CH531915A - Chargeur destiné à trier et orienter des pièces de micromécanique - Google Patents

Description

  
 



  Chargeur destiné à trier et orienter des pièces de micromécanique
 La présente invention a pour objet un chargeur destiné à trier et orienter des pièces de micromécanique, comprenant un récipient dans lequel lesdites pièces sont placées en vrac.



   Dans les chargeurs de ce type, les pièces s'échappent généralement du récipient par des passages calibrés dans lesquels elles ne peuvent s'engager que dans une orientation donnée. L'ensemble des pièces se trouvant dans le récipient sont maintenues en mouvement par des moyens appropriés afin de permettre auxdites pièces de s'engager dans les passages calibrés.



   Le récipient étant alimenté lorsque cela est nécessaire, par exemple manuellement, le chargeur fonctionne dans des conditions différentes selon que le récipient est plein ou, au contraire, près d'être vide. Il en résulte que les moyens mis en oeuvre pour produire le mouvement des pièces dans le récipient sont soit insuffisants lorsque celui-ci est plein, soit trop puissants lorsque celuici est presque vide.



   Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient.



   Le chargeur suivant l'invention comprend un récipient dans lequel lesdites pièces sont placées en vrac. Il est caractérisé par le fait que le fond dudit récipient est incliné et est traversé, à sa partie la plus basse, par un tiroir se déplaçant verticalement le long d'une des parois latérales du récipient, en un mouvement de va-etvient au cours des courses ascendantes duquel il soulève les pièces se trouvant sur sa tranche, laquelle est inclinée également, en direction de ladite paroi, cette dernière présentant, au voisinage de la fin de course supérieure du tiroir, une ouverture dans laquelle s'engagent les pièces soulevées par celui-ci, en glissant sur le plan incliné de sa tranche, pour pénétrer dans un réceptacle présentant au moins un passage calibré dont la forme est fonction de celle desdites pièces, et que celles-ci ne peuvent traverser que dans une orientation donnée.



   Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.



   La fig. 1 est une vue en perspective d'un appareil chargeur, un détail ayant été supprimé pour la clarté du dessin.



   La fig. 2 est une vue en plan de ce chargeur.



   La fig. 3 est une coupe suivant la ligne III-III de la fig. 2.



   La fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 2.



   La fig. 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la fig. 2, et
 la fig. 6 est une vue en perspective d'un outillage.



   L'appareil représenté comprend un bâti mobile I (fig. 1) articulé autour d'un axe horizontal 4 porté par un support fixe 5. Ce bâti mobile 1 porte un récipient principal 6, de section droite quadrangulaire, dont le fond 7 (fig. 1 et 3) est concave. Ce récipient 6 est destiné à contenir, en vrac, des pièces de micromécanique 8 à usiner, telles que, par exemple, des pignons et des roues dentées.



  Son fond 7 présente, à sa partie la plus basse, une ouverture 9 que traverse, au cours de ses déplacements verticaux, un tiroir 10 appliqué contre la plaque 2 constituant l'une des parois latérales du récipient. Le tiroir 10 effectue, commandé par des moyens qui seront décrits ci-après, un mouvement vertical de va-et-vient dans la direction de la flèche 11 de la fig. 3, au cours des courses ascendantes duquel sa tranche 12 soulève les pièces 8 qui se trouvent sur elle. Cette tranche 12 étant inclinée dans la direction de la plaque 2, les pièces 8 s'y maintiennent jusqu'à ce qu'elles se trouvent placées en regard d'une ouverture 13 ménagée dans une pièce 14 surmontant la plaque 2, ouverture qui se trouve au voisinage de la fin de course supérieure du tiroir 10, représentée par des traits mixtes à la fig. 3.



   Une fois l'ouverture 13 franchie, les pièces 8 se trouvent alors dans un réceptacle 15, ménagé dans la pièce 14, dont le fond est percé d'une série de petits passages 16, calibrés en fonction de la forme des pièces 8, et dans lesquels ces dernières ne peuvent s'engager que dans une orientation déterminée. Ces passages 16 débouchent dans un canal 17 ménagé longitudinalement dans la pièce 14, laquelle se prolonge par un bras horizontal 14a dont l'extrémité, où débouche le canal 17, est située en regard d'une butée fixe 62, sous les broches 18 d'une machine-outil destinée à usiner les pièces 8.



