Machine <B>pour former les cols de vêtements</B> La présente invention concerne une ma chine pour former les cols de vêtements et sus ceptible de former des cols d'une grande variété de formes, de modèles et de dimensions pour divers vêtements pour hommes, femmes et en fants. Ces vêtements peuvent être des blouses pour femmes et des chemises, des vestons, des pyjamas, etc., pour hommes, femmes et enfants. Dans un but de simplification, la présente des cription sera faite en référence à des chemises d'homme.
Un nombre important et croissant de che mises d'homme sont du type sport dans lequel le col montant conventionnel est supprimé. Dans de telles chemises, le col est directement attaché au corps de la chemise par une couture désignée généralement dans le commerce sous le nom de ligne d'encolure de la chemise. Par suite de la grande variété de modèles et de formes, de même que de dimensions, il est dif ficile de former le col préalablement à l'empa quetage une fois la chemise fabriquée et après le blanchissage et le repassage.
En plus des différences entre les cols de diverses fabrications, il existe des différences dans la manière de les plier. Dans certains cas, il est avantageux que le col soit plié de manière qu'une longueur constante déterminée du dos du col soit exposée. Dans d'autres cas, il est avantageux d'exposer l'étiquette et de former le col autour de l'étiquette de manière à ob tenir un arrangement symétrique plaisant. En plus, il faut pouvoir traiter des chemises qui ne sont pas du type sport et toutes les chemises ordinaires.
Avec les équipements connus jusqu'ici pour former les cols, il est impossible qu'une ma chine quelconque convienne pour toutes les formes et les dimensions. Chaque année, l'in troduction de nouvelles formes de cols par les fabricants aggrave le problème. Un fabricant de vêtements ou un établissement de blanchis sage ou de lavage à sec qui doit être à même de traiter les divers modèles, formes et dimen sions de cols pour adultes et pour enfants doit utiliser différentes machines, chaque machine pouvant traiter un certain type et une certaine classe de cols.
La présente invention vise à fournir une machine présentant une souplesse et des possi bilités d'adaptation suffisantes pour traiter des cols de vêtements d'une grande variété de mo dèles et de dimensions.
La machine faisant l'objet de la présente invention pour former les cols de vêtements, comprenant un bloc de formation frontal et deux blocs de formation latéraux disposés sy métriquement par rapport au bloc frontal, ces blocs de formation étant agencés pour entrer dans l'ouverture du col du vêtement, est carac- térisée en ce que chaque bloc de formation est monté de manière amovible sur un bloc de guidage séparé supporté par une pièce de base de la machine, et en ce qu'elle comprend un mécanisme agencé pour rapprocher l'un de l'autre les blocs de guidage portant les blocs de formation latéraux, pour permettre l'appli cation du vêtement à la machine et son retrait, et pour éloigner les blocs de formation latéraux l'un de l'autre pour former le col.
La dispo sition des blocs de formation et leur capacité à se déplacer permettent de traiter différentes formes et divers modèles de cols.
Dans une forme d'exécution particulière, les blocs de formation sont avantageusement agencés pour échanger de la chaleur avec les blocs de guidage respectifs susceptibles d'être chauffés, par exemple à la vapeur ou par un élément électrique.
Un mince plateau de pression peut être as socié à chaque bloc de formation latéral, ces plateaux s'étendant l'un vers l'autre et restant en général alignés pendant tout le déplacement des blocs l'un vers l'autre. Les plateaux de pression peuvent ainsi se chevaucher l'un l'au tre sur toute la course des blocs de formation.
Dans certains cas, il est avantageux que le bloc de formation frontal puisse être déplacé simul tanément aux blocs latéraux et, en consé quence, le mécanisme pour déplacer les blocs de guidage portant les blocs de formation laté raux peut comprendre une pièce d7entraîne- ment qui effectue le mouvement des blocs de formation latéraux et qui est susceptible de s'engager avec le bloc de formation frontal afin d'être capable de déplacer ce bloc frontal en même temps que les blocs latéraux pour l'éloigner de la ligne de mouvement des blocs latéraux quand ceux-ci s'éloignent l'un de l'autre.
Dans une forme d'exécution préférée, les blocs de formation sont montés d'un côté de la pièce de base de la machine tandis que le mécanisme pour déplacer les blocs de guidage est monté de l'autre côté de cette pièce et est accouplé aux blocs de formation à travers des ouvertures dans ladite pièce. Un plateau fixe sur lequel l'ouvrage peut reposer pour être pressé peut être supporté par un bloc de support chauffé qui porte un pla teau de pression coopérant avec les plateaux de pression portés par les blocs de formation latéraux, ledit bloc chauffé pouvant échanger de la chaleur avec le plateau fixe.
Un fer à repasser peut être monté de manière à se dé placer vers ces plateaux et à distance de ceux- ci. Il peut être sollicité dans la position de re passage dans laquelle il est le plus proche des plateaux de pression, et des moyens peuvent être prévus pour déplacer le fer contre cette sollicitation quand les deux blocs de formation latéraux sont déplacés l'un vers l'autre, c'est- à-dire quand un vêtement doit être enlevé de la machine.
Dans certaines applications, il est désirable que l'un au moins des blocs de formation com prenne une poche en communication avec l'atmosphère et une alimentation d'eau ou de vapeur. Une soupape peut être agencée pour assurer automatiquement la communication entre les poches et l'alimentation d'eau ou de vapeur pendant une courte période seulement, quand les blocs de formation s'éloignent l'un de l'autre.
Quand la connexion reliant la poche à l'atmosphère est couverte par le vêtement, de l'eau ou de la vapeur peut être alimentée par la poche.
Différents degrés de pressage du col peu vent être obtenus si l'on dispose de radiateurs électriques individuels pour chauffer les blocs de formation et le fer à repasser, et de moyens de commutation pour exciter dans des stades successifs le fer à repasser, les blocs de forma tion latéraux et le fer à repasser, et enfin les blocs de formation latéraux, le bloc de forma tion frontal et le fer à repasser.
