Régulateur hydraulique de vitesse d'un moteur à combustion interne La présente invention a pour objet un régulateur hydraulique de vitesse d'un moteur à combustion interne, comprenant une pompe volumétrique entraînée à une vitesse propor tionnelle à celle dudit moteur, un piston de travail disposé et agencé de manière à pou voir agir sur une pièce reliée à un organe de commande de la vitesse dudit moteur et ac tionné par du liquide sous pression fourni par ladite pompe, une soupape de fuite disposée dans le circuit hydraulique dudit piston,
agen cée pour commander l'échappement de liquide à partir de ce circuit et reliée à ladite pièce de manière à être déplacée sous l'effet des dépla cements de l'organe de commande, et un sélec teur de vitesse tel qu'il détermine, en fonction de la vitesse choisie, les limites de la course que la soupape de fuite peut exécuter sous l'effet des déplacements de l'organe de com mande de la vitesse.
Dans les régulateurs hydrauliques du type général spécifié ci-dessus, on a constaté que le dispositif hydraulique sensible aux modifica tions du débit de la pompe a tendance à être trop sensible, de sorte qu'une correction exa gérée de la vitesse effectuée par l'organe de commande de la vitesse provoque des oscilla tions pendulaires ou une instabilité de la vitesse du moteur.
On a déjà proposé d'établir une liaison entre la soupape de fuite et l'organe de commande de la vitesse, de manière que les déplacements de cet organe provoqués par le régulateur hydraulique agissent sur la soupape de fuite en vue d'ouvrir ou de fermer celle-ci et d'amortir ainsi le déplacement imparti par le régulateur hydraulique ou à agir dans une certaine mesure à l'encontre de ce déplace ment, pour stabiliser le régulateur. Il est évi dent que, dans n'importe quel cas, il est pos sible de déterminer, en fonction de la vitesse choisie, les limites de la course que la soupape de fuite peut exécuter sous l'effet des dépla cements de l'organe de commande de la vi tesse.
Le régulateur hydraulique faisant l'objet de la présente invention est caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif agencé de ma nière à empêcher la quantité de combustible fournie au moteur de dépasser une valeur dé terminée, valeur qui est fonction de la vitesse choisie,
ce dispositif comprenant un organe d'arrêt constitué par un piston soumis à l'ac tion de liquide sous pression fourni par ladite pompe volumétrique et des moyens à l'aide desquels cet organe d'arrêt s'oppose au dépla cement dudit organe de commande de la vi tesse dans le sens voulu pour augmenter la quantité de combustible fournie au moteur au delà d'une position qui varie avec la vitesse du moteur et qui est déterminée par celle-ci.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution du régulateur fai sant l'objet de la présente invention. La fig. 1 est une vue schématique en élé vation latérale en coupe de ladite forme d'exé cution. La fig. 2 en est une élévation latérale par tielle, en coupe. La fig. 3 en est une élévation latérale par tielle, en coupe, selon le même plan que celle de la fig. 2, montrant une autre partie du dis positif que celle représentée à la fig. 2.
La fig. 4 en est une élévation latérale par tielle, en coupe, selon le même plan que celles des fig. 2 et 3, montrant une troisième partie du dispositif.
La fig. 5 en est une vue en coupe trans versale selon V-V de la fig. 2.
La fig. 6 en est une vue en élévation, en coupe, selon le même plan que celle de la fig. 5, montrant une autre partie de ce dispo sitif que cette figure.
La fig. 7 est une vue en perspective avec arrachements de la partie du dispositif repré senté à la fig. 6.
La fig. 8 est également une vue en pers pective, à plus grande échelle, d'un détail de la partie du dispositif représenté aux fig. 6 et 7 ; et la fig. 9 est une vue en coupe longitudi nale d'un autre détail de la partie du dispositif représentée aux fig. 6 et 7. Le- régulateur représenté, qui est appliqué à un moteur à injection directe de combustible, comprend (fig. 1) une pompe volumétrique 1, du type à engrenages, qui est entraînée directe ment ou indirectement par ce moteur à une vi tesse directement proportionnelle à la vitesse de ce moteur.
Cette pompe est agencée de ma nière à fournir un liquide sous pression à un mécanisme hydraulique de commande qui est relié, par l'intermédiaire d'un servomoteur hydraulique, à un arbre 2 de commande de l'alimentation en combustible du moteur. Cet arbre fait partie des pompes d'injection de combustible.
