Pompe à piston, notamment pour l'injection de combustible dans un moteur à combustion interne L'invention a pour objet une pompe à piston, notamment pour l'injection de combustible dans un moteur à combustion interne.
Cette pompe comprend des moyens pour déter miner la valeur du débit.
Dans les pompes existantes, un premier réglage ou dosage de débit<B> </B> concerne la quantité de combustible refoulé par le piston dans la chambre de compression correspondante. Ce dosage convient notamment pour adapter l'injection au couple maxi mum demandé. Un deuxième réglage concerne le débit réellement refoulé vers les injecteurs ou autres appareils d'utilisation en fonction du couple résistant. Il est désirable que ce deuxième réglage s'effectue de façon automatique en fonction de la vitesse, c'est à-dire de façon à décroître ou s'annuler lorsque la vitesse dépasse une valeur déterminée, le tout étant tel que cette valeur soit réglable à volonté (par exem ple à partir d'une pédale ou manette d'accélération).
Il est connu, en particulier pour le second des deux réglages, de recourir à un tiroir régulateur tra versé par le fluide à refouler et soumis, sous l'effet du fonctionnement de la pompe, à une pression hydrodynamique croissant en fonction de la vitesse et qui tend à le soulever dès que cette dernière atteint une certaine valeur. Cette pression hydrodynamique, variable avec la vitesse, est due à l'action d'une sec tion d'étranglement offerte au passage du liquide à travers ledit tiroir.
Lorsque le tiroir se soulève par suite du dépassement de la vitesse critique, il vient alors exercer une action tendant à diminuer le débit réellement refoulé vers l'injecteur correspondant, cette diminution provenant par exemple, soit d'une action de. réaspiration provoquée par le tiroir lors qu'il revient à sa position de départ du fait du retour du piston principal à son point mort bas, soit d'une action de reflux dans un orifice dégagé par le dé placement du tiroir.
La section d'étranglement est rendue réglable, par exemple par la rotation du tiroir autour de son axe, ce qui permet de régler à volonté la vitesse de régulation choisie.
Cette disposition antérieurement connue est donc caractérisée essentiellement par le fait que le liquide à refouler est obligé de passer à travers le tiroir régulateur. Or, on a remarqué qu'une telle disposi tion, bien que présentant des avantages notables, donnait lieu aussi à certains inconvénients : en par ticulier, les caractéristiques des tiroirs de ce genre dépendent d'une manière trop étroite du débit qui les traverse, c'est-à-dire de la puissance des moteurs auxquels ils sont destinés. D'où la nécessité de pré voir un grand nombre de types de tiroirs régulateurs, en correspondance avec les divers régimes de débit.
La présente invention utilise, pour la détermina tion de la valeur du débit, au moins un tiroir dépla- çable par une pression de fluide en synchronisme avec le piston principal, mais de fluide étant indé pendant du fluide refoulé par ledit piston principal et étant soumis à l'action d'un piston auxiliaire coagissant avec un alésage distinct de la chambre de refoulement du piston principal.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution de la pompe faisant l'objet de l'invention. Les fig. 1 et 2 montrent, respectivement-en coupe axiale schématique et en coupe partielle, par II-II de la fig. 1, une première forme d'exécution.
Les fig. 3 et 4 montrent, semblablement à la fig. 1 et partiellement, le tiroir régulateur dans deux posi tions différentes.
Les fig. 5 et 6 montrent en coupe axiale un tiroir régulateur du même genre, respectivement selon deux autres formes de réalisation.
Les fig. 7 et 8 montrent, respectivement en coupe axiale et en coupe transversale, selon VIII-VIII de la fig. 7, un tiroir du même genre établi selon une autre variante.
La fig. 9 montre en coupe axiale, semblablement à la fig. 1, une pompe du même genre, selon une autre forme de réalisation.
La fig. 10, enfin, montre un tiroir régulateur de vitesse établi selon une autre variante.
