CH393638A - Procédé de préparation d'un nouvel antibiotique - Google Patents

Procédé de préparation d'un nouvel antibiotique

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CH393638A
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sep
chalcomycin
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fermentation
organism
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CH111560A
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Phillip Frohardt Roger
Francis Pittillo Robert
Ehrlich John
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Parke Davis & Co
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    • C12P19/44Preparation of O-glycosides, e.g. glucosides
    • C12P19/60Preparation of O-glycosides, e.g. glucosides having an oxygen of the saccharide radical directly bound to a non-saccharide heterocyclic ring or a condensed ring system containing a non-saccharide heterocyclic ring, e.g. coumermycin, novobiocin
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Description


  <B>Procédé de préparation d'un nouvel antibiotique</B>    La présente invention a pour objet un procédé  de préparation     d'un    nouvel antibiotique, la     chalco-          mycine.     



  La     chalcomycine,    qui est une substance     nouvelle,     est un     composé    cristallin,     blanc    et     neutre    contenant  uniquement les éléments carbone, hydrogène et oxy  gène.

   Elle est soluble dans les esters     alcoyliques    d'aci  des gras inférieurs     tels    que l'acétate d'éthyle et     l'acé-          tate    d'amyle, dans les     alcanols    inférieurs tels     que    le  méthanol et l'éthanol, dans les     hydrocarbures    aro  matiques tels que le toluène .et le benzène, dans le  chlorure d'éthylène et dans le chloroforme.     Elle    est  légèrement soluble dans le tétrachlorure de carbone,  dans l'eau et dans l'éther et relativement     insoluble     dans l'éther de pétrole.  



  La     chalcomycine    est     optiquement    active,     avec    une       rotation        spécifique        (a)        b        =    -     43,50        (c        =    1     %        dans     l'éthanol). Le point de fusion est variable suivant la  vitesse de chauffage et l'appareil     utilisé,    mais sur un  bloc chauffé on observe une valeur de     1210-1230    C.

    La     chalcomycine        contient    environ 60 % de carbone  (limites des valeurs expérimentales : 59,50 à       59,97        0/0)    ;     environ    8     %        d'hydrogène        (limites        des        va-          leurs    expérimentales : 8,08 à 8,32 0/0) et environ  32     #%    d'oxygène (limites des valeurs expérimentales  31,43 à 32,05 0/0).

   Le poids moléculaire de la     chal-          comycine    est     @d'en:viron    600 (limites des valeurs expé  rimentales : 575 à 592).  



  Dans le dessin, la     fig.    1 représente le spectre dans  l'ultraviolet de la     chalcomycine    en solution à       0,00228        %        dans        l'éthanol        absolu.        Un        maximum        d'ab-          sorption    apparaît à 218 mu, E 1      hr    = 319. Il y a un  épaulement dans la région 240 mu.    Le spectre d'absorption de la     chalcomycine    dans  l'infrarouge est éminemment caractéristique de cette  substance.

   La     fig.    2 montre le     spectre    dans l'infra  rouge de la     chalcomycine    en solution     chloroformi-          que.    Des     maximums    d'absorption     principaux    appa  raissent à environ 2,83, 3,34, 3,40, 5,83, 5,89, 6,00,  6,13, 6,86, 7,23, 7,40, 7,53, 7,78, 8,00, 8,54, 8,70,  9,00, 9,22, 9,41, 9,67, 10,20,<B>10,71,</B> 11,20, 11,57  et 11,69     microns.    La     fig.    3 montre le     spectre    d'ab  sorption dans l'infrarouge de la     chalcomycine,    déter  miné dans un disque de bromure die potassium.

   Des  maximums d'absorption     principaux    apparaissent à  environ 2,84, 3,35, 3,40, 5,81, 5,89, 6,02, 6,12,  6,84, 7,20, 7,38, 7,51, 7,77, 8,08, 8,52, 9,22, 9,40,  9,63, 10,15,<B>1</B>1,19, 11,59 et 12,70 microns.  



  La     chalcomycine    décolore une solution aqueuse  de permanganate à température     ordinaire,    fixe du  brome par     addition    en solution dans le tétrachlorure  de carbone à température ordinaire,     est    donne direc  tement un test à     i'hydroxamate    positif. La     chalcomy-          cine    donne un test de     To11en    négatif, un test de Feh  ling et un test au iodoforme négatif.  



  La     chalcomycine    présente     les    propriétés chimi  ques d'une     lactone.    De     1.'insaturation    et des groupes  hydroxyles     estérifiables    sont également     présents.    Par       acétylation    de la     chalcomycine    avec l'anhydride acé  tique dans la     .pyridine    à     température    ordinaire, on       obtient    un     diacétate    de     chalcomycine    cristallin.  



  La     chalcomycine    absorbe l'hydrogène en     présence     d'un métal noble comme catalyseur, dans des con  ditions ménagées, en formant une     série    de produits  d'hydrogénation. L'un de ces produits d'hydrogéna  tion est la     tétrahydrochalcomycine,    qui est formée par  hydrogénation de la     chalcomycine    en solution     étha=              nolique    à température ordinaire et à     pression    atmo  sphérique en présence d'un catalyseur au     palladium,

       et qui est facilement     identifiée        sous    forme de     diacé-          tate    de     @tétrahydrochalcomycine    cristallin.  



       L'activité        anti-bactérienne    de la     chalcomycine,     de solutions et de compositions contenant de la     chal-          comycinc,    et de dérivés de la     chalcomycine,    est faci  lement déterminée par la -mesure, de     l'effet        inhibiteur     de ces préparations contre     Sarcina        lutea.    La     haute     activité de la     chalcomycine        contre        cet    organisme est  détruite par hydrolyse acide ou     alcaline,

          plus    parti  culièrement par     chauffage    de la     chalcomycine    à re  flux pendant dix minutes avec une solution     1-molaire     d'acide chlorhydrique dans du méthanol aqueux, ou  en la laissant reposer à température     ordinaire    pen  dant 24     heures    dans une solution     0,1-molaire    d'hy  droxyde de sodium dans du     méthanol    aqueux.  



  Les     produits    de dégradation résultant de l'hydro  lyse acide et alcaline de la     chalcomycine    sont des  substances cristallines également     utilisables    pour       l'identification    et la caractérisation de la     chalco-          mycine.     



  Ces dérivés et produits de dégradation de la     chal-          comycin:e    sont décrits plus     en    détail dans les exem  ples ci-après.  



  La     chalcomycine    peut encore être caractérisée par  son spectre d'activité     anti-bactérienne.    Le spectre       anti-bactérien    de la     chalomycine,        exprimé    en concen  tration inhibitrice     minimum        (microgrammes/ml)    con  tre     :divers    micro-organismes est indiqué dans le ta  bleau I.

   Les positions multiples données sous cer  taines     espèces        dans    le tableau I     correspondent    à     dif-          férentes    souches de l'organisme et montrent les va  riations observées     pour        différentes    souches d'une  espèce donnée.

   Le bouillon de soja utilisé dans     ces     expérience est le bouillon de soja     Trypticase,    dont la  composition est donnée dans       Products    for the Mi  crobiological     Laboratory    y>, 4e     édition,    Baltimore       Biological        Laboratory,        Inc.,    Baltimore, Maryland.

    Une forte activité contre un organisme se traduit par  l'inhibition de la croissance de l'organisme à une  concentration de     :chalcomycine    inférieure à 1     micro-          gramme/ml,    alors qu'une inactivité     relative    contre un  organisme se traduit par l'inhibition de la     croissance     de     l'organisme    à une concentration de     chalcomycine     non inférieure à 25     microgramm.es/ml.     



  Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce  que l'on     ensemence    un     milieu    nutritif     aqueux    conte  nant .des sources de carbone et d'azote     assimilables     avec une souche     mutante    de<I>Streptomyces</I>     bikiniensis,     et en ce que l'on incube le milieu ensemencé en con  ditions aérobies.

   Après cette     période    de culture ou       incubation,    la     chalcomycine    peut être     retirée    du mi  lieu comme décrit plus loin, et     peut    être     soumise    à  une     purification        subséquente,    dans la     -mesure    désirée.    Des     souches    de     Streptomyces        bikiniensis    aptes à  la     production    de     chalcomycine    ont été obtenues par  irradiation ultraviolette d'actinomycètes :provenant  de terrains cubains.

