Machine à fondre les lignes typographiques La présente invention a pour objet une machine à fondre les lignes typographiques. Cette machine comporte une paire de mâchoi res serre-ligne et est pourvue d'un appareil hy draulique à circulation fermée comprenant un réservoir, une pompe actionnée continuelle ment et un dispositif à cylindre et piston relié mécaniquement à l'une au moins des deux mâ choires.
Une forme d'exécution de l'invention est illustrée, à titre d'exemple, dans les dessins an nexés dans lesquels la fig. 1 en est une vue en bout partielle ; la fig. 2 est une vue en plan du mécanisme d'entraînement de la machine et de la pompe rotative ; la fig. 3 est une vue de face du bâti à étau de la machine et illustre la façon dont le dis positif de rentrage et de centrage est monté sur ce bâti ; la fig. 4 est une coupe verticale par la ligne 4-4 de la fig. 3 ;
la fig. 5 est une vue de face à plus grande échelle d'une partie du dispositif de rentrage et de centrage représenté à la fig. 3, certaines des pièces de ce mécanisme étant supposées avoir été enlevées ou partiellement brisées pour mieux faire voir certains détails ; la fig. 6 est une vue de côté, en regardant de la gauche, du dispositif manuel, représenté à la fig. 5, qui effectue la mise en état ou ré glage de la machine en vue du type d'opéra tion désiré ; la fig. 7 est une coupe par la ligne 7-7 de la fig. 6, en regardant dans le sens des flèches ;
la fig. 8 est une coupe partiellement sché matique de l'appareil hydraulique que com prend la machine ; les fig. 9 à 12 sont des coupes schématiques de la valve sélectrice représentée dans les qua tre positions différentes auxquelles elle peut être amenée (marche régulière, opération de rentrage par la mâchoire de droite, opération de centrage et opération de rentrage par la mâchoire de gauche, respectivement) ; les fig. 13 à 16 sont des vues schématiques représentant les quatre positions différentes qu'occupe le tiroir automatique pendant un des cycles de la machine ;
la fig. 17 est une vue en plan à plus grande échelle de la valve sélectrice représentée dans la position régulière ; la fig. 18 est une vue en plan, avec arra chement partiel, du mécanisme de commande des mâchoires de l'étau ; la fig. 19 est une vue perspective, avec coupe et arrachement partiels, du mécanisme de fermeture de l'étau ; la fig. 20 est une vue semblable à la fia. 1, mais représentant une construction de méca nisme de rentrage et de centrage modifiée pour fonctionner à l'aide d'une unité de commande automatique ; la fi-. 21 est une vue à plus grande échelle des leviers à commande par came représentés à la fi-. 20 ;
la fi-. 22 est une vue de face des pièces re présentées à la fig. 21 ; la fi-. 23 est une coupe par la ligne 23-23 de la fig. 21, en regardant dans le sens des flèches ; la fig. 24 est une vue semblable à la fig. 8, mais représentant une variante ; la fig. 25 est une vue de face du mécanisme de réglage automatique de la valve sélectrice d'une variante, certaines pièces étant partiel lement brisées pour la clarté ; les fig. 26 à 29 représentent, par des vues en plan, différentes positions réglées du méca nisme automatique de la fig. 25.
Dans le fonctionnement normal de la ma chine, les matrices à caractères et les espaces- bandes extensibles sont composées en ligne pour être ensuite livrées à un transporteur ver ticalement mobile, ou premier élévateur (non représenté), qui descend pour placer la ligne composée entre une mâchoire de gauche 1 et une mâchoire de droite 2 (fig. 3) et à l'avant d'un moule à fente (non représenté), ce dernier avançant alors pour venir au contact de la ligne et des deux mâchoires serre-ligne et effectuer lé clichage de la ligne-bloc.
Avant le clichage, la ligne de matrices est convenable ment alignée, de la manière habituelle, par rap port au moule, et cette ligne est justifiée, c'est- à-dire que les espaces-bandes en forme de coin sont chassées vers le haut par une barre de justification horizontale 3 dont le rôle est d'élargir la ligne entre les mâchoires fixes.
La barre 3 est supportée de façon pivotante, à ses extrémités opposées, par deux tiges verticales 4 et 3 guidées dans le bâti à étau A de la ma chine ; et le mouvement de ces tiges est effec tué, comme d'ordinaire, par deux leviers des tinés à se mouvoir dans la direction avant- arrière, lesquels leviers, soumis à l'action de ressorts, sont commandés par des cames por tées par l'arbre à cames principal B de la ma chine. Le levier de justification qui régit le mouvement de la tige 5 n'a pas été représenté, mais le levier qui régit le fonctionnement de la tige 4 a été représenté et désigné par 6 (fig. 1).
D'une façon générale, la justification d'une ligne de matrices composée comporte deux opé rations distinctes : la première est une opéra tion préliminaire qui, en faisant mouvoir la tige 5 vers le haut, provoque la levée de la barre de justification 3 jusqu'à une position inclinée dont l'angle est déterminé par l'assemblage prévu entre l'extrémité non commandée de la barre 3 et une entretoise diagonale 7 qui s'élève avec la tige 5 ; et la seconde opération, qui a lieu après le retour de la tige 5 à sa posi tion inférieure et avant le clichage, s'effectue à l'aide des deux leviers à commande par came qui font mouvoir les tiges 4 et 5 vers le haut, en synchronisme, pour effectuer la justification finale de la ligne entre les mâchoires de ser rage.
Comme représenté à la fi-. 3, le levier 8 est pourvu de deux bras 6a et<I>6b ;</I> le bras 6b étant relié mécaniquement à la tige 4, et le bras 6n étant relié par une tige 8 à un mécanisme de fermeture et de libération qui est destiné à la mâchoire de gauche et sera décrit ci-après plus en détail.
Après le clichage de la ligne-bloc, la ligne de matrices est amenée par le premier élévateur à un niveau supérieur à partir duquel s'effec tue la séparation des matrices et des espaces- bandes et le retour de ces éléments à leurs ma gasins respectifs. Le premier élévateur reçoit alors un mouvement d'abaissement jusqu'à un niveau intermédiaire, ou position de réception de ligne, juste avant l'achèvement du cycle de la machine.
