CH269505A - Procédé pour la préparation de nitriles organiques. - Google Patents

Procédé pour la préparation de nitriles organiques.

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CH269505A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C253/00Preparation of carboxylic acid nitriles
    • C07C253/14Preparation of carboxylic acid nitriles by reaction of cyanides with halogen-containing compounds with replacement of halogen atoms by cyano groups

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Description


  Procédé pour la préparation de nitriles organiques.    La présente invention a pour objet, un  procédé de préparation des nitriles organi  ques, notamment du     1,4-dicyano    -butène, et  constitue un perfectionnement du procédé  connu de préparation de tels nitriles consis  tant à faire réagir de l'acide cyanhydrique  avec un hydrocarbure     halogéné,    par exemple  chloré ou bromé.  



  Après la     découverte    du     1,4-dicyano-2-          butène    (voir le brevet américain N  2342101.  du 25 mai 1942), il a été proposé divers pro  cédés de préparation de cet important produit  chimique, dans lesquels, en     vue    d'obtenir de  bons rendements, on effectue la     nitrilation     des matières premières, à savoir du     1,4-di-          ehloro-2-butène    ou du     3,4-dichloro-1-butène,     dans des conditions non alcalines.

   Il est. en  outre désirable, du point de vue pratique,  que cette     nitrilation    puisse se réaliser en  milieu aqueux avec une grande vitesse de  réaction, à des températures modérées et. sans  faire intervenir la     pression.     



  Le procédé objet de la présente invention  est caractérisé en ce que l'on met en contact,  dans un milieu aqueux, de l'acide cyan  hydrique, un hydrocarbure halogéné, dans  lequel l'halogène a un     poids    atomique com  pris entre 35 et 80, un sel de cuivre comme  catalyseur et un carbonate du groupe II de  la     classification    périodique en quantité suffi  sante pour neutraliser l'acide halogéné formé,  en prenant soin que l'acide cyanhydrique  entre graduellement en réaction avec l'hydro-    carbure halogéné, et en ce que la réaction  est conduite à une pression ne dépassant pra  tiquement pas la     pression    atmosphérique et à  une température comprise entre 60  C et le  point d'ébullition à la pression atmosphé  rique de la phase aqueuse.  



  Ce procédé répond aux desiderata ci-des  sus énoncés, en ce sens qu'il est réalisé en  milieu aqueux à. des températures modérées  et sans faire intervenir la pression et per  met d'obtenir une grande vitesse de réaction.  



  On peut avantageusement introduire l'acide  cyanhydrique dans un milieu aqueux renfer  mant l'hydrocarbure halogéné, le sel de cuivre  et le carbonate; cette introduction est con  duite de préférence à une vitesse suffisante  pour amener un reflux de l'acide cyanhydri  que.  



  Il est connu que l'addition du chlore et  du brome, au     butadiène-1,3,    donne un mé  lange de deux produits d'addition     dihalogénés     isomères, à savoir: le     1,4-dihalogéno-2-butène     et le     3,4-dihalogéno-1-butène    (voir, par  exemple,     Muskat    et     Northrup    dans J. Am.

         Chem.    Soc. 52, 4043<B>[1-930]).</B> Dans le pro  cédé décrit ici, on peut utiliser l'un ou l'autre  isomère ou leurs mélanges en toutes propor  tions, pour préparer du     1,4-dicyano-2-butène.     On peut utiliser soit les     dichloro-    soit les     di-          bromobutènes.    Les     diehlorobutènes    sont moins  chers et, par conséquent, utilisés de préfé  rence.

        Dans la mise en     ceuvre    préférée du pro  cédé selon l'invention, on utilise un excès  d'acide cyanhydrique de l'ordre de 5 à     5011/o     par rapport à la quantité théorique, voire  2     molécules    .d'acide par molécule d'hydro  carbure halogéné. On peut utiliser l'acide  cyanhydrique commercial bouillant à 260 C  tel quel ou dilué dans de l'eau. On ajoute de  préférence l'acide cyanhydrique à une vitesse  suffisante pour maintenir le reflux, mais  n'excédant pas sa vitesse de réaction avec le       dihalogénobutène    par exemple, cela pour des  raisons discutées     phis    loin.  



  On peut utiliser le carbonate de tout mé  tal -du groupe II de la classification pério  dique, soit les carbonates de béryllium, de  magnésium, de     calciiun,    de     zinc,    de strontium  ou de baryum. On préfère toutefois utiliser  les carbonates des métaux ayant des poids  atomiques     inférieurs    à 138: carbonates de cal  cium, de magnésium et de baryum,     plais    par  ticulièrement le premier nommé, en propor  tion :d'au moins 1 mol. de carbonate par molé  cule d'hydrocarbure halogéné.

