de manière a bloquer la lame 139 dans la position élevée. Lorsque le châssis C se déplace vers la gauche (figure 7) , la lame 139 reste élevée, jusqu'à ce qu'une butée 147, qui est assujettie, de manière réglable, à la barre coulissante 107, fasse culbuter le verrou 146, de manière à permettre à la lame 139 de descendre le long du bord de la barre de découpage 141, du fait de la traction exercée vers le haut sur le bras 143 par le ressort 144.
Lors du fonctionnement de la machine à cylindres de contact sui- vant l'invention, le ruban mince R provenant du rouleau 28 est enroulé sur le cylindre fou 24, autour du cylindre fou 150 monté sur la barre 103 du châs- sis de support A et sous le cylindre fou 116 du châssis coulissant C.
L'ex- trémité antérieure ou menante du ruban R est engagée entre les deux séries de fils 135, 137 et dans l'intervalle entre les cylindres de contact 117, 118, de façon que l'extrémité antérieure du ruban R se trouve le long du bord tranchant de la barre de découpage 141 (figure Il). Lorsque le châssis cou- lissant C se trouve en fin de course vers la droite, le dispositif de comman- de a mouvement alternatif (non représenté), qui agit sur le bras 134, tire le châssis C vers la gauche (figure 7), et, pendant ce mouvement, la lame 139 est maintenue dans la position élevée par le verrou 146, tandis que la cré- maillère 133, qui agit sur le pignon 119, fait tourner le cylindre 118 en sens inverse à celui des aiguilles d'une montre et le cylindre 117 dans le sens des aiguilles d'une montre,
à tel point que le ruban R est évacué vers
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la droite par les cylindres de contact 117, 118 (figure 7), lorsque le châs- sis C se déplace vers la gauche. Lorsque le châssis C arrive en fin de course vers la gauche, la butée 147 fait culbuter le verrou 146 et la lame 139 bas- cule vers le bas le long du bord tranchant de la barre de découpage 141, en sorte que le ruban R est sectionné, Le châssis C commence alors sa course de retour vers la droite, en sorte que le pignon 119 tourne dans le sens des ai- guilles d'une montre sur la crémaillère 133, tandis que les cylindres de con- tact 117, 118 maintiennent le ruban R entre eux, sans tourner.
Pendant le déplacement du châssis C vers la droite, le ruban R est tiré du rouleau 28 sur les cylindres fous 24, 150 et 116 et la barre inclinée 145 prévue sur le châssis A abaisse le bras de levier 143, en faisant ainsi monter la lame 139. A la fin du mouvement du châssis C vers la droite, le ver- rou 146 vient se placer au-dessus du bras 143, de manière à maintenir la lame 139 dans la position élevée, et le déroulement du rouleau 28 cesse. Le châs- sis C reprend alors son mouvement vers la gauche, comme déjà décrit.
La zone de travail, dans laquelle chaque segment ou tronçon de ru- ban est déposé sous forme d'une feuille plane et exempte d'ondulations, peut comporter divers mécanismes pour le traitement ou l'utilisation ultérieure des tronçons du ruban. Ainsi, dans la machine à cylindres de contact, une courroie transporteuse peut etre prévue sous le châssis coulissant C pour re- cevoir chaque tronçon de ruban au fur et à mesure de la distribution de tels tronçons par la machine et pour transporter ce tronçon dans une direction perpendiculaire à celle du mouvement du châssis coulissant C.
Le fonctionne- ment d'une telle courroie transporteuse peut être commandé par des disposi- tifs mécaniques ou électriques connus, de façon qu'en réponse aux mouvements de la machine à cylindres de contact, le transporteur soit mis en marche, lorsque le châssis coulissant C se déplace vers la droite (figure 7) et de façon que la courroie transporteuse soit arrêtée, lorsque le châssis G se déplace vers la gauche et dépose un autre tronçon de ruban sur le transpor- teur. De même, une partie d'une table ou tourelle rotative peut se trouver sous le châssis G, de manière à recevoir chaque tronçon de ruban fourni par la machine. Après le dépôt de chaque tronçon de ruban, la tourelle est mise en rotation et amène le tronçon de ruban déposé par la machine à un nouveau lieu de travail.
Dans le cas de tronçons ou segments de ruban en une matière à base de tabac, chaque tronçon amené par une courroie transporteuse ou par une tourelle de la machine à cylindres de contact à un nouveau lieu de tra- vail, peut être saisie par un dispositif de support de feuilles d'enveloppe- ment des cigares, agissant par succion, (tel que représenté dans le brevet U. S.A. n 1.543.874) et transportée vers et posée sur la courroie d'un méca- nisme d'enroulement du type communément utilisé dans les machines à fabriquer des cigares.
Il est fréquemment souhaitable que la zone de travail, sur laquel- le les segments de ruban sont déposés conformément à la présente invention, présente une surface perforée communiquant avec une boite d'aspiration sous- jacente, De cette manière, le ruban posé sur cette surface perforée y adhère- ra, dès qu'il viendra en contact avec elle, et sera ainsi maintenu à plat et sans ondulations, jusqu'à ce qu'il soit utilisé ou transporté vers un nou- veau lieu de travail. Il va de soi que,lorsque le tronçon de ruban doit ê- tre utilisé ou éloigné de la surface perforée, l'adhérence de ce tronçon de ruban à cette surface sera supprimée, en interrompant temporairement l'aspi- ration dans la boite sous-jacente.
Diverses modifications peuvent être apportées aux détails décrits plus haut. Ainsi la console 18, qui maintient la bobine ou le rouleau de ruban ne doit pas etre nécessairement montée sur le châssis de support, A, mais peut être montée sur un montant indépendant. Ceci est également vrai pour la butée 147, qui, comme illustré à la figure 7, est attachée à la barre coulis- sante 107.
De même, la machine à cylindre à vide peut être modifiée, de façon à omettre les mouvements verticaux obtenus par l'incorporation du châssis mo- bile B et des éléments y associés, tels que le levier 47; dans ce cas, la lame fixe 91 doit être remplacée par une lame se déplaçant vers le haut et
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venant en contact avec le côté inférieur de l'enveloppe 82, lorsque le châs- sis C achève son mouvement vers la gauche (figure 1), la lame s'éloignant de l'enveloppe 82 vers le bas lorsque le châssis G commence a se déplacer vers la droite.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée aux formes d'exécution décrites plus haut et que diverses modifications peuvent être apportées dans la constitution, la disposition et la forme de certains détails intervenant dans sa réalisation, à condition que ces modifications ne soient pas en contradiction avec l'objet des revendications.
REVENDICATIONS.
1. Machine à distribuer un ruban mince et continu sous la forme de segments ou tronçons de ruban de longueur prédéterminée, cette machine comprenant un châssis de support fixe, un dispositif monté sur ce châssis de support et agencé pour exécuter un mouvement de va-et-vient par rapport à ce châssis de support avec une amplitude linéaire sensiblement égale à la longueur prédéterminée susdite, un dispositif à un ou deux cylindres assujetti au dispositif à mouvement alternatif et susceptible de tourner, lorsque ce dispositif se déplace dans une de ses deux directions de mouvement, un dispositif de retenue attaché au dispositif à mouvement alternatif,
pour maintenir le ruban en contact avec le dispositif à cylindre et un dispositif de découpage agissant de manière à sectionner un segment ou tronçon de ruban à la fin du mouvement du dispositif à mouvement alternatif dans la direction spécifiée plus haut de son mouvement alternatif, pendant lequel les cylindres tournent.