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Montre lumineuse L'objet de la présente invention est une montre lumineuse dont la face visible est éclairée par au moins une ampoule électrique.
Un grand nombre de montres connues de ce type produisent un effet défavorable, parce qu'il y a l'un ou l'autre élément du dispositif d'éclairage (ampoule, écran masquant l'ampoule, conducteurs électriques) qui est visible. D'autres produisent un effet défavorable, parce que le cadran est en matière translucide, laiteuse, afin de s'illuminer sous l'action d'une ampoule placée derrière lui.
Le but de la présente invention est de créer une montre dans laquelle on n'aperçoit de jour aucun élément du dispositif d'éclairage du cadran, celui-ci pouvant être constitué par une plaque métallique.
Dans la montre, objet de l'invention, l'ampoule est cachée par une partie du boîtier et elle éclaire la face visible de la montre à travers un espace étroit et allongé compris en hauteur entre le cadran et le verre.
Le dessin annexé représente schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution de la montre selon l'invention.
La fig. 1 en est une coupe selon la ligne 1-1 de la fig. 2 ; la fig. 2 en est une vue en plan ; et la fig. 3 en est une coupe partielle selon la ligne 111-III de la fig. 1.
Le mouvement 1 de la montre représentée est logé dans une boîte 2 du type marquise. La carrure 12 de cette boîte porte des attaches massives 2 aux extrémités desquelles sont articulées les branches 3 du bracelet. Ces branches 3, constituées par des éléments rigides, pivotent en 20 sur les attaches 2 et elles sont placées sous l'action de ressorts (non représentés) qui tendent à appliquer les branches 3 sur le poignet du porteur de la montre.
Des logements cylindriques 21 sont pratiqués dans les attaches 2 et une source de courant 4 est placée dans l'un des logements 21. Cette source de courant est constituée de préférence par un accumulateur. Les logements 21 sont fermés par des couvercles 16 fixés à cran aux attaches 2. L'un de ces couvercles sert à retenir la source de courant 4 en place dans son logement, de façon qu'un premier pôle de celle-ci soit constamment en contact avec le boîtier de la montre.
Des logements cylindriques 13 sont également pratiqués dans les attaches 2 et une ampoule 5 est placée dans l'un de ces logements, de façon à être cachée par la partie du boîtier dans laquelle les logements 13 sont pratiqués. Cette ampoule comprend un culot 17, connecté en permanence au boîtier de la montre. Cette connexion peut être 6ta- blie par ajustement à frottement doux du culot 17 dans le logement 13 ou par l'intermédiaire d'un ressort 10 prenant appui dans le fond du logement 13 et maintenant l'ampoule 5 en contact avec un bouton 11 passant à travers un bouchon 19, qui ferme le logement 13.
Le bouton 11 est mobile axia- lement par rapport au bouchon 19, de façon que, en pressant sur ce bouton 11, il soit possible d'amener le pôle 18 de l'ampoule 5 en contact avec un conducteur 9 isolé du boîtier. Ce conducteur -9 est lui-même connecté au second pôle de l'accumulateur 4. Le bouton 11 fonctionne par conséquent comme interrupteur, en ce sens que le circuit d7ali- mentation de l'ampoule 5 se ferme, lorsqu'on pèse sur lui. Pour éviter de devoir garder un doigt sur
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le bouton 11, quand on désire laisser brûler l'ampoule 5, on peut prévoir des moyens -destinés à maintenir automatiquement le bouton 11 en position pressée, ces moyens pouvant être débloqués à volonté par le porteur de la montre.
L'ampoule 5 est destinée à éclairer le cadran 6 de la montre représentée. Ce cadran 6 est constitué par une plaque métallique fixée au mouvement 1 de la manière usuelle. L'espace situé entre le cadran 6 et le verre 7 de la montre est délimité par un rehaut 15 de la boîte, dans lequel des fenêtres 14 en forme de fentes allongées sont pratiquées en regard des attaches 2. Ces fenêtres 14 sont reliées aux logements 13 par des conduits 8, de sorte que les rayons émis par l'ampoule éclairent le cadran à travers ladite fenêtre.
