Tour automatique à fileter, Les tours à fileter automatiques les plus appréciés actuellement comportent un dispo sitif de commande des déplacements des cou lisses croisées du porte-outils présentant une vis-mère entraînée en rotation coopérant avec un patin coulissant parallèlement à l'axe de la vis-mère et pouvant osciller dans un plan perpendiculaire à cet axe.
Des cames provo quent en début et fin de course de travail l'engagement, respectivement le dégagement du patin avec la vis-mère, Les déplacements du patin, parallèlement à l'axe de la vis-mère, commandent les déplacements de la coulisse longitudinale du porte-outils. Ces tours pré- sentent certains inconvénients ,dus au fait que le patin doit pouvoir exécuter des déplace ments dans deux plans perpendiculaires l'un par rapport à l'autre, d'une part, et, d'autre part,
au fait que le dégagement du patin d'avec la vis-mère en fin de course de travail est provoqué par une came.<B>En</B> effet, pour permettra au patin d'exécuter des déplace ments dans deux plans perpendiculaires l'un à l'autre, les constructeurs Ont en général rendu,ce patin solidaire d'une douille montée sur une tige pouvant coulisser dans ses loge ments.
Il est évident -qu'un tel montage est difficilement réalisable lorsqu'une grande précision de filetage est demandée, les jeux devant être réduits au minimum. En outre, cette douille présente en général un collier à position longitudinale réglable.
Ce collier porte un nez destiné é, coopérer avec les cames au début et à la fin, de la course de travail de l'outil. Or, il est clair que la portée que peut présenter ledit nez à la came qui l'atta que -est au maximum égale au pas du filet de la vis-mère. Le nez et la -came s'usent .donc rapidement et la commande du dégagement du patin risque de s'effectuer un tour trop tard.
En conséquence, l'outil risque de se planter dans la matière et d'être, ou cassé ou un tout cas échauffé à tel point que son réaf- fûtage soit obligatoire.
Or, après chaque réaffûtage, tout le réglage du tour doit être effectué à nouveau et contrôlé si on désire obtenir un filet de précision. En -outre, selon le degré d'usure du nez coopérant avec la came, il :se peut que le patin reste à demi- engagé avec la vis#mère. Dans ce cas, il se produit une usure locale rapide de la vis- mère et du patin.
Enfin, le mouvement de dégagement du patin ne peut être brusque puisqu'il est com mandé par une carne qui doit nécessairement effectuer un certain angle de rotation pour effectuer cette commande. Or, cet angle de rotation correspond à un angle de rotation de la vis-mère. En -conséquence, le patin:
use les filets de la vis-mère suivant une spirale, -ou, si le patin, est en un -étal tendre, c'est @ce dernier qui s'use prématurément. Il est évident qu'une telle usure interdit tout usi nage de précision, De ce qui précède;
on. peut se rendre ,compte que les vis-mères et les patins des tours à fileter automatiques connus s'usent relativement rapidement et surtout très irré, gulièrement, de sorte qu'il est nécessaire de les vérifier fréquemment.
En vue d'éliminer certains des inconvé nients cités, certains constructeurs ont arti culé le porte-patin directement sur la coulisse longitudinale du,chariot porte-outil.
Une, telle construction n'est toutefois pas désirable, car elle alourdit le chariot porte-outil, d'une part, et, d'autre part, cette construction n'élimine pas les inconvénients -dus à la commande du patin .par deux cames, l'une pour la com mande de son dégagement, l'autre pour la commande :de son engagement.
Enfin, cette commande de l'engagement et du dégagement du patin au moyen. de deux cames ne permet pas de réaliser une com mande sûre aux grandes vitesses de coupe que permettent les outils en acier spéciaux utili sés actuellement.
En effet, pour que la com mande de l'engagement du patin avec la vis- mère soit effectuée de manière irréprocha ble, il est nécessaire que la douille porte patin et donc toute la coulisse longitudinale du porte-outil effectue son déplacement de retour en position de départ en un temps en tout cas bien inférieur aux temps correspon dant à une révolution complète des cames.