Des moyens à ressort peuvent être prévus pour solliciter les blocs de guidage latéraux dans une position, de même que des moyens comprenant un cylindre à air et un piston pour surmonter la sollicitation des moyens à ressort pour déplacer les blocs de guidage latéraux vers leur autre position, et des moyens pour étran- gler le passage de l'air déchargé du cylindre afin de commander la course de retour des blocs latéraux en réponse à la sollicitation des moyens à ressort.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution et des variantes de la machine selon l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de la partie supérieure de cette forme d'exécution. La fig. 2 montre schématiquement une par tie de chemise d'homme.
La fig. 3 est une vue en perspective de la dite forme d'exécution de la machine.
La fig. 4 est une vue en plan correspondant à la fig. 3.
La fig. 5 est une coupe selon 5-5 de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en plan du mécanisme. La fig. 7 est une coupe semblable à celle de la fig. 5 montrant les diverses parties dans d'autres positions.
La fig. 8 est une vue en plan semblable à celle de la fig. 6, montrant les diverses parties dans d'autres positions.
Les fig. 9 à 14 sont des vues en perspective de diverses variantes.
La fig. 15 est une vue par-dessus d'un détail constituant une variante.
La fig. 16 est une vue en plan correspon dant à la fig. 15.
La fig. 17 est une coupe selon 17-17 de la fig. 15.
La fig. 18 est une coupe selon l8-18 de la fig. 19.
La fig. 19 est une coupe semblable à celle de la fig. 17 montrant les diverses parties dans d'autres positions.
Les fig. 20 et 21 sont des coupes de détails représentés à la fig. 19, les diverses parties étant encore dans d'autres positions. La fig. 22 est une coupe selon 22-22 de la fig. 21.
La fig. 23 est une vue d'un détail.
La fig. 24 est le schéma électrique de la machine.
La fig. 25 est une coupe d'un détail.
La fig. 26 est une vue en plan d'une va riante du .mécanisme.
La fig. 27 est une vue latérale correspon dant à la fig. 26.
La fig. 28 est une vue semblable à celle de la fig. 26 montrant les diverses parties dans d'autres positions.
La fig. 29 est une vue semblable à celle de la fig. 27 montrant les diverses parties dans les positions qu'elles occupent à la fig. 28.
La fig. 30 est une vue en perspective d'un détail.
La fig. 31 est un diagramme des organes de commande.
La fig. 32 est une vue latérale, partiellement en coupe, d'une variante.
Les fig. 33 et 34 sont des vues en perspec tive de deux variantes.
Avant de décrire la machine représentée, il est nécessaire de donner une courte description du problème qui se pose avec une chemise d'homme. On voit à la fia. 2 une chemise d'homme 10 présentant des épaules 11 et 12 et un col 13. Le col 13 est fixé au corps de la chemise au niveau d'une ligne d'encolure 14 et présente une partie arrière rectiligne 16 et des parties latérales 17 et 18 se rencontrant à la partie frontale 20 du col. Le corps de la che mise 10 présente une partie 21 juste au-dessous de la partie arrière 16 du col, dite partie mé diane arrière.
Dans la formation correcte d'un col de che mise, un grand nombre de variables se présen tent d'elles-mêmes, à part celles concernant les dimensions. C'est ainsi, par exemple, que l'ou verture du col constitue un point important et nécessite la création d'une forme triangulaire correspondant à l'arrière et aux côtés du con tour du col. Un triangle avec une ouverture accentuée présente des angles aigus aux extré mités de la partie arrière 16 du col à l'endroit où les parties latérales du col la rejoignent. La fig. 2 montre un triangle avec une légère ouver ture présentant par conséquent des coins incur vés. Ces coins peuvent être arrondis encore plus pour former un triangle formant une ou verture ronde ou même une ouverture en forme de caeur.
A part la nature de l'ouverture du col, il faut envisager la forme du col en regard des diverses dimensions. Considérant la forme gé nérale de l'ouverture du col comme triangu laire, il est possible de maintenir cette même forme triangulaire et d'avoir une série de tri angles semblables pour des cols de dimension croissante. Il est possible aussi de maintenir une distance constante entre la partie arrière 16 du col et la partie frontale 20. Si la hauteur de l'ouverture triangulaire (c'est-à-dire la dis tance de la partie frontale 20 au centre de la partie arrière 16) est maintenue constante, il est clair que si la dimension du col augmente, la base du triangle formée par la partie arrière 16 devient plus grande.
Il est possible aussi de maintenir la base du triangle constante et d'augmenter la hauteur avec la dimension du col, ce qui déplace la partie frontale 20 vers le bas.
En plus des possibilités ci-dessus, l'angle de la partie montante du col peut être déter miné. Ainsi, si la partie arrière 16 du col monte perpendiculairement à la partie médiane arrière 21, cet angle est nul. En pratique cependant, la partie arrière du col est inclinée vers l'ar rière depuis la verticale et l'angle défini ci- dessus peut être compris entre zéro ou un angle faible de 10 degrés, par exemple, jusqu'à 90 degrés. L'angle est mesuré latéralement en tre la partie arrière 16 et un plan perpendicu laire au plan sur lequel la chemise est posée.
En outre, le traitement des pointes du col et le laminage du col à partir de la ligne d'encolure proche de la partie frontale du col peuvent être modifiés pour obtenir différents effets.
Il est clair, par conséquent, qu'une ma chine agencée pour former le col doit être ca pable de tenir compte d'un grand nombre de variables pour produire un travail satisfaisant pour une grande variété de chemises.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 1 et 3 à 8, la machine comprend un cou vercle 25, de préférence en métal, présentant un canal longitudinal 26 s'étendant de la partie frontale à la partie arrière de la machine. Le couvercle 25 est agencé pour recevoir une che mise 10 de manière que la chemise repose sur le couvercle, les boutons de la chemise se lo geant dans le canal 26. Le couvercle 25 pré sente une découpure 27 de forme générale tri angulaire destinée à recevoir le col de la che mise. Le couvercle 25 est boulonné sur une pièce de base 28 présentant des brides vertica les avant et arrière 29, 30.
