Procédé de préparation d'une substance antibiotique. La présente invention concerne un pro cédé de préparation d'une nouvelle substance antibiotique.
Parmi les antibiotiques connus, plusieurs sont surtout efficaces contre les organismes gramme-positifs et n'ont aucune activité ou qu'une activité très faible contre de nom breux pathogènes de la classe gramme-néga- tive; la pénicilline est le prototype de ce genre d'antibiotiques. D'autres, en petit nombre, ont une certaine efficacité contre les organismes gramme-négatifs mais possè dent en général des propriétés indésirables comme, par exemple, celles d'être toxiques envers certains malades, de manquer d'effi cacité lorsqu'ils sont administrés par voie buccale et d'avoir tendance à perdre leur effi cacité par suite d'une réaction de l'orga nisme à la drogue.
L'antibiotique obtenu par le procédé selon l'invention est efficace contre de nombreuses bactéries, aussi bien gramme-positives que gramme-négatives et possède encore divers avantages. Ce procédé est caractérisé en ce que l'on cultive le micro-organisme strepto myces auréofaciens dans un milieu nutritif aqueux sous des conditions de fermentation aérobie. De préférence on effectue la fermen tation en réglant le pH de telle sorte qu'il ne dépasse pas 8 au commencement de la fer mentation et ne descende pas au-dessous de 4 à la fin de la fermentation.
Le micro-organisme .streptomyces auréo- faciens, autrefois désigné par le symbole A-377, fut isolé pour la première fois du sol d'un champ de fléole dans l'Etat de Missouri, aux U. S. A. Il est typiquement aérobie, avec croissance limitée lorsqu'il est immergé.
Un mycelium se forme et, au début, des colonies appréciables dans l'asparagine-extrait de viande-agar (qu'on appellera ci-après agar- a.gar AMD) révèlent la présence d'hyphes branchés, qui se croisent rapidement en for mant une colonie dense, analogue à un bou ton, lès extrémités libres des hyphes étant généralement souples et continues. Des colo nies de surfaces se forment, avec souvent un léger creux au centre.
Des milieux de culture d'agar ensemencés de nombreuses spores bien réparties déterminent une culture confluante, autrement dit une couche mycéliale continue et en prostrate dans la couche exposée ou extérieure du milieu nutritif, ce type de cul ture étant communément appelé culture su perficielle.
Les colonies qui se trouvent dans cet état de culture sur de l'agar-agar AMD sont généralement hyalines pendant au moins 48 heures et deviennent progressivement jaune orange (en passant de terne à bril lant) et, dans les différentes formes que l'on peut séparer, la pigmentation de la masse d'hyphes peut être décrite comme un jaune persan hydrophane, jaune abricot, jaune maïs (Oberthür et Dauthenay, Répertoire de couleurs), jaune chamois, ou bien des va riantes troubles des qualités plus claires.
L'AMD agar est seulement faiblement pig menté, s'il l'est, par la culture de strepto myces auréofaciens. Sur fAMD agar tune surface à culture continue, inclinée, révèle des hyphes sériens dont les conidies sont d'abord blanches et deviennent gris foncé et abondantes au fur et à mesure que la for mation de spores avance (7 à 10 jours). Au cours de cette phase, la vue dit côté inférieur présente une couleur basanée. Les résidus d'hyphes fragmentés sont également gris.
Les hyphes jeunes sont gramme-négatifs (les plus vieux variables) et ne résistent pas à L'acide; ces hyphes plus jeunes mesurent de 0,7 à 0,8 micron de diamètre et jusqu'au double de ces chiffres lorsqu'on différencie les conidies. Celles-ci ont une forme allant de sphéroïde à ovoïde et leur phis grand dia mètre atteint jusqu'à 1,5 micron.
La croissance sur fAMD agar est excel lente et la production de conidies abondante, lorsque la température est favorable.
La croissance sur un bouillon nutritif d'agar-agar est bonne, mais la production d'hyphes et de conidies aériennes est empê chée. En ajoutant du N03Na il n'y a aucune amélioration; une très faible amélioration seulement est obtenue en ajoutant du dextrose.
La croissance sur l'agar-agar (milieu de culture solide) et sur la liqueur de maïs ma céré est excellente, la formation de conidies est lente mais à la fin (15 jours) assez abon dante.
La culture sur de l'agar-agar synthé tique (asparagine d'LTschnshy) donne un micélitun en prostrate, lourd, hydrophane, jaune tan; pas de conidies et le milieu offre iuze pigmentation ambrée et trouble.
La culture sur des milieux à base de pommes de terre cuites à la vapeur est jaune orange (atteignant 1è jaune brunâtre dans certaines espèces mutantes), s'accroît consi dérablement et la surface devient noduleuse à la fin, Les barrettes de gélatine ne révèlent au cune liquéfaction en 15 jours à 26 C environ.
Le bouillon de culture présente un collier de culture presque hyaline à la surface du verre; en ajoutant du nitrate, la culture est semblable, mais en ajoutant du dextrose, ou de l'amidon, le collier est brun jaunâtre.
Le lait de tournesol présente également ii:i léger collier de culture jaune brun sur le des sus, mais en 15 jours il ne se produit ni un changement appréciable du pH, ni une pepto- nisation apparente.