Les fig. 11 à 14 montrent respectivement et par tiellement en coupe axiale, en vue en élévation, por tions en coupe, illustrant séparément certaines parties de la fig. 11, et en coupes transversales par XIII- XIII de la fig. 12 et XIV-XIV de la fig. 11, une autre forme de réalisation de la pompe.
Les fig. 15 et 16 montrent, semblablement aux fig. 11 et 12, une pompe établie selon une variante de la forme de réalisation de ces dernières figures.
La fig. 17 montre, en coupe schématique, une pompe à tiroir doseur et tiroir régulateur de vitesse. Les fig. 18 et 19 montrent séparément le tiroir doseur, en coupe longitudinale, respectivement dans deux positions différentes de celle représentée à la fig. 17.
La fig. 20, enfin, montre le même tiroir en pers pective.
On a représenté, sur la fig. 1, une pompe qu'on a supposée, pour des raisons de simplification, des tinée à alimenter un seul injecteur, comportant essen tiellement un piston principal 1 propre à refouler le liquide dans une chambre de refoulement 2 et, ensuite, dans un conduit de refoulement 3 allant à l'injecteur correspondant par une canalisation 4, avec interposition d'un clapet de retenue 5.
En l'absence de tiroir régulateur, le début et la fin du refoulement, ou de l'injection, sont déterminés par des moyens distributeurs appropriés coagissant avec au moins un conduit ou canal 6, relié au circuit d'alimentation 7.
Ces moyens distributeurs consistent, par exemple, en une surface distributrice 8 constituée par la tête du piston 1 et en une gorge latérale 9 à rampes distributrices obliques, gorge reliée à la sur face 8 par un canal 10, le tout fonctionnant de la manière bien connue dans ce domaine. Le débit refoulé par coup de piston peut être réglé ici (dosage du débit en fonction de la puissance du moteur) par un calage angulaire dudit piston autour de son axe, calage qui modifie les positions relatives des susdites rampes par rapport au canal 6. Ce calage angulaire est obtenu par exemple à l'aide d'une bague 11 qui, en étant tournée, entraîne en rotation, par un or gane 12, le susdit piston.
Cet organe est, par exemple, constitué par une vis à téton qui, serrée, permet d'immobiliser la bague<B>11,</B> donc le piston 1, dans la position angulaire choisie.
Le tiroir 13 est constitué par un organe que l'on monte dans un alésage 14 séparé de la chambre de refoulement 2. On soumet ce tiroir à l'action d'un dispositif de pompe distinct du piston 1 - cham bre 2, ce dispositif étant, par exemple, constitué par un épaulement 15, du piston 1, venant former ainsi un piston auxiliaire vis-à-vis d'un alésage 16 relié à la base de l'alésage 14 par un conduit 17, le fluide refoulé par ledit piston 15 étant indépendant de celui qui est refoulé par le piston principal (ce fluide arrivant, par exemple, en 18 dans un réservoir d'alimentation 19 ou, d'une façon générale, dans le carter de la pompe).
Le tiroir 13 comprend des moyens d'étranglement destinés à assurer le passage du liquide refoulé par le piston auxiliaire, avec une perte de charge croissant avec la vitesse de refou lement, ces moyens étant réalisés notamment selon les dispositions du brevet antérieur suisse No 299026, du 26 mars 1949 de la demanderesse.
Enfin, des moyens permettent au tiroir, en fonc tion de sa course, donc en fonction de la vitesse, de réagir sur le débit réellement refoulé vers le conduit 3 à partir de la chambre 2, de manière à réduire ce débit avec la vitesse, par exemple en établissant un reflux.
Dans le mode de réalisation représenté sur les fig. 1 et 2, les moyens d'étranglement du tiroir sont constitués par l'ensemble d'un canal intérieur 20 ménage dans le tiroir et aboutissant, du côté de sa base, c'est-à-dire du côté de l'arrivée du conduit 17, à un orifice 21, de section étranglée ou non, et d'une gorge 22 à l'aplomb dudit orifice 21, gorge ou rampe de profondeur variable formant un étrangle ment (fig. 2), le tout coagissant avec une cavité d'amenée 23 ménagée latéralement au susdit alésage et dans laquelle débouche le conduit 17.
