Procédé et machine pour affûter des forets hélicoïdaux Le présent brevet comprend un procédé et une machine -pour affûter des forets hélicoïdaux.
<B>Il</B> est désirable que la pointe des forets joue le rôle de pilote pour centrer le foret au point où le trou doit être percé dans<B>le</B> métal. Les, forets classi ques ne sont pas satisfaisants<B>à</B> cet égard parce qu'ils comportent en bout un bord en forme de ciseau qui ne peut assurer le centrage et le guidage, étant donné qu'il présente la forme d?une arête rec tiligne perpendiculaire<B>à</B> l'axe du foret. Une forme de foret plus satisfaisante est celle comportant en bout un dispositif d'auto-centrage ou dispositif pilote, mais le foret doit, en outre, être tel que sa forme, puisse être engendrée au cours du, meulage destiné <B>à</B> affûter les arêtes coupantes principales, sans exi ger une opération séparée.
Le présent brevet a pour but<B>de</B> remédier aux inconvénients précités.
Dans ce but, le procédé objet d'une des inven tions est caractérisé en ce qu'on déplace, l'une par rapport<B>à</B> l'autre, la face travaillante de la meule et la face d'extrémité du foret pendant qu'elles se trouvent en contact, selon une spirale conique, et en ce qu'on maintient les pièces<B>à</B> une position relative telle que les éléments linéaires générateurs utiles successifs de la face de travail de la meule consti tuent une génératrice qui, sous l'effet du mouvement spiroïdal précité, déterminé la conformation de la face d'extrémité du foret.
La machine, objet de l'autre invention, pour la mise en #uvre du procédé ci-dessus, comprenant un socle, un dispositif apte<B>à</B> maintenir le foret et des dispositifs de support d'une meule sur le socle per mettant des mouvements de la meule par rapport au dispositif apte<B>à</B> maintenir le foret, est caractérisée par le fait que les dispositifs de support de la meule comprennent une broche tournante sur laquelle la meule est montée, un porte-meule portant ladite bro che et susceptible lui-même de tourner autour d'un axe parallèle<B>à</B> celui de la meule, mais excentré par rapport<B>à</B> celui-ci,
un mécanisme<B>de</B> support apte<B>à</B> supporter le porte-meule sur le socle en lui permet tant de se déplacer latéralement et longitudinalement par rapport<B>à</B> l'axe de la meule et parallèlement<B>à</B> celui-ci, et des moyens pour impartir simultanément au porte-meule un mouvement de rotation, un mou vement axial et un mouvement latéral.
Le dessin annexé illustre,<B>à</B> titre d'exemple, une machine pour la mise en #uvre du procédé reven diqué.
La fig. <B>1</B> est une vue en élévation d'une machine <B>à</B> affûter des forets hélicoïdaux.
La fig. 2 en est une coupe horizontale suivant la ligne 2-2' de la fig. <B>1.</B>
La fig. <B>3</B> en est une coupe suivant la ligne<B>3-3</B> <B>de</B> la fig. <B>1.</B>
La fig. 4 est une coupe verticale suivant la ligne 4-4 de la fig. <B>1,</B> montrant un mécanisme<B>à</B> levier propre<B>à</B> déplacer latéralement le chariot porte-outil.
La fig. <B>5</B> est une coupe de détail suivant la ligne <B><I>5-5</I></B> de la fig. 12.
La fig. <B>6</B> est une coupe suivant la ligne<B>6-6</B> de la fig. 4.
La fig. <B>7</B> est une vue de détail suivant les flèches <B>7-7</B> de la fig. <B>6.</B>
La fig. <B>8</B> est une vue de détail suivant les flèches <B>8-8</B> de la fig. <B>1.</B>
La fig. <B>9</B> est une coupe suivant la ligne<B>9-9</B> de la fig. <B>8.</B>
La fig. <B>10</B> est une coupe du porte-pièce suivant la ligne<B>10-10</B> de la fig. <B>1.</B> La fig. <B>11</B> est une coupe horizontale du porte- pièce suivant la ligne<B>11 - 11</B> de la fig. <B>10.</B>
La fig. 12 est une coupe de détail suivant la ligne 12-12<B>de</B> la fig. <B>1.</B>
La fig. <B>13</B> est une coupe de détail suivant la ligne<B>13-13</B> de la fig. <B>11.</B>
La fig. 14 est une, coupe<B>de</B> détail suivant la ligne 14-14 de, la fig. <B>13.</B>
La fig. <B><I>15</I></B> montre l'une des cames latérales da commande de la machine, vue suivant la ligne<B>15-15</B> de la fig. <B>1.</B>
La fig. <B>16</B> est une coupe suivant la ligne<B>16-16</B> de la fig. <B>15.</B>
La fig. <B>17</B> est un schéma des positions de la meule dans son cycle de mouvement par rapport au foret maintenu<B>à</B> une position fixe.
Les fig. <B>18, 19</B> et 20 représentent différentes<B>Po-</B> sitions instantanées de la meule au cours<B>de</B> son cycle de mouvement autour du foret.
Les fig. 21, 22 et<B>23</B> montrent, schématiquement, diverses dispositions du foret par rapport<B>à</B> l'outil de meulage.
Comme toute la surface d#extrémIté & un foret hélic6idal, <B>y</B> compris les arêtes coupantes, constitue la partie du foret -qui assure la coupe, toute cette surface d'extrémité peut être appelée la face cou pante du foret.
Considéré d!une façon générale, le procédé qui va être décrit en détail comporte la mise en position de l'axe du foret dans un plan renfermant l'axe d'une meule,<B>à</B> un angle d'orientation approprié par rapt port<B>à</B> la face travaillante de cette meule, et ensuite la réalisation d'un mouvement relatif tri-dimension- nel entre lesdites faces suivant un parcours prati quement en forme de spirale conique.
Ceci peut être réalisé de diverses façons<B>;</B> par exemple, comme représenté<B>à</B> la fig. 21, l'on peut utiliser une meule<B>25 de</B> forme conique et l'axe<B>26</B> du foret peut être disposé dans un plan radial ren fermant l'axe<B>27</B> de la meule, suivant un angle aigu par rapport<B>à</B> la face travaillante de celle-ci<B>;</B> l'axe <B>26</B> du foret peut encore être orienté perpendiculai rement<B>à</B> l'axe<B>27</B> de la meule<B>25</B> suivant un angle aigu par rapport<B>à</B> la face travaillante de cette der- ni#re, comme représenté<B>à</B> la fig. 22.
