CH319255A - Machine à fondre les lignes typographiques - Google Patents

Machine à fondre les lignes typographiques

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CH319255A
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CH
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jaw
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Inventor
Barkley Abbott William
Rossetto Louis
John Thompson William
Original Assignee
Mergenthaler Linotype Gmbh
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B11/00Details of, or accessories for, machines for mechanical composition using matrices for individual characters which are selected and assembled for type casting or moulding
    • B41B11/38Devices for aligning or clamping lines of matrices and space bands

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  • Quick-Acting Or Multi-Walled Pipe Joints (AREA)

Description


  Machine à fondre les lignes typographiques    La présente invention a pour objet une  machine à fondre les lignes typographiques.  Cette machine comporte une paire de mâchoi  res serre-ligne et est pourvue d'un appareil hy  draulique à circulation fermée comprenant un  réservoir, une pompe actionnée continuelle  ment et un dispositif à cylindre et piston relié  mécaniquement à l'une au moins des deux mâ  choires.  



  Une forme d'exécution de l'invention est  illustrée, à titre d'exemple, dans les dessins an  nexés dans lesquels  la     fig.    1 en est une vue en bout partielle ;  la     fig.    2 est une vue en plan du mécanisme  d'entraînement de la machine et de la pompe  rotative ;  la     fig.    3 est une vue de face du bâti à étau  de la machine et illustre la façon dont le dis  positif de rentrage et de centrage est monté sur  ce bâti ;  la     fig.    4 est une coupe verticale par la ligne  4-4 de la     fig.    3 ;

    la     fig.    5 est une vue de face à plus grande  échelle d'une partie du dispositif de rentrage et  de centrage représenté à la     fig.    3, certaines des  pièces de ce mécanisme étant supposées avoir    été enlevées ou partiellement brisées pour  mieux faire voir certains détails ;  la     fig.    6 est une vue de côté, en regardant  de la gauche, du dispositif manuel, représenté  à la     fig.    5, qui effectue la mise en état ou   ré  glage   de la machine en vue du type d'opéra  tion désiré ;  la     fig.    7 est une coupe par la ligne 7-7 de  la     fig.    6, en regardant dans le sens des flèches ;

    la     fig.    8 est une coupe partiellement sché  matique de l'appareil hydraulique que com  prend la machine ;  les     fig.    9 à 12 sont des coupes schématiques  de la valve sélectrice représentée dans les qua  tre positions différentes auxquelles elle peut  être amenée (marche régulière, opération de  rentrage par la mâchoire de droite, opération  de centrage et opération de rentrage par la  mâchoire de gauche, respectivement) ;  les     fig.    13 à 16 sont des vues schématiques  représentant les quatre positions     différentes     qu'occupe le tiroir automatique pendant un des  cycles de la machine ;

    la     fig.    17 est une vue en plan à plus grande  échelle de la valve sélectrice représentée dans  la position   régulière   ;      la     fig.    18 est une vue en plan, avec arra  chement partiel, du mécanisme de commande  des mâchoires de l'étau ;  la     fig.    19 est une vue perspective, avec  coupe et arrachement partiels, du mécanisme  de fermeture de l'étau ;  la     fig.    20 est une vue semblable à la fia. 1,  mais représentant une construction de méca  nisme de rentrage et de centrage modifiée pour  fonctionner à l'aide d'une unité de commande  automatique ;  la fi-. 21 est une vue à plus grande échelle  des leviers à commande par came représentés  à la fi-. 20 ;

    la fi-. 22 est une vue de face des pièces re  présentées à la     fig.    21 ;  la fi-. 23 est une coupe par la ligne 23-23  de la     fig.    21, en regardant dans le sens des       flèches    ;  la     fig.    24 est une vue semblable à la     fig.    8,  mais représentant une variante ;  la     fig.    25 est une vue de face du mécanisme  de réglage automatique de la valve sélectrice  d'une variante, certaines pièces étant partiel  lement brisées pour la clarté ;  les     fig.    26 à 29 représentent, par des vues  en plan, différentes positions réglées du méca  nisme automatique de la     fig.    25.  



  Dans le fonctionnement normal de la ma  chine, les matrices à caractères et les     espaces-          bandes    extensibles sont composées en ligne  pour être ensuite     livrées    à un transporteur ver  ticalement mobile, ou   premier   élévateur  (non représenté), qui descend pour placer la  ligne composée entre une mâchoire de gauche  1 et une mâchoire de droite 2     (fig.    3) et à  l'avant d'un moule à fente (non représenté), ce  dernier avançant alors pour venir au contact  de la ligne et des deux mâchoires serre-ligne et  effectuer lé clichage de la ligne-bloc.

   Avant  le clichage, la ligne de matrices est convenable  ment alignée, de la manière habituelle, par rap  port au moule, et cette ligne est justifiée,     c'est-          à-dire    que les espaces-bandes en forme de coin  sont chassées vers le haut par une barre de    justification horizontale 3 dont le rôle est  d'élargir la ligne entre les mâchoires fixes.

   La  barre 3 est supportée de façon pivotante, à ses  extrémités opposées, par deux tiges verticales  4 et 3 guidées dans le bâti à étau A de la ma  chine ; et le mouvement de ces tiges est effec  tué, comme d'ordinaire, par deux leviers des  tinés à se mouvoir dans la direction     avant-          arrière,    lesquels leviers, soumis à l'action de  ressorts, sont commandés par des cames por  tées par l'arbre à cames principal B de la ma  chine. Le levier de justification qui régit le  mouvement de la tige 5 n'a pas été représenté,  mais le levier qui régit le fonctionnement de la  tige 4 a été représenté et désigné par 6     (fig.    1).

    D'une façon générale, la justification d'une  ligne de matrices composée comporte deux opé  rations distinctes : la première est une opéra  tion préliminaire qui, en faisant mouvoir la tige  5 vers le haut, provoque la levée de la barre  de justification 3 jusqu'à une position inclinée  dont l'angle est déterminé par l'assemblage  prévu entre l'extrémité non commandée de la  barre 3 et une entretoise diagonale 7 qui  s'élève avec la tige 5 ; et la seconde opération,  qui a lieu après le retour de la tige 5 à sa posi  tion inférieure et avant le clichage, s'effectue  à l'aide des deux leviers à commande par came  qui font mouvoir les tiges 4 et 5 vers le haut,  en synchronisme, pour effectuer la justification  finale de la ligne entre les mâchoires de ser  rage.  



  Comme représenté à la fi-. 3, le levier 8  est pourvu de deux bras     6a    et<I>6b ;</I> le bras 6b  étant relié mécaniquement à la tige 4, et le bras  6n étant relié par une tige 8 à un mécanisme de  fermeture et de libération qui est destiné à la  mâchoire de gauche et sera décrit ci-après plus  en détail.  



  Après le clichage de la ligne-bloc, la ligne  de matrices est amenée par le premier élévateur  à un niveau supérieur à partir duquel s'effec  tue la séparation des matrices et des     espaces-          bandes    et le retour de ces éléments à leurs ma  gasins respectifs. Le premier élévateur reçoit  alors un mouvement d'abaissement jusqu'à un  niveau intermédiaire, ou position de réception      de ligne, juste avant l'achèvement du cycle de  la machine.  