Il est clair que plus la vitesse de coupe est grande, plus la vitesse de rotation des cames est grande et plus: le laps -de temps encore admissible pour le retour du chariot est petit. En effet, la vitesse de rotation des cames peut être inférieure à celle de la vis-mère.
Toutefois, ces deux vitesses doivent être syn chronisées et de plus la vitesse des cames ne peut être inférieure à celle de la vis-mère sinon l'engagement et le dégagement du patin s'effectuent sur une très grande coursa an gulaire de la vis-mère, ce qui provoque une usure exagérée de cette dernière, d'une part, et, d'autre part, la nécessité .de prévoir une course morte longitudinale insuffisante pour permettre l'entrée et la sortie du burin.
Or; les aciers spéciaux utilisés actuellement, per- mettent des vitesses de coupe telles qu'il n'est plus possible de garantir un retour suffisam ment rapide du chariot et il s'ensuit que le porte-patin vient buter contre la face laté- rale de la came de commande de l'engage ment du patin avec la vis-mère, Les tours comportant deux vis-mères, l'une pour la commande de la course de travail,
l'autre pour la commande de la course de re tour du chariot ne permettent pas d'éviter des pertes de temps. En effet, s'ils permettent l'usinage à toutes les vitesses de coupe -dési rées, la commande du retour du chariot en position de repos est toujours la cause d'une grande perte de temps.
L'invention a pour objet un tour automa tique à fileter comportant une 'broche porte pièce et un porte-outils à coulisses croisées, dont les déplacements longitudinaux -sont commandés par un patin coopérant avec une vis-mère. Ce tour se distingue des tours connus à ce jour par le fait qu'il présente un relais à action brusque, mis en action à la fin de chaque course de travail et provoquant le .dégagement du patin à une vitesse indé pendante de la vitesse de rotation de la bro che.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple, une vue perspective schématique d'une forme d'exécution d'un tour à fileter auto matique.
Le tour représenté comporte une broche 1 tournant dans des paliers 2 .aménagés dans un bâti 3 du tour. La broche 1 est entrainée en rotation par un moteur M et porte la pièce 4 à usiner. Une contre-pointe 5 maintient cette dernière en position à son extrémité libre.
Ce tour comporte un chariot porte-outils à coulisses croisées dont la coulisse transver sale 6 est guidée par des guides aménagés ; dans le bâti 3 et porte la coulisse longitudi nale 7 guidée par des guides aménagés dans la coulisse transversale 6. Cette coulisse lon gitudinale 7 est soumise à l'action d'un res sort de rappel 8 tendant à la maintenir en prise avec une butée de repos 9 à position réglable.
La coulisse longitudinale 7 est reliée par des organes de transmission à une vis-mère ou ,,patrone" 10. Cette dernière est Entraînée en rotation par le. moteur M et par l'inter- médiaire d'un train d'engrenages interchan geables. Cette vis-mère est montée rigidement sur un arbre 11 dont une extrémité 12 est capelée, et coulisse à l'intérieur d'une douille 13.
Cette douille tourne dans un palier 14 aménagé dans le bâti du tour et porte deux engrenages 15, 16 fixés chacun rigidement sur l'une de ses extrémités. 15 est en prise avec une roue .dentée 17 solidaire de l'arbre de la broche 1. L'arbre 11 est donc entraîné en rotation par le moteur M; en outre, il est relié, par l'intermédiaire d'un accouplement 18,à un poussoir 19 coulissant dans un guide 20 pratiqué dans le bâti du tour.