Le mécanisme hydraulique de commande est disposé dans un carter 3 présentant trois alésages parallèles formant des chambres 4, 5 et 6, et entre lesquels sont disposés les élé ments du mécanisme tels que soupapes, pis tons, ensembles à ressorts, etc. Du liquide sous pression fourni par la pompe volumétrique 1 pénètre dans la première, 4, desdites trois chambres au voisinage de son extrémité infé rieure et passe à travers une soupape réduc trice de pression 7 qui est chargée par un res sort, pour parvenir dans un espace annulaire 8 ménagé au-dessus de cette soupape.
La sou pape 7 est construite de manière que la chute de pression qu'elle provoque soit approxima tivement proportionnelle au débit de liquide qu'elle laisse passer et, du fait que le débit de la pompe 1 est approximativement proportion nel à la vitesse du moteur et que sensiblement tout le liquide débité par cette pompe passe à travers cette soupape, la chute de pression entre l'entrée et la sortie de ladite soupape est par conséquent approximativement proportion nelle à la vitesse du moteur. On remarquera cependant que ladite chute de pression est in dépendante de la valeur absolue de la pression dans le circuit.
Par commodité, la pression du liquide en aval de la soupape 7 sera appelée pression d'équilibre , tandis que la pression du liquide en amont de ladite soupape sera appelée pression de sortie de la pompe .
Après avoir passé à travers la soupape ré ductrice 7, le liquide s'écoule à travers un trou transversal pratiqué dans la paroi de la seconde chambre 5, à mi-distance environ entre les extrémités de cette chambre dans laquelle la pression d'équilibre agit ainsi sur une face d'un piston de travail 9 à double effet logé dans une des moitiés de la chambre qu'on appellera ci-dessous moitié supérieure et agit égale ment sur la face supérieure adjacente d'un piston d'arrêt 10,à double effet, logé dans la moitié inférieure de la chambre 5.
Le liquide passe ensuite à travers un autre trou trans versal par lequel il pénètre dans la partie infé- rieure de la troisième chambre 6. Cette cham bre contient une soupape à manchon 11, char gée par un ressort et disposée de manière à pouvoir démasquer des lumières d'échappe ment pratiquée dans une partie supérieure de la troisième chambre. Cette soupape est action née par un piston 12 qu'on appellera piston de soupape de décharge et qui est monté à glissement dans la troisième chambre 6 et est soumis à l'action de la pression d'équilibre qui agit sur sa face intérieure.
La face supérieure du piston de soupape de décharge 12 est sou mise à l'action de liquide à une pression de réservoir qui règne dans une cavité interne 50. Cette pression peut être égale à la pres sion atmosphérique ou être maintenue à une valeur constante et relativement faible. La sou pape à manchon 11 fonctionne par conséquent comme soupape de décharge et règle la pres sion d'équilibre.
Après avoir traversé les lumières d'échap pement de la troisième chambre 6, le liquide sous pression reflue à travers des trous trans versaux jusque dans une chambre annulaire 13, qui entoure la partie supérieure de la cham bre 5, les cylindres délimitant les chambres 4 et 6 étant disposés dans la chambre 13. Cette chambre 13 communique avec la partie supé rieure de la seconde chambre 5 à travers des orifices étranglés 14 et la pression dans cette partie de la seconde chambre sera appelée ci- dessous pression de travail .
Cette pression agit sur la face supérieure du piston de tra vail 9 à double effet. Ladite chambre 13 com munique également avec la partie supérieure de la première chambre 4, par un autre ori fice 15 et, à partir de cette partie supérieure de la première chambre, le liquide s'échappe à travers un orifice de fuite réglable et com mandé par une soupape de fuite 16 et parvient ainsi dans la cavité 50 dans laquelle règne la pression de réservoir.
La face supérieure du piston de travail 9 est soumise à l'action d'un ressort de compres sion 17 et ledit piston est relié à une tige de commande 18 qui passe à travers un presse- étoupe fermant la chambre 5 à son extrémité supérieure. Cette tige de commande 18 est in directement reliée à l'arbre de commande 2 des pompes d'injection par l'intermédiaire dudit servomoteur hydraulique, comme on le décrira plus loin.