   L'un de ces     organismes    utilisa  ble pour la mise en     oeuvre    :du présent procédé dérive  d'un actinomycète qui a été     initialement    isolé par       dilution    en série sur des     plaques    d'aga- nutritif à par  tir d'un échantillon de terre prélevé dans un champ  de maïs à San Vicente, Cuba. Cet actinomycète pa  rent.n'a montré qu'une faible activité antibiotique con  tre les     organismes        gram-négatifs.    Son aptitude à la  production d'antibiotique a été modifiée en le sou  mettant à une irradiation ultraviolette et en cultivant  les organismes     survivant    à cette irradiation.

   Le trai  tement a été effectué comme suit: On a     ensemencé     la culture parente d'actinomycète sur une     surface     oblique d'aga- de maltose et on a incubé pendant 7  jours. On a ajouté les spores de     cette    culture oblique  à 10 ml de solution stérile de chlorure de sodium  à 0,85 %, et on a secoué la suspension     pendant     30 min.

   On a placé la suspension de spores dans une  boite de     Petri    stérile, avec le couvercle     enlevé,    et on a  irradié pendant une minute sous une lampe germicide  à lumière ultraviolette de 4 Watts, avec     l'ampoule     placée à 11,5 cm de la     suspension.    On a étendu la  suspension irradiée sur de l'aga- au maltose     d'Ander-          so:n    et on a incubé pendant 7 jours à 280 C.

   On a  réfrigéré les plaques pendant 10     jours,    puis on a  sélectionné des colonies isolées et on les a transfé  rées sur des plaques obliques préparées avec de l'aga  au maltose     d'Anderson.    On a incubé     les    plaques pen  dant 8 jours à     28,1    C.

   L'actinomycète provenant de  l'une de ces plaques est l'une des souches de     Strepto-          myces        bikiniensis        utilisables    pour la production de       chalcomycine    conformément à     l'invention.    D'autres  souches     semblables    peuvent être obtenues de la même  manière.

      Des cultures de cet organisme ont été déposées  dans la     Northern        Utilization    Research and     Develop-          ment    Division du Département de l'Agriculture des       Etats-Unis    d'Amérique,     .Peoria,        Illinois    et sont con  servées dans la collection de cultures permanentes  sous le     chiffre        NRRL    2737.

      L'organisme .est un membre aérobie et à     sporula-          tion    aérienne de l'ordre     Actinomycetales    et     appartient     en genre<I>Streptomyces</I> comme décrit     dans    la 7e édi  tion du     Manual    of     Determinative        Bacteriology    de       Bergey.    Ses caractéristiques     macroscopiques    de cul  ture sur des milieux utilisables pour l'identification de  membres de ce genre sont     indiquées    dans le  tableau II.

      <I>Tableau 11</I>  Caractéristiques macroscopiques des cultures de la  souche     productrice    de     chalcomycin.e    de<I>Streptomyces</I>    
EMI0003.0001     
  
    <I>Tableau <SEP> 1</I>
<tb>  <I>Spectre <SEP> anti-bactérien <SEP> de <SEP> la <SEP> chalcomycine <SEP>   <SEP> in <SEP> vitro <SEP>  </I>
<tb>  Jours <SEP> Concentration <SEP> inhibitrice
<tb>  Micro-organisme <SEP> Milieu <SEP> du <SEP> test <SEP> minimum
<tb>  d'incubation
<tb>  <U>(microgrammes/rrïl</U>
<tb>  Coryn. <SEP> diphteriae <SEP> <B>............</B> <SEP> SB'* <SEP> -f- <SEP> serum'''r <SEP> 2 <SEP> 50,0
<tb>  Diplo. <SEP> pneumoniae <SEP> ............ <SEP> SB <SEP> 1 <SEP> 0,19
<tb>  Micro. <SEP> pyog.

   <SEP> aureu.s <SEP> <B>..........</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,05
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,19
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,19
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,39
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,19
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,78
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,09
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,09
<tb>   > <SEP> 1 <SEP> 0,09
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,39
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,19
<tb>    <SEP> C. <SEP> Williams <SEP> <B>........</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 100,0
<tb>  Neisseria <SEP> catarrhalis <SEP> <B>...</B> <SEP> . <SEP> <B>......</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 100,0
<tb>  Sarcina <SEP> lutea <SEP> <B>..........</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,09
<tb>  Strep. <SEP> pyogenes <SEP> <B>............</B> <SEP> . <SEP> .

   <SEP>   <SEP> 1 <SEP> <B>0,19</B>
<tb>    <SEP> >> <SEP> 1 <SEP> 100,0
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,78
<tb>  S > <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>  Strep. <SEP> salivarius <SEP> .. <SEP> ... <SEP> ...... <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>  Strep. <SEP> faecalis <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> <B>...........</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 100,0
<tb>  Strep. <SEP> Group <SEP> C <SEP> sp. <SEP> . <SEP> <B>...........</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 0,78
<tb>  Aerobacter <SEP> aerogenes <SEP> <B>..........</B> <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>  Brucel.la <SEP> suis <SEP> . <SEP> <B>.......</B> <SEP> . <SEP> <B>......</B> <SEP> SB <SEP> --f- <SEP> sérum <SEP> 2 <SEP> 25,0
<tb>  Esch. <SEP> col! <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>..........</B> <SEP> SB <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>  Klebs. <SEP> pneumoniae <SEP> <B>......</B> <SEP> . <SEP> .

   <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 12,5
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 100,0
<tb>  Pasteurella <SEP> multocida <SEP> <B>..........</B> <SEP> SB <SEP> -f- <SEP> sérum <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>  Proteus <SEP> vulgaris <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>...........</B> <SEP> SB <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>  Pseudomonas <SEP> species <SEP> <B>..........</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>  Pseudomonas <SEP> aeruginosa <SEP> .... <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 25,0
<tb>  Salm. <SEP> typhimurium <SEP> <B>............</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>    <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>  Salm. <SEP> paratyphi <SEP> <B>..............</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>  Salm. <SEP> typhosa <SEP> <B>................</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> <B>100,0</B>
<tb>  Serratia <SEP> marcescens <SEP> <B>.........</B> <SEP> ..

   <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>  Shigella <SEP> sonnei <SEP> <B>....</B> <SEP> . <SEP> <B>..... <SEP> .....</B> <SEP>   <SEP> 1 <SEP> 50,0
<tb>  Myco. <SEP> smegmatis <SEP> . <SEP> . <SEP> . <SEP> <B>...........</B> <SEP> synthétique <SEP> 7 <SEP> 50,0
<tb>  Myco..tuberculosis <SEP> ............ <SEP>   <SEP> 7 <SEP> 25,0
<tb>    <SEP> synth. <SEP> -I- <SEP> sérum <SEP> 7 <SEP> 50,0
<tb>  ^\ <SEP> SB <SEP> = <SEP> bouillon <SEP> de <SEP> soja
<tb>  . <SEP> .@ <SEP> 10 <SEP> % <SEP> <B>(V</B>w)       
EMI0004.0001     
  
    Couleur <SEP> de
<tb>  Milieu <SEP> de <SEP> culture <SEP> mycélium <SEP> substrat <SEP> substrat <SEP> Autres <SEP> caractéristiques
<tb>  aérien <SEP> mycélien
<tb>  Glycérol, <SEP> asparagine, <SEP> agaT <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> blanc <SEP> à <SEP> jaune <SEP> inchangé. <SEP> Colonies <SEP> convexes <SEP> à <SEP> pulvi;

  nées,
<tb>  à <SEP> gris <SEP> marge <SEP> étalée, <SEP> filamenteuse
<tb>  Amidon, <SEP> agar <SEP> synthétique <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> tan <SEP> à <SEP> gris <SEP> inchangé <SEP> Hydrolyse <SEP> modérée
<tb>  Calcium, <SEP> malate, <SEP> agar <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> jaune <SEP> inchangé <SEP> Hydrolyse <SEP> modérée
<tb>  Czapek <SEP> Dox, <SEP> agar <SEP> blanc <SEP> blanc <SEP> inchangé <SEP> Croissance <SEP> pauvre
<tb>  Agar <SEP> nutritif <SEP> blanc <SEP> gris <SEP> brun <SEP> gris <SEP> foncé <SEP> Croissance <SEP> aérienne <SEP> pauvre, <SEP> colo  nies <SEP> convexes, <SEP> marge <SEP> filamenteuse
<tb>  Glucose, <SEP> agar <SEP> nutritif <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> gris <SEP> jaune <SEP> gris <SEP> Colonies <SEP> pulvinées <SEP> ;

