Appareillage de freinage à fluide sous pression La présente invention concerne un appareillage de freinage à fluide sous pression, notamment à com mande modérable, utilisé sur les trains européens, et dans lequel l'effort de freinage est commandé en fonc tion de la diminution de pression, dans une conduite générale, en dessous de la pression régnant dans un réservoir de commande.
Dans certains appareillages de freinage de ce type, si les freins sont appliqués plusieurs fois à intervalles rapprochés, le fluide sous pression du réservoir de commande s'échappe successivement dans le réservoir auxiliaire et 1a pression ne peux pas être rétablie entièrement, dans ce réservoir de commande, entre les freinages successifs. Cela peut se produire quand le train descend une longue pente, et il est alors possible que la pression réalisable dans le cylindre de frein soit tellement réduite que la vitesse du train devienne dangereuse.
Le principal but de la présente invention est de réaliser un appareillage du type ci-dessus permettant d'atténuer l'inconvénient que l'on vient d'exposer.
Cet appareillage de freinage perfectionné est caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre, un dispositif à valve répondant à l'échappement de fluide sous pression d'une chambre, en ouvrant la conduite générale sur le réservoir auxiliaire par l'intermédiaire d'un premier conduit de communication et en ou vrant la conduite générale sur le réservoir de com mande par l'intermédiaire d'un conduit de commu nication, ce dispositif à valve étant également capa ble, à la suite de l'arrivée du fluide sous pression dans ladite chambre,
de couper la communication entre la conduite générale, d'une part, et les deux réservoirs auxiliaires et de commande, d'autre part, un premier moyen d'étranglement calibré intercalé entre la conduite générale et le premier conduit de communication pour commander le débit du fluide de la conduite générale vers le réservoir auxiliaire, et un deuxième moyen d'étranglement calibré inter calé entre la conduite générale et le conduit de com munication pour commander le débit du fluide de la conduite générale vers le réservoir de commande.
On va décrire maintenant l'invention d'une ma nière détaillée en se référant au dessin, dont la fijure unique représente une forme d'exécution de l'inven tion.
L'appareillage de freinage ,représenté comprend la conduite générale habituelle 1, qui s'étend tout le long du train et qui peut être chargée en fluide à une pression commandée, d'une manière connue, par le mécanicien, en manceuvrant à la main le robinet automatique habituel (non représenté) disposé sur la locomotive ; le mécanicien peut ainsi commander le serrage et le desserrage des freins des wagons du train.
Sur chaque wagon équipé de freins, est monté un dispositif de commande de freinage à valve 2 sus ceptible de répondre à une réduction de pression dans la conduite générale 1 pour commander l'alimentation en fluide sous pression du cylindre de frein 4 à par tir du réservoir auxiliaire habituel 3, dans le but d'ap pliquer à ce wagon un effort de freinage propor tionné.
Ce dispositif ? est susceptible, d'autre part, de répondre à une augmentation de la pression dans la conduite générale, pour effectuer une évacuation proportionnée dans l'atmosphère, du fluide sous pres sion contenu dans le cylindre de frein, ainsi que de remplir d'autres fonctions dont quelques-unes seule ment sont comprises dans l'objet de la présente inven tion et seront décrites ci-après.
Le dispositif de commande de freinage 2 com prend un support de conduites et un carter, dont l'ensemble est désigné par l'indice de référence 5. Sur ce support, sont branchés ,la conduite générale 1 du train, le réservoir auxiliaire 3, le cylindre de frein 4 et le réservoir de commande habituel 6. Le dispo sitif 2 comprend également la partie habituelle de commande modérable ou dispositif de serrage à valve 7 et le dispositif courant de charge 8 à cla pet de retenue.
Le dispositif 2 comprend un dispositif de charge à valve 9, un dispositif 10 de surcharge du réser voir de commande à clapet de retenue et un dispo sitif 11 de surcharge du ,réservoir auxiliaire à clapet de retenue ; ces dispositifs 9, 10 et 1 1 sont formés à l'intérieur des différentes sections du carter 5 et sont délimités en partie par ces sections.
