Machine à calculer. Il existe sur le marché plusieurs types de machines à calculer permettant d'effectuer rapidement les opérations d'addition et de soustraction. D'une manière générale, ces machines, bien que très appréciées, ne peu vent atteindre une grande diffusion vu leur prix élevé. Ce prix élevé est dîi au fait que ces machines comportent des mécanismes dé licats et un nombre considérable de pièces différentes d'un montage long et onéreux. Plusieurs de ces machines comportent 1 Un clavier de touches permettant, par manipulation de celles-ci, l'enregistrement. des chiffres composant le nombre à intro duire.
2 Des organes d'enregistrement actionnés successivement par la manipulation des tou ches.
3 Un organe d'actionnement manuel pro voquant l'opération de calcul (addition ou soustraction) avec apparition du résultat sur des tambours totalisateurs.
Toutefois, la complication de chacun de ces mécanismes et des mécanismes reliant ceux-ci les uns aux autres est telle que le prix de revient de ces machines est prohibitif.
La présente invention a pour objet une machine à calculer comportant.un clavier de touches, des organes d'enregistrement du nom bre introduit par la manipulation des tou ches, un dispositif d'addition et de soustrac tion actionné par un mécanisme d'entraîne ment et muni de tambours totalisateurs, et un dispositif de remise à zéro des organes d'enregistrement.
Cette machine se distingue des machines à calculer connues par le fait qu'elle comporte trois ensembles partiels mon tés individuellement sur un bâti portant le mécanisme d'entraînement ainsi que divers mécanismes d'actionnement, et par le fait que chacun de ces ensembles partiels comporte des jeux de pièces identiques, le premier en semble partiel comportant neuf mécanismes de positionnement semblables entre eux,.
actionnés chacun par l'une des touches du clavier et destinés au positionnement des organes d'enregistrement, le second ensemble partiel comportant lesdits organes d'enregis trement montés sur un chariot actionné- pas à pas par la manipulation des touches, le troi sième ensemble comportant des mécanismes d'actionnement des tambours totalisateurs et des dispositifs de report montés sur un sup port mobile.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exem ple et schématiquement, une forme d'exécu tion de la machine faisant l'objet de l'inven tion.
La fig. 1 en est une vue perspective.
La fig. 2 en est une vile en plan, le cou vercle étant retiré.
La fig. 3 est une vue en plan des orga nes montés sur une plaque de base, un cha riot portant des organes d'enregistrement et un support mobile portant des tambours tota lisateurs étant retirés.
La fig. 4 est une vue en plan d'un ensem ble partiel formé par des mécanismes de -posi- bonnement des organes d'enregistrement, des leviers 26 portant des butées 25 étant retirés.
La fig. 5 est une vue de face d'un ensem- ble partiel formé par des touches et leurs crémaillères.
La fig. 6 est une vue perspective des orga nes mécaniques reliant les touches aux organes d'enregistrement portés par le chariot.
La fig. 7 est une vue perspective partielle d'un mécanisme actionné par la manipulation de la touche portant le zéro.
La fig. 8 est une vue perspective de détail illustrant partiellement des dispositifs de commande de la correction et de la soustrac tion.
La fig. 9 est une vue en coupe partielle suivant la ligne IX-IX de la fig. 2.
La fig. 10 est une vue en plan de l'ensem ble partiel formé par le chariot portant les organes d'enregistrement.
La fig. 11 est une vue en coupe et à grande échelle suivant la ligne XI-XI de la fig. 10. La fig. 12 est une vue en plan de l'en -semble partiel formé par le support mobile portant les tambours totalisateurs et les mé canismes de report.
La fig. 13 est une vue en coupe et à phis grande échelle suivant la ligne XIII-XIII de la fig. 12.
La fig. 14 est une vue en coupe partielle suivant la ligne XIV-XIV de la fig. 2.
La fig. 15 est une vue en coupe partielle suivant la ligne XV-XV de la fig. 2, l'or gane de commande M étant retiré.
La fig. 16 est une -nie en coupe partielle suivant la ligne XVI-XVI de la fig. 3 et illustrant un détail.
La machine à calculer représentée com porte -un carter renfermant et protégeant tous les mécanismes. Ce carter comporte un couvercle amovible C, fixé par des vis v à une plaque<I>b</I> (fig. 2) munie de pieds<I>p.</I> De ce couvercle émergent a) Un clavier de touches t nuunérotées de 0 à 9.
<I>b)</I> Un organe de commande manuelle<B>11.</B> c) Un organe de remise à zéro R (fig. 2). d) Deux organes de manoeuvre S et A. En outre, ce couvercle C comporte deux fenêtres Fi et F., dont l'une, Fi, laisse appa raître le nombre introduit par la manipula tion des touches, tandis que l'autre, F,,, laisse apparaître le résultat de l'opération (addi tion ou soustraction) effectuée.
Les divers mécanismes que comporte la machine représentée peuvent, être divisés en quatre groupes principaux: a) Mécanisme de mise en position d'orga nes d'enregistrement e du nombre manipulé. Ce mécanisme forme un ensemble partiel fixé sur la plaque de base b et relié mécanique ment aux touches t.
b) Mécanisme d'enregistrement du nombre manipulé. Ce mécanisme porté par un cha riot V comporte les organes d'enregistrement e et des tambours de contrôle te.
c) Un mécanisme totalisateur porté par un support mobile U. Ce mécanisme totalisa teur comporte des tambours totalisateurs T, un dispositif d'entraînement de ceux-ci et un mécanisme de report. . .
d) Divers dispositifs d'actionnement mon tés sur la plaque de base b, commandés par les organes de manoeuvre A et S et entraînés par un mécanisme d'entraînement commandé par l'organe de commande M.
