<B>Machine pour la</B> fabrication <B>de</B> panneaux <B>formés par la</B> juxtaposition <B>d'éléments</B> équarris La présente invention est relative à une machine pour la fabrication de panneaux for més par la juxtaposition d'éléments équarris notamment de lattes, liteaux, planchettes, de section constante, rectangulaire ou carrée, en bois ou autre matériau non friable, panneaux utilisables soit tels que, soit combinés entre eux, soit pour constituer l'âme de panneaux de contreplaqué type latté ou lamellé.
On a déjà proposé, pour la fabrication en continu de tels panneaux, des machines com portant un tunnel récepteur et délivreur, formé de deux parois ménageant entre elles un espace de l'épaisseur des éléments équarris, c'est-à-dire de l'épaisseur du panneau à réaliser, et un dis positif de poussée, destiné à refouler dans ce tunnel l'ensemble des éléments équarris qu'un dispositif d'alimentation permet d'y introduire, rangée par rangée, cependant que ces éléments reçoivent de la colle sur l'un de leurs champs latéraux longitudinaux, en vue d'assurer la réu nion par collage des diverses rangées entre elles.
Dans un premier type de machines connues, le dispositif d'alimentation et le dispositif de poussée sont combinés en un même mécanisme, les lattes ou autres éléments équarris posés sur ce mécanisme étant d'abord présentés par lui devant le tunnel, puis poussés contre la partie du panneau déjà formée dans le tunnel.
On connait également un deuxième type de machines dites à alimentation latérale dans lesquelles un dispositif d'alimentation, placé la téralement en bout du tunnel, assure l'alimen- tation une à une des rangées successives, par un déplacement des éléments équarris suivant une direction perpendiculaire à l'axe longitu dinal suivant lequel se déplace dans le tunnel l'ouvrage en cours de formation.
En ' général, les machines connues de l'un ou de l'autre des types ci-dessus sont adaptées de manière à permettre la fabrication d'une nappe continue d'éléments assemblés rudimen- tairement dont la largeur correspond à la ca pacité maximum du tunnel, c'est-à-dire à sa propre largeur.
D'une façon générale, les pan neaux sont débités à la demande par un dis positif de tronçonnage dont le fonctionnement implique obligatoirement, sous peine de com plications mécaniques considérables, un arrêt de l'alimentation de la machine et du dispositif de poussée. L'invention a pour but de remédier à ce grave inconvénient.
La machine faisant l'objet de l'invention comprend un tunnel récepteur et délivreur, un dispositif d'alimentation latéral pour introduire à l'entrée dudit tunnel une à une des rangées transversales successives d'élé ments équarris, ce dispositif comportant un or gane d'encollage en continu desdits éléments, un dispositif de poussée pour déplacer dans le sens longitudinal du tunnel chaque rangée in troduite et l'ensemble de l'ouvrage et un mé canisme d'actionnement à embrayage.
Cette machine est caractérisée en ce qu'elle comporte un premier dispositif de réglage des tiné à régler la longueur des rangées, des moyens de contrôle dudit embrayage par ce premier dispositif de réglage pour embrayer le dit mécanisme d'actionnement lorsqu'une ran gée a été obtenue sans aucun vide entre les divers éléments équarris placés bout à bout qui peuvent la constituer, un deuxième dispositif de réglage et des moyens d'effacement prévus sur le dispositif d'alimentation et contrôlés par ce deuxième dispositif de réglage pour écarter dudit organe d'encollage la première rangée de chaque panneau à réaliser.
La machine suivant l'invention permet d'ob tenir directement, à la sortie du tunnel, des panneaux de dimensions finies, réglables à vo lonté tant dans le sens des rangées d'éléments équarris, que dans le sens perpendiculaire aux- dites rangées, cette machine, d'une construction simple et d'un fonctionnement automatique, ne nécessitant qu'une main-d'oeuvre extrêmement réduite et permettant d'obtenir; avec un grand débit et avec une très haute qualité, et ce avec une perte extrêmement réduite en bois ou autre matériau constituant les lattes ou autres élé ments équarris, car elle peut être alimentée en éléments d'une longueur quelconque, de telle sorte que les chutes et déchets sont pratique ment supprimés.
On peut donc obtenir des panneaux dont la dimension dans le sens longitudinal !des ran gées peut, à volonté, varier entre la largeur maximum du tunnel et une dimension de l'or dre d'un ou de quelques décimètres, tandis que, dans le sens perpendiculaire aux rangées, c'est- à-dire dans le sens longitudinal du tunnel, la longueur du panneau peut varier à volonté de puis la largeur d'une rangée jusqu'à celle d'un nombre aussi grand qu'on le désire de rangées.
Pour simplifier, dans la description qui va suivre, il ne sera plus question que de lat tes , étant bien entendu que ces lattes peuvent être remplacées par tous autres éléments équar ris de section transversale constante.
Le dessin annexé représente, a titre d'exem ple, une forme d'exécution de la machine fai sant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe longitudinale, per pendiculairement aux rangées de lattes, d'une portion de l'ouvrage sortant de la machine.
La fig. 2 est une vue en plan correspon dante, avec arrachement partiel.
La fig. 3 est une coupe longitudinale, ver ticale, de la machine selon la ligne 3-3 de la fi-. 4.
La fig. 4 en est une vue en plan.