On peut aussi disposer l'axe<B>26</B> du foret suivant un angle aigu par rapport<B>à</B> la face travaillante eune meule cyhndri- que <B>28</B> (fig. <B>23),</B> cet axe<B>26</B> étant, d7autre part, dis posé dans un plan radial passant par l'axe<B>27</B> de la meule. Dans tous les cas qui précèdent, l'axe du foret se trouve ainsi dans un plan radial renfermant Paxe de la meule et il fait un certain angle par rap port<B>à</B> la face travaillante ou face meulante de cette dernière, étant entendu que cet angle varie suivant Fangle que présente la face travaillante de la meule.
La ligne d'intersection du plan radial précité avec la périphérie de la meule a été indiquée par AB aux fig. 21<B>à 23 ;</B> cette ligne constitue l'un des<B>élé-</B> ments aéaires générateurs sur la face de la meule<B>;</B> cette ligne s'arrête sur une arête de la meule pré- sentant un petit arrondi, comme indiqué en B. L'élé ment linéaire AB précité intersecte sur l'arête un axe de référence GG suivant un certain angle. Cet axe<B>de</B> référence est toujours parallèle<B>à</B> l'axe du foret.
Lorsqu'on a ainsi disposé les pièces conformé ment<B>à</B> la première phase du procédé, l'on réalise le mouvement de génération tri-dimensionnel en<B>dé-</B> plaçant la totalité d'une face par rapport<B>à</B> l'autre, par exemple en déplaçant l'une des pièces en direc tion de l'autre, comme indiqué par la flèche F dans les fig. 21<B>à 23,</B> et en réalisant simultanément un second mouvement dans le sens transversal par rap port au premier, conformément<B>à</B> la flèche L, ce qui a pour effet<B>de</B> déterminer un mouvement résul tant orienté parallèlement<B>à</B> l'élément linéaire géné rateur AB. Si c'est la meule qui réalise le déplace ment, il<B>y</B> a lieu<B>de</B> renverser le sens des flèches par rapport<B>à</B> celle figurée.
Outre<B>le</B> mouvement composé ci-dessus, l'on réa lise simultanément un mouvement<B>de</B> rotation entre la meule et le foret afin<B>de</B> déplacer l'élément géné rateur sur la face #f extrémité du foret en réalisant un meulage tri-dimensionnel. Ce dernier mouvement est réalisé en déplaçant la meule autour du foret, ou en déplaçant le foret autour de la meule, ou simple ment en faisant tourner<B>le</B> foret lui-même sur son axe propre. Le mouvement linéaire composé et le mouvement de rotation sont effectués simultanément, ce qui a pour résultat d'engendrer un trajet<B>de</B> coup-, en forme de spiral-. conique, cette opération étant répétée pour chacune des lèvres coupantes<B>à</B> affûter <B>à</B> l'extrémité du foret.
Le cycle d'affûtage<B>de</B> chacune des lèvres cou pantes du foret doit être commencé au point voulu par rapport<B>à</B> la lèvre considérée,<B>de</B> façon<B>à</B> ce qu'on meule d'abord une partie de la pointe du foret avant d'attaquer la lèvre.
Ceci est obtenu en disposant théoriquement<B>l'élé-</B> ment linéaire utile<B>de</B> la meule pratiquement au mi lieu de la cannelure du foret. En même temps,<B>l'élé-</B> ment linéaire utile AB déborde<B>le</B> centre du foret, comme représenté en fig. <B>18.</B> De cette manière, lors que l'élément linéaire utile balaie la partie cannelée en se rapprochant<B>de</B> la lèvre, la -pointe seule du foret est meulée.
Le mouvement de rotation et le mouvement la téral L des fig. 21<B>à 23</B> se poursuivant, la meule dégage la pointe du foret, comme cela est nécessaire pour que le déplacement relatif axial F destiné<B>à</B> assurer le meulage de la lèvre ne provoque pas la disparition de la pointe, mais laisse au contraire<B>dé-</B> passer celle-ci. Après un angle de rotation prédéter miné, suffisant pour assurer le meulage de la lèvre coupante, on écarte les pièces et on les remet en position pour meuler la lèvre suivante.
Les fig. <B>17, 18, 19</B> et 20 sont des vues qui mon trent l'affûtage d'un foret hélicdfdal <B>29.</B> Dans ces vues, les axes du foret et<B>de</B> la meule sont parallèles, conformément<B>à</B> la disposition représentée<B>à</B> la fig. 21. Uaxe de rotation de la meule autour du foret sta tionnaire a été indiqué en GG. La construction<B>de</B> la machine est telle que cet axe comporte tous les mouvements décrits plus haut; on peut donc consi dérer dans ces fig. <B>17, 18, 19</B> et 20 que c'est cet axe qui se déplace par rapport au foret stationnaire.
<B>Il</B> est évident que le premier contact entre le foret et la meule a lieu au point axial le plus haut de la face coupante du foret, comme représenté en fig. <B>18,</B> parce que la meule se déplace alors axialement en direction du foret, ainsi que le montre la succession des fig. <B>19</B> et 20.<B>Il</B> est donc nécessaire de choisir sur la face coupante du foret une ligne<B>de</B> départ représentant le point le plus élevé<B>à</B> meuler, et de s'assurer que la meule est placée de manière qu'elle soit au contact de cette ligne de départ<B>à</B> l'instant où elle commence<B>à</B> meuler.
Pour les présentes expli cations, le foret est maintenu fixe en étant bloqué dans un dispositif que présente la maéhine. Ainsi, tous les déplacements sont impartis<B>à</B> la meule. On a représenté en fig. <B>17</B> certaines des positions de la meule quand elle se déplace ainsi autour du foret, tandis que les fig. <B>18, 19</B> et 20 représentent des po sitions instantanées de cette meule.
Si l'on considère l'ensemble des fig. <B>17</B> et<B>18,</B> la fig. <B>18</B> représente la meule au moment où elle arrive juste<B>à</B> toucher le foret, c'est-à-dire où elle commence juste<B>à</B> meuler. En fig. <B>17,</B> la position correspondante<B>de</B> la meule<B>25</B> a été indiquée en <I>18a<B>-</B></I> l8a. La ligne<B>30</B> représente la position<B>de</B> l'élément linéaire utile AB sur la meule<B>;</B> on notera que cette ligne se trouve au-dessus de la partie cen trale dc la cannelure 40 du foret.