Les touches (fig. 5 et 6) sont constituées chacune par un poussoir comportant une tête formant la touche proprement dite, fixée à l'extrémité d'une tige 1. Cette tige coulisse dans des guides 2 et porte une crémaillère 10. Les guides 2 sont aménagés dans deux pla tines -1 et 5 fixées rigidement l'une à l'autre au moyen d'organes de serrage 7 et d'entre toises 6. L'ensemble partiel ainsi formé est fixé rigidement sur la. plaque de base b par l'intermédiaire d'entretoises 6a et d'organes de serrage 8. Chaque tige est soumise à l'ac tion d'un ressort r tendant à la maintenir dans la position représentée au dessin, défi nie par une butée 9 prenant appui sur la face inférieure de la platine 5.
Chaque crémaillère 10 portée par un pous soir engrène avec un secteur denté 11 (fig. 5 et 6) fixé rigidement sur un axe 12 tournant dans des paliers aménagés dans des parois 14 et .22, reliées rigidement entre elles par un pont 16 (fig. 4). Chaque axe 12 porte un doigt 17 engagé dans une entaille 18 prati quée dans un coulisseau 19.
Chaque extrémité de chaque coulisseau 19 présente une lumière 20 traversée par une tige 21 formant guide et dont les extrémités tournent dans des trous borgnes pratiqués, d'une part, dans une paroi 15 et, d'autre part, clans la paroi 22. Ces deux parois 15 et 22 sont maintenues rigidement entre elles par un pont 23 (fig. 4). Ce dernier présente des ouvertures 24 formant guides pour des bu tées 25 portées chacune par un. levier 26 tournant librement sur un axe 27 dont les extrémités prennent appui sur les parois 15 et 22. Chaque levier 26 porte un doigt 29 en gagé dans une encoche 28 pratiquée dans chacun des coulisseaux 19 correspondant aux touches portant les numéros d'ordre de 1 à 9.
Un étrier 30, articulé en 31 sur les parois 15 et 22 et soumis à l'action d'un ressort 32, porte un organe d'actionnement 33 prenant appui sur les extrémités des coulisseaux 19. Cet. étrier est relié par une biellette 34 à une pièce 35 tournant librement sur un axe 36 pivoté dans deux parois 37 (fig. 3) fixées rigidement sur la plaque de base b. Cette pièce 35 porte un cliquet d'échappement 38 et un cliquet de retenue 39 coopérant avec une roue d'échappement 40. L'axe 36 est relié mécaniquement à la pièce 35 par un accou plement à un seul sens d'entraînement. Ce dernier est constitué, d'une part, par une came munie d'une dent 75 et fixée rigidement sur l'axe 36 et, d'autre part, par un cliquet 76 articulé en 77 sur la pièce 35.
Un ressort 43 (fig. 3) tend à maintenir la dent 75 en contact avec le cliquet 76, tandis qu'un res sort 78 tend à maintenir ce cliquet en con tact avec le profil de la came.
Le coulisseau 19 correspondant à. la tou che portant le numéro d'ordre 0 présente une entaille 82 (fig. 7) avec laquelle coopère un doigt 83 fixé rigidement à un axe 84. Ce dernier est pivoté dans les parois 15 et 22 et porte une came 84a coopérant avec un ergot 85 porté par le cliquet 76. L'axe 36 porte encore un levier. 41 muni d'un talon 44 destiné à actionner individuel lement et l'un après , l'autre des cliquets 45 pivotés librement sur un axe 46. Le talon 44 exerce -une poussée sur un bec 49 contre l'ac tion d'un ressort 47 (fig. 11), afin de provo quer le dégagement de l'extrémité du cliquet 45 d'une denture 48 portée par chacun des organes d'enregistrement e.
Ces derniers sont montés sur le chariot V qui comporte deux platines 50 (fig. 10) reliées rigidement entre elles par des entretoises 51 et- sont pourvues de perçages 52b (fig. 11) destinés à recevoir des guides 52u (fig. 2). Le chariot coulisse le long de ces guides 52a qui sont portés par des supports 53 fixés rigidement sur la. plaque de base b. Les extrémités de l'axe 46 prennent appui sur les deux platines 50 et des ron delles 54 fixent les positions axiales- des cli- quets 45.
Chaque organe d'enregistrement e présente une hunière 55 traversée par des guides 42 fixés par leurs extrémités -aux pla tines 50. Les entretoises 51 présentent encore des entailles 56 (fig. 11), de forme-rectan- gulaire, dans lesquelles coulissent les organes d'enregistrement e. Ainsi, ces derniers sont guidés dans leur plan et perpendiculairement à leurs plans par lesdites entretoises 51 et les -guides 42.
Chaque organe d'enregistrement e pré sente, en outre, tme crémaillère 57 engrenant chacune avec un pignon 58 (fig. 6, 10 et 11) solidaire d'un tambour de contrôle- te. Ces tambours tournent librement sur un axe 59 prenant appui par ses extrémités sur les pla tines 50 du chariot V. La position axiale- de chaque tambour de contrôle est fixée par des douilles d'écartement 60 engagées sur l'axe 59. Chaque organe d'enregistrement e est sou mis à l'action d'un ressort 80 tendant à le déplacer vers le haut de la fig. 2. ou 10, leurs positions étant définies par l'une des dents des dentures 48 prenant appui sur l'un des cliquets 45.
Enfin, chaque organe d'enregis trement e porte encore un bec 81 destiné à coopérer avec les butées 25 portées par les leviers 26. Ces dernières butées sont équidis tantes et leur écartement correspond au pas de la dent-Lire 48. Le déplacement d'un organe d'enregistrement d'une valeur égale au pas de la denture 48 provoque un déplacement angulaire de son tambour de contrôle d'un dixième de tour.
Le chariot V porte encore deux crémail lères 61 (fig. 11) engrenant avec des roues dentées 62 (fig. 3) fixées rigidement sur un axe 63. Ce dernier tourne. dans des paliers aménagés dans les parois 37 et porte, fixée rigidement à son extrémité, une roue à crans 68 qui constitue l'une des parties d'un accou plement. La seconde partie de ce dernier est constituée par un cliquet 69 articulé en 70 sur la roue d'échappement 40 et soumis à l'action d'-an ressort 71. Ce ressort tend à maintenir le cliquet en position d'engagement avec la roue à crans 68.