Le dispositif de charge à valve 9 comprend un diaphragme flexible 12, qui est serré convenablement à sa périphérie extérieure entre des sections adja centes du carter et qui sépare une chambre de pres sion 13 d'une chambre 14 ouverte constamment à l'air libre. Le diaphragme 12 est en contact avec un organe d'appui de diaphragme 15, solidaire d'un ensemble 16 comprenant une tige et un tiroir ; cet ensemble 16 traverse la chambre 14 communiquant avec l'atmosphère et peut coulisser de manière étan che dans un alésage coaxial 17 du carter 5.
La chambre 13 peut être chargée en fluide sous pression ou mise à l'atmosphère de la manière habi tuelle par l'intermédiaire d'un canal 18 du carter. Quand la chambre 13 est vide de fluide sous pres sion, un ressort 19, disposé dans la chambre 14 et agissant sur l'organe 15,
pousse le diaphragme 12 et le tiroir 16 jusqu'à une première position que l'on appellera dans ce qui va suivre position de charge du dispositif 9 p. Quand, au contraire, le fluide sous pression arrive dans la chambre 13, le diaphragme 12 s'infléchit en surmontant la résistance du ressort 19,
et fait avancer ainsi le tiroir 16 jusqu'à une autre position que l'on appellera position de coupure du dispositif 9 n.
Quand le dispositif de charge 9 se trouve dans la position de charge représentée sur le dessin, une cavité annulaire allongée 20, qui est formée à la péri phérie extérieure de la tige 16, établit une commu nication entre un canal 21 et un canal 22 ;
en même temps, l'extrémité libre de la tige 16 découvre un canal 23 de manière à le faire communiquer avec une chambre 24 délimitée par l'extrémité libre de la tige 16, ainsi que par le fond et les parois de l'alé sage 17.
Le canal 21 est constamment ouvert sur la con duite générale 1 par un orifice calibré 25, une cham bre 26, un orifice calibré 27 et un canal 28 de con duite générale, pour des raisons qui seront expliquées ultérieurement.
Le canal 22 est constamment ouvert sur le réservoir de commande 6 ; une branche de ce canal est constamment ouverte sur la chambre habi tuelle de commande 29 du dispositif 7, de sorte que les pressions dans la conduite générale 1, dans cette chambre 29 et dans le réservoir de commande peu- vent s'égaliser quand le dispositif de charge 9 est en position de charge.
Le canal 23 communique constamment avec la conduite générale 1 par un orifice calibré 30, la chambre 26, l'orifice calibré 27 et le canal 28 de conduite générale. La chambre 24 communique avec le réservoir auxiliaire 3 par un canal 31, une chambre 32 entourant le dispositif de serrage à valve 7, le canal 33, l'orifice calibré 34, le canal 35, le dispositif à valve de limitation du cylin dre de frein (non représenté), et enfin le canal 36.
On remarquera que l'orifice calibré 27 est en série avec les orifices calibrés 25, 30, respectivement, qui sont en parallèle l'un par rapport à l'autre. Les dimensions de l'orifice calibré 25 et de l'orifice cali bré 27 sont telles que le réservoir de commande 6 sera rempli. dans un temps prescrit, pendant la charge initiale de l'appareillage, par l'intermédiaire du canal 28 de conduite générale.
D autre part, les dimensions de l'orifice calibré 30 et de l'orifice cali bré 27 sont telles que, pendant cette charge initiale, le réservoir auxiliaire 3 sera également rempli dans le même temps à partir du canal 28 ; compte tenu du fait que, comme on l'a indiqué précédemment, le réservoir de commande 6 a un volume plus petit que celui du réservoir auxiliaire 3.
Il en résulte, par con séquent, que le débit combiné des orifices calibrés 27, 25 de charge du réservoir de commande est plus faible que celui des orifices calibrés 27, 30 de charge du réservoir auxiliaire et que l'orifice 25 a, par con séquent, des dimensions plus faibles que l'orifice 30.
L'orifice calibré 27 est prévu pour qu'on puisse don ner aux orifices calibrés 25, 30 des dimensions plus orandes que celles qui résulteraient de leur seul emploi pour les débits respectifs prescrits ; cette dis position a pour but de réduire les risques d'obstruc tion des orifices. Le débit de l'orifice calibré 34 est grand par comparaison avec celui des orifices 27, 30 connectés en série et ne produit par conséquent aucune réduction du débit de charge du réservoir auxiliaire 3 ;
cet orifice calibré 34 est destiné à com mander le débit du fluide allant du réservoir auxi liaire dans le cylindre de frein 4.