La meule se<B>dé-</B> place alors sur son orbite dans le sens des aiguilles d'une montre pour arriver<B>à</B> la -position l9a <B><I>-</I></B> l9a représentée en fig. <B>17 ;</B> elle se déplace simultané ment en direction axiale, comme, représenté par la flèche<B>31</B> en fig. <B>18,</B> et en direction latérale, comme indiqué par la flèche<B>32</B> (fig. <B>18),</B> ces divers dépla cements ayant pour effet d'amener cette meule<B>à</B> la position représentée en fig. <B>19.</B>
La meule continue<B>à</B> se déplacer vers la position <I>20a</I><B>-</B> 20a<B>de</B> la fig. <B>17</B> tout en poursuivant, toujours dans<B>le</B> même sens, son mouvement en direction axiale et en direction latérale, ce qui l'amène<B>à</B> la position représentée en fig. 20. Ceci complète le meulage de la zone<B>33</B> qui sépare la lèvre coupante 34 du bord incurvé<B>35</B> de la cannelure suivante<B>36.</B> On répète le même cycle opératoire -pour meuler la zone<B>37</B> comprise entre. la lèvre coupante suivante <B>38</B> et<B>le</B> bord incurvé<B>39</B> de la cannelure suivante 40.
Toutefois, avant de répéter le cycle pour meuler la zone<B>37,</B> il est nécessaire de reculer rapidement la meule et de la déplacer latéralement et axialement en sens inverse pendant qu'elle continue son dépla cement, jusqu'à l'amener, par rapport au foret,<B>à</B> la même position que celle représentée en fig. <B>18,</B> mais avec un décalage de 180,1 par rapport<B>à</B> celle-ci.
Le meulage va donc maintenant commencer sur la ligne 41 représentée en fig. <B>17.</B> La meule se trouve alors <B>à</B> la position l8b <B><I>-</I> 18b</B> et -poursuit son déplacement jusqu'à la position l9b <B><I>-</I></B> l9b pour terminer finale ment le meulage en arrivant<B>à</B> la position<B>20b - 20b.</B> On effectue alors un second mouvement rapide de retrait au moment où la meule termine son parcours pour reverdi r<B>à</B> la position de départ l8a <B><I>-</I></B><I> 18a.</I>
L'axe<B>26</B> du foret, perpendiculaire au plan de la fig. <B>17,</B> est indiqué dans celle-ci par deux droites 26a et<B>26b</B> qui se coupent<B>à</B> angles droits sur l'axe <B>26</B> du foret. En réalité, l'axe<B>G</B> de la meule se<B>dé-</B> place dans un sens et dans l'autre le long de la droite 26a entre les points Gl et<B>G2</B> tout en restant perpendiculaire<B>à</B> cette droite. Ainsi, lorsque l'axe<B>G</B> s'écarte de l'axe du foret le long de la droite 26a, l'une des lèvres<B>de</B> coupe est automatiquement meu <B>lée,</B> étant rappelé qu'il se produit simultanément un mouvement axial perpendiculaire au plan du dessin.
<B>A</B> la fin de la phase de meulage, l'axe<B>G</B> est rapide ment ramené de l'autre côté<B>de</B> l'axe du foret et c'est l'autre lèvre coupante qui est affûtée. Au cours d'un tour complet, chaque lèvre est meulée<B>de</B> façon automatique et le cycle opératoire se répète lui- même. Des moyens permettent d'avancer le foret axialement vers la meule de façon indépendante en vue d'assurer l'enlèvement de la quantité de matière nécessaire pour tailler et affûter le foret.
On décrira maintenant ci-après une forme d'exé cution avantageuse d'une machine pour la mise en #uvre du procédé décrit ci-avant. Si l'on se réfère <B>à</B> la fig. 2, une meule<B>25</B> de forme conique est mon tée dans un mandrin<B>50</B> fixé<B>à</B> l'extrémité d#une bro che<B>51.</B> Cette broche est portée par des roulements <B>52</B> dans un porte-meule <B>53.</B> L'extrémité arrière de la broche<B>51</B> est pourvue d'un pignon d'entraînement 54 qui engrène avec une couronne intérieure<B>55.</B> Le porte-meule <B>53</B> est monté<B>à</B> rotation, par l'intermé diaire de roulements<B>56,</B> dans un support<B>57.
Il</B> est essentiel<B>de</B> remarquer que la broche<B>51</B> est montée de façon excentrée dans le porte-meule <B>53,</B> cet ex- centrement, indiqué en<B>58 à</B> la fig. 2, étant préfé rablement égal au rayon de la meule<B>25,</B> comme indiqué en<B>59.</B> On comprend qu'ainsi la périphérie de la meule passe toujours par l7axe de rotation du porte-meule <B>53,</B> axe qui correspond<B>à</B> l'axe de référence GG.
Le porte-meule est solidaire d'une denture d'en traînement<B>60</B> qui engrène avec un pignon<B>61</B> monté <B>à</B> l'extrémité d!un arbre<B>62,</B> cet arbre étant porté par des, enroulements<B>63</B> dans le support<B>57.</B> On com prend que si le support<B>57</B> était maintenu fixe et qu'on fasse tourner le porte-meulec <B>53,</B> ce dernier déplacerait la meule<B>25</B> tout entière suivant une circonférence autour de l'axe de rotation 64 du porte-meule, et que pendant cette rotation la péri phérie<B>de</B> la meule<B>25</B> passerait toujours par l'axe 64 ou serait tangente<B>à</B> cet axe.
Comme montré en fig. 2, le<B>.</B> foret<B>29</B> est fixé dans un dispositif<B>65,</B> de telle manière que l'axe<B>26</B> de ce foret soit parallèle<B>à</B> Faxe de rotation<B>67</B> de la broche<B>51</B> et de la meule<B>25.</B> On voit ainsi que si l'axe de rotation 64 du porte-meule <B>53</B> est aligné avec l'axe<B>26</B> du foret, la rotation du porte-meule déplace, la meule<B>25</B> suivant une orbite autour de l'axe du foret, orbite qui, dans ce cas, est constituée par une circonférence.
La meule doit pouvoir se mouvoir axialement aussi bien que latéralement et, par conséquent, le support<B>57</B> est,<B>à</B> son tour, monté de façon<B>à</B> pouvoir se déplacer suivant deux directions, perpendiculaires l'une<B>à</B> l'autre.