La fig. 5 est une vue en perspective de sa portion amont, c'est-à-dire de la portion com portant les divers mécanismes, le dispositif la téral d'alimentation et le dispositif de poussée.
La fig. 6 représente, en élévation, l'un des excentriques de commande du dispositif de poussée et une came commandant les déplace ments d'une scie, prévue à la sortie du dis positif d'alimentation.
La fig. 7 est une vue en correspon dante.
La fig. 8 est une vue en plan, avec coupe partielle de son carter, du dispositif de butée réglable destiné à déterminer la longueur des rangées de lattes et de l'interrupteur conjugué destiné au contrôle de l'embrayage électro magnétique du mécanisme d'entraînement de la machine.
La fig. 9 est une vue schématique, en coupe, d'une forme d'exécution de ce dispositif d'em brayage. La fig. 10 est une vue en plan du dispositif d'alimentation à une échelle plus grande que celle de la fig. 4.
La fig. 11 est une vue en élévation du deuxième dispositif de contrôle, permettant de régler, à volonté, le nombre de rangées de lat tes de chaque panneau.
<I>1. Description de l'ouvrage obtenu.</I>
On se reportera d'abord aux fig. 1 et 2 qui représentent, en coupe longitudinale et en plan, une portion d'un ouvrage qui peut être obtenu avec la machine représentée.
Cet ouvrage est formé par une succession de panneaux<I>Pl,</I> P,... <I>P.</I> formés, chacun, d'un certain nombre de rangées (1 à 10 pour le pan neau<I>Pl,</I> 1 ,, à 10" pour le panneau P").
Chacune de ces rangées est formée d'une ou plusieurs lattes, leur nombre par rangée étant fonction de la longueur des lattes successives qui entrent, au hasard de l'alimentation, dans la machine. C'est ainsi que, sur la fig. 2, la rangée n1, est formée de deux lattes, de même que la rangée précédente, cependant que la troisième rangée à partir de la droite ne com porte qu'une seule latte et que la rangée sui vante en comporte deux. Ces lattes sont dis posées bout à bout.
Elles peuvent être en bois ou tout autra matériau naturel ou synthétique (bois reconsti tué, etc...). Leur section transversale est la même pour tous les éléments ; les quatre angles sont égaux à 90 . Elle peut être soit carrée, soit rectangulaire, la dimension a, dans le sens perpendiculaire aux panneaux, étant, de préfé rence, plus petite que la dimension b, parallèle aux faces des panneaux.
La machine permet, comme on le verrâ plus loin, d'obtenir des panneaux identiques quant à leur épaisseur a. Par contre, les dimen sions 11 et 12, suivant les rangées et perpendi culairement aux rangées, sont variables à vo lonté d'un panneau à l'autre.
Comme on l'a déjà précisé, la dimension 11 peut varier entre une largeur maximum corres- pondant à la largeur de la machine et une di mension minimum d'un ou de quelques déci mètres, tandis que la dimension 122 peut varier depuis la largeur b d'une seule rangée jusqu'à celle d'un multiple quelconque de b.
Dans chaque panneau, les diverses rangées sont réunies entre elles, sur leurs champs adja cents, par un collage 11 réalisé à l'aide de l'une quelconque des colles connues, de préférence thermodurcissables.
Par ailleurs, à la sortie de la machine, les divers panneaux tiennent les uns aux autres en raison d'un collage provisoire, réalisé sur une très faible longueur de leurs champs adja cents 12 et 13, par un collage 14, limité à une très faible longueur de ces champs, à partir de l'un des bords latéraux 15 des panneaux.
Le collage 14 est de si faible longueur que les panneaux peuvent être très facilement dé tachés les uns des autres. Il n'en reste pas moins que chaque panneau comporte sur son champ extrême 12 des traces de la colle 14, qui permettent de l'identifier d'une manière cer taine comme ayant été obtenu avec la machine qui va maintenant être décrite.
<I>11. Description de la machine.</I>
On considérera comme sens amont-aval le sens de déplacement des rangées de lattes à l'intérieur @de la machine. Ce sens est celui de la droite vers la gauche sur les fig. 3, 4 et 5.
Ceci posé, la machine est essentiellement constituée de cinq parties un bâti-support A ; un tunnel récepteur et délivreur B, consti tuant la partie aval de la machine et destiné à recevoir les rangées de lattes et une partie de l'ouvrage formé par ces rangées, collées les unes aux autres, avant leur délivrance à l'extré mité aval de la machine<B>;</B> un dispositif de butée et de poussée C, placé en amont du tunnel B pour exercer une poussée énergique mais de courte durée sur chaque rangée introduite après en avoir réglé la longueur, le tunnel B étant adapté pour ré partir et maintenir cette poussée sur toutes les rangées qu'il contient, en vue d'assurer un excellent collage de ces rangées entre elles ; un mécanisme D d'entraînement du dispo sitif C ;
et un dispositif latéral E d'alimentation per mettant d'introduire dans une chambre trans versale d'alimentation, ménagée entre le tunnel B et le dispositif de butée et de poussée C, une à une, des rangées successives de lattes, ce dis positif E étant en partie sous le contrôle du mécanisme D.
On décrira successivement chacune de ces parties.
a) Bâti-support A. - Il est constitué par un cadre inférieur, formé de longerons 16, réunis par des traverses 17 (fig. 5) et de paires de montants : amont 18, intermédiaires 19 et aval 20.