Un doigt 21, engagé dans une rainure 22, interdit tout déplacement angulaire du poussoir. A son extrémité libre, ce poussoir porte un doigt 23 engagé dans une rainure transversale 24 de la coulisse 7. Le patin ou peigne 25 coulisse dans un logement 26 amé nagé dans le bâti. Un doigt de commande 27 engagé dans un logement 28 commande les déplacements -du peigne provoquant son en gagement et son dégagement d'avec la vis- mère 10. Ce doigt 27 est monté rigidement sur un axe 29 tournant dans des paliers amé nagés clans le bâti du tour.
L'axe 29 porte en core un levier 30 dont l'extrémité libre coopère avec une came 31 provoquant les mouvements d'engagement du patin à chaque retour du chariot en position de repos. Cette came 31 est solidaire d'un arbre 32 entraîné en rota tion par le moteur M et par l'intermédiaire des engrenages 17, 15, 16, 33, 34 et d'un accouplement 35. Le dégagement du patin est, par contre, provoqué par un relais à ac tion brusque mis en action à la fin de chaque course de travail de l'outil. Ce relais est cons titué par un ressort 100 monté sur une tige 101 coulissant dans des logements aménagés dans le bâti et portant une crémaillère 102 et un poussoir 103.
La crémaillère 102 est en prise avec un secteur -denté 104 monté rigidement sur un axe 105 et comportant un bras. 106 dont l'ex trémité coopère avec un doigt 107. Ce dernier est monté sur un axe 108 dont les déplace ments angulaires sont commandés, contre l'action d'un ressort de rappel 109, par les déplacements de la coulisse longitudinale 7.
Un second secteur denté 110 figé sur l'axe 105 est en prise avec un secteur denté 111 fixé sur l'arbre 29, et relie donc mécanique ment la tige 101 au doigt 27 qui commande les déplacements du patin.
Le poussoir 106 est relié par des chaînes d'organes de transmission: 10 à .un maneton de commande 60 de l'avance de l'outil en profondeur entre cha que passe; 20 à un doigt oscillant 61 engagé dans une rainure 62 de la réglette 41 et comman dant les déplacements de celle-ci et donc le retrait et l'engagement de l'outil avec la pièce en, usinage à la fin et au début de chaque passe.
Les mouvements d'engagement et de dé gagement des parties menante et menée de l'accouplement 35 sont commandés manuelle ment. A cet effet, l'une des parties de l'ac couplement 35 est reliée par l'intermédiaire d'organes de transmission à un organe de manoeuvre L.
Ce dernier est .en outre relié, par une chaîne d'organes de transmission, à une douille 36 portant un secteur denté 37 en prise avec une crémaillère 38 coulissant dans un guide 39 aménagé dans la coulisse trans versale 6. L'extrémité 40 de cette crémaillère coopère avec. la face latérale d'une réglette 41 coulissant,dans un guide 42 de la coulisse 6. Ce guide 42 est pratiqué dans un plan per pendiculaire au plan du guide 39 et un res sort 43 tend à maintenir la face latérale de la réglette en contact avec l'extrémité 4û de la crémaillère.
La manoeuvre de l'organe L provoque donc simultanément: 10-l'engagement des .parties menée et me- nante de l'accouplement 35; 20 la mise en position transversale de dé but de travail du chariot porte-outils par le déplacement de la coulisse rtransversale 6 contre l'action de son ressort de rappel 43 qui tend à la maintenir en position de repos,
c'est-à-dire en prise avec une butée d'arrêt 44 à positions réglables. La douille 36 porte encore un nez 45 co opérant avec deux leviers 46, 47 en vue de maintenir la coulisse transversale .en position de travail contre l'action du ressort de rappel 43.
Ces leviers constituent donc avec le nez 45 deux verrous dont l'ouverture de l'un est commandée à la fin de chaque passe, tandis .que l'ouverture de l'autre est commandée en fin d'usinage du filet.
Les leviers 46, 47 .sont pivotés sur l'un des bras d'un levier 48 pivoté lui-même sur un axe fige 49. L'autre bras de ce levier 48 porte un galet 50 -coopérant avec une came universelle 51 montée sur an axe 52 tournant dans des paliers (non représentés) aménagés dans le bâti du tour. Cet axe 52 porte encore, fixées rigidement sur lui, une roue à rochet 53 et une roue dentée 54.