Les mâchoires serre-ligne 1 et 2 sont assu jetties rigidement à des blocs à mâchoire 1 a et 2a qui sont disposés horizontalement et montés de façon coulissante dans le bâti à étau A de la machine (fig. 18). Le bloc à mâchoire de gau che 1 a est déplaçable longitudinalement pour permettre à la mâchoire de gauche d'être réglée en position par un mouvement qui l'éloigne ou la rapproche de la mâchoire de droite en vue de la réception des lignes de différentes lon gueurs. Ce réglage de la mâchoire de gauche est effectué à l'aide d'une tige filetée 18 qui est assemblée avec une ouverture taraudée de bloc à mâchoire la.
A droite, la tige filetée 15 est reliée par un joint télescopique à une douille rotative 17 qui traverse une cavité longitudi nale à portée cylindrique pratiquée dans le bloc à mâchoire de droite 2a, de sorte que la rotation de la douille 17 n'a pas d'effet sur le bloc à mâchoire 2a. Pour établir l'assemblage télescopique, la tige filetée 15 est pourvue d'un ou plusieurs méplats qui entrent en contact avec des méplats semblables prévus à l'intérieur de la douille 17.
Grâce à cette disposition, la rotation de la douille effectue la rotation de la tige filetée pour déplacer la mâchoire de gau che dans une direction qui la rapproche ou l'éloigne de la mâchoire de droite, mais la liai son télescopique laisse la mâchoire de gauche et le bloc 1 a libres d'être déplacés indépen damment dans une direction qui les rapproche ou les éloigne de la mâchoire de droite, pen dant les opérations de rentrage et de centrage. Le dispositif de réglage qui vient d'être décrit de la mâchoire de gauche est connu.
Les mâchoires serre-ligne 1 et 2 ont été établies de façon qu'elles puissent travailler en coopération avec des lignes dont la longueur est inférieure à la longueur entière, afin de per mettre le clichage de lignes-blocs présentant des espaces ou blancs soit à l'une ou l'autre des extrémités, en vue d'un rentrage de ligne, soit aux deux extrémités, en vue d'un cen trage . Dans le rentrage à l'aide de la mâchoire de gauche, la mâchoire de droite 2 reste fixe ; dans le rentrage avec la mâchoire de droite la mâchoire de gauche reste fixe ; et dans le ren- trage avec les deux mâchoires, ou centrage , les deux mâchoires se meuvent d'une distance égale l'une vers l'autre.
Les mouvements des mâchoires sont effec tués sous une pression hydraulique qui est régie à l'aide de deux pistons à double effet 10 et 11 (voir les fig. 8 et 18) qui sont disposés horizontalement, le piston 10 étant disposé à l'alignement du bloc à mâchoire de gauche la et relié mécaniquement à ce bloc, et le piston 11 étant disposé à l'alignement du bloc à mâ choire de droite 2a et relié mécaniquement à ce bloc. Les pistons 10 et 11 se meuvent dans des sens opposés à l'intérieur de cylindres 12 et 13, respectivement, qui sont disposés paral lèlement côte à côte, ces cylindres étant cons titués à l'intérieur d'un boîtier C, qui est de préférence assujetti au côté gauche du bâti à étau A.
Comme représenté à la fig. 8, les ex trémités de droite des cylindres 12 et 13 sont obturées par des organes 80 assurant l'étan chéité des tiges de piston. Le piston 10 est as sujetti à l'extrémité gauche de sa tige 10a, et le piston 11 est assujetti à l'extrémité droite, de sorte que le pignon n'engrène avec la crémail lère 14 que lorsqu'il occupe sa position supé rieure (qui correspond à la position de cen trage). En d'autres termes, les mâchoires 1 et 2 sont reliées entre elles mécaniquement, par l'in termédiaire des crémaillères 14 et 18 et du pi gnon 18, uniquement en vue des opérations de centrage, alors que, pour toutes les autres opé rations, le pignon n'engrène qu'avec la crémail lère 14.
La poignée de manoeuvre 21 effectue le mouvement vertical du pignon par l'entremise d'une transmission mécanique (fig. 6 et 7), qui comprend un arbre rotatif 22, sur lequel est montée la poignée, une came 23 montée cen- tralement sur l'arbre et un coulisseau vertical 24 auquel est goupillée l'extrémité inférieure de l'arbre 19, la came 23, lorsqu'elle tourne, agissant soit sur un galet supérieur 24a porté par le coulisseau, pour élever ce dernier, soit sur un galet inférieur 24b dudit coulisseau, pour abaisser celui-ci.
Comme le pignon est destiné à occuper sa position inférieure en vue d'un rentrage par l'une ou l'autre des mâchoires ou d'un fonctionnement régulier de la machine, le rayon de la came 23 est le même, quelle que soit celle de ces trois positions auxquelles la poignée 21 a été amenée par un mouvement angulaire, le point haut de la came étant en contact avec le galet inférieur 24b ; toutefois, lorsque la poignée de manoeuvre est amenée à la position de centrage, le point haut incliné de la came entre en contact avec le galet supérieur 24a et soulève par suite le pignon 18 pour le faire entrer en prise avec la crémaillère 14.
L'arbre 23, qui se meut dans la direction avant-arrière, tourne à l'intérieur d'un boîtier D qui est assujetti à l'avant d'un support de plus grandes dimensions, E, monté sur le bâti à étau ; et ces deux organes D et E constituent les paliers de l'arbre rotatif. La poignée de ma- naeuvre 21 est montée concentriquement sur l'extrémité avant de l'arbre 22 et les quatre positions de travail de cette poignée sont con venablement marquées sur la poignée de façon qu'on puisse régler celle-ci en amenant une des marques en regard d'un index fixe, un disposi tif de retenue à bille et ressort étant prévu pour assurer le maintien de ladite poignée dans cha cune de ses positions.
Outre que la poignée de manoeuvre 21 dé termine la position du pignon 18, elle effectue l'amenée d'une valve sélectrice rotative 27 (fig. 8 à 12 et 17) à l'une quelconque d'une série de quatre positions différentes. La valve sélectrice 27 est montée de façon rotative dans le boîtier C, des anneaux<I>27a</I> et<I>27b</I> (voir fig. 7) et la périphérie extérieure 27c de la valve proprement dite jouent le rôle de portées.