En observant la montre décrite, on ne voit aucun des éléments destinés à en assurer l'éclairage; seules les fenêtres 14 pourraient être remarquées, mais comme elles sont très étroites et se trouvent sous le rebord du verre 7, on ne peut pas les apercevoir. L'une de ces étroites fenêtres 14 suffit cependant à laisser passer les rayons émis par l'ampoule 5 en quantité suffisante pour éclairer le cadran 6 et ses signes horaires, ainsi que les aiguilles (non représentées).
On obtient des résultats particulièrement intéressants en choisissant le logement de l'ampoule destinée à éclairer le cadran de façon que le filament de celle-ci soit au moins en partie au-dessus de la surface, plane ou convexe, définie par la face supérieure du cadran. Pour éviter des pertes de lumière, il est, de plus, indiqué de rendre brillantes les faces du logement de l'ampoule ou de les revêtir d'une couche de vernis réfléchissant. Vu que la face inférieure du verre 7 est également réfléchissante, les rayons sortant de la fenêtre 14, située en regard de l'ampoule 5, sont uniformément répartis sur toute la surface du cadran, de sorte qu'on ne voit pas d'où celui-ci est éclairé,
ce qui confère un caractère mystérieux à la montre.
Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que la carrure de la boîte porte des attaches massives en lieu et place des cornes usuelles des boîtes de montre- bracelet, pour pouvoir monter une ampoule dans la montre. Il existe en effet des ampoules assez petites pour pouvoir les loger dans l'épaisseur de la paroi d'une carrure de boîte usuelle. Dans ce cas, ledit logement pourrait être formé par une gorge creusée dans la paroi intérieure de la carrure, cette gorge pouvant même faire tout le tour de la carrure. Les bords de cette gorge délimiteraient alors un espace étroit et allongé à travers lequel passeraient les rayons émis par l'ampoule.
Dans une autre variante, cet espace pourrait aussi être délimité, du côté du fond de la boîte, par le bord du cadran. Dans ce cas, l'ampoule se trouverait sous un rebord de la carrure constituant le rehaut.
Au lieu que la source de courant soit placée dans des logements pratiqués dans les attaches de la boîte, elle pourrait également être placée dans 1e fond de celle-ci.
En ce qui concerne l'interrupteur servant à allumer et à éteindre l'ampoule, d'autres dispositions peuvent également être envisagées. Cet interrupteur pourrait, par exemple, être commandé par un poussoir monté sur la boîte au voisinage de la tige de remontoir.
Si une seule ampoule 5, placée dans l'une des attaches 2, suffit amplement à éclairer le cadran et les organes indicateurs de la montre, une seconde ampoule avec une seconde source de courant pourraient naturellement aussi être logées respectivement, à titre de réserve, dans les emplacements 13 et 21 pratiqués (principalement pour des raisons de symétrie) dans l'autre attache 2 du boîtier de la montre. Dans ce dernier cas, on pourrait aussi placer, à titre décoratif, des pierres colorées dans des logements pratiqués au-dessus de chacune desdites ampoules, de façon que celles-ci illuminent également lesdites pierres.
On pourrait enfin couvrir la face supérieure du boîtier de la montre par un ensemble de pierres montées sur un cadre, de telle façon que les rayons lumineux desdites ampoules passent à travers lesdites pierres et les illuminent.
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Luminous watch The object of the present invention is a luminous watch, the visible face of which is illuminated by at least one electric bulb.
A large number of known watches of this type produce an unfavorable effect, because there is one or another element of the lighting device (bulb, screen masking the bulb, electrical conductors) which is visible. Others produce an unfavorable effect, because the dial is made of translucent, milky material, in order to light up under the action of a bulb placed behind it.
The aim of the present invention is to create a watch in which no element of the dial lighting device can be seen by day, the latter possibly being formed by a metal plate.
In the watch, object of the invention, the bulb is hidden by a part of the case and it illuminates the visible face of the watch through a narrow and elongated space included in height between the dial and the glass.
The appended drawing represents schematically and by way of example an embodiment of the watch according to the invention.
Fig. 1 is a section along line 1-1 of FIG. 2; fig. 2 is a plan view; and fig. 3 is a partial section along the line 111-III of FIG. 1.
The movement 1 of the watch shown is housed in a box 2 of the marquise type. The middle part 12 of this case carries massive fasteners 2 at the ends of which are articulated the branches 3 of the bracelet. These branches 3, formed by rigid elements, pivot at 20 on the fasteners 2 and they are placed under the action of springs (not shown) which tend to apply the branches 3 to the wrist of the wearer of the watch.