Dans les tubes de fermentation (en uti lisant du rouge de phénol comme indicateur de pH 6,8 à 7), il ne se produit aucune accu mulation gazeuse lorsqu'on ajoute au bouil lon de culture du xylose, glucose, galactose, saccharose, maltose, lactose, glycérol ou bien du mannitol. IL n'y a -une acidité indiquée sur une période d'environ 5 jours qu'avec du glucose ou du saccharose, le changement de couleur étant progressivement suivi d'un lent changement vers l'alcalinité.
En présence d'autres sources de carbone (maltose, gly- cérol), il se produit ou bien aucun changement ou un accroissement d'alcalinité, qui atteint son maximum avec le mannitol.
Dispersé dans l'agar-agar, l'amidon so luble est hydrolysé dans une zone autour de la colonie (pH=5,8 à 6). L'hydrolyse de l'amidon se produit également lorsque la dis persion a lieu dans le bouillon de culture.
La croissance optimiun et la formation optimum de spores pour un type représen tatif de streptomices auréofaciens se produi sent dans l'intervalle de température de 28 à 37 C. La croissance est lente à 171, <B>C.</B> La limite supérieure de croissance se situe autour de 42 C. La tolérance thermique, ou LD50, est d'environ 55 C avec des périodes de temps standard (10 minutes) en utilisant comme récipient d'immersion des tubes de verre (étiré) spéciaux à parois minces. La destruction complète s'obtient à environ 65 C.
Pour isoler les streptomices auréofaciens en vue de les utiliser dans le procédé suivant, l'invention, on met en suspension un échantil lon de terre dans de l'eau et on le chauffe à 54 C pendant dix minutes pour éliminer plu sieurs types de moisissure noire ainsi que certaines bactéries sensibles à la chaleur. On fait un essai parallèle en utilisant un échan tillon non chauffé.
Un agar-agar (milieu de culture solide) nutritif composé de 2 g d'ex trait de viande, 0,5 g d'asparagine, 10 g de dextrose, 0,5 g de PO41IK2 et 18 g d'agar- agar par litre d'eau est préparé ensuite puis versé sur les plaques comme d'habitude. La suspension de terre est diluée et étalée sur les plaques d'agar puis on fait incuber celles- ci à 26-28 C. Certaines zones des plaques de dilution peuvent être recouvertes avec pré caution d'un organisme d'essai approprié tel que des Escherichia coli pour faciliter l'isole ment d'une culture.
Lorsqu'on a isolé de l'échantillon de terre, en colonies séparées, un organisme ayant les caractéristiques exposées ci-dessus, on peut le transférer ensuite sur d'autres milieux de culture et l'utiliser ensuite pour ensemencer de grands, volumes de milieu de fermentation en vue de produire commercialement l'anti biotique.
Cet antibiotique, la chlortétracycline, mis dans le commerce sous la marque Auréomy- cine déposée au nom de la brevetée, est, comme déjà dit, efficace contre de nom breuses bactéries, aussi bien gramme-posi- tives que gramme-négatives et a démontré certaines caractéristiques remarquables quant à son effet sur certaines maladies dues à des virus et des rickettia (corps analogues à des bactéries trouvés dans les poux et les acariens et dans le sang et les tissus de per sonnes atteintes du typhus).
Parmi les organismes gramme-négatifs qui ne parviennent pas à se propager in vitro en présence du nouvel antibiotique on peut mentionner: Escherichia coli. Eberthella typhosa, Sal monella pullorum, Shigella gallinarum, Pro teus vulgaris, Klebsiella pneumoniae, Aero- bacter aerogenes,
Neisseria catarrhalis et Brucella abortus. Parmi les organismes gramme-positifs sur la culture desquels la chlortétracycline exerce une action inhibi trice in vitro on peut citer:
Bacilles cereus, Mycobacterium tuberculosie, Staphylococcus aureus, Bacillua subtilis et streptococcus pyo- genes. D'autres pathogènes sont également affectés par la chlortétracycline à des degrés divers.
La chlortétracycline forme des sels avec les acides et est soluble dans les acides di lués, mais elle tend à précipiter des solutions voisines de la neutralité. Elle se décompose lorsqu'on la chauffe dans des solutions aqueuses d'acide fort ou d'alcali: Elle contient les éléments carbone, hydrogène, azote, chlore et oxygène.
L'analyse chimique d'un certain nombre d'échantillons du monochlorhydrate purifié a donné en moyenne 51,49 % de. car- bone, 5,4411/o d'hydrogène, 5,531/o d'azote, 13,51% de chlore, pas de cendres,
par diffé- rence 34,03% d'oxygène. D'autres sels d'acides de la base libre se forment aisément avec des acides tels que les acides sulfu rique, phosphorique, acétique et similaires. Ces sels d'acides constituent la forme la plus avantageuse de l'antibiotique en raison de leur plus grande facilité de préparation et de manipulation. On forme également dans des solutions aqueuses des précipités avec de l'acide picrique, de Reinecke (chromi-diam- monio-tétra-sulfocyanures) et du molybdate d'ammonium.