Un pignon 28 est fixé rigidement à un bout d'ar bre 27d faisant saillie vers l'arrière à partir de la valve 27, la rotation de ce pignon étant ef fectuée, à partir de la poignée 21, à l'aide d'un pignon 29 qui est assujetti à l'extrémité arrière de l'arbre 22 et d'une longue crémaillère hori zontale 30 qui engrène à la fois avec le pignon 23 et avec le pignon 29 (fi-. 5). La crémaillère 30 se meut au-dessous d'un bord horizontal du support E (fi-. 6) et est maintenue en prise avec le pignon 29 par un galet 31 qui roule au con tact de la surface supérieure lisse de la cré- maillère, l'autre extrémité de la crémaillère se mouvant dans un guide prévu à cet effet dans le boîtier C.
Le rôle de la valve sélectrice rotative 27 est d'établir des chemins hydrauliques aboutissant à l'un ou l'autre ou à chacun des cylindres 12 et 13 en vue d'opérations de rentrage et de centrage, et de provoquer le passage du fluide hydraulique à l'extérieur des deux cylindres par un conduit @'.e by-pass pendant l'opération ré gulière.
Ainsi qu'il ressort en particulier de la fig. 8, le fluide hydraulique est emmagasiné dans un réservoir 33 placé près de la base de la machine et suspendu au-dessous d'un boîtier 40, à l'aide d'un support spécial H fixé à l'aide de boulons au bâti principal F de la machine (voir fig. 20) ; et le fluide hydraulique est mis en circulation à l'intérieur de l'appareil à l'aide d'une pompe à engrenages 24 qui fonctionne continuellement et qui est aussi montée (voir fia. 2) sur le bâti principal F.
La pompe 34 reçoit sa commande d'un moteur électrique G, qui entraîne l'arbre à cames principal F de la machine de la manière habituelle, par l'inter médiaire d'une transmission mécanique com prenant un petit pignon 38, une grande roue dentée 38 montée folle sur l'arbre d'embrayage principal et un embrayage à friction 39, l'en traînement de la pompe 34 étant dérivé par un petit pignon 37 de la grande roue dentée 36 tournant continuellement.
Le cycle de travail de l'appareil hydrauli que est régi à partir de l'arbre à cames princi pal B de la machine par un distributeur coulis sant disposé à l'intérieur d'une boîte de distri bution 40. Comme représenté à la fig. 1, un levier 42, pivotant autour d'un point voisin de son milieu, est pourvu d'un galet suiveur de came 42a qui est maintenu en contact avec le contour d'une came spéciale 41 de l'arbre prin cipal H par un ressort de traction 43 agissant sur l'extrémité inférieure du levier 42. L'extré mité inférieure du levier 42 est reliée à une tige formant tiroir distributeur 40a par une biellette 44 articulée à ses deux extrémités.
Le tiroir<I>40a</I> coulissant dans une boîte de distribution 40 régit la succession des divers opérations et mouvements des mâchoires pen- dant les opérations de rentrage et de centrage. Ces opérations s'effectuent comme suit : après que la ligne a été reçue entre les mâchoires, une ou chacune des mâchoires de rentrage est ame née au contact de la ligne composée ; entre la première justification et la seconde justifica tion, la poussée de la mâchoire (ou des mâchoi res) est supprimée, afin de rendre possible une dernière rectification précise de l'alignement des matrices par rapport au moule ; la poussée totale exercée sur la mâchoire (ou les mâchoi res) est alors rétablie en vue du clichage ;
après le clichage, la poussée est de nouveau suppri mée, bien que les mâchoires soient encore sou mises à une poussée réduite, et maintenues en contact de raclage ou d'essuyage avec les ex trémités de la ligne, afin d'enlever tout excès de métal des matrices extrêmes et des mâchoi res serre-ligne ; finalement, le mouvement de retour de la mâchoire (ou des mâchoires) à la position initiale ou de pleine longueur est ef fectué préalablement à la réception de la ligne suivante.
Le tiroir coulissant dont il a été question plus haut comprend la tige susmentionnée 40a, à commande par came, coulissant à l'intérieur d'une chambre à tiroir cylindrique supérieure 40b de la boîte 40, une chambre à pression horizontale inférieure 40c, communiquant avec la chambre 40b par des lumières 40c et 40e prévues aux deux extrémités de la chambre 40c, des lumières 45, 48, 47 et 46 par lesquel les des tuyaux désignés par les mêmes référen ces débouchent dans la chambre à tiroir 40b en des points mutuellement espacés, et trois col lets ou portées de tiroir cylindriques 40f, 40g et 40h,
qui sont disposés à l'intérieur du cylin dre ou chambre à tiroir 40b en des points ré partis le long d'une tige amincie 401 qui relie ces collets aux tiges extrêmes 40a et 40b se comportant à la fois à la façon de collets ou portées de tiroir et à la façon de joints propres à empêcher le fluide de s'échapper sous forme de fuites du tiroir.
II existe deux chemins de communication entre la chambre à tiroir 40b et le réservoir 33. Un de ces chemins est établi par l'intermédiaire de la chambre à pression 40e et d'un clapet de retenue à ressort 50 et l'autre est établi directe ment par un conduit vertical 41 (normalement fermé par la portée 40b du tiroir proprement dit) et un clapet de retenue à ressort 52. Il con vient de noter maintenant que la pression re quise pour ouvrir le clapet 50 est beaucoup plus élevée que celle requise pour ouvrir le clapet 52. De même, un conduit ouvert 58, pratiqué dans le boîtier C, fait communiquer le tuyau 46 (tuyau d'échappement) directement avec le réservoir 33.
La valve sélectrice rotative 27 présente un conduit rainuré 53, qui est pratiqué sur 1800 de son pourtour, ainsi qu'un conduit coudé rec- tangulairement, 54, qui passe par le centre de la valve et avec lequel communiquent les lu mières ou ouvertures 54a et 54b (voir fig. 17) situées à 200 l'une par rapport à l'autre ; cha cune des lumières 54a et<I>54b</I> est située à 54 par rapport à une extrémité opposée du conduit rainuré 53.
La valve rotative est aussi pourvue d'un canal extérieur 55 qui s'étend dans la di rection avant-arrière et qui est situé centrale- ment entre les lumières 54a et 54b et aboutit à une rainure circulaire 58 située entre la face arrière de la valve 27 et un rebord annulaire 27c (voir fig. 17). Le fluide pénétrant dans la rainure 56 en provenance du canal 55 revient au réservoir 33 en passant par un conduit 59, qui débouche dans le tuyau 48 et revient dans le passage ouvert 58 débouchant dans le réser voir.
