Appareil pour la production d'articles enveloppés en matière se ramollissant à la chaleur.
Dans le brevet principal N" 288910 est décrit un appareil pour }a fabrication d'articles enveloppés, tels que bâtons de ehoeo- lat, en une matière se ramollissant à la eha. leur, mais durcissant à la température ambiante, appareil comportant entre autres les dispositifs suivants:
un mécanisme d'alimentation d'une bande du matériau d'emballage (par exemple d'une pellicule de cellulose régénérée avec ou sans adjonction d'unie pellicule métallique), un mécanisme pour replier de manière continue les bords longitudinaux de la bande autour d'une forme de manière à obtenir un boyau flexible, un mécanisme pour introduire de manière con t inule la masse de chocolat ramollie dans le hoyau en mouvement, un mécanisme pour produire une barre de chocolat plane et de surface lisse, un mécanisme de refroidissement de la barre de chocolat, un mécanisme pour la formation de replis internes,
un mécanisme pour subdiviser la barre de chocolat en produisant des bandes de fermeture et enfin un mécanisme pour le sectionnement de la barre de chocolat aux bandes de fermeture de manière à produire des bâtons de chocolat de densité unciforme, de surface lisse, de forme régulière et de poids rigoureusement constant.
L'objet de la présente invention est de créer une forme d'exécution du mécanisme de lissage décrit dans le brevet principal, de construction plus simple,
Le mécanisme de lissage faisant l'objet de la présente invention comprend des rubans sans fin qui se déplacent avec le boyau rempli de chocolat et subdivisé en tablettes par des bandes transversales, des organes porteurs flexibles, munis de barrettes, et des organes destinés à presser lesdits rubans contre les surfaces aplaties du boyau rempli de chocolat et à presser lesdites barrettes contre lesdites bandes transversales, lesdits rubans présentant des perforations transversales pour laisser passer lesdites barrettes qui doivent presser ledit boyau transversalement par places.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du mécanisme de lissage faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue schématique de la machine complète à laquelle le mécanisme de lissage est destiné.
La fig. 2 représente en vue schématique une partie des organes de commande des divers mécanismes de la machine.
La fig. 3 est une vue de côté, en partie en coupe par la ligne III-III de la fig. 2, du mécanisme de lissage selon l'invention.
La fig. 4 est une vue en coupe et en plan, vue dans la direction de la flèche IV à la fig. 3, à échelle agrandie, de certaines parties du mécanisme de lissage, d'autres parties du mécanisme étant enlevées.
La fig. 5 est une ville en coupe transversale, à échelle agrandie, du mécanisme de lissage par la ligne V-Y de la fig. 2.
La fig. 6 est une vue en coupe, à échelle agrandie, d'une partie du mécanisme de lissage représenté dans la fig. 3, cette partie étant encerclée par la ligne VI.
La fig. 7 est une vue en plan d'une partie du ruban du mécanisme de lissage.
Comme il est représenté à la fig. 1, une bande 29 du matériau d'emballage est tirée en continu d'non rouleau d'alimentation 30 freiné de manière appropriée et amenée à un dispositif de pliage 35 qui la rabat autour d'une embouchure 36. Cette embouchure est plate et déverse une lame de chocolat sur la bande 29. La lame de chocolat a une largeur approximativement égale à la distance existant entre les bords repliés de la bande. Les bords repliés de la bande sont rabattus l'un sur l'autre par-dessus l'embouchure et sont, à cet endroit, comprimés par un rouleau (non représenté), de manière à souder les bords de la bande pour former un boyau flexible. Ce boyau est rempli de chocolat par l'embouchure 36, le chocolat étant encore chaud et mou et fourni par une trémie 47 avec une pompe 51 placée dans le voisinage de l'embouchure 36.
On produit ainsi d'une manière continue une barre de chocolat 38 enveloppée.
Cette barre de chocolat 38, passant sous un rouleau égaliseur 39, est supportée par une plaque 46, de manière qu'en aval du rouleau 39, elle ait une forme plane et régu hère, une densité constante et une surface lisse.
En quittant le rouleau 39, la barre 38 passe par un dispositif de refroidissement 40 (en forme d'lm long couloir droit), puis elle est soumise successivement à l'action d'un mécanisme de formation de replis internes 41, d'un mécanisme de pressage 42, d'un mécanisme de lissage 43, d'un mécanisme de sectionnement 44, et de là elle passe à un transporteur 45 qui revoit les bâtons de chocolat enveloppés.
Après avoir passe par le mécanisme de formation de replis internes 41, la barre de chocolat est amenée au mécanisme de pressage 42 (fig. 3 et 4) pour la formation des bandes de fermeture. Ledit mécanisme de pressage comprend une paire de rouleaux 65, 66 portant chacun une arête plane 67 (fig. 4) disposée de telle manière que les parties planes viennent se placer l'une en regard de l'autre quand les rouleaux tournent. Ces arêtes 67 eompriment étroitement les sur- faces de la barre de chocolat aplaties par leur passage sous le rouleau 39, formant ainsi une bande transversale écrasée 96
(fig. 6).
Cette opération de pressage, si elle était effeetuéc sans la formation préalable de replis internes dans le mécanisme 41, provoquerait la formation d'un élargissement par des contes latérales au voisinage du passage écrasé 96. Mais les replis internes formés de chaque côté de la barre de chocolat repoussent la matière à l'intérieur, de sorte qu'elle ne puisse se prêter à un élargissement de la barre à ces endroits, et, à la fin de l'opération de pressage, la largeur de la barre est donc restée sensiblement constante.