   <SEP> certaines <SEP> à <SEP> cen  à <SEP> gris <SEP> brun <SEP> tres <SEP> déprimés <SEP> et <SEP> plis <SEP> radiaux, <SEP> marge
<tb>  ondulée
<tb>  Glucose, <SEP> trypton.e, <SEP> agar <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> gris <SEP> à <SEP> noir <SEP> noir <SEP> Colonies <SEP> pulvinées <SEP> ;

   <SEP> certaines <SEP> à <SEP> cen  tres <SEP> déprimés <SEP> et <SEP> plis <SEP> radiaux, <SEP> marge
<tb>  ondulée
<tb>  Agar <SEP> de <SEP> sporulation <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> brun <SEP> à <SEP> noir <SEP> brun <SEP> foncé <SEP> Colonies <SEP> protubérantes <SEP> à <SEP> centres
<tb>  d'Anderson <SEP> déprimés <SEP> et <SEP> plis <SEP> radiaux, <SEP> marge
<tb>  ondulée <SEP> à <SEP> filamenteuse
<tb>  Tranche <SEP> de <SEP> pomme <SEP> de <SEP> terre <SEP> blanc <SEP> gris <SEP> brun <SEP> brun <SEP> près
<tb>  de <SEP> la <SEP> culture <SEP> Croissance <SEP> aérienne <SEP> pauvre
<tb>  Glucose, <SEP> agar <SEP> synthétique <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> tan <SEP> à <SEP> gris <SEP> inchangé <SEP> Colonies <SEP> convexes <SEP> à <SEP> pu,lvinées,

  
<tb>  marge <SEP> filamenteuse
<tb>  Gélatine <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> brun <SEP> brun <SEP> foncé <SEP> Liquéfiée <SEP> sur <SEP> 1 <SEP> cm <SEP> environ <SEP> après
<tb>  7 <SEP> jours
<tb>  Lait <SEP> neutralisé <SEP> gris <SEP> anneau <SEP> bleu <SEP> foncé <SEP> Peptonisation <SEP> modérée
<tb>  gris <SEP> brun
<tb>  Bouillon <SEP> au <SEP> nitrate <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> Réduit <SEP> en <SEP> nitrite       Lorsque l'organisme est cultivé sur certains mi  lieux à     l'agar,    le mycélium aérien     est    .tout d'abord  blanc, puis devient gris. Le mycélium aérien est ve  louté, parfois légèrement duveteux et porte fréquem  ment des gouttelettes hyalines. Le mycélium submergé  est blanc à jaune ou beige et devient ultérieurement  gris.

   Sur des milieux contenant des sources com  plexes d'azote, le mycélium submergé devient ordi  nairement brun, gris brun ou noir, et un pigment  brun     foncé    ou noir soluble se forme dans le milieu.  



  Les hyphes aériens sont hyalins, droits ou ondu  leux, avec parfois des boucles terminales sur cer  tains milieux tels que     l'agar-asparagine-glycérol    et       l'agar    nutritif au glucose. Les hyphes aériens sont de  longueur variable et sont ramifiés de façon hétéro  gène. Les parties     distales    des hyphes aériens se sub  divisent en chaînes de spores de longueur variant de  10 à 200 microns environ. Les hyphes végétatifs sont       hyalins    et leur largeur est d'environ 0,6 à 1,4 mi  cron. Les spores sont ordinairement oblongues, par  fois ovales ou sphériques, leur diamètre varie d'en-         viron    0,6 à 1,5 micron et leur longueur varie de 0,8  à 2,0 microns.  



  Au cours de tests d'utilisation du carbone, on a  obtenu une croissance assez bonne à bonne avec les  uniques sources de carbone suivantes : dextrose, mal  tose,     D-mannose,    et amidon. On a obtenu une crois  sance médiocre ou nulle avec le     L-arabinose,        l'ado-          nitol,    la cellulose,     l'i-inositol,    l'inuline, le lactose, le       D-mannitol,    le     mélèzitose,    le     mélibiose,    le     raffinose,     le     rahmnose,    le     D-sorbitol,

      le     sucrose    et le     tréhalose.     



  Par sa couleur     mycélienne    aérienne et, à plusieurs  égards, par sa     micromorphologie        hyphale,    l'organisme  ressemble au<I>Streptomyces</I>     bikiniensis    décrit par     D.B.          Johnstone    et S.A. Waksman (J.     Bact.    55, 317  (1948)). Par certaines autres caractéristiques, l'orga  nisme diffère notablement du S.     bikiniensis    décrit par       Johnstone    et Waksman (tableau III), ainsi que de  l'organisme ressemblant au<I>S.</I>     bikiniensis    décrit par  Hamada (tableau IV).

   Notre organisme est donc con  sidéré comme une souche nouvelle et distincte du  <I>S.</I>     bikiniensis,    la nouvelle souche étant représentée  par le chiffre de culture     NRRL    2737.    
EMI0005.0001     
  
    <I>Tableau <SEP> 111</I>
<tb>  Comparaison <SEP> d'une <SEP> souche <SEP> productrice <SEP> de <SEP> chalcomycine <SEP> de <SEP> <I>Streptomyces <SEP> bikiniensis</I> <SEP> correspondant
<tb>  à <SEP> NRRL <SEP> 2737 <SEP> avec <SEP> le <SEP> <I>S. <SEP> Bikiniensis</I> <SEP> de <SEP> Johnstone <SEP> et <SEP> Waksman
<tb>  Caractéristiques <SEP> <I>S. <SEP> bikiniensis</I> <SEP> correspondant <SEP> à <SEP> NRRL <SEP> 2737 <SEP> <I>S. <SEP> bikiniensis</I> <SEP> de <SEP> Johnstone <SEP> et <SEP> Waksman
<tb>  J.

   <SEP> Bact., <SEP> 55, <SEP> 317 <SEP> (1948)
<tb>  Morphologie <SEP> aérienne <SEP> Boucles <SEP> terminales <SEP> occasionnelles <SEP> sur <SEP> Non <SEP> décrite
<tb>  certains <SEP> milieux
<tb>  Conidies <SEP> Ordinairement <SEP> oblongues, <SEP> parfois <SEP> ova- <SEP> Ovales
<tb>  les <SEP> ou <SEP> sphériques
<tb>  Croissance <SEP> sur <SEP> l'agar <SEP> Médiocre, <SEP> blanc; <SEP> mycélium <SEP> aérien <SEP> et <SEP> Luxuriante, <SEP> blanc <SEP> devenant <SEP> gris <SEP> neutre
<tb>  synthétique <SEP> de <SEP> Czapek <SEP> spores <SEP> rares <SEP> ; <SEP> pas <SEP> de <SEP> gouttelettes <SEP> ; <SEP> pas <SEP> pâle <SEP> avec <SEP> nuance <SEP> blanche;

   <SEP> mycélium
<tb>  de <SEP> pigment <SEP> soluble <SEP> aérien <SEP> et <SEP> spores <SEP> formés <SEP> abondamment <SEP> ;
<tb>  gouttelettes <SEP> superficielles <SEP> de <SEP> coloration
<tb>  ambrée <SEP> ; <SEP> pigment <SEP> soluble <SEP> brun <SEP> clair
<tb>  Croissance <SEP> sur <SEP> l'agar <SEP> Bonne <SEP> avec <SEP> mycélium <SEP> aérien <SEP> médiocre<B>;</B> <SEP> Luxuriante <SEP> avec <SEP> mycélium <SEP> aérien <SEP> mo  nutritif <SEP> pigment <SEP> gris <SEP> sombre <SEP> soluble. <SEP> déré <SEP> ; <SEP> pigment <SEP> soluble <SEP> brun <SEP> foncé.

       
EMI0005.0002     
  
    <I>Tableau <SEP> IV</I>
<tb>  Comparaison <SEP> d'une <SEP> souche <SEP> productrice <SEP> de <SEP> chalcomycine <SEP> de <SEP> <I>Streptomyces <SEP> bikiniensis</I> <SEP> correspondant
<tb>  à <SEP> NRRL <SEP> 2737 <SEP> avec <SEP> l'organisme <SEP> de <SEP> Hamada, <SEP> ressemblant <SEP> à <SEP> S. <SEP> <I>bikiniensis</I>
<tb>  Souche <SEP> ressemblant <SEP> à <SEP> S. <SEP> <I>bikiniensis</I> <SEP> F-300,
<tb>  Caractéristiques <SEP> <I>S. <SEP> bikiniensis</I> <SEP> correspondant <SEP> à <SEP> NRRL <SEP> 2737 <SEP> Masa <SEP> Hamada <SEP> J.