Un cliquet d'avance 55 coopère avec la roue à rochet 53 en vue de provoquer, entre chaque passe, un dépla cement angulaire .de la came universelle 51, et par l'intermédiaire du levier 47 un dépla cement, en direction de la pièce en usinage, de la coulisse transversale 6 du chariot porte-outils. Ce cliquet d'avance 55 est arti culé sur un levier 57 pivoté fou sur l'axe 52 et est soumis à l'action d'un ressort 56 ten dant à le maintenir en prise avec la denture de la roue 53. Le levier 57 est relié par une tringle 58 à la manivelle de commande de l'avance en profondeur de l'outil. Celui-ci est constituée par un disque 59 comportant un maneton 60 à position radiale réglable.
Comme indiqué plus haut, le disque 59 est relié mécaniquement par une chaîne d'organes de transmission à la tige 101 soumise à l'ac tion du ressort 100.
Un cliquet de retenue 63solidaire d'un axe 64 tournant dans des paliers aménagés dans le bâti du tour, coopère, sous l'influence d'un ressort de rappel 65, avec la roue à rochet 53. Ce cliquet 63 est destiné é, retenir la rbue à rochet 53 en position angulaire pendant la course de retour du cliquet d'avance 55. Le dégagement de ce cliquet de retenue est pro voqué en. fin. d'usinage par le retour de la coulisse transversale en positon de repos.
A cet effet, la coulisse 6 porte une rampe de commande 76 coopérant avec un doigt 77 so- Maire de l'axe 64. L'un 46 des verrous est dégagé du nez 45 en fin, de chaque course de retour, en. position de repos, de la coulisse longitudinale, c'est-à-dire après chaque passe, par l'intermédiaire d'un poussoir 66.
Ce der nier est relié mécaniquement à un doigt 67 guidé dans un, perçage pratiqué dans la cou lisse transversale 6 -et coopérant, sous l'action d'un ressort 68, avec une rampe 69 solidaire de la coulisse longitudinale 7.
Le second verrou 47 est dégagé du nez 45 en fin de course de la coulisse transversale 6, c'est-à-dire au cours de la dernière avance en profondeur -de cette coulisse. A cet effet, ce verrou est actionné par un poussoir 70 actionné par une crémaillère 71 ,soumise à l'action d'un ressort de rappel 72. La cré maillère est actionnée, contre l'action de son ressort, par la roue dentée 54 qui est en prise avec un pignon 73 en prise lui-même avec la crémaillère 71.
La position de repos ou de départ de la crémaillère est fixée par une butée 74 à position réglable au moyen de la vis 75. La crémaillère étant reliée desmodro- miquement à la came universelle 51, cette butée 74 fixe également la position angulaire de départ de: ladite came.
Lorsque le galet 50 atteint le sommet de la came 51, la crémaillère 71 provoque le dégagement du levier 47 d'avec le nez 45 par l'intermédiaire d'une chaîne d'organes de transmission.
La coulisse longitudinale 7 est prévue de longueur suffisante pour permettre la fixa tion sur sa face supérieure de plusieurs porte- outils 78. Chacun da ces derniers est prévu pour recevoir un outil 79 destiné au taillage d'un filetage.
Le fonctionnement du tour à fileter auto matique est, ainsi que l'on peut s'en rendre compte de ce qui précède, semblable à celui des tours connus de ce genre.
Lorsque le tour est au repos, le levier 106 est dégagé du doigt 107, l'accouplement 35 est en position dégagée, les coulisses trans versales et longitudinales reposent sur leurs butées respectives 9 et 44. La crémaillère 71 est également sur sa butée 74, le verrou 46 est dégagé ainsi que le verrou 47, enfin, l'extrémité 40 du poussoir 38 est logée dans un évidement 80 de la réglette 41.