Le liquide refoulé par ledit conduit 17 doit d'abord passer dans l'étranglemnet 22 de section variable et de longueur constante ou variable (selon la position angulaire du tiroir), puis ensuite dans l'orifice 21 et dans le canal 20, pour déboucher enfin en 24, dans une gorge 24, et pouvoir enfin s'échapper dans une chambre 25, avec conduit 26 de retour vers le réservoir d'alimentation 19.
Le tiroir est soumis à l'action antagoniste d'un ressort 27, et peut comprendre une partie formant clapet 28 avec, si nécessaire, une zone étanche 29. Si une telle zone existe, le refoulement par le conduit 17 doit d'abord amener, dans tous les cas, le tiroir à une position intermédiaire (fig. 3), pour laquelle il s'est levé d'une hauteur légèrement supérieure à celle de ladite zone, pour laisser le passage au liquide vers la chambre 25.
La rotation du tiroir, pour le réglage de la section d'étranglement, c'est-à-dire pour régler la vitesse de régulation, s'effectue par des organes d'entraînement représentés en 30 sur la fig. 1, organes pouvant être actionnés à partir d'une manette ou de la pédale d'accélérateur.
Enfin, la pompe comprend des moyens pour per mettre au tiroir de réagir sur le débit réellement refoulé vers l'injecteur, par exemple par effet de reflux. Ils sont constitués par une gorge 31 propre, lorsque le tiroir s'est déplacé d'une quantité suffi sante sous l'effet de l'accroissement de la vitesse, à mettre en communication, le conduit de refoulement 3 ou un canal 32 lié à ce conduit, avec un canal de décharge 33 (faisant retour au réservoir d'alimen tation, ou de toute façon à une capacité liée à ce réservoir, par exemple au carter de la pompe), pro voquant ainsi l'arrêt du refoulement.
La pompe fonctionne alors de la façon suivante. Sous l'effet du déplacement du piston principal, le piston auxiliaire 15 refoule le liquide à partir de l'alésage 16, par le conduit 17, vers la cavité dis tributrice 23, puis à travers l'étranglement 22 et ensuite à travers le canal 20. Il en résulte une pression hydrodynamique qui soulève le tiroir jus qu'à ce que ce dernier prenne la position de la fig. 3, laissant le liquide s'échapper par 25, 26.
Pour les faibles vitesses, la pression hydrodyna mique reste insuffisante pour soulever davantage le tiroir : celui-ci n'exerce donc aucune action régula trice, et la totalité du débit refoulé par le piston principal, jusqu'au reflux provoqué par 9, 10, passe vers l'injecteur, à travers la canalisation 4.
La susdite pression croit avec la vitesse et, lors que la vitesse de régulation est atteinte, devient suffisante pour provoquer une levée supplémentaire du tiroir, l'amenant ainsi à la position de la fig. 4, pour laquelle la gorge 31 réalise la jonction entre le canal 32 et le canal de décharge 33 : le débit refoulé par le piston 1 est alors évacué, au moins en partie, vers ledit canal de décharge, au lieu d'aller à l'injecteur. On réalise donc une régulation, par effet autocoupeur sur le débit.
La vitesse de régulation peut être modifiée à volonté, en agissant en 30 sur la position angulaire du tiroir, donc sur la section d'étranglement efficace en 22. En modifiant cette section, on agit en effet sur la loi de variation, en fonction de la vitesse, de la pression hydrodynamique qui provoque la levée du tiroir.
Le déplacement du tiroir a lieu sous l'effet d'un fluide indépendant (circuit de régulation 15, 16, 17) de celui refoulé par le piston principal (circuit d'in jection 2, 3, 4). Ce fonctionnement est indépendant de la valeur du débit refoulé par le piston principal, cela puisque le débit n'a pas à passer à travers le tiroir. Le tiroir peut remplir d'autres fonctions, ainsi qu'il va être expliqué en référence aux fig. 5 et sui vantes pour lesquelles les pièces déjà montrées sur les fig. 1 à 4 portent les mêmes références.