Les montants 18 et 19 sont réunis par deux barres supérieures longitudinales 21, entretoi- sés à l'extrémité amont par une traverse 22 ; des sommiers entretoisent les autres paires de montants ; ils seront précisés plus loin en même temps que les divers dispositifs qui leur sont liés.
b) Tunnel récepteur B. - Il est symétrique par rapport au plan longitudinal vertical XX (fig. 4) de la machine et est constitué par deux plateaux horizontaux, disposés de manière à ménager entre leurs surfaces planes en regard un espace libre 23 dans lequel se déplacera, au cours du fonctionnement, de l'amont vers l'aval, dans le sens de la flèche f1, l'ouvrage en cours de formation.
Le plateau inférieur est formé par les âmes 24a de fers U longitudinaux 24 renversés. Ces fers prennent appui sur un sommier transversal 25, fixé aux montants 20. Côté amont, les U 24 reposent sur un autre sommier 26 transversal, réglable en hauteur, du fait qu'il repose sur les vis 27 de vérins 28 qui permettent donc de régler à volonté la position du plateau infé- rieur du tunnel 23 par pivotement sur le som mier aval 25.
On notera que, dans sa portion aval, la surface inférieure du tunnel peut être chauf fée grâce à des caissons de chauffage 29, ména gés en combinaison avec les U 24 par des fers 30, rapportés dans ces U. De la vapeur ou autre fluide chauffant arrivant par un conduit 31 débouche par des ajutages 32 dans les cais sons 29 que d'autres ajutages 33 réunissent à un collecteur 34 de départ du fluide refroidi.
La face supérieure du tunnel 23 est cons tituée de deux portions différentes amont et aval.
La portion amont est constituée par des tôles 35, fixées sous des fers longitudinaux 36, sollicités de haut en bas par des ressorts 37, logés entre ces fers et l'âme supérieure d'un sommier fixe 38, rapporté sur les montants 19 du bâti. Les fers 36 portent, montés coulissants dans leurs âmes inférieures, . des presseurs de retenue 40 que des ressorts 41 font saillir sous forte pression à l'intérieur du tunnel. Les faces inférieures 42 de ces presseurs sont obliques sur la partie amont de leur surface.
Ces pres seurs sont disposés à une distance des extré mités 39 des fers 36 suffisante pour ménager entre eux et ces extrémités, au-dessus du pla teau inférieur du tunnel, un espace transver sal 43 formant une chambre d'alimentation, dont la largeur amont-aval est supérieure à la largeur b (fig. 1) d'une rangée de lattes.
Chaque tôle 35 comporte en outre, en ar rière des presseurs 40, une rampe 35a facilitant l'introduction effective des lattes dans le tun nel récepteur-délivreur.
A la suite de la plaque 35, la portion aval du dessus du tunnel est formée par les âmes 441, d'autres fers U 44 dont les extrémités amont sont supportées et reliées par des biel- lettes semi-encastrées 45 aux fers longitudinaux amont 36, cependant que les extrémités aval des ailes de chaque U sont réunies par une pe tite traverse 46. La position de chaque traverse 46 est réglable par rapport à un sommier 47 à l'aide de boulons 48 et d'écrous 48a, la liaison de la traverse 46 et des boulons 48 étant telle que chaque traverse et<B>PU</B> 44 correspondant peuvent osciller autour d'un axe transversal.
En outre, un ressort 50 est interposé entre cha que traverse 46 et le sommier 47 pour permet tre un soulèvement élastique de cette traverse et de PU 44 correspondant.
Il résulte de ces dispositions que l'ouvrage ne peut entrer ni sortir du tunnel qu'en écar tant légèrement les deux parois qui le consti tuent en comprimant les ressorts 37 et 50 qui créent ainsi une résistance donnée au déplace ment de l'ouvrage et qui permet une répartition et le maintien, sur l'ensemble des rangées de lattes contenues dans le tunnel, de la pres sion donnée par intermittences par le dispo sitif C de poussée et de butées qui va main tenant être décrit.
Dans les U 44 sont rapportées des tôles 51 formant avec eux des caissons de chauffage as similables à des tubes de section carrée ou rec tangulaire qui reçoivent de la vapeur ou tout autre fluide chaud d'un collecteur 52 par des ajutages 53, le fluide refroidi repartant par des ajutages 54 et un collecteur 55.
c) Dispositif C de poussée. - Celui-ci, on le rappelle, est destiné, après qu'une rangée de lattes a été introduite dans la chambre d'ali mentation 43, à l'extrémité amont du tunnel B, à pousser cette rangée pour l'insérer, de l'amont vers l'aval, sous les dispositifs de main tien constitués par les presseurs 40, tout en refoulant les rangées précédentes sous les pla ques de retenue 35.
Ce dispositif comporte une traverse prin cipale 56, susceptible de se déplacer en trans lation sensiblement horizontale dans la direc tion amont-aval et inversement. Elle est reliée aux longerons 16 du bâti A par deux parallé logrammes articulés formés par deux paires de longues bielles 57, articulées en 58 sur cette traverse et en 59 sur le bâti. Du côté aval, la traverse 56 est prolongée par une cornière 60 dont l'aile horizontale pé nètre à l'intérieur du tunnel où son champ aval 61 délimite vers l'amont la chambre d'alimen tation 43. ' Sur la traverse 56, deux réglettes 62 for ment une glissière transversale le long de la- quelle est réglable en position un coulisseau 63.