Comme représenté en fig. 4, le support<B>57</B> com porte des bossages orientés vers le, bas, dont l'un,<B>68,</B> est disposé sur l'un des côtés de, l'axe<B>de</B> rotation 64 du porte-meule, tandis que les deux autres,<B>69</B> et<B>70,</B> sont disposés sur Pautre côté<B>de</B> cet axe, comme montré en fig. <B>3.</B> On remarquera que, ces bossages constituent trois points d'appui pour le support<B>57.</B> Le bossage<B>68</B> comporte un alésage<B>71</B> dans lequel est passé un guide<B>72</B> fixé<B>à</B> un support secondaire <B>73.</B> De même,
les bossages<B>69</B> et<B>70</B> comportent des alésages par l'intermédiaire desquels ils sont montés sur une tige de guidage 74 qui est également fixée au support secondaire<B>73.</B> On notera qu'il existe un espace suffisant entre les bossages et le support se condaire pour permettre au support<B>57 de</B> glisser longitudinalement. Un ressort<B>75</B> est interposé entre le bossage<B>70</B> et une bague<B>76</B> goupillée en<B>77</B> sur la tige 74. Le ressort<B>75</B> exerce une sollicitation constante suivant une direction propre<B>à</B> provoquer le recul axial<B>de</B> la meule<B>25</B> par rapport au foret <B>29,</B> comme montré en fig. 2.
Le support secondaire<B>73</B> comporte, lui aussi, trois bossages<B>78, 79</B> et<B>80</B> percés d'alésages appro priés de telle manière que les bossages<B>78</B> et<B>79</B> se trouvent montés<B>à</B> coulissement sur une tige<B>81,</B> tan dis que le bossage<B>80</B> est, de son côté, guidé sur une tige<B>82.</B> Les tiges de guidage<B>81</B> et<B>82</B> sont fixées au socle<B>83 de</B> la machine.
Un ressort 84 est interposé entre<B>le</B> bossage<B>78</B> et une bague<B>85</B> fixée sur la tige<B>81,</B> par exemple par le moyen d'une goupille<B>86.</B> Grâce<B>à</B> cet arrangement, le ressort 84 sollicite continuellement le support secondaire<B><U>73</U></B> et la meule qu'il porte dans un sens correspondant<B>à</B> l'éloignement de la meule par rapport au foret<B>29</B> dans un plan horizontal, c'est-à-dire dans le plan <B>de</B> la fig. 2.
On comprend maintenant que la meule <B>25</B> est ainsi supportée de manière<B>à</B> recevoir trois mouvements différents,<B>à</B> savoir un mouvement au tour du foret<B>29</B> par l'action du porte-meule tour nant<B>53,</B> un mouvement axial et un mouvement laté ral par rapport<B>à</B> ce même foret<B>29</B> grâce au support <B>57</B> susceptible de coulisser suivant deux directions.
Le mécanisme d'entramement destiné<B>à</B> faire tourner le porte-meule <B>53</B> et la meule<B>25</B> comprend un moteur<B>87</B> (fig. 2) monté sur le support mobile <B>57</B> et dont l'arbre de sortie<B>88</B> est accouplé avec un arbre<B>89</B> porté par des roulements dans ledit sup port<B>57.</B> L'arbre<B>89</B> porte un pignon<B>90</B> qui engrène avec une roue dentée<B>91.</B> Cette dernière fait partie d'un réducteur représenté en fig. 4.
Comme le mon- tre cette figure, la roue<B>91</B> est portée par un bout d'arbre<B>92</B> qui porte également une roue dentée<B>93</B> solidaire de cette roue<B>91,</B> cette roue<B>93</B> engrenant <B>à</B> son tour avec une grande roue 94 montée folle sur l'arbre<B>62,</B> comme représenté en fig. 2.
La roue 94 est reliée par des dents de crabot<B>95</B> <B>à</B> un crabot mobile<B>96</B> claveté<B>à</B> clavette coulissante en<B>97</B> sur l'arbre<B>62.</B> Un ressort<B>98</B> est interposé entre le crabot<B>96</B> (voir fig. <B>6</B> et<B>7)</B> et une rondelle<B>99</B> fixée<B>à</B> l'arbre <B>62,</B> ceci en vue<B>de</B> maintenir ledit crabot en prise avec la roue 94. Le crabot<B>96</B> peut être dégagé par une fourchette de commande<B>100.</B> L'arbre<B>89</B> porte, également fixée sur lui, la couronne intérieure<B>55</B> qui constitue l'organe d'entraînement de la meule.
Le moteur<B>87</B> assure donc directement l'entraîne ment par l'arbre<B>89</B> et la couronne<B>55,</B> en vue de réaliser la rotation<B>à</B> grande vitesse<B>de</B> la meule, mais il entraîne le pignon<B>6 1</B> par l'intermédiaire, du ré ducteur<B>91, 93</B> et 94, de façon<B>à</B> faire tourner<B>le</B> porte-meule <B>53 à</B> une vitesse relativement lente.
L'extrémité arrière du porte-meule <B>53</B> est pour vue d'un#e came<B>101</B> qui lui est fixée par des vis 102. On notera, en fig. <B>3,</B> que le ressort<B>75</B> agit pour solliciter la came<B>101</B> vers la droite de la fig. 2 et que le ressort 84 agit<B>de</B> son côté pour solliciter ladite came<B>101</B> vers le bas de ladite fig. 2.
Le mouvement axial du porte-meule <B>53</B> est arrêté par un galet<B>103</B> qui porte contre une rampe latérale 104 de la came<B>101.</B> Le mouvement latéral de ce porte-meule <B>53</B> est arrêté, de son côté, par un autre galet<B>105</B> qui porte contre la périphérie<B>106</B> de la dite came<B>101.
Il</B> est essentiel<B>de</B> remarquer que les galets<B>103</B> et<B>105</B> sont maintenus fixes pendant le fonctionnement de la machine<B>;</B> par conséquent, si l'on considère la fig. 2, toute saillie latérale sur la rampe 104 entraîne un déplacement axial<B>de</B> la meule<B>25</B> en direction du foret<B>29</B> et, de même, toute saillie radiale sur la périphérie<B>106</B> provoque un déplacement<B>de</B> la meule<B>25,</B> latéralement par rapport<B>à</B> l'axe, du foret. Le galet<B>105</B> est porté<B>à</B> rotation<B>à</B> l'extrémité d'un levier<B>136</B> articulé sur un goujon<B>107</B> disposé dans le support<B>57</B> (fig. 4).
Le levier<B>136</B> possède une surface de portée<B>108</B> qui est au contact d'un galet d'appui réglable<B>109.</B> Le galet<B>109</B> est monté dans une console<B>110</B> guidée en<B>111</B> et en<B>11</B>2 sur une tige verticale de guidage <B>113</B> fixée au socle de la machine.