Les cristaux du chlorhydrate se présentent sous une forme tubulaire ou orthorhom bique équidimensionnelle avec parfois un profil rhomboïde. Leur couleur est un jaune citron clair et vitreux. A l'examen au microscope polarisant, on a constaté que les cristaux sont biaxiaux avec un - angle optique<B>>600,</B> signe optique négatif. Les indices de réfraction sont a =1,633 0,005, ,i =1,705 0,005,y =1,730 0;005. Toutes les extinctions ,sont soit parallèles, soit symétriques.
Les cristaux de la base libre sont très petits, généralement aciculaires- lamellaires et ont un indice de réfraction pa rallèle à l'allongement légèrement supérieur à :L,874 mais ne différant pas de plus d'environ 0,020. Le pouvoir rotatoire de la base libre dans du méthanol est [al = - 274,9. Le pouvoir rotatoire du chlorhydrate dans le méthanolest de [a] D =-295,9 et dans l'eau
EMI0004.0002
La base libre est très soluble dans de la.
pyridine et soluble dans le méthanol et l'acé tone à 25 C jusqu'à une teneur de 13 à 14 mg environ par cm3. Elle est sensiblement moins soluble dans l'éthanol, et dans l'eau elle a une ,solubilité d'environ 0,55 mg par ems à 25 C. D'autre part, le chlorhydrate est soluble dans l'eau et dans le méthanol, légèrement soluble dans l'éthanol et soluble dans l'acétone à 25 C à la teneur d'environ 0,13 mg par cm3.
L'antibiotique révèle des bandes d'absorp tion caractéristiques aussi bien dans la zone de l'ultraviolet que dans l'infrarouge du spectre. Dans la zone de l'ultraviolet, lors qu'on a dissous le chlorhydrate dans une solu tion aqueuse à<B>pH</B> 2, contenant 0,1 mole d'acide phosphorique, la courbe d'absorption montre une absorption maximum à environ 365 mu, 264 mu et 226 mu.
Le minimum d'absorption se produit à 305 mu, 242 mu et 215 mu. g pA 4,3, en utilisant 0,1 équivalent moléculaire de P04H2g comme agent tam pon, l'absorption maximum se produit à 370 mu, 265 mu, 251 mcc et 229 mu. A pH 8,9, dans une solution aqueuse de 0,1 équivalent moléculaire de P04Hg9 comme agent tam pon, l'absorption maximum se produit à 276 mu, 248 mu, 240 mu et 223 mu. L'ab sorption minimum a lieu à 325 mit, 262 mu, 245 mcc et 233 mu.
En général, ces bandes d'absorption maximum et minimum ne sont pas nettement définies et différents observa teurs peuvent déterminer le point précis d'in flexion à .des longueurs d'ondes légèrement différentes.
Des spectres caractéristiques d'absorp tion dans la zone de l'infrarouge établis avec un échantillon de .chlorhydrate malaxé dans de l'huile hydrocarbonée présentent les ca ractères suivants: Une bande d'absorption 0-H ou N-H au voisinage de 3295 cm-1, absorption C-H phényle à 3050 cm:
<B>1,</B> un groupement carbonyle amide possible à 1665 cm-1, une fréquence étalée indiquant la présence possible de la liaison C = C à 1615 cm-', un fléchissement marqué indiquant la présence possible de N-H à 1575 cm-1, une absorp tion phényle parasubstitué au voisinage de 1523 cm-1, un fléchisse=ment marqué indi quant la présence possible H-CH=CH-R, CH à 969 cm-', et peut-être une bande para- phényle à 840 @cm 1 avec des substitutions supplémentaires suffisantes (3 symétriques)
comme le démontre l'absorption à 851 et 863 cm-1.
Les spectres d'absorption dans l'infra rouge pour le chlorhydrate dans de l'huile mi nérale révèlent de nombreuses autres bandes d'absorption non identifiables, surtout dans la région .comprise entre 650 et 1350 cm-1, que l'on appelle parfois la zone des em preintes digitales du spectre infrarouge. La courbe d'absorption dans cette zone est indi quée sur la fig. 1 du dessin annexé. Ces bandes d'absorption indiquent que la chlor- tétraeycline est différente de toute autre subs tance antibiotique précédemment décrite.
Par analogie avec ce qui précède, la base libre révèle une forte bande d'absorption 0-H ou N-H au voisinage de 3420 cm-1, très probablement une absorption 0-H, et d'autres bandes d'absorption 0-H ou N-H entre 3200 et 3300 cm-1. La courbe d'ab sorption révèle en outre la présence d'une bande d'absorption C-H phényle à 3050 cm-1, un groupe carbonyle amide pos sible à 1643 cm 1, une fréquence étalée indi quant la présence possible de C=C à 1609 cm-1,
un fléchissement marqué indi quant la présence possible de N-H à 1580<B>Cm</B> 1, une absorption de phényle p-substitué aii voisinage de 1523 em-1, un fléchissement marqué indiquant la présence possible -de R-CH=CH-R, C-H à 969 cm-1 et une bande p-phényle à 825 cm--1 avec d'autres substitutions à 844 cm-1 et 867 cm-1, comme on le voit sur la courbe de la fig. 2.