A l'aide de la valve rotative 27, différents chemins sont constitués pour l'écoulement du fluide entre quatre lumières de la boîte de dis tribution C, ces quatre lumières étant situées à 900 l'une de l'autre (fig. 8 à 12).
La lumière 47a est reliée au tiroir proprement dit par un tuyau 47 ; la lumière 80a, située à la partie in férieure, aboutit au cylindre 12 par un tuyau 60, le fluide qui se meut dans cette direction agissant -sur le piston 10 pour fermer la mâ choire de gauche 1 ; la lumière 46a, située à gauche, communique avec le tuyau d'échappe ment 46 ; et la lumière 61, située au sommet, est reliée directement au cylindre 13, le fluide qui se meut dans cette direction effectuant l'ac tion de fermeture de la mâchoire de droite 2.
Comme représenté à la fig. 8, l'extrémité d'admission ou d'aspiration de la pompe rota tive 34 est reliée par un tuyau 57 au réservoir 33 ; et l'orifice d'échappement ou de refoule ment de ladite pompe est relié par le tuyau 48 à la boîte à tiroir 40, le fluide (huile) circulant continuellement dans l'appareil hydraulique. De préférence, l'appareil hydraulique est fermé, exempt d'air et rempli de liquide en tout temps.
La position qu'occupe la valve sélectrice rotative 27, lorsque la poignée 21 a été ma noeuvrée angulairement en vue d'un rentrage à l'aide de la mâchoire de droite est représen tée à la fi-. 10. Ainsi qu'il a été expliqué pré cédemment, l'amenée de la poignée 21 à cette position laisse le pignon 18 dans sa position inférieure, c'est-à-dire dégagé de la crémaillère 14.
Au commencement du cycle de la machine, le tiroir occupe sa position neutre et de repos, représentée à la fig. 13, le fluide étant trans féré du tuyau sous pression 48 (voir fig. 8) à la chambre à tiroir 40b et passant alors autour du collet 40g pour pénétrer dans le conduit ouvert 58 et revenir ainsi au réservoir 33.
Pen dant le cycle de la machine, une dépression 41 a de la came spéciale 41 (fig. 1) effectuant la commande du tiroir, fait mouvoir la tige 40a et l'amène à la position de fermeture à haute pression, représentée à la fig. 14, dans laquelle le fluide arrivant par le tuyau 48 est transféré au tuyau 47 servant à effectuer la fermeture de la mâchoire de droite 2, traverse ensuite la lu mière 47a pour pénétrer dans le passage 54 de la valve 27 et revient finalement par la lumière 61 au cylindre 13, dans lequel il déplace le piston 11 vers la gauche jusqu'à ce que la mâ choire de droite 2 entre en contact suivant le liquide sous pression pénètre, par la lumière 40e, dans la chambre à pression 40c, sort de cette chambre par la lumière 40d,
pénètre dans le tuyau d'ouverture des mâchoires, 48, passe ensuite par le conduit<I>45a</I> à l'intérieur de la chambre 13 où il agit sur le piston 11 pour le ramener vers la droite à sa position normale. Le fluide sortant du côté opposé du piston est ramené au réservoir 33 par les conduits 61, 54, 47 et 58. Finalement, une portion en relief 41f de la came 41 ramène le tiroir à la position normale ou neutre de la fig. 13, ledit tiroir res tant dans cette position pendant que la machine est au repos et jusqu'à ce que commence le cycle suivant.
Pour effectuer le rentrage à l'aide de la mâ choire de -gauche, on règle la valve sélectrice 27 pour l'amener à la position représentée à la fi-. 12. Bien entendu, le cycle du tiroir est le même que celui précédemment décrit. Dans la position neutre, indiquée à la fig. 13, le fluide traverse la chambre 40b pour atteindre le conduit de retour 58 et revenir au réservoir 33.
Le tiroir est alors amené à la position de fermeture à haute pression, représentée à la fig. 14, où le fluide, arrivant par le tuyau de refou lement 48 de la pompe, passe par le tuyau 47 d'ouverture des mâchoires, le passage 54 de la valve sélectrice et la lumière 60a de la boîte à tiroir C, pour être alors transféré par le tuyau 60 à la chambre 12, de manière à repousser le piston 10 vers la droite, en regardant la fig. 8. Ce mouvement du piston vers la droite a pour effet de refermer la mâchoire de gauche 1 contre la ligne et, lorsque la mâchoire ne peut plus être déplacée davantage, la pression du liquide provoque l'ouverture du clapet de rete nue à haute pression 50, ce qui maintient la pression et permet au liquide de revenir au ré servoir.
Le tiroir est alors amené à la position de fermeture à basse pression indiquée à la fig. 15, dans laquelle le passage 51 communi que avec le clapet de retenue à basse pression 52 de manière à diminuer la poussée exercée sur les mâchoires à l'effet d'effectuer l'aligne ment des matrices. Avant le clichage, le tiroir est ramené à la position de fermeture à haute pression (fig. 14) pour obturer la communica tion avec le clapet de retenue à basse pression, de sorte que le clapet à haute pression 50 réta blit la poussée exercée par les mâchoires sur la ligne de matrices.
Après le clichage, le tiroir est ramené à sa position de fermeture à basse pression (fig. 15) pour achever l'action de ra clage des mâchoires au moment où la ligne de matrices est enlevée hors desdites mâchoires. Le tiroir est ensuite amené à la position d'ou verture des mâchoires, indiquée à la fig. 16, ce qui établit la pression, par l'intermédiaire du tuyau 45 et du conduit de branchement 45b, à l'effet de ramener le piston 10 à sa position de gauche. Le fluide sortant de l'extrémité oppo sée du piston revient au réservoir 33 par les conduits 60, 54, 47 et 58. Finalement, le tiroir est ramené à la position neutre de la fig. 13 avant la fin du cycle.