Un plateau rectan gulaire 31 est monté à charnière sur le couver cle 25 de manière que la chemise puisse être proprement pliée quand le plateau 31 est bas culé sur elle.
Les blocs de formation latéraux 32 et 33 et un bloc de formation frontal 34 sont montés à glissement sur la base 28. Les blocs latéraux 32, 33 sont supportés de manière à pouvoir se rapprocher et s'éloigner l'un de l'autre, tan dis que le bloc frontal 34 est supporté de ma nière à pouvoir se déplacer sur une ligne nor male à la ligne de mouvement des blocs latéraux 32, 33. Un écran triangulaire 36 est disposé au-dessus des surfaces supérieures des blocs de formations 32, 33, 34.
Le bloc latéral 32 est fixé de manière amo vible par une cheville 37 à un bloc de base 38 qui est fixé à son tour par un ou plusieurs bou lons à un bloc de commande mobile 39. Le bloc de formation latéral 33 est fixé de la même façon à un bloc de commande mobile 40. Les blocs latéraux 32 et 33 présentent des formes externes propres à exercer l'action de formation des cols désirée qui sera expliquée plus bas.
Le bloc de formation frontal 34 est monté de même de manière amovible sur un bloc de base 42. Le bloc frontal 34 présente ordinaire ment une forme différente des blocs latéraux 32 et 33 pour la raison que le bloc frontal 34 agit sur la partie frontale du col et détermine le sommet frontal ou inférieur du triangle repré senté à la fig. 2. Les blocs latéraux 32, 33, par ailleurs, coopèrent avec des parties desdites parties latérales 17 et 18 du col, de sorte que les surfaces efficaces de ces blocs peuvent être différentes de celles du bloc frontal 34.
Les blocs de commande 39 et 40 sont mon tés chacun sur des blocs de guidage 44 et 44a respectivement, passant dans des fentes 46 et <I>46a</I> ménagées dans la base 28. Les blocs de guidage 44 et 44a sont retenus dans les fentes correspondantes par un plateau de retenue fendu 47 (fig. 8) boulonné sur le fond de la base 28. Les fentes et les blocs de guidage re présentés permettent un mouvement rectiligne des blocs de guidage, mais il est entendu que ces organes peuvent être incurvés de manière que la trajectoire des blocs soit incurvée à partir du bloc de formation frontal 34. Des boulons 48 et 49 sont fixés dans la partie infé rieure des blocs de guidage 44 et 44a, les têtes de ces boulons étant à distance des blocs de guidage.
Les boulons 48, 49 fonctionnent comme des chevilles et coopèrent respective ment avec des extrémités fendues 50 et 51 de leviers coudés 52 et 53. Ces leviers 52, 53 pivotent en 54 et 55 sur la base 28. Ils présen tent des extrémtiés fendues 56 et 57 respective ment qui sont décalées verticalement de ma nière à se chevaucher (fig. 5).
Les extrémités fendues 56 et 57 des leviers coudés coopèrent avec une cheville de com mande 59 fixée rigidement à un chariot 61 agissant au-dessous de la base 28. Le chariot 61 présente une partie extrême 62 qui est fixée rigidement à un joug de connexion 63 qui pi vote lui-même sur une tringle de poussée 64. La tringle 64 s'étend à travers une console évi dée 65 et porte un ressort de compression 66 s'étendant autour de la tringle entre une ron delle 67 à l'intérieur de la console 65 et des écrous de réglage 70 à l'autre extrémité de la tringle 64. Celle-ci est fixée à pivot en 71 à un bras oscillant 72 agencé pour être déplacé ma- nuellement ou par tout autre moyen. Le bras 72 est monté sur un pivot 73 à la partie fron tale de la base 28.
Lors du mouvement du bras oscillant dans le sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre en regardant la fig. 5, la tringle de poussée 64 est déplacée vers l'arrière de la machine contre l'action du ressort 66 et oblige ainsi le chariot 61 à se déplacer en arrière. Le mouvement en arrière du chariot 61 produit le déplacement de la che ville 59 et actionne ainsi les deux leviers coudés pour produire le mouvement des blocs de com mande 39 et 40 vers l'intérieur, en direction l'un de l'autre. Le chariot 61 est supporté en position par le plateau de retenue 47 et par la console 65 boulonnée au fond de la base 28 (fig. 8).
Le bloc de formation frontal 34 est porté par le bloc de base 42, qui est supporté lui- même sur un bloc de commande 75. Ce der nier présente un certain nombre de paires de trous filetés 76 dans lesquels peuvent se visser les boulons provenant du bloc 42. Le bloc de base 42 et le bloc de formation frontal 34 peu vent être disposés dans toute position désirée relativement au bloc de commande 75 en insé rant les boulons dans l'une ou l'autre paire de trous 76. Le bloc de commande 75 est fixé rigidement à un bloc de guidage 78 (ou peut être formé d'une pièce avec le bloc 78), le bloc de guidage 78 portant des chevilles 79 et 80 s'étendant vers le bas à travers une fente allon gée 81 ménagée dans le chariot 61.
Les che villes 79 et 80 présentent des épaulements 82 et 83 destinés à élever le bloc de commande 75 au-dessus de la base 28 pour assurer un dé placement doux du bloc le long de la base. La cheville 80 supporte une extrémité d'un ressort hélicoïdal 85 dont l'autre extrémité 86 est fixée à une partie mobile 86a fixée au chariot 61. Le bloc de commande 75 porte un boulon d'arrêt 87 fixé de manière réglable au bloc, de manière à déterminer à volonté la position avant ex trême du bloc de commande 75.