  Les mâchoires serre-ligne 1 et 2 sont assu  jetties rigidement à des blocs à mâchoire 1 a et  2a qui sont disposés horizontalement et montés  de façon coulissante dans le bâti à étau A de la  machine     (fig.    18). Le bloc à mâchoire de gau  che 1 a est     déplaçable    longitudinalement pour  permettre à la mâchoire de gauche d'être réglée  en position par un mouvement qui l'éloigne ou  la rapproche de la mâchoire de droite en vue  de la réception des lignes de différentes lon  gueurs. Ce réglage de la mâchoire de gauche  est effectué à l'aide d'une tige filetée 18 qui est  assemblée avec une ouverture taraudée de bloc  à mâchoire la.

   A droite, la tige filetée 15 est  reliée par un joint télescopique à une douille  rotative 17 qui traverse une cavité longitudi  nale à portée cylindrique pratiquée dans le  bloc à mâchoire de droite 2a, de sorte que la  rotation de la douille 17 n'a pas d'effet sur le  bloc à mâchoire 2a. Pour établir l'assemblage  télescopique, la tige filetée 15 est pourvue d'un  ou plusieurs méplats qui entrent en contact  avec des méplats semblables prévus à l'intérieur  de la douille 17.

   Grâce à cette disposition, la  rotation de la douille effectue la rotation de la  tige filetée pour déplacer la mâchoire de gau  che dans une direction qui la rapproche ou  l'éloigne de la mâchoire de droite, mais la liai  son télescopique laisse la mâchoire de gauche  et le bloc 1 a libres d'être déplacés indépen  damment dans une direction qui les rapproche  ou les éloigne de la mâchoire de droite, pen  dant les opérations de rentrage et de centrage.  Le dispositif de réglage qui vient d'être décrit  de la mâchoire de gauche est connu.  



  Les mâchoires serre-ligne 1 et 2 ont été  établies de façon qu'elles puissent travailler en  coopération avec des lignes dont la longueur est  inférieure à la longueur entière, afin de per  mettre le clichage de     lignes-blocs    présentant des  espaces ou blancs soit à l'une ou l'autre des  extrémités, en vue d'un   rentrage   de ligne,  soit aux deux extrémités, en vue d'un   cen  trage  . Dans le rentrage à l'aide de la mâchoire  de gauche, la mâchoire de droite 2 reste fixe ;  dans le rentrage avec la mâchoire de droite la    mâchoire de gauche reste fixe ; et dans le     ren-          trage    avec les deux mâchoires, ou   centrage      ,     les deux mâchoires se meuvent d'une distance  égale l'une vers l'autre.  



  Les mouvements des mâchoires sont effec  tués sous une pression hydraulique qui est régie  à l'aide de deux pistons à double effet 10 et  11 (voir les     fig.    8 et 18) qui sont disposés  horizontalement, le piston 10 étant disposé à  l'alignement du bloc à mâchoire de gauche la  et relié mécaniquement à ce bloc, et le piston  11 étant disposé à     l'alignement    du bloc à mâ  choire de droite 2a et relié mécaniquement à  ce bloc. Les pistons 10 et 11 se meuvent dans  des sens opposés à l'intérieur de cylindres 12  et 13, respectivement, qui sont disposés paral  lèlement côte à côte, ces cylindres étant cons  titués à l'intérieur d'un boîtier C, qui est de  préférence assujetti au côté gauche du bâti à  étau A.

   Comme représenté à la     fig.    8, les ex  trémités de droite des cylindres 12 et 13 sont  obturées par des organes 80 assurant l'étan  chéité des tiges de piston. Le piston 10 est as  sujetti à l'extrémité gauche de sa tige 10a, et le  piston 11 est assujetti à l'extrémité droite, de  sorte que le pignon n'engrène avec la crémail  lère 14 que lorsqu'il occupe sa position supé  rieure (qui correspond à la position de cen  trage). En d'autres termes, les mâchoires 1 et 2  sont reliées entre elles mécaniquement, par l'in  termédiaire des crémaillères 14 et 18 et du pi  gnon 18, uniquement en vue des opérations de  centrage, alors que, pour toutes les autres opé  rations, le pignon n'engrène qu'avec la crémail  lère 14.  



  La poignée de     manoeuvre    21 effectue le  mouvement vertical du pignon par l'entremise  d'une transmission mécanique     (fig.    6 et 7), qui  comprend un arbre     rotatif    22, sur lequel est  montée la poignée, une came 23 montée     cen-          tralement    sur l'arbre et un coulisseau vertical  24 auquel est goupillée l'extrémité inférieure  de l'arbre 19, la came 23, lorsqu'elle tourne,  agissant soit sur un galet supérieur 24a porté  par le coulisseau, pour élever ce dernier, soit  sur un galet inférieur 24b dudit coulisseau, pour  abaisser celui-ci.

   Comme le pignon est destiné  à occuper sa position inférieure en vue d'un      rentrage par l'une ou l'autre des mâchoires ou  d'un fonctionnement régulier de la machine, le  rayon de la came 23 est le même, quelle que  soit celle de ces trois positions auxquelles la  poignée 21 a été amenée par un mouvement  angulaire, le point haut de la came étant en  contact avec le galet inférieur 24b ; toutefois,  lorsque la poignée de     manoeuvre    est amenée à  la position de centrage, le point haut incliné de  la came entre en contact avec le galet supérieur  24a et soulève par suite le pignon 18 pour  le faire entrer en prise avec la crémaillère 14.  



  L'arbre 23, qui se meut dans la direction  avant-arrière, tourne à l'intérieur d'un boîtier  D qui est assujetti à l'avant d'un support de  plus grandes dimensions, E, monté sur le bâti  à étau ; et ces deux organes D et E constituent  les paliers de l'arbre rotatif. La poignée de     ma-          naeuvre    21 est montée concentriquement sur  l'extrémité avant de l'arbre 22 et les quatre  positions de travail de cette poignée sont con  venablement marquées sur la poignée de façon  qu'on puisse régler celle-ci en amenant une des  marques en regard d'un index fixe, un disposi  tif de retenue à bille et ressort étant prévu pour  assurer le maintien de ladite poignée dans cha  cune de ses positions.  



  Outre que la poignée de     manoeuvre    21 dé  termine la position du pignon 18, elle effectue  l'amenée d'une valve sélectrice rotative 27       (fig.    8 à 12 et 17) à l'une quelconque d'une  série de quatre positions différentes. La valve  sélectrice 27 est montée de façon rotative dans  le boîtier C, des anneaux<I>27a</I> et<I>27b</I> (voir     fig.     7) et la périphérie extérieure 27c de la valve  proprement dite jouent le rôle de portées.

   Un  pignon 28 est fixé rigidement à un bout d'ar  bre 27d faisant saillie vers l'arrière à partir de  la valve 27, la rotation de ce pignon étant ef  fectuée, à partir de la poignée 21, à l'aide d'un  pignon 29 qui est assujetti à l'extrémité arrière  de l'arbre 22 et d'une longue crémaillère hori  zontale 30 qui engrène à la fois avec le pignon  23 et avec le pignon 29 (fi-. 5). La crémaillère  30 se meut au-dessous d'un bord horizontal du  support E (fi-. 6) et est maintenue en prise avec  le pignon 29 par un galet 31 qui roule au con  tact de la surface supérieure lisse de la cré-         maillère,    l'autre extrémité de la crémaillère se  mouvant dans un guide prévu à cet effet dans  le boîtier C.  