Quand le dispositif de charge 9 est en position de coupure, l'ensemble 16 de la tige et du tiroir est disposé de manière à couper la communication qui était établie par la cavité 20 entre les deux canaux 21 et 22 et à permettre ainsi au fluide d'égaliser sa pression dans le canal 22, le ,réservoir de commande 6 et la chambre de commande 29 du dispositif 7, pour des raisons qui seront expliquées un peu plus loin ; d'autre part, dans cette position de coupure.
l'extrémité libre de l'ensemble 16 isole le canal 23 de la chambre 24, de manière à fermer la communi cation entre la conduite générale 1 et le réservoir auxiliaire 3 pour des raisons qui seront également expliquées un peu plus loin.
Le dispositif 10 de surcharge du réservoir de commande comprend un clapet de retenue 37, qui peut avoir la forme d'un disque et s'appliquer con tre un siège constitué par une nervure annulaire et saillante 38 d'un organe monté dans le carter 5. Ce clapet 37 est soumis d'un côté à la pression dans une chambre 39, qui est délimitée par la paroi inté rieure de la nervure annulaire 38 et s'ouvre cons tamment sur une branche du canal 21, et de l'autre côté à la pression dans une chambre 40, qui com munique constamment avec un canal 41 débouchant par un orifice calibré 42 dans le canal 28 de con duite générale.
Pendant la dissipation de la surcharge du réser voir de commande, le débit de l'orifice calibré 42 s'ajoute à celui des orifices calibrés 25, 27, de ma nière que cette dissipation s'effectue avec un débit plus rapide que celui obtenu pendant la charge ini tiale au moyen des seuls orifices 27, 25, mais cepen dant pas assez rapide pour empêcher une application des freins ou le fonctionnement de l'appareillage de la manière qui sera expliquée un peu plus loin.
Le dispositif<B>11</B> de surcharge du réservoir auxi liaire comprend un clapet de retenue 43 pouvant avoir la forme d'un disque et susceptible de s'appli quer contre un siège constitué par une nervure annu laire saillante d'un organe 44 monté dans le carter 5.
Ce clapet 43 est soumis d'un côté à la pression dans une chambre 45, qui est délimitée par la paroi inté rieure de la nervure 44 et qui communique constam- ment avec une branche du canal 23, et de l'autre côté à la pression dans une chambre 46 qui est cons tamment ouverte sur un canal 47 débouchant par un orifice calibré 48 dans le canal 28 de conduite générale.
Pendant la dissipation de la surcharge du réser voir auxiliaire, le débit de l'orifice calibré 48 s'ajoute aux débits combinés des orifices calibrés 30, 27 con nectés en série, de manière que cette dissipation s'ef fectue avec un débit plus grand que celui obtenu et permis pendant la charge initiale par les seuls orifi ces 27, 30 mais pas assez important cependant pour empêcher une application des freins ou le fonction nement de l'appareillage de la manière décrite plus loin.
Il faut remarquer que l'orifice calibré 48 a un débit plus faible que l'orifice calibré 42. Fonctionnement L'équipement de freinage étant vide de fluide sous pression, ses différents éléments occupent les positions représentées sur le dessin, à l'exception du dispositif sélecteur habituel 49 réglable à la main, qui n'intéresse pas la présente invention et que l'on supposera se trouver dans la position marchandi ses .
Charge initiale <I>de l'équipement de</I> fe-einage Pour charger initialement l'appareillage de frei nage d'un train, de même que pour le recharger dans le but de desserrer les freins, le mécanicien déplace d'abord la poignée de son robinet de freinage (non représenté) jusqu'à une position de desserrage pour alimenter directement, en fluide à une pression rela tivement élevée, la conduite générale 1 du train à partir du réservoir principal habituel monté sur la locomotive :
ensuite, après une période de temps commandée par des facteurs ne concernant pas l'in vention, le mécanicien déplace cette poignée jus qu'à la position de marche e, afin de diminuer la pression du fluide alimentant la conduite générale jusqu'à la pression normale de fonctionnement à la quelle on désire maintenir cette conduite.
Pendant le chargement initial, le fluide sous pres sion alimentant ainsi la conduite générale 1 sur cha que wagon équipé de freins. s'écoule à partir de cette conduite dans le canal 28, puis de là dans le dispo sitif de serrage rapide 50, et aussi dans le dispositif de serrage à valve 7.