Comme le montre la fig. <B>1,</B> la console<B>110</B> com porte un prolongement latéral 114 qui, ainsi quon peut le voir en fig. <B>9,</B> est percé d'un trou taraudé <B>115</B> dans lequel est vissée une vis verticale de ré glage<B>116.</B> La vis<B>116</B> traverse la face supérieure du carter fixe<B>117</B> de la machine et comporte une par tie<B>118</B> de diamètre réduit sur laquelle est monté un coussinet<B>à</B> rebord<B>119.</B> Ce coussinet est maintenu en position par une plaque circulaire 120 fixée sur le carter par des vis 121.
La partie<B>118</B> de diamètre réduit cornprend également une extrémité cannelée 122,<B>à</B> denture fine, sur laquelle est monté<B>à</B> coulis sement un pignon<B>123</B> solidaire d'un moyeu allongé qui bute contre l'extrémité d'un volant<B>de</B> commande 124 également monté sur ladite partie<B>118.</B> Une vis d'extrémité<B>125</B> est vissée en bout de la vis<B>116,</B> sa tête chevauchant le volant 124 pour maintenir les pièces en place sur ladite vis<B>116.</B> Le volant 124 porte un bouton<B>de</B> commande<B>à</B> main<B>126.</B> Lors qu'on fait tourner le volant 124 par<B>le</B> bouton<B>126,</B> on entraîne le pignon<B>123</B> et ce dernier, par l'inter médiaire d'un pignon monté fou<B>127</B> (fig. <B>8),
</B> fait tourner deux roues dentées couplées<B>128</B> et<B>129</B> montées sur un goujon<B>130</B> fixé<B>à</B> la plaque 120. La roue<B>129</B> engrène avec une denture intérieure<B>131</B> de grand diamètre taillée dans la paroi interne d'un cadran<B>132.</B> On comprend que le mécanisme sus- décrit constitue un réducteur de liaison entre la vis <B>116</B> et le cadran<B>132,</B> de telle manière qu'il faut impartir<B>à</B> la vis un grand nombre de tours pour faire tourner le cadran<B>132</B> d'un tour unique.
En fait, la réduction est suffisante pour qu'on puisse faire tourner la vis<B>116</B> du nombre de tours voulu pour déplacer le galet d'appui<B>109</B> sur toute sa course utile en ne réalisant qu'un seul tour du ca dran<B>132.</B> Ce mécanisme de réglage a pour but de faire varier la course de déplacement latéral de la meule réalisée par la périphérie<B>106</B> de la came<B>101 ;</B> on peut ainsi régler le mouvement latéral en fonc tion du diamètre du foret<B>à</B> affûter. Les réglages pour les différents diamètres de forets peuvent donc être indiqués en portant ces diamètres<B>à</B> la suite les uns des autres dans des dépressions<B>133</B> sur le cÔté du cadran<B>132,</B> comme le montre la fig. <B>8.</B>
En considérant la fig. 4, on comprendra mieux l'action du mécanisme de réglage si l'on se rappelle que le ressort 84 de la fig. <B>3</B> agit continuellement sur le support<B>57</B> pour repousser le goujon<B>107</B> et la périphérie<B>106</B> de la came<B>101</B> contre les deux ex trémités du levier<B>136,</B> cette action étant finalement supportée par<B>le</B> galet<B>109.</B> Par conséquent, lors qu'une saillie de la périphérie<B>106</B> agit sur le galet <B>105</B> et tend<B>à</B> le déplacer vers la droite en fig. 4,
cela a pour effet de faire pivoter le levier<B>136</B> sur <B>le</B> galet<B>109</B> et de déplacer le goujon<B>107</B> vers la gauche en provoquant ainsi<B>le</B> déplacement du sup port<B>57.</B> Le déplacement du point d'appui du galet <B>109</B> modifie en réalité la longueur du bras de levier 134 par rapport<B>à</B> celle du bras de levier<B>135,</B> le quel est pratiquement constant. Par conséquent, en prolongeant ou en raccourcissant le bras de levier 134, on peut régler<B>le</B> déplacement latéral du sup port<B>57</B> pour une augmentation de rayon déterminée de la came. Comme la came<B>101</B> effectue un tour complet quel que soit le diamètre du foret, si l'on modifie le déplacement latéral de la meule, il faut également modifier de façon correspondante son<B>dé-</B> placement axial.
Par conséquent, le galet<B>103</B> des fig. <B>1</B> et 2, qui vient en contact avec la rampe laté rale 104 de la came<B>101,</B> est également porté par un mécanisme de réglage. Si ron considère la fig. <B>1,</B> le galet<B>103</B> est monté <B>à</B> rextrémité d'un levier d'appui<B>136'</B> lui-même arti- culé sur un goujon<B>137</B> porté par le support<B>57.</B> Le levier<B>136'</B> comporte une surface<B>de</B> portée<B>138</B> qui bute contre un galet d'appui<B>139.</B> Le galet d'appui est monté<B>à</B> rotation dans une console 140, mobile verticalement, et dans laquelle se visse une vis 141.
La console 140 est solidaire dPune oreille 141' (fig. 2) dans laquelle est creusée une rainure 142 propre <B>à</B> recevoir un goujon 143 porté par la console<B>110.</B> Cette disposition einpêche la console 140 die tourner sur la vis 141.
Comme montré en fig. <B>9,</B> la vis 141 comporte un épaulement 144 ainsi qu!une- bague 145 qui est vissée sur elle<B>à</B> une certaine distance<B>de</B> celui-ci de manière que cette vis soit retenue dans un alésage, 146 us-iné dans le prolongement latéral 114 de la console<B>110 ;
</B> lorsque le, prolongement 114 est réglé verticalement par la vis,<B>116,</B> la vis 141 se trouve donc également réglée dans le sens vertical et dans la même mesure.<B>Il</B> est important de noter que le dispositif de réglage du levier<B>136'</B> a pour effet de modifier le déplacement axial de la meule pour une saillie donnée de la came dactionnement, et que c'est ce mouvement axial<B>de</B> la meule qui<B>dé-</B> termine l'importance du détalonnage meulé sur le foret en arrière des arêtes coupantes de celle-ci.
