Installation téléphonique La présente invention concerne une installation téléphonique dont un groupe d'abonnés est desservi par un concentrateur relié au central.
Parmi les problèmes actuels concernant les ré seaux urbains des grandes villes, celui du raccor dement des abonnés aux centraux nécessite une attention particulière. La densité des postes télé phoniques, dans les agglomérations urbaines ou sub urbaines, s'accroît<B>à</B> un rythme tel que le raccorde ment des abonnés nouveaux aux centraux qui doi vent les desservir exige des dépenses considérables, dont l'ordre de grandeur dépasse souvent celui des dépenses d'équipement des centraux. La réduction<B>de</B> l'importance relative du réseau des câbles locaux représente un objectif désirable<B>à</B> atteindre.
S'il s'agit de réseaux urbains tels que ceux des grandes villes, on se trouve bien souvent dans la quasi impossibilité de poser de nouveaux câbles dans les artères<B>déjà</B> saturées. L'accroissement de la capa cité en abonnés des centraux, l'arrivée d'un nombre de fils très élevé, la constitution de répartiteurs tou jours plus grands, finissent par conduire, pour les bâtiments qui abritent ces centraux,<B>à</B> des problèmes parfois insolubles.
S'il s'agit de réseaux suburbains, où la densité moyenne est moindre, mais de plus en plus irrégulière avec des<B> </B> zones<B> </B> de concentrations dues<B>à</B> la cons titution de grands ensembles immobiliers, on est con duit également<B>à</B> des dépenses, très élevées de câbles. Si l'on ne veut pas multiplier exagérément le nombre des centraux, il faut, en effet, non seulement poser de très nombreuses et très longues lignes, mais aussi les réaliser avec des fils plus gros, pour compenser les effets de l'affaiblissement et de la résistance au passage du courant microphonique.
L'utilisation de concentrateurs pouvant ramener sur un faible nombre de lignes le trafic d'un nom bre relativement élevé d'abonnés<B>(500<I>à</I> 1000</B> par exemple), permet de résoudre ces problèmes, et d'a baisser le prix des investissements. Cependant, ces concentrateurs de trafic doivent se passer<B>de</B> sur veillance, et, de ce fait, leur fonctionnement doit être sûr et leur réalisation aussi économique que possible.
La présente installation téléphonique est carac térisée par un concentrateur téléphonique constitué par un élément de sélection de ligne contrôlé par des marqueurs et desservant un groupe d'abonnés éloignés, et par des moyens pour associer,<B>à</B> chaque section primaire et<B>à</B> chaque marqueur de concen- trateur, une pseudo-section primaire et un pseudo- marqueur,
ces équipements disposés au central de rattachement étant chargés de représenter les équipe ments associés dans le concentrateur de manière<B>à</B> permettre l'échange des signaux nécessaires au con trôle et<B>à</B> la supervision des différents stades des opérations de sélection dans le concentrateur.
L'invention est décrite<B>à</B> l'aide d'un exemple non limitatif en se reportant aux figures du dessin qui représentent: la fig. <B>1,</B> le diagramme d'un réseau téléphonique les fig. 2 et<B>2A,</B> le diagramme général des liai sons d'un concentrateur et du central de rattache ment associé<B>;</B> la fig. <B>3,</B> le schéma de principe du dispositif de transmission rapide assurent Péchange d'informations entre le central de rattachement et le concentrateur <B>;</B> les fig. 4 et 4A, le schéma détaillé de certains circuits de concentration.
La fig. <B>1</B> représente la disposition d'un réseau téléphonique comprenant un central de rattachement <B>A</B> desservant les abonnés a. Le groupe d'abonnés a' situé<B>à</B> une distance relativement importante du central<B>A</B> est desservi par un concentrateur <B>C</B> mis en liaison avec le central<B>A</B> par un certain nombre de liaisons<B>1. Il</B> peut même arriver que d'autres grou pements d'abonnés tels que a" soient rattachés<B>à</B> des centraux<B>S</B> de très faible capacité<B>(50</B> par exemple), appelés sous,concentrateurs. Ceux-ci peuvent être rattachés, soit<B>à</B> un concentrateur <B>C,</B> soit directement au central<B>de</B> rattachement<B>A,</B> par l'intermédiaire des liaisons m ou n.