   Le réceptacle 15, les passages 16 et le canal 17 sont fermés par une plaque 19 (fig. 3), fixée à la pièce 14, et qui n'a pas été représentée à la fig. 1, afin d'augmenter la clarté du dessin; le canal 17 pourrait être ménagé en partie dans la pièce 14 et en partie dans le couvercle 19.



   Les déplacements verticaux du tiroir 10 sont commandés par un moteur 20 (fig. 5) entraînant, par une vis sans fin 21 et une roue tangente 22, une poulie 23. Cette dernière entraîne ellemême, par une courroie crantée 24, une poulie 25 (fig. 3) calée sur un arbre tubulaire 26 tournant sur un tourillon 27 porté par le bâ  ti mobile 1. Cet arbre tubulaire 26 porte un plateau 28 muni dune cheville d'entraînement 29, formant maneton, engagée dans une gorge longitudinale 30 ménagée dans une réglette 31 fixée au tiroir 10, transversalement par rapport à ce dernier. Il en résulte qu'au cours de la rotation du plateau 28 la cheville 29 coulisse longitudinalement, en un mouvement de va-et-vient, dans la gorge 30 de la réglette 31, ce qui produit les mouvements de va-etvient verticaux du tiroir 10, suivant la direction de la flèche 11.



   Le récipient principal 6 est rempli d'huile, amenée par une conduite 32. Cette huile remplit le réceptacle 15, lequel communique avec le récipient par l'ouverture 13, de même que deux cylindres verticaux 33, fermés par des bouchons 34, ménagés dans deux parois opposées 35 du récipient. Ces deux cylindres 33 communiquent avec le réceptacle 15 par des passages transversaux 36 ménagés dans les parois 35 et dans la pièce 14, par un passage longitudinal 37 ménagé dans cette dernière, et enfin par un jeu de fins canaux 38 faisant communiquer le passage 37 avec chacun des passages calibrés 16 ménagés au fond du réceptacle 15. Deux pistons 39 sont logés dans les cylindres 33 et sont reliés, sous le récipient principal 6, par une pièce transversale 40 formant joug.



   Les déplacements de ces pistons 39 sont commandés par le plateau 28 dont la périphérie est dentelée en 28a et qui forme ainsi came de commande. Cette came agit sur le joug 40 par l'intermédiaire d'un poussoir 41 (fig. 3) représenté schématiquement.



   Un dispositif de butée réglable, schématiquement représenté en 42 à la fig. 4, permet de limiter les mouvements de retour vers le bas des pistons 39, ce qui permet de modifier la course utile de ceux-ci dans les cylindres 33. Les mouvements de ces pistons produisent une pulsation de l'huile contenue dans le réceptacle 15 grâce à laquelle les pièces se trouvant au fond de celui-ci, non encore engagées dans les passages 16, sont soulevées pour retomber lors des mouvements de retour des pistons 39, mouvements au cours desquels l'huile reflue dans les cylindres 33, ce qui produit un brassage permanent des pièces se trouvant dans le réceptacle 15 amenant celles-ci à s'engager dans les passages 16 et, de là, dans le canal 17.



   Grâce au fait que le réceptacle 15 est alimenté périodiquement en pièces 8 par le tiroir 10, le nombre des pièces 8 se trouvant en permanence dans le réceptacle, partiellement en suspension dans l'huile, reste plus ou moins constant, ce qui évite tout risque de bourrage des passages 16, dans le cas où il y aurait trop de pièces 8 dans le réceptacle, ou de passages insuffisants de ces pièces dans le canal 17, dans le cas où le nombre des pièces 8 dans le réceptacle serait insuffisant.