L'une des extrémités d'un levier d'équilibre 19, dont un point intermédiaire porte contre une came 20 commandée par un levier de sélection manuelle de la vitesse, est articulée à la tige de commande 18, tandis que l'autre extrémité de ce levier 19 porte contre l'extrémité supérieure de la soupape de fuite . 16. La soupape de fuite 16 a la forme d'un piston cylindrique massif et elle est montée à glissement dans la partie supérieure de la pre mière chambre 4, de sorte que sa face infé rieure est soumise à l'action de la pression d'équilibre qui sollicite ainsi cette soupape vers le haut et tend à l'amener en contact avec l'extrémité du levier d'équilibre 19.
La face périphérique de la soupape 16 présente un dé gagement 22 qui permet à du liquide à la pres sion de travail de s'échapper de la chambre 13 et qui constitue ainsi l'orifice de fuite variable à travers lequel le liquide s'échappe et est dé comprimé.
On se rend compte qu'un accroissement momentané du débit de liquide provoqué par une augmentation de la vitesse du moteur a pour conséquence une augmentation de la pres sion de travail par rapport à la pression d'équi libre, et que cette augmentation tend à déplacer le piston de travail 9 vers le bas, celui-ci ten dant à son tour à déplacer la tige de commande 18 vers le bas. La tige de commande 18 agit également par l'intermédiaire du servomoteur hydraulique mentionné ci-dessus de manière à provoquer une rotation de l'arbre 2 de com mande d'alimentation en combustible dans le sens voulu pour réduire la quantité de com bustible fournie au moteur.
Lorsque la tige de commande 18 se déplace vers le bas, le levier d'équilibre 19 pivote cependant autour de la came 20 de sélection de la vitesse et permet ainsi à la soupape de fuite 16 de se. déplacer vers le haut, de sorte que le débit de liquide s'échappant de la cham- bre 13 peut augmenter. Une telle augmenta tion de débit provoque une diminution de la pression de travail et amoindrit ainsi toute ten dance que pourrait présenter le régulateur à engendrer des oscillations pendulaires du ré gime du moteur.
La rotation de la came 20 modifie le point d'appui du levier d'équilibre 19 et règle ainsi la position de la soupape de fuite 16, de sorte que cette rotation commande ainsi la vitesse choisie du moteur et modifie simultanément la loi liant les modifications de charge aux modifications de vitesse du mo teur.
Le piston d'arrêt 10 disposé dans la partie inférieure de la seconde chambre 5 et dont la face supérieure est soumise à l'action de la pression d'équilibre est chargé, sur sa face supérieure, par un ensemble à double ressort de compression comprenant un premier res sort 21 dont une des extrémités porte contre un siège annulaire aménagé dans la chambre et dont l'autre extrémité est disposée de ma nière à agir sur le piston d'arrêt 10, quelle que soit la position de celui-ci, et un second ressort 21' agissant sur un manchon 23 monté à glissement et dont le déplacement vers le bas est limité par un arrêt 24, de sorte que le second ressort 21' n'agit sur le piston d'arrêt 10 que lorsque celui-ci se déplace vers le haut au delà d'une position déterminée.
La face in térieure du piston d'arrêt 10 est soumise à l'ac tion de la pression du liquide en amont de la soupape réductrice 7, c'est-à-dire à la pression de sortie de la pompe, ceci grâce à la présence d'un conduit 25 pour le liquide entre les extré mités inférieures respectives de la première et de la seconde chambre. Ce conduit 25 pré sente un orifice étranglé, de manière à amortir tout déplacement brusque du piston d'arrêt. Le piston d'arrêt est fait d'une pièce avec un puits central 26 qui fait saillie vers le bas et qui est pratiquement fermé à son extrémité supérieure par une plaque percée contre laquelle porte le ressort de compression 21.
La partie inférieure de la tige de commande 18 passe librement à travers l'ouverture de ladite plaque.