Le concentrateur <B>6</B> peut être rattaché<B>à</B> un cen tral téléphonique de type quelconque. Afin de<B>dé-</B> crire son fonctionnement, on supposera,<B>à</B> titre d'exemple, qu'il est raccordé<B>à</B> une installation télé phonique du type décrit dans le brevet suisse No <B>350690,</B> installation dans laquelle les, abonnés du central sont répartis en groupes, chacun d'eux étant desservi par un ensemble SL ou<B>SU</B> (fig. 2)<B>dé-</B> nommé e élément de sélection de ligne<B> .</B> Cet<B>élé-</B> ment SL est prévu pour remplir une double fonc tion<B>;
</B> il peut, soit assurer la mise en liaison d'un abonné appelant Dr (fig. <B>2A)</B> avec un joncteur d'en registreur<B>JE</B> et, de<B>là,</B> avec un enregistreur<B>E,</B> soit sélectionner un abonné De<B>à</B> l'intérieur de son groupe.
Le concentrateur représenté<B>à</B> la droite<B>de</B> la fig. 2 est essentiellement constitué par un élément de sélection de ligne. Dans cet élément, on dispose de deux étages de sélection, soit un étage de sélecteurs terminaux<B>ST'</B> et un étage de chercheurs d'appels CA# pour effectuer la recherche de l'abonné appe lant.
La recherche de l'abonné appelé est également effectuée par l'intermédiaire de deux étages de sé lection comportant l'un des sélecteurs de cinquan taine<B>SC'</B> l'autre des sélecteurs terminaux<B>ST'.</B> Les chercheurs d7appel CA# et les sélecteurs de cinquan taine<B>SC'</B> sont groupés en sections primaires SP, chacune d'elles étant commandée par un ensemble de relais<B>de</B> contrôle, le sélecteur de cinquantaine et les chercheurs, d'appel d'une section quelconque des servant les mêmes sélecteurs terminaux. Ces der niers sont groupés en cadres<B>CT,</B> les sélecteurs ter minaux de chaque cadre donnant accès aux mêmes abonnés.
Uélément de sélection de ligne est contrôlé par des organes, communs ou marqueurs<B>CM, CM'</B> des tinés<B>à</B> marquer sur les bancs des sélecteurs termi naux sr les abonnés appelants ou appelés. Ces marqueurs contrôlent, en outre, l'état d'avancement des sélections dans l'élément de sélection.
Pour adapter l'élément de sélection de ligne<B>à</B> sa fonction de concentrateur, chaque marqueur<B>CM</B> ou <B>CM'</B> le desservant est associé au central de ratta chement<B>à</B> un pseudo-marqueur PMI ou PM2. De même,
aux différentes sections primaires SP cor respondent des pseudo-sections primaires PSP. La mise en liaison des alimenteurs <B>AU</B> avec les sélec teurs<B>de</B> cinquantaine<B>SC'</B> se trouvant aux concen- trateurs est assuré par l'intermédiaire des joncteurs de ligne appelée JLE, JLE'. Ces joncteurs permet tent entre autres, d'effectuer, par l'intermédiaire de la paire téléphonique les desservant,
l'échange d'un certain nombre d'informations entre chaque section primaire et la pseudo -section primaire associée.
Une disposition analogue est utilisée en ce qui concerne la mise en liaison des joncteurs d'enregis treur<B>JE</B> (fig. 2) du central de rattachement et des chercheurs d'appel CA' associés au concentrateur. Cette mise en liaison est assurée par les joncteurs de ligne appelante JLA et JLA' jouant un rôle analogue aux joncteurs de ligne appelée.
Les pseudo-mar- queurs PMI et PM2 peuvent être mis en relation avec les enregistreurs<B>E</B> par l'intermédiaire du fais ceau connecteur FC. D'autre part, les marqueurs <B>CM, CM'</B> et les pseudo-marqueurs PMI, PM2 asso ciés sont interconnectés au moyen d'une liaison T comprenant un certain nombre de paires télépho niques qui leur permet d'échanger des informations.
Lorsqu'un abonné<B>DC</B> du concentrateur se porte appelant, son appel est enregistré dans toutes, les sections primaires SP disponibles et ayant des accès directs vers cet abonné. Par l'intermédiaire des jonc- teurs de ligne appelante JLA' et JLA, cet appel est retransmis aux pseudo-sections primaires: correspon dantes PSP. Ces pseudo-sections tentent de se con necter<B>à</B> un équipement de relais communs (non re présenté), après avoir au préalable vérifié qu'elles ont des accès possibles<B>à</B> des enregistreurs libres.