En vue du centrage, on ajuste la valve sé lectrice 27 de manière à l'amener à la position de la fig. 11. Comme il a été décrit précédem ment, la manoeuvre de la poignée 21 jusqu'à la position de centrage a pour effet d'élever le pignon 18 de manière à le faire engrener avec la crémaillère arrière 14, ce pignon restant néanmoins en prise avec la crémaillère avant 18 (fig. 5 et 18).
Lorsque le tiroir se meut de la position neutre (fig. 13) à la position de fer meture à haute pression (fig. 14), le fluide pro venant du refoulement de la pompe passe de la manière habituelle par les tuyaux 48 et 47 puis pénètre dans le canal ou rainure semi- circulaire 53 de la valve sélectrice et arrive aux passages 80 et 81, ce dernier aboutissant au cylindre 13 du piston 11, alors que le passage 80 aboutit à l'intérieur du cylindre 12 du piston 10. Les deux pistons sont ainsi actionnés de manière à refermer les deux mâchoires I et 2 contre la ligne, et le pignon 18 assure le main tien de la relation entre ces mâchoires de façon qu'elles se meuvent uniformément de distances égales.
Pour assurer un centrage de haute préci sion, il est recommandable de supprimer l'effet de tout jeu susceptible d'exister dans la liaison à crémaillères et pignons prévus entre les mâ choires. On obtient ce résultat en donnant à l'un des pistons une section effective un peu plus grande qu'à l'autre, ce qui déséquilibre légèrement des forces exercées sur les crémail lères 14 et 16 de manière que le jeu soit tou jours dans le même sens.
Dans la présente forme de réalisation, on donne à la face de gauche du piston 10 contenu dans le cylindre 12 une section un peu plus grande que celle donnée à la face de droite du piston<B>11</B> con tenu dans le cylindre 13, de sorte que la pous sée exercée par l'intermédiaire de la crémaillère 14 en vue de fermer les mâchoires soit plus éle- vée que celle exercée par l'intermédiaire de la crémaillère 16.
II s'ensuit que la crémaillère 18 tend à rester en arrière et à être entramée par le pignon 18, étant donné que la crémaillère 14 entraîne le pignon 18, et que ce dernier en traîne la crémaillère 16, les mâchoires agissent sur les extrémités de la ligne et exercent une poussée sur la ligne pendant que les dents du pignon sont maintenues constamment en con tact avec les mêmes flancs des dents des cré maillères. Il en résulte que le jeu est supprimé aussitôt que le verrouillage des mâchoires con tre les extrémités de la ligne a été établi.
On décrira maintenant le cycle du tiroir distributeur pendant le centrage. Après que les mâchoires se sont refermées sur la ligne cen trée , la poussée exercée sur les mâchoires est réduite à l'effet d'effectuer l'alignement des matrices, opération pendant laquelle le tiroir est amené à la position de fermeture à basse pression indiquée à la fig. 15 ; le tiroir est en suite ramené à la position de fermeture à haute pression, indiquée à la fig. 14, préalablement au clichage.
Après le clichage, comme décrit précédemment au sujet des opérations de ren- trage, le tiroir est ramené à la position à basse pression de raclage des mâchoires (fig. 15) puis est amené à la position d'ouverture des mâchoires (fi-. 16), le fluide passant par le tuyau 45 et les deux branchements 45a et 45b pour ramener les pistons à la position normale d'ouverture des mâchoires. Le fluide situé sur les côtés des pistons, par lesquels s'effectue la fermeture des mâchoires, est ramené au réser voir 33 par les passages 60, 61, 53, 47 et 58. Finalement, le tiroir est ramené à la position normale de la fig. 13 à l'achèvement du cycle de la machine.
Lorsque la valve sélectrice 27 a été ame née à la position régulière (fig. 8 et 9) par la rotation de la poignée de manoeuvre 21, le cycle du tiroir 40 n'effectue pas le mouvement des mâchoires. Au début du cycle de la ma chine, le tiroir occupe sa position neutre, ou de repos, indiquée aux fig. 8 et 13, et le fluide, refoulé par le tuyau 48 dans la partie de la chambre à tiroir 40b comprise entre les collets de portée 40g et 40h, passe autour du collet 40g et revient au réservoir 33 par le conduit ouvert 58. S'il en avait la possibilité, le fluide reviendrait aussi au réservoir par le tuyau 47, la rainure semi-circulaire 53 de la valve 27, le tuyau d'échappement 40 et le passage 58.
Lors que le tiroir occupe les positions indiquées aux fig. 14 et 15, le fluide passe par le tuyau 48, le tuyau 47 et la rainure semi-circulaire 53 de la valve sélectrice dans le tuyau d'échappement 48. Lorsque le tiroir occupe la position indi quée à la fig. 18, le fluide arrivant par le tuyau 48 passe par la lumière 40e; la chambre à pression 40c et la lumière 40d, et arrive à l'ex trémité gauche de la chambre à tiroir 40b, puis il est admis au cylindre 13 par le tuyau 45, par l'intermédiaire du branchement 45a, ainsi qu'au cylindre 12 par le branchement 45b, la pression augmentant dans les cylindres 12 et 13 jusqu'à ce que le clapet de retenue à haute pression 50 se soit ouvert, après quoi le fluide revient au réservoir 33 en passant par ce cla pet.
Comme les mâchoires ne sont pas action nées pendant le fonctionnement régulier, la pression qui s'établit dans les cylindres 12 et 13, et agit sur les pistons 10 et 11, assure sim plement leur maintien dans la position d'ouver ture normale et n'a pas d'autre effet. Un peu avant la fin du cycle, le tiroir est amené à la position neutre de la fig. 13. Le canal 55, la rainure 58 et le conduit 59 assurent le retour du fluide du côté fermeture des mâchoires du piston 11 de la mâchoire de droite au tuyau d'échappement 46, alors que le conduit 60 et la rainure semi-circulaire 53 assurent le retour du fluide audit tuyau d'échappement à partir du côté fermeture des mâchoires du piston 10 de la mâchoire de gauche.
Ainsi qu'il a été mentionné précédemment, pendant le fonctionnement régulier de la ma chine, il est également désirable, à des fins d'alignement des matrices par rapport au moule, de diminuer la poussée qui s'exerce sur la ligne justifiée entre les première et seconde justifications. Ceci s'obtient en faisant mouvoir la mâchoire de gauche sur une petite distance contre l'extrémité de la ligne avant la première justification et, une fois la première justifica tion terminée, en ramenant en arrière ladite mâchoire de la petite distance susmentionnée, de manière à diminuer la poussée exercée sur la ligne élargie, en assurant ainsi la liberté né cessaire pour effectuer l'alignement vertical et l'alignement de face, avant que ne s'effectue la justification finale.