   Le carbonate  métallique, pratiquement insoluble dans l'eau,  agit comme régulateur automatique du<B>pli,</B> du  fait     qu'il    réagit avec l'acide halogéné formé  pendant la réaction en se transformant en       halogénure    correspondant, légèrement acide  en     solution    aqueuse.  



  Les sels de     cuivre    sont des catalyseurs spé  cifiques de cette réaction. On peut introduire  le sel de cuivre déjà formé dans le     milieu     réactionnel par exemple sous forme de com  plexe halogénure alcalin-chlorure cuivreux ou  de complexe chlorure     d'ammonium-chlorure          cuivreux,    ou bien on peut le former  in situ ,  par exemple en ajoutant du     chlorure    cuivreux  ou du cyanure cuivreux qui se solubilise en  présence de l'halogénure du métal du groupe  II formé  in situ , ou bien en ajoutant le  cuivre métallique au mélange réactionnel, au  quel cas, au moins 1 partie du     cuivre    se dis  sout et se transforme en un sel.

   On peut     utili-          ser    des sels cuivriques car, pendant la réac  tion, ils sont réduits :en     sels    cuivreux. Les  quantités les plus favorables de sels de cuivre  à utiliser sont comprises entre 0,1 et 100/0,    basées sur     l'hydrocarbure    halogéné, la     propor-          tion        préférée        étant        comprise        entre        0,5        et        3%.     



  La quantité d'eau à utiliser n'est pas cri  tique. La quantité optimum est celle qui assure  au mélange réactionnel initial une fluidité  suffisante pour permettre un bon et rapide  contact entre les     réactifs    ou, le cas échéant,       pour    permettre le brassage efficace dudit mé  lange. Il est indiqué que la quantité d'eau, par  rapport à l'acide cyanhydrique présent à n'im  porte quel moment, soit suffisante pour éviter  un refroidissement excessif provoqué par  l'évaporation de l'acide cyanhydrique de bas  point d'ébullition et pour maintenir ce der  nier en solution, puisque l'on n'opère pas sous  pression.

   En outre, il est désirable que     l'halo-          génure    du métal du groupe II formé pendant  la réaction soit entièrement. dissous une fois  celle-ci terminée. En général, les conditions  énumérées ci-dessus sont convenablement rem  plies lorsque la quantité d'eau utilisée est au  moins égale au poids du carbonate du groupe  II     utilisé.    On peut toutefois faire usage de  beaucoup plus d'eau, jusqu'à 20 à 30 fois cette  quantité, bien qu'il soit préférable d'opérer  avec     mi        milieu    aqueux de volume     minimum,     en vue de     réduire    les dimensions de l'appa  reillage.

   Par ailleurs, de l'eau se forme natu  rellement pendant la     nitrilation,    au cours de  1 a réaction du carbonate du métal du groupe  II avec l'acide halogéné. Comme milieu réac  tionnel, il est préférable de faire usage de  l'eau seule qui peut, cependant, contenir des  solvants organiques tels que des alcools ou des  nitriles à courtes chaînes.  



  Le mélange réactionnel initial peut être  neutre ou légèrement acide, il peut avoir, par  exemple, un p$ de l'ordre de 7 à environ 1.  Dès le début de la réaction, le carbonate du  métal du groupe II, par sa réaction avec  l'acide halogéné, maintient automatiquement  le     p$    entre 4 et 6 environ.  



  La température maximum à laquelle on  peut opérer est le point     d'ébullition    (à la  pression     atmosphérique)    du mélange réaction  nel aqueux. Généralement, cette température  n'excède pas 1050 C. La température     optimum     est de l'ordre de 80 à 100  C. Si l'on veut, on      Peut effectuer la réaction sous pression ré  duite, pourvu que l'on reste dans les limites  de température spécifiées, mais il n'y a aucun  avantage à faire cela.

   Dans la mise en     oeuvre     préférée de l'invention, on opère à la pression  atmosphérique, avec reflux efficace des com  posés volatils.     Etant    donné que l'acide cyan  hydrique bout. à 25  C, il est avantageux de  se servir d'un réfrigérant refroidi avec de  l'eau glacée.  