   <SEP> Antibiotics
<tb>  Série <SEP> A <SEP> 10, <SEP> 74 <SEP> (1957)
<tb>  Conidies <SEP> Ordinairement <SEP> oblongues, <SEP> parfois <SEP> ova- <SEP> Elliptiques
<tb>  Croissance <SEP> sur <SEP> l'agar <SEP> les <SEP> ou <SEP> spériques <SEP> Epaisse <SEP> et <SEP> élevée, <SEP> jaune <SEP> pâle<B>;</B> <SEP> pas <SEP> de
<tb>  synthétique <SEP> de <SEP> Czapek <SEP> Médiocre, <SEP> blanc <SEP> ; <SEP> pas <SEP> de <SEP> pigment <SEP> pigment <SEP> soluble <SEP> ou <SEP> pigment <SEP> gris <SEP> jaunâtre
<tb>  Croissance <SEP> sur <SEP> l'agar <SEP> au <SEP> soluble <SEP> Brun <SEP> jaunâtre <SEP> pâle; <SEP> mycélium <SEP> aérien
<tb>  malate <SEP> de <SEP> calcium <SEP> Jaune <SEP> ;

   <SEP> mycélium <SEP> aérien <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> blanc
<tb>  Croissance <SEP> sur <SEP> agar <SEP> nu- <SEP> Faible <SEP> mycélium <SEP> .aérien <SEP> blanc <SEP> ; <SEP> pigment <SEP> Pas <SEP> de <SEP> mycélium <SEP> aérien<B>;</B> <SEP> pigment <SEP> soluble
<tb>  tritif <SEP> soluble <SEP> gris <SEP> foncé <SEP> brun <SEP> noirâtre
<tb>  Croissance <SEP> sur <SEP> gélatine <SEP> Mycélium <SEP> aérien <SEP> blanc <SEP> à <SEP> gris <SEP> Mycélium <SEP> aérien <SEP> brun <SEP> pâle
<tb>  Utilisation <SEP> de
<tb>  Rhamnose <SEP> 0 <SEP> -I  Sucrose <SEP> 0 <SEP> -I- <SEP> -I  Lactose <SEP>   <SEP> -;- <SEP> +.
<tb>  Raffinose <SEP> 0 <SEP> -f  Inuline <SEP> 0 <SEP> -I  Inositol <SEP> 0 <SEP> <B>++</B>       Le procédé selon l'invention peut être     effectué     comme suit :

   on ensemence un milieu nutritif aqueux  stérile avec une souche productrice de     chalcomycine     de<I>Streptomyces</I>     bikiniensis,    on conduit une fermen  tation en conditions     aseptiques    et .aérobies, à une tem  pérature comprise entre 20 et 350 C environ, jusqu'à  ce qu'une activité antibactérienne substantielle ait été  conférée au mélange de fermentation, et on isole la       chalcomycine    désirée du mélange de fermentation.  



  Pour l'ensemencement, on peut utiliser des spores  ou des     conidies    de la culture sélectionnée de     Strepto-          nayces        bikiniensis.    Des suspensions     aqueuses    des spo  res ou     conidies    contenant une petite quantité de sa  von ou autre agent mouillant peuvent être employées  avec avantage. Pour les     fermentations    à grande  échelle, il est préférable d'utiliser des cultures en    bouillon jeunes, vigoureuses aérées et agitées du  micro-organisme.  



  Les milieux nutritifs aqueux appropriés sont ceux  contenant des sources assimilables de carbone et  d'azote et ont de préférence un pH compris entre 6  et 8,5 environ. Parmi les sources de carbone assimi  lables et qui donnent satisfaction, on peut citer les  hydrates de carbone purs utilisables par l'organisme  ainsi que les mélanges d'hydrates de carbone que l'on  trouve dans le commerce. Comme exemples de subs  tances convenant à ce but, on peut citer le glucose,  le maltose, le     mannose,    l'amidon et les amidons mo  difiés, le sirop de maïs,     les    liqueurs de malt, la mé  lasse de canne, le glycérol, etc.

   La quantité d'hydrates  de carbone présents dans le milieu nutritif n'est pas  particulièrement critique et peut varier entre environ           0,5        et    5     %        en        poids        du        milieu.        Des        quantités        quelque     peu en dehors de ces     limites    peuvent aussi être uti  lisées.  



  Les sources d'azote du milieu nutritif peuvent être  de nature organique, inorganique ou mixte. Comme  exemple des nombreuses substances azotées pouvant  être employées dans le     milieu    nutritif on peut citer  des acides aminés, des peptones, des protéines hydro  lysées et non hydrolysées, la farine de poisson, la  farine de soja, J'a liqueur de macération de maïs, la  liqueur de macération de maïs déshydratée, les  extraits de viande, la farine d'arachide, des     nitrates     inorganiques, l'urée, des sels d'ammonium, etc. En  raison de la nature brute de la plupart des sources  d'azote que l'on trouve facilement, la quantité à ajou  ter au milieu varie suivant la pureté et on ne peut  pas spécifier a priori une quantité définie de la  source azotée devant être ajoutée au milieu.

   On peut  cependant préciser qu'il n'est pratiquement pas né  cessaire que la proportion des matières azotées     dé-          passe    6     %        du        poids        du        milieu        de        fermentation        total,     et qu'elles peuvent être présentes en proportion beau  coup plus faible.  



  La présence d'une certaine proportion de sels  minéraux et de     traces    de facteurs de croissance de  composition inconnue est désirable afin d'obtenir les  meilleurs rendements en     chalcomycine.    De nombreu  ses matières brutes très répandues, telles que la li  queur de macération de maïs, les résidus de la fer  mentation     butanolique-acétonique,    des préparations  de levure, la farine d'huile de soja et autres produits  de nature semblable contiennent     ces    sels inorganiques  et facteurs de croissance, et l'addition d'au moins  l'une de ces substances au     milieu    de fermentation est  désirable.

   Pour assurer la présence de quantités suffi  santes de composants minéraux dans le milieu, il     est     également avantageux dans bien des cas d'ajouter  certains sels inorganiques tels que le chlorure de so  dium, le bicarbonate de sodium, le carbonate de cal  cium, l'acétate de sodium, etc. La concentration     pré-          férée        des        sels        minéraux        est        de        0,1    à 1     %        en        poids     du milieu nutritif.  



  La culture de la souche sélectionnée de<I>Strepto-</I>  <I>myces</I>     bikiniensis    dans le     milieu    nutritif aqueux peut  être réalisée de diverses façons. Par exemple, l'orga  nisme peut être cultivé en conditions     aérobies    sur la       surface    du milieu, ou il peut être     cultivé    en dessous de  la surface du milieu, c'est-à-dire en     culture    submer  gée, à condition qu'une arrivée d'oxygène     suffisante     soit assurée.  



  La méthode préférée de     production    de la     chalco-          mycine    à grande échelle est la fermentation d'une  souche productrice de     chalcomycine    de<I>Streptomyces</I>       bikiniensis    en culture submergée ou profonde.     Suivant     ce mode d'exécution, on     ensemence    un milieu nutritif  aqueux stérile avec la culture sélectionnée et on in  cube avec agitation et aération à une température  comprise entre 20 et 350 C environ, de préférence au  voisinage de 23-30  C, jusqu'à ce qu'une concentra  tion élevée de     chalcomycine    soit présente dans le    liquide de culture.

   Le laps de temps nécessaire au  rendement maximum en     chalcomycine    varie avec les  dimensions et le type de l'appareillage utilisé, l'inten  sité de l'agitation et de l'aération, la culture parti  culière de l'organisme et d'autres facteurs. Dans les  fermentations industrielles à grande échelle     mises    en       couvre    dans des     fermenteurs    du type à cuve, la pro  duction maximum de     chalcomycine    est     ordinairement     atteinte en 1 à 4 jours environ.

   Des durées de fermen  tation plus brèves peuvent aussi être utilisées, mais  il en résulte d'habitude un rendement inférieur en       chalcomycine.    Lorsque la fermentation est effectuée  dans les flacons secoués, le temps     nécessaire    à la pro  duction maximum de     chalcomycine    peut être un peu  plus long que dans le cas des cuves de fermentation  de grandes dimensions.  



  En culture submergée, le micro-organisme se dé  veloppe sous forme de particules relativement sépa  rées et dispersées dans toute la masse du milieu nutri  tif, par opposition à la pellicule relativement conti  nue présente à la surface du milieu dans la méthode  de culture en surface. Grâce à cette distribution de  l'organisme dans toute la masse du     milieu,    de grands  volumes de milieu nutritif ensemencé peuvent être  utilisés pour la culture de l'organisme dans les bacs  et cuves employés ordinairement dans l'industrie des  fermentations.