L'extrémité inférieure de la tige de com mande 18 s'étendant au-dessous de l'ouverture de la plaque qui ferme le puits du piston d'ar rêt est munie d'une tête 27, de plus grand dia mètre, qui empêche cette extrémité de la tige de passer vers le haut à travers ladite ouver ture, de sorte que la tige de commande est sollicitée ou maintenue vers le bas lorsque le piston d'arrêt se déplace suffisamment loin vers le bas. Dans des conditions de fonctionnement normales, la tige de commande 18 glisse librement à travers l'ouverture de la plaque du puits du piston d'arrêt 10 et le ressort 17 entre le piston de travail et la tige de com mande 18 a pour effet d'obliger ce piston et cette tige de se déplacer conjointement comme un ensemble unique.
Cependant, si la pression de sortie de la pompe, c'est-à-dire la vitesse du moteur est telle que le piston d'arrêt 10 prend une position pour laquelle la tête 27 de la tige de commande 18 vient en prise avec la plaque fermant l'extrémité supérieure du puits du piston d'arrêt 10, tout déplacement de plus grande amplitude vers le haut du piston de travail 9 a pour effet de comprimer ledit res sort 17 et la tige de commande n'est pas dé placée vers le haut. La limite intérieure de la course du piston d'arrêt est déterminée par un organe de butée réglable 28 monté dans l'extré mité inférieure de la seconde chambre 5.
Cette disposition assure une commande de surali mentation empêchant des quantités de combus tible excessives d'être fournies au moteur, quelle que soit la vitesse de celui-ci.
L'extrémité supérieure de la tige de com mande 18 est articulée à un bras fourchu 31 par l'intermédiaire d'un embiellage 29, 30, le bras 31. étant relié à l'arbre de commande 2 des pompes d'injection de combustible de ma nière à tourner avec cet arbre. Un point inter médiaire 32 de l'embiellage 29 et 30 est relié à une soupape de commande 33 du servomoteur hydraulique.
Cette soupape est agencée de fa çon connue, dans le but d'envoyer du liquide sous pression fourni par une seconde pompe volumétrique 34 montée dans le même carter que la pompe 1 sélectivement d'un côté et de l'autre d'un piston servomoteur 35 à double effet, dans des chambres ménagées de part et d'autre de ce piston, et tout en faisant com muniquer l'autre desdites chambres avec un conduit de décompression. Le piston servo moteur 35 est articulé au bras fourchu 31 monté sur l'arbre de commande 2 des pompes d'injection de combustible.
L'extrémité supérieure du cylindre dans le quel est monté ledit piston servomoteur 35 présente un conduit de fuite permanente 36 non représenté à la fig. 1 mais représenté en détail à la fig. 3 et débouchant dans un con duit de décompression, et de son côté inférieur ce piston est relié à une tige de rappel 37 qui s'étend vers le bas jusque dans une cham bre auxiliaire 38 dans laquelle est disposé un ensemble à ressort de rappel qui sollicite la tige de rappel 37 vers le haut, de manière à solliciter le piston servomoteur 35 vers sa position de repos qui correspond au régime de ralenti du moteur.
L'ensemble à ressort de rap pel remplit deux fonctions et, dans ce but, il porte également vers le bas contre une sou pape dite de renforcement<B> </B> 40 qui com mande l'écoulement du liquide à partir de la seconde pompe volumétrique 34 jusque dans la partie inférieure de la chambre auxiliaire 38 et, de là, directement dans un conduit de décompression ou jusque dans la cavité 50 d'où ce liquide retourne à un réservoir. Ce cir cuit hydraulique constitue le circuit de dé compression normal du servomoteur hydrau lique.
La soupape de renforcement 40 comprend une soupape de fuite d'air de type connu, agencée de façon à laisser passer de l'air mais non de l'huile et qui aboutit à un orifice de fuite étranglé débouchant dans la même cham bre auxiliaire et qui est hydrauliquement en communication avec un conduit de décompres sion ou avec un point auquel le liquide së trouve à la pression du réservoir.
Le mécanisme hydraulique de commande décrit ci-dessus en référence à la vue schéma tique de la fig. 1 va maintenant être décrit d'une façon plus détaillée en regard des fig. 2 à 5 dans lesquelles des éléments représentés schématiquement à la fig. 1 sont désignées par les mêmes signes de référence qu'à cette figure.