On désire parfois augmenter ou réduire ce déta- lonnage dans certains cas spéciaux pour une dimen sion déterminée de foret et, par conséquent, pour le même réglage du cadran<B>132. Il</B> est donc désirable que la vis 141 puisse tourner indépendamment de la vis de réglage<B>116. A</B> cet effet, la vis 141 est réa lisée sous forme creuse et l'on monte dans celle-ci un arbre 147 pourvu d'une rainure longitudinale 148 dans laquelle s'enfonce une vis d'arrêt 149 mon tée dans l'épaulement 144<B>de</B> ladite vis 141.
Cette disposition permet<B>à</B> la vis d'arrêt de glisser dans un sens et dans l'autre dans une rainure 148 chaque fois qu'on réalise le réglage par le bouton<B>126 ;</B> mais l'on peut également faire tourner l'arbre 147 <B>à</B> n'importe quel moment pour entraîner en rotation la vis 141 sans toucher<B>à</B> la vis<B>116.</B> Dans ce but, l'arbre 147 est prolongé<B>à</B> travers le carter<B>117</B> pour porter un pignon<B>150</B> qui engrène avec une denture intérieure<B>151</B> taillée dans la paroi interne d'un ca- pivot <B>153</B> vissé dans dran tournant<B>152</B> monté sur un<B>-</B> le carter<B>117.</B> Ainsi,
en faisant tourner le cadran<B>152</B> l'on peut réaliser un réglage indépendant par le moyen du galet d'appui<B>139</B> et l'on peut donc mo difier le mouvement axial de la meule par rapport <B>à</B> son mouvement latéral.
Le, dispositif<B>65</B> (fig, <B>1)</B> supportant le foret<B>29</B> est représenté de façon plus détaillée aux fig. <B>10</B> et <B>11.</B> Comme montré en fig. <B>1,</B> le socle de la machine porte une console 154 pourvue d'une glissière hori zontale<B>155</B> en queue d'aronde dans laquelle est monté un chariot porte-pièce <B>156</B> propre<B>à</B> se rap procher ou<B>à</B> s'éloigner de la meule.
Le chariot<B>156</B> comporte lui-même une glissière en queue d'aronde <B>157</B> qui, comme montré en fig. <B>1,</B> est montée<B>à</B> an- gle droit par rapport<B>à</B> la glissière<B>155.</B> Comme mon tré en fig. <B>10,</B> dans la glissière<B>157</B> sont montés deux coulisseaux<B>158</B> et<B>159</B> comportant des alésages taraudés<B>160</B> et<B>161.</B> L'alésage<B>160</B> est fileté<B>à</B> un pas inverse de celui de l'alésage<B>161 ;
</B> une vis<B>de</B> réglage<B>162 à</B> deux filets opposés<B>163</B> et 164 est vissée dans les coulisseaux <B>158</B> et<B>159 de</B> telle sorte que la rotation de cette vis provoque le rapproche ment ou l'éloignement desdits coulisseaux<B>158</B> et <B>159,</B> suivant le sens de rotation de ladite vis<B>162.</B>
La vis<B>162</B> traverse une console d%ngle <B>165</B> fixée au chariot<B>156</B> et elle comporte une partie<B>166 de</B> diamètre réduit sur laquelle sont vissés une bague <B>167</B> disposée sur I?un des côtés de la<B>-</B> console et un bouton de man#uvre <B>168</B> disposé sur l'autre côté.
Les coulisseaux,<B>158</B> et<B>159</B> portent des mors de ser rage<B>169</B> et<B>170</B> qui leur sont fixés par des vis de blocage<B>171.</B> Les mors<B>169</B> et<B>170</B> présentent des entailles<B>172</B> en forme de V découpées dans leurs faces en regard<B>;</B> le foret<B>29</B> est ainsi monté dans ces entailles et serré par action<B>-</B> de, la vis<B>162.</B> Le cha riot<B>156</B> comporte sur sa face inférieure une crémail lère 174 qui engrène avec un pignon<B>175</B> (fig. <B>1)</B> claveté sur un arbre<B>176.</B> Comme montré en fig. 2, l'arbre<B>176</B> se prolonge<B>à</B> travers le côté de la7 con sole 154 pour porter une poignée de man#uvre <B>177</B> qui,
lorsqu!on l'actionne, fait tourner le pignon<B>175</B> pour avancer ou reculer<B>le</B> foret par rapport<B>à</B> la meule. L'extrémité du chariot<B>156</B> porte une vis mi crométrique de réglage<B>178</B> pourvue d7un manchon de man#uvre gradué<B>179</B> claveté <B>à</B> clavette coulis sante sur la vis et susceptible de tourner par rap port<B>à</B> un index fixe<B>180.</B> Un ressort<B>179'</B> est inter posé entre le manchon gradué<B>179</B> et la tête<B>180'</B> de la vis.
Cette vis de réglage possède un filet<B>à</B> pas fin qui se visse dans un écrou<B>181</B> (fig. <B>1)</B> porté par le chariot<B>156</B> et son extrémité est destinée<B>à</B> venir au contact d'une butée<B>182</B> portée par la console 154 de manière<B>à</B> jouer le rôle de butée d'arrêt et<B>à</B> limiter<B>le</B> mouvement du foret en direction de la meule. Après un temps prédéterminé<B>de</B> meulage, l'on peut régler la vis micrométrique et, par le moyen de la poignée de manceuvre <B>177,</B> avancer<B>à</B> nouveau le foret jusqu7à ce que la vis porte contre la butée. Grâce<B>à</B> cette disposition l'on peut faire subir<B>à</B> l'extrémité du foret tout nombre désiré<B>de</B> passes.
La console 154 porte un mécanisme propre<B>à</B> permettre<B>de</B> positionner le foret angulairement pour l'orienter<B>à</B> la position de départ désirée. Ce méca nisme comprend un bras oscillant<B>183</B> (fig. <B>10)</B> monté<B>à</B> rotation sur un excentrique 184 solidaire d'un goujon<B>185.</B> Le goujon d'articulation<B>185</B> com porte des extrémités de plus petit diamètre montées dans une console<B>186</B> en forme de fourche qui<B>dé-</B> passe sur le petit côté de la console 154.
Le bras <B>183</B> porte une oreille<B>187</B> propre<B>à</B> venir au contact <B>de</B> la paroi<B>188 de</B> la console 154 lorsque ledit bras <B>183</B> est entra#mé en sens inverse des aiguilles d'une montre par un ressort<B>189.</B> Le bras<B>183</B> comporte un prolongement<B>190</B> de forme recourbée<B>à</B> l'extré mité duquel est creusé un alésage<B>191</B> destiné<B>à</B> re cevoir un<B>dé 192</B> de mise en position du foret. Ce <B>dé</B> comporte une dépression conique<B>193</B> (fig. 14) propre<B>à</B> recevoir l'extrémité du foret<B>29.</B> Cette<B>dé-</B> pression renferme une butée radiale 194 destinée<B>à</B> venir au contact d'une des lèvres coupantes du foret.