  Le rôle de la valve sélectrice rotative 27 est  d'établir des chemins hydrauliques aboutissant  à l'un ou l'autre ou à chacun des cylindres 12  et 13 en vue d'opérations de rentrage et de  centrage, et de provoquer le passage du fluide  hydraulique à l'extérieur des deux cylindres par  un conduit     @'.e    by-pass pendant l'opération ré  gulière.

   Ainsi qu'il ressort en particulier de la       fig.    8, le fluide hydraulique est emmagasiné  dans un réservoir 33 placé près de la base de la  machine et suspendu au-dessous d'un boîtier  40, à l'aide d'un support spécial H fixé à l'aide  de boulons au bâti principal F de la machine  (voir     fig.    20) ; et le fluide hydraulique est mis  en circulation à l'intérieur de l'appareil à l'aide  d'une pompe à engrenages 24 qui fonctionne  continuellement et qui est aussi montée (voir  fia. 2) sur le bâti principal F.

   La pompe 34  reçoit sa commande d'un moteur électrique G,  qui entraîne l'arbre à cames principal F de la  machine de la manière habituelle, par l'inter  médiaire d'une transmission mécanique com  prenant un petit pignon 38, une grande roue  dentée 38 montée folle sur l'arbre d'embrayage  principal et un embrayage à friction 39, l'en  traînement de la pompe 34 étant dérivé par un  petit pignon 37 de la grande roue dentée 36  tournant continuellement.  



  Le cycle de travail de l'appareil hydrauli  que est régi à partir de l'arbre à cames princi  pal B de la machine par un distributeur coulis  sant disposé à l'intérieur d'une boîte de distri  bution 40. Comme représenté à la     fig.    1, un  levier 42, pivotant autour d'un point voisin de  son milieu, est pourvu d'un galet suiveur de  came 42a qui est maintenu en contact avec le  contour d'une came spéciale 41 de l'arbre prin  cipal H par un ressort de traction 43 agissant  sur l'extrémité inférieure du levier 42. L'extré  mité inférieure du levier 42 est reliée à une  tige formant tiroir distributeur 40a par une  biellette 44 articulée à ses deux extrémités.  



  Le tiroir<I>40a</I> coulissant dans une boîte de  distribution 40 régit la succession des divers  opérations et mouvements des mâchoires pen-           dant    les opérations de rentrage et de centrage.  Ces opérations     s'effectuent    comme suit : après  que la ligne a été reçue entre les mâchoires, une  ou chacune des mâchoires de rentrage est ame  née au contact de la ligne composée ; entre la  première justification et la seconde justifica  tion, la poussée de la mâchoire (ou des mâchoi  res) est supprimée, afin de rendre possible une  dernière rectification précise de l'alignement  des matrices par rapport au moule ; la poussée  totale exercée sur la mâchoire (ou les mâchoi  res) est alors rétablie en vue du clichage ;

   après  le clichage, la poussée est de nouveau suppri  mée, bien que les mâchoires soient encore sou  mises à une poussée réduite, et maintenues en  contact de raclage ou d'essuyage avec les ex  trémités de la ligne, afin d'enlever tout excès  de métal des matrices extrêmes et des mâchoi  res serre-ligne ; finalement, le mouvement de  retour de la mâchoire (ou des mâchoires) à la  position initiale ou de pleine longueur est ef  fectué préalablement à la réception de la ligne  suivante.  



  Le tiroir coulissant dont il a été question  plus haut comprend la tige susmentionnée     40a,     à commande par came, coulissant à l'intérieur  d'une chambre à tiroir cylindrique supérieure  40b de la boîte 40, une chambre à pression  horizontale inférieure 40c, communiquant avec  la chambre 40b par des lumières 40c et 40e  prévues aux deux extrémités de la chambre  40c, des lumières 45, 48, 47 et 46 par lesquel  les des tuyaux désignés par les mêmes référen  ces débouchent dans la chambre à tiroir 40b en  des points mutuellement espacés, et trois col  lets ou portées de tiroir cylindriques 40f, 40g  et 40h,

   qui sont disposés à l'intérieur du cylin  dre ou chambre à tiroir 40b en des points ré  partis le long d'une tige amincie 401 qui relie  ces collets aux tiges extrêmes 40a et 40b se  comportant à la fois à la façon de collets ou  portées de tiroir et à la façon de joints propres  à empêcher le     fluide    de s'échapper sous forme  de fuites du tiroir.  



  II existe deux chemins de communication  entre la chambre à tiroir 40b et le réservoir 33.  Un de ces chemins est établi par l'intermédiaire  de la chambre à pression 40e et d'un clapet de    retenue à ressort 50 et l'autre est établi directe  ment par un conduit vertical 41 (normalement  fermé par la portée 40b du tiroir proprement  dit) et un clapet de retenue à ressort 52. Il con  vient de noter maintenant que la pression re  quise pour ouvrir le clapet 50 est beaucoup  plus élevée que celle requise pour ouvrir le  clapet 52. De même, un conduit ouvert 58,  pratiqué dans le boîtier C, fait communiquer  le tuyau 46 (tuyau d'échappement) directement  avec le réservoir 33.  



  La valve sélectrice rotative 27 présente un  conduit rainuré 53, qui est pratiqué sur 1800  de son pourtour, ainsi qu'un conduit coudé     rec-          tangulairement,    54, qui passe par le centre de  la valve et avec lequel communiquent les lu  mières ou ouvertures 54a et 54b (voir     fig.    17)  situées à 200 l'une par rapport à l'autre ; cha  cune des lumières 54a et<I>54b</I> est située à     54      par rapport à une extrémité opposée du conduit  rainuré 53.

   La valve rotative est aussi pourvue  d'un canal extérieur 55 qui s'étend dans la di  rection avant-arrière et qui est situé     centrale-          ment    entre les lumières     54a    et 54b et aboutit  à une rainure circulaire 58 située entre la face  arrière de la valve 27 et un rebord annulaire  27c (voir     fig.    17). Le fluide pénétrant dans la  rainure 56 en provenance du canal 55 revient  au réservoir 33 en passant par un conduit 59,  qui débouche dans le tuyau 48 et revient dans  le passage ouvert 58 débouchant dans le réser  voir.  



  A l'aide de la valve rotative 27, différents  chemins sont constitués pour l'écoulement du       fluide    entre quatre lumières de la boîte de dis  tribution C, ces quatre lumières étant situées  à 900 l'une de l'autre     (fig.    8 à 12).

   La lumière  47a est reliée au tiroir proprement dit par un  tuyau 47 ; la lumière 80a, située à la partie in  férieure, aboutit au cylindre 12 par un tuyau  60, le fluide qui se meut dans cette direction  agissant -sur le piston 10 pour fermer la mâ  choire de gauche 1 ; la lumière 46a, située à  gauche, communique avec le tuyau d'échappe  ment 46 ; et la lumière 61, située au sommet,  est reliée directement au cylindre 13, le     fluide     qui se meut dans cette direction     effectuant    l'ac  tion de fermeture de la mâchoire de droite 2.