Dans une position des divers organes de la machine, le ressort de compression 66 place le chariot 61 dans la position représentée à la fi-. 5, de sorte que les blocs de formation laté- raux 32 et 33 se trouvent dans leurs positions extérieures extrêmes, tandis que le bloc de com mande 75 se trouve en position avant extrême déterminée par le boulon d'arrêt 87. Lors du mouvement du bras oscillant 72 et du mouve ment résultant de la tringle de poussée 64, le chariot 61 actionne les deux leviers coudés comme indiqué précédemment et, en même temps, déplace le bloc de commande 75 vers l'arrière, en direction de la ligne de mouvement des blocs de formation latéraux 32 et 33.
Le bloc de commande 75 présente une par tie 88 immédiatement au-dessous du bloc mo bile 42 contenant un élément de chauffage élec trique 90 noyé dans cette partie. L'élément 90 peut comporter un thermostat pour que la tem pérature du bloc mobile 42 et du bloc de for mation frontal soit maintenue à une valeur ap propriée au coup de fer. De même, les blocs de commande 39 et 40 logent des éléments de chauffage pour chauffer les blocs de formation latéraux 32 et 33 (fig. 5 à 8).
L'écran 36 de support de la chemise (fi-. 4) est supporté par un bloc 94 au moyen de bou lons ou d'autres moyens de fixation. Le bloc 94 présente une partie 95 qui repose sur un bloc de chauffe 96 enfermant un élément de chauffage 91. Le bloc 94 et le bloc de chauffe 96 sont rigidement joints par des boulons 97. Le bloc de chauffe 96 présente des bossages 98 destinés à espacer le bloc de la base 28, des vis 100 maintenant le bloc de chauffe et le bloc 94 rigidement fixés à la base 28. Les boulons 97 qui passent à travers la partie 95 du bloc 94 retiennent également un plateau de pression 102 (fig. 5) présentant une partie de pression active 103 dressée vers le haut.
La partie 103 est engagée sur ses côtés opposés par des pla teaux de pression 104 et 105 en forme de lame susceptibles de glisser. Les plateaux 104 et 105 sont portés par les blocs de formation laté raux 32 et 33 et se déplacent avec ces derniers. Le bloc de chauffe 96 sert à chauffer l'écran 36 et le plateau de pression 102.
Dans cette forme d'exécution décrite de la machine, les blocs de formation latéraux 32 et 33 ne pivotent pas autour des chevilles 37, mais restent fixes. Les plateaux de pression 104 et 105 sont fixés, par exemple par des boulons, aux blocs de formation latéraux et ainsi ces plateaux en forme de lame se déplacent longi tudinalement.
Dans une variante représentée à la fig. 9, un bloc de formation latéral 33a est monté à pivot sur une base 106 au moyen d'une che ville de pivotement 37a vissée dans une base 106. Celle-ci est rigidement fixée au bloc de commande 40 de la machine. Il est nécessaire de prévoir un mouvement angulaire relatif entre le bloc de formation 33a et le plateau de pres sion 104, et dans ce but le bloc 33a et le pla teau 104 sont construits comme représenté à la fig. 9 pour coopérer entre eux à la manière d'une charnière de porte. Un ressort 107 est disposé autour de la cheville 37a et ses extré mités s'appuient contre le bloc 33a et le pla teau de pression 104, le ressort tendant à écar ter ces organes.
Il est nécessaire de maintenir le plateau 104 dans une position fixe par rapport à la base 106. A cette fin, la base 106 est fendue et le bord inférieur du plateau 104 est logé dans la fente. Ainsi, le ressort qui tend à produire un mouvement angulaire relatif du bloc 33a et du plateau 104 tend à déplacer le bloc 33a.
La même construction ainsi modifiée peut être utilisée avec l'autre bloc de formation la téral 32. Quand les blocs 32 et 33 s'approchent l'un de l'autre, les plateaux de pression 104 et 105 glissent l'un vers l'autre, ces deux plateaux (fig. 9) étant placés sur les côtés opposés de la partie 103 du plateau de pression fixe. Dans cette variante, le bloc pivotant peut s'adapter de lui-même à un col et presser sur une lon gueur maximum du col. Dans toutes les varian tes, une chaleur de conduction maintient les divers plateaux de pression à la température désirée pour le coup de fer.
Une autre variante est représentée à la fig. 10, dans laquelle le bloc fixe 95 porte une partie 103' d'un plateau de pression fixe dont les bords sont repliés. Des plateaux de pres sion 104' et 105' sont susceptibles de glisser dans des rainures du bloc 95 et sont maintenus en place par ces bords repliés de la partie 103'. Des ressorts hélicoïdaux 104a et 105a sont ten dus entre des chevilles portées par le bloc 95 et des chevilles portées par les extrémités res pectives des plateaux de pression 104' et 105', sollicitant ces plateaux de manière à les éloi gner l'un de l'autre.
Un bloc de formation latéral 33b est fixé à une base 106' par un boulon 37', celui-ci étant serré pour bloquer le bloc de formation 33b dans une position réglée déterminée. Un plateau de pression 105' présente une partie incurvée 105b agencée pour épouser la partie extrême du bloc 33b de forme générale circu laire. Ainsi, le ressort 105a maintient le plateau de pression 105' étroitement contre l'extrémité arrondie du bloc de formation 33b. Le bloc de formation latéral 32 correspondant peut être construit de la même manière.
La fig. 11 montre une variante du bloc de formation latéral. Un bloc de formation latéral 110 est rigidement fixé à un bloc de base 111, par exemple par des boulons. Le bloc 111 est fixé à un bloc de commande 112 par un cer tain nombre de boulons. Le bloc de formation 110 présente un élément de chauffage électri que 114 noyé dans le bloc, les conducteurs reliés à cet élément sortant du bloc de base 111. Le bloc de formation 110 porte un pla teau de pression 116 rigidement fixé sur lui. Ce plateau présente une partie 117 fixée de ma nière rigide au bloc de formation 110; par exemple par des boulons.
