Appareil automatique pour appliquer des marques d'identification à des objets
La présente invention a pour objet un appareil automatique pour appliquer des marques d'identification à des objets, par exemple pour étiqueter des bouteilles.
Les buts que se propose d'atteindre la présente invention sont de fournir un appareil appliquant des marques d'identification de façon automatique après avoir orienté les objets, oet appareil étant de construction simple et de fonctionnement rapide et sûr.
L'appareil objet de l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend un applicateur de marques, un transporteur pour amener les objets à l'applicateur et un dispositif pour tourner les objets afin de présenter à l'applicateur un côté déterminé de chaque objet.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appareil objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan d'une bande d'étiquettes destinée à être utilisée dans l'appareil;
la fig. 2 est une vue de profil d'une bouteille pouvant être étiquetée par l'appareil;
la fig. 3 est une vue en plan de l'appareil;
la fig. 4 est une vue en plan à plus grande échelle d'une partie de cet appareil;
la fig. 5 est une vue en coupe par la ligne 5-5 de la fig. 3
la fig. 6 est une vue en coupe par la ligne 6-6 de la fig. 5 ;
la fig. 7 est une vue en coupe par la ligne 7-7 de la fig. S;
la fig. 8 est une vue de profil du dispositif assurant l'application des marques d'identification sur des bouteilles;
la fig. 9 est une vue en coupe par la ligne 9-9 de la fig. 8; et
la fig. 10 est une vue de côté, observée du côté gauche de la fig. 8.
L'appareil représenté sur le dessin est destiné à transférer des étiquettes d'une bande S à des bouteilles B. Bien qu'on puisse utiliser n'importe quelle bande d'étiquettes à transfert thermique, il est préférable de former la bande comme il est représenté sur la fig. 1, cette bande étant constituée d'un support en papier S ayant une rangée marginale de perforations H de pignons à chaîne, le support étant induit de cire oxydée présentant une adhérence suffisante pour retenir les étiquettes L imprimées sur l'enduit de cire avec une encre activable thermiquement, de telle sorte que lorsqu'une étiquette est pressée contre la bouteille au moyen d'un applicateur chaud appuyant sur le verso de la bande, l'étiquette soit transférée de la bande sur l'objet. La cire oxydée est le produit résultant de l'oxydation de cires hydrocarboniques aliphatiques dures, à point de fusion élevé.
Ces cires oxydées comprennent des produits d'oxydation de cires hydrocarboniques naturelles et synthétiques, telles que les cires de pétrole, les polyéthylènes de poids moléculaire inférieur et les cires obtenues par la synthèse de Fischer-Tropsch.
Comme il est représenté, la machine comprend un bâti principal 1 portant le mécanisme assurant l'avancement de la bande à étiquettes S à partir d'un rouleau d'alimentation 3 à une bobine envideuse 2 en passant en regard d'un applicateur A. La bande
S passe successivement sur un rouleau d'entraînement 12, puis sur deux rouleaux 9 et 8 disposés aux extrémités d'un chariot à mouvement alternatif 11 et enfin sur un rouleau monté fou 7 qui l'enroule sur la bobine envideuse 2, le chariot effectuant un mouvement de va-et-vient afin de synchroniser la vitesse de la portion de la bande S comprise entre les rouleaux 8 et 9 avec la vitesse de l'applicateur A et la vitesse de surface des bouteilles au poste d'étiquetage.
Les bouteilles B sont amenées au poste d'étiquetage et emmenées de celui-ci par des couloirs 13 et 14, respectivement. Au poste d'étiquetage est disposée une tourelle 16 présentant des alvéoles périphériques 15 pour recevoir les bouteilles individuelles.