Le moteur M étant sous tension, la mise en marche du tour est obtenue par la ma noeuvre -de l'organe manuel L, dans le sens des aiguilles d'une montre, pour l'amener jus que dans la position représentée au .dessin.
Cette manouvre provoque: 10 l'engagement des parties menante et menée de l'accouplement 35; 2o l'actionnement de la coulisse transver sale 6 hors de sa position de repos, contre l'action de son ressort de rappel, jusque dans sa position avancée peur laquelle l'outil n'est pas encore en prise avec la pièce 4; 30 l'engagement du levier 47 avec le nez 45 sous l'action d'un ressort.
Cette position de la coulisse transversale est fixée par la position de la butée 74 qui définit la position angulaire de départ de la came universelle 51.
Au cours de ce déplacement de la coulisse 6, la rampe 76 a, en effet, quitté le doigt 77, de sorte que le cliquet de retenue vient en prise avec la roue à rochet sous l'action du ressort de rappel 65.
Lorsque l'accouplement 35 est en posi tion engagée, l'arbre 32 actionne en rotation la came 31 qui provoque un déplacement an gulaire du bras 30 dont l'extrémité repose sur son profil.
Ce déplacement angulaire du bras 30 provoque: <B>10</B> l'oscillation du doigt 27 et l'engage ment du peigne 25 avec les filets de la vis- mère 10; 20 par l'intermédiaire des secteurs dentés 111, 110, 104 et de la crémaillère 102, le dé placement vers la droite du dessin de la tige 101 et la compression du ressort 100;
30 le déplacement angulaire du bras 106 jusque dans la position représentée au dessin, pour laquelle le doigt 107 coopérant avec l'extrémité dudit bras interdit tout déplace ment de la tige 101 sous l'action du res sort 100;
40 par l'intermédiaire du poussoir 103, l'oscillation du doigt 61 et le déplacemént de la réglette vers la, -gauche du dessin jusque dans la position représentée. Pour cette posi tion .de la réglette, l'extrémité 40 de la cré maillère 38 est sortie de l'évidement 80 et a provoqué une avance transversale de la cou lisse 6 amenant la pointe de l'outil à fleur de la surface -de la pièce à usiner;
<B>50</B> par l'intermédiaire .du poussoir 103, la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre du maneton de commande de l'avance en profondeur.
Ce déplacement angulaire du maneton 60 provoque l'oscillation, en sens inverse des aiguilles d'une montre, du levier 5 i et l'actionnement dans ce même sens de la roue à rochet 53 par l'intermédiaire du cli- quet d'avance 55;
60 le déplacement angulaire de la came universelle 51 solidaire -de la roue à rochet 53, -déplacement qui provoque, par l'in@ermé- diaixe du galet 50, des leviers 47, 48, du nez 45, du secteur denté 37 en prise avec la cré maillère 38, un déplacement de -cette dernière qui actionne la coulisse transversale 6,
contre l'action de son ressort de rappel, et provoque l'avance en profondeur de l'outil et l'enga- gement de celui-ci avec la pièce en usinage.
La vis-mère étant en rotation et le peigne engagé, celle-ci subit un déplacement axial vei^s la droite du dessin. Elle entraîne dans son déplacement la coulisse 7, de sorte que la pièce 4 étant entramée en rotation. par le moteur M, l'outil 79 taille un filet.
A la fin de la course de travail, une bu tée 81 actionne un poussoir 82 -contre l'action du ressort 109 et provoque le dégagement du verrou 107, 106 qui maintient le relais en position armée (position représentée).
Dès lors, le relais constitué par le ressort 100 est mis en action et provoque: 10 le recul brusque et rapide du peigne; 20 le déplacement vers la droite du dessin de la réglette 41 jusqu'à ce que l'évidement , 80 soit .en regard de l'extrémité 40 de la cré maillère 38.A ce moment. le ressort 43 pro voque le recul de la coulisse 6 ainsi que le dégagement ,de l'outil d'avec la pièce en usi nage; 30 l'actionnement dans le sens des aiguil les d'une montre du cliquet 55.
