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Boîte de montre à paroi mince et procédé de fabrication de cette boîte Certaines boites de montre à paroi mince comprennent une lunette antérieure présentant un cran de glace et une lunette postérieure pour un fond qui sont reliées par une paroi latérale extérieure et par une bride de renforcement intérieure écartée de la paroi latérale et qui relie les deux lunettes au voisinage de leurs bords intérieurs. Cette bride de renforcement formée par une virole intérieure de forme circulaire augmente le poids de la boîte, ce qui constitue parfois un inconvénient, notamment lorsque la boîte est en un métal précieux.
La présente invention vise à fournir une boîte à paroi mince de résistance mécanique aussi élevée mais d'un poids plus réduit que les boîtes présentant une virole intérieure.
Cette boîte, comprenant une lunette antérieure présentant un cran de glace et une lunette postérieure pour un fond, qui sont reliées par une paroi latérale extérieure, est caractérisée en ce qu'elle présente des entretoises de renforcement intérieures écartées de ladite paroi latérale et qui relient les deux dites lunettes au voisinage de leurs bords intérieurs.
L'invention comprend également un procédé de fabrication de cette boîte de montre, qui est caractérisé en ce qu'on forme une ébauche de boîte présentant une bride de renforcement intérieure constituée par une virole de forme générale circulaire présentant des cannelures en relief sur sa face extérieure, et en ce qu'on alèse cette virole de manière à laisser subsister les seules dites cannelures destinées à constituer lesdites entretoises. Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la boîte de montre objet de l'invention, et illustre une mise en aeuvre du procédé que comprend l'invention.
La fig. 1 est une vue partielle de cette forme d'exécution de la boîte, cette vue constituant une coupe radiale de la boîte.
Les fig. 2 et 3 sont des vues analogues à celle de la fig. 1 illustrant deux phases du procédé de fabrication de cette boîte.
Les fig. 4 et 5 sont des coupes selon les lignes 4-4 et 5-5 des fig. 2 et 3.
La boîte de montre-bracelet représentée à la fig. 1 comprend une lunette antérieure 1 présentant un cran de glace circulaire 2, et une lunette postérieure 3 présentant un pas de vis 4 pour un fond étanche, qui sont reliées par une paroi latérale extérieure 5.
La lunette 1 et la paroi latérale 5 sont constituées par deux parties d'une même pièce emboutie 6. Cette pièce 6 présente quatre cornes, telles que celle représentée partiellement en 7, qui sont destinées à la fixation d'un bracelet. Ces cornes, formées par emboutissage, sont creuses et présentent dans la pièce 6 une section droite en forme de U.
La lunette postérieure 3, également constituée par une pièce emboutie, est soudée en 8 sur le bord de la paroi latérale 5. Elle présente quatre pattes latérales telles que celle représentée partiellement en 9, qui ferment les cornes de la pièce 6, à laquelle ces pattes sont soudées.
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La lunette 1 est fermée par une glace bombée 11 disposée dans le cran de glace 2. La lunette 3 est fermée par un fond circulaire 12 qui porte sur un joint 13 contre lequel ce fond est pressé par une bague de tension 14 vissée dans le pas de vis 4. Des moyens non représentés sont prévus pour assurer l'étanchéité autour de la tige de remontoir du mouvement et l'ensemble constitue une boîte de montre étanche.
Les lunettes antérieure 1 et postérieure 3 sont reliées au voisinage de leurs bords intérieurs par plusieurs brides de renforcement écartées de la paroi latérale 5. Ces brides sont constituées par six entretoises minces telles que celles représentées en 15 régulièrement réparties sur le pourtour de la boîte (fig. 1 et 5). Dans la boîte représentée, le pas de vis 4 est concentrique au cran de glace 2 de la lunette antérieure et lesdites entretoises 15 sont situées sur un cercle qui présente un diamètre compris entre les diamètres du cran de glace et dudit pas de vis.