Il est évident qu'on peut utiliser des moyens de chauffage à l'eau chaude ou à la vapeur à la place de l'élément de chauffage électrique. Cela est vrai du reste pour tous les moyens de chauffage décrits ou représentés. Quand un bloc de formation tel que le bloc 110 de la fig. 11 présente des moyens de chauffage, le bloc de base peut être chauffé indépendam ment ou non, à volonté.
La fig. 12 montre une autre variante du bloc de formation. Dans ce cas, un bloc de formation 119 est venu d'une pièce avec un bloc de base 120. Ce dernier est boulonné sur un bloc de commande 121 présentant une fente transversale 122. Le bloc de formation 119 et le bloc de base 120 sont destinés à loger un élément de chauffage tubulaire 124 dont des conducteurs 125 s'étendent vers le bas et pas sent dans la fente 122, puis à travers un trou 126 percé dans le bloc de commande 121.
La fig. 13 montre une autre variante en core, comprenant un bloc de formation 128 et un bloc de base 129 à l'intérieur desquels est disposé un élément de chauffage 130, ce der nier présentant des broches 131 s'étendant vers le bas à partir de la base du bloc de base 129. Un bloc de commande 131 présente une plu ralité de jacks 134 destinés à recevoir les bro ches 131 de l'élément de chauffage. Des con tacts et un câblage sont disposés dans le bloc de commande 133 de manière que les broches 131 puissent être enfoncées dans un certain nombre de positions.
Plusieurs trous 135 des tinés à recevoir des boulons sont ménagés dans le bloc de commande 133, de sorte que le bloc de formation peut être boulonné dans un cer tain nombre de positions.
La fig. 14 montre une nouvelle variante, de construction générale similaire à celle re présentée à la fig. 10, mais présentant une partie massive 105c agencée pour reposer contre le bloc de formation arrondi. Ce der nier peut se déplacer autour d'un pivot 37' ou non, comme on le désire. La partie massive 105c reste en contact avec le bloc de forma tion et absorbe une quantité appréciable de chaleur. La connexion thermique intime entre la partie massive 105c et un plateau de pres sion 105' entraîne une température plus uni forme. En général, si le bloc de formation com prend ses propres moyens de chauffage, seules des considérations mécaniques commandent la fixation du bloc de formation sur son bloc de base.
Cependant, si les moyens de chauffage sont logés dans le bloc de base, aux considéra tions mécaniques s'ajoute la question de la connexion entre le bloc de base et le bloc de formation qui doit assurer une bonne conduc- tion thermique. Ce résultat est atteint en pré voyant des surfaces de contact usinées avec précision sur les blocs de base et de formation. Il est avantageux de prévoir une construc tion dans laquelle le bloc de formation frontal (coopérant qvec la partie frontale du col) puisse être déplacé ou maintenu fixe à volonté.
Comme on l'a dit précédemment, il est fré quemment désirable de former ou de mouler un col de manière que la hauteur de l'ouver ture de forme générale triangulaire soit main tenue constante, tandis que la base de cette ouverture le-long du dos du col varie. Les fig. 15 à 22 montrent des variantes dans lesquelles le bloc de formation frontal peut être déplacé avec les blocs de formation latéraux ou non, à volonté. Par ailleurs, la machine est similaire à celle décrite précédemment. Le bloc de for mation frontal 34 est fixé rigidement à un bloc de base 140. Ce dernier peut comprendre, in térieurement, un élément de chauffage électri que. Il comporte une partie 141 s'étendant vers le bas pour supporter et guider les conduc teurs.
Le bloc de formation peut comprendre des moyens de chauffage si on le désire. Le bloc de base 140 présente des parties de glisse ment en saillie 142 et 143 reposant sur un chariot 61' présentant une partie fendue allon gée 145. Le chariot 61' fonctionne entre la base fixe 28 de la machine et un plateau infé rieur 146 maintenu par des boulons 147 à une certaine distance au-dessous de la base 28. Pour maintenir l'espacement entre ces pièces, des bossages 148 s'étendent entre la base 28 et le plateau 146. Le bloc de base 140 et le cha riot 61' sont mobiles indépendamment en l'ab sence d'une connexion d'entraînement entre eux. Le côté du bloc de base 140 porte un boulon de pivotement 149 sur lequel est fixé un verrou 150 présentant des parties d'engage ment 151 et 152 dirigées vers le bas à partir des deux extrémités du verrou.
Le chariot 61' présente une encoche<B>153</B> destinée à coopérer avec la partie d'engagement 151 du verrou. On voit à la fig. 17 que la partie d'engagement 151 du verrou peut être placée de manière que son extrémité soit dans l'encoche 153. On forme ainsi une connexion d'entraînement entre le chariot 61' et le bloc de base 140. Dans la position représentée à la fi-.<B>17,</B> le bloc de formation frontal 34 peut être déplacé en direction de la ligne de mouvement des blocs de formation latéraux 32 et 33, ou en direction inverse.
Dans la position du verrou représentée à la fig. 20, la partie d'engagement 152 est abais sée dans une encoche 154 taillée dans la base 28 et la partie d'engagement 151 est soulevée à distance du chariot 61'. Le bloc de forma tion frontal 34 reste maintenant dans cette po sition même pendant le fonctionnement de la machine quand le chariot 61' est déplacé.
Un dispositif muni d'index permet de main tenir le verrou dans l'une ou l'autre des posi tions représentées aux fi-. 17 et 20. Le verrou peut être poussé de la position représentée à la fig. 20 dans une position intermédiaire re présentée à la fig. 21. Ainsi, quand le chariot atteint la position représentée à la fig. 17, le verrou tombe dans l'encoche 153.