Le peigne étant dégagé de la vis-mère, le ressort 8 repoussa la coulisse longitudi nale 7 jusqu'à sa position de repos; définie par la butée 9. En fin de course de retour, la rampe 69 actionne le doigt 67 contre l'ac tion de son ressort 68 et provoque le dégage ment du levier 46 d'avec le nez. 45 (position représentée au dessin).
L'arbre 32 continuant sa rotation, 1a came 31 actionne à nouveau le levier 30 et le mémé cycle de mouvement est effectué une seconde fois.
Toutefois, afin d'éviter que la came 31 puisse actionner le levier 30 à l'instant de l'ouverture du verrou 107, 106, .ce qui empê cherait le retrait du patin, un dispositif d'as servissement est prévu. Ce dispositif interdit l'actionnement du levier 30 par la. came 31 aussi longtemps que le verrou 83-84 est dans la position représentée au dessin, c'est- à-dire en position fermée.
Ce dispositif est constitué par un verrou 83-84 maintenu en position fermée (position représentée) par un ressort non représenté. L'une 83 des par ties de ce verrou, portée par un levier 88 et pivotée en 85, est actionnée, contre l'action du ressort de rappel, à la fin de la, course de retour de la coulisse .longitudinale. A cet effet, le poussoir 19 porte un doigt d'entraî nement 86 destiné à coopérer avec un ergot 87 solidaire du levier 88.
La seconde partie 84 du verrou est constituée par un bras soli daire d'une douille 90 montée folle sur l'ar bre 29. Cette douille porte un second bras 91 portant un ergot 92 destiné à coopérer avec une rampe 93 solidaire de la came 31. Cette dernière coopérant avec le levier 30 provo que le réarmement du verrou 83-84. Cette came 31 coulisse sur l'axe 32 et un ressort 89 tend à la maintenir hors de portée du le vier 30, de sorte qu'elle ne peut provoquer l'oscillation de ce dernier aussi longtemps que le verrou 106-107 est dans la position re présentée.
Lorsque le verrou 83-84 est ouvert, le bras 91 oscille et l'ergot 92 coopérant avec la rampe 92 déplace la cane 81, contre l'ac tion .de son ressort 89, d'une quantité suffi sante pour qu'elle coopère avec le levier 30.
Ainsi, ce n'est que lorsque la coulisse longi tudinale est en position de début d'usinage que la came 31 peut provoquer: <B>10</B> l'engagement du patin avec la vis- mère; 20 le réarmement du relais constitué par le ressort 100; 30 l'avance en profondeur de l'outil, par l'actionnement de la roue à rochet 53; 40 la mise en position de travail de l'ou til par l'actionnement de la réglette 41. Ainsi, la sécurité de fonctionnement est complète et aucune erreur de commande ne peut se produire, quelle que soit la vitesse de rotation de la broche.
L'outil taille au cours de chaqne course de travail toujours plus profondément le filet dans la pièce 4. Enfin, au cours de la der nière avance en profondeur commandée par la came universelle 51, la crémaillère 71 ac- tionnée par l'arbre 52 agit, par l'intermé diaire .de la chaîne d'organes de transmis- sion, sur le levier 47, et provoque un dépla cement suffisant .de ce dernier pour le porter hors d'engagement d'avec le nez 45.
Après l'exécution de la dernière course de travail, lorsque la coulisse 7 recule jusqu'à sa posi tion de départ, la rampe 69 actionne le pous soir 67 qui provoque le dégagement .du levier 46 d'avec le bras 45, comme décrit plus haut. Or, le levier 4 7 étant maintenant également hors de portée du nez 45, la coulisse trans versale 6 est entièrement libérée et revient, sous l'action de son ressort 43,dans laposition de repos définie par la butée 44.