        Comme représenté à la     fig.    8, l'extrémité  d'admission ou d'aspiration de la pompe rota  tive 34 est reliée par un tuyau 57 au réservoir  33 ; et l'orifice d'échappement ou de refoule  ment de ladite pompe est     relié    par le tuyau 48  à la boîte à tiroir 40, le     fluide    (huile) circulant  continuellement dans l'appareil hydraulique.  De préférence, l'appareil hydraulique est fermé,  exempt d'air et rempli de liquide en tout temps.  



  La position qu'occupe la valve sélectrice  rotative 27, lorsque la poignée 21 a été ma  noeuvrée     angulairement    en vue d'un rentrage  à     l'aide    de la mâchoire de droite est représen  tée à la fi-. 10. Ainsi qu'il a été expliqué pré  cédemment, l'amenée de la poignée 21 à cette  position laisse le pignon 18 dans sa position  inférieure, c'est-à-dire dégagé de la crémaillère  14.

   Au commencement du cycle de la machine,  le tiroir occupe sa position neutre et de repos,  représentée à la     fig.    13, le     fluide    étant trans  féré du tuyau sous pression 48 (voir     fig.    8) à  la chambre à tiroir 40b et passant alors autour  du collet 40g pour pénétrer dans le conduit  ouvert 58 et revenir ainsi au réservoir 33.

   Pen  dant le cycle de la machine, une dépression 41 a  de la came spéciale 41     (fig.    1) effectuant la  commande du tiroir, fait mouvoir la tige 40a  et l'amène à la position de fermeture à haute  pression, représentée à la     fig.    14, dans laquelle  le     fluide    arrivant par le tuyau 48 est transféré  au tuyau 47 servant à effectuer la fermeture de  la mâchoire de droite 2, traverse ensuite la lu  mière 47a pour pénétrer dans le passage 54 de  la valve 27 et revient finalement par la lumière  61 au cylindre 13, dans lequel il déplace le  piston 11 vers la gauche jusqu'à ce que la mâ  choire de droite 2 entre en contact suivant  le liquide sous pression pénètre, par la lumière  40e, dans la chambre à pression 40c, sort de  cette chambre par la lumière 40d,

   pénètre dans  le     tuyau    d'ouverture des mâchoires, 48, passe  ensuite par le conduit<I>45a</I> à l'intérieur de la  chambre 13 où il agit sur le piston 11 pour le  ramener vers la droite à sa position normale.  Le fluide sortant du côté opposé du piston est  ramené au réservoir 33 par les conduits 61, 54,  47 et 58. Finalement, une portion en relief     41f     de la came 41 ramène le tiroir à la position    normale ou neutre de la     fig.    13, ledit tiroir res  tant dans cette position pendant que la machine  est au repos et jusqu'à ce que commence le  cycle suivant.  



  Pour effectuer le rentrage à l'aide de la mâ  choire de -gauche, on règle la valve sélectrice  27 pour l'amener à la position représentée à  la fi-. 12. Bien entendu, le cycle du tiroir est  le même que celui précédemment décrit. Dans  la position neutre, indiquée à la     fig.    13, le       fluide    traverse la chambre 40b pour atteindre  le conduit de retour 58 et revenir au réservoir  33.

   Le tiroir est alors amené à la position de  fermeture à haute pression, représentée à la     fig.     14, où le fluide, arrivant par le tuyau de refou  lement 48 de la pompe, passe par le tuyau 47  d'ouverture des mâchoires, le passage 54 de la  valve sélectrice et la lumière 60a de la boîte à  tiroir C, pour être alors transféré par le tuyau  60 à la chambre 12, de manière à repousser  le piston 10 vers la droite, en regardant la     fig.     8. Ce mouvement du piston vers la droite a  pour effet de refermer la mâchoire de gauche 1  contre la ligne et, lorsque la mâchoire ne peut  plus être déplacée davantage, la pression du  liquide provoque l'ouverture du clapet de rete  nue à haute pression 50, ce qui maintient la  pression et permet au liquide de revenir au ré  servoir.

   Le tiroir est alors amené à la position  de fermeture à basse pression indiquée à la       fig.    15, dans laquelle le passage 51 communi  que avec le clapet de retenue à basse pression  52 de manière à diminuer la poussée exercée  sur les mâchoires à l'effet d'effectuer l'aligne  ment des matrices. Avant le clichage, le tiroir  est ramené à la position de fermeture à haute  pression     (fig.    14) pour obturer la communica  tion avec le clapet de retenue à basse pression,  de sorte que le clapet à haute pression 50 réta  blit la poussée exercée par les mâchoires sur  la ligne de matrices.

   Après le clichage, le tiroir  est ramené à sa position de fermeture à basse  pression     (fig.    15) pour achever l'action de ra  clage des mâchoires au moment où la ligne de  matrices est enlevée hors desdites mâchoires.  Le tiroir est ensuite amené à la position d'ou  verture des mâchoires, indiquée à la     fig.    16, ce  qui établit la pression, par l'intermédiaire du      tuyau 45 et du conduit de branchement 45b, à  l'effet de ramener le piston 10 à sa position de  gauche. Le     fluide    sortant de l'extrémité oppo  sée du piston revient au réservoir 33 par les  conduits 60, 54, 47 et 58. Finalement, le tiroir  est ramené à la position neutre de la     fig.    13  avant la fin du cycle.  



  En vue du centrage, on ajuste la valve sé  lectrice 27 de manière à l'amener à la position  de la     fig.    11. Comme il a été décrit précédem  ment, la     manoeuvre    de la poignée 21 jusqu'à  la position de centrage a pour effet d'élever le  pignon 18 de manière à le faire engrener avec  la crémaillère arrière 14, ce pignon restant  néanmoins en prise avec la crémaillère avant  18     (fig.    5 et 18).

   Lorsque le tiroir se meut de  la position neutre     (fig.    13) à la position de fer  meture à haute pression     (fig.    14), le fluide pro  venant du refoulement de la pompe passe de  la manière habituelle par les tuyaux 48 et 47  puis pénètre dans le canal ou rainure     semi-          circulaire    53 de la valve sélectrice et arrive aux  passages 80 et 81, ce dernier aboutissant au  cylindre 13 du piston 11, alors que le passage  80 aboutit à l'intérieur du cylindre 12 du piston  10. Les deux pistons sont ainsi actionnés de  manière à refermer les deux mâchoires I et 2  contre la ligne, et le pignon 18 assure le main  tien de la relation entre ces mâchoires de façon  qu'elles se meuvent uniformément de distances  égales.  



  Pour assurer un centrage de haute préci  sion, il est recommandable de supprimer l'effet  de tout jeu susceptible d'exister dans la liaison  à crémaillères et pignons prévus entre les mâ  choires. On obtient ce résultat en donnant à  l'un des pistons une section effective un peu  plus grande qu'à l'autre, ce qui déséquilibre  légèrement des forces exercées sur les crémail  lères 14 et 16 de manière que le jeu soit tou  jours dans le même sens.

   Dans la présente  forme de réalisation, on donne à la face de  gauche du piston 10 contenu dans le cylindre  12 une section un peu plus grande que celle  donnée à la face de droite du piston<B>11</B> con  tenu dans le cylindre 13, de sorte que la pous  sée exercée par l'intermédiaire de la crémaillère  14 en vue de fermer les mâchoires soit plus éle-         vée    que celle exercée par l'intermédiaire de la  crémaillère 16.