L'une d'entre elles est sélectionnée<B>à</B> partir de<B>l'é-</B> quipement de relais communs et tous les joncteurs d'enregistreur<B>JE</B> qui lui sont associés sont portés appelants sur les bancs des chercheurs d'enregis treurs<B>CE ;</B> l'un d'entre eux est choisi ainsi qu'un enregistreur libre<B>E.</B> Ce dernier est alors connecté au joncteur d'enregistreur<B>JE.</B> Un signal envoyé du cadre de chercheur d'enregistreur en prise est re transmis<B>à</B> la pseudo-section primaire qui s'associe <B>à</B> l'un des deux pseudo-marqueurs PMI ou PM2, et lui indique qu'il est pris en recherche de ligne appe lante.
La pseudo-section primaire PSP et le pseudo- marqueur en prise effectuent la prise de la section primaire SP et du marqueur homologue<B>CM.</B> Ces deux organes se connectent ensuite l'un<B>à</B> l'autre. Le signal de prise de la section primaire est trans mis sur les fils de ligne L par l'intermédiaire des joncteurs de ligne appelante JLA et JLA' choisis pour desservir l'appel en cours.
On rappelle que chaque joncteur de ligne appelante JLA est associé <B>à</B> un joncteur d'enregistreur<B>JE.</B> La prise du jonc- teur d'enregistreur entraîne donc celle du joncteur JLA correspondant.<B>Le</B> signal de prise du marqueur est transmis par la liaison T. Ce signal indique entre autre<B>à</B> ce marqueur qu'il est pris pour effectuer une recherche de ligne appelante.
Dans le concentrateur, les opérations de sélec tion se déroulent alors comme dans le cas d'un<B>élé-</B> ment de sélection de ligne ordinaire. Lorsqu'elles sont achevées, le marqueur reçoit la catégorie de l'abonné demandeur, la transmet au pseudo-marqueur PMI par l'intermédiaire<B>de</B> la liaison T. D'autre part,<B>le</B> marqueur transmet également au pseudo-marqueur l'indication de fin de sélection. Le pseudo-marqueur PM1 s'associe au faisceau connecteur FC et trans met<B>à</B> l'enregistreur la catégorie de l'abonné appe lant ainsi que l'ordre de connexion.
Celui-ci est re transmis<B>à</B> travers la chaîne de sélection dans le jonc- teur de ligne appelante JLA. Ce joncteur retrans met cet ordre au joncteur JLA#. Ceci provoque alors la man#uvre du chercheur d'appel CK et du sélec teur terminal<B>ST.</B> Le demandeur Dc est alors mis en liaison avec l'enregistreur<B>E.</B> Tous les organes de contrôle sont libérés, Lors de la recherche d'une ligne appelée,
un ali- menteur <B>AU</B> est pris en sortie de sélection de groupe ainsi que le joncteur de ligne appelée associé JLE. Après réception des derniers chiffres de l'indicatif, l'enregistreur effectue le test et le double test de la pseudo-section primaire<B>à</B> laquelle sont rattachés l'alimenteur <B>AU</B> et le joncteur JLE. Si ce test est favorable, la pseudo-section en cause s'associe<B>à</B> un pseudo-marqueur libre.
La section primaire ainsi que le marqueur homologues du concentrateur sont en suite pris en recherche de ligne appelante.
socie Le alors pseudo-marqueur, <B>à</B> l'enregistreur PM1 E par par l'intermédiaire exemple, s'as- du faisceau connecteur FC et du coupleur<B>C. Il</B> reçoit les derniers chiffres de Pindicatif, contrôle leur ré ception et libère le faisceau connecteur.
Par l'inter médiaire de la liaison T, ces chiffres sont transférés au marqueur<B>CM</B> par exemple. Ce dernier, après contrôle de leur réception correcte, marque Pabonné demandé sur les bancs du cadre de sélecteurs ter minaux<B>ST'</B> le desservant. La sélection s'opère en suite comme pour celle de la ligne appelante. Lors de la connexion, le sélecteur de cinquantaine<B>SC'</B> est manceuvré ainsi que le sélecteur terminal<B>ST'.</B>
Si l'abonné demandé est occupé, ce renseigne- termédiaire ment est fourni de la au liaison pseudo-marqueur T. La chaffie PM1 amont par pré- l'in- cédemment établie est alors libérée,
ainsi que les organes de contrôle.