Au cours de ce déplacement, la rampe 76 actionne le doigt 77 qui provoque le dégagement du cliquet de retenue 63. Ce :dernier entraîne dans son dé placement le cliquet d'avance 55 par l'inter médiaire d'un nez 99. La roue à rochet 53 est alors entièrement libérée et revient, sous l'action du ressort 72, à sa position de repos définie par la butée 74.
Le recul de la cou lisse 6 provoque encore l'actionnement du poussoir 82 contre l'action du ressort 109, de manière à maintenir les deux parties du ver rou 106-107 en position dégagée.
De ce qui précède, on peut se rendre compte que la coulisse longitudinale doit obligatoirement effectuer les mêmes déplace ments que la vis-mère, ce qui assure la pré cision du pas du filetage sur la pièce 4, les jeux pouvant être facilement réduits à un minimum et, d'autre part, les poussées agis sant toujours .dans la même direction, ces jeux sont pratiquement éliminés. En outre,
le dégagement du peigne est commandé par un relais à action brusque mis en action par les .déplacements. de la coulisse longitudinale, de sorte que ce dégagement est toujours com mandé avec précision aux instants .désirés, d'une part, et s'effectue, d'autre part, par un déplacement brusque et rapide du peigne 25 sous l'action du relais, ce qui évite dans toute la mesure du possible une usure du patin et une usure locale de la vis-mère.
Enfin, grâce au fait que le chariot porte- outils comporte une coulisse inférieure trans- versale portant une coulisse supérieure lon- gitudinale, .ce tour présente divers autres avantages techniques importants.
En premier lieu, la .longueur de la cou lisse destinée à recevoir les porte-outils n'est plus limitée que par les dimensions .du tour, c'est-à-dire par la distance séparant la broche de la contre-pointe. Il est dès lors possible de fixer un nombre de porte-outils correspon dant au nombre de filetages présentant le même pas que comporte la pièce à usiner.
En outre, tout le dispositif de commande des mouvements des coulisses croisées du cha riot porte-outils peut être fixé sur le bâti du tour, de sorte que le chariot est allégé de tout le poids de ces derniers. Il s'ensuit une plus grande stabilité de cette partie mobile et donc une plus grande précision d'usinage. L'inertie des pièces en mouvement étant moins grande, l'usure du tour s'en trouve réduite d'autant.
La coulisse supérieure effectuant un dé placement longitudinal, la construction du porte-outils est simplifiée, puisque les dimen sions de ce .dernier doivent être prévues seu- lement pour permettre la fixation vies porte- outils et non plus pour recevoir la. coulisse transversale comme dans les tours connus. Dans une construction telle -que décrite, les outils sont donc beaucoup plus stables, le guidage des pièces qui les portent pouvant être dimensionné de manière à éviter toute usure exagérée.
Un autre avantage du tour décrit con siste dans le fait que la came d'avance en profondeur 51 peut être constituée par une came universelle, ce qui évite la confection d'une came spéciale pour chaque pièce à file ter. Ces cames sont, en effet, très coûteuses, l'usinage -de leur rampe devant être très pré cis .et répondre à des conditions très strictes.
Grâce à la butée 74 à position réglable per mettant de fixer la position de repos de la crémaillère et donc la position angulaire de départ de la came 51, d'une part, et à la vis de réglage 75 permettant de fixer la position de la crémaillère 71 -et donc de fixer la posi tion @de la came 51 pour laquelle le verrou 41-45 est dégagé en vue de la libération de la crémaillère 38 et du retour à la position de repos de la coulisse transversale 7, d'autre part,
il est possible de choisir le secteur du profil de la came 51 à utiliser dans chaque cas précis .de manière à obtenir l'avance dé gressive désirée des outils.
Enfin, la coulisse transvèrsale revenant en position de repos sur sa butée 44,- provo que automatiquement le retour en position de départ de la came 51 par dégagement simul tané des .cliquets 63 et 55 d'avec la roue à rochet; dégagement provoqué par la rampe 76 agissant sur le doigt 77.