Pendant la seconde justifi cation, la mâchoire reçoit de nouveau un mou vement sur une petite distance pour comprimer la ligne au moment où la barre de justification 3 est sur le point de s'élever. Après le clichage, la mâchoire de gauche est ramenée en arrière de la petite distance en question, c'est-à-dire à sa position normale.
Le mécanisme prévu pour effectuer cette action de la mâchoire de gauche 1 est com mandé par la tige verticale à ressort 8, qui est reliée librement, par son extrémité inférieure, au bras 6b du levier à commande par ressort et par came, 6. Le levier 6 est goupillé à l'ex trémité inférieure de la tige 8 et se meut dans une fente verticale 8a (voir fig. 1). La tige 8 est constamment soumise à la traction d'un ressort 58 (fig. 1 et 3), qui tend à l'élever, mais est normalement maintenue dans sa posi tion inférieure par le levier 6.
L'extrémité su périeure de cette tige 8 est assujettie de façon pivotante à un bras 66 (fig. 18 et 19) qui est lui-même fixé rigidement, par exemple brasé, à l'extrémité d'une douille 67 montée librement sur la tige de piston 10n. La douille 67 est file tée pour se visser dans un collier annulaire fixe 68 qui est logé à l'intérieur du boîtier C, dans lequel il est verrouillé par une vis 69. Comme on le voit à la fig. 18, la crémaillère 14 à la quelle est assujettie la tige de piston 10a bute normalement contre la face de droite du bras 66 dans la position d'ouverture des mâchoires.
Lorsque la tige 8 est tirée vers le haut, le bras 66 fait tourner la douille 67, et l'assemblage à pas de vis existant entre la douille et le collier 68 déplace la douille par rapport au collier, en faisant ainsi mouvoir la crémaillère 14 et la mâ choire de gauche d'une petite distance vers la droite. Le mouvement de la tige 8 vers le bas inverse le mouvement des pièces 67, 68, en permettant à la mâchoire de revenir à sa posi tion normale sous la pression hydraulique.
Lorsqu'un rentrage est effectué à l'aide de la mâchoire de droite, le bras 66 est actionné en vue d'une opération régulière de la machine, mais le rôle de ce bras, dans de telles condi tions, est simplement d'établir le point d'appui désirable pour la mâchoire de gauche, plutôt que de diminuer la poussée exercée sur la ligne de matrices à des fins d'alignement. Lorsqu'on effectue le rentrage à l'aide de la mâchoire de gauche, de même que dans le cas d'un cen trage, la crémaillère 14 n'est pas en contact avec le bras 66, de sorte que le mouvement com muniqué au bras 68 dans de telles conditions est entièrement sans effet. Bien que le fonctionnement du mécanisme soit maintenant clair, en raison de la descrip tion détaillée qui précède, quelques mots d'ex plication supplémentaires pourront être utiles.
Comme on l'a vu, la valve sélectrice 27 déter mine le chemin suivi par le fluide à l'intérieur de l'appareil hydraulique, et le tiroir à com mande automatique 40 régit la succession des opérations. Le volume de fluide mis en circu lation est déterminé par le débit de la pompe 34. Ce dernier point est important parce que, au cours d'un rentrage ou d'un centrage, il est désirable que le mouvement communiqué aux mâchoires soit aussi lent que possible, mais que ce mouvement s'effectue dans un rap port de temps convenable avec celui des autres pièces de la machine.
Lorsque la ligne de ma trices composée a été mise en place entre les mâchoires, le liquide est refoulé à l'intérieur des cylindres sur le côté fermeture des mâ choires des pistons, et ces derniers sont alors actionnés à une vitesse relativement faible, mais constante, jusqu'à ce que les mâchoires aient été arrêtées par leur contact avec la ligne, la pression du fluide augmentant jusqu'à ce que la pleine poussée désirée ait été exercée sur la ligne. Dans le cas présent, cette poussée est de 50 kg pour la mâchoire de droite et de 55 kg pour la mâchoire de gauche, bien qu'on puisse réduire ces forces, par exemple à 30 kg pour la mâchoire de droite et 35 kg pour la mâchoire de gauche. On peut régler la force suivant qu'on le désire par le choix d'un clapet de rete nue 50 ayant la force requise.
La raison pour laquelle les deux mâchoires ne sont pas sou mises à la même force a déjà été exposée. Il convient de noter que les dispositifs à cylindre et piston effectuent non seulement les mouve ments de fermeture des mâchoires, mais aussi l'action de serrage de ligne nécessaire desdites mâchoires, contrairement aux autres mécanis mes de rentrage et de centrage qui comportent des dispositifs distincts pour remplir ces deux fonctions différentes. Le second clapet de rete nue 52 peut aussi être réglé de manière à pro duire toute force de fermeture des mâchoires désirée pendant l'opération d'alignement des matrices et l'action de raclage des mâchoires. Ordinairement, une force de 5 à 10 kg suffit pour les deux fonctions.
Le tiroir automatique 40 assure cette chute de pression dans l'appa reil hydraulique aux moments voulus, tout en assurant l'accroissement de pression nécessaire pour soumettre les mâchoires à la force de poussée entière, à la fois avant l'opération d'alignement des matrices et avant l'opération de clichage. Etant donné que les dispositifs à cylindre et piston sont du type à double effet, ils ramènent les mâchoires à leur position ini tiale de pleine ligne après le clichage, en effec tuant un tel mouvement sous la commande du tiroir 40, au moment et à la vitesse voulus, afin d'éviter toute action rapide et violente à l'ouverture des mâchoires, de la même façon qu'une telle action rapide ou violente est évi tée à la fermeture des mâchoires.
Les 5 kg de différence de pression exercée par les dispo sitifs à cylindre et piston au cours du centrage, à l'effet de rattraper tout jeu susceptible d'exis ter dans les liaisons des crémaillères et pignons, se répartissent également entre les deux mâ choires pendant le centrage. On peut donc considérer que la force exercée par chacun des deux dispositifs est sensiblement constante, qu'il s'agisse d'un rentrage à l'aide de la mâ choire de gauche, ou de la mâchoire de droite ou d'un centrage à l'aide des deux mâchoires, et ceci quelle que soit la longueur de la ligne composée.