Le tiroir coagit avec un canal de sécurité 34 dont le rôle est de dériver le circuit de régulation vers l'extérieur lorsque le passage étranglé 22 du tiroir vient à être obturé du fait de la rotation de ce dernier.
Le tiroir comprend encore des moyens propres à permettre que, pour l'une de ses positions angu laires, il maintienne le refoulement de la pompe en communication avec le canal de décharge, cette posi tion étant notamment une position d'arrêt du moteur ou encore étant destinée à assurer une sécurité, c'est- à-dire à éviter que, en continuant à faire tourner le tiroir, on ne fasse tourner le moteur à une vitesse exagérée.
A cet effet au-dessus de la gorge 31, le tiroir porte un plat ou une rainure 35 qui, lorsqu'il vient se présenter devant le débouché -du canal 33, assure la communication entre les canaux 32 et 33, même pour la position la plus basse du tiroir.
Le passage d'étranglement variable est prévu, non plus à la base du tiroir, mais à l'autre extrémité, c'est-à-dire sous la partie 28 formant clapet. Ledit passage est, par exemple, constitué (fig. 6) par une gorge 241 qui est à section variable comme celle 22 des fig. 1 à 5 et qui coagit avec la lumière 36 d'un canal 37 relié à la partie inférieure 38 de l'alésage 14. Le canal intérieur 20 des fig. 1 à 5 est ici supprimé.
Comme indiqué à la fig. 6, la gorge de communi cation 31 ne peut être en liaison avec les débouchés des canaux 32 et 33 que pour la position de régu lation, lesdits débouchés se trouvant, par exemple, au même niveau. On améliore ainsi considérablement l'étanchéité en période normale, puisqu'un double verrouillage est réalisé au débouché desdits canaux, qui font alors vis-à-vis à la partie pleine du tiroir.
Aux fig. 7 et 8, l'étranglement 22, pour la com mande de la levée du tiroir en fonction de la vitesse, est ménagé à la base du tiroir, comme sur les fig. 2 et 5, mais il coagit avec au moins un conduit de reflux 261 disposé à peu de distance au-dessus de la cavité distributrice 23, ce conduit 261 étant relié à un circuit de reflux, comme c'était déjà le cas pour le conduit 26, lequel peut éventuellement subsister.
Sur les fig. 7 et 8, l'étranglement 22 peut com porter plusieurs rampes.
Ici encore, lorsque le tiroir atteint une hauteur déterminée sous. l'effet de l'accroissement de la vitesse et des pressions hydrodynamiques qui en résultent, le fluide sous pression s'écoule par 32, 31, 33, au lieu d'aller à l'injecteur.
La fin du refoulement, au lieu d'être assurée par un canal à travers la tête du piston 1, utilise un circuit de dérivation passant à travers le tiroir.
Cette disposition est représentée sur la fig. 9, dans laquelle le piston principal assure, grâce à sa rotation conjuguée à son mouvement alternatif, la distribution successive vers les divers injecteurs d'un moteur polycylindrique. Cette disposition pourrait aussi bien s'appliquer au cas d'une pompe du genre de celle de la fia. 1.
Le piston 1, sur la fia. 9, est supposé recevoir, en plus de son mouvement alternatif, un mouvement de rotation continu. Il refoule le liquide par le canal 32, puis par le conduit 3 et ensuite par un prolongement 40 qui fait retour à une gorge 41 dudit piston. Celui-ci est muni d'une rainure 42 dont le rôle est de coagir successivement, du fait de la rotation du piston 1, avec les lumières 4" de cana lisations 4 branchées radialement autour de la pompe et correspondant aux divers injecteurs, de manière à assurer successivement la communication avec les dites canalisations 4.
La fin de l'injection, à chaque coup de piston, lorsque le tiroir n'exerce pas son action régulatrice, intervient par le fait que le canal 32 est mis en relation, par l'intermédiaire de la gorge 31 du tiroir, avec un canal de retour 43, lequel vient aboutir à une lumière 44 dans le cylindre principal, pour coagir avec une arête 45 et une gorge 46 du piston, ainsi qu'avec un canal de décharge 47, par exemple au même niveau que 44.