   II s'ensuit que la crémaillère 18  tend à rester en arrière et à être     entramée    par  le pignon 18, étant donné que la crémaillère  14     entraîne    le pignon 18, et que ce dernier en  traîne la crémaillère 16, les mâchoires agissent  sur les extrémités de la ligne et exercent une  poussée sur la ligne pendant que les dents du  pignon sont maintenues constamment en con  tact avec les mêmes flancs des dents des cré  maillères. Il en résulte que le jeu est supprimé  aussitôt que le verrouillage des mâchoires con  tre les extrémités de la ligne a été établi.  



  On décrira maintenant le cycle du tiroir  distributeur pendant le centrage. Après que les  mâchoires se sont refermées sur la     ligne      cen  trée  , la poussée exercée sur les mâchoires  est réduite à l'effet d'effectuer l'alignement des  matrices, opération pendant laquelle le tiroir  est amené à la position de fermeture à basse  pression indiquée à la     fig.    15 ; le tiroir est en  suite ramené à la position de fermeture à haute  pression, indiquée à la     fig.    14, préalablement  au clichage.

   Après le clichage, comme décrit  précédemment au sujet des opérations de     ren-          trage,    le tiroir est ramené à la position à basse  pression de raclage des mâchoires     (fig.    15)  puis est amené à la position d'ouverture des  mâchoires (fi-. 16), le fluide passant par le  tuyau 45 et les deux branchements 45a et 45b  pour ramener les pistons à la position normale  d'ouverture des mâchoires. Le     fluide    situé sur  les côtés des pistons, par lesquels s'effectue la  fermeture des mâchoires, est ramené au réser  voir 33 par les passages 60, 61, 53, 47 et 58.  Finalement, le tiroir est ramené à la position  normale de la     fig.    13 à l'achèvement du cycle  de la machine.  



  Lorsque la valve sélectrice 27 a été ame  née à la position   régulière       (fig.    8 et 9) par  la rotation de la poignée de     manoeuvre    21, le  cycle du tiroir 40 n'effectue pas le mouvement  des mâchoires. Au début du cycle de la ma  chine, le tiroir occupe sa position neutre, ou  de repos, indiquée aux     fig.    8 et 13, et le fluide,  refoulé par le tuyau 48 dans la partie de la  chambre à tiroir 40b comprise entre les collets  de portée 40g et     40h,    passe autour du collet      40g et revient au réservoir 33 par le conduit  ouvert 58. S'il en avait la possibilité, le fluide  reviendrait aussi au réservoir par le tuyau 47,  la rainure semi-circulaire 53 de la valve 27, le  tuyau d'échappement 40 et le passage 58.

   Lors  que le tiroir occupe les positions indiquées aux       fig.    14 et 15, le fluide passe par le tuyau 48, le  tuyau 47 et la rainure semi-circulaire 53 de la  valve sélectrice dans le tuyau d'échappement  48. Lorsque le tiroir occupe la position indi  quée à la     fig.    18, le fluide arrivant par le tuyau  48 passe par la lumière 40e; la chambre à  pression 40c et la lumière 40d, et arrive à l'ex  trémité gauche de la chambre à tiroir 40b, puis  il est admis au cylindre 13 par le tuyau 45,  par l'intermédiaire du branchement 45a, ainsi  qu'au cylindre 12 par le branchement 45b, la  pression augmentant dans les cylindres 12 et  13 jusqu'à ce que le clapet de retenue à haute  pression 50 se soit ouvert, après quoi le fluide  revient au réservoir 33 en passant par ce cla  pet.

   Comme les mâchoires ne sont pas action  nées pendant le fonctionnement régulier, la  pression qui s'établit dans les cylindres 12 et  13, et agit sur les pistons 10 et 11, assure sim  plement leur maintien dans la position d'ouver  ture normale et n'a pas d'autre effet. Un peu  avant la fin du cycle, le tiroir est amené à la  position neutre de la     fig.    13. Le canal 55, la  rainure 58 et le conduit 59 assurent le retour  du     fluide    du côté fermeture des mâchoires du  piston 11 de la mâchoire de droite au tuyau  d'échappement 46, alors que le conduit 60 et  la rainure     semi-circulaire    53 assurent le retour  du     fluide    audit tuyau d'échappement à partir  du côté fermeture des mâchoires du piston 10  de la mâchoire de gauche.  



  Ainsi qu'il a été mentionné précédemment,  pendant le fonctionnement régulier de la ma  chine, il est également désirable, à des fins  d'alignement des matrices par rapport au  moule, de diminuer la poussée qui s'exerce sur  la ligne justifiée entre les première et seconde  justifications. Ceci s'obtient en faisant mouvoir  la mâchoire de gauche sur une petite distance  contre l'extrémité de la ligne avant la première  justification et, une fois la première justifica  tion terminée, en ramenant en arrière ladite    mâchoire de la petite distance susmentionnée,  de manière à diminuer la poussée exercée sur  la ligne élargie, en assurant ainsi la liberté né  cessaire pour effectuer l'alignement vertical et  l'alignement de face, avant que ne s'effectue la  justification finale.

   Pendant la seconde justifi  cation, la mâchoire reçoit de nouveau un mou  vement sur une petite distance pour comprimer  la ligne au moment où la barre de justification  3 est sur le point de s'élever. Après le clichage,  la mâchoire de gauche est ramenée en arrière  de la petite distance en question, c'est-à-dire à  sa position normale.  



  Le mécanisme prévu pour effectuer cette  action de la mâchoire de gauche 1 est com  mandé par la tige verticale à ressort 8, qui est  reliée librement, par son extrémité inférieure,  au bras     6b    du levier à commande par ressort  et par came, 6. Le levier 6 est goupillé à l'ex  trémité inférieure de la tige 8 et se meut  dans une fente verticale 8a (voir     fig.    1). La  tige 8 est constamment soumise à la traction  d'un ressort 58     (fig.    1 et 3), qui tend à l'élever,  mais est normalement maintenue dans sa posi  tion inférieure par le levier 6.

   L'extrémité su  périeure de cette tige 8 est assujettie de façon  pivotante à un bras 66     (fig.    18 et 19) qui est  lui-même fixé rigidement, par exemple brasé,  à l'extrémité d'une douille 67 montée librement  sur la tige de piston 10n. La douille 67 est file  tée pour se visser dans un collier annulaire fixe  68 qui est logé à l'intérieur du boîtier C, dans  lequel il est verrouillé par une vis 69. Comme  on le voit à la     fig.    18, la crémaillère 14 à la  quelle est assujettie la tige de piston 10a bute  normalement contre la face de droite du bras  66 dans la position d'ouverture des mâchoires.

    Lorsque la tige 8 est tirée vers le haut, le bras  66 fait tourner la douille 67, et l'assemblage à  pas de vis     existant    entre la douille et le collier  68 déplace la douille par rapport au collier, en  faisant ainsi mouvoir la crémaillère 14 et la mâ  choire de gauche d'une petite distance vers la  droite. Le mouvement de la tige 8 vers le bas  inverse le mouvement des pièces 67, 68, en  permettant à la mâchoire de revenir à sa posi  tion normale sous la pression hydraulique.