  Dans les conditions préférées énumérées  ci-dessus et. appliquées dans les exemples     ei-          dessous,    la réaction se poursuit à une vitesse  très satisfaisante. Elle acquiert., naturellement,  sa vitesse maximum seulement lorsqu'on intro  duit l'acide cyanhydrique au moins aussi rapi  dement qu'il peut être consommé. L'introduc  tion de l'acide cyanhydrique 'a des vitesses in  férieures n'a     apparemment.    pas d'autre résul  tat fâcheux que de prolonger la durée de  l'opération.  



  La meilleure manière de procéder consiste  à ajouter l'acide cyanhydrique suffisamment  vite pour maintenir un reflux modéré de ce  dernier.     L    n moyen supplémentaire pour suivre  la vitesse et le progrès de la réaction peut.  être fourni en conduisant le gaz carbonique  dégagé à travers lui compteur de gaz. La  transformation dîme molécule de     dihalogéno-          butène,    par exemple en     1,4-dicy        ano-2-butène,     exige l'absorption de 2 molécules d'acide cyan  hydrique et libère 1 molécule de gaz carbo  nique. Dans les conditions optima, il y a un  dégagement continu et modérément rapide de  gaz carbonique.  



  Le procédé selon l'invention est exposé  avec plus de détails dans les     exemples    qui  suivent, où les parties s'entendent en poids.       Exemple   <I>1:</I>       Sous    une     atmosphère    d'azote et dans un  vase de réaction muni d'un agitateur méca  nique, d'un entonnoir à robinet et d'un réfri  gérant     avec    de l'eau glacée, on prépare un mé  lange des substances suivantes: 5 parties de  chlorure cuivreux, 2,32 parties de chlorure de  potassium, 1 partie de poudre de cuivre,  1,2 partie d'acide chlorhydrique concentré et    200 parties d'eau.

   On chauffe le mélange à  une température de 80-90  C pendant 10 mi  nutes après lesquelles on ajoute     -10    parties de  carbonate de calcium. 1 la suspension résul  tante à 80-90  C, on ajoute graduellement,  tout en agitant, en l'espace de 20 minutes, un  mélange de 50 parties de     1,4-diehloro-2-butène     et de 30 parties d'acide cyanhydrique liquide.  Pendant cette addition, le gaz carbonique se  dégage rapidement jusqu'à introduction com  plète des réactifs. Le produit réactionnel est.  formé d'une couche inférieure consistant en  une solution aqueuse, presque claire, de chlo  rure de calcium et d'une couche huileuse su  périeure de     1,4-dicy        ano-2-butène.    Cette der  nière se solidifie lorsque le mélange est re  froidi.  



  On extrait le     1,4-clieyailo=?-butène    avec. du  chloroforme et on distille le produit après éli  mination du chloroforme à une pression d'en  viron 1 mm de mercure. On obtient 2,29 par  ties de produits de tête à bas point d'ébulli  tion, 33,09 parties de     1,4-dieyano-2-butène    de  point d'ébullition compris entre 90 et 110  C  et de point. de fusion de 730 C, et un résidu  de distillation de 0,51 partie. Le rendement       en        1,4-dieyano-2-butène        est        78%        de        la        théorie.     



  Grâce à la présence de carbonate de cal  cium, le     pli    du mélange se maintient     a.pproxi-          niativement    entre 4 et 6. Si, à titre de com  paraison, on répète l'expérience d'une façon  tout à fait. identique en omettant le carbonate  de calcium, la réaction dure 2 heures et demie  à 60-70  C et donne seulement     16,31/o    du  rendement. théorique en     1,4-dicy        ano-2-butène,     en même temps qu'une proportion substan  tielle de     dichlorobutène    n'ayant. pas réagi.

    Dans ce cas, le     pli    du mélange réactionnel  atteint. de très basses valeurs, de l'ordre de 0,1,  peu après qu'on ait     commencé    à ajouter le  mélange acide     cyanhydrique-diclilorobutène.          Exemple        N:     On place, dans 400 parties d'eau, un     cata-          1;-seur    préparé à partir de 1 partie de chlo  rure cuivreux, 0,2 partie de poudre de cuivre,       c0,-16    partie de chlorure de potassium et  0,25     partie    d'acide chlorhydrique concentré,      puis on ajoute 80 parties de carbonate de  calcium.