Des bandes d'absorption caractéris tique supplémentaires sont également visibles clans la gamme de 650 à 1350 en i7-1 sur la fig. 2. Pour la réalisation de l'invention, on effectue d'ordinaire une .culture en cuve pro fonde, avec un milieu nutritif contenant une ,source de carbone, une source d'azote, cer tains sels minéraux, tels que des phosphates et des traces de différents métaux.
Comme source de carbone, on peut exn ployer de l'amidon ordinaire, les amidons dits solubles et des sucres tels que saccha rose, glucose, maltose, dextrose et substances analogues et d'autres hydrates de carbone so lubles ou partiellement solubles dans l'eau, tels que les alcools de sucre, etc.
Les sources d'azote comprennent une grande variété de substances telles que les acides amino; la caséine hydrolysée et non hy drolysée, la farine de poisson, la farine de soja, des extraits de viande, pâte de foie et différentes autres .substances azotées d'origine végétale et animale. Des produits chimiques tels que l'urée, nitrate et composés d'ammo- nium peuvent être employés.
La liqueur de macération du mais est une matière com plexe que l'on peut utiliser très avantageuse- ment. Une quantité .d'environ 0,1 à 5 % en poids de substances azotées, sur la base des solides, est le plus souvent suffisante.
Parmi les éléments qui peuvent être favo rables en faibles quantités, on peut citer le potassium, - le calcium, le magnésium, le soufre, le fer -et des traces de certains élé- ments. De nombreuses substances brutes con tiennent plusieurs de ces éléments, de sorte qu'il n'y a habituellement pas lieu de les <B>,</B> ajoi citer spécialement. De préférence,
le milieu nutritif contient de 0,5 à 5 % en poids d'hy- drate de carbone et de 0,1 à 5% de subs- tances contenant de l'azote,
par exemple de 3 à 5% en poids de saccharose, de 0,1 à 0,4% en poids de sulfate d'ammonium, de 1 à 3% en poids de liqueur de macération du maïs, de 0,
2 à 1% en poids de carbonate de cal- cium et/ou de phosphate de magnésium.
La température opératoire - préférée se situe autour de 26 à 28 C, bien que des tem pératures aussi basses que 20 C environ ou aussi élevées que 35 à 37 C puissent être to lérées. On a -constaté que les produits métabo liques recherchés et peut-être d'autres pro duits de la culture du micro-organisme strep- tomices auréfaciens semblent empêcher non seulement la croissance ultérieure de toute bactérie présente, mais aussi du micro-orga nisme générateur lui-même.
L'addition de certains cations semble déterminer la préci pitation ou séparation de ces produits dès qu'ils se forment. Des cations bivalents qui conviennent dans ce cas sont ceux du cal cium, baryum, strontium et magnésium. On peut les ajouter soit sous forme de sels ou sous forme d'hydroxydes de ces métaux. Il est souhaitable qu'une quantité relativement grande, de ces cations soit présente, par exemple 0,1% ou davantage.
On peut obtenir .des cultures extrêmement efficaces quand le pH est réglé dans la gamme d'environ 5,0 à 8,0. Les meilleurs résultats s'obtiennent entre 6,4 et 7 environ. Pendant la fermentation, il se forme des produits acides qui, normalement, rendent le milieu trop acide. Il est indiqué donc d'ajouter au milieu une substance -alcaline à certains intervalles ou une substance agissant comme réserve efficace d'alcali dans une proportion suffisante pour maintenir le pg dans l'inter valle indiqué.
Dans ce but, l'adjonction de carbonate de calcium est particulièrement favorable et celle de phosphate,de magnésium donne des résul tats très satisfaisants. Ces produits introdui sent à la fois les cations métalliques désirés et la réserve d'alcali. Le carbonate de calcium est particulièrement efficace dans les limites de 0,25 à 1%; en poids, du milieu de -culture.
Il est désirable que le bouillon contienne sous forme d'impuretés ou sous forme d'addi tions volontaires des quantités de sels approxi- matives correspondant à 0,00033 % de man- ganèse sous forme de C12Mn 41 < I20;
0,000330/0 de cuivre sous forme de S04Cu 5H20 et 0,005,% de zinc sous forme de S04Zn 7H20.
On obtient de bons résultats en se servant de la liqueur de macération de maïs comme source partielle d'azote et de carbone. assimi lables, etc. comme source de certains éléments actifs à l'état de traces et comme source de carbone. En utilisant environ 2% d'une telle liqueur contenant 50 % de solides,
on obtient les meilleurs résultats.
Le saccharose constitue une source bon marché et facilement disponible d'hydrate de carbone, dont on peut recommander un pour centage de 3%, en poids.
La production la plus économique s'ob tient en utilisant suffisamment d'agent d'en semencement pour qu'il constitue de 1 à 51/o environ du volume du bac de fermentation. Lorsqu'on utilise plusieurs cuves, on ense mence généralement séparément chaque cuve, mais il est bien entendu qu'une partie de chaque cuve peut être utilisée pour ensemen cer la cuve suivante.
On obtient des résultats très satisfaisants en poursuivant la culture pendant 24 à 60 heures, de préférence dans des conditions stériles.