Celui-ci porte le boîtier 64 du dispositif de bu tée réglable, destiné à déterminer la longueur 11 (fig. 2 et 4) des diverses rangées de lattes et d'un dispositif interrupteur contrôlé par ce dispositif de butée et destiné lui-même à assurer le contrôle de l'embrayage et du débrayage du mécanisme .d'entraînement D.
Dans ce boîtier 64 est disposé (fig. 4 et 8) un premier levier 65 qui est articulé autour d'un axe vertical 66 et a une direction générale amont-aval, dans laquelle il est maintenu élas- tiquement par un ressort 67. Ce levier porte, à son extrémité aval, hors du boîtier et en saillie latéralement, vers le dispositif d'alimentation E (fig. 4), un galet 68 qui est fou sur son axe 69 et constitue la butée principale proprement dite de réglage de la longueur des rangées.
Derrière le levier 65 est disposée, solidaire du boîtier 64, une butée auxiliaire fixe 70, des tinée à limiter ses oscillations dans le sens de la flèche f 2 et la longueur effective 11 de la rangée d'alimentation est celle obtenue lorsque le levier 65 est venu au contact de ladite butée (position représentée sur la fig. 4) ; le réglage de la position du boîtier 64 doit donc être effectué en conséquence.
Le levier 65 se prolonge, au-delà de l'axe 66, et son extrémité 71 forme un bossage qui coopère avec un autre levier 72 oscillant autour de l'axe 73 et portant, à l'opposé de son point de contact avec le levier 65, une masselotte 74.
Ce levier 72 est maintenu dans la position de repos représentée à la fig. 8 par un ressort de rappel. 75. II est destiné à coopérer avec l'élément oscillant 76 d'un interrupteur<I>II</I> com portant un plot fixe 77 et normalement main tenu ouvert par un ressort 78 qui rappelle le levier 76 contre une butée fixe 79.
L'élément 76 de l'interrupteur <I>11</I> est placé dans le champ des déplacements du levier 72, de manière telle et la masselotte 74 de ce levier est telle que d'une part, tout déplacement, même total mais à énergie limitée, du levier 65 (déplace ment dû à l'impact d'une latte projetée dans la chambre d'alimentation 43) ne correspond, en raison de l'inertie de la masselotte 74 accrue de l'action de rappel du ressort 75, qu'une am plitude insuffisante du levier 72 dans le sens de la flèche f4 pour fermer l'interrupteur ;
et, d'autre part, seule l'action conjuguée de l'impact total sur la butée 68 d'une rangée de lattes, sans solution de continuité et de la pous sée exercée sur cette rangée par le .dispositif d'alimentation, est suffisante pour fournir l'énergie nécessaire pour que le levier 72 oscille suffisamment pour fermer l'interrupteur 11, ce levier 72 décollant alors de l'extrémité 71 du levier 65 sous l'action de la force vive emma gasinée dans sa masselotte 74.
d) Mécanisme D d'entraînement (fig. 3, 4, 6 et 7). - Il comporte un arbre transversal 80, monté rotatif dans des paliers 81, fixés à la tra verse arrière 22. Cet arbre peut être entraîné par rotations limitées de 360 , dans le sens de la flèche P (fig. 3 et 6), à partir d'un moteur électrique 82, porté par le bâti A et relié par une poulie 83 et une courroie 84 à un volant- poulie 85. Ce volant est monté fou sur l'arbre 80 avec lequel il peut être embrayé sous le contrôle de l'interrupteur 11 du dispositif C, par un mécanisme d'embrayage.
Celui-ci est d'un type classique, représenté schématiquement sur les fig. 3, 4 et 9. Sur l'ar bre 80, contre la poulie 85, est claveté un pla teau d'embrayage 86 pourvu d'une gorge péri phérique 87 dans laquelle fait légèrement sail lie, même en position embrayée (fi-. 9), un sa bot 88 solidaire d'une tige d'embrayage, re pliée en U, 89, mobile dans le plateau 86 et sollicitée par un ressort 90 dans le sens de la flèche fr,. Sous l'action de ce ressort, en posi tion embrayée, le sabot 88 est partiellement en gagé dans une cavité 91, cependant que l'extré mité de l'autre branche de<B>PU</B> 89 est engagée dans une rainure 92, concentrique à l'axe de l'arbre 80 et ménagée dans la face adjacente du volant 85.
Une butée 93 est ménagée en tra vers de cette rainure, de telle sorte qu'en posi tion d'embrayage, le volant 85 rencontre l'extrémité de la tige 89 et assure l'entraîne ment de l'arbre 80.
Le débrayage est assuré par l'effacement de la tige 89 par l'action sur le sabot 88 d'un le- vier de débrayage 94. Ce levier est solidaire d'un axe 95 tourillonnant dans le boîtier et un ressort 96 tend à le faire osciller dans le sens de la flèche f7, libérant ainsi l'embrayage. Il est maintenu en position de débrayage par l'inter médiaire d'une tige 97, articulée sur lui en 98 (fig. 3) et comportant une patte 99 qui coopère avec une butée de verrouillage 100, portée par le bâti.