   A la suspension à 80-90 C, on  ajoute,     ensuite,    dans le même appareil que dans  l'exemple 1, une solution préparée en mélan  geant 100 parties de     1,4-dichloro-2-butène    avec  60 parties d'acide cyanhydrique liquide. Pour  que la réaction soit complète, il faut 75 mi  nutes. Le produit traité comme dans l'exemple  1     donne    2,6 parties de substances de tête,  76,01 parties de     1,4-dicyano-2-butène    de point  de fusion 73  C et un résidu de     distillation    de  0,11 partie. Le rendement est 90% de la  théorie.  



       Exemple   <I>3:</I>  Dans un vase de réaction muni     d'un    agi  tateur mécanique efficace, d'une amenée  d'azote,     d'un    réfrigérant à reflux refroidi  avec de l'acétone glacée sèche,     d'mn    couple  thermoélectrique et d'une amenée de liquide,  on charge 15 parties de chlorure cuivreux,  3 parties de poudre de cuivre, 3,6 parties  d'acide chlorhydrique concentré, 6,9 parties de  chlorure de potassium et 2000 parties d'eau  distillée. On chauffe le mélange, tout en agi  tant, sous une atmosphère d'azote, à une tem  pérature     d'approximativement    80 C.

   On  ajoute,     enstûte,    525 parties     d'un    carbonate de  calcium     finement        pulvérisé    et 1000 parties  supplémentaires d'eau distillée, puis on chauffe  la suspension orange rougeâtre à une tempé  rature de 95  C en agitant vigoureusement. En  l'espace de 2 heures 15     minutes,    on ajoute  graduellement, par l'amenée de liquide, un  mélange de 625 parties de     3,4-dichloro-1-          butène    et 308 parties d'acide cyanhydrique,  tout en maintenant la température du mélange  réactionnel à 95  C   1  C.

   Pendant le cours  de la réaction, le gaz carbonique se dégage et  l'acide cyanhydrique reflue dans le réfrigé  rant jusqu'à ce qu'on ait ajouté tout le mé  lange acide     cy        anhydrique-dichlorobtitène.    Si  multanément, le carbonate de calcium passe  en solution, excepté le léger excès utilisé, de  sorte qu'à la fin de la réaction on obtient     tune     solution     aqueuse    de chlorure de calcium avec  une couche supérieure du produit dé réaction.  On refroidit alors le mélange à 60  C, on  ajoute     une.    petite proportion de chloro-    forme pour éviter la cristallisation du produit  et on porte finalement la température à 25  C  par rapide refroidissement.

   On traite le mé  lange froid avec 4000 parties en volume de  chloroforme et on sépare la couche organique  de la couche aqueuse. On filtre la solution       chloroformique,    sèche sur du sulfate de cal  cium anhydre et on élimine le solvant dans un  appareil à évaporation instantanée continue,  opérant sous pression légèrement     rédtûte.    On  fractionne alors, dans un appareil précis, le  résidu     solidé        qïii-donne    509,5 parties de     1,4-          dicy        ano-2-butène    pur de point de fusion 75 à  76  C. On obtient seulement 14 parties de pro  duits de tête liquide.

   Le rendement en     1,4-di-          cyano-2-butène        raffiné        correspond    à     95,9        %        de     la valeur théorique basée sur le     dichloro-          butène.     



       Exemple     Dans un vase de réaction     muni    d'un agita  teur efficace, d'une amenée d'azote, d'un dis  positif de charge de liquide, d'un thermo  mètre, d'un réfrigérant à reflux et d'un appa  reil à électrode de verre pour mesurer le pH  des solutions aqueuses, on charge 50,5 parties  de carbonate de calcium pulvérisé et 175 par  ties d'eau distillée. Le carbonate de calcium  utilisé dans cet exemple est récupéré d'une  opération précédente par traitement de la  phase aqueuse avec du carbonate de sodium,  filtration du carbonate de calcium précipité,  lavage et séchage. Après avoir chauffé le mé  lange à environ 90  C, on ajoute 2,3 parties  de sulfate de cuivre hydraté     (CuSO4        ,H,0    )  dans 15 parties d'eau distillée.

   Le mélange est  alors maintenu à 90-97  C et, au cours     d'une     période de 1 heure 5     minutes,    on ajoute une  solution de 62,5 parties de     3,4-dichloro-1-          butène    dans 30 parties d'acide     cyanhydrique     liquide. Pendant ce temps, la     valeur    du<B>pH</B> est  de l'ordre de 4,7 à 5, 7, mesurée à l'appareil à  électrode de verre. On refroidit le mélange  réactionnel à 15  C en agitant     pour    amener  la cristallisation de la couche organique que  l'on sépare ensuite par     filtration    et qu'on lave  avec 100 parties d'eau distillée froide.