On comprend que le<B>dé 192</B> peut être orienté<B>à</B> toute position désirée en vue d'assurer Porientation angulaire du foret en fonction de l'orientation de la came sur le porte-meule <B>53.</B> Quand cela est réalisé, l'on peut fixer le<B>dé 192</B> en position par le moyen d#une vis de blocage<B>195.</B> Le bras<B>183</B> est amené<B>à</B> la position de la fig. <B>10</B> par l'opérateur toutes les fois qu'il désire mettre en position un nouveau foret<B>;</B> ce bras<B>183</B> comporte un goujon de butée<B>196</B> qui vient au.contact d'une surface fixe<B>197</B> sur la con sole 154.
Le goujon de butée peut être réglé par le moyen d'une vis<B>198.</B> Ainsi, lorsqu'on fait tourner le bras<B>183</B> dans le sens des aiguilles d'une montre pour amener en position utile le<B>dé 192,</B> son axe peut être centré sur l'axe théorique<B>199</B> du foret tel que déterminé par les mâchoires<B>172</B> et<B>173.</B> On comprend qu'on amène dabord <B>le</B> bras<B>183 à</B> la position utile et qu'on fait ensuite avancer<B>le</B> chariot <B>156</B> par la poignée de man#uvre <B>177</B> de façon<B>à</B> insérer l'extrémité du foret dans le<B>dé.</B> Au cours<B>de</B> cette avance,
un bras décalé 201 que présente Fex- trémité d'un levier<B>à</B> ressort 200 monté sur le côté du chariot<B>156</B> s'introduit dans une dépression 202 creusée dans la face du bras<B>183.</B> Le levier 200 est monté sur un goujon<B>203</B> fixé au chariot<B>156</B> et sur lequel est disposé un ressort 204 qui repousse le le vier 200 vers la droite en fig. <B>11.</B> Un goujon<B>205</B> monté sur le chariot<B>156</B> est engagé dans l'une des extrémités du levier 200 pour l'empêcher de tourner autour du goujon<B>203.</B> Par conséquent, lorsqu'on fait avancer le chariot<B>156,
</B> le bras 201 pénètre dans la dépression 202 et bute contre la paroi<B>206</B> de celle-ci en repoussant le goujon de butée<B>196</B> contre sa face d'appui<B>197.</B> Pour limiter l'avance du chariot <B>156,</B> le bras<B>183</B> comporte une vis d'arrêt<B>207</B> vissée dans son épaisseur et qui dépasse dans la dépression 202 dans l'axe du bras 201. Lorsque le foret a été mis en position, l'on serre les mâchoires<B>169</B> et<B>170</B> pour le bloquer dans le chariot<B>156</B> et ron fait re culer ce dernier<B>de</B> manière que le levier<B>183</B> puisse être rabattu pour permettre le meulage du foret.
<B>Il</B> est bien entendu nécessaire de dresser la meule, mais le mécanisme de dressage n'est pas décrit ici en détail. Il suffit de savoir qu'il est désirable<B>de</B> choisir une position<B>de</B> dressage de la meule et de prévoir des moyens pour l'arrêter<B>à</B> cette -position.<B>A</B> cet effet le mécanisme de dressage peut être monté sur<B>le</B> support<B>57</B> de façon<B>à</B> se déplacer avec lui.
Comme montré en fig. 12, la meule se déplace con tinuellement suivant un trajet circulaire<B>208</B> autour de l'axe 64 du porte-meule <B>53.</B> Un dispositif permet d'arrêter la meule dans le plan vertical de l'axe 64 du porte-meule <B>53,</B> étant entendu que l'outil<B>de</B> dres- sage se déplace dans ce plan vertical qui coïncide avec un plan diamétral de la meule. Bien entendu, ce déplacement<B>de</B> l'outil de dressage s'effectue dans ce plan suivant un certain angle de manière<B>à</B> être parallèle<B>à</B> la surface conique<B>de</B> la meule.
Dans ce but, le porte-meule <B>53</B> est -pourvu sur sa périphérie d'une entaille de positionnement<B>209,</B> comme montré<B>à</B> la fig. 12, tandis que le support<B>57</B> comporte un poussoir d!arrêt 210<B>à</B> l'extrémité du quel est monté un galet 21<B>1.</B> Le poussoir est monté dans le support<B>57</B> suivant un rayon par rapport<B>à</B> l'axe 64 et une vis d'arrêt 212, vissée dans le support <B>57</B> et dont l'extrémité dépassante<B>213</B> s'engage dans une fente 214, empêche ledit poussoir 210<B>de</B> tour ner et maintient l'axe de rotation du galet 211 paral, lèle <B>à</B> l'axe 64.
Un ressoà <B>215</B> est interposé entre une rondelle<B>216</B> et une pièce isolante<B>217</B> qui porte contre un écrou<B>218</B> fixé sur l'extrémité du poussoir, cette pièce<B>217</B> étant destinée<B>à</B> actionner un inter rupteur, comme on le verra ci-après. La pièce<B>217</B> porte contre un bras élastique<B>219</B> qui commande un interrupteur limiteur 220. Normalement, le res sort<B>215</B> maintient le poussoir 210<B>à</B> une position suffisamment effacée pour que le galet 211 ne touche pas le porte-meule <B>53.</B>
Dans l'axe du poussoir 210 est disposé un pous soir de commande 221 percé d'un alésage longitu dinal 222 auquel fait suite un autre alésage<B>223</B> de diamètre un -peu plus petit. Une tige 224 est montée dans l'alésage<B>de</B> petit diamètre<B>223,</B> sa tête de plus grand diamètre<B>225</B> recevant l'action d'un ressort <B>226</B> monté dans l'alésage 222. Un goujon fileté<B>227</B> est fixé<B>à</B> l'extrémité de l'alésage 222 pour maintenir le ressort sous compression.
Le poussoir 221 est monté<B>à</B> coulissement dans une glissière<B>228,</B> soudée<B>à</B> une partie fixe de la ma chine<B>;</B> l'alésage<B>229</B> de cette glissière comporte une rainure longitudinale<B>230.</B> Le poussoir 221 porte un bouton<B>231</B> monté sur sa périphérie et qui se trouve normalement au droit<B>de</B> la rainure<B>230</B> lorsque ledit poussoir 221 est engagé dans l'alésage<B>229.</B> Le pous soir 221 est normalement retenu<B>à</B> cette position par un cliquet <B>à</B> ressort<B>232</B> (fig. <B>5)</B> qui s'engage dans une dépression<B>233</B> usinée dans la périphérie de la tige. Cette disposition fixe la position des pièces<B>de</B> telle sorte que l'extrémité de la tige 224 se trouve au contact de celle du poussoir 210.