Le levier 94 ne peut s'effacer sous l'action du ressort 96 pour permettre l'embrayage qu'autant que la tige 97 est soulevée dans le sens de la flèche f8 (fig. 3), sous l'action d'un électro-aimant 101 dont le circuit d'alimenta tion est contrôlé par l'interrupteur 11.
En vue du réenclenchement du verrou et, par suite, du levier 94 en position de verrouil lage, à la fin de la course vers l'aval du dispo sitif de poussée C, un levier-manivelle 102 est fixé sur l'axe 95 du levier de débrayage 94 ; l'extrémité de ce levier-manivelle 102 coopère avec une butée élastique 103, portée par une tige 104, fixée à la traverse 56 du dispositif de poussée C.
Le fonctionnement de ce mécanisme d'em brayage et de débrayage est le suivant. En po sition de débrayage (fig. 3 et 4), le doigt de verrouillage 89 est effacé car son talon 88 est au contact du levier 94, verrouillé par la tige 97.
Lorsque l'interrupteur 11 est fermé, l'électro 101 est excité, la tige 97 est soulevée et le res sort 96 efface le levier 94. Le ressort 90 amène le doigt 89 en saillie dans la rainure 92 et, au passage, la butée 93 .du volant 85 provoque l'entraînement du doigt 89 et, par suite, de l'arbre 80 dans le sens de la flèche f5.
Lorsque la butée 103, à la fin de la course aval du dispositif C, vient rencontrer le levier 102, le levier 94 revient prendre sa position de débrayage et efface le doigt 89, cependant que la tige de verrouillage 97 s'enclenche à nou veau, par sa saillie 99, derrière la butée 100.
Ceci posé, le mécanisme D est relié au dis positif C de poussée par l'intermédiaire d'at telages en parallèle à bielles et excentriques.
Sur l'arbre 80 sont clavetés plusieurs pla teaux excentrés 105, sur chacun desquels est monté un collier d'excentrique 106, solidaire d'une bielle 107. Chaque bielle porte, à son autre extrémité, un axe 108 portant deux ga lets fous 109. Ceux-ci peuvent s'engager de haut en bas dans deux crochets 110, rappor tés sur la face amont de la traverse 56 du dispositif C de poussée.
On voit immédiatement (fig. 6 et 7) qu'une rotation de 360 de l'arbre 80 dans le sens de la flèche f5 provoquera une translation du dis positif C, d'abord dans le sens de la flèche f5, puis en sens inverse et l'excentricité e est choi sie telle que cette translation est suffisante pour déplacer le champ aval 61 de la cornière 60 du dispositif C d'une longueur au moins égale à la distance g qui sépare ce champ 61 des faces amont des presseurs 40 du tunnel B.
Chaque dispositif à excentrique est com plété par des moyens de freinage du collier 106 par rapport au plateau 105. De part et d'autre du plateau sont disposés (fig. 7) deux disques 111 prenant appui à la fois contre le plateau 105 et contre le collier<B>106</B> par l'in termédiaire de garnitures de friction 112 et sous l'action de ressorts 113 logés entre ces disques<B>111</B> et des écrous 114, vissés sur des tiges 115 qui traversent l'ensemble de l'empi lage formé.
Il en résulte que, lorsque l'arbre 80 est ar rêté dans la position représentée aux fig. 3, 6 et 7 et correspondant au point mort arrière du dispositif C, il est possible, grâce par ailleurs à l'attelage unidirectionnel des bielles 107 sur ce dispositif C par les galets 109 et les cro chets 110, de faire basculer vers le haut les bielles 107, à l'aide de leviers 106,1 portés par les colliers 106, et de détacher ainsi ces bielles du dispositif C. Celui-ci libéré peut être reculé vers l'amont en vue des nettoyages, vérifica tions, etc... Les bielles 107, freinées par les garnitures 112, conservent, en effet, la position relevée qu'on leur a donnée tant que l'arbre 80 n'est pas embrayé.
Par contre, en cours de marche, lorsque l'arbre 80 tourne dans le sens de la flèche f5 et que les bielles sont attelées au dispositif C, ces bielles ne peuvent quitter ce dispositif car la friction, due aux garnitures 112, tend à entraîner en rotation les bielles dans le sens de la flèche f5 ce qui maintient les galets 109 appliqués dans le fond des crochets 110.
e) Dispositif E d'alimentation et d'encol lage. - Ce dispositif, qui est placé sur la gau che de la machine, est destiné à l'introduction automatique et en continu des lattes dans la chambre d'alimentation 43 qui doit être rem plie intégralement, sans le moindre espace libre, dans le sens de sa longueur, ,sur toute la partie située à gauche de la butée constituée par le galet 68.
Il comporte une table fixe 116 qui porte des dispositifs d'entraînement et de guidage des lattes, telles que celle 1(, représentée sur les fig, 2, 4 et 10 et qui doit constituer tout ou partie de la première rangée d'un nouveau panneau Q, destiné à suivre le panneau P dont la for mation est sur le point de s'achever.
Le dispositif d'entraînement des lattes com porte un galet inférieur 117, monté fou, autour d'un axe parallèle au plan longitudinal médian XX de la machine, dans une lumière 118 de la table 116, et un galet supérieur 119 crénelé, strié ou moleté. Ce galet est claveté sur l'extré mité d'un arbre 120, entraîné en permanence en rotation à partir d'un moteur électrique 121 par deux poulies 122 et 123 et une courroie 124.