Un pignon entraîné de la pompe volumé trique à engrenages 1 est représenté en coupe aux fig. 3 et 4, chacune de ces figures mon trant une moitié dudit pignon. Ce pignon est solidaire en rotation d'un arbre 39 qui est en traîné à partir du vilebrequin du moteur, à une vitesse proportionnelle à celle du moteur. Un pignon de la seconde pompe volumétrique 34 est représenté de façon analogue aux fig. 3 et 4 et est également entraîné par l'arbre 39. Ainsi qu'on peut le voir à la fig. 2, le liquide sous pression est fourni à partir de la pompe à engrenages 1 et à travers un conduit non représenté à une chambre annulaire infé rieure 71 adjacente à la soupape réductrice 7.
La soupape 7 comprend un élément tronconi que 72 qui est au moins partiellement contenu dans un alésage cylindrique de la chambre 4, et un ensemble à ressort comprenant un res sort 73 et un capuchon d'extrémité 74. L'extré mité supérieure du ressort 73 est disposée de manière à porter contre une plaque de butée 75 logée contre un épaulement fraisé dans la chambre 4. En fonctionnement, la soupape 7 est soulevée contre l'action du ressort 73 et du liquide sous pression passe tout autour de l'élément conique 72 jusque dans l'espace 8 qui forme une chambre annulaire et, de là, jusque dans un espace 81 ménagé sous la soupape de fuite 16.
Les caractéristiques de la soupape de fuite 16 sont telles que la chute de pression au travers de cette soupape est proportionnelle au débit de liquide à travers la soupape.
La chambre annulaire 8 communique avec la partie médiane de la seconde chambre 5 et le liquide à la pression d'équilibre agit vers le haut sur la face inférieure du piston de tra vail 9. Ce piston 9 est sollicité vers le bas par le ressort 17, qui bute contre un épaule ment fixe que présente la partie supérieure de la chambre 5, et il est relié à la tige de com mande 18 par une liaison avec jeu sollicitée par ressort et comprenant un siège de ressort 92 fixé à ladite tige et un ressort de compres sion 93 dont une des extrémités porte contre ce siège et dont l'autre extrémité porte contre le piston 9 et sollicite celui-ci vers le bas par rapport à la tige,
tendant à l'appliquer contre une butée 94 fixée à cette tige au-dessous du piston 9. _ Le piston d'arrêt 10 est disposé dans la partie inférieure de la seconde chambre 5 et il est fait d'une seule pièce avec le puits 26 qui se trouve dans une chambre auxiliaire 51 ménagée au-dessous de la chambre 5, la limite de déplacement vers le bas du piston 10 étant ainsi déterminée par la position de la butée réglable 28 qui vient buter contre l'extrémité inférieure du puits 26. Du liquide venant de la chambre annulaire 71 pénètre dans la partie de la chambre 5 située au-dessous du piston d'arrêt 10, à travers un orifice étranglé 76 et le conduit 25.
Le piston d'arrêt 10 est sollicité vers le bas par un ensemble à ressort comprenant le res sort de compression 21 qui agit entre une butée annulaire fixe 101 fraisée dans la cham bre 5 au-dessus du piston 10 et une plaque percée 102 qui repose sur un épaulement in férieur formé dans .le piston 10, au-dessus du puits 26. L'ensemble à ressort comprend éga lement le second ressort de compression 21' qui agit entre la butée annulaire 101 et un rebord que présente l'extrémité inférieure du manchon coulissant 23. Ce manchon présente un rebord radial de plus grand diamètre, formé à son extrémité supérieure, constituant l'ar rêt 24 et venant en prise avec la butée fixe 101 pour limiter le déplacement dudit man chon vers le bas.
L'alésage du manchon 23 est de diamètre beaucoup plus grand que la tige de commande 18, si bien que du liquide sous pression peut librement passer entre l'espace annulaire 8 et l'espace situé au-dessous du piston de travail 9.
L'extrémité inférieure 181 de la tige de commande 18 passe librement à travers la pla que percée 102 du piston d'arrêt 10, est filetée et porte la tête 27 qui est réglable et vissée sur cette extrémité. Cette tête est de plus grand diamètre que l'ouverture de la plaque percée 102.
Comme décrit ci-dessus, le déplacement de la tige de commande vers le haut est limité par la tête 27, celle-ci venant en prise avec la plaque 102 du piston d'arrêt 10 et les forces relatives des ressorts 17, 93, 21 et 21' sont choisies telles que, lorsque cette tête vient en prise avec cette plaque, les ressorts 17 et 93 sont déformés de manière à permettre au pis ton de travail de se déplacer par rapport à la tige de commande, tandis que la position de la tige de commande est elle-même déterminée par la position du piston d'arrêt.