En réalité, les lumières 44 peuvent être en nom bre égal à celui des divers injecteurs, et coagir avec des rampes distributrices obliques telles que repré sentées schématiquement en 48, pour permettre, par un réglage approprié du décalage angulaire entre lesdites rampes et lesdites lumières, le réglage du débit par coup de piston.
La disposition de la fia. 9 permet aisément, par un agencement approprié du tiroir, de supprimer, lorsque désiré, le reflux dont il vient d'être parlé et d'obtenir un fonctionnement tel que le piston assure le refoulement vers l'injecteur ou les injecteurs pen dant la totalité de sa course, c'est-à-dire même après dégagement du canal 47 par l'arête 45: c'est le fonctionnement en surcharge.
La fia. 10 illustre encore une autre variante. Les canaux 32 et 43 déjà prévus sur la fia. 9 débouchent ici dans l'alésage du tiroir 13 à des ni veaux un peu différents et la communication entre eux peut être assurée par la combinaison de la gorge 31 avec un méplat 49 disposé au-dessus de ladite gorge.
Pour une position angulaire telle que celle repré sentée sur la fia. 10, c'est la partie pleine 50 qui, pour la position basse du tiroir (faibles vitesses, notamment démarrage), vient se présenter vis-à-vis de l'entrée du canal 43. Donc en l'obturant, il n'y a pas communication entre les canaux- 32 et 43, de sorte qu'il n'y a pas de reflux par 44, 47. Le piston 1 refoule sur l'injecteur ou les injecteurs pendant toute sa course. C'est la position de surcharge.
En tournant le tiroir autour de son axe à partir de la position de surcharge, on amène le méplat 49 à se présenter devant le débouché du canal 43 l'ensemble fonctionne alors de la manière déjà décrite en référence à la fia. 9, c'est-à-dire que le piston 1 cesse de refouler dès que son bord 45 ou ses rampes 48 viennent dégager les canaux, 44, 47 et produire le reflux.
Enfin, si le tiroir comporte les moyens régula teurs de vitesse (tels que le passage étranglé 241 coagissant avec le canal 36, 37, et le canal de dé charge 33, ce dernier représenté en pointillé sur la fia. 10), on obtient que, la vitesse augmentant, le conduit de refoulement 3 soit mis à la décharge à travers 32, 49 et 33, de façon analogue à ce qui a été dit plus haut en référence aux figures précédentes.
On voit que, avec un tiroir du genre de celui de la fia. 10, deux fonctions peuvent être réalisées - l'obtention d'une surcharge de démarrage, pour une certaine position angulaire dudit tiroir, par suppression du reflux correspon dant à la fin de la levée utile du piston 1, d'une part ; - la régulation de vitesse par mise à la décharge du conduit de refoulement vers le ou les injecteurs, d'autre part.
On va maintenant décrire, en référence aux fia. 11 à 16, une autre forme d'exécution et des variantes de la pompe à injection.
Le tiroir comporte au moins un canal le traver sant suivant son axe, pour, d'un côté, aboutir à l'étranglement variable 22 et, de l'autre côté, venir déboucher dans la chambre 25 faisant retour au circuit de liquide.
C'est là une disposition particulièrement simple, qui conduit à un bon fonctionnement et à un prix d'établissement peu élevé.
Dans la pompe représentée sur les fia. 11 à 14, le fluide agissant sur le tiroir 13 et celui qui est refoulé par le piston principal 1 sont indépendants bien qu'ils proviennent l'un et l'autre du même réser voir 19.
Dès que le piston 1 vient obturer la lumière 6 par son bord frontal 51, il y a refoulement du combustible dans la chambre de refoulement 2 vers l'injecteur ou celui des injecteurs entrant en jeu au moment considéré, cela notamment par les moyens décrits plus loin (c'est-à-dire par 401, 42 et 4u). On note de toute façon qu'à ce moment des conduits 321 et 32, allant au tiroir régulateur, sont sous pression de refoulement.