<B>A</B> la fin d'une communication, tant en ligne ap pelante qu'en ligne appelée, le joncteur correspon dant situé au central, JLA ou JLE, reçoit un signal de libération provenant de la chaîne de sélection aval ou amont. Ces joncteurs transmettent alors sur les fils de ligne L un signal vers le concentrateur des tiné<B>à</B> entramer, dans celui-ci, la libération de la cheine de sélection établie.
Ce signal qui est reçu dans le joncteur associé JLA# ou JLE', selon le cas, est appliqué jusqu'à réception en retour d'un signal de contrôle<B>de</B> libération. En cas de non réception de ce signal, une alarme différée est donnée au cen tral de ra ttachement.
Durant la communication, la supervision des abonnés ainsi que leur alimentation sont assurées par les alimenteurs <B>AU</B> situés au central de rattachement. Une telle disposition évite ainsi de disposer au con- centrateur d'une source judicieusement filtrée pour assurer Palimentation des circuits<B>de</B> conversation.
Dans la description qui précède, il a été indiqué que les informations étaient échangées entre mar queurs et pseudo-marqueurs, par rintermédiaire (Yune liaison T. Ces informations comprennent l'in dicatif de l'abonné demandé, la catégorie des abonnés demandeurs et demandés, etc.
Afin de procéder<B>à</B> un échange rapide de ces informations, une solution électronique est utilisée dont le schéma de principe est représenté<B>à</B> la fig. <B>3.</B> Chaque marqueur ou pseudo-marqueur comporte un équipement de transmission semblable qui comprend essentiellement un explorateur, un groupe de récep teur R et un multivibrateur & émission. On suppo sera par exemple que l'équipement représenté<B>à</B> la fig. <B>3</B> est associé<B>à</B> un pseudo-marqueur et que celui-ci veut procéder au transfert du numéro de l'abonné demandé vers le marqueur associé au con- centrateur.
En supposant que le concentrateur dessert<B>1000</B> abonnés, les numéros<B>à</B> transmettre se composent de <B>3</B> chiffres. Si ceux-ci sont codés en<B> </B> 2 parmi<B>5 ,</B> il est donc nécessaire<B>de</B> précéder au transfert de<B>15</B> informations. Uéquipement du pseudo-marqueur passe alors en position d'émission, ce qui se carac térise par la fermeture des contacts e<B><I>;</I></B> le marqueur associé passe en position de réception, ce qui cor respond dans son équipement<B>à</B> la fermeture des contacts d'un équipement semblable non représenté R. Dans le pseudo-marqueur, les différents codes de marquage sont caractérisés par la fermeture des contacts m.
L'ordre d'émission étant donné, Pexplo- rateur est mis en marche et<U>commute</U> successivement les différents fils de marquage vers la ligne.
Dans le marqueur, l'explorateur qui fonctionne en synchronisme avec celui du pseudo-marqueur est également mis en marche, de façon<B>à</B> mettre succes sivement en liaison les différents récepteurs avec le circuit de ligne. La réception éventuelle d'une infor mation se manifeste par la charge d'un condensa teur situé<B>à</B> l'entrée de chaque récepteur. Au pseudo- marqueur et au marqueur, les deux explorateurs effectuent successivement plusieurs cycles analogues. Pour chacun d'eux, les condensateurs des récepteurs se chargent progressivement. Le système fonctionne ainsi<B>à</B> la manière d'un intégrateur.
Lorsqu'un seuil de tension suffisant est atteint aux bornes des con densateurs de réception, un transistron associé est débloqué, de manière<B>à</B> commander un relais qui vient ainsi occuper une position identique<B>à</B> celle du relais de marquage situé dans le pseudo-marqueur. Ce relais ferme,<B>à</B> son tour, le contact m'. Cette disposition permet ainsi de s'affranchir des parasites susceptibles d!être engendrés sur la ligne de trans mission.
Les échanges d'information concernant la catégorie<B>de</B> l'abonné appelé et celle de l'abonné appelant, etc., s'effectuent de manière identique, tant du pseudo-marqueur vers le marqueur que du mar queur vers le pseudo-marqueur. Les amplificateurs <B>A</B> et X permettent eajuster le niveau des signaux<B>à</B> la réception et<B>à</B> l'émission.
La fig. 4 représente le schéma détaillé des jonc- teurs de ligne appelante associés<B>à</B> une même paire téléphonique L.
Lors de la prise d'un pseudo-marqueur PMI par exemple, pour la pseudo-section primaire PSP, le relais pl passe au collage<B>à</B> travers un circuit non représenté.