On trouvera ci-après quelques exemples particuliers de mise en oeuvre de l'invention. <I>Exemple 1:</I> Des spores extraites d'une souche en tube sur pommes de terre sont utilisées pour ense mencer 8 flacons agitateurs de milieux d'en semencement, contenant Liqueur de macération du maïs 20/0 Saccharose 311/o C03Ca 0,51/o dans de l'eau de robinet: Après 24 heures d'incubation à 281, C pen dant lesquelles le milieu est constamment agité, on réunit quatre flacons pour former deux milieux d'ensemencement.
A partir de ces milieux, on ensemence des cuves iden-
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<I>Tableau <SEP> I:</I>
<tb> Rendement <SEP> en <SEP> microgrammes <SEP> par <SEP> centimètre <SEP> cube <SEP> de <SEP> moût.
<tb> 24 <SEP> h <SEP> d'incubation <SEP> 36 <SEP> h <SEP> d'incubation <SEP> 48 <SEP> h <SEP> d'incubation
<tb> C03 <SEP> Ca <SEP> a/a <SEP> saccharose <SEP> % <SEP> saccharose <SEP> % <SEP> saccharose
<tb> a/a <SEP> 3,0 <SEP> 4,0 <SEP> 5,0 <SEP> 3,0 <SEP> 4,0 <SEP> 5,0 <SEP> 3,0 <SEP> 4;
0 <SEP> 5,0
<tb> 0,25 <SEP> 142 <SEP> 125 <SEP> 116 <SEP> 230 <SEP> 200 <SEP> 199 <SEP> 186 <SEP> 228 <SEP> 213
<tb> 0,625 <SEP> 140 <SEP> 167 <SEP> 180 <SEP> 235 <SEP> 280 <SEP> 264 <SEP> 247 <SEP> 249
<tb> <B>1,0-</B> <SEP> 160 <SEP> 162 <SEP> 149 <SEP> -204 <SEP> 272 <SEP> 279 <SEP> 278 <SEP> 288 <SEP> 220
<tb> a tiques de manière que les résultats obtenus constituent une moyenne de plusieurs cuves et de plusieurs milieux d'inoculation.
On pré pare une cuve finale de fermentation conte nant de l'eau de robinet comme diluant et Liqueur de macération du maïs qua- lité pénicilline, 50% de solides 21/o Saccharose<B>30/0</B> C03Ca 0,6251/o Sulfate d'ammonium 0,20/0 On ajoute des quantités suffisantes de sels de manganèse, de cuivre et de zinc pour assurer la présence de ces éléments à l'état de traces à la teneur indiquée plus haut.
On règle le pH de la cuve à 8,0 avec de la po tasse normale, puis on stérilise. Au cours de la stérilisation, le pg s'élève à environ 7,2 à 7,4, pour retomber entre 6,3 et 6,8 pendant la période de croissance. On ensemence la cuve en utilisant les milieux d'ensemencement pré parés d'avance, comme décrit plus haut, puis on laisse la croissance s'opérer pendant 36 heures à<B>280</B> C avec une agitation et une aération constantes. Une grande quantité de substance antibiotique est précipitée du mi lieu pendant la fermentation grâce au carbo nate de calcium présent. Une partie du moût final est portée à un px d'environ 3 en ajou tant de l'acide sulfurique, filtrée et titrée.
Elle contient 391 micro-grammes (millième de milligramme) d'antibiotique par,em3.
Exemple <I>2:</I> Des opérations semblables ont été effec tuées dans les mêmes conditions, mais à une échelle plus réduite que celle de l'exemple précédent pour déterminer l'effet des diffé rents facteurs sur la production d'antibio tique. D'après les résultats ci-dessus, on constate que les conditions de l'exemple 1 sont préfé rables.
<I>Exemple 3:</I> On prépare un milieu de fermentation en utilisant de l'eau du robinet et
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Caséine <SEP> 10/0
<tb> Saccharose <SEP> 3 <SEP> 0/0.
<tb> SO4Mg <SEP> 7H20 <SEP> 0,021/o
<tb> SO4Fe <SEP> 7H20 <SEP> 0,0010/a
<tb> SO4Cu <SEP> 5<I>11</I>20 <SEP> 0,000331/o
<tb> C121Wn <SEP> 4H20 <SEP> 0,000331/o
<tb> SO4Zn <SEP> 7H20 <SEP> <B>0,0051/0</B>
<tb> C03Ca <SEP> 0,51/o
<tb> SO4g2 <SEP> 0,6-%.
<tb> NH40H <SEP> <B>0,351/0</B> on introduit 100 cm3 du milieu dans un fla con de 500 cm3, on stérilise puis ensemence avec 5 em3 d'un milieu d'ensemencement pré paré suivant l'exemple 1.
On agite constam ment la matière de façon à obtenir à la fois une aération et une agitation dans des con ditions aseptiques, pendant une période de 40 heures. Un échantillon de ce moût, réglé à. pH 3 au moyen d'acide sulfurique, filtré et analysé contient 274 microgrammes de chlor- tétracycline, par cm3.