    Lorsqu'un rentrage est effectué à l'aide de la      mâchoire de droite, le bras 66 est actionné en  vue d'une opération régulière de la machine,  mais le rôle de ce bras, dans de telles condi  tions, est simplement d'établir le point d'appui  désirable pour la mâchoire de gauche, plutôt  que de diminuer la poussée exercée sur la ligne  de matrices à des fins d'alignement. Lorsqu'on  effectue le rentrage à l'aide de la mâchoire de  gauche, de même que dans le cas d'un cen  trage, la crémaillère 14 n'est pas en contact avec  le bras 66, de sorte que le mouvement com  muniqué au bras 68 dans de telles conditions  est entièrement sans effet.    Bien que le fonctionnement du mécanisme  soit maintenant clair, en raison de la descrip  tion détaillée qui précède, quelques mots d'ex  plication supplémentaires pourront être utiles.

    Comme on l'a vu, la valve sélectrice 27 déter  mine le chemin suivi par le     fluide    à l'intérieur  de l'appareil hydraulique, et le tiroir à com  mande automatique 40 régit la succession des  opérations. Le volume de fluide mis en circu  lation est déterminé par le débit de la pompe  34. Ce dernier point est important parce que,  au cours d'un rentrage ou d'un centrage, il  est désirable que le mouvement communiqué  aux mâchoires soit aussi lent que possible,  mais que ce mouvement s'effectue dans un rap  port de temps convenable avec celui des autres  pièces de la machine.

   Lorsque la ligne de ma  trices composée a été mise en place entre les  mâchoires, le liquide est refoulé à l'intérieur  des cylindres sur le côté fermeture des mâ  choires des pistons, et ces derniers sont alors  actionnés à une vitesse relativement faible, mais  constante, jusqu'à ce que les mâchoires aient  été arrêtées par leur contact avec la ligne, la  pression du     fluide    augmentant jusqu'à ce que  la pleine poussée désirée ait été exercée sur la  ligne. Dans le cas présent, cette poussée est de  50 kg pour la mâchoire de droite et de 55 kg  pour la mâchoire de gauche, bien qu'on puisse  réduire ces forces, par exemple à 30 kg pour  la mâchoire de droite et 35 kg pour la mâchoire  de gauche. On peut régler la force suivant  qu'on le désire par le choix d'un clapet de rete  nue 50 ayant la force requise.

   La raison pour    laquelle les deux mâchoires ne sont pas sou  mises à la même force a déjà été exposée. Il  convient de noter que les dispositifs à cylindre  et piston     effectuent    non seulement les mouve  ments de fermeture des mâchoires, mais aussi  l'action de serrage de ligne nécessaire desdites  mâchoires, contrairement aux autres mécanis  mes de rentrage et de centrage qui comportent  des dispositifs distincts pour remplir ces deux  fonctions différentes. Le second clapet de rete  nue 52 peut aussi être réglé de manière à pro  duire toute force de fermeture des mâchoires  désirée pendant l'opération d'alignement des  matrices et l'action de raclage des mâchoires.  Ordinairement, une force de 5 à 10 kg suffit  pour les deux fonctions.

   Le tiroir automatique  40 assure cette chute de pression dans l'appa  reil hydraulique aux moments voulus, tout en  assurant l'accroissement de pression nécessaire  pour soumettre les mâchoires à la force de  poussée entière, à la fois avant l'opération  d'alignement des matrices et avant l'opération  de clichage.     Etant    donné que les dispositifs à  cylindre et piston sont du type à double effet,  ils ramènent les mâchoires à leur position ini  tiale de pleine ligne après le     clichage,    en     effec     tuant un tel mouvement sous la commande du  tiroir 40, au moment et à la vitesse voulus,  afin d'éviter toute action rapide et violente à  l'ouverture des mâchoires, de la même façon  qu'une telle action rapide ou violente est évi  tée à la fermeture des mâchoires.

   Les 5 kg de  différence de pression exercée par les dispo  sitifs à cylindre et piston au cours du centrage,  à l'effet de rattraper tout jeu susceptible d'exis  ter dans les liaisons des crémaillères et pignons,  se répartissent également entre les deux mâ  choires pendant le centrage. On peut donc  considérer que la force exercée par chacun des  deux dispositifs est sensiblement constante,  qu'il s'agisse d'un rentrage à l'aide de la mâ  choire de gauche, ou de la mâchoire de droite  ou d'un centrage à l'aide des deux mâchoires,  et ceci quelle que soit la longueur de la ligne  composée.

   Le fait de disposer les unités à cy  lindre et piston à l'alignement des mâchoires  respectives et de les     relier    directement à ces  mâchoires assure une action positive qui sup-      prime le frottement et la course morte suscep  tible de se produire dans les     transmissions    de  mouvement et qui évite la nécessité de prévoir  des transmissions amplificatrices de mouve  ment ou de force.  



  On     pourrait        facilemnt    modifier le méca  nisme en vue de permettre d'effectuer les opé  rations     pneumatiquement,    mais     l'application     d'un appareil hydraulique tel que celui décrit  donne des résultats de beaucoup préférables et  supérieurs.    Dans les opérations de rentrage et de cen  trage, on effectue habituellement le verrouil  lage de la barre de justification 3, étant donné  que le mouvement à fond des     espaces-bandes     n'est pas désiré.

   Comme représenté à la     fig.    3,  ce verrouillage est obtenu en faisant pivoter  l'extrémité inférieure d'un cliquet vertical 70,  suspendu au bâti à étau A, pour l'amener en  prise avec un épaulement 71 qui participe au  mouvement d'élévation de la tige de droite 5.  Comme l'entretoise 7 est assujettie au côté  gauche de la barre de justification, le verrouil  lage de la tige 5 a aussi pour effet d'empêcher  le mouvement d'élévation de la tige 4.

   Le     cli-          quet    mobile 70 est déplacé pour venir soit à  sa position de travail, soit à sa position d'inacti  vité, par un levier vertical 72 qui est monté  librement sur l'arbre 23 de la poignée de ma  noeuvre 21, une biellette horizontale 73 reliant  l'extrémité inférieure du levier 72 au cliquet 70  en un point situé au-dessous du pivot de ce     cli-          quet.    Le levier 72 est pourvu d'un bras 72a  qui s'étend obliquement vers le haut et porte  à son extrémité supérieure un galet destiné à  coopérer avec une surface de came 74 (voir       fig.    5) constituée sur la face de dessous de la  crémaillère horizontale 30.

   Lorsque la poignée  de     manoauvre    21 a été amenée à la position  correspondant au fonctionnement   régulier      ,     la crémaillère 30 a été déplacée vers la gauche  dans la mesure     maximum,    de sorte que la sur  face de came 74 n'est pas en contact avec le  galet du bras oblique 72a et que le cliquet 70  est maintenu dans sa position d'inactivité par  un petit ressort de traction 75 agissant sur le  levier     72.Toutefois,    lorsque la poignée de ma-         noeuvre    21 a été amenée à la position corres  pondant aux opérations de rentrage ou de cen  trage, la surface de came est en contact avec le  galet du bras 72a et déplace le cliquet pour  l'amener en prise avec l'épaulement 71.