Au voisinage de la poulie 123, l'axe de l'arbre 120 peut osciller autour du centre d'un palier à rotule 125, cependant qu'au voisinage du galet 119, il peut tourillonner dans un deu xième palier 126, porté par l'extrémité d'un bras 127, susceptible d'osciller autour d'un axe horizontal longitudinal 128.
Le palier 126 et par suite l'arbre 120 sont sollicités vers le bas, dans le sens qui applique le galet rotatif 119 sur le galet 117, sous l'action d'un ressort de rappel 129, mais ils peuvent être soulevés à l'encontre de l'action de ce ressort par une pé dale 130 (fig. 5), clavetée sur son axe 131 qui est relié par un maneton 132 à un levier 133 basculant autour d'un axe 134. Ce levier<B>133</B> est relié par une tringle 135 au palier 126. Le levier 133 peut osciller sous l'action d'un deu xième moyen qui sera décrit plus loin. Le dispositif de guidage des lattes comporte deux galets 136, fous sur leurs axes verticaux, puis deux lames parallèles 137 et 137 , articu lées autour de deux axes verticaux 138.
La lame 1371, est plus longue que la lame 137 et porte, à son extrémité, un galet latéral d'appui 139. L'ensemble des lames<B>137</B> et 137a et du galet 139 peut osciller autour des axes 138 grâce à une tringle 140, rappelée, dans le sens de la flèche f 1O par un ressort 141, cependant qu'un déplacement de cette tringle dans le sens inverse peut être assuré grâce au fait qu'elle est reliée, par un levier de renvoi 142 articulé en 143 sur le bâti (fig. 5), au noyau 144 d'un électro-aimant 145 constituant un dis positif auxiliaire d'actionnement.
Le circuit d'alimentation de cet électro aimant 1.45 est contrôlé (fig. 11) par un inter rupteur 12 qui est normalement maintenu ouvert par un ressort 146. Sa fermeture est assurée, par le déplacement de son équipage mobile dans le sens de la flèche<B>f</B> Il lorsque le nombre n de rangées pour chaque panneau est atteint, par un cavalier 147, fixé sur l'un des maillons d'une chaîne 148 de contrôle.
Cette chaîne, entraînée en synchronisme soit par la translation du pan neau en formation soit, comme représenté, par le dispositif de poussée C, totalise, par ses dé placements, le nombre de coups du dispo sitif de poussée, c'est-à-dire la somme des lar geurs ou le nombre de rangées de lattes intro duites dans le tunnel B, chaque somme ou ran gée étant représentée par un nombre x déter miné de maillons de ladite chaîne.
Dans le cas de la liaison avec le dispositif de poussée C, celle-ci passe, d'une part, sur un pignon moteur 149 relié à l'arbre 80 par l'intermédiaire d'un réducteur 149a et d'une chaîne 1491, (fig. 5) engrenant avec des pignons 149e et 1491 et, d'autre part, sur un pignon tendeur de renvoi 150 dont l'axe<B>151</B> 'traverse des boutonnières 152 d'un support 153.
La longueur de cette chaîne peut être variable et telle qu'elle peut comporter soit un seul bossage 147 et nx mail lons, soit plusieurs bossages équidistants, situés <I>à</I> nx maillons les uns des autres si tous les pan neaux doivent avoir le même nombre n de ran gées ou situés à des distances différentes si on désire obtenir des panneaux à nombres diffé rents de rangées.
Comme on le comprend, tant qu'un bossage 147 n'est pas au contact de l'organe mobile 146a de l'interrupteur, l'électro 145 n'est pas excité et, sous l'action du ressort 141, les guides <B>137</B> et<B>137,1</B> et le galet 139 occupent la position représentée en traits pleins sur la fig. 10, alors que ces éléments viennent à l'encontre de l'ac tion du ressort 141 dans la position représentée en traits mixtes sur cette figure lorsque l'électro 145 est excité toutes les n rangées par le pas sage du ou de l'un des bossages 147 sous l'élé ment 146a de l'interrupteur 12.
Dans la position représentée en traits pleins, le dispositif mobile de guidage est tel que le galet 139 maintient le champ horizontal aval des lattes alimentées et qui se déplacent dans le sens de la flèche f'3 (fig. 10) contre un galet encolleur 154, dont l'axe vertical 155 touril- lonne dans un palier 156 fixé au sommier 38.
Par contre, lorsque le dispositif de guidage est dans la position représentée en traits mixtes (fig. 10), la latte telle que l., est alors déviée vers la droite (fig. 10) et ne vient plus au con tact du galet encolleur 154.
La surface périphérique, de préférence légè rement bombée, du galet encolleur 154 reçoit la colle de l'ouverture arquée 157 d'un canal d'ame née 158, raccordé à l'extrémité inférieure d'un réservoir à colle 159. De préférence, l'ensemble du canal 158 et du réservoir 159 est réglable le long du montant 19 du bâti, grâce à une vis 160 qui permet de régler la distance entre le galet encolleur 154 et l'ouverture arquée 157 et, par suite, l'épaisseur du film de colle déposé sur ce galet et, par lui, sur le champ aval des lattes.
Le dispositif d'alimentation E est com plété par une scie rotative oscillante et bascu lante 161, placée immédiatement en bout de la chambre d'alimentation 43, sensiblement dans l'alignement du bord gauche longitudinal du tunnel B.