Par la fermeture du contact plI, une polarité négative est envoyée sur le fil de ligne bl vers<B>le</B> concentrateur, ce qui entraffie dans la section primaire SP l'excitation du relais cl homologue du relais, pl. D'autre part, par l'intermédiaire de la liai son T, (fig. 2) le marqueur<B>CM</B> est pris. L'excitation du relais cl entraîne alors la connexion de la section primaire au marqueur<B>CM.</B>
Lorsque les opérations de recherche de ligne appelante prennent fin, le marqueur<B>CM</B> envoie un ordre de connexion au pseudo-marqueur PMI qui le retransmet<B>à</B> l'enregistreur<B>E</B> comme indiqué précé demment.
Ce dernier détermine la mise<B>à</B> la terre du fil<B><I>b,</I></B> ce qui entraîne l'excitation du relais re. Par la fermeture de son contact de travail re6, <I>ce</I> relais commande l'envoi d'une batterie sur le fil<I>al,
</I> vers le concentrateur. Cela entraîne l'excitation des relais rd au central et<I>se</I> au concentrateur en série avec le contact de travail cil et le redresseur rl. Le relais ci est excité par le marqueur<B>CM</B> lorsque les sélections sont effectuées au concentrateur. L'exci tation du relais<I>se</I> détermine celle du relais sb par la fermeture du contact<I>sel.</I> Ce relais qui se main tient par sb2 commande<B>à</B> son tour l'excitation de l'électro de connexion AV qui se maintient par son contact xAV1 sur le
fil de test t3 mis<B>à</B> la terre. Cette terre assure le maintien de la chaîne de sélec tion dans le concentrateur. Au central, le relais rf passe au collage par fermeture du contact de travail rd2 et se maintient par rf3. Lorsque l'électro de con nexion du chercheur AV au concentrateur passe au collage, l'ouverture du contact de repos AV2 déter mine le décollage des relais rd <I>et se.</I> Le décollage du relais rd au central donne la supervision du fonc tionnement correct de l'électro,
de connexion du chercheur d'appel.<B>Le</B> relais rb passe alors au col lage par la fermeture du contact de repos rdl et se maintient par rb4. Le relais rf décolle ensuite par ouverture du contact de repos rb2. La continuité métallique des fils de conversation est alors assurée par les contacts de travail re3, rb3, AV2 et re2, rb4 et AV3.
Lors de la réception des impulsions de taxation sur le fil c côté central, le relais rc bat. Par la fer meture de ses contacts de travail rcl <I>et</I> rc2, il com mande l'envoi d'impulsions de courant alternatif sur les deux fils de ligne en parallèle. Ces impulsions sont reçues par le relais sc du joncteur de ligne ap pelante du concentrateur. Elles sont transformées en impulsions de courant continu envoyées sur le fil c3 par le contact scl vers le compteur<B>de</B> l'abonné demandeur. <B>A</B> la fin de la communication, la terre est sup primée sur le fil t côté central.
Le relais re décolle et commande, par fermeture de son contact de repos re5, l'envoi d'un signal positif sur le fil<I>a.</I> Le relais rb se maintient par rfl. Les relais rd au central et sd au concentrateur passent au collage.
Le relais rd commande<B>à</B> nouveau l'excitation du relais rf. Le relais rb se maintient par rdl. Le relais sd coupe par son contact sdl le circuit de maintien du relais sb qui décolle.
Celui-ci commande la libération de la chaîne de sélection au concentrateur par suppression de la terre sur le<B>fil</B> de test t3. L7électro de connexion AV décolle.<B>A</B> leur tour, les relais rd <I>et</I> sd décollent par ouverture du contact AV2. Le relais rb décolle <B>à</B> son tour par ouverture du contact de travail rdl. Le relais rf décolle, la libération est devenue effec tive.
Un circuit d'alarme différé permet de contrôler la prise et la libération du joncteur de ligne appe lante côté concentrateur. <B>Il</B> est constitué par les con tacts repos travail re7 <I>et</I> rb5. Son fonctionnement se déduit aisément de la description qui précède.
Les joncteurs de ligne appelée JLE et JLE' sont identiques aux joncteurs de ligne appelante<B>à</B> la dif férence près que les circuits de taxation (relais re <I>et</I> sc) ne sont pas prévus.
Dans la description qui précède, on a supposé que le concentrateur était rattaché<B>à</B> un commuta teur du type<B>à</B> barre croisées. Cet exemple de ratta chement n'est nullement limitatif, de tels concen- trateurs pouvant être associés<B>à</B> des centraux de type quelconque.