   Des cuves de fermentation fixes munies  de dispositifs d'agitation et d'aération conviennent  particulièrement à la production à grande échelle de  la     chalcomycine,    bien que des appareils de fermen  tation de construction différente soient     également    uti  lisables. Pour la production de plus petites quantités  de     chalcomycine    ou pour la préparation de cultures  de l'organisme à utiliser pour l'ensemencement de  fermentations à grande échelle, la culture submergée  peut être mise en     oeuvre    dans de petits     flacons    ou  vases qui sont secoués ou dont le contenu est agité  par des moyens mécaniques appropriés.  



  Dans la méthode par culture submergée, l'agita  tion et l'aération de la culture peuvent être réalisées  de diverses façons. L'agitation peut être assurée au  moyen de turbines, palettes,     impulseurs    ou autres  dispositifs d'agitation mécaniques, en faisant tourner  ou en secouant le fermenteur lui-même, à l'aide de  dispositifs de pompage variés ou par le passage d'air  ou d'oxygène dans le milieu. L'aération peut être  obtenue par injection d'air ou d'oxygène dans le  mélange de fermentation par des tuyaux     ouverts,    des  tuyaux à     perforation    ou des tuyaux contenant  une section de diffusion poreuse.

   Elles peut encore  être obtenue par pulvérisation ou par projection du  milieu ou en faisant couler celui-ci dans ou à travers  une     atmophère    contenant de l'oxygène.  



  La méthode par culture en surface est une va  riante de la méthode préférée par culture submergée.  Dans la méthode par culture en surface, une cou  che peu profonde, d'habitude de moins de 2 cm, d'un  milieu aqueux nutritif stérile est ensemencé avec une  souche productrice de     chalcomycine    de<I>Streptomyces</I>           bikiniensis    et le mélange ensemencé est incubé dans  des conditions aérobies, à une température comprise  entre 20 et     35     C environ. Le produit est ensuite isolé  de manière semblable à celle     décrite    plus loin pour  la méthode par culture submergée.  



  La quantité ou concentration de     chalcomycine     présente après la fermentation ou à ,n'importe quel  moment au cours de la fermentation peut être déter  minée par dosage biologique. A cet effet, on prélève  une prise aliquote représentative du mélange de fer  mentation et on la filtre pour éliminer la matière  solide.

   L'activité antibiotique du bouillon peut ensuite  être déterminée en mesurant l'inhibition de la crois  sance du micro-organisme     Sarcina        lutea    dans les con  ditions normalement favorables à la croissance de  cet     organisme.    Pour effectuer ce dosage biologique,  on prépare une culture de l'organisme d'épreuve sur  plaque ou plateau     d'agar.    On place des disques de  papier filtre contenant une quantité mesurée d'une  dilution déterminée du bouillon contre la surface de  la culture sur     agar    et on observe l'inhibition de la  croissance de l'organisme après une période d'incu  bation.

   Le dosage biologique est basé sur le fait que  la     chalcomycine    est typiquement antagoniste de la  croissance de l'organisme ce dont il résulte que la  zone d'inhibition entourant le disque de papier filtre  varie avec la quantité de     chalcomycine    dispersée dans  le disque. L'estimation de l'activité est basée sur la  dilution     du    bouillon nécessaire pour produire un  diamètre de la zone d'inhibition choisi arbitrairement,  dans les conditions de l'essai, comme décrit plus com  plètement dans les exemples qui suivent.  



  L'activité des bouillons de     chalcomycine    peut  aussi être déterminée par d'autres méthodes, par  exemple en mesurant la dilution du bouillon     néces-          saire        pour        donner        une        inhibition        de        50        %        de        la        crois-          sance    dans un test     turbidimétrique    contre     Agrobacte-          riunt        

  tumefaciens    après une incubation de 2 3/4 h à       37,)    C sur bouillon d'infusion de     c#ur    et de cerveau.  



  Lorsque la phase de fermentation du procédé est  terminée, le produit désiré est présent en majeure  partie dans le liquide de la culture, et on l'isole de  ce liquide. Par exemple, dans le cas de la production  de la     chalcomycine    par culture submergée, il convient  de séparer le mycélium, par exemple par filtration ou  par centrifugation, puis d'extraire le bouillon filtré  au moyen d'un solvant non     miscible    à l'eau tel que  le chlorure d'éthylène, le chloroforme, l'acétate  d'éthyle, l'acétate d'amyle, etc. On soumet l'extrait  résultant, qui contient la     chalcomycine,    à un traite  ment subséquent qui dépend de la pureté désirée pour  le produit final.

   Par exemple, on lave l'extrait orga  nique avec une base diluée, un acide dilué et de  l'eau, et on évapore à sec. On extrait le résidu de       chalcomycine        brute    avec un solvant non polaire  comme le benzène, et on fait descendre la solution  benzénique dans une colonne de chromatographie  garnie d'alumine. Par développement et     élution    de  la colonne au moyen de solvants et mélanges de sol  vants de polarité croissante, on obtient des     éluats       contenant de la     chalcomycine    en     haute    concentration.

    Si désiré, on purifie encore par une nouvelle chroma  tographie, par recristallisation dans des solvants, par  répartition entre des solvants, par extraction à con  tre-courant, ou par combinaison de ces moyens et  de moyens semblables. Après une purification pré  liminaire par chromatographie sur alumine ou répar  tition entre solvants, ou peut poursuivre la purifica  tion par chromatographie sur charbon actif éventuel  lement     mélangé    à de la terre de diatomées. Le déve  loppement et     l'élution    de la colonne de charbon peu  vent être effectués à l'aide de solvants     hydroxylés    .et  cétoniques, comme le méthanol ou le méthanol  aqueux et l'acétone ou l'acétone .aqueuse.  



  La     chalcomycine    est un antibiotique de valeur  pour le traitement d'infections bactériennes. Par  exemple, elle est active contre divers organismes  gram-positifs. Elle est généralement .active contre les  staphylocoques et les pneumocoques et est active con  tre certaines souches de streptocoques. La     chalcomy-          cine    est     spécialement    intéressante pour le traitement  d'infections bactériennes causées par de nombreux  staphylocoques qui résistent à d'autres antibiotiques.  A titre d'exemple de l'emploi de la     chalcomycine,    elle  peut être incorporée à un onguent pour l'application  locale dans le cas d'une infection     staphylococcique     localisée.

      <I>Exemple 1</I>  <I>Préparation et dosage de bouillons antibiotiques</I>  <I>contenant de la</I>     chalcomycine     On prépare un milieu nutritif de composition sui  vante       Glucose        monohydraté        ................        0,5        %     Glycérol .......................... 0,5 0/0  Caséine, hydrolysai acide<B>..............</B> 0,3 0/0  Peptone,     hydrolysat    enzymatique<B>........</B> 0,25%  Levure de bière<B>... ..............</B> . .

   0,1 0/0       Liqueur        de        macération        de        maïs        déshydratée        0,25%     Résidu de fermentation     butanolique-acé-          tonique   <B>........</B> .<B>........... 0,250/0</B>       Farine        de        soja,        extraite        par        solvant    . . . . .     0,25%     Chlorure de sodium -<B>--- ......

   0,5</B>     19/o     Carbonate de calcium<B>.......</B> .<B>........</B> 0,1 0/0    Eau de conduite, complément à 100 0/0.  



  On répartit 21 de ce     milieu    par portions de  250 ml dans huit flacons     d'Erlenmeyer    à col large de  <B>11,</B> bouchés avec de la gaze de coton et de la fibre  de coton et stérilisés à 1200 C pendant 25 min. On  laisse les flacons refroidir puis on les ensemence cha  cun avec 0,5 ml d'une suspension de spores de<I>Strep-</I>  <I>tomyces</I>     bikiniensis    correspondant à     NRRL    2737.