Cette scie est destinée à trancher, lorsque cette chambre a reçu une rangée de lattes, sans la moindre interruption entre les éléments de latte qui peuvent, le cas échéant, la constituer, la latte qui dépasserait de cette rangée vers le dispositif d'alimentation. Cette scie est clavetée sur un arbre 162 tourillonnant dans un palier 163, porté par une barre 164, dirigée vers l'amont. Cette barre est reliée au bâti par un dispositif de liaison universel lui permettant d'osciller autour de deux axes orthogonaux, l'un horizontal, l'autre vertical.
Dans l'exemple représenté, cette barre oscille, par un tourillon horizontal 165, sur une chape 166, montée pivotante autour d'un axe vertical 167 dans le bâti.
Vers l'amont, au-delà de son dispositif de liaison au bâti, la barre 164 porte deux galets 168 et 169 (fig. 4 à 7), destinés à rouler, respec tivement, sur la périphérie et sur la face de droite d'une came 170, clavetée sur l'arbre 80. Les galets sont maintenus au contact de cette came par un ressort 171, accroché à l'extrémité amont de la barre 164.
La came 170 comporte, sur sa périphérie, une dépression 172, et, sur sa face de droite, une autre dépression 173.
La dépression 172 est disposée de telle sorte que le galet 168 s'y trouve engagé lorsque l'ar bre 80 est arrêté, le dispositif de poussée C étant à son point mort amont. Dans cette posi tion, l'extrémité amont de la barre 164 est abaissée et, par conséquent, la scie 161 est sou levée de manière que le plan horizontal infé rieur à cette scie soit alors situé plus haut que la face supérieure des lattes alimentées. La scie est donc alors effacée. Par contre, dès que le galet 168 sort en<I>hi</I> (fig. 6) de la dépression 172, la scie 161 est progressivement et rapide ment abaissée et pénètre suffisamment dans les lattes pour les trancher.
Quant à la deuxième dépression 173, elle est également disposée de manière que le galet <B>169</B> y soit engagé à l'arrêt de l'arbre 80, mais elle se poursuit jusqu'en j, de telle sorte que pendant la descente de la scie, le galet 169 n'agit pas. Par contre, après une rotation d'une certaine amplitude à partir de i et jusqu'en k, le galet 169 est progressivement écarté vers la droite, ce qui provoque une translation de la scie vers la gauche.
Par ailleurs, la barre 164 est reliée, uni- directionnellement, par un point voisin du palier 163 et à l'aide d'une tringle 174, au levier bas culant 133, destiné à assurer le relèvement du galet d'entraînement 119, de manière telle que ce galet se trouve soulevé lorsque la scie 161 descend.
Cette scie est entraînée en rotation à partir d'un moteur électrique 175, à l'aide d'une cour roie 176. <I>I11. Fonctionnement de la machine.</I> On va décrire le cycle de formation du pan neau Q destiné à prendre la suite du panneau P qui est sur le point de se terminer. On suppose, en effet, la machine dans la position où la der nière rangée nP, du panneau P vient d'être intro- duite en n'" (fig. 10) dans la chambre d'alimen tation 43, le dispositif C de poussée étant au point mort amont.
Dès que la rangée n 'p est bien pleine, cette rangée, poussée elle-même par la suite des lattes disposées en 1,, et que le galet 119 pousse en permanence dans le sens de la flèche f13, vient pousser sur la butée 68 et la fait osciller avec une énergie telle que, à son tour, le levier 65 portant cette butée donne au levier 72 une impulsion suffisante pour vaincre l'inertie de la masselotte 74. Ce levier 72 ferme alors l'inter rupteur 11 qui embraye l'arbre 80 pour une ro tation d'un tour.
Au cours de cette rotation, au début de celle-ci, pendant que l'arbre 80 tourne de l'an gle m (fig. 6), la came 170 joue son office. La rainure 172 provoque en<I>hi</I> la montée du galet 168 et, par suite, la descente de la scie 161 qui sépare les lattes en cours d'alimentation en deux tronçons ri <I>1,</I> et<I>1,,.</I> Pendant ce début de rotation de l'arbre 80, le point mort amont est dépassé et le dispositif de poussée C amorce son mou vement amont-aval en provoquant d'abord l'an nulation du léger jeu p (fig. 7) qui existe entre la rangée introduite ri,, et le champ aval 61 du dispositif presseur,
puis ce dispositif pousse cette rangée en contact avec la rangée précé dente maintenue par les presseurs 40, après avoir, du reste, rattrapé le jeu p' qui existait, après l'alimentation, entre les deux rangées, la rangée n'P restant emprisonnée, sous légère compression axiale, entre le galet de butée 68 et la scie 161.
C'est simultanément à cette action du dis positif presseur C que ce galet 169 monte la rampe jk <I>et</I> déplace la scie 161, toujours abais sée, dans le sens de la flèche f14 (fig. 10) ce qui l'écarte de la rangée n 1, ; elle refoule devant elle, très légèrement, la latte 1, ce qui est pos sible car, au cours de la descente de la scie, la tringle 174 a, par le levier basculant 133 et la tringle 135, relevé le palier 126 et le galet 119 et, par conséquent, arrêté l'entrainement des lattes en cours d'alimentation.