<I>Exemple 4:</I> On prépare un milieu de fermentation contenant: Liqueur de macération du maïs 2 0/0
EMI0007.0010
Sulfate <SEP> d'ammonium <SEP> 0,2%
<tb> Carbonate <SEP> de <SEP> calcium <SEP> <B>0,5%</B>
<tb> SO4Fe <SEP> 7H20 <SEP> <B>0,00111/0</B>
<tb> SO4Cu <SEP> 5H20 <SEP> 0,000331/o
<tb> C12Mn <SEP> 4H40 <SEP> 0,00033%
<tb> SO4Zn <SEP> 7<B>11</B>20 <SEP> <B>0,0050/0</B>
<tb> SO4Mg <SEP> 7H20 <SEP> 0,051/o
<tb> Hydrate <SEP> de <SEP> carbone <SEP> 3 <SEP> % On introduit 100 cm3 du milieu dans un flacon de 500 em3, stérilisé et ensemence avec 5 cms d'un milieu d'ensemencement pré paré comme dans l'exemple 1. Le pH initial était de 6,8.
On fait fermenter sous agitation et aération dans des conditions aseptiques pendant 40 heures à 28 C et à la fin de cette période on analyse le moût.
Lorsque l'hydrate de carbone utilisé est (le la dextrine, on obtient un px final de 8,4 et un rendement de 132 microgrammes par cm3.
Il y a lieu de remarquer que la- variété particulière de streptomyces suréofaciens dé terminera certaines variations de rendements et que les espèces ne restent pas nécessaire ment ce qu'elles sont. De même, des espèces différentes travailleront mieux dans des mi lieux légèrement différents. Les résultats ci- dessus donnent une indication quant à ce qu'on peut attendre et l'expérience permettra d'apporter des changements de moindre im portance pour donner à chaque espèce les conditions particulières lui permettant de se développer le plus favorablement.
L'exposé ci-après concerne la récupération de la chlortétracyclinë, à partir du milieu de fermentation, ainsi que sa purification.
Un modç de récupération est base sur le fait que certains sels métalliques de la chlor- tétracycline ne sont que faiblement solubles dans des solutions aqueuses dans la gamme de pH comprise entre 6,0 et 10. Les plus utiles parmi ces sels sont ceux de calcium, baryum, magnésium et strontium.
Le taux de récupération dépend du<B>pH.</B> Ainsi, dans un moût donné à un p$ de 6,2, 251/o environ du produit total reste dans le filtrat, alors qu'à un pH -de 7 il n'en reste que 15 %. Un pH de 8,5 à 10 permet encore de réduire la perte.
Une fois le pH du moût de fermentation réglé entre 6 et 10, on peut filtrer le moût ou séparer les solides d'une façon différente, la majeure partie de la chlortétracycline étant présente à l'état insoluble est retenue avec le mycélium dans le'gâteau du filtre, ce qui permet d'éliminer le filtrat qui contient la majeure .partie des impuretés solubles. Une petite quantité d'un corps facilitant la filtration fournit, un gâteau filtrant plus rapidement.
Il est préférable de laver le gâteau, l'eau du robinet pouvant être utilisée. On peut séparer la chlortétracycline du gâteau en utilisant deux méthodes appro priées. L'une d'elles est basée sur la forma tion d'un sel soluble avec des acides au-des sous d'un pH de 3, l'autre méthode étant ba sée sur la solubilité de la chlortétracycline dans certains solvants organiques.
L'extraction de la chloriétracycline de la liqueur de fermentation acidulée peut aussi être effectuée par adsorption chromatogra- phique, suivie d'une élution de la chlortétra- éycline adsorbée, de préférence avec un sol vant organique acidulé et en opérant la sélection de la fraction contenant les plus grandes parties de chlortétracycline. <I>Purification à l'acide.</I>
Le gâteau lavé est mis en suspension dans de l'eau et acidifié à un pH d'environ 1 à 3, un pH proche de 1,5 étant préférable. On peut utiliser des acides minéraux ou des acides organiques forts. La ehlortétracycline est plus soluble à chaud et des températures atteignant jusqu'à 80 C ne déterminent g6- . néralement pas une décomposition excessive. Le liquide peut représenter un vol-Lune allant du 1/4 au double environ du volume général du moût. Les solides en suspension sont fil trés, lavés avec un acide dilué ayant approxi mativement la même concentration que le fil trat, puis jetés.
Le filtrat, qui contient la chloriétracycline, est rendu alcalin en pré sence d'un des métaux bivalents indiqués plus haut, puis on recueille les solides. Si l'on entend effectuer une purification plus poussée, ces solides, éventuellement sé chés, sont mis en suspension dans de l'acé tone ou un autre solvant organique, en pré sence d'eau, d'un sel tel que le chlorure de sodium, -sulfate d'ammonium ou autre sel so luble qu'on ajoute pour relarguer la chlor- tétracycline et obtenir une séparation plus nette de la couche aqueuse et de la couche de solvant, puis on sépare la couche de sol vant de la couche aqueuse et des solides.
Il y a lieu de répéter au moins iïne fois l'extrac tion. Les poÈtions de solvant sont ensuite réunies, le solvant évaporé et la matière con centrée rendue acide, le précipité cristallisé est séparé par filtration sous forme de sel acide de la chlortétracycline dont on peut aisément régénérer la base libre. Purification <I>par</I> solvant.