La fin du refoulement, pour les vitesses où n'in tervient pas la coupure par le tiroir régulateur, est obtenue par l'action d'une gorge circulaire 46 mé nagée sur le piston 1, gorge mettant en communica tion le conduit 44, relié par 321 à la chambre de refoulement 2, avec le conduit 47, relié au circuit d'alimentation ou de décharge.
Cette disposition de deux conduits 44 et 47 (fia. 11), coagissant avec la gorge 46, réalise pendant le refoulement un double verrouillage en regard des- dits conduits, c'est-à-dire une double étanchéité, entre refoulement et admission, solution qui est particu- fièrement avantageuse parce qu'elle assure une étan chéité parfaite.
Le tiroir est susceptible d'être déplacé angulai- rement par un organe 30 manoeuvrable en rotation et déjà décrit plus haut, et se terminant par une cage 52 venant attaquer, en<B>281,</B> la partie 28 du tiroir formant clapet.
Entre le canal 20 et l'étranglement 22 se trouve un dispositif d'étranglement supplémentaire à section calibrée, par exemple un plat 21", relié en 21 au canal 20.
De toute façon, l'étranglement 22 coagit avec la cavité d'amenée 23 de façon telle que la section de passage du liquide soit variable selon l'orientation angulaire du tiroir autour de son axe, ce qui permet de faire varier la vitesse de coupure. La coupure est réalisée ici encore par l'action de la gorge 31 propre à mettre en communication le conduit 32 avec le canal de décharge 33 (communiquant en 331, 60 avec le réservoir d'alimentation 19).
On voit sur la fig. 15 - dans laquelle les conduits 32 et 33 sont décalés et coagissent avec une gorge 31 - que, tout au moins pour la position angulaire représentée, le tiroir doit se déplacer d'un hauteur h. pour assurer la détente.
Le coefficient d'irrégularité du tiroir régulateur dépend de cette hauteur h. Ce coefficient d'irrégu larité est le rapport
EMI0005.0015
où<B>Ni</B> est la vitesse inférieure pour laquelle le tiroir régulateur commence à réduire le débit, et N, la vitesse supérieure pour laquelle ledit tiroir assure la coupure complète du débit, N_, devant être assez peu différent de Nl.
Il y a intérêt à accroître le coefficient d'irrégu larité, c'est-à-dire la hauteur h, pour certains ré gimes, notamment pour les basses vitesses (ralenti), en vue d'augmenter la stabilité, tandis qu'il est avantageux de le diminuer pour des régimes plus élevés.
Cette possibilité de variation est obtenue en ména geant sur le tiroir un dégagement latéral 63 agissant au moins pour certaines positions angulaires du tiroir et éventuellement de façon réglable selon cette posi tion, ledit dégagement étant, par exemple, délimité par une rampe 64 propre à coagir avec le débouché du conduit 33. On conçoit que, suivant la position angulaire du tiroir et en raison de l'existence de cette rampe 64, la hauteur h peut varier.
Une telle disposition pourrait s'appliquer bien entendu à des tiroirs régulateurs de tout autre type, à section d'étranglement variable ou non.
Le tiroir 13 s'appuie, dans sa position de repos, non plus par sa partie supérieure 28 formant clapet comme c'était le cas plus haut, mais par sa base 65, reposant directement sur le corps de la pompe, par exemple sur l'entretoise 66.
La construction de l'ensemble est rendue plus simple. L'encombrement de la cage 52 peut être réduit, du fait de la suppression de la tête 28. L'en- trainement en rotation se fait par une fourchette 67.
Le piston auxiliaire 15 ne quitte pas son alé sage 16, une étanchéité étant réalisée en 68 par joint torique.
Il n'y a donc plus d'alimentation spéciale à pré voir pour cette pompe 15, 16, qui se remplit à tra vers le tiroir 13, après chaque coup de piston. Ici aussi le fluide refoulé par le piston 15 est indépen dant du combustible refoulé par le piston principal bien qu'il soit de même nature et qu'il soit fourni par la même arrivée 69.