L'extrémité supérieure de la tige de com mande 18 est articulée au levier d'équilibre 19 et est rigidement fixée à un prolongement 182 qui, par l'intermédiaire du servomoteur hy draulique représenté de façon plus détaillée à la fig. 3, agit de façon à commander le dépla cement du bras fourchu 31 et par conséquent la rotation de l'arbre 2 qui commande l'alimen tation en combustible du moteur. L'extrémité libre du levier d'équilibre 19 présente une rai nure formée dans sa face inférieure et dans la quelle porte une tête 161 en forme de dôme fixée à l'extrémité supérieure de la soupape de fuite 16.
Un point intermédiaire de la face su périeure du levier d'équilibre 19 porte contre la came de sélection de vitesse 20 qui est mon tée sur un arbre rotatif 20' s'étendant à l'exté rieur du régulateur et relié à un levier de sélec tion manuelle de vitesse, non représenté, des tiné à être actionné par un opérateur.
La soupape de décharge 11 qui, à la vue en coupe schématique de la fig. 1, est représen tée dans le même plan général que les cham bres à soupape 4 et 5, se trouve en pratique dans un plan perpendiculaire à ce plan et est représentée en détail à la fig. 5. Du liquide sous pression à la pression d'équilibre venant de l'espace limité par la face inférieure du pis ton de travail 9 passe à travers des orifices 52 (voir fig. 2) jusque dans un espace 63 adjacent à l'extrémité inférieure de la chambre à sou pape 6 et, de là, à travers des orifices 64, jus qu'à l'intérieur de la soupape de décharge<B>11.</B>
La soupape 11 est du type à manchon et elle est disposée de façon à pouvoir glisser dans un cylindre 61 formant la chambre de soupape 6. Cette soupape est faite d'une pièce avec le piston 12 qui la ferme à son extrémité supé rieure et son extrémité inférieure correspond à une ou plusieurs lumières, représentées en pointillé en 62, de façon à permettre à du liquide sous pression de s'écouler jusque dans la chambre 13 entourant la chambre à sou pape. La soupape 11 est chargée par un ressort 112 qui la sollicite vers le bas et qui bute contre un bouchon fixe 113 disposé à l'extré mité supérieure de la chambre 6. Le bouchon 113 présente une ouverture à travers laquelle l'espace limité par la face supérieure du piston 12 communique avec la cavité 50 dans laquelle le liquide se trouve à la pression du réservoir.
Les déplacements vers le bas de la soupape 11 sont limités par un organe tubulaire fixe 114 et, dans la position inférieure de cette soupape, le liquide est empêché de s'écouler à travers la lumière 62. En fonctionnement normal, la soupape 11 sert ainsi de soupape de décharge de pression et le piston 12 de cette soupape est soumis à la différence entre la pression d'équi libre et la pression de réservoir ou de décom pression, selon le cas.
La soupape 11 est également agencée de manière à fonctionner comme soupape de dé compression ou de sûreté pour la partie consi dérée du circuit hydraulique et, dans ce but, la partie supérieure du manchon de cette sou pape présente un jeu de lumières 111 circon- férentiellement réparties à distance les unes des autres et permettant à du liquide sous pression de passer jusque dans la partie de la chambre 6 située au-dessus de la soupape, lorsque celle- ci se déplace vers le haut jusqu'au delà d'un point déterminé.
Le servomoteur hydraulique est disposé entre la tige de commande 18 et l'arbre de commande 2 entraînant les pompes d'injec tion de combustible et il est représenté en dé tail à la fig. 3. Le prolongement 182 de l'extré mité supérieure de la tige de commande 18 est articulé au levier 29 qui, à son tour et par l'intermédiaire de la bielle 30, est relié au bras fourchu 31. Le point intermédiaire 32 du levier 29 est relié au moyen d'une bielle 331 à la soupape de commande 33, du type à piston équilibré, et qui présente des organes 332 et 333, en forme de piston, formés à ses extré mités opposées.