_ Enfin, le chariot V est solunis à l'action d'un ressort logé dans un barillet 64 tournant librement sur un axe 65 porté par une patte 66 solidaire de la plaque de base. Ce barillet, relié - au chariot V par un ruban 67 s'enrou lant sur sa périphérie, tend à déplacer le chariot V vers la gauche de la fig. 2.
Comme représenté au dessin, les touches t portent chacune leur crémaillère 10 et sont engagées dans leurs guides 2. Elles forment ainsi un ensemble partiel pouvant être monté d'un_ bloc sur la plaque de base b par serrage des vis 8.
De même, le mécanisme de transmission, avec ses secteurs dentés, ses coulisseaux 19 et son étrier 30, forme un ensemble partiel qui peut être assemblé séparément et .Fixé d'un bloc sur la plaque de base b au moyen de vis 89 engagées dans des colonnettes 90 fixées rigidement sur la plaque de base. La mise en place. de cet ensemble partiel étant terminée, la biellette 34, faisant partie des organes montés préalablement sur la plaque de base b, est montée sur l'extrémité de l'or gane d'actionnement 33.
En outre,. le chariot V avec ses organes d'enregistrement e, leurs cliquets de retenue 45 et les tambours de contrôle<I>te,</I> constitue également un ensemble partiel assemblé sé parément et monté ensuite sur ses guides 52a. Les divers dispositifs et mécanismes dé crits ci-dessus permettent à l'usager d'intro duire un nombre dans la machine à calculer. En effet, lorsque l'une des touches portant. l'un des numéros d'ordre de 1 à 9 est abais sée contre l'action de son ressort r, le coulis- seau 19 correspondant est déplacé vers la droite de la fig. 6.
Ce déplacement d'un coulisseau 19 provo que: a) Une oscillation du levier 26 correspon dant, provoquant la mise en position de tra vail de la butée 25 correspondante, c'est-à-dire dans une position pour laquelle elle émerge du pont 23.
b) L'actionnement de l'étrier 30 et donc l'oscillation, dans le sens des aiguilles d'une montre, de la pièce 35. Cette oscillation pro voque: 1 Une levée du levier 41 dont le talon 44, exerçant une poussée surlebec49,actionne le cliquet 45 contre l'action de son ressort 47. Le déplacement angulaire du cliquet 45 pro voque la libération de l'organe d'enregistre ment e situé en position de travail (position occupée sur la fig. 2 par l'organe e extrême de gauche). Cet. organe d'enregistrement. se déplace alors dans son plan, sous l'action de son ressort 80, jusqu'à une position définie par le bec 81, venant prendre appui sur la butée 25 placée en position de travail.
2 L'échappement du cliquet 38 et le dé placement du chariot V le long de ses guides 52a sous l'action du ressort logé dans le ba rillet 64.
3 L'engagement du cliquet de retenue 39 avec la roue à écrans 40 et l'arrêt du chariot V. Les butées 25 sont équidistantes et dispo sées à la manière des butées d'un tabulateur. Leur écartement est choisi de manière qu'un déplacement de translation dans son plan d'un organe d'enregistrement e, correspon dant à cet écartement, provoque une rotation d'un dixième de tour du tambour de con trôle te relié mécaniquement à cet organe d'enregistrement. Dès lors, on comprend sans autre qu'après manipulation de la première touche t apparaisse, dans la fenêtre Fi, le chiffre correspondant au numéro d'ordre de la touche manipulée.
Lorsque l'usager relâche la touche abaissée, le coulisseau 19 revient à sa position primitive ou de repos, sous l'ac tion du ressort de rappel r de la touche<I>t, et</I> l'étrier 30 revient également dans sa posi tion primitive sous l'action de son ressort de rappel 32. Cette position de repos est définie par la tige 33 prenant appui sur les extrémi tés des coulisseaux 19. Au cours de ce déplace ment de retour de l'étrier 30, le cliquet de retenue 39 échappe aux crans- de la roue 40 et le chariot V est à nouveau déplacé vers la gauche du dessin jusque dans une position définie par le cliquet 38 entrant en prise avec l'un des crans de cette roue 40. Ainsi, le chariot V est déplacé pas à pas par la mani pulation des touches t.
Le pas des crans de cette roue 40 est choisi de manière à obtenir une amplitude des pas correspondant aux intervalles j des organes d'enregistrement e. Il s'ensuit qu'après retour de la touche t ma nipulée à sa position primitive, définie par la butée 9 prenant appui sur la platine 5, le talon 44 du levier 41 se trouve être en regard du bec 49 du cliquet 45 coopérant avec la denture 48 de l'organe e d'enregistrement si tué immédiatement à droite de celui posi tionné par la manipulation de ladite touche t, d'une part, et que, d'autre pari:, le bec 81 du second organe d'enregistrement e men tionné est maintenant situé dans un plan cou pant perpendiculairement les butées 25.
En d'autres termes, le chariot V est maintenant à nouveau dans une position permettant le positionnement d'un organe e et prêt pour l'enregistrement du second chiffre du nom bre à enregistrer.
Le coulisseau 19 correspondant à la tou che t portant le numéro d'ordre zéro n'ac tionne aucun levier 26 (voir- fie. 7). Par contre, l'extrémité de ce coulisseau actionne l'étrier 30 qui engendre _ le déplacement du chariot V, vers la gauche du dessin, d'une amplitude égale à un pas. Toutefois, comme représenté à la-fie. 7, ce coulisseau provoque, par l'intermédiaire du doigt 83 engagé dans l'encoche 82, le dégagement. des deux parties de l'accouplement 75, 76 reliant la pièce 35 au levier 41.
En conséquence, ce dernier n'est pas actionné par la manipulation de la tou che 0, de sorte que l'organe d'enregistrement e, situé en position d'enregistrement, n'est pas libéré et reste donc dans sa position de repos (position représentée à la fig. 2) et pour laquelle le chiffre 0 de son tambour tc apparaît dans la fenêtre Fi..