Dans la forme d'exécution représentée à la fig. 2, le tour à fileter présente un dispo sitif -de commande des déplacements des cou lisses du chariot porte-outils qui correspond en tout point à celui décrit en référence à la fig. 1, sauf en ce qui concerne le dispositif d'arrêt automatique.
Dans. cette fig. 2, les or ganes correspondant à ceux de la fig. 1 sont désignés par les mêmes chiffres -de référénce. Le retour de la coulisse longitudinale après chaque course @de .travail est commandé exac- tement de la même façon que dans la forme d'exécution selon la fig. 1;
il en est de même en ce qui concerne l'avance en .profon deur de la coulisse transversale après chaque passe. On, remarque, toutefois, que le nez 45 coopère avec le seul levier 47. Le dégage ment de ce levier d'avec le nez 45, au lieu d'être effectué progressivement sous l'action des déplacements successifs de la crémaillère 71, est provoqué par la mise sous tension d'un relais électromagnétique 115.
Le circuit d'alimentation de l'enroulement<B>116</B> de ce relais est commandé par un interrupteur à fermeture brusque 117 dont la fermeture est provoquée par les déplacements de la cré maillère 71. Ainsi, dans cette deuxième forme d'exécution, la fermeture de l'interrupteur 117 et donc le dégagement du levier 47 d'avec la butée 45 est provoquée par une avance supplémentaire de la crémaillère 71 comman dée par le retour de la coulisse longitudinale à sa position de repos après l'exécution de la dernière passe.
Cette seconde forme d'exécution présente certains avantages par rapport à celle de la fie. 1. En effet, au cours des dernières passes l'avance de l'outil en profondeur doit être très faible et même nulle si on désire obtenir un filet propre. Il s'ensuit que les déplace ments de la crémaillère sont faibles, et dans le cas de la fie. 1, le levier 47 n'est. engagé sous le nez 45 que très faiblement. Le nez et l'extrémité du levier 47 se déforment rapi dement, de sorte qu'on est obligé de prévoir une rampe sur l'extrémité du levier 46 pour permettre son engagement.
Il est clair qu'une telle rampe rend tout5 précision illusoire.
Ainsi que l'on peut s'en rendre compte, dans l'exécution selon la fie. 2, le levier 47 reste toujours entièrement -engagé avec le nez 45, le relais provoquant son dégagement brus que après la dernière passe, au cours du der nier retour de la coulisse longitudinale en position de repos.
On voit que même lorsque la dernière partie du profil de la came 51 est circulaire, de manière à obtenir la préci sion et propreté du filetage désirées, le dé placement de la crémaillère étant indépendant du profil de la came 51, la fermeture brusqué de l'interrupteur 117 et donc la mise sous tension du relais 115 sont toujours assurées avec précision.
Il est évident que le relais 115 pourrait être constitué dans une variante d'exécution par tout autre relais à action brusque, tel qu'un ressort maintenu en position bandée par un verrou, relais pneumatique ou hydrau lique.
Deux formes d'exécution du tour à fileter automatique ont été décrites ici à titre d'exem ple et en référence au dessin schématique annexé, mais il est évident que tous les or ganes et dispositifs décrits peuvent être rem placés par leurs équivalents. Ainsi, le relais 100 pourrait être constitué par un électro aimant mis sous tension par un contact ac tionné par la coulisse longitudinale par exemple.
De même, le dispositif de commande de l'engagement du patin pourrait être cons titué par un électro-aimant mis sous tension par un contact actionné par les déplacements de la coulisse longitudinale.
Le patin pourrait aussi être monté sur un arbre et exécuter un mouvement oscillant dans un plan perpendiculaire à l'axe de la broche.
Enfin, la vis-mère pourrait, comme dans les tours connus, être montée sur un axe rota tif et le patin être monté sur une douille oscillante et coulissante.