   On  obtient 46,7 parties de     1,4-dicyano-2-butène          cristallisé    brut. L'extraction au chloroforme      du filtrat aqueux donne 4,8 parties supplé  mentaires de     produit.    En combinant. les pro  duits et les recristallisant dans du benzène  exempt de     thiophène,    on obtient     :13,7    parties  de     1,4-dicyano-2-butène    pur de point de fusion  76" C. Le rendement est de 85% de la théorie.  



  Lorsqu'on répète cette expérience en utili  sant du nitrate de     cuivre,    de l'acétate de  cuivre, du chlorure cuivreux, du chlorure cui  vrique ou du fluorure cuivrique à la. place (lu  sulfate de cuivre, on obtient des résultats  substantiellement. identiques. Au lieu d'utili  ser un sel de cuivre soluble déjà préparé, on  peut former un tel sel      iii    situ , par addition  de cuivre métallique dans le milieu, le métal  étant solubilisé au fur et à mesure que s'effec  tue la réaction. On peut     -utiliser    un complexe  de cuivre tel que     l'acétyl-acétonate    de cuivre  comme source de     catalyseur    au cuivre.

      <I>Exemple</I>     5":     On charge, dans un vase de réaction  équipé comme décrit dans l'exemple 3, un  mélange de 3 parties de cyanure cuivreux,  50 parties de carbonate de calcium et 175 par  ties d'eau. On chauffe le mélange à 99,5 à  101 C et l'additionne, graduellement, à cette  température, d'une solution de 30,8 parties  d'acide cyanhydrique dans 62,5 parties de       1,4-dichloro-2-butène,    en l'espace de 38 mi  nutes. Après agitation à 101-105  C pendant  4 minutes     supplémentaires,    on refroidit. le  contenu du vase à 15  C et, on filtre le 1,1  dicyano-2-butène solide, le lave avec 100 par  ties d'eau et le sèche.

   Le rendement, en     subs-          tance        sèche        est        de        49        parties,        soit        92,5%        de     la théorie.  



       Exemple   <I>6:</I>  Dans un vase de réaction muni d'un agi  tateur mécanique efficace, d'un réfrigérant à  reflux refroidi avec de l'acétone glacée, d'un  thermomètre et d'une amenée de liquide, on  charge 2,32     parties    de     sulfate    de cuivre       pentahydraté          ,H=0),    50,5 parties de  carbonate de calcium et 175 parties d'eau dis  tillée.

   On chauffe le mélange, en agitant, à       100     C, puis on ajoute 68,6 parties de     dichloro-          butène    brut (contenant 62,5     parties    de 1,4-         dichloro-2-butène).    En l'espace de 20 minutes,  on ajoute 30,8 parties d'acide cyanhydrique  liquide à une vitesse telle que la température  soit maintenue à 90-95  C. Après 10 mi  nutes supplémentaires de chauffage et d'agi  tation, la réaction est complète, comme on  peut le constater par la cessation du dégage  ment de -gaz carbonique.

   On refroidit le mé  lange réactionnel à 100 C en agitant pour  provoquer la     cristallisation    de la couche orga  nique que l'on sépare ensuite par filtration  et qu'on lave avec 100 parties d'eau froide  distillée, puis avec 71 parties d'éther     diéthy-          lique    froid.

   Après séchage de la substance cris  tallisée, on obtient 39 parties de     1,4-dicy        ano-          2-butène,        soit        73        %        de        la        théorie.        On        obtient     4,9 parties supplémentaires de     1,4-diey        ano-2-          butène    à. partir du filtrat aqueux et de l'éther  de lavage par extraction avec le chloroforme  et distillation de l'extrait.

   Le rendement total  en     dicyano-butène    est de     .13,9    parties, soit       82,9        %        de        la        théorie.     



  Il est bien entendu que Won peut apporter  aux exemples décrits de nombreuses modifi  cations.  



  Par exemple, on peut dissoudre d'avance  l'acide cyanhydrique dans l'eau pour faciliter  la manipulation ou encore on peut le faire  barboter à l'état gazeux dans le mélange ré  actionnel fluide et, si l'on veut, à travers  plusieurs amenées, pour un meilleur contact.  Au lieu d'introduire le     dilialogénobutène    et  l'acide     :cyanhydrique,        préalablement    mélan  gés, on peut ajouter les réactifs séparément  et à différentes vitesses. En fait, on peut  mener l'opération en ayant une partie ou tout  le     dihalogénobutène    présent. dans le mélange  d'eau, de carbonate, d'un métal du groupe II  et d'un catalyseur, avant d'avoir ajouté tout  l'acide cyanhydrique.