La machine représentée comporte encore lin quatrième ensemble partiel (fig. 12 et 13) constitué par un support oscillant 'l portant les organes d'entraînement des tambours to talisateurs T, le dispositif dé report et le dis positif de remise à zéro desdits tambours. Cet ensemble partiel comporte deux platines 91, maintenues rigidement l'une par rapport à l'autre par des brides 92. Ces platines oscil lent sur un axe 93 à dix pans, porté par des supports 94 fixés rigidement sur la plaque de base b. Cinq axes 95, 96, 97, 98, 99 pren nent appui par leurs extrémités sur les pla tines 91.
L'axe 95 porte neuf pignons 100 équidis tants et dont les écartements j correspondent à ceux des neuf organes d'enregistrement e. Ces pignons 100 engrènent chacun avec l'une des neuf roues dentées 101 tournant libre ment sur l'axe 96 et qui, à leur tour, engrè nent avec neuf roues dentées intermédiaires 102 tournant librement. sur l'axe 97. Ces roues intermédiaires sont disposées chacune dans un plan décalé par rapport au plan conte nant les pignons 100 et les- roues dentées 101, mais leur écartement est toujours égal à j. Ainsi, seule une partie de la largeur de ces roues 102 est en prise avec les dents des roues 101 (voir fi-. 12).
Les neuf tambours totalisateurs T tournent librement sur l'axe 98 et sont entraînés chacun par un pignon. 103 engrenant chacun avec l'une -.des neuf roues dentées intermédiaires 102. Enfin, l'axe 99 porte des organes de report 106, actionnés eux-mêmes par des doigts 104 fixés rigide ment sur l'axe à, dix. pans 93, dans des posi tions angulaires définies.
" Des dispositifs d'arrêt définissent les po sitions angulaires que peuvent . occuper les organes de report 106. Chacun desdits dis positifs d'arrêt comporte un pignon 107 fixé rigidement à lin organe de report 106 et une languette de ressort 108 coopérant avec la denture dudit pignon 107. De même, les posi tions angulaires des tambours totalisateurs T, pour lesquels l'un des chiffres de 0 à 9 apposé sur leur périphérie est visible par la fenêtre F'2, sont définies par des languettes à ressort 109 coopérant avec la denture des roues den tées 102.
Les huit .organes de report 106 (fig. 13) sont constitués chacun par un organe sembla ble à une croix de Malte à six branches. Ce, organes 106 sont disposés sur l'axe 99 à égale distance les uns des autres et leur écarte ment j correspond à celui des tambours tota lisateurs T et des roues dentées 101. Ces tam bours T portent, d'une part, fixés sur leur face frontale, des doigts 110 destinés à être actionnés par les organes 106 et, d'autre part, fixés sur leur périphérie, des doigts 111 des tinés à actionner lesdits organes 106.
Chaque tambour T porte dix doigts 110 disposés sy métriquement autour de l'axe de rotation et un seul doigt 111 fixé dans une position angu laire telle qu'il provoque, lors de la rotation dudit tambour T, un déplacement angulaire d'un douzième de tour de l'organe de report106 correspondant lorsque le 9 dudit tambour T dis paraît d'une fenêtre f2 et que le zéro appa raît dans celle-ci; la fenêtre f2 correspond à la fenêtre F2 pratiquée dans le couvercle.
Ce déplacement d'un douzième de tour de l'or gane de report 106 place ce dernier dans une position angulaire pour laquelle, lors d'une rotation de l'axe 93, le doigt 104 correspon dant agit sur le dos de l'une des dents 112 et déplace angulairement cet organe 106 d'un douzième de tour. Or, comme indiqué plus bas, lorsque l'axe 93 est entraîné en rotation, une autre dent 112 de ce même organe de re port 106 est en prise avec l'un des ergots 110 du tambour totalisateur voisin de gauche. En conséquence, ce dernier est. déplacé d'un dixième de tour et l'opération de report est réalisée.
Le support mobile U porte encore un dispo- sitif de remise à zéro des tambours totalisateurs T. Ce dispositif est actionné par l'organeR qui tourne librement sur l'axe 96 et émerge du cou vercle. Cet organe R porte un engrenage 113 en prise avec un pignon 114 fixé rigidement sur l'axe 95. Un ressort 115 tend à maintenir une dent frontale 116, solidaire d'une douille 117 fixée sur l'axe 95, en prise avec une en coche 118 pratiquée dans une came 119 fixée à l'une des platines 91.
Cette dent 116 et cette encoche 118 constituent ensemble un ver rou définissant la position angulaire de l'axe 95 pour laquelle le zéro de chaque tambour totalisateur T apparaît dans la fenêtre F2. Chaque pignon 100 porte un plateau 120 muni d'un ergot 121, destiné à être actionné par un doigt 122 solidaire de l'axe 95 et cou lissant dans une lumière 123 pratiquée dans une douille d'écartement 124.
Ainsi, lorsque l'usager actionne l'organe R, il provoque l'entraînement en rotation de l'axe 95, dont le déplacement angulaire en gendre son déplacement axial contre l'action du ressort 115, la dent 17:6 glissant le long des parois inclinées de l'encoche 118. Ce dé placement axial est suffisant pour qu'au cours de la rotation de l'axe 95, ses doigts 122 viennent en prise avec les ergots 121 et les entraînent. Lorsque l'axe 95 a effectué un tour complet, la dent 116 tombe dans l'enco che 118 et verrouille l'axe 95 à nouveau dans la; position angulaire représentée au dessin. En outre, le déplacement. axial de cet axe 95, sous l'action du ressort 115, provoque l'inter ruption des liaisons mécaniques reliant l'or gane R aux tambours totalisateurs T.
En effet, les doigts 122 sont à nouveau dans la position axiale représentée à la fig. 12, c'est- à-dire hors de portée des ergots 121. Ces der niers sont fixés sur les plateaux 120 dans des positions telles que, lorsque la dent 116 tombe dans l'encoche 118, le zéro de chacun des tambours T apparaît dans la fenêtre F2.