Le ressort<B>215</B> est, d'autre part, suffisamment fort pour surmonter l'action du ressort<B>226</B> et, par conséquent, pour maintenir l'ensemble<B>à</B> une position suffisamment reculée pour que le galet 21<B>1</B> reste effacé par rapport ait porte-meule <B>53,</B> l'interrupteur limiteur 220 étant ouvert.
Quand l'opérateur désire arrêter la machine pour dresser la meule, il repousse le poussoir 221 jusqu'à faire sortir le bouton<B>231 de</B> la glissière, puis il, tourne ledit poussoir 221 jusqu'à ce que ce bou ton<B>231</B> s'engage dans une entaille 234 creusée sur l'extrémité la -plus intérieure de la glissière<B>228.</B> Cela a pour effet de, comprimer suffisamment le ressort <B>226</B> pour repousser le galet 211 et pour l'amener au contact de la périphérie du porte-meule <B>53.</B> Lors que l'entaille<B>209</B> arrive en face du galet 21<B>1,</B> le poussoir 210 se déplace vers la gauche en fig. 12 et le levier<B>219</B> est alors actionné de façon<B>à</B> fermer l'interrupteur limiteur 220.
Lorsque, l'interrupteur limiteur 220 se ferme, il établit un circuit électrique<B>235</B> et qui alimente un électro-aimant<B>236.</B>
Si l'on se réfère maintenant aux fig. <B>6</B> et<B>7,</B> l'électro-aimant<B>236</B> est pourvu d7un noyau<B>237</B> re lié par un levier<B>238 à</B> l'extrémité supérieure<B>239</B> de la fourchette de commande<B>100</B> articulée, en 240. On comprend que lorsque l'électro-aimant est sous tension, le noyau<B>237</B> descend en fig. <B>7</B> et fait tour ner la fourchette, pour dégager les dents de crabot <B>95</B> et, par conséquent, pour débrayer le crabot<B>96</B> <B>de</B> la roue dentée 94<B>à</B> Pencontre du ressort<B>98.</B> Le crabot<B>96</B> est claveté: sur l'arbre<B>62</B> avec le pi gnon<B>61</B> (fig. 2) et cet arbre ne tourne pas<B>à</B> une très grande vitesse.
Par conséquent, dès que le cra- bot est dégagé, les frottements des pièces en mouve ment commandées par le pignon<B>61</B> provoquent un arrêt rapide. Toutefois, pour assurer que<B>le</B> crabot <B>96</B> s'arrête de façon presque instantanée, la face 241 (fig. <B>6)</B> est creusée de rainures radiales et un poussoir 242<B>à</B> arête vive est monté clé façon<B>à</B> s'engager dans ces rainures pour bloquer immédiate ment la rotation du porte-meule <B>53</B> avec une préci sion suffisante pour amener la meule<B>à</B> sa position de dressage.
Lorsque l'opérateur désire faire repartir la ma chine, il, lui suffit<B>de</B> faire tourner le poussoir 221 jusqu'à<B>ce</B> que le bouton<B>231</B> se trouve dans l'ali gnement de la rainure<B>230,</B> le ressort<B>215</B> ramenant alors les pièces<B>à</B> leur position initiale et coupant l'alimentation de l'électro-aimant<B>236.</B>
Lorsque la machine fonctionne,<B>le</B> moteur est misen marche et tourne<B>de</B> façon continue en entrai- nant les pièces qui lui sont reliées. Le profil général des cames qui commandent les mouvements dans les directions latérales et dans les directions axiales est représenté en fig. <B>15</B> et<B>16.</B> Comme le montre la fig. <B>15,</B> la périphérie<B>106</B> de la came<B>101</B> tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et est main tenue élastiquement contre le galet<B>105.</B> Cette came a été représentée<B>à</B> sa position moyenne,
son axe 64 coïncidant avec l'axe<B>26</B> du foret représenté au- dessus de la came. En d'autre termes, les rayons R, et R. de la came sont égaux. Au même moment, le galet<B>139</B> (fig. <B>16)</B> est au contact du point le plus profond de la rampe latérale 104. Comme cette rampe 104 est élastiquement maintenue contre<B>le</B> galet<B>139,</B> cela signifie que le support de la meule est alors<B>à</B> sa plus grande distance axiale du foret.
La périphérie<B>106</B> de la came<B>101</B> présente un profil tel que lorsquon la tourne de, quelques degrés dans le sens des aiguilles d7une montre, son point bas 243 vient au contact du galet<B>105</B> en réalisant un mouvement rapide de mise en place qui ramène la meule<B>à</B> la position représentée en fig. <B>18.</B> En même temps la rampe 104 détermine un déplacement axial de la meule vers le foret, de telle sorte que ce dernier soit juste touché par ladite meule.
L'axe 64, qui est l'axe de génération, se déplace alors vers la gauche de l'axe<B>26</B> du foret tel que vu en fig. <B>15.</B> Cela correspond au déplacement<B>le</B> long de la droite 26a décrite plus haut en référence<B>à</B> la fig. <B>17.</B>
Le rayon de la came<B>101</B> décroît<B>à</B> partir du point 243 et cela environ jusqu'au point 244, ce qui signifie que raxe 64 continue<B>à</B> se déplacer vers la gauche, alors que la rampe 104 continue<B>à</B> s'élever pour avancer la meule vers le foret; la meule conti nue<B>à</B> se déplacer autour de l'axe 64 et elle arrive ainsi<B>à</B> la position 20a<B>-</B> 20a<B>de</B> la fig. <B>17.</B> Cela ter mine le cycle de meulage pour rune des lèvres cou pantes du foret. Les cames continuent<B>à</B> tourner en réalisant un mouvement de remise en place, puis elles répètent le cycle de meulage par génération.
Pendant ce second cycle de meulage, le rayon de la came<B>101</B> va en croissant du point 245 au point 246, et l'axe 64 sr, déplace, vers la droite<B>de</B> raxe du foret. La came<B>101</B> est donc en deux parties, l'une de rayon décroissant et l'autre de rayon croissant. Le mouvement axial reste le même dans les deux cas.