On peut purifier le gâteau de filtration provenant de la précipitation de la chlor- tétracycline sous forme d'un sel métallique divalent, à un p"$ de 6 à 10, au moyen d'un solvant. L'extraction peut être effectuée avec un solvant soluble ou miscible à l'eau, tel que: acétone, méthyl-éthyl-cétone, d'autres cétones, alcool méthylique, alcool éthylique ou autres alcools, etc. et est conduite, de préfé rence, à un pH soit de 8 à 10, soit inférieur à 3. Le solvant est légèrement moins efficace dans la gamme plus proche de la neutralité.
Si l'on sèche préalablement le gâteau, on peut opérer l'extraction au moyen d'un sol vant non miscible à l'eau en milieu anhydre. Les meilleurs rendements exigent une extrac tion répétée ou l'emploi d'une méthode à contre-courant. La solution de ehlortétra- cycline brute est ensuite évaporée à une tem pérature relativement basse, et sous vide; le solvant peut être récupéré.
Lorsqu'on a éli miné le solvant, on acidifie le produit rési duel à un pg compris entre environ 1 et 3, puis on dilue pour dissoudre la - chlortétra- cycline. Ensuite, on soumet la solution aqueuse à une extraction avec un solvant des matières grasses non miscibles à l'eau comme le chloroforme, le tétrachlorure de carbone, etc.
La phase aqueuse raffinée est ensuite ajustée à un pH compris entre 6 et 10 en ajoutant l'un des ions métalliques bivalents mentionnés plus haut. A ce stade, il est géné ralement préférable d'utiliser des ions cal eitim ou magnésium, non toxiques. Le préci pité est ensuite séparé et remis en suspen sion dans une petite quantité d'eau et aci difié avec de l'acide chlorhydrique, la chlor- tétracycline se séparant par cristallisation au refroidissement sous forme de chlorhydrate dont on peut régénérer la base libre.
Ce mode opératoire est illustré par l'exemple suivant: Exemple <I>5:</I> On règle le<B>pH</B> d'un lot de moût fermenté contenant 323 g de chlortétracycline, quan tité déterminée par analyse biologique, dans 1850 litres de moût, à 8,5 par addition de soude caustique 10 fois normale, dont il faut environ 1 litre 1/2. Puis on ajoute 1%, en poids, d'un adjuvant de filtration,
par exem ple de la terre d'infusoires sous forme du produit marque Hy-Flo et filtre le moût à travers un filtre-presse. On met le gâteau en -suspension-dans 1-75-_litres--diiacétonef--règle le pH à 10,0 par addition de soude caustique 10 fois normale dont il faut 500 cm3 envi ron; on ajoute 16,5 kg de sel, on délaye et on filtre. Le gâteau est extrait de nouveau d'une façon analogue en utilisant 150 litres d'acétone, dont le pH et réglé à 10 et conte nant 16,5 kg de chlorure de sodium, et enfin on réunit les filtrats.
Les solutions dans l'acétone sont concen trées sous vide à 26 litres et l'on règle le pH de la phase aqueuse restant à 2 à l'aide d'acide chlorhydrique concentré dont il faut 160 cm3 environ. La liqueur acidifiée est sou mise 3 fois à l'extraction à l'aide de 5 litres de chloroforme. On lave chaque extrait au chloroforme en utilisant son propre volume d'eau acidifiée à un pH de 2,0 à l'aide d'acide chlorhydrique. Les phases aqueuses sont réunies, filtrées et ajustées à pH 7,05 en ajoutant de la soude 10 fois normale, 130 cm?, environ étant nécessaires pour cela.
Le préci pité ainsi formé est passé dans une centri fugeuse, mis en suspension dans 250 cm3 d'eau distillée, lavé, séparé de nouveau et ensuite mis en suspension dans 600 em3 d'eau distillée. La bouillie ainsi formée est âcidifiée avec de l'acide chlorhydrique con centré ajouté goutte à goutte jusqu'à un pH de 1,2 à 1,5.
On dissout le. précipité puis on le fait cristalliser sous forme de chlor- hydrate de ehlortétracyeline. On lave les cris taux avec 850 cms d'alcool .absolu froid, puis avec la même quantité d'éther froid.
On ob- tient un rendement de 127 g de chlorhydrate avec une pureté de 96%, ce qui représente un rendement total de 39,3%.
Une manière économique et pratique de réaliser l'extraction de la chlortétracycline est la suivante La chlortétracycline que contient le moût de fermentation est mise en solution en abaissant la valeur du pH au voisinage de 3 ou au-dessous, où elle a moins de tendance à être absorbée ou retenue par les _mycélia et autres parties solides du moût de fermenta tion.
Cette acidification ne détruit pas la chlortétracycline. L'acide sulfurique, l'acide -ehlor-hgdrique, =1--'acide =nitrique, l'acide phos phorique, et les acides organiques forts tels que l'acide acétique et leurs mélanges sont satisfaisants bien que, pour une raison de prix de revient, on utilise ordinairement de l'acide sulfurique. Le moût de fermentation est filtré ou centrifugé pour séparer les liquides des solides, les solides sont lavés, de préférence avec de l'eau acidifiée; puis rejetés.