L'axe 98 portant les tambours T est prolongé au-delà des deux platines 91 et ses extrémités sons; engagées chacune dans une ouverture 126 pratiquée dans deux leviers 127 fixés rigidement sur, un arbre oscillant 128 (fig. 8). Ce dernier est porté par des paliers aména gés dans des supports 129, 130, 131 et 53. Chaque ouverture 126 présente une face d'ap pui 132 sur laquelle repose normalement une extrémité de l'axe 98, un décrochement 133 clans lequel tombe l'extrémité de l'axe 98, sous l'action du poids du support mobile U, lors de l'oscillation de l'axe 128, et une face de retenue 1257 interdisant un rebondissement du support mobile pendant l'opération de cal cul.
La commande de l'oscillation de l'arbre 128 ainsi que celle de l'opération de calcul après introduction d'un nombre par manipu lation des touches t sont provoquées par l'ac- tionnement de l'organe de commande manuelle JT. Ce dernier tourne librement sur im axe 134 (fig. 15) porté par un support 135. L'or gane de commande ill est relié mécaniquement à une roue dentée 136 engrenant avec une crémaillère 137 coulissant entre des guides 138. Cette roue dentée porte sur sa face frontale un secteur muni de crans 139 coopérant avec un cliquet 140 pivoté sur un axe 141 et sou mis à l'action d'un ressort 142.
Ce secteur et ce cliquet constituent -un dispositif de sécu rité interdisant un retour de l'organe !12 à sa position de repos (représentée au dessin) aussi longtemps que cet organe D'1 n'a pas été- dé placé d'un angle suffisant pour que le sec teur 139 échappe au cliquet 140. Or, ce dé placement angulaire est choisi, par construc tion, d'une amplitude suffisante pour pro voquer le retour de tous les tambours tc por tés par le chariot V jusque dans leurs posi tions anjilaires pour lesquelles leurs zéros apparaissent dans la fenêtre FI.
La position de repos de l'organe de com mande est définie par une face d'appui 143 (fig. 15) aménagée sur une pièce 144 fixée rigidement sur la roue dentée 136 et prenant appui sur une butée 145 à position réglable, portée par la plaque de base b. Le déplace ment angulaire de l'organe de commande ill est limité par une face d'arrêt 146 venant buter sur une butée 147,à position réglable, portée par la plaque de base. La crémaillère 137 porte un organe d'en traînement 158 présentant une face d'appui 159 et une rampe 148 (fig. 8).
La face d'ap pui agit, lors du déplacement de la crémaillère 137 dans le sens de la flèche P, sur un ergot 149 solidaire d'un levier 150. Ce dernier est pivoté librement sur l'extrémité de l'arbre 128 et porte un doigt 151 destiné à exercer une poussée sur un bras 152 fixé rigidement sur l'arbre 128. Ainsi, lors de l'aetionnement de l'organe de commande<I>Dl,</I> en sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, la crémaillère 137 est déplacée dans le sens de la flèche P, puis la face<B>159</B> attaque l'ergot 149 et provoque l'os cillation du levier 150. L'ergot 149 glisse le long de la face 159, puis échappe à celle-ci.
Le déplacement angulaire du levier 150 pro voque un déplacement angulaire, dans lé sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, de l'arbre 128 contre l'action d'un ressort 154 (fig. 2), par l'intermédiaire du doigt 151 entraînant le bras 152. L'oscillation de l'ar bre 128 est d'une amplitude suffisante pour que la face d'appui 132 échappe à l'axe 98 et que celui-ci tombe dans l'échancrure 133. De phis, l'arbre 128 est maintenu dans cette position par la face 86 de l'organe 158 le long de laquelle glisse l'ergot 149. En conséquence, le support mobile est verrouillé en position abaissée par les faces de retenue 125.
En fin de course d'actionnement dé l'or gane de commande Dl, l'ergot 149 échappe à l'extrémité 153 de l'organe 158, ce qui pro voque l'oscillation des leviers 127 sous l'ac tion de leur ressort 154 et la libération du support mobile.
L'extrémité de la crémaillère 137 est en prise avec une roue dentée 156 (fig. 3) fixée rigidement sur un arbre 157 tournant dans des paliers aménagés dans des supports 155, 94, 160, 161 fixés sur la plaque de basé. Cet arbre 157 porte une roue à gorge 162 sur laquelle est fixée l'une des extrémités d'un ressort de rappel 163 dont l'antre extrémité est retenue dans une attache 164. fixée sur la face inférieure de la plaque de base b. Lors du retour de la crémaillère 137 à sa position de repos sous l'action du ressort 163, l'ergot 149 glisse le long de la rampe 148.
L'arbre 157 porte encore deux roues den tées. 1.65 (fig. 3 et 14) engrenant chacune avec une crémaillère 166. Ces dernières sont taillées chacune dans un poussoir 167 pourvu d'i-ine lumière 168 traversée par des guide 169, Ces deux poussoirs sont reliés l'un à l'autre par une tige 170 formant entretoise. Cette tige se déplace dans un plan parallèle à la plaque de base b et vient agir sur les faces frontales 243 des organes d'enregistre ment e portés par le chariot V.
Ainsi, lors de l'actionnement de l'organe de commande ill, l'arbre 157, entraîné en rotation, engendre un déplacement de trans lation de la tige 170 dans le sens de la flè che N. Cette tige repousse alors les organes d'enregistrement e jusque dans leur position de repos. De plus, le support mobile U étant,. dès le début de l'actionnement de l'organe i11, mis en position de travail et verrouillé, comme décrit plus haut, grâce à l'oscillation des deux leviers 127, les engrenages 101 sont mainte nus en prise avec les crémaillères 57 portées par les organes d'enregistrement e.
En consé quence, une liaison mécanique est établie entre au moins une partie des organes d'en registrement e et un nombre correspondant de tambours totalisateurs T. Le nombre de roues dentées 101 engrenant avec une cré maillère 57 correspond atu nombre de pas effectués par le chariot V, et donc au nombre de@chiffres que comporte le nombre introduit dans la machine. Les tambours totalisateurs T sont alors actionnés par le déplacement des organes d'enregistrement e sous la poussée exercée par la tige 170. Il s'ensuit que le nombre introduit dans la machine et enregis tré par les organes e est reporté sur les tam bours totalisateurs T..