Comme on l'a indiqué plus haut, les divers blocs de formation peuvent comprendre des moyens de chauffage individuels, ou ceux-ci peuvent être contenus dans leurs blocs de base. La fig. 23 montre un commutateur de commande pour les éléments de chauffage électriques, tandis que la fig. 24 donne le schéma de commande de ces divers éléments. Le commutateur de commande 160 représenté à la fig. 23 peut être disposé dans toute posi tion désirée sur le couvercle 25, en particulier dans la position représentée à la fig. 1. Il com prend un bouton rotatif 161 fixé à l'axe du commutateur. Le bouton 161 peut prendre quatre positions, et le commutateur 160 porte des index permettant de repérer les quatre po sitions.
Il comprend, par exemple, les indica tions Hors , Bloc arrière , Blocs ar rière et latéraux , Quatre blocs . En plus, chaque position de commutation porte une il lustration des divers blocs constituant l'ensem ble de formation des cols. Les illustrations des blocs particuliers qui sont alimentés dans les positions de commutation particulières peu vent apparaître en couleur ou être marquées d'autre manière pour que l'opérateur voie faci lement ce qui se produit dans chaque position de commutation. On voit à la fig. 24 que le bouton 161 est couplé à un contact mobile 163 agencé pour coopérer avec des contacts fixes 164, 165 et 166.
Le contact mobile 163 présente une éten due angulaire pratiquement égale à l'étendue angulaire totale des contacts 164 à 166, de sorte que lorsque le contact mobile 163 est tourné dans le sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre en regardant la fig. 24, il engage successivement les contacts fixes. Il faut noter que le contact mobile <B>163</B> engage simultanément tous les contacts 164, 165 et 166 dans la dernière position de commutation.
Le contact mobile <B>163</B> est connecté à un pôle 170 d'une ligne d'alimentation. Le contact fixe 164 est connecté par un conducteur 171 à une borne d'un élément de chauffage 172. Le contact fixe<B>165</B> est connecté par un conduc teur 173 à une borne de chacun de deux élé ments de chauffage 174 et 175. Le contact fixe 166 est connecté par un conducteur 176 à une borne d'un élément de chauffage 177. Les éléments de chauffage 172, 174, 175 et 177 sont reliés par leurs autres bornes à un conducteur 180. Le conducteur 180 est relié à une borne d'un thermostat 181 dont l'autre borne est connectée par un conducteur 182 à l'autre pôle 183 de la ligne d'alimentation. Les divers conducteurs 171, 173, 176, 180 et 182 sont connectés par des blocs de bornes repré sentés en lignes pointillées.
Le conducteur 176 présente une dérivation 184 reliée à une borne d'une lampe-témoin 185 dont l'autre borne est reliée au pôle 183.
Les éléments de chauffage 172, 174 et 175 sont associés au bloc 94, aux blocs de forma tion latéraux 32 et 33 et au bloc de formation frontal 34 respectivement. Si on le désire, cha que bloc peut comprendre un thermostat indi viduel connecté en série avec l'élément de chauffage correspondant. Comme on l'a déjà indiqué, les éléments de chauffage peuvent être placés dans les blocs de formation ou dans les blocs de base.
En vertu du dispositif de commande des éléments de chauffage décrits ci-dessus, de nouveaux procédés de formation des cols de chemises deviennent possibles. Quand le bou ton de commande est dans la position repré sentée à la fig. 23, les blocs chauffables, fixes ou mobiles, ne sont pas alimentés et sont par conséquent froids. Si le bouton de commande 161 est tourné dans le sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre en regardant la fig. 23 dans la première position, le bloc fixe 94 pour l'arrière du col est chauffé.
Le col lui-même est étiré par suite du mouvement des blocs de formation latéraux et du bloc de fôr- mation frontal. Pour certains types de chemi ses, seule la partie arrière du col doit recevoir un coup de fer. Ce coup de fer peut être avan tageux pour les chemises de sport de certains types ne présentant pas d'encolure.
La rotation du bouton de commande 161 sur la position suivante (seconde position ac tive) entraîne le chauffage du bloc arrière 94 et des blocs de formation latéraux. L'étirage du col combiné avec l'action du bloc de formation frontal froid donne à la partie frontale du col un aspect arrondi qui est recherché pour cer taines chemises de sport. La première position active avec les blocs de formation latéraux froids et le bloc arrière chaud étend l'aspect arrondi de la partie frontale du col aux parties latérales.
La troisième position active du bouton de commande 161 entraîne le chauffage de tous les blocs et est utilisée pour des chemises or dinaires et d'autres chemises présentant des encolures et qui nécessitent un coup de fer pra tiquement sur tout le col. Par suite, de l'étirage du col et des aires de distribution de la chaleur sur toute la longueur du col, on obtient un effet pratiquement équivalent à un coup de fer sur toute la longueur du col.
Le mécanisme de formation du col et le couvercle sont portés par un support appro prié. L'ensemble du mécanisme peut être posé sur une table. La partie inférieure du méca nisme est enfermée entre des tôles métalliques 190 et<B>191</B> formant coffret (fig. 25). Ces tôles sont fixées à la base du mécanisme et s'éten dent longitudinalement à la machine.
Le pla teau repliable 31 (fig. 1) est placé à la partie arrière de la machine, l'opérateur se tenant généralement en avant du couvercle 25, face au plateau 31 quand ce dernier est dans la position représentée à la fig. 1. Les tôles 190 et 191 présentent des parties inférieures re pliées l'une vers l'autre vers l'intérieur (fi-. 25). Cependant, les bords libres des tôles 190 et 191 sont à distance l'un de l'autre, une partie marginale 192 de la tôle 191 étant re pliée comme représenté à la fig. 25 pour for mer une partie verticale décalée au-dessous dû bord libre de la tôle 190.
Un couloir de chute est ainsi formé à la partie inférieure du coffret et laisse passer les épingles, boutons et autres objets qui peuvent tomber dans la ma chine.
Bien que la machine à former les cols qui vient d'être décrite donne pleine satisfaction, il peut être utile pour certains types de cols de donner un coup de fer du côté extérieur de l'arrière du col. En plus, il peut être avanta geux de préparer le tissu pour le coup de fer par l'application d'un brouillard de vapeur ou d'eau chaude sur le tissu pour l'humidifier, afin d'obtenir une surface repassée unie. Ces résultats peuvent être obtenus en ajoutant cer tains caractères constructifs à la machine pré cédemment décrite.