Le fluide sous pression s'écoule également du canal 28. avec un débit commandé par les effets combinés des orifices calibrés 27 et 25, dans le canal 21, et de là dans le canal 22, en passant par la cavité 20 de la tige 16 du dispositif de charge 9 ; le fluide s'écoule ensuite dans le réservoir de com mande 6 et dans la chambre de commande 29 du dispositif de service 7.
I1 s'écoule également du canal 28, avec le débit commandé par les effets combinés des orifices calibrés 27 et 30, dans le canal 23. et de là dans le canal 35 en passant par le canal 31, la chambre 32, le canal 33 et l'orifice calibré 34 ; à partir du canal 35, il s'écoule par le dispositif de limitation du cylindre de frein, dispositif déjà men tionné, et par le canal 36, dans le réservoir auxiliaire 3 ; ce fluide passe également du canal 35 dans le dispositif de serrage rapide 50.
Le fluide, à la pression de la conduite générale, s'écoule également du canal 28, par l'intermédiaire de l'orifice calibré 42 et du canal 41, dans la cham bre 40 du dispositif 10 de surcharge du réservoir de commande, en permettant ainsi à la pression de cette chambre de monter rapidement jusqu'à la pression de la conduite générale ;
pendant ce temps, la pres sion dans le canal 21, et par conséquent dans la chambre 39 du dispositif 10, monte à une vitesse moindre par suite du volume relativement plus im portant du réservoir de commande 6 et de la cham bre de commande 29 du dispositif de serrage 7.
La pression prépondérante régnant dans la chambre 40 du dispositif 10 à valve de retenue maintient par conséquent le clapet de retenue 37 fermé pendant toute la durée de la charge initiale de l'appareillage ; quand la pression dans la chambre 39 s'égalise aussi avec la pression de la conduite générale, à la fin de cette charge initiale, il ne se produit aucun désé quilibre de pression susceptible de produire l'ouver ture de ce clapet.
Le fluide, à la pression de la conduite générale, s'écoule aussi en même temps du canal 28, par l'in termédiaire de l'orifice calibré 48 et du canal 47 ; dans la chambre 46 du dispositif 11 de surcharge du réservoir auxiliaire, en faisant monter rapidement la pression dans cette chambre ; d'autre part, la pression régmant dans ce canal 23, et par conséquent dans la chambre 45, augmente plus lentement, par suite du volume important du réservoir auxiliaire 3.
Le clapet de retenue 43 est par conséquent main tenu fermé pendant toute la durée de la charge ini tiale de l'appareillage et même ensuite, tant que la pression dans la chambre 45 ne dépasse pas la pres sion dans la chambre 46, comme on le voit d'après la description précédente.
11 faut remarquer que la chambre 13 du dispo sitif de charge 9 reste vide de fluide sous pression pendant toute la durée de la charge initiale, parce que le dispositif de service 7 reste en position de desser rage, pour laquelle le cylindre de frein 4 et le canal 18 sont ouverts tous les deux à l'air libre.
<I>Applications des freins</I> On va supposer maintenant que la conduite géné rale 1, le réservoir auxiliaire 3 et le réservoir de commande 6 étant chargés à la pression normale de fonctionnement de la conduite générale, le mécani cien actionne la poignée de son robinet d'une ma nière connue pour effectuer une réduction de pres sion dans la conduite générale dans le but d'obtenir un effort correspondant de serrage des freins.
Le dispositif de serrage rapide 50, en coopération avec le dispositif habituel d'admission 51, fournit rapidement du fluide sous pression au canal 18, et par conséquent à la chambre 13 du dispositif de charge 9, et pour faire passer ainsi ce dispositif à la position de coupure.
Le dispositif de charge 9 étant en position de coupure, le canal 21 ne communique plus avec le canal 22 ; la communication entre la conduite géné rale 1 et le réservoir de commande 6 est ainsi sup primée et le fluide est emmagasiné à une pression donnée dans le réservoir de commande et dans la chambre de commande 29 du dispositif de service 7, ce qui ressort de la description précédente ; l'ampli tude de la réduction choisie effectuée dans la pres sion de la conduite générale, par rapport à ladite pression donnée du réservoir de commande, com mande le degré de freina-.- obtenu.