En fin de course de l'organe de commande i11. et après libération de l'axe 98, une face d'actionnement k (fig. 14), aménagée sur cha cun des. poussoirs 167, vient. buter sur une tige n reliant les deux platines 91 du support mobile U et provoque le relevage- de ce der- nier.
Les leviers 127 reviennent alors sous l'action du ressort 154 jusque dans la posi tion de repos représentée à la fig. 8, définie par un bec 240 porté par un bras 3-11 fixé rigidement sur l'arbre 128 et prenant appui sur la face latérale 242 de l'organe de ma- naeuvre !1.
Si les tambours totalisateurs T étaient, avant actionnement de l'organe de commande i11, dans la position zéro, le nombre qui était visible dans la fenêtre Pl est maintenant visible dans la fenêtre F,. Si, par contre, un premier nombre avait déjà été introduit dans la machine et reporté sur les tambours tota lisateurs, le second actionnement de l'organe <B>31,</B> après nouvelle manipulation des touches t, provoque l'addition du second nombre ma nipulé au premier nombre manipulé. Dans ce cas, il peut arriver que l'un des tambour s T, ou plusieurs d'entre eux, passent à nou veau par la position zéro.
Si tel est le cas, le doigt 111 de chaque tambour passant de la position 9 à la position zéro entre en prise avec le pignon 107 correspondant et provoque un déplacement angulaire d'un douzième de tour de l'organe de report. 106 fixé rigide- ment audit pignon 107. Cet organe 106 est alors en position angulaire pour l'opération de report qui a lieu par entraînement de l'axe à dix pans 93 au cours du retour de l'organe de commande<B>11</B> à sa position de repos (position représentée au dessin) sous l'action du ressort de rappel 163.
A cet effet, l'arbre 157 porte l'une des parties d'un accouplement à un seul sens d'en traînement qui. relie mécaniquement cet arbre, d'une part, à l'axe à dix pans 93, qui porte les doigts 104 et, d'autre part, aux roues den tées 62 engrenant avec les crémaillères 61 , portées par le. chariot V.
Cet. accouplement à -un seul sens d'entraînement est constitué, d'une part, par un plateau 171 (fig. 9) fixé rigidement sur l'arbre 157 et présentant deux dents 172 disposées suivant un même dia mètre et reliées l'une à l'autre par deux ram pes 177 et, d'autre part, par un cliquet 173 articulé en 174 sur la face frontale d'une roue dentée 175 tournant librement sur Par- bre 157. Un ressort 176 maintient le cliquet 1.73 en contact avec les rampes 177. La roue dentée 175 est reliée à l'axe 93 par un train d'engrenages 178, 180.
Les rapports de trans mission sont tels que le déplacement. angulaire de l'organe de' commande<I>!il,</I> défini par les deux butées 145, 147 engendre un déplacement angulaire de 180 de l'arbre 157. Par contre, un tel déplacement de l'arbre 157 provoque, par l'intermédiaire de l'accouplement 172, 173, une révolution complète de l'axe à dix pans 93. Ce dernier porte l'une des parties d'un verrou (fig. 12) fixant sa position de repos.
Ce verrou comporte, d'une part, un canon 179, fixé sur l'axe 93 et présentant une encoche 184 et, d'autre part, un bec 181 solidaire d'un levier 182 articulé en 183 sui vant un axe perpendiculaire à l'axe 93. L'ex trémité du second bias de ce levier 182 est située en regard de l'extrémité de l'axe 99. Ainsi, lorsque l'axe 93 est entraîné en rota tion, dans le sens des aiguilles d'ilne montre, le bec 181 est repoussé hors de l'encoche 184. Il s'ensuit que le second bras du levier 182 déplace axialement l'axe 99 avec tous les organes qu'il porte, contre l'action d'un res sort 185.
L'amplitude de ce déplacement axial est telle que les organes de report 106 vien nent se placer dans les plans de rotation des doigts 104 et qu'une dent 112 de chacun d'eux vient embrasser -un doigt 110.
Ainsi, au cours du mouvement d & retour en position de repos de l'organe de commande JI, l'arbre 157 et l'axe 93 sont entraînés dans le sens des aiguilles d'une montre et ceux des organes de report 106 qui ont été au préala ble déplacés d'un douzième de tour par un tambour totalisateur, sont déplacés par les doigts 104 correspondants, ceux-ci agissant chacun sur le dos d'une dent 112. Le dépla cement angulaire d'un organe de report pro voque un déplacement angulaire d'un tam bour T puisque l'une des dents 112 de ces organes de report est en prise avec l'un des doigts 110 fixé sur le tambour T voisin de gauche.
Le rapport de transmission entre les organes de report <B>106</B> et les tambours T est tel que chaque déplacement d'un organe de report 106, provoqué par un doigt 104, engen dre un déplacement du tambour T respectif d'un dixième de tour, faisant apparaître dans la fenêtre F2 un chiffre d'une unité immé diatement supérieure à celui qui apparaissait juste après l'actionnement manuel de l'organe de commande M.
En examinant le dessin annexé, on voit que l'organe de report actionné par 'Lin tam bour T pendant l'actionnement manuel de l'organe de commande M actionne, au cours du retour de cet organe à sa position de re pos sous l'action du ressort de rappel 163, le tambour T voisin situé à gauche du pre mier tambour mentionné. Ainsi, le report est effectué en deux temps, un premier temps de préparation et de mise en position angulaire des organes de report 106, puis un temps d'action au cours duquel s'effectue le report.
Pendant que s'effectue le report, l'arbre 157 actionne le chariot V, contre l'action de son ressort logé dans le barillet 64, par l'in termédiaire d'une couronne 186 solidaire de la roue dentée 175. Cette couronne est en prise avec un pignon d'angle 187 solidaire d'iin pignon 189 engrenant " avec un pignon 188.