Cependant, lorsque tout ce qui précède a été accompli, le dispositif de poussée C appuie plus fortement sur la rangée<I>n p</I> et la repousse vers l'aval, l'obligeant à s'engager sous les pres seurs 40, qui l'empêcheront de revenir vers l'amont aux lieu et place de la rangée précé dente refoulée sous les plaques de retenue 35.
L'effort quasi instantané de poussée est im portant, car il correspond à la restitution d'une fraction de l'énergie considérable accumulée dans le volant 85 pendant qu'il a tourné à vide. Cet effort de poussée est reporté, de la rangée ré <I>P</I> venue prendre sa place en ny contre le pan neau P maintenant terminé, contre ce panneau et par celui-ci sur les panneaux précédents. Cette pression se trouve, en fait, répartie et ac cumulée entre toutes les rangées des différents panneaux qui se trouvent dans le tunnel B.
En effet, ce tunnel, par suite de ses extrémités d'entrée et de sortie resserrées, exerce un effort de retenue sur les premières rangées amont et les toutes dernières rangées aval contenues dans ce tunnel, alors que les autres rangées ne sont pratiquement pas freinées dans leurs déplace ments, sans qu'elles présentent toutefois une li berté dans le sens de l'épaisseur des panneaux de nature à compromettre la parfaite planéité de ces derniers. L'effort de pression est, en fait, parfaitement réparti sur toutes les rangées de telle sorte que le collage entre ces rangées est intime et bien homogène.
On notera que si la colle est thermodurcis sable, les caissons chauffants constituant la par tie aval du tunnel permettent le durcissement de cette colle, de telle sorte que les panneaux sor tant du tunnel sont rigides et leurs rangées d'élé ments définitivement collées ne risquent pas de se séparer.
Mais, cependant que s'accomplit le dépla cement de la dernière rangée n. du panneau P, la chaîne 148 qui a intégré les différentes rangées de ce panneau, vient par son ou l'un de ses bossages 147 prendre appui sous l'élément 146d de l'interrupteur 12 et ferme celui-ci. Il en résulte que l'électro 145 est excité et que, tirant sur la tringle 140, il déplace dans la position représentée en traits mixtes le dispositif de gui dage 137, 137d, ce qui écarte jusqu'à nouvel ordre, du galet d'encollage 154, la latte 1..
Bientôt après, à la fin de la course aller du dispositif de poussée, la butée élastique <B>103</B> vient rencontrer le maneton 102 solidaire du le vier de débrayage 94, de telle sorte que l'arbre 80 se trouvera débrayé à la fin de sa course de 360 qui ramène le dispositif de poussée à son point mort arrière.
Dès le débrayage, les garnitures de friction 112 des dispositifs à excentriques freinent l'ar bre 80 en prenant appui sur les colliers 106 et les bielles 107 liées au dispositif de poussée C dont la masse est telle que l'arrêt de l'arbre 80 est instantané.
Cependant, un peu avant la fin du mouve ment de rotation de l'arbre 80, la came 170 a relevé la scie 161 et l'a déplacée dans le sens de la flèche f13, la ramenant au point de départ, ce qui, automatiquement, a ramené le galet d'entraînement 119 en appui sur l'élément 1,,.
Un nouveau coup de la machine com mence par l'alimentation et le remplissage de la chambre 43, à l'aide de la ou des lattes 1,,, mais jusqu'à ce que le remplissage de cette chambre 43 soit intégral, l'arbre 80 reste dé brayé et, par conséquent, le dispositif de gui dage 137, 137rz et 139 reste dans la position en traits mixtes, de telle sorte que la ou les lattes 1, gagneront la chambre d'alimentation 43 sans toucher le galet d'encollage 154.
Il en résulte que la première rangée 1n du panneau P ne comportera de la colle sur son champ aval qu'en 14 (fig. 2 et 10) sur la très courte lon gueur rs qui avait déjà été défilée au coup pré- cèdent devant ce galet, avant l'effacement des guides 137, 137 et 139 sous l'action de l'élec- tro 145.
Lorsque la rangée 1,, aura rempli sans solu tion de continuité la chambre d'alimentation 43, elle agira, comme on l'a déjà expliqué, par la butée 68 sur l'interrupteur<I>11</I> et embrayera la machine. La succession d'opérations précéden tes se reproduira à cela près que le bossage 147 abandonnera le galet 146a de l'interrup teur 12, désexcitant l'électro 145, de telle sorte que, sous l'action du ressort 141, la tringle 140 ramènera les dispositifs de guidage 137, 13711, 139 dans la position normale d'encollage.
Le coup se poursuivra normalement, la ran gée 1, viendra s'appliquer contre la rangée n" du panneau P précédent, mais le collage à ce panneau sera limité à la petite longueur rs.
Les coups suivants se poursuivront ensuite avec l'encollage normal de chaque rangée sur toute sa longueur et ainsi jusqu'à la dernière rangée n, du panneau Q après laquelle le cycle en cours d'exposé sera terminé. Bien entendu, en cours de fonctionnement, on peut arrêter la machine en soulevant les bielles 107 à l'aide des leviers 106a portés par les colliers 106 et, la machine étant arrêtée, on peut effectuer tous les réglages que l'on désire, modifier par exemple la position de la butée 68 pour modifier la dimension 11 des panneaux, déplacer le ou les bossages 147 pour modifier le nombre de rangées par panneaux, etc...