La formation des replis internes et le pressage refouleront le chocolat à l'intérieur du boyau, provoquant la formation de surépaisseurs au voisinage du passage écrasé 96.
C'est pourquoi la barre de chocolat est ensuite amenée au mécanisme de lissage 43, qui a pour but de faire disparaître ces surépaisseurs.
Le mécanisme de lissage 43 (voir en particulier les fig. 3, 5 et 6) comprend quatre tambours 70 disposés deux par deux l'un au-dessus de l'autre, ces tambours étant montés rotativement sur des arbres 71 montés sur un bâti 53 de la machine et commandés comme décrit plus loin. Autour des deux tambours supérieurs passe un ruban sans fin 72, de préférence en clinquant d'acier et présentant sur ses bords des perforations 73 (fig. 7) dans lesquelles s'engagent des doigts 74 faisant saillie sur les tambours, de sorte que le ruban ne risque pas de glisser pendant qu'il est entraîné par les tambours. Les tambours inférieurs portent également un ruban entraîné de la même manière (fig. 3 et 5).
Les tambours 70 coopèrent avec deux rampes 75 qui sont soutenues par des consoles 76 montées sur le bâti 53 (fig. 5). Ces rampes 75 sont disposées l'une au-dessus de l autre, et chacune comporte deux surfaces de guidage 77 en majeure partie horizontales, qui portent sur toute la largeur du ruban. Une chaîne 78 repose sur chacune de ces surfaces 77 des rampes 75, les chaînes de chaque rampe portant des barrettes 79 qui s'étendent sur toute la largeur des rubans 72.
Chaque barrette des chaînes d'une rampe est destinée à entrer en contact avec une barrette des chaînes de l'autre rampe et à former par cela entre elle une partie écrasée 96 (fig. 6). Les surfaces de guidage supérieure et inférieure 77 se rapprochent progressivement l'une de l'autre, de manière que les barrettes 79 viennent en regard l'une de l'autre et, comme elles sont disposées deux par deux, elles sont capables de presser et de former entre elles ladite partie écrasée 96.
Les rubans 72 défilent dans le même sens que la barre de chocolat, de part et d'autre de celle-ci, ces rubans étant placés entre la barre de chocolat et les chaînes 78. Au milieu de chaque ruban sont ménagées de distance en distance des perforations 80 (fig. 7), destinées à recevoir les barrettes 79, de ma filière que celles-ci puissent traverser les rubans pour former les parties écrasées 96 de la barre de chocolat 38.
Les rampes supérieures et inférieures 75 portent sur leurs faces externes (fig. 5) une série de ronleanx 81, disposés en deux rangs sur des chemins de roulement 82 qui sont ajustés automatiquement et peuvent être rap prochés ou éloignés l'un de l'autre au moyen d'écrous 83, les chemins 82 étant supportés élastiquement par des ressorts 84. Les rouleaux 81 pressent sur un des côtés des rubans 72 et sont destinés à limiter l'écartement des rubans dans leur défilement de part et d'autre de la barre de chocolat, eet écartement pouvant être modifié au moyen des écrous de réglage ou ajustage 83.
Comme il ressort de la fig. 3, la barre de chocolat 38 est alimentée entre les rubans 72 et passe avec ces rubans dans le mécanisme de lissage 43. A mesure que les rubans se déplacent avec la barre de chocolat 38, les roc- leaux 81 (fig. 5) accentuent progressivement la pression des rubans sur la barre, de manière qu'ils compriment Ta barre entre eux.
Quand la barre de chocolat 38 passe entre les rubans (fig. 6), les barrettes 79 traversant le ruban pressent de chaque côté, en for mant les bandes écrasées 96. La a pression des barrettes 79 sur les bandes est déterminée par les surfaces de guidage 77, mais dans tous les cas, cette pression est telle qu'elle empêche le chocolat d'être refoulé dans l'espace occupé par les bandes de fermeture pendant l'opération de lissage effectuée par les rubans 72.
On remarquera dans la fig. 3 que les rampes 75 s'incurvent vers l'extérieur à leurs extrémités de manière que les chaînes qui se déplacent sur les surfaces de guidage 77 des rampes 75 sont disposées de manière à engager les barrettes 79 dans les rubans 72 im médiatement avant, et à les dégager immédiatement après l'opération de lissage, sans heurt. Les faces des barrettes 79 peuvent être revêtues de caoutchouc.
Comme il est schématiquement montré dans la fig. 2, les divers mécanismes de la machine sont actionnés par im moteur électrique 106 au moyen d'une boîte d'engrenage 107. Ainsi, le mécanisme de pressage 42 est actionné par l'arbre 109 au moyen du train engrenage conique 110. Une paire des tam- bours 70 du mécanisme de lissage 43 est actionnée par un arbre 112 au moyen d'un engrenage à vis sans fin 113, 114 en synchronisme avec les autres dispositifs de la machine.
Les rubans 72 sont entraînés par leurs tambours au moyen des doigts 74 faisant saillie sur les tambours et s'engageant dans les perforations 73 des rubans. Les chaînes 78 enfin portant les barrettes 79 sont action nées par les rubans 72 au moyen des barrettes qui traversent lesdites perforations 80 des rubans 72.