Ce dernier est fixé sur un arbre 190 pre nant appui dans des paliers aménagés dans des parois 191 fixées rigidement à la plaque de base. L'extrémité de cet arbre 190 pré sente en coupe transversale une section de forme non circulaire sur laquelle coulisse la partie mobile 192 d'un accouplement à im seul sens d'entraînement. L'autre partie 193 de cet accouplement est fixée sur l'une des roues 62 engrenant avec les crémaillères 61 fixées au chariot V.
La partie mobile 192 pré sente une gorge 194 dans laquelle est enga gée une fourchette 195 pratiquée dans l'ex trémité de l'un des bras d'un levier 196 pi voté sur un axe 197 vissé sur la plaque de base b. Le second bras de ce levier présente une extrémité taillée en pointe 198 engagée dans une entaille 199 prévue dans l'un des bras d'un levier 200 pivoté sur un axe 201 vissé sur la plaque de base et soumis à l'ac tion d'in ressort 202.
L'arbre 157 porte un doigt de commande 203 coopérant avec lin levier 204 articulé en 205 sur le levier 196 et soumis à l'action d'un ressort de rappel 206 tendant à le maintenir dans la position repré sentée à la fig. 3 définie par une butée 207. Ce levier 204 présente une extrémité coupée en biais 208.
En examinant la fig. 3, on conçoit aisé ment que lors de l'actionnement manuel de l'organe de commande 11l, qui provoque une rotation en sens contraire des aiguilles d'une montre de l'arbre 157, le doigt 203 attaque le levier 204 et provoque une oscillation du levier 196 engendrant l'engagement des deux parties de l'accouplement 192, 193. Toutefois, l'arbre 157 étant relié à l'axe 190 par l'inter médiaire de l'accouplement à, un seul sens d'entraînement 172, 173, cet axe 190 n'est pas entraîné en rotation.
L'accouplement 192, 193 est maintenu en position engagée par un bord 209, taillé en biais, du levier 200 qui agit sur l'une des laces de la pointe 198.
Lorsque l'arbre 157 est actionné en sens inverse par le ressort 163, l'axe 190 est en traîné par l'intermédiaire de l'accouplement 172, 173 à un seul sens d'entraînement et les organes de transmission 186 à 189. En consé quence, le chariot V est actionné vers la droite de la fig. 2 en direction de sa position de repos, contre l'action de son ressort de rappel logé dans le barillet 64.
Lorsque le chariot atteint sa position de repos, une butée 210 (fig. 3), solidaire de ce dernier et coopérant avec une rampe 211 aménagée sur une partie 212 du levier 196, provoque le dégagement des deux parties de l'accouplement 192, 193 et l'interruption de la liaison mécanique reliant l'arbre 157 aux crémaillères 61 portées par le chariot V.
La machine représentée au dessin permet d'effectuer également des soustractions. Pour effectuer -une telle opération, l'usager ma nipule le premier nombre, puis en action nant l'organe de commande i11, après avoir remis à zéro les tambours T à l'aide de l'or gane R, reporte ce nombre sur les tambours totalisateurs T. L'usager manipule alors le second nombre, puis exerce une poussée sur l'organe de man#uvre S avant d'actionner l'organe de commande 11T. Le déplacement clé cet organe S contre l'action d'un ressort de rappel 245 provoque -Lui déplacement axial du support mobile U qui coulisse le long de l'axe 93.
Il est évident que l'axe 98 est prévu d'une longueur suffisante pour que ses deux extrémités puissent toujours prendre appui sur les faces 132, quelle que soit. la position du support le long de l'axe 93. En outre, le support mobile U est maintenu par un res sort 246 dans la position représentée au des sin, définie par une douille 247 prenant appui sur le support<B>21.3.</B>
Le poussoir S porte un ergot 214 coopé rant avec un doigt 215 solidaire d'un levier 216 pivoté en 217 sur un support 218. Ce levier comporte une face 219 venant, lors de l'abaissement de l'organe de commande S constitué par un poussôir, en prise avec un galet 220 (fig. 2) pivoté sur un. axe (non visible) fixé à l'extrémité d'une équerre 221 solidaire de l'une des platines 91 du support mobile U.
Le poussoir S est maintenu dans sa posi tion abaissée par un cliquet 222 s'engageant, sous l'action d'un ressort 223, dans une en taille 224 pratiquée dans ledit poussoir. Le déplacement axial du support mobile U pro voqué par l'abaissement du poussoir est d'une amplitude suffisante pour que les engrena ges 101 ne puissent plus engrener avec les crémaillères 57, mais que, par contre, les en grenages 102, qui sont situés dans les plans parallèles, engrènent avec ces dites crémail lères.
Ainsi, les liaisons mécaniques entre les organes d'enregistrement e et les tambours totalisateurs T comportent un engrenage de moins que précédemment., de sorte que le sens de rotation desdits tambours est inversé, mais le rapport de transmission reste inchangé.
En outre, une patte 225 (fig. 2) solidaire de l'équerre 221 et engagée entre deux pignons baladeurs 180 et 180a solidaires l'iin de l'au tre, provoque un déplacement axial de ces pignons le long de l'axe 93, afin de dégager le pignon 180 de la roue dentée 178 et de faire engrener le pignon 180a avec un engrenage intermédiaire 178a qui est lui-même en prise avec la roue dentée 178 (fig. 2, 9, 12).
Ainsi, la liaison mécanique entre l'arbre 157 et l'axe 93 passe maintenant par le pignon intermé diaire 178a, ce qui inverse le sens de rota tion de l'axe 93, tout en maintenant le même rapport de transmission.
De ce qui précède et de l'examen du dessin annexé, on conçoit aisément que lorsque le poussoir S est en position abaissée, le second nombre introduit dans la machine par mani pulation des touches t soit, par l'actionnement de l'organe 111, soustrait du premier nombre introduit, puisque le sens de rotation des tam bours T et des doigts 104 est- inversé.