Dans le couloir d'alimentation 13, les bouteilles sont pressées contre la tourelle de manière que chaque bouteille pénètre dans un alvéole vide au moment où celui-ci passe devant le couloir et lorsque chaque bouteille atteint le couloir d'évacuation 14 elle est déchargée par cette dernière. L'amenée et l'enlèvement des bouteilles à la tourelle s'effectue à l'aide de bandes transporteuses 17 et 18. L'applicateurA comportedes parties surélevées 19, la longueur circonférentielle de chacune desquelles étant de préférence égale à la longueur de chaque étiquette, et les étiquettes sont fournies au poste d'étiquetage en synchronisation avec la rotation de l'applicateur de manière que le bord menant de la portion surélevée 19 vienne en contact avec le bord menant de l'étiquette, et à me sure que les deux se meuvent de concert; ;
l'étiquette est comprimée contre la bouteille au poste d'étiquetage, la bouteille tournant en synchronisme avec l'applicateur. Au poste d'étiquetage, il est prévu une fenêtre entre les guides 13 et 14, à travers lequel s'effectue la pose de l'étiquette, et pour empêcher que les bouteilles ne s'échappent par cette fenêtre, un ressort à lame 20 est engagé dans la fenêtre (fig. 3).
Quand le chariot 1 1 est immobile, la bande d'étiquettes S est avancée par le rouleau d'entraînement 12 à une vitesse constante et continue. Cependant l'avance de la bande d'étiquettes en regard du poste d'étiquetage doit être interrompue après qu'une bouteille a reçu son étiquette et avant que la bouteille suivante ne soit venue en position. On atteint ce résultat en obligeant le chariot à effectuer un mouvement de va-et-vient le long de la partie du tronçon de la bande d'étiquettes compris entre les rouleaux 8 et 9.
Sur la fig. 3, le chariot 11 porte les deux rouleaux 8 et 9 par l'intermédiaire de deux consoles 21 et 22. Un doigt de came 23 est monté à l'arrière du chariot 1 1 et coulisse dans une fente 24 ménagée sur la face frontale d'une came réglable 26 qui est montée à rotation sur une coulisse 27 glissant horizontalement dans un chemin de guidage en forme de
U formé dans le bâti 1. La tourelle 16 est actionnée par un chariot similaire 11, qui est monté de façon identique sur l'extrémité inférieure de la coulisse 27 et porte un doigt de came identique 23'.
La tourelle 16 est montée sur un arbre 28 tourillonnant dans le bâti principal 1 (fig. 5 et 6). Un frein à friction 29 vient en prise avec l'extrémité inférieure de cet arbre et empêche la tourelle de dépasser la position requise au cours de son avance pas à pas. Cet arbre 28 est entraîné en rotation pas à pas par une crémaillère 31 et des pignons 32 (fig. 7). La crémaillère 31 reçoit un mouvement alternatif du chariot 11' (fig. 3 et 7) par l'intermédiaire d'un piston 33 et d'un ressort 34. Un cliquet 36 est solidaire du pignon 32 et vient en prise avec une roue à rochet 37 qui est solidaire de l'arbre 28. En cas de coincement de la tourelle au cours de sa course en avant, le ressort 34 est comprimé sans faire avancer la crémaillère 31.
Sous la tourelle 16 est placée une table 41 présentant deux ouvertures 42 et 43 disposées respectivement à un poste de mise en position I et au poste d'étiquetage (fig. 5 et 8). A mesure que les bouteilles sont poussées par la tourelle sur la table 41, elles s'engagent dans les ouvertures de la table pendant que la tourelle s'arrête entre deux courses successives. Dans l'ouverture au poste de mise en position est prévue une plaque tournante 44 qui appuie contre le fond de la bouteille engagée dans l'ouverture sous l'action d'un ressort 46. La plaque tournante 44 reçoit son mouvement de rotation d'un pignon 47 en prise avec un pignon 48 qui est solidaire de l'arbre 28. Dans l'ouverture 42 du poste d'étiquetage, une plaque tournante similaire 49 (fig. 8) est entraînée en rotation par un pignon 51 engrenant avec le pignon 48.
Ainsi, lorsque le chariot 11, effectue sa course vers la gauche pendant chaque arrêt intermittent de la tourelle, les bouteilles aux postes de mise en position et d'étiquetage tournent dans le sens indiqué par les flèches sur la fig. 3, le taux de rotation étant égal à celui de l'applicateur A et à la vitesse de la bande d'étiquettes en regard du poste d'étiquetage. La face supérieure du plateau tournant 44 est moletée pour empêcher des glissements (fig. 5) mais le plateau 49 doit au contraire être lisse pour permettre le glissement quand la bouteille est positionnée de façon correcte.