La structure générale des variantes qui vont être décrites (fig. 26 à 34) est dans l'en semble similaire à celle de la machine précé demment décrite. Dans la variante représentée aux fig. 26 à 29, la machine comprend une base 200 et un couvercle 201. Le mécanisme est généralement similaire à celui décrit plus haut et comprend un chariot 203 accouplé à une tringle de commande 204 munie d'un ressort de compression 208. Le chariot 203 porte une cheville 205 pour actionner des le viers coudés 206 et 207. Ces leviers action nent des blocs de formation latéraux 209 et 210. Ces blocs comprennent des lames 214 et 215 respectivement pour agir sur le côté intérieur de la partie arrière du col. Jusqu'ici la construction est similaire à celle de la ma chine précédente.
Un fer à repasser 218 est monté à pivot sur un plateau 217 pour agir sur le côté exté- rieur de la partie arrière du col. Le fer 218 est allongé et peut comprendre des moyens de chauffage tels qu'un élément électrique. Le fer 218 est porté par des bras 219 et 220 s'étendant vers le haut depuis le plateau 217 et pivotant sur ce dernier. Le fer 218 est sus ceptible de se déplacer pour se rapprocher et s'éloigner du col. Il est normalement sollicité vers le col par un ressort hélicoïdal 222 s'éten dant entre la base de la machine et un ruban transversal 223 fixé aux bras 219 et 220.
Le fer 218 peut être déplacé contre son ressort par des chevilles 224 et 225 portées par les leviers coudés 206, 207. On peut re marquer qu'une seule de ces chevilles serait nécessaire. Les chevilles 224, 225 s'étendent à travers des fentes arquées ménagées dans la base 200. Le fer<B>218</B> peut être verrouillé dans sa position retirée contre son ressort 222 par un verrou 227 coopérant avec le ruban 223. Le verrou 227 est monté à pivot sur une con sole 228 portée par la base 200, le verrou étant sollicité par ressort de manière à avoir tendance à rester dans la position de verrouil lage par rapport au ruban transversal 223.
On voit à la fig. 30 que le verrou 227 est poussé vers le haut pour engager le ruban 223. Le verrou 227 porte une cheville de déblocage 229 s'étendant vers le haut à travers le cou vercle 201.
Un plateau 230 est monté à pivot sur une console et agencé pour abaisser la cheville 229 quand il. est déplacé vers le bas sur l'ou vrage. Le mouvement vers le bas de la che ville 229 débloque le fer 218 et permet à celui-ci de répondre à la sollicitation de son ressort et d'engager la surface extérieure du col.
Un écran 232 de forme générale triangu laire est porté par un montant 233 s'étendant vers le haut depuis la base 200. Le montant 233 comprend des moyens de chauffage pour maintenir l'écran 232 à une température éle vée. Les éléments de chauffage pour le mon tant 233 et le fer 218 peuvent être connectés ensemble. Ainsi, dans le dispositif commuta teur représenté aux fig. 23 et 24, l'élément de chauffage 172 correspond aux éléments de chauffage pour le montant 233 et le fer 218.
Les blocs de formation et de repassage latéraux 209 et 210 peuvent être de divers types. La fig. 32 montre une construction per mettant au bloc de formation de laisser échap per de la vapeur ou de l'eau chaude. Le bloc représenté comprend un corps 234 et une base 235. La base peut être évidée pour for mer une poche 236. Le corps 234 présente un passage 237 s'étendant vers le haut, ce passage étant relié à l'extérieur au moyen d'un certain nombre de fines ouvertures 238 s'éten dant à travers la paroi du bloc. La dimension de ces ouvertures, leur nombre et la grandeur de la surface couverte du bloc peuvent être modifiés selon les nécessités. La poche 236 est fermée par un plateau 239 fixé de façon permanente à la base.
De la vapeur ou de l'eau peut être envoyée dans la poche du bloc par un tuyau de connexion s'adaptant à un tuyau d'entrée 240.
Les aires de la section transversale de la poche 236 et du passage 237 varient selon qu'on envoie de la vapeur ou de l'eau. Dans chaque cas, la chambre 236 et le passage 237 n'occupent qu'une petite portion seulement du volume du bloc. Même si l'on envoie dans le bloc de l'eau froide par le tuyau 240, la quantité d'eau alimentée est suffisamment fai ble pour être convertie en vapeur qui s'échappe à travers les ouvertures du bloc. La partie du bloc présentant ces ouvertures est en contact avec le col du vêtement.
Le bloc de formation peut comprendre ses propres moyens de chauffage, par exemple à gaz, à eau chaude, à vapeur ou électriques, ou encore la base du bloc sur laquelle ce der nier repose peut comporter ses propres moyens de chauffage.
Afin d'utiliser un bloc de formation laté ral du type à décharge de vapeur comme celui représenté à la fig. 32, des moyens peuvent être prévus pour projeter un jet d'eau ou de vapeur depuis chacun des deux blocs de for mation latéraux. La fig. 31 montre schémati quement un dispositif de commande à cet effet. Le chariot 203 destiné à actionner les blocs de formation latéraux est accouplé à un piston 242 d'un cylindre à air 243. Le cylin dre comprend un tuyau d'air 244 connecté à travers une vanne d'étranglement 245 à une soupape à deux voies 246 commandée à la main, comportant une entrée d'air comprimé 247 et une poignée de commande 248.
La soupape 246 comporte des chambres 246a et <I>246b</I> disposées, par rapport à l'entrée d'air 247,à une connexion<I>245a</I> reliée à la vanne d'étranglement et à une sortie d'air 246c, de manière que dans une position de la soupape, de l'air comprimé soit envoyé dans le cylindre 243. Dans l'autre position de la soupape, l'air provenant du cylindre peut passer à travers la vanne d'étranglement 245 vers la sortie. Dans cette dernière position de la soupape, les res sorts de compression (66 fig. 5, ou 208 fig. 27) sont suffisamment puissants pour déplacer les blocs de formation dans leur position écartée. Cependant, l'action d'étranglement de l'air due à la vanne 245 empêche tout mouvement brusque des blocs quand ceux-ci sont libérés.