Lorsque l'organe de commande<B>21</B> en traîné par le ressort 163 arrive en fin de course de retour, le poussoir S est libéré par un dispositif de commande de son déverrouil lage. Ce dispositif comporte un doigt oscil lant 226 pivoté en 227 sur la face frontale de la roue à gorge 162 et maintenu, par un ressort 229, dans une position angulaire dé finie par une butée 228 (fig. 16). Ce doigt 226 présente une extrémité coupée en biais 230 coopérant avec un doigt 232 fixé rigide ment sur un axe 231 prenant appui sur les supports 129 et 130. Cet axe porte un autre doigt 233 (fig. 8) destiné à agir sur un ergot 234 solidaire du cliquet 222, contre l'action du ressort de rappel 223.
On voit (fig. 16) que lorsque l'arbre 157 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, le doigt 226 oscille et échappe au doigt 232. Par contre, lorsque cet arbre tourne en sens inverse et que l'or gane i11 arrive en position de repos, le doigt 226 agit sur le doigt 232 et provoque une oscillation de l'axe 231 et le déverrouillage du poussoir S. Ce dernier revient alors, sous l'action de son ressort 245, jusque dans sa position de repos (représentée à la fig. 8) et définie par des guides 235 butant dans les extrémités de lumières 237 pratiquées dans ledit poussoir.
Enfin, la machine représentée comporte encore -un polissoir A permettant d'effectuer une correction, c'est-à-dire d'annuler un nom bre introduit dans la machine et enregistré par les organes e. Ce poussoir A, coulissant le long du support 129; est guidé par des guides 236. traversant des lumières 237. Un ressort 238 tend à le maintenir en position de repos définie par les guides 236 butant dans les extrémités des lumières 237.
Ce pous soir porte un doigt 239 destiné à agir sur le bras 152, afin de faire pivoter ce dernier, contre l'action de son ressort de rappel, d'un angle suffisant pour le faire agir sur l'ergot 151 et maintenir le levier 150 dans une posi tion pour laquelle le doigt 149 est hors de portée de la face 159. Afin d'autoriser ce déplacement angulaire de l'axe 128 dans le sens des aiguilles d'une montre, un dégage ment 255 est pratiqué dans le poussoir A pour recevoir le bec 240. Un dispositif de retenue, semblable à celui décrit en référence au pous soir S, maintient le poussoir A en position abaissée.
On conçoit sans autre que lorsque le poussoir A est abaissé, l'actionnement de l'organe de commande M ne peut phis provo quer l'entraînement des tambours totalisa teurs T puisque le doigt 149, n'étant plus sur le chemin de la face 159, le support mobile ZT reste en position relevée (fig. 8) définie par les extrémités de l'axe 98 prenant appui sur les faces 132. Par contre, l'actionnement de l'organe ill provoque encore l'entraînement de l'arbre 157 qui actionne les poussoirs 167 et la tige 170.
Celle-ci repousse, jusque dans leur position de repos, les organes d'enregistre ment e. En outre, pendant le retour de l'organe l11 à sa position de repos sous l'action du ressort 163, l'arbre 157 actionne le chariot V, contre l'action de son ressort, jusque dans sa position de repos. Le poussoir A est alors libéré par le doigt oscillant 226 et par l'intermédiaire d'un dispositif de libération semblable à celui prévu pour la libération du poussoir S.
Enfin, la machine à calculer représentée est pourvue d'un dispositif de blocage des touches t, interdisant la manipulation de celles-ci dès que l'organe de commande i11 est hors de sa position de repos. Ce dispositif de blocage comporte -Lin doigt de commande 248 fixé sur l'arbre 128 et destiné à agir sur un nez 249 ,solidaire d'une pièce coulissante 250. Cette dernière est guidée par des vis 251 blo quées dans la plaque de base et traversant des lumières 252.
Cette pièce coulissante porte une butée mobile 253 qui, lorsqu'elle est pla cée en position active par le doigt 248, se trouve en regard d'une queue 254 de la biel- lette 34 et interdit un déplacement de celle-ci vers la droite de la fig. 3 ou 6, et bloque donc les touches t.
De ce qui précède et de l'examen du des sin, on petit se rendre compte que la machine à calculer représentée est d'un prix de re vient notablement plus bas que toutes les machines de ce genre proposées jusqu'à ce jour. Ceci est dû principalement au fait que les divers ensembles partiels peuvent être montés entièrement pour eux-mêmes, puis placés sans autre en position sur la plaque de base munie de tous les mécanismes de liaison et d'actionnement des organes de la machine.
Les liaisons mécaniques entre les organes por tés par les ensembles partiels et ceux montés au préalable sur la plaque de base s'effectuent automatiquement lors de la mise en place de chaque ensemble partiel sans nécessiter aucun réglage ou assemblage, à part le montage de la biellette 34 sur l'organe 33. En outre, le nombre de pièces différentes nécessaires au montage de chaque ensemble partiel petit être réduit à un minimum, ce qui permet de ré duire encore les frais de production et de stockage.
Comme décrit plus haut, seul un réglage est nécessaire pour permettre le bon fonc tionnement de la machine après montage des cinq ensembles partiels. En effet, seule la position des butées réglables 145 et 147 doit être réglée, afin de définir les deux positions angulaires extrêmes que peut occuper l'or gane de commande 111.
Ainsi, les temps de montage et de mise au point sont réduits au minimum.
Un autre avantage de la machine décrite est la grande simplicité de conception de son mécanisme de positionnement des organes enregistreurs.e. En effet, un mécanisme conçu selon le principe d'un tabulateur, c'est-à-dire comportant -des butées escamotables mises en position active par la manipulation des tou ches, peut être prévu de construction très robuste et est d'un fonctionnement, extrême ment sûr, précis et rapide. De plus, ce dis positif élimine toute interpénétration des orga nes du mécanisme de positionnement et des organes portés par le chariot.
Le mécanisme d'entraînement peut aussi comporter un moteur électrique entraînant. les divers mécanismes d'actionnement par l'intermédiaire d'un accouplement. La mise en marche de ce moteur peut être commandée par un organe de commande constitué par une touche actionnant un interrupteur bran ché dans le circuit d'alimentation de ce mo teur.