Attendu que les bouteilles présentent normalement des cordons de scellement longitudinaux sur leurs côtés, il est désirable que les bouteilles soient présentées à l'applicateur de façon à éviter l'empiètement des étiquettes sur ces cordons. C'est pourquoi, au poste de mise en position I, les bouteilles sont orientées de façon qu'au moment où elles arrivent au poste d'étiquetage, l'étiquette soit appliquée en position correcte entre les deux cordons longitudinaux.
On effectue cette opération par un dispositif d'orientation représenté sur les fig. 8, 9 et 10, qui comprend une tête 52 pressée vers le bas contre le haut de la bouteille au poste de mise en position par un piston 53 qui est enfoncé par un ressort dans un cylindre 54 (comme c'est le cas du ressort 68 dans le cylindre 63, fig. 5) commandé par une soupape 56 actionnée par une came 57 (fig. 5), de sorte que la tête soit montée par la pression pneumatique au cours de chaque avance de la tourelle et enfoncée par le ressort pendant chaque arrêt de la tourelle. Une butée 57' est montée coulissante sur un côté de la tête 52 au-dessous d'une plaque 56', cette butée étant pressée de haut en bas par un ressort 58.
Une bro che 61 s'étend vers l'extérieur à partir de la butée 57' en traversant une fente 59 pour limiter la course descendante de la butée 57'. Comme on voit sur les fig. 8 et 10, la butée 57' est excentrée par rapport à la tête 52 d'une distance suffisante pour dégager le goulot de la bouteille mais pas suffisamment pour dégager les filets sur le goulot.
Ainsi, lorsque la tête 52 revient à la position représentée sur les fig. 8 et 9, la butée 57' effectue un mouvement de coulissement descendant le long du filet du goulot de la bouteille jusqu'au moment où son côté menant vient en contact avec l'extrémité du filet, comme on voit sur la fig. 10, après quoi le mouvement tournant de la bouteille est arrêté dans la position angulaire désirée et cette bouteille est retenue dans cette position à l'aide d'un des cliquets 62, comprimés par ressorts (fig. 3 et 4), ces cliquets étant effacés à l'aide de la came 65 pour permettre d'évacuer les bouteilles sur la courroie de décharge 18. Les cliquets restent dans cette position effacée jusqu'au moment où ils pasr sent en regard de la courroie 17, dans laquelle position une nouvelle bouteille est placée dans l'alvéole vide de la tourelle.
Pour étiqueter des bouteilles compressibles, il y a lieu de les gonfler pendant l'opération d'étiquetage, et on obtient ce résultat, comme on voit sur la fig. 5, à l'aide d'un ajutage à air 62' ayant un mouvement de va-et-vient dans le cylindre 63 monté sur un bras 64 qui est solidaire d'un montant 66 (fig. 3). L'extrémité supérieure de l'ajutage 62' porte un piston 67 qui coulisse dans le cylindre 63, l'ajutage étant pressé vers le bas pour assumer sa position de travail (fig. 5) au moyen d'un ressort 68. Le cylindre 63 présente deux entrées 69 et 71, l'entrée 69 étant alimentée par l'intermédiaire de la soupape 56, et une soupape de décompression 72 disposée dans l'entrée 71 étant alimentée par l'intermédiaire d'une autre soupape de décompression 73.
La pression à l'entrée 69 doit être plus élevée qu'en 71 de manière à remonter l'ajutage à l'encontre de l'action du ressort 68 et de la pression pneumatique régnant au-dessus du piston 67. La came 57 ouvre la soupape 56 pendant chaque avance de la tourelle afin de monter l'ajutage et fermer l'entrée 71. Quand la tourelle s'arrête, la soupape 56 est fermée pour permettre ainsi au ressort 68 de déplacer l'ajutage à sa position de travail, dans laquelle l'air pénètre dans le flacon par l'entrée 71 et l'ajutage 62'.