    Cette suspension de spores est préparée à partir d'une  culture oblique sporulée sur     agar    au maltose d'An  derson, en     suspendant    les spores dans 12 ml d'une  solution stérile     d'heptadécylsulfate    de sodium à       0,1%.        On        incube        les        flacons        ensemencés    à     270        C     pendant 72 h,

       durant        lesquelles    on     .agite    et on aère  au moyen d'une     secoueuse    rotative décrivant un cer  cle de 6 cm de diamètre à 160 t/min.      A la     fin    de la période d'incubation, on dose la  teneur du bouillon en     chalcomycine    par une méthode  de diffusion de disque en papier sur plateau     d'agar     semblable à celle décrite pour le dosage de la     viomy-          cine    par Ehrlich,     Iverson    et     Kohberger,          Antibiotics     and     Chemotherapy     , 1, (3) :

   211-216 (juin 1951).  Pour adapter cette méthode au dosage de la     chalco-          mycine,    on la modifie de la façon suivante. L'orga  nisme d'épreuve utilisé est     Sarcina        lutea        PCI    1001 W.  On prépare     l'inoculum    pour la     couche    d'ensemence  ment en faisant croître la culture sur un     milieu    tel  que le     Penassay        seed        agar        (Difeo)    dans des bouteilles  de Roux à 280 C pendant 18 h.

   Les cellules sont en  suite récoltées dans un milieu     tes    que le bouillon de       Penassay        (Difco).    Les compositions du     Penassay          Seed        agar    et du bouillon de     Penassay    sont décrites  dans       Difco        Manual    of     Dchydrated    Culture Media  and     Reagents    for     Microbiological        and        Clinical        Labo-          ratory        

  Procedures     , 9e édition, et dans   Compila  tion of Tests and     Methods    of     Assay    for     Antibiotic          Drugs     ,     Federal        Security        Agency,    Food  &      Drug     Administration.

   Des     agars    et bouillons de composition  analogue peuvent également être     utilisés.    On dilue  ensuite la suspension de cellules avec une nouvelle  quantité de bouillon de     Penassay    de façon qu'une  nouvelle dilution de 1 : 10 donne une     transmission    de       lumière        de        16        %        dans        un        spectrophotomètre        de        Col-          man    Jr., modèle 6A, à une longueur d'onde de  555 mu.

   La suspension de cellule obtenue préalable  ment à la     dilution    de 1 : 10 destinée à la détermina  tion     spectrophotométrique    est utilisée pour le dosage  biologique.  



  On procède à une dilution à 1 : 600 de cette sus  pension de cellules dans du     Penassay        seed        agar,    et  on coule 25 ml dans chaque plateau. On .n'emploie  aucune couche de base dans ce dosage. On effectue  l'incubation à     37     C pendant 18 h.  



  On attribue au bouillon antibiotique obtenu dans  cet exemple une activité de 8 unités par ml. Cette  attribution d'activité est basée sur le fait qu'une di  lution de 8 fois du bouillon dans un tampon au phos  phate au pH 7,8 (concentration finale du tampon  0,1 M) donne un diamètre de zone d'inhibition moyen  choisi arbitrairement de 13,9 mm, dans le test dans  les conditions de dosage indiquées précédemment.    Sur la base des unités d'activité ainsi définies, la       chalcomycine    cristalline pure donne une valeur de  1025 unité par mg.

   Une unité     d'activité    représente  donc environ 1     microgramme    de     chalcomycine.       Dans le dosage des bouillons de     chalcomycine,     l'étalon de référence et les échantillons sont dilués  dans des     tampons    de phosphate au pH 7,8 jusqu'à  une concentration finale du tampon de 0,1 M. Lors  que des fluides du corps sont dosés, l'étalon de réfé  rence et les échantillons sont dilués dans le     fluide    du  corps, dans lequel on     effectue    le dosage.

      <I>Exemple 2</I>  <I>Préparation et isolement de la</I>     chalcomycine     On prépare un milieu nutritif de composition sui  vante  Glucose     monohydraté   <B>.... ...</B> 0,5 0/0       Glycérol        ..........................        0,5        %     Caséine,     hydrolysat    acide<B>... ......</B> . 0,3 0/0  Peptone,     hydrolysat    enzymatique . . . . . . 0,25%  Levure de bière<B>...............

   ....</B> 0,1 0/0  Liqueur de macération de maïs déshydratée     0,25'%     Résidu de fermentation     butanolique-acé-          tonique   <B>....................</B> 0,25%       Farine        de        soja,        extraite        par        solvant    . . . . .     0,25%     Chlorure de sodium<B>......</B> . .<B>...</B> .<B>....</B> 0,5 0/0       Carbonate        de        calcium    .

       .......        ......        0,1        %          Eau,        complément    à     100        %.       On place 121 de ce milieu dans un vase de 301  agité, muni d'un diffuseur, d'un     impulseur,    d'écrans  et d'une conduite de prélèvement     d'échantillons.    On  stérilise le milieu par chauffage à 1210 pendant  90 min.

   On prépare une suspension de spores à par  tir de deux cultures sur     agar    obliques de<I>Streptomy-</I>  <I>ces</I>     bikiniensis    sporulé correspondant à     NRRL    2737  sur de     l'agar    au maltose d'Anderson, et à partir de  20 ml d'une solution stérile     d'heptadécylsulfate    de  sodium à 0,1 0/0. On utilise la suspension de spores  pour ensemencer le milieu de fermentation refroidi,  qui est ensuite incubé à 260 C pendant 46 h. Au  cours de l'incubation, on maintient l'agitation à la  vitesse de 210 t/min et on fait arriver de l'air au  débit de     121/min.    On ajoute un agent     anti-mousse     selon les besoins.  



  On répartit 641 du milieu nutritif ayant la com  position donnée au commencement de cet exemple,  par portions égales, dans 4 vases de fermentation à  agitation de 30l. Après stérilisation et refroidisse  ment, on ensemence chaque vase avec 800 ml du mé  lange de fermentation de 46 h obtenu ci-dessus. On  effectue l'incubation à     26o    C pendant 24 h en agitant  à 200 t/min, et on aère à raison de 161 d'air par  minute. On ajoute un agent     anti-mousse    selon le  besoin. On réunit les mélanges de fermentation et on  filtre, obtenant ainsi environ 57,5l de bouillon.

   On  extrait deux fois     ce    bouillon avec des portions de  2,25 1 de chlorure d'éthylène et on lave l'extrait orga  nique successivement avec une solution aqueuse de       carbonate        de        sodium    à 2     %,        avec        de        l'acide        chlor-          hydrique    0,01 N et avec de l'eau, après quoi on éva  pore le solvant et on extrait le résidu au benzène.  On fait couler la solution benzénique filtrée sur une  colonne de chromatographie garnie de 350 g d'alu  mine (pH 6,9) provenant d'une suspension     dans    le  benzène.

   Après développement de la colonne avec  250 ml d'acétate d'éthyle, on l'élue avec du méthanol.  On recueille séparément les     éluats    de méthanol, et  on dose l'activité antibiotique du résidu de chaque       éluat.    On réunit les     éluats    actifs et on les concentre  jusqu'à siccité.

   On fait couler une solution du résidu           dans        30        ml        d'acétone        aqueuse    à     18        %        sur        une        co-          lonne    de chromatographie préparée avec 5,5 g de  charbon actif,

   qui peut être du charbon       Darco     G-60      .    On développe la colonne avec de l'acétone       aqueuse    à     18        %        et        on        recueille        le        produit        par        élu-          tion    avec de l'acétone.

   On réunit les     éluats        acétoni-          ques    doués d'activité antibiotique, et on évapore à  sec pour obtenir la     chalcomycine    désirée ; (a) 27 =  D  -     43,5         (c        =    1     %        dans        l'éthanol).        Par        microanalyse,

            on        constate        que        cette        préparation        contient        59,84        %          de        carbone        et        8,3        %        d'hydrogène.       <I>Exemple 3</I>  <I>Préparation, purification et caractérisation</I>  <I>de la</I>     chalcomycine     On prépare un milieu nutritif (désigné ci-après    milieu C  ) de la     composition    suivante       Caséine,

          hydrolysat        acide        ............        0,5        %     Levure de bière<B>.....</B> .<B>..............</B> 0,5 0/0  Chlorure de sodium<B>................</B> 0,5 0/0  Carbonate de calcium<B>................</B> 0,25%       Maltose        ..........................        1,0        %          Eau,        complément    à     100%.     



  Solution d'hydroxyde de sodium (10 N) pour amener  le pH à 7,5.    On introduit 37,851 de milieu C dans un fer  menteur en acier     .inoxydable    de 1141. Après addi  tion de 175 ml d'un agent     anti-mousse        consistant    en  un mélange     d'axonge    brut et d'huiles minérales, con  tenant des mono- et des     diglycérides,    on stérilise le  milieu pendant une heure à 121  C, on refroidit, puis  on ensemence avec 30 ml d'une suspension de spores.