D'autre part, le dispositif de charge 9 étant en position de coupure, le canal 23 ne communique plus avec la chambre 24, et la communication est donc coupée entre la con duite générale 1 et le réservoir auxiliaire 3, pour em pêcher une réduction indésirable de pression dans ce réservoir par l'intermédiaire de la conduite géné rale, de sorte que du fluide à une pression relative ment élevée peut être dirigé de ce réservoir dans le cylindre de frein 4 pour effectuer le freinage.
Desserra.-e <I>des freins</I> Pour desserrer les freins, le mécanicien déplace d'abord la poignée de son robinet de commande jus- q <B>'à</B> la position de desserrage<B>;</B> puis, après un certain u<B>C</B> temps commandé par des facteurs ne concernant pas la présente invention, il fait passer cette poignée dans la position de marche ;
ces deux manceuvres ont pour but de charger la conduite générale 1 en fluide res- pectivement à une pression relativement élevée, puis à 1a pression normale de fonctionnement conformé ment à la pratique courante.
Le fluide sous pression alimentant ainsi la con duite générale 1 s'écoule par le canal 28 de conduite Générale dans le dispositif de serrage rapide 50 et dans la chambre 52 du dispositif de service 7, d'où il passe dans le réservoir auxiliaire 3, par l'intermé diaire de la communication habituelle de charge com prenant un canal 53, le dispositif de charge 8 et un canal 54, jusqu'à ce que la pression dans le réservoir auxiliaire ait augmenté et ait atteint une valeur rap prochée de moins de 0,1 19 kg,-'cm= de la pression dans la chambre 52 ;
à ce moment, un ressort 55 aidé par la pression dans le canal 54 et agissant sur le clapet de retenue habituel 56 du dispositif 8 ferme ce clapet, malgré la résistance de la pression dans le canal 53, et empêche la charge de ce réservoir de se poursuivre par l'intermédiaire de cette communica tion.
Quand la pression dans la chambre 52 du dis positif 7 a atteint en augmentant une valeur rappro chée à moins de quelques centaines de g,/cm= (envi ron 200 grammes) de la pression dans la chambre de commande 29 de ce dispositif 7, le cylindre de frein 4 est vide de fluide sous pression et les freins sont par conséquent desserrés ; le dispositif 7 répon dra ensuite, de la manière habituelle, à une nouvelle augmentation légère de pression dans la chambre 52, pour couper la communication entre cette chambre et le canal 28 de conduite générale.
Quand les freins ont été complètement desserrés, il y a, comme d'habitude, un court intervalle de temps pendant lequel la pression du fluide s'échappe dans l'atmosphère avec un débit commandé à partir de la chambre 13 du dispositif de charge 9 en pas sant par le canal 18, l'orifice calibré habituel et le dispositif 7 ; pendant ce même intervalle de temps, la pression de la conduite générale, et par conséquent la pression dans le canal 28 et dans les canaux 21 et 23, augmente en se rapprochant de sa valeur nor- male de fonctionnement.
Par conséquent, quand le dispositif de charge 9 passe à sa position de charge sous l'action du ressort 19 à la fin de cet intervalle de temps, la pression de conduite générale régnant dans le canal 21 n'est toujours inférieure que de quelques centaines de -,-'cm= à la pression du réser voir de commande et peut même être égale à cette dernière pression ; d'autre part, la pression du réser voir auxiliaire est inférieure d'environ<B>0, 119</B> k-z cm-' à celle du fluide accumulé dans la chambre 52 du dispositif de service 7 ;
en d'autres termes, la pression du réservoir auxiliaire peut descendre jusqu'à une valeur inférieure d'environ 0.329 k--!cm= à la pres sion de conduite générale dans le canal 28, si cette pression a atteint alors sa valeur normale de fonc tionnement.
Quand le dispositif de charge 9 passe en position de charge, le fluide sous pression s'écoule du canal 28 de conduite générale dans le réservoir auxiliaire 3, en passant par la communication décrite précé- demment et comprenant le canal 23 et la chambre 24 ;
si à ce moment la pression dans le canal 28, et par conséquent dans le canal 21, est inférieure à celle du réservoir de commande 6, cette dernière pression s'égalise avec celle de la conduite générale 1 en s'échappant dans celle-ci avec un débit commandé par les effets combinés des orifices calibrés en série 25, 27 et de l'orifice calibré 42 de dissipation de la surcharge du réservoir de commande ;
cependant, la pression du réservoir de commande ne s'échappe nullement dans le réservoir auxiliaire, par suite de la tête de pression régnant dans la conduite générale 1, et par conséquent dans la chambre 26, et du fait que le réservoir de commande 6 est isolé du réservoir auxiliaire 3 par les orifices calibrés 25, 30.