Le fait de disposer les unités à cy lindre et piston à l'alignement des mâchoires respectives et de les relier directement à ces mâchoires assure une action positive qui sup- prime le frottement et la course morte suscep tible de se produire dans les transmissions de mouvement et qui évite la nécessité de prévoir des transmissions amplificatrices de mouve ment ou de force.
On pourrait facilemnt modifier le méca nisme en vue de permettre d'effectuer les opé rations pneumatiquement, mais l'application d'un appareil hydraulique tel que celui décrit donne des résultats de beaucoup préférables et supérieurs. Dans les opérations de rentrage et de cen trage, on effectue habituellement le verrouil lage de la barre de justification 3, étant donné que le mouvement à fond des espaces-bandes n'est pas désiré.
Comme représenté à la fig. 3, ce verrouillage est obtenu en faisant pivoter l'extrémité inférieure d'un cliquet vertical 70, suspendu au bâti à étau A, pour l'amener en prise avec un épaulement 71 qui participe au mouvement d'élévation de la tige de droite 5. Comme l'entretoise 7 est assujettie au côté gauche de la barre de justification, le verrouil lage de la tige 5 a aussi pour effet d'empêcher le mouvement d'élévation de la tige 4.
Le cli- quet mobile 70 est déplacé pour venir soit à sa position de travail, soit à sa position d'inacti vité, par un levier vertical 72 qui est monté librement sur l'arbre 23 de la poignée de ma noeuvre 21, une biellette horizontale 73 reliant l'extrémité inférieure du levier 72 au cliquet 70 en un point situé au-dessous du pivot de ce cli- quet. Le levier 72 est pourvu d'un bras 72a qui s'étend obliquement vers le haut et porte à son extrémité supérieure un galet destiné à coopérer avec une surface de came 74 (voir fig. 5) constituée sur la face de dessous de la crémaillère horizontale 30.
Lorsque la poignée de manoauvre 21 a été amenée à la position correspondant au fonctionnement régulier , la crémaillère 30 a été déplacée vers la gauche dans la mesure maximum, de sorte que la sur face de came 74 n'est pas en contact avec le galet du bras oblique 72a et que le cliquet 70 est maintenu dans sa position d'inactivité par un petit ressort de traction 75 agissant sur le levier 72.Toutefois, lorsque la poignée de ma- noeuvre 21 a été amenée à la position corres pondant aux opérations de rentrage ou de cen trage, la surface de came est en contact avec le galet du bras 72a et déplace le cliquet pour l'amener en prise avec l'épaulement 71.
On remarquera que les organes d'étanchéité 80 des cylindres 12 et 13, à travers lesquels les tiges de piston 10a et l la coulissent pendant leurs mouvements de fermeture et d'ouverture des mâchoires, sont divisés ou compartimentés en deux moitiés par des rainures à basse pres sion, intérieures et extérieures, lesquelles rai nures sont pratiquées dans ces organes à mi- distance entre leurs extrémités. Ces rainures circulaires communiquent entre elles par un ou plusieurs conduits et ont pour rôle d'évacuer tout fluide susceptible de s'échapper sous forme de fuites de la première moitié de l'organe d'étanchéité, que ce soit entre les tiges de pis ton mobiles et l'intérieur des organes d'étan chéité, ou entre l'extérieur de ces organes et les parois des cylindres.
Des conduits de drai nage, désignés par 82, sont reliés à la rainure de retour 58 de la valve sélectrice 27, et le li quide de fuite passe, de là, dans le conduit de retour 59. Ces conduits de drainage à faible pression prévus entre les extrémités des orga nes d'étanchéité assurent une meilleure étan chéité.
Le dispositif de rentrage et de centrage peut facilement être modifié en vue d'un fonc tionnement automatique, par exemple par une unité de commande à ruban du type teletype- setter . Cette variante a été représentée aux fig. 20 à 29.
Pour effectuer la mise en position auto matique de la valve sélectrice rotative 27 en vue de l'opération désirée, la crémaillère ho rizontale 30 est destinée à être commandée par un piston 90 qui est assujetti à l'extrémité de gauche de cette crémaillère et qui coulisse dans un cylindre 91 formé dans un boîtier arrière J monté sur le boîtier C. Lorsque le piston 90 occupe sa position normale de gauche (fig. 25 et 29).
La valve sélectrice 27 a été réglée en vue d'une opération régulière . Le piston 90 et la crémaillère 30 peuvent être déplacés vers la droite des distances nécessaires pour amener la valve 27 aux positions de rentrage par la mâchoire de droite, de rentrage par la mâ choire de gauche, et de centrage.
Deux solénoïdes rotatifs 92 et 93 (fig. 39) et des organes d'arrêt pivotants conjugués 94 et 95 commandés par ces solénoïdes détermi nent la position d'arrêt de la crémaillère lors que celle-ci est actionnée par le piston 90. Comme on le voit aux fig. 25 à 29, une plaque 96, pourvue de dents saillantes 96a et 96b, est déplacée par la crémaillère 30 dans le mouve ment de cette dernière vers la droite. Le pre mier arrêt, ou arrêt de gauche, 94, est norma lement sollicité par un ressort vers la position voulue pour qu'il entre en prise avec la dent 96a (fig. 26), s'il n'a pas été amené par pivote ment à sa position d'inactivité, comme résultat de l'excitation du solénoïde 92.
La valve sélec trice rotative 27 a été amenée à sa position de rentrage par la mâchoire de droite lorsque la crémaillère 30 est arrêtée dans cette position. L'arrêt 95 est normalement sollicité par un res sort vers sa position d'inactivité, mais lorsque les deux solénoïdes 92 et 93 sont excités, le premier, 92, met l'arrêt 94 hors d'action et le second, 93, met l'arrêt 95 en action, cet arrêt 95 entrant en prise avec la seconde dent 96b (fig. 27), le mouvement que peut alors effectuer la crémaillère 30 effectuant l'amenée de la valve sélectrice à la position voulue pour le rentrage par la mâchoire de gauche.