      On remarquera que les organes d'étanchéité  80 des cylindres 12 et 13, à travers lesquels les  tiges de piston 10a et l la coulissent pendant  leurs mouvements de fermeture et d'ouverture  des mâchoires, sont divisés ou compartimentés  en deux moitiés par des rainures à basse pres  sion, intérieures et extérieures, lesquelles rai  nures sont pratiquées dans ces organes à     mi-          distance    entre leurs extrémités. Ces rainures  circulaires communiquent entre elles par un ou  plusieurs conduits et ont pour rôle d'évacuer  tout fluide susceptible de s'échapper sous forme  de fuites de la première moitié de l'organe  d'étanchéité, que ce soit entre les tiges de pis  ton mobiles et l'intérieur des organes d'étan  chéité, ou entre l'extérieur de ces organes et  les parois des cylindres.

   Des conduits de drai  nage, désignés par 82, sont     reliés    à la rainure  de retour 58 de la valve sélectrice 27, et le li  quide de fuite passe, de là, dans le conduit de  retour 59. Ces conduits de     drainage    à faible  pression prévus entre les extrémités des orga  nes d'étanchéité assurent une meilleure étan  chéité.  



  Le dispositif de rentrage et de centrage  peut facilement être modifié en vue d'un fonc  tionnement automatique, par exemple par une  unité de commande à ruban du type       teletype-          setter     . Cette variante a été représentée aux       fig.    20 à 29.  



  Pour effectuer la mise en position auto  matique de la valve sélectrice rotative 27 en  vue de l'opération désirée, la     crémaillère    ho  rizontale 30 est destinée à être commandée par  un piston 90 qui est assujetti à l'extrémité de  gauche de cette crémaillère et qui coulisse dans  un cylindre 91 formé dans un boîtier arrière J  monté sur le boîtier C. Lorsque le piston 90  occupe sa position normale de gauche     (fig.    25  et 29).

   La valve sélectrice 27 a été réglée en  vue d'une opération       régulière         .    Le piston 90  et la crémaillère 30 peuvent être déplacés vers      la droite des distances nécessaires pour amener  la valve 27 aux positions de rentrage par la  mâchoire de droite, de rentrage par la mâ  choire de gauche, et de centrage.  



  Deux solénoïdes rotatifs 92 et 93     (fig.    39)  et des organes d'arrêt pivotants conjugués 94  et 95 commandés par ces solénoïdes détermi  nent la position d'arrêt de la crémaillère lors  que celle-ci est actionnée par le piston 90.  Comme on le voit aux     fig.    25 à 29, une plaque  96, pourvue de dents saillantes 96a et 96b, est  déplacée par la crémaillère 30 dans le mouve  ment de cette dernière vers la droite. Le pre  mier arrêt, ou arrêt de gauche, 94, est norma  lement sollicité par un ressort vers la position  voulue pour qu'il entre en prise avec la dent  96a     (fig.    26), s'il n'a pas été amené par pivote  ment à sa position d'inactivité, comme résultat  de l'excitation du solénoïde 92.

   La valve sélec  trice rotative 27 a été amenée à sa position de  rentrage par la mâchoire de droite lorsque la  crémaillère 30 est arrêtée dans cette position.  L'arrêt 95 est normalement     sollicité    par un res  sort vers sa position d'inactivité, mais lorsque  les deux solénoïdes 92 et 93 sont excités, le  premier, 92, met l'arrêt 94 hors d'action et le  second, 93, met     l'arrêt    95 en action, cet arrêt  95 entrant en prise avec la seconde dent 96b       (fig.    27), le mouvement que peut alors effectuer  la crémaillère 30 effectuant l'amenée de la  valve sélectrice à la position voulue pour le  rentrage par la mâchoire de gauche.

   Finale  ment, lorsque le solénoïde 92 est seul excité  pour mettre l'arrêt 94 hors d'action, le piston  90 entraîne la crémaillère vers la droite jus  qu'à ce que la dent 96b soit venue heurter un  épaulement 97 prévu sur le boîtier J (voir     fig.     28), ce qui effectue l'amenée de la valve sélec  trice 27 à sa position de   centrage  .    Le     fluide    servant à actionner le piston 90  est destiné à être refoulé à travers le distribu  teur à tiroir 40, pendant que le tiroir propre  ment dit 40a occupe sa position de fermeture  de mâchoires, représentée à la     fig.    14.

   Toute  fois, dans le fonctionnement automatique, pour  qu'on soit sûr que l'amenée de la valve sélec  trice 27 à la position désirée sera effectuée    avant la fermeture de la ou des mâchoires opé  rantes, et aussi pour qu'on soit sûr que la ligne  aura été reçue entre les mâchoires avant que       commence    l'opération de rentrage ou de cen  trage, il est prévu un tiroir     auxiliaire    à deux  éléments 99-99a à commande par came (voir       fig.    24), qui retarde le passage du     fluide    vers  les     mâchoires    de serrage tant que le piston 90  n'a pas été actionné.

   De plus, il est préférable  que le piston 90 soit ramené à sa position de  gauche normale au cours de chacun des cycles  de la machine et, pour faciliter le dégagement  du pignon 18 d'avec la crémaillère 14 après  les opérations de centrage, le retour du piston  est effectué pendant que la poussée exercée sur  les mâchoires est relativement faible. L'instant  choisi pour effectuer le retour du piston 90 est  situé entre le moment où l'opération de ra  clage des mâchoires vient d'être effectuée et le  moment où la poussée élevée effectuant l'ou  verture des mâchoires est sur le point d'être  exercée. L'élément 99a du tiroir 99-99a assure  ce réglage précis dans le temps.  



  Les éléments 99-99a du tiroir     auxiliaire     sont disposés en tandem et coulissent à l'inté  rieur d'un cylindre 99b disposé directement     au-          dessus    de la boîte à tiroir de distribution prin  cipale 40. Le tiroir 99-99a est     commandé    par  un levier 101, semblable au levier 42     mais    oc  cupant une position opposée par rapport à lui,  à partir d'une came spéciale 100 de l'arbre à  cames principal 8     (fig.    20 et 21).

   Le réglage  dans le temps des cames 41 et 100 est tel que  le levier 42 fonctionne le premier, déplaçant  ainsi la tige 40a du tiroir principal pour l'ame  ner à la position de fermeture des mâchoires à  haute pression     (fig.    14). Lorsque le tiroir oc  cupe cette position, le fluide hydraulique est  refoulé par le tuyau 471 (qui remplace le tuyau  47 de la construction à commande manuelle)  et dirigé vers la chambre à cylindre 91 par l'in  termédiaire du branchement     47a1        (fig.    24).

   Un  autre branchement     47b1    du tuyau 471, sem  blable au tuyau 47 de la     construction    à com  mande manuelle, aboutit comme lui à la valve  sélectrice rotative 27, le fluide passant par ce  branchement ayant pour rôle d'effectuer l'opé-      ration de rentrage ou de centrage pour laquelle  la valve a été réglée. Comme le tiroir auxiliaire  99-99a est normalement fermé au commence  ment du cycle, le fluide ne peut pas passer par  le tuyau<I>47b1</I> tant que le piston 90 n'a pas été  actionné pour effectuer la mise en position con  venable de la     valve    sélectrice 27.

   Par la suite,  au moment voulu du cycle de la     machine,    le  tiroir 99-99a est déplacé vers la gauche     (fig.     24) par un     ressort    de compression 99c logé  dans le     cylindre    99b et une circulation de  fluide s'établit par le tuyau     47b1    pour actionner  la mâchoire d'étau appropriée en vue d'une  opération de rentrage ou de centrage.