Les entretoises 15 font partie intégrante d'une virole intérieure 16 que présente la lunette postérieure 3 et, selon une mise en aeuvre du procédé de fabrication de la boîte que comprend l'invention, elles sont façonnées de la manière suivante illustrée par les fig. 2 à 5 : une pièce 17, comprenant la lunette antérieure et la paroi latérale de la boîte, et une pièce 18, comprenant la lunette postérieure et une virole intérieure de forme générale circulaire 19, sont tout d'abord formées séparément par emboutissage.
Ces pièces 17 et 18 sont assemblées dans la position représentée à la fig. 2 pour former une ébauche de .la boite. L'extrémité supérieure de la virole 19, appelée à constituer la virole 16 et qui s'emboîte sur une partie de la lunette antérieure 1, est soudée à cette dernière en 21 sur tout le pourtour de la lunette, tandis que le bord libre de la lunette postérieure est soudé, en 22, sur le bord de la paroi latérale extérieure (fig. 2). La virole 19 présente six cannelures telles que celle représentée en 23 à la fig. 4, qui sont en relief sur la face extérieure de la virole.
Le diamètre intérieur d de la virole 19 (fig. 4) est plus petit que le diamètre D du cercle inscrit dans les entretoises 15 de la boîte terminée (fig. 1) et les segments de la virole compris entre les cannelures 23 sont situés à l'intérieur de ce cercle de diamètre D tandis que les segments de la virole constituant le fond des cannelures sont situés en majeure partie à l'extérieur dudit cercle (fig. 4).
On alèse alors la virole 19 au diamètre D >, de sorte que seuls les fonds des cannelures 23 destinés à constituer les entretoises 15 subsistent dans la partie de la virole 19 comprise entre les deux lunettes (voir fig. 3 et 5).
On obtient ainsi, d'une manière simple et rapide, une série d'entretoises parallèles minces reliant de place en place les bords libres des lunettes antérieure et postérieure de la boîte. Ces entretoises confèrent à la boîte une résistance mécanique accrue, qui est particulièrement favorable lors de l'exécution d'une telle boîte en un métal précieux, alors que par raison d'économie, les épaisseurs de paroi des lunettes et de la paroi latérale extérieure sont choisies très petites, de l'ordre de 15 à 20 centièmes de millimètre par exemple.
Cette liaison entre les bords intérieurs des deux lunettes est particulièrement indiquée lorsque le joint 13 du fond porte, comme visible à la fig. 1, sur un cercle d'emboîtage 24 (en métal commun), qui prend appui sur la face postérieure 25 du réhaut 26 de la lunette antérieure.
La présence des entretoises de renforcement 15 n'entraîne qu'une très petite augmentation du poids de la boîte et l'alésage de la virole, qui peut être effectué au cours de la même reprise que l'usinage des lunettes, ne renchérit pratiquement pas la fabrication. (Il va sans dire que la matière enlevée sera récupérée lorsqu'il s'agit d'un métal précieux).
Dans des variantes, le cran de glace de la lunette antérieure peut avoir une forme autre que circulaire. Il en est de même pour la forme du contour extérieur de la boîte.
La lunette postérieure peut également être constituée par un fond formé d'une pièce, vissé dans la carrure ou assemblé à celle-ci de toute autre manière. Les soudures entre les différentes parties embouties de la boîte peuvent être disposées en d'autres endroits que ceux indiqués. Selon la forme de la boîte, celle-ci sera en effet constituée par un nombre variable de pièces embouties soudées les unes aux autres et la division des pièces sera déterminée par les conditions de fabrication, de manière que les outillages d'emboutissage ne soient pas trop fragiles.
Lorsque la boîte est en métal précieux, le cercle d'emboîtage en métal commun doit rester indépendant de la boîte par suite des prescriptions relatives au commerce des métaux précieux en vigueur dans différents pays. Le rôle de ce cercle est de limiter l'écrasement de la boîte soumise à une pression extérieure de sorte que le retrait du joint par rapport à la carrure ne dépasse pas 2 à 3 centièmes de milli-
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mètre. Ce cercle, qui renforce la boîte, permet également de supprimer toute bague de tension du mouvement.