Dans la position neutre de la soupape 246, l'air dans le cylindre 243 maintient les blocs de formation dans toute position désirée. La soupape 246, le cylindre d'air et la vanne d'étranglement 245 peuvent s'appliquer à toute machine de formation de cols. La poi gnée de commande 248 peut être déplacée soit à gauche, soit à droite, pour produire le mouvement du chariot 203 dans un sens ou dans l'autre.
La poignée de commande 248 est accou plée à un cliquet 250 présentant une pointe 251. Le cliquet 250 coopère avec un levier coudé 252 pivotant en 253. Ce levier com prend des bras 254 et 255. La pointe 251 du cliquet engage la partie extrême du bras 254 et est agencée pour glisser au-delà du bras 254 quand le cliquet 250 a été tourné d'un angle déterminé en sens inverse du mouve ment des aiguilles d'une montre en regardant la fig. 31.
Le bras 255 engage un doigt 256 d'un bras 257 solidaire d'une poignée 258. Cette poignée est sollicitée vers la droite en regar- dant la fi-. 31 par un ressort 259, tandis que le bras 255 du levier coudé est sollicité vers la gauche par un ressort 260. La poignée 258 commande une soupape 262 comportant un tuyau d'entrée 263 et un tuyau de sortie 264. Ce dernier est relié aux blocs de formation latéraux 209 et 210.
La soupape 262 peut être ouverte momen tanément en déplaçant la poignée 248 vers la gauche (fig. 31). Dans ce cas, le cliquet 250 est déplacé vers le haut et déplace la poignée 258 pour ouvrir la soupape 262 pendant un court instant. Après que la pointe 251 a glissé au-delà du bras 254, le mouvement de retour du cliquet 250 est permis par le fait que le ressort 260 cède. L'époque d'ouverture de la soupape 262 par rapport à la soupape 246 et la durée de l'ouverture de la soupape 262 peuvent être réglées en modifiant la longueur effective de la pointe 251 et du bras 254.
Les blocs de formation latéraux peuvent être construits comme représenté aux fig. 33 et 34. Dans la forme d'exécution représentée à la fi-. 33, un bloc de formation latéral 210a comprend des dentures 268. Ces dernières sont parallèles à l'encolure de la chemise et disposées sur la partie du bloc qui vient en contact avec une partie de l'encolure du col. Les dents 268 coopèrent ainsi avec le tissu de la chemise et empêchent cette dernière de glis ser vers le haut quand les blocs sont écartés pour étirer la chemise.
Dans la variante représentée à la fig. 34, un bloc de formation latéral 209a présente une partie 269 métallisée pour constituer une surface rugueuse. La métallisation peut être obtenue-en couvrant le bloc de particules mé talliques ou d'autres particules, par exemple par vaporisation. Dans cette variante, la sur face due à la métallisation est rugueuse dans toutes les directions. La variante de la fig. 33 est différente en ce sens qu'elle permet au col de se mettre en place de lui-même tout en l'empêchant de glisser vers le haut.
Il est entendu que les variantes représentées aux fig. 33 et 34 peuvent comprendre les moyens de décharge de vapeur représentés à la fig. 32. Il est évident également que les deux blocs de formation latéraux peuvent être semblables.
Les blocs représentés aux fi-.<B>33</B> et 34 peuvent comprendre des moyens de chauf fage individuels, par exemple électriques. Ces moyens de chauffage peuvent être montés dans les bases de ces blocs, ou encore à la fois dans les blocs et dans les bases correspon dantes. Le bloc représenté à la fig. 33 peut présenter des ouvertures de décharge de vapeur similaires à celles représentées à la fig. 32.
Dans la variante représentée aux fig. 26 à 29, la machine comprend un bloc de forma tion frontal 272. Ce dernier peut être mobile ou non et peut être fixé de la même manière que le bloc latéral dans la forme d'exécution et les variantes représentées aux fig. 1 et 3 à 25.
En plus du bloc de formation frontal, la machine comprend des supports 274 et 275 pour les pointes du col, de chaque côté du bloc frontal. Ces supports sont des plateaux en forme d'ailes (fig. 26) et présentent des parties 277 s'étendant vers le bas du bloc pour être fixées à ce dernier. Ces supports peuvent être fixés par des boulons, par exem ple, et peuvent comprendre des moyens pour régler leur hauteur et leur forme. C'est ainsi, par exemple, que des trous de montage peu vent être allongés pour permettre à ces sup ports d'être réglés dans toute position désirée et ensuite fortement fixés.
Un ruban de support 278 est disposé pour la bande de boutonnières de la chemise. Il comprend une partie de support 279 qui peut être boulonnée sur la base du bloc frontal.
Le fer à repasser 218 pour l'extérieur de la partie arrière du col n'est pas nécessaire ment utilisé conjointement à des plateaux de pression associés aux blocs de formation laté raux. La fig. 9 montre trois plateaux de pres sion pour le coup de fer de l'intérieur de la partie arrière du col. Tandis que le fer 218 est utilisé de préférence avec une telle cons truction de plateaux de pression, il est entendu qu'on peut utiliser seulement deux plateaux de pression qui se chevauchent, ou seulement un plateau fixe comme le plateau 103 de la fig. 9, ou encore n'utiliser aucun plateau de pression.
On préfère cependant employer des plateaux de pression sur les deux côtés du col à l'arrière de ce dernier si l'on utilise un fer<B>218</B> à l'ex térieur.
II est entendu que le dispositif électrique de commutation représenté aux fig. 23 et 24 peut être appliqué aux variantes représentées aux fig. 26 à 29.