Du liquide sous pression fourni par la pompe volumétrique 34 pénètre jusque dans une chambre annulaire 334 à travers un conduit non représenté pratiqué pour ce liquide. La chambre 334 communique à travers des lumières 335 avec un espace annulaire mé nagé entre les deux extrémités en forme de pis ton de la soupape 33.
Des lumières 336 frai sées en regard de l'extrémité supérieure de la soupape 33 communiquent à travers des lu mières 351 avec l'extrémité supérieure d'une chambre 352 à l'intérieur de laquelle est monté le piston servomoteur 35 à double effet. Sem- blablement, des lumières 337 pratiquées en re gard de l'extrémité inférieure de la soupape 33 communiquent avec l'extrémité inférieure de la chambre 352, au-dessous du piston servo moteur 35.
La soupape 33 fonctionne par con séquent comme soupape de commande d'inver sion, de manière à faire sélectivement com muniquer l'espace situé d'un côté du piston servomoteur 35 avec l'arrivée de liquide sous pression et l'espace situé de l'autre côté de ce piston avec un conduit de décompression.
L'extrémité supérieure de la chambre 352 présente le conduit de fuite permanente 36 qui débouche dans un conduit de décompression. Ce conduit de fuite est percé dans un bouchon 361 vissé dans l'extrémité supérieure du cy lindre et est constitué par une ouverture étran glée 362 qui débouche dans un raccord fileté 363 à travers lequel du liquide s'écoule de façon uniforme et est déchargé, même lorsque le piston servomoteur 35 reste immobile.
Le piston servomoteur 35 est rigidement relié à la tige de rappel 37 qui s'étend à tra vers un presse-étoupe prévu à l'extrémité infé rieure de la chambre 352 et qui présente une fente diamétrale longitudinale 371, traversée par un goujon 372 qui porte une garniture antifriction 373 ajustée à glissement et avec précision avec la partie fourchue du bras four chu 31.
Les déplacements de la tige de com mande 18 ont par conséquent initialement pour effet de déplacer la soupape de commande 33 de manière à introduire du liquide sous pres sion d'un côté ou de l'autre du piston servo moteur 35 qui, à son tour, assure l'actionne- ment de l'arbre de commande 2 en fournissant l'énergie nécessaire pour assurer cet actionne- ment. Le déplacement consécutif du bras four chu 31 a pour effet de fermer la soupape de commande 33, au moyen de l'embiellage 29 et 30, jusqu'au moment où un autre déplacement subséquent de la tige de commande 18 ouvre à nouveau cette soupape.
L'ensemble de la soupape de renforcement combinée avec le ressort de rappel de la tige de rappel 37 est représenté en détail à la fig. 4. L'extrémité inférieure de la tige de rappel 37 est ajustée à glissement dans un manchon 374 qui s'étend à travers la paroi supérieure d'un cylindre 402 et elle est munie d'un siège de res sort 401 destiné à recevoir les extrémités supé rieures de deux ressorts à boudin de compres sion 403 et 404. Les extrémités inférieures des ressorts 403 et 404 reposent sur un siège en forme de flasque fixé à la soupape de renfor cement 40, qui est du type à manchon.
Cette soupape est ajustée à glissement sur un organe interne tubulaire 405 dans lequel des lumières de soupape 406 sont pratiquées circonféren- tiellement à distance les unes des autres. Du liquide sous pression fourni par la pompe 34 'à travers un conduit non représenté à la fig. 4 parvient dans l'extrémité inférieure de l'organe tubulaire 405 et exerce une poussée vers le haut sur la paroi supérieure fermée de la sou pape 40, de façon à démasquer les lumières 406, contre l'action des ressorts 403 et 404. La paroi supérieure de la soupape 40 présente une fuite d'air étranglée constituée par un bou chon présentant un petit alésage ou ouverture étranglée 407 agencée de façon à ne laisser passer que de l'air.
Après avoir passé à travers les lumières 406, le liquide, dont la température peut être relativement élevée du fait de la dis sipation d'énergie qui se produit lorsque ce liquide traverse les lumières, retourne au ré servoir de liquide à travers un conduit 408. Un ensemble de commande destiné à être actionné à la main est prévu pour être relié à l'arbre de commande des pompes d'injection de combustible, afin de permettre à un opéra teur de dépasser les limites d'alimentation im posées par le régulateur, par exemple lors de la mise en marche ou lors de l'arrêt du moteur, ou encore au cas où le régulateur est en panne. Cet ensemble est représenté en détail aux fig. 6 à 9.