    La suspension de spores est préparée à partir de  3 cultures obliques de<I>Streptomyces</I>     bikiniensis    spo  rulé, correspondant à     NRRL    2737 en suspendant les  spores de chaque culture dans 10 ml de solution sté  rile     d'heptadécylsulfate    de sodium à 0,1 0/0. On in  cube le mélange de fermentation pendant 32 h à       26     C avec aération et agitation résultant de l'intro  duction d'un rapide courant d'air au débit de 1821/  min. On ajoute si nécessaire un supplément d'agent       anti-mousse.     



  On prépare un second milieu nutritif (désigné     ci-          après      milieu D      )    de la composition suivante       Glucose        monohydraté        .........    .     ......        2,0        %          Caséine,        hydrolysat        acide        ............        0,5        %     Levure de bière<B>--- .......... .

   ...<I>0,5</I></B>     Vo          Chlorure        de        sodium        ........        ------   <B>-</B>     0,5        %          Carbonate        de        calcium        ----    .     ...........        0,25%     Eau, complément à 100 0/0.  



  Solution d'hydroxyde de sodium (10 N) pour ame  ner le pH à 7,5.  



  On place environ 11401 de milieu D dans     un     fermenteur en acier inoxydable de 19001 et, après  addition d'un litre d'agent     anti-mousse,    on stérilise  pendant une heure à     1210C.    On laisse refroidir le  milieu, on ensemence avec 37,851 du mélange de fer-         mentation    de 32 h, puis on incube le mélange pendant  24 h à     26o    C. L'agitation est produite par un agita  teur tournant à 84 t/min et on introduit de .l'air dans  le mélange de fermentation à un débit de     12601/min.     Si nécessaire, on ajoute encore de l'agent     anti-mousse.     



  On place environ 45501 de     milieu    D et 101  d'agent     anti-mousse    dans un fermenteur d'acier inoxy  dable de 76001 et on stérilise le mélange pendant  une heure à 1210 C. On le refroidit -et on l'ense  mence avec 5701 du mélange de fermentation de 24 h  provenant du fermenteur de 19001. On     effectue    l'in  cubation     pendant    40 h à 260 C avec une .aération de  33001 d'air par min et une agitation supplémen  taire au moyen d'un agitateur tournant à 125     t/min.     On ajoute encore 8,21 d'agent     anti-mousse,    ou la  quantité nécessaire pour atténuer la formation de  mousse.  



  Après l'incubation, on recueille le mélange de  fermentation (environ 50701) et on le     filtre.    On ex  trait le filtrat avec de l'acétate d'éthyle dans un  extracteur centrifuge à     contre-courant    (tel qu'un  extracteur de     Podbielniak)    à raison .d'une     partie    de  solvant pour 4 parties de filtrat aqueux. On réunit  l'extrait dans l'acétate d'éthyle avec les     extraits    dans  l'acétate d'éthyle obtenus de la même façon à partir  de 3 fermentations semblables totalisant 142501 de  bouillon. On lave soigneusement à l'eau les solutions  dans l'acétate d'éthyle réunies, puis on chasse l'acé  tate d'éthyle par vaporisation, et on le remplace par  24,11 de chlorure d'éthylène.

   On garnit     une        colonne     de chromatographie de 15,25 cm de diamètre avec  18 kg d'alumine (pH 4) provenant d'une suspension  dans du chlorure d'éthylène. On sèche sur du sul  fate de sodium anhydre une portion de 13,91 de la  solution dans le chlorure d'éthylène (séparée de la  solution du produit de fermentation     dans    24,11 de  chlorure d'éthylène) puis on la fait couler sur la co  lonne d'alumine.

   On développe la colonne et on  l'élue par addition     successive    de (a) 4,51 de mélange  acétate d'éthyle-chlorure d'éthylène 1 : 1, (b) 18,251  d'acétate d'éthyle, (c) 201 de mélange     méthanol-acé-          tate    d'éthyle 1 : 9, (d) 6,41 de     mélange        méthanol-          acétate    d'éthyle 1 : 1, et enfin (e) 81 de mélange eau  éthanol 1 : 1. Les rapports     indiqués    sont en volume.  On .recueille     l'éluat    de la colonne par fractions, on  réunit les fractions révélant une activité antibiotique  notable par dosage biologique, et on les     concentre    à  sec.

   On dissout le résidu dans de l'acétone de ma  nière à former une solution titrant     environ    60 000  unités de     chalcomycine    par ml de solution.  



  On ajoute une portion de 1,51 de cette solution       acétonique    à 6,51 d'eau et on fait couler la suspen  sion trouble résultante dans une colonne de chroma  tographie garnie de 1,6 kg de charbon actif et 1,6 kg  de terre de diatomées. Des matières     telles    que .le        Darco    G-60   et la       Celite    545   peuvent être uti  lisées. On développe la colonne et on élue avec de  l'acétone aqueuse contenant des     concentrations    crois  santes d'acétone, et finalement avec de l'acétone. On  recueille     l'éluat    par fractions, on réunit les fractions      douées d'activité antibiotique, et on les concentre à  sec.

   On lyophilise une solution du résidu dans un  petit volume de benzène pour obtenir la     chalcomy-          cine    sous forme d'une poudre amorphe. Cette prépa  ration présente une rotation spécifique (a) D =  -     43,5         C        (c        =    1     %        dans        l'éthanol).        Une        microana-          lyse        répétée        donne        59,

  72        %        et        59,97        %        de        carbone    ;       8,32        et        8,29        %        d'hydrogène.     



  La pureté de cette matière est confirmée par une  extraction à contre-courant. Par exemple, en utilisant  un extracteur à contre-courant de     Craig    à 25 plateaux  et un système solvant consistant en     n-butanol,        cyclo-          hexane    et eau (9 : 41 : 50 ; k = 0,7), on isole la       chalcomycine    du plateau numéro 13.

   Par     microana-          lyse        de        ce        produit,        on        obtient        59,84        %        et        59,56        %          de        carbone    ;

       8,15        et        8,08        %        d'hydrogène,        et        32,05        %     d'oxygène.

   Un dosage de groupe     C-méthyle    donne       une        valeur        de        10,9        %.        Le        spectre        d'absorption        dans     l'ultraviolet d'une solution dans l'éthanol donne un  maximum à 218 mu, E 1     hn    = 319 et un épaulement       dans    la région de 240     m#4.     



  En solution     chloroformique,    la     chalcomycine    pré  sente des maximums d'absorption dans l'infrarouge à  environ 2,83, 3,34, 3,40, 5,83, 5,89, 6,00, 6,13,  6,86, 7,23, 7,40, 7,53, 7,78, 8,00, 8,54, 8,70, 9,00,  9,22, 9,41, 9,67, 10,20, 10,71, 11,20, 11,57 et  11,69 microns. Déterminé     dans    un disque de bro  mure de potassium, le spectre d'absorption dans l'in  frarouge présente des maximums à environ 2,84,  3,35, 3,4.0, 5,81, 5,89, 6,02, 6,12, 6,84, 7,20, 7,38,  7,51, 7,77, 8,08, 8,52, 9,22, 9,40, 9,63, 10,15,  11,19, 11,59 et 12,70 microns.

      <I>Exemple 4</I>  <I>Production industrielle de la</I>     chalcomycine     On prépare le     milieu        nutritif    suivant       Glucose        monohydraté        ..........    . . . . . .     2,0        %     Caséine,     hydrolysat    acide<B>.....</B> .<B>......</B> 0,5 0/0       Levure        de        bière    . . . . . .

       .............        0,5        %     Chlorure de sodium<B>..................</B> 0,5 0/0       Carbonate        de        calcium        ................        0,25%     Eau     (désionisée    à chaud) complément à 100 0/0.    On ajuste environ 1200 ml de ce milieu au pH  7,5 par addition d'une solution d'hydroxyde de so  dium 10N et on en introduit 600 ml dans chacun  de deux     flacons        d'Erlenmeyer    de 21.

   Après stérilisa  tion pendant 15 min à 1210 C, on ajoute à chacun  des flacons 5 ml d'une suspension de spores pré  parées en suspendant les spores d'une culture sur agas  oblique de<I>Streptomyces</I>     bikiniensis    sporulé corres  pondant à     NRRL    2737 et cultivé sur de     l'agar    au  maltose d'Anderson, dans 10 ml d'une solution     sté-          rile        d'heptadécylsulfate        de        sodium    à     0,

  1%.        On     effectue ensuite l'incubation pendant 32 h à 270 C  avec .agitation et aération .au moyen d'une plate-forme  rotative tournant à 200 t/min dans un cercle de 6 cm  de diamètre.    On mélange 75,71 d'un milieu de la composition  ci-dessus avec 175 ml d'agent     anti-mousse    et on sté  rilise pendant 62 min à 1210 C dans un fermenteur  en acier inoxydable de 1901. On ensemence ensuite  le mélange refroidi avec 200 ml du produit de fer  mentation de 32 h et on laisse incuber pendant 40 h  à     26     C avec une agitation efficace et un débit d'aéra  tion de 272     I/min.     