Grâce au fait qu'une pression d'alimentation convenable (par exemple deux kilos ou davantage) règne dans les conduits et chambres 261, 331, 7, on peut être assuré que le cyclindre 16 de la pompe auxiliaire et les conduits correspondants 17, 23, etc., se remplissent correctement à travers le tiroir 13 après chaque coup de piston. On obtient ainsi un fonctionnement très sûr des circuits de régulation. Par ailleurs, ce remplissage sous pression contribue également à améliorer le remplissage du cylindre principal, assurant ainsi une meilleure injection.
Cette pression d'alimentation peut être rendue réglable à volonté, par exemple à l'aide d'un clapet de décharge 70 avec le ressort 71 convenablement réglé.
Aux fig. 17 à 20 est représentée une pompe à tiroir doseur propre à permettre, en étant actionné indépendamment du circuit de refoulement principal, d'assurer l'admission et le reflux au piston principal 1 et, de préférence, de façon réglable pour modifier à volonté la course de refoulement, c'est-à-dire le débit refoulé par coup de piston dans la chambre de compression 2.
Un tiroir de ce genre, illustré en 130, est inter posé par exemple sur un conduit 72 allant du réser voir d'alimentation 19 à au moins une lumière 720 coagissant avec le piston principal 1, ledit tiroir 130 étant propre à assurer aux moments voulus, et en fonction de ses déplacements liés hydrauliquement à ceux du piston principal, les fonctions d'admission, d'obturation (période de refoulement du piston 1), puis de reflux (fin du refoulement).
Pour permettre de modifier à volonté à l'aide d'un tel tiroir doseur, la course de refoulement du piston et conséquemment le débit par coup de pis ton, ce tiroir comprend des moyens distributeurs, coagissant par exemple avec des lumières 73 dudit conduit 72, propres à permettre de modifier à volonté les temps d'obturation et/ou d'ouverture du susdit conduit 72, en agissant, soit sur le début du refou lement par le piston principal, soit sur la fin de ce refoulement, soit éventuellement sur l'un ou l'autre.
Le tiroir doseur 130 peut tourner autour de son axe, les moyens distributeurs étant constitués par des rampes obliques coagissant avec des lumières. Le tiroir 130 est monté dans un alésage 140 et il est lié hydrauliquement au piston principal par l'action d'un second piston différentiel 150 coagis- sant avec un alésage 160 relié à l'alésage 140 par un conduit 170.
Le tiroir doseur<B>130</B> comprend, par exemple, latéralement - d'une part une gorge 74 propre à coagir avec les lumières 73 pour l'admission du combus tible au piston principal (combustible venant du réservoir 19 et passant par le conduit 72) ; - et, d'autre part, des rampes obliques ou héli coïdales 75, reliées en 76, et propres à coagir également avec lesdites lumières 73, pour provoquer le reflux à travers le conduit 72 et déterminer ainsi la fin du refoulement.
La fin du refoulement se produit à un moment variable à volonté, selon la position angulaire du tiroir doseur, et cela grâce aux gorges obliques 75.
Ce réglage angulaire du tiroir 130 se fait à l'aide d'organes 300, 520, 270 analogues aux organes cor despondants 30, 52, 27 déjà décrits en ce qui con cerne le tiroir 13.
Du côté du piston principal 1, le conduit 72 aboutit, par exemple par la lumière<B>72,, à</B> une gorge 77 dudit piston, reliée à la chambre de refou lement par un passage latéral 78, lequel peut jouer un autre rôle distributeur, comme exposé ci-après.