Cylindrical housings 21 are made in the fasteners 2 and a current source 4 is placed in one of the housings 21. This current source is preferably constituted by an accumulator. The housings 21 are closed by covers 16 fixed to the clips 2. One of these covers is used to retain the current source 4 in place in its housing, so that a first pole thereof is constantly in contact. contact with the watch case.
Cylindrical housings 13 are also made in the fasteners 2 and a bulb 5 is placed in one of these housings, so as to be hidden by the part of the housing in which the housings 13 are made. This bulb comprises a base 17, permanently connected to the watch case. This connection can be established by a soft friction fit of the base 17 in the housing 13 or by means of a spring 10 bearing against the bottom of the housing 13 and maintaining the bulb 5 in contact with a passing button 11. through a plug 19, which closes the housing 13.
The button 11 is axially movable with respect to the plug 19, so that, by pressing on this button 11, it is possible to bring the pole 18 of the bulb 5 into contact with a conductor 9 isolated from the housing. This conductor -9 is itself connected to the second pole of the accumulator 4. The button 11 therefore functions as a switch, in the sense that the supply circuit of the bulb 5 closes, when it is pushed. . To avoid having to keep a finger on
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the button 11, when it is desired to let the bulb 5 burn, it is possible to provide means intended to automatically maintain the button 11 in the pressed position, these means being able to be unlocked at will by the wearer of the watch.
The bulb 5 is intended to illuminate the dial 6 of the watch shown. This dial 6 consists of a metal plate fixed to the movement 1 in the usual manner. The space located between the dial 6 and the glass 7 of the watch is delimited by a flange 15 of the case, in which windows 14 in the form of elongated slots are formed opposite the fasteners 2. These windows 14 are connected to the housings. 13 by conduits 8, so that the rays emitted by the bulb illuminate the dial through said window.
By observing the watch described, we do not see any of the elements intended to ensure its illumination; only the windows 14 could be noticed, but as they are very narrow and are located under the rim of the glass 7, they cannot be seen. One of these narrow windows 14 is however sufficient to allow the rays emitted by the bulb 5 to pass in sufficient quantity to illuminate the dial 6 and its time signs, as well as the hands (not shown).
Particularly interesting results are obtained by choosing the housing of the bulb intended to illuminate the dial so that the filament thereof is at least partly above the surface, plane or convex, defined by the upper face of the dial. To prevent loss of light, it is also advisable to make the faces of the bulb housing shiny or to coat them with a layer of reflective varnish. Since the underside of the glass 7 is also reflective, the rays coming out of the window 14, located opposite the bulb 5, are uniformly distributed over the entire surface of the dial, so that it is not possible to see where it is lit,
which gives a mysterious character to the watch.
Furthermore, it is not necessary for the middle part of the case to carry massive fasteners instead of the usual horns of wristwatch cases, in order to be able to mount a bulb in the watch. There are in fact bulbs small enough to be able to accommodate them in the thickness of the wall of a usual case middle. In this case, said housing could be formed by a groove hollowed out in the inner wall of the middle part, this groove even being able to go all around the middle part. The edges of this groove would then delimit a narrow and elongated space through which the rays emitted by the bulb would pass.
In another variant, this space could also be delimited, on the side of the back of the case, by the edge of the dial. In this case, the bulb would be located under a rim of the middle part constituting the flange.
Instead of the current source being placed in housings in the clips of the box, it could also be placed in the bottom of the box.
As regards the switch used to turn the bulb on and off, other arrangements can also be envisaged. This switch could, for example, be controlled by a pusher mounted on the case in the vicinity of the winding stem.
If a single bulb 5, placed in one of the clips 2, is amply sufficient to illuminate the dial and the indicator members of the watch, a second bulb with a second current source could naturally also be housed respectively, as a reserve, in the locations 13 and 21 made (mainly for reasons of symmetry) in the other clip 2 of the watch case. In the latter case, one could also place, for decorative purposes, colored stones in housings made above each of said bulbs, so that they also illuminate said stones.
Finally, the upper face of the watch case could be covered by a set of stones mounted on a frame, so that the light rays from said bulbs pass through said stones and illuminate them.