Cepen dant, il faut remarquer que, avant que la pression du réservoir de commande ne se dissipe d'une manière appréciable dans la conduite générale, la pression dans la conduite générale, et par conséquent dans le canal 28, a augmenté jusqu'à sa valeur normale de fonctionnement, en réalisant successivement l'arrêt de la dissipation de pression, puis, le clapet de rete nue 37 étant refermé, le rétablissement de la pres sion du ,réservoir de commande pair l'intermédiaire des orifices calibrés 25, 27 et du canal 21 ;
pendant ce temps, le réservoir .auxiliaire, au moment de ce rétablissement de la pression du ,réservoir de com mande, peut ne pas avoir été complètement rechargé, en raison de son volume relativement important et de la plus grande différence initiale de pression entre le réservoir auxiliaire et la conduite générale.
On remarquera maintenant que la pression du réservoir de commande, si elle a été réduite, n'a pas diminué d'une maniàre appréciable à la suite d'un desserrage des freins ; même si le mécanicien appli que de nouveau les freins fréquemment pendant que le train descend une longue pente, la pression du réservoir de commande n'est jamais sensiblement diminuée.
<I>Dissipation de la</I> surcharge On va supposer maintenant que la pression dans le réservoir de commande et dans le réservoir auxi liaire dépasse la pression de la conduite générale, à la suite, par exemple, du remplacement d'une loco motive, dans laquelle le dispositif habituel d'alimen tation à valve avait été réglé à une valeur légèrement plus élevée que celui de la locomotive de remplace ment ; il en résulte que la pression de la conduite générale est diminuée de plusieurs hectogrammes;'cm= à la suite de ce changement.
On suppose également que, conformément à 1a pratique courante, la poi gnée du robinet de mécanicien sur la nouvelle loco motive se trouve en position de marche au moment où l'on raccorde la conduite générale de cette loco motive à celle des wagons du train.
Dans ces conditions, les freins étant desserrés sur les wagons, le dispositif de charge 9 est en posi tion de charge. Puisque la pression de conduite géné rale est maintenant plus faible que précédemment, le fluide sous pression s*écoule du réservoir de com mande 6 surchargé et de la chambre de commande 29 du dispositif de service 7 dans le canal 21, en passant par le canal 22 ;
de là, il s'écoule, non seule ment par les orifices calibrés 25, 27 dans le canal 28 de conduite générale, mais aussi par la chambre 39 et le clapet de retenue ouvert 37 du dispositif de surcharge 10, dans la chambre 40, et de là dans le canal 28 de conduite ;énérale, en passant par le canal 41 et l'orifice calibré 42, afin de dissiper cette surchar-e dans la conduite générale 1 ; la pression dans celle-ci est alors maintenue à la valeur choisie par le fonctionnement bien connu du robinet de mécanicien.
De même, le fluide sous pression s'écoule du ,réservoir auxiliaire 3 surchargé dans la chambre 24 et le canal 23, d'où ï1 passe, non seulement dans le canal 28 de conduite générale par les orifices cali brés 30, 27, mais aussi dans la chambre 46 en pas sant par la chambre 45 et le clapet de retenue ouvert 43 du dispositif 11 ; de là, il-s'écoule dans le canal 28 de conduite générale en passant par le canal 47 et l'orifice calibré 48, afin de dissiper cette surcharge dans la conduite générale 1.
On voit maintenant que l'appareillage de freinage conforme à l'invention comporte une disposition pour empêcher la pression du réservoir de commande de se dissiper dans le réservoir auxiliaire après le desserrage des freins ; il en résulte qu'une réduction appréciable de la pression du réservoir de commande ne peut pas se produire, même si le mécanicien ap plique de nouveau les freins à plusieurs reprises pendant que le train descend une longue pente.
On voit également que la dissipation d'une pres sion excessive quelconque dans les réservoirs de com mande et auxiliaire est réalisée pour chacun de ces réservoirs par des dispositifs séparés de surcharge à clapet de retenue.