  On mélange 11401 d'un     milieu    ayant la compo  sition indiquée au début de cet exemple avec 1 litre  d'agent     anti-mousse,    et on stérilise pendant 65 min à       121o    C dans un fermenteur en acier inoxydable de  1900 1. On ensemence le mélange refroidi avec 75,7 1  du produit de fermentation de 40h provenant du  fermenteur de 1901, et on procède à une fermenta  tion pendant 24 h à     261,    C avec agitation à 91 t/min  et aération au débit de 12601 d'air par min. On  ajoute de l'agent     anti-mousse    selon les besoins ; il  en faut environ 300 ml.  



  On stérilise environ 136001 d'un milieu ayant la  composition indiquée au début de cet exemple, pen  dant 66 min à     121     C dans un     fermenteu.r    en     acier     inoxydable de 190001, avec addition d'agent     anti-          mousse    selon les besoins. On ensemence le mélange  refroidi avec 11401 du produit de fermentation de  24 h provenant du fermenteur de 19001. On effectue  la fermentation pendant 40 h à     26     C en agitant à  112     t/min    et en aérant au débit de 61601 d'air par  min. On ajoute de l'agent     anti-mousse    selon les be  soins.  



  On filtre le mélange de fermentation (environ  144001) récolté de ce fermenteur sur deux filtres à  tambour en utilisant 56,6-68,0 kg de terre de dia  tomées comme couche préliminaire pour chaque tam  bour et 181-226 kg de terre de diatomées comme  aide de filtration. Un produit tel que la       Celite    545    peut être utilisé. On extrait le bouillon filtré avec la  moitié de son volume de chlorure d'éthylène. On  réunit cet extrait avec les extraits dans le chlorure  d'éthylène obtenu de la même manière d'une quan  tité additionnelle de 3910001 d'un mélange de fer  mentation semblable. On réunit les extraits dans le  chlorure d'éthylène et on les concentre jusqu'à con  sistance sirupeuse, sous pression réduite et à     35(l    C ou  en dessous.

   On dissout le sirop dans 1781 de mé  thanol et on extrait la solution, dans un extracteur  centrifuge à contre-courant, avec 67401 d'heptane  saturé de méthanol. L'extrait     heptanique,    qui ne pré  sente qu'une faible activité antibiotique, est aban  donné.  



  On concentre la phase     méthanol,ique    sous pres  sion réduite en dessous de     20     C jusqu'à un volume  de 37,81. On garnit une colonne de chromatogra  phie de 30,5 cm avec 37,4 kg de charbon de bois  actif et 37 kg de terre de -diatomées provenant d'une  suspension dans du méthanol. On peut utiliser du        Darco    G-60   et de la       Celite    545      .    On fait cou  ler les 37,81 de solution     méthanolique    sur cette co  lonne de chromatographie, que l'on développe et élue      avec un total de 20801 de méthanol et un .total de  11201 d'acétone.

   On recueille les     éluats        méth.anoli-          ques    en 11 fractions et les     éluats        acétoniques    en 7  fractions. On soumet chacune des 18 fractions       d'éluat    au dosage biologique pour la détermination  de l'activité antibiotique, et on concentre séparément  les fractions présentant une activité élevée, à sec sous  pression réduite et en dessous de<B>250C.</B> On dissout  les résidus de cas     fractions    dans du     butanol    tertiaire,  puis on lyophilise les solutions. On recristallise dans  du     butanol    tertiaire les produits solides réunis.

   On  recueille le produit cristallin sur un filtre, on le lave  avec du     butanol    tertiaire et on le sèche sous un vide  de 300 microns pendant 56 h. Le produit ainsi ob  tenu est de la     chalcomycine    contenant du     butanol     tertiaire de cristallisation. Ce     butanol    tertiaire ne peut  pas être chassé par séchage à température ordinaire  sous une pression de 100 microns pendant une se  maine. Le produit ainsi obtenu présente un maximum  d'absorption dans l'ultraviolet à 220     m#t,    en solution  dans l'éthanol absolu, E     i         cm    = 294.

   Rotation     spéci-          fique        (a)        2D        =    -     39,5o        (c        =    1     %        dans        l'éthanol).        Par          microanalyse,        après        perte        de        12,77        %        par        volatili-          sation,

      on obtient les valeurs suivantes : 59,50 et       59,78        %        de        carbone    ;     8,15        et        8,14        %        d'hydrogène    ;       31,43        %        d'oxygène    ;     0,32'%        de        cendres.     



  La     chalcomycine    contenant du     butanol    tertiaire  de cristallisation     présente,    par dosage biologique, une  activité contre     Sarcina        lutea        PCI    1001 W     correspon-          dant        approximativement    à     85,%        de        l'activité        de        la          chalcomycine    pure.  



  Pour obtenir la     chalcomycine,    on dissout une  portion de 1445 g de la     chalcomycine    cristalline con  tenant du     butanol    tertiaire de cristallisation,     dans     2890 ml d'éthanol absolu chauffé à     55,1    C. On ajoute  11,561 d'eau avec agitation constante, puis encore  300 ml d'éthanol. On filtre la solution limpide et on  maintient le filtrat à 20-24o C pendant 20 h, puis à       5-8o    C pendant 24 h. On     recueille    sur un filtre les  grands cristaux bien définis qui se séparent, on les  lave à l'eau glacée et on les sèche sous vide.

   Le pro  duit ainsi obtenu est la     chalcomycine,    qui fond à en  viron     121-123o    C sur un bloc chauffé et est prati  quement identique, quant à sa composition et ses pro  priétés physiques, à la     chalcomycine    purifiée obtenue  dans les exemples précédents.    <I>Préparation du</I>     diacétate   <I>de</I>     chalcomycine     On laisse     reposer    à environ<B>250</B> C pendant 48 h  une solution de 200 mg de     chalcomycine    dans 3 ml  de     pyridine    et 2 ml d'anhydride acétique, puis on  concentre à sec sous vide.

   On     cristallise    le résidu  dans du méthanol aqueux et on obtient le     diacétate     de     chalcomycine,        p.f.        148,5-150o    C. Par     microana-          lyse,        ce        produit        se        montre        contenir        59,02        et        58,85        %          de        carbone    ;

       7,51        et        7,67        '%        d'hydrogène    ;     10,50        et          11,42        %        d'acétyle.        Le        spectre        d'absorption        dans        l'ul-          traviolet    d'une solution dans l'alcool présente un  maximum à<B>217</B> mu, E     i         /    on = 281.

   En solution     chlo-          roformique,    on observe des maximums principaux  d'absorption dans l'infrarouge à 2,83, 3,30, 3,37,  5,74, 5,84, 5,92, 6,04, 6,14, 6,85, 7,25, 7,38, 7,50,  7,80, 8,00, 8,51, 8,90, 9,17, 9,37, 9,50, 9,68, 10,19,  10,35, 11,20, 11,53 et 11,68 microns. Ce composé  est inactif contre     Sarcina        lutea    à une concentration  de 500     microgrammes    par     ml.  

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de préparation d'un nouvel antibiotique, caractérisé en ce que l'on ensemence un milieu nutri tif aqueux contenant des sources de carbone et d'azote assimilables avec une souche mutante de Streptoinyces bikiniensis, et en ce que l'on incube le milieu ensemencé en conditions aérobies. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication, caractérisé en ce que l'on incube le milieu ensemencé entre 20 et 35o C à un pH compris entre 6 et 8,5. 2.
    Procédé selon la revendication, caractérisé en ce que l'on incube le milieu ensemencé entre 23 et 301, C à un pH compris entre 6 et 8,5 tout en agi tant ledit milieu ensemencé et en y introduisant de l'air stérile, provoquant ainsi la croissance de l'orga nisme sous forme de particules séparées dispersées dans tout ledit milieu, en ce qu'on laisse l'incubation se poursuivre -dans lesdites conditions jusqu'à ce qu'une activité anti-bactérienne substantielle ait été conférée audit milieu, en ce que l'on sépare la ma tière solide non dissoute de la solution aqueuse du mélange résultant,
    et en ce que l'on isole la chalco- mycine de ladite solution aqueuse.
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