Finale ment, lorsque le solénoïde 92 est seul excité pour mettre l'arrêt 94 hors d'action, le piston 90 entraîne la crémaillère vers la droite jus qu'à ce que la dent 96b soit venue heurter un épaulement 97 prévu sur le boîtier J (voir fig. 28), ce qui effectue l'amenée de la valve sélec trice 27 à sa position de centrage . Le fluide servant à actionner le piston 90 est destiné à être refoulé à travers le distribu teur à tiroir 40, pendant que le tiroir propre ment dit 40a occupe sa position de fermeture de mâchoires, représentée à la fig. 14.
Toute fois, dans le fonctionnement automatique, pour qu'on soit sûr que l'amenée de la valve sélec trice 27 à la position désirée sera effectuée avant la fermeture de la ou des mâchoires opé rantes, et aussi pour qu'on soit sûr que la ligne aura été reçue entre les mâchoires avant que commence l'opération de rentrage ou de cen trage, il est prévu un tiroir auxiliaire à deux éléments 99-99a à commande par came (voir fig. 24), qui retarde le passage du fluide vers les mâchoires de serrage tant que le piston 90 n'a pas été actionné.
De plus, il est préférable que le piston 90 soit ramené à sa position de gauche normale au cours de chacun des cycles de la machine et, pour faciliter le dégagement du pignon 18 d'avec la crémaillère 14 après les opérations de centrage, le retour du piston est effectué pendant que la poussée exercée sur les mâchoires est relativement faible. L'instant choisi pour effectuer le retour du piston 90 est situé entre le moment où l'opération de ra clage des mâchoires vient d'être effectuée et le moment où la poussée élevée effectuant l'ou verture des mâchoires est sur le point d'être exercée. L'élément 99a du tiroir 99-99a assure ce réglage précis dans le temps.
Les éléments 99-99a du tiroir auxiliaire sont disposés en tandem et coulissent à l'inté rieur d'un cylindre 99b disposé directement au- dessus de la boîte à tiroir de distribution prin cipale 40. Le tiroir 99-99a est commandé par un levier 101, semblable au levier 42 mais oc cupant une position opposée par rapport à lui, à partir d'une came spéciale 100 de l'arbre à cames principal 8 (fig. 20 et 21).
Le réglage dans le temps des cames 41 et 100 est tel que le levier 42 fonctionne le premier, déplaçant ainsi la tige 40a du tiroir principal pour l'ame ner à la position de fermeture des mâchoires à haute pression (fig. 14). Lorsque le tiroir oc cupe cette position, le fluide hydraulique est refoulé par le tuyau 471 (qui remplace le tuyau 47 de la construction à commande manuelle) et dirigé vers la chambre à cylindre 91 par l'in termédiaire du branchement 47a1 (fig. 24).
Un autre branchement 47b1 du tuyau 471, sem blable au tuyau 47 de la construction à com mande manuelle, aboutit comme lui à la valve sélectrice rotative 27, le fluide passant par ce branchement ayant pour rôle d'effectuer l'opé- ration de rentrage ou de centrage pour laquelle la valve a été réglée. Comme le tiroir auxiliaire 99-99a est normalement fermé au commence ment du cycle, le fluide ne peut pas passer par le tuyau<I>47b1</I> tant que le piston 90 n'a pas été actionné pour effectuer la mise en position con venable de la valve sélectrice 27.
Par la suite, au moment voulu du cycle de la machine, le tiroir 99-99a est déplacé vers la gauche (fig. 24) par un ressort de compression 99c logé dans le cylindre 99b et une circulation de fluide s'établit par le tuyau 47b1 pour actionner la mâchoire d'étau appropriée en vue d'une opération de rentrage ou de centrage.
Bien en tendu, lorsque le tiroir auxiliaire s'ouvre, son élément 99a permet au fluide que contient le côté échappement des pistons 10 et 11 de re venir au réservoir 33 par le tuyau 45, l'élément de tiroir ouvert 99a, le tuyau 471, la boîte à tiroir 40 et le conduit de retour 58.
La succession des opérations est ensuite régie par les mouvements du tiroir principal, exactement comme dans le fonctionnement ma nuel, jusqu'à un moment qui est postérieur à l'opération de raclage des mâchoires (position de la fig. 15) mais qui précède l'opération d'ou verture ou d'inversion des mâchoires (position de la fig. 16), le levier à commande par came <B>101</B> fermant alors le tiroir 99-99a. Ensuite, lorsque le tiroir principal est amené à la posi tion d'ouverture ou d'inversion des mâchoires, le fluide est dirigé par ce tiroir et les tuyaux 451 et 45a1 et admis au cylindre 91 à l'effet de ramener le piston 90 à sa position de gauche normale.
Lorsque le piston 90 a ainsi été rap pelé, le tiroir auxiliaire 99-99a s'ouvre de nou veau, son élément 99a permettant au fluide arrivant du tiroir principal de passer par les tuyaux 45 et 451 pour ramener les mâchoires à la position d'ouverture et son élément 99 per met au fluide d'échappement de revenir au ré servoir 33. Le tiroir 99-99a reste ouvert jusqu'à la fin du cycle de la machine et est alors ra mené à la position de fermeture par le levier à commande par came<B>101.</B>
Pendant le travail régulier de la ma chine, c'est-à-dire les opérations effectuées sans rentrage et sans centrage, le piston 90 reste dans sa position de gauche normale. Ceci est rendu possible par le verrouillage du levier 42 et le maintien de la tige 40a du tiroir principal dans sa position de gauche normale. Dans cette position (fig. 8 et 13), le fluide peut revenir librement au réservoir 33 par le conduit de retour 58, comme il a été expliqué précédem ment, de sorte que la pression ne s'accroît pas à l'intérieur de l'appareil hydraulique.
Le dispositif prévu pour verrouiller le le vier 42 dans la position de non-fonctionnement a été représenté aux fig. 21 à 23, dans lesquel les 104 désigne un cliquet d'arrêt qui est main tenu sur le chemin du levier 42 par un petit ressort de traction 105 (fig. 23). Ainsi, pendant le fonctionnement régulier de la machine, le le vier 42 est maintenu hors d'action par le cliquet d'arrêt 104. Ce cliquet est destiné à être dé verrouillé, pendant une opération de rentrage ou de centrage, par un solénoïde rotatif<B>106,</B> dont l'excitation est commandée par un circuit de commande électrique approprié.