Ensuite, le. filtrat est neutralise, de pré férence avec un hydroxyde alcalino-terreux. Si un ion bivalent est déjà présent, comme cela se produit le plus souvent dans les pro cédés de fermentation, on peut employer de l'hydroxyde de sodium, de potassium ou de l'ammoniaque ou d'autres substances ba siques: Suivant la température et la concentra tion, la chlortétracycline commence à préci piter lorsque le pg atteint 6 environ, bien que le pH puisse même dépasser<B>10</B> sans déter miner une solubilisation indésirable de la matière.
On obtient des fractions offrant une pureté supérieure lorsque le pH est com pris entre 9 et 10: Les solides précipités sont séparés par filtration ou centrifugeage; on peut utiliser à cet effet, si on le désire, un adjuvant de filtration. On lave les solides et jette les filtrats. La. chlortétracycline impure ainsi recueillie exige d'ordinaire une purifi cation ultérieure, qui peut être effectuée par l'acide ou par solvant, comme décrit plus haut. Ce mode opératoire est décrit en détail dans les exemples ci-après.
<I>Exemple 6:</I> On acidifie un moût de fermentation à un pg de 2,5 à 3 avec de l'acide sulfurique con tenant 2 équivalents moléculaires par litre, on ajoute 1% d'adjuvant de filtration (produit marque Hy-Flo Super Cel ) et filtre.
A 5 litres du filtrat contenant 1000 unités par ems de substance active on ajoute une:solu- tion à 20 % contenant 5 g de chlorure de ba- rytim et une quantité suffisante de soude caus tique 10 fois normale pour amener le pH entre 9,7 à 10.
On _ajaute- unepetiteiql n itP d'adjuvant de filtration, filtre le mélange et jette le moût épuisé contenant environ 6,4% de l'activité totale. Le gâteau obtenu est mis en suspension dans de l'eau et on acidifie avec de l'acide sulfurique à un pH de 2, un volume total de 590 cm3 étant obtenu.
La solution acide est ajustée à lin pH compris entre 5,2 et 5,5 à l'aide de soude caustique 5N et on ajoute- un volume égal d'acétone. Le précipité formé est éliminé et le pH du filtrat résultant ajusté à un pH entre 0,2 et 9,5. On peut facilement mesurer la valeur du <B>pH</B> en mélangeant une certaine quantité d'acé tone avec un volume égal d'eâu pure et en mesurant le pH avec une électrode de verre. On ajoute 250 g de chlortire de sodium par litre de solution et la couche d'acétone se sé pare.
On sépare cette couche d'acétone et on extrait de nouveau la phase aqueuse avec tin volume plais faible d'acétone, on sépare la couche d'acétone et exécute une troisième extraction. On réunit les trois extraits à l'acétone, puis on les concentre par distil lation sous vide jusqu'à élimination de l'acé tone. La chlortétracycline précipitée dans l'eau résiduelle est séparée par centrifugation, lavée avec un petit vol-Lime d'eau et dissoute dans de l'alcool méthylique puis, avec de l'acide chlorhydrique, acidifiée à un pH de 2,5. Le chlorhydrate ainsi formé est concentré sous vide à siccité.
Pour accroître encore la pureté; on dissout la substance dans de l'al cool éthylique et précipite la matière active atx moyen d'éther absolu. On obtient une récupération totale de 25%; l'antibiotique libre est facilement régénéré de son sel.
Cette dernière phase n'est normalement pas nécessaire, mais elle constitue une phase de vérification pour s'assurer de la prépa ration d'un produit pur.
<I>Exemple 7:</I> On ajuste à 1,5 le pH de 1600 litres d'un moût de fermentation avec de l'acide sulfu rique, on filtre, ajuste le filtrat à un pH de 10 avec de l'hydroxyde de calcium, recueille les particules solides, qu'on lave. On forme .11n.@h(11111@1P atrP@ lg,c@r@taan, pni mn <U>la</U> cnllxn\çt à l'extraction avec un total de 200 litres d'acétone, en 3 fractions, à un pH de 1,5, en utilisant de l'acide chlorhydrique pour régler le pH.
On ajuste l'extrait à un pH de 1,5 puis on évapore le .solvant. La couche aqueuse résiduelle est diluée à 30 litres avec de l'eau, réajustée à un pH de 1,5 puis on procède à l'extraction à l'aide de 30 litres de chloroforme. On élimine le chloroforme pour récupérer plus tard le sol vant. Le résidu aqueux est ajusté à un pH de 9,5 avec de la soude, et on recueille les particules solides sur un filtre. On remet les solides en suspension dans l'eau, ajuste le pH à 1 avec de l'acide chlorhydrique, on ob tient un total de 20 litres; le chlorhydrate de chlortétracycline qui se sépare est filtré.
Le chlorhydrate hiunide est dissous dans 50 par ties en poids d'eau à 40 C et le pH ajusté, à 6,0 par addition d'une solution de soude caustique diluée. La forme libre de la chlor- tétracycline est filtrée et séchée. On récupère environ 301/o de la chlortétracycline contenue dans le moût de départ.