   Au fur et à mesure que les pièces à usiner 8 sont saisies par les broches 18 de la machine, la colonne de pièces contenues dans le canal 17 avance sous l'effet d'un poussoir constitué par une tige 43 coulissant dans le canal 17 et qui y effectue un mouvement de va-et-vient au cours duquel son extrémité antérieure passe audelà et en deçà du jeu de passages 16. Les déplacements de la tige 43 sont produits par un levier oscillant 44 articulé en 45 sur le bâti mobile 1 et que commande une came 46 portée par l'arbre tubulaire 26. Cette came agit sur le levier 44 par l'intermédiaire d'un poussoir 47 (fig. 5), le levier étant rappelé par un ressort 48. Il présente, à son extrémité libre, une encoche 49 traversée par une cheville 50 portée par la mâchoire principale 51 d'un étau dont la seconde mâchoire, désignée par 52, est serrée contre la première par une vis 53.

  La tige 43 est pincée entre ces deux mâchoires. La mâchoire 51 coulisse sur une barre horizontale 54 portée par le bâti mobile 1 et est empêchée de tourner autour de cette barre par une tige 55 (fig. 1 et 5) également portée par le bâti mobile 1. La pression exercée par la tige 43 sur les pièces 8 se trouvant dans le canal 17 est sensiblement constante, étant assurée par le ressort 48. La position limite de la tige 43 lors de ses mouvements d'avance varie en fonction du nombre des pièces se trouvant dans le canal 17. A chaque mouvement de recul de la tige 43, les pièces 8 engagées dans les passages 16 tombent dans le canal 17 et, de là, sont poussées en avant lors du mouvement d'avance suivant de la tige.



   La pièce 8 se trouvant à l'extrémité du bras 14a (fig. 5), dans une encoche 56 de ce bras dans laquelle débouche le canal 17, est saisie par les broches 18 de la machine lorsque le bâti mobile 1 effectue un mouvement oscillant au cours duquel le bras 14a est déplacé vers le haut, dans le sens de la flèche 57 (fig. 1 et 5), par les moyens décrits ci-après:
 A cet effet, l'arbre tubulaire 26 (fig. 3) porte une came 58 dont la forme est visible à la fig. 5, qui repose sur une pièce 59 d'un bâti fixe et qui, lors de sa rotation, provoque un mouvement oscillant du bâti mobile I autour de son axe d'articulation 4.



   L'arbre tubulaire 26 porte enfin une dernière came, désignée par 60, munie de taquets 61 destinés à agir sur des organes de commande de la machine équipée du présent chargeur, de manière à synchroniser les mouvements de ce dernier et de ladite machine.



   Il est à remarquer que les pièces 14, 14a et 43 constituent un outillage interchangeable qui doit être adapté aux pièces que le chargeur doit trier et orienter.



   En variante, on pourra prévoir le cas où un seul bâti mobile portera deux récipients 6 placés   l'un    contre l'autre, les pièces 14 de chacun d'eux étant appliquées l'une contre l'autre, destinées à l'acheminement soit de pièces identiques soit de pièces différentes.



   En variante également, les commandes mécaniques de la machine telle que décrite et représentée pourraient être remplacées par des commandes hydrauliques ou pneumatiques, par exemple.



   La protection n'est pas sollicitée pour les applications dans le domaine de la mesure du temps. 

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Chargeur destiné à trier et orienter des pièces de micromécanique, comprenant un récipient dans lequel lesdites pièces sont placées en vrac, caractérisé par le fait que le fond dudit récipient est incliné et est traversé, à sa partie la plus basse, par un tiroir se déplaçant verticalement le long d'une des parois latérales du récipient, en un mouvement de va-et-vient au cours des courses ascendantes duquel il soulève les pièces se trouvant sur sa tranche, laquelle est inclinée également, en direction de ladite paroi, cette dernière présentant, au voisinage de la fin de course supérieure du tiroir, une ouverture dans laquelle s'engagent les pièces soulevées par celui-ci, en glissant sur le plan incliné de sa tranche, pour pénétrer dans un réceptacle où elles se trouvent en nombre limité,

   le fond de ce réceptacle présentant au moins un passage calibré dont la forme est fonction de celle desdites pièces, et que celles-ci ne peuvent traverser que dans une orientation donnée.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Chargeur suivant la revendication, caractérisé par le fait que ledit réceptacle est rempli d'huile, celle-ci étant soumise à l'action d'un dispositif la mettant en mouvement par pulsations, de manière que les pièces se déposant sur le fond du réceptacle dans une position ne leur permettant pas de traverser le passage calibré soient mises en mouvement par lesdites pulsations d'huile.