L'arbre de commande 2 des pompes d'injection de combustible du moteur est relié au bras fourchu 31, commandé par le régula teur, par l'intermédiaire d'un embrayage à cla- bots, comprenant un manchon à clabots 41 claveté à l'arbre 2 et présentant un ou plu sieurs clabots 411 qui s'étendent axialement (voir fig. 8) et qui sont agencés de manière à venir en prise dans des logements 412 frai sés entre des clabots du bras fourchu 31.
Le manchon à clabots 41 est susceptible de glis ser axialement sur des cannelures 413 de l'arbre 2 et est sollicité vers sa position d'em brayage par un ressort 414 qui entoure ledit arbre. Un levier de commande 415 destiné à être actionné à la main est rigidement monté sur un manchon 416 qui entoure l'arbre 2 du côté du bras fourchu 31 opposé à l'embrayage à clabots. Ce manchon s'étend à l'intérieur du bras fourchu et présente, à son extrémité adja cente au manchon à clabots 41,
un ou plu sieurs logement circonférentiels 417 qui s'éten dent chacun sur un arc d'environ 50 et qui sont agencés de manière à pouvoir être enga gés par les clabots 411. Chacun de ces loge ments 417 se termine à l'une de ses extrémités par une face plate radiale et, à son autre extré mité, par une face comprenant une partie 418, inclinée axialement vers l'extérieur et qui s'étend sur une profondeur axiale égale à la moitié de la profondeur du logement.
Lorsque le levier d'actionnement manuel 415 est dé placé dans le sens voulu pour réduire l'alimen tation en combustible du moteur, les clabots 411 du manchon à clabots 41 peuvent être obligés de se déplacer en contact avec les par ties inclinées 418 des faces des logements 417 du manchon 416, ce qui a pour effet de décou pler le manchon à clabots 41 en dégageant les clabots- des logements 412 du bras fourchu 31 commandé par le régulateur.
Un déplacement de plus grande amplitude et dans le même sens du levier 415 entraîne alors une rotation du manchon à clabots 41 et par conséquent de l'arbre de commande 2, de façon à arrêter le moteur. Il est judicieux de munir le levier de commande 415 destiné à être actionné à la main d'une fente 419 recevant un galet 420 monté sur un bras de manivelle 421 solidaire en rotation d'une poulie 422 qui est montée de façon excentrique par rapport à l'arbre 2 et qui peut être actionnée à distance au moyen d'une courroie ou d'un câble, à partir d'une autre poulie non représentée et placée sous commande de l'opérateur.
L'arbre 2 est fixé à un bras de sortie 428 qui est agencé de façon à faire fonctionner les pompes d'injection de combustible du moteur. Une commande de sûreté supplémentaire est prévue pour permettre à un opérateur de dépasser complètement les limites d'alimenta tion imposées par le régulateur. Dans ce but, le levier manuel de commande 415 est muni d'un piston 423 sollicité par un ressort et sus ceptible d'être libéré (voir la fig. 9). Ce pis ton est agencé de façon à pouvoir passer à tra vers un trou de mise en place pratiqué dans le manchon 416, jusque dans un logement de mise en place 424 pratiqué dans l'arbre de commande 2.
Pour faire fonctionner cette com mande de sûreté, l'opérateur libère le piston 423 en faisant tourner une tête 425 qu'il pré sente jusqu'à ce que des saillies axiales 426 de cette tête viennent s'engager dans des fentes 427, et il fait ensuite tourner le levier 415 dans le sens voulu pour réduire l'alimentation en combustible du moteur jusqu'à ce que le man chon 416 force le manchon à clabots 41 de venir hors de prise avec le bras fourchu 31.
Dans cette position, le piston 423 passe à tra vers le trou de mise en place et pénètre dans le logement de mise en place et le levier de commande 415 est ainsi verrouillé à l'arbre de commande 2, de manière à permettre de commander cet arbre à la main, tandis que le bras fourchu 31, et par conséquent le régula teur, est maintenu à l'état débrayé.
Cette disposition permet également d'em- brayer à nouveau facilement le régulateur, lors qu'on le désire.