   Bien en  tendu, lorsque le tiroir auxiliaire s'ouvre, son  élément 99a permet au     fluide    que contient le  côté échappement des pistons 10 et 11 de re  venir au     réservoir    33 par le tuyau 45, l'élément  de     tiroir        ouvert    99a, le tuyau 471, la boîte à  tiroir 40 et le conduit de retour 58.

      La succession des opérations est ensuite  régie par les mouvements du tiroir principal,  exactement comme dans le fonctionnement ma  nuel, jusqu'à un moment qui est postérieur à  l'opération de raclage des mâchoires (position  de la     fig.    15)     mais    qui précède l'opération d'ou  verture ou     d'inversion    des mâchoires (position  de la     fig.    16), le levier à commande par came  <B>101</B> fermant alors le tiroir 99-99a. Ensuite,  lorsque le tiroir principal est amené à la posi  tion d'ouverture ou d'inversion des mâchoires,  le fluide est dirigé par ce tiroir et les tuyaux  451 et     45a1    et admis au cylindre 91 à l'effet de  ramener le piston 90 à sa position de gauche  normale.

   Lorsque le piston 90 a ainsi été rap  pelé, le tiroir auxiliaire 99-99a s'ouvre de nou  veau, son élément 99a permettant au fluide  arrivant du tiroir principal de passer par les  tuyaux 45 et 451 pour ramener les mâchoires  à la position d'ouverture et son élément 99 per  met au fluide d'échappement de revenir au ré  servoir 33. Le tiroir 99-99a reste ouvert jusqu'à  la fin du cycle de la machine et est alors ra  mené à la position de fermeture par le levier à  commande par came<B>101.</B>  



  Pendant le travail   régulier   de la ma  chine, c'est-à-dire les opérations effectuées sans    rentrage et sans centrage, le piston 90 reste  dans sa position de gauche normale. Ceci est  rendu possible par le verrouillage du levier 42  et le maintien de la tige 40a du tiroir principal  dans sa position de gauche normale. Dans cette  position     (fig.    8 et 13), le fluide peut revenir  librement au réservoir 33 par le conduit de  retour 58, comme il a été expliqué précédem  ment, de sorte que la pression ne s'accroît pas  à l'intérieur de l'appareil hydraulique.  



  Le dispositif prévu pour verrouiller le le  vier 42 dans la position de non-fonctionnement  a été représenté aux     fig.    21 à 23, dans lesquel  les 104 désigne un cliquet d'arrêt qui est main  tenu sur le chemin du levier 42 par un petit  ressort de traction 105     (fig.    23). Ainsi, pendant  le fonctionnement régulier de la machine, le le  vier 42 est maintenu hors d'action par le cliquet  d'arrêt 104. Ce cliquet est destiné à être dé  verrouillé, pendant une opération de rentrage  ou de centrage, par un solénoïde rotatif<B>106,</B>  dont l'excitation est     commandée    par un circuit  de commande électrique approprié.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine à fondre les lignes typographiques, comportant une paire de mâchoires serre-ligne, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un ap pareil hydraulique à circulation fermée compre nant un réservoir, une pompe actionnée conti nuellement et un dispositif à cylindre et piston relié mécaniquement à l'une au moins des deux mâchoires. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Machine suivant la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend deux dispositifs distincts à cylindre et piston associés respecti vement aux deux mâchoires et une valve fonc tionnant automatiquement qui, par l'entremise d'une valve sélectrice de chemin, à quatre posi tions, actionnée par un seul organe de manoeu- vre effectue, pendant chacun des cycles de la machine, l'admission et l'échappement de liquide sous pression aux extrémités appro priées des cylindres pour amener la machine à l'état lui permettant d'effectuer, sélectivement a) un rentrage à partir d'une des extrémités de la ligne ; b) un rentrage à partir de l'autre extrémité de la ligne ; c) un centrage ; d) une opération régulière. 2.
    Machine suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée en ce que des moyens sont prévus pour accoupler les mâchoi res chaque fois que la machine a été réglée pour le centrage. 3. Machine suivant la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée en ce que lesdits moyens d'accouplement comprennent un pignon pouvant tourner autour d'un axe fixe et être déplacé axialement pour engrener avec une crémaillère dentée associée à l'une des mâchoires et avec une seconde crémaillère dentée associée à l'autre mâchoire. 4. Machine suivant la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 3, caractérisée en ce qu'un clapet de retenue est prévu pour limi ter la poussée exercée sur les mâchoires de l'étau pendant le rentrage et le clichage. 5.
    Machine suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'un second clapet de retenue est prévu pour limiter à une valeur moindre la poussée exercée sur les mâchoires a) entre les première et seconde justifications ; b) pendant l'alignement des matrices ; et d) immédiatement après le clichage. 6.
    Machine suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'un dispositif à cylindre et piston, à pression hydraulique, est relié à la mâchoire de gauche pour effectuer au moins le mouvement de ren- trage de cette mâchoire, et qu'une douille ta raudée rotative, associée à ce dispositif et ac tionnée par le mécanisme de justification ha bituel, est disposée de manière à communiquer un léger mouvement à la mâchoire de gauche, d'abord vers la droite, puis vers la gauche, et à ramener cette mâchoire à sa position nor male, lorsque la machine a été réglée pour une opération régulière. 7.
    Machine suivant la revendication -et les sous-revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la douille taraudée présente une surface d'appui contre laquelle bute la mâchoire de gauche lorsque la machine a été réglée pour le rentrage par la mâchoire de droite. 8. Machine suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'un dispositif automatique est prévu pour verrouiller le mécanisme de justification habi tuel en position d'inactivité lorsque la machine est réglée en vue d'une opération de rentrage ou de centrage, et pour déverrouiller ce mé canisme lorsque la machine est réglée pour une opération régulière. 9.
    Machine suivant la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un dispositif de verrouillage du mécanisme de justification ha bituel et des moyens, actionnés à partir de l'or gane de commande unique, qui mettent le dis positif de verrouillage hors d'action lorsque la machine est réglée pour une opération régulière et mettent ce dispositif en action lorsque la ma chine est réglée pour une opération de ren- trage ou de centrage. 10. Machine suivant la revendication, ca ractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif automatique susceptible de la régler en vue d'une opération de rentrage préalablement choisie. 11.
    Machine suivant la revendication, ca ractérisée en ce qu'elle est normalement réglée pour une opération régulière et comprend un dispositif automatique servant à la régler pour une opération de rentrage ou de centrage préa lablement choisie. 12. Machine suivant la revendication et la sous-revendication 11, caractérisée en ce que le dispositif de réglage comprend un dispositif à cylindre et piston, à pression de fluide, ser- vant à actionner la valve sélectrice qui régit le fonctionnement du dispositif à cylindre et pis ton relié à la mâchoire de rentrage. 13.
    Machine suivant la revendication et les sous-revendications 11 et 12, caractérisée en ce que le dispositif de réglage comprend un cli- quet actionné électriquement pour arrêter la valve sélectrice dans la position de rentrage. 14. Machine suivant la revendication, ca ractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un dispo sitif permettant de verrouiller la valve à com mande automatique dans la position d'inactivité lorsque la machine a été réglée pour une opé ration régulière.
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