   2. Chargeur suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que le récipient est également rempli d'huile, l'alimentation en huile du réceptacle s'effectuant par l'intermédiaire de l'ouverture située au voisinage de la fin de course supérieure du tiroir, par laquelle le récipient et le réceptacle communiquent.

   3. Chargeur suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un piston se déplaçant, en un mouvement de va-et-vient, dans un cylindre également rempli d'huile, en communication avec ledit réceptacle, les déplacements de ce piston produisant ainsi les pulsations de l'huile dans le réceptacle.

   4. Chargeur suivant la revendication et les sous-revendications I et 3, caractérisé par le fait qu'il comprend une came actionnant ledit piston.

   5. Chargeur suivant la revendication et les sous-revendications 1, 3 et 4, caractérisé par le fait que ledit piston est vertical, des moyens de butée étant prévus limitant ses mouvements de retour en direction de ladite came, de manière à permettre de régler sa course utile, et, de ce fait, l'efficacité des pulsations d'huile.

   6. Chargeur suivant la revendication et les sous-revendications 1, 3 et 4, caractérisé par le fait qu'il comprend deux pistons se déplaçant dans deux cylindres ménagés dans deux parois opposées du récipient, lequel est de section droite quadrangulaire, ces deux pistons étant reliés par une pièce transversale formant joug, sur laquelle agit ladite came située sous le récipient.

   7. Chargeur suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 3, caractérisé par le fait que le conduit reliant ledit cylindre audit réceptacle débouche dans ce dernier au voisinage immédiat du passage calibré que présente le fond du réceptacle.

   8. Chargeur suivant la revendication, caractérisé par le fait que ledit passage calibré débouche dans un canal servant à l'acheminement des pièces à leur point d'utilisation, une tige formant poussoir étant engagée dans ledit canal dans lequel elle effectue un mouvement de va-et-vient longitudinal sensiblement horizontal, au cours duquel son extrémité antérieure se déplace de part et d'autre dudit passage calibré de manière que les pièces pénétrant dans ledit canal par ledit passage, lorsque l'extrémité de la tige est située en deçà de celui-ci, soient poussées au-delà par la tige lors de ses mouvements d'avance.

   9. Chargeur suivant la revendication et la sous-revendication 8, caractérisé par le fait que ladite tige est à action sensitive, ses mouvements d'avance étant commandés par un dispositif élastique, de manière que l'amplitude des mouvements d'avance de la tige puisse varier en fonction du nombre des pièces se trouvant dans le canal et sur la colonne desquelles agit la tige.

   10. Chargeur suivant la revendication et les sous-revendications 8 et 9, caractérisé par le fait que ladite tige est commandée, dans ses mouvements de va-et-vient, par un levier oscillant articulé sur elle au voisinage de son extrémité postérieure, ce levier oscillant étant lui-même actionné par une came contre laquelle il est maintenu appliqué par ledit dispositif élastique.

   11. Chargeur suivant la revendication et la sous-revendication 8, caractérisé par le fait que ledit canal est ménagé longitudinalement dans un bras horizontal à l'extrémité duquel il débouche, cette extrémité étant destinée à se trouver au voisinage immédiat de la broche d'une machine destinée à usiner lesdites pièces.

   12. Chargeur suivant la revendication et les sous-revendications 8 et 11, caractérisé par le fait que le récipient, le réceptacle et ledit bras sont portés par un bâti mobile oscillant autour d'un axe horizontal porté par une partie fixe, des moyens permettant de soulever, par intermittence, ledit bâti mobile de manière à amener l'extrémité du doigt où débouche le canal d'acheminement des pièces dans la position dans laquelle la pièce se trouvant à ladite extrémité puisse être saisie par la machine.

   13. Chargeur suivant la revendication et les sous-revendications 8, 11 et 12, caractérisé par le fait que ledit bâti mobile porte une came en contact avec une partie fixe de manière que la rotation de ladite came produise les mouvements oscillants dudit bâti autour de son axe d'articulation.