   Cependant, le processus  inverse (à savoir l'addition du     dihalogéno-          butène    à. un     mélange    réactionnel contenant  beaucoup d'acide cyanhydrique) n'est pas  désirable, à cause des inconvénients, dont il a  été déjà question, causés par la présence, dans  le mélange réactionnel, d'acide cyanhydrique  en quantités importantes. Alors qu'il est pré  férable d'ajouter l'acide. cyanhydrique de      faon continue, on peut également l'ajouter  de faon     intermittente,    en petites quantités.  



  Au     lieu    de charger le carbonate du métal  du groupe II en une fois, on peut l'ajouter  graduellement à     mesure    que la réaction  s'avance, pourvu que,     naturellement,    il y en  ait toujours assez pour absorber l'acide     halo-          géné.    Cette méthode a l'avantage de permettre  un meilleur contact entre les     réactifs    en di  minuant la quantité de substances solides  présentes à un moment donné.  



  Les     exemples    relatent des     opérations    en  atmosphère inerte, mais cette condition est  facultative, étant donné que la réaction mar  che de faon     satisfaisante    lorsqu'on omet cette  précaution. De toute faon, la formation de  gaz     carbonique-        évite    tout contact excessif  avec l'air qui     pourrait    amener une oxydation.  



  Au lieu     d'utiliser    soit un     1,4-dihalogéno    Z  butène, soit un     3,4-.dihalogéno-1-butène,    i1 est  possible, et même désirable, du point de vue  économie, d'utiliser leurs mélanges, par exem  ple tels qu'on les obtient par halogénation du       butadiène-1,3.    En     particulier,    il est possible  d'utiliser le mélange ,brut     résultant    de la       chloruration    du butadiène, qui contient un  peu de     tétrachlorobutène    en<B>plus</B> des     2-di-          chlorobutènes,

      sans amoindrir sensiblement le       rendement    en     1,4-dicyano-2-butène.     



  On peut isoler le     1,4-diey        ano-2-butène    ré  sultant par n'importe quel moyen convenable,  tel que     refroidissement    et     recristallisation    du       dinitrile    soluble, -ou extraction au moyen d'un  solvant approprié. Si on le désire, on peut  purifier le produit de réaction, mais, dans  beaucoup de cas, le produit de réaction brut  est tout à fait satisfaisant.  



  Le     1,4-dicyano-2-butène    est un produit  intéressant comme intermédiaire et matière       première    dans beaucoup de synthèses; par  exemple, i1 se     transforme    en acide     dihydro-          muconique    par hydrolyse ou en hexaméthy-         lènediamine    par hydrogénation. Il constitue  également la matière première pour la prépa  ration -du     1,4-dicyano-1-butène,    son isomère,  lui-même un intermédiaire     d'un    très grand  intérêt dans les synthèses chimiques.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Procédé pour la préparation de nitriles organiques, par réaction d'acide c,)Tanhydrique avec un hydrocarbure halogéné dans lequel l'halogène a un poids-atomique compris entre 35 et 80, caractérisé en ce que l'on met en contact, dans un milieu aqueux, l'acide cyan hydrique, ledit hydrocarbure halogéné, un sel (le cuivre comme catalyseur et un carbonate du groupe II de la classification périodique en quantité suffisante pour neutraliser l'acide Halogéné formé, en prenant soin que l'acide cyanhydrique entre graduellement en réaction avec l'hydrocarbure halogéné,
    et en ce que la réaction est conduite à une pression ne dépas sant pratiquement pas la pression atmosphé rique et à tune température comprise entre 60 C et le point d'ébullition à, la pression atmosphérique de la phase aqueuse. SOL S-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que l'on introduit graduellement de l'acide cyanhydrique dans un milieu aqueux renfermant l'hydrocarbure halogéné, le sel de cuivre et le carbonate. 2.
    Procédé selon la revendication et la sous-revendication 1, exécuté dans un appa reil muni d'un dispositif de reflux, caracté risé en ce que l'on introduit l'acide cyan hydrique à une vitesse suffisante pour ame ner -un reflux de cet acide. 3. Procédé selon la revendication, caracté risé en ce que la quantité totale d'acide cyan hydrique mise en aeuvre est en excès de 5 à 501/o de celle théoriquement nécessaire.
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