On obtient ainsi un ensemble dont le fonctionne ment est tel que - au point mort bas du piston principal 1 (fig. 17), le liquide pénètre dans la chambre de refoulement 2 à travers le canal 72 et la gorge 74, le tiroir doseur 130 étant lui-même à sa position de repos ou point mort haut ; - puis, le piston 1 commençant sa course, le tiroir doseur<B>130</B> se déplace lui-même par l'action du piston 150, cela jusqu'à ce que la partie pleine du tiroir vienne recouvrir les lumières 73, le refoulement par le piston principal 1 commençant à ce moment (fig. 18);
- et, enfin, ce refoulement se poursuit jusqu'au moment - variable selon la position angu laire du tiroir doseur<B>130</B> - où les gorges 75 viennent se présenter en face des lumières 72 et provoquer le reflux (fig. 19).
Le fonctionnement est amélioré si l'on prévoit, comme déjà spécifié plus haut, une certaine pression de remplissage dans le réservoir, à l'aide d'une pompe d'alimentation (non représentée) débitant à travers le clapet 70.
Un tel ensemble est particulièrement avantageux dans le cas d'une pompe à plusieurs canalisations 4 de départ pour moteur polycylindrique, c'est-à-dire avec piston 1 se déplaçant à la fois en mouvement alternatif et en rotation - à partir d'un arbre 79 et d'un dispositif approprié 80 (représenté schéma tiquement) pour l'obtention du mouvement alternatif - car ledit ensemble est absolument soustrait au mouvement de rotation de l'arbre principal.
On peut prévoir, sur le tiroir doseur ou sur l'en semble tiroir 130 et piston 150, des moyens pour assurer une avance (ou un retard) réglable auto matique, en fonction de la vitesse.
A cet effet, le piston 150 porte un petit dégage ment 81 propre à assurer une fuite réglable au moment où ledit piston s'engage dans son alésage <B>160.</B> Ce dégagement, étant petit, permet de rendre cette fuite plus importante aux basses allures, alors qu'elle tend à disparaître aux vitesses élevées. Il en résulte bien, dans le refoulement du piston 1 vers l'injecteur, une avance automatique en fonction de la vitesse.
Une lumière 90 est reliée par un conduit au réservoir 19 et coagit avec une arête 91 du piston. Cette lumière d'admission 90 peut agir concur remment avec la gorge 74 et le conduit 72, pour assurer le remplissage de la chambre de refoule ment 2.
Mais elle peut aussi remplacer la gorge 74, c'est- à-dire le tiroir 130 comprenant seulement les gorges latérales 75 agissant sur la fin du refoulement, de sorte que, dans ce cas, le début du refoulement (opéré par l'action du piston 1 sur la lumière 90) demeure fixe, tandis que la fin du refoulement est variable.
Le tiroir doseur 130 peut être mis sous la dé pendance d'un régulateur extérieur dans le but de régler le débit refoulé par coup de piston 1 dans la chambre 2 en fonction d'un paramètre quelconque (débit d'air, vitesse de rotation, température, etc.).
La fonction de distribution vers les divers injec teurs est réalisée à l'avant du piston l , à l'aide de la rainure latérale 78, coagissant avec des lumières 82 allant aux clapets 5 et aux départs 4, tandis que les deux fonctions de dosage et de régulation de vitesse sont réalisées un peu en arrière de la partie avant du piston, en regard de la gorge 77.
Cette disposition d'ensemble permet de faire communiquer aisément le réservoir 19 avec les divers conduits coagissant avec les tiroirs (conduits 33, 72, etc.).
On a représenté, en 83, des crémaillères pour le réglage en rotation des tiroirs 13 et 130, crémail lères actionnables à distance par pédale d'accéléra tion, manette, régulateur mécanique, etc, Une pompe ainsi réalisée assure, sous faible poids et encombrement réduit, et à l'aide des deux tiroirs 13 et 130 coagissant avec deux pistons différentiels 15 et<B>150</B> toutes les fonctions essentielles de régula tion, savoir - dosage du débit par coup, pour la puissance (tiroir 130) ; - réglage de la vitesse (par le tiroir 13) ; - réglage de l'avance (par la fuite 81 ou tous autres moyens) ; - et, éventuellement, obtention d'une surcharge (par des moyens appropriés comportés par le tiroir 13 ou le tiroir 130).