Organe extérieur de commande étanche pour pièce L'eau ne pénètre qu'avec peine ou, à tem pérature constante pas du tout, par les or ganes extérieurs de commande, tels qu'un re montoir ou un poussoir, d'une montre. L'es pace compris entre ces organes et la boîte de montre étant pour ainsi,dire capillaire, l'eau ne peut y couler librement.
Par contre, si la température :de la montre est supérieure à celle de l'eau dans laquelle on la met, la pres sion de l'air contenu dans la boîte diminue puisque sa température baisse et l'appel est suffisant pour que @de l'eau pénètre à l'inté rieur -de la pièce.
Pour remédier à cela, on s'y prit de di- ver,ses manières, qui exigeaient un ajustage extrêmement précis de la, couronne sur le tube du remontoir, ce qui était assez coûteux et ce qui, souvent, ne réalisait qu'une étanchéité insuffisante, en particulier lorsque la d6pres- sion dans la montre était assez importante.
Sien outre dans celle-ci se trouve de l'air contenant une certaine quantité de vapeur 'eau correspondant à la tension de vapeur d'eau à la température qu'il avait avant son entrée, lorsque la température de la montre baissera, la tension -de vapeur d'eau dimi nuera et une certaine quantité -de celle-ci se condensera en buée qui rouillera graduelle ment les différentes pièces -du mouvement.
La présente invention se propose de parer à ces divers inconvénients par un organe extérieur de commande pour pièce d'horlo gerie, caractérisé par le fait qu'il comporte une valve, c'est-à-dire, une,combinaison (Vêlé- ments mécaniques ne laissant passer un fluide que dans un sens seulement, -disposée de façon à s'opposer à tout passage de fluide,de l'exté rieur à l'intérieur -de la boîte.
Cette valve peut comporter une manchette en matière élastique, fixée soit à la partie fixe, soit à la partie mobile du remontoir ou -de tout organe extérieur -de commande, et dont la lèvre taillée en biseau appuiera contre la paroi opposée à celle où la manchette est maintenue de façon que l'air 'puisse s'échap per de la montre mais pas y entrer.
La manchette en matière élastique appuie par exemple sur toute la circonférence. du tube de remontoir; il n'est donc plus indispensable que ses :différentes pièces soient parfaitement ajustées. La montre peut donc être étanche bien que l'axe de la couronne ait un jeu axial ou longitudinal.
Le dessin ci-joint montre, à titre d'exem ple, trois formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe d'un remontoir dans lequel la .manchette est fixée à la cou ronne.
La fig. 2 est une coupe d'un remontoir dans lequel la manchette est fixée nu tube de remontoir.
La fig. 3 est une coupe d'un remontoir dans lequel la manchette est fixée au canon de la couronne.
Dans les trois figures, 1 désigne la man chette-en matière élastique, 2 la couronne et 3 le tube de remontoir.
Dans la fig. 1, une manchette 1, en cuir, est figée de façon étanche à la base de la couronne par un ressort bague 4. Le diamètre intérieur d-e cette manchette à l'état libre est plus petit que le diamètre extérieur du tube de remontoir 3 et elle est disposée de façon que sa lèvre biseautée est déviée du côté de la montre et appuie étroitement contre ce tube pour former avec lui une valve s'opposant à toute rentrée de fluide.
Dans la fig. 2, la manchette 1 est fixée au tube du pendant 3 par une queue d'aronde et maintenue par un ressort bague 5. La lèvre, cette fois-ci extérieure, de la manchette, tail lée en biseau, appuie contre la surface inté- rieure de la couronne évidée en 6. Comme le diamètre extérieur -de la manchette à .l'état libre est plus grand que celui de l'évidement 6, la lèvre est déformée et s'applique contre ladite surface intérieure, s'opposant ainsi à toute entrée -de fluide.
Dans la fig. 3, la manchette 1 est fixée au canon de la couronne par une queue d'aronde et maintenue par un ressort bague 7. Sa lèvre extérieure appuie contre la paroi intérieure du tube 3 évidé en 8 et fonctionne comme la précédente. Au lieu d'être en cuir, la manchette 1 pourrait être en caoutchouc naturel ou syn thétique, en résine synthétique ou en papier huilé.
Watertight external control unit for parts Water penetrates only with difficulty or, at constant temperature not at all, by external control organs, such as a re-mount or push-button, of a watch. The space between these components and the watch case being, so to speak, capillary, water cannot flow freely.
On the other hand, if the temperature: of the watch is higher than that of the water in which it is placed, the pressure of the air contained in the box decreases since its temperature drops and the call is sufficient for @de water enters the interior of the room.
To remedy this, we set about deviating, his manners, which required an extremely precise adjustment of the crown on the winding tube, which was quite expensive and which often only achieved one insufficient water-resistance, particularly when the depression in the watch was high enough.
In addition to this there is air containing a certain quantity of water vapor corresponding to the pressure of water vapor at the temperature it had before its entry, when the temperature of the watch drops, the voltage -of water vapor will decrease and a certain quantity -of it will condense in mist which will gradually rust the different parts of the movement.
The present invention proposes to overcome these various drawbacks by means of an external control member for a timepiece, characterized in that it comprises a valve, that is to say, a combination (clothing mechanical allowing a fluid to pass in only one direction, -disposed so as to oppose any passage of fluid, from the outside to the inside -of the box.
This valve may include a cuff of elastic material, fixed either to the fixed part or to the movable part of the winder or -of any external control member, and whose bevelled lip will press against the wall opposite to that where the cuff is held in such a way that air can escape but not enter the watch.
The cuff of elastic material presses for example over the entire circumference. winding tube; it is therefore no longer essential that its: different parts are perfectly adjusted. The watch can therefore be waterproof although the axis of the crown has axial or longitudinal play.
The accompanying drawing shows, by way of example, three embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is a cross section of a winder in which the cuff is attached to the crown.
Fig. 2 is a section through a winder in which the cuff is attached to the winding tube.
Fig. 3 is a section through a winder in which the cuff is attached to the barrel of the crown.
In the three figures, 1 designates the handle-in elastic material, 2 the crown and 3 the winding tube.
In fig. 1, a cuff 1, made of leather, is fixed in a sealed manner at the base of the crown by a ring spring 4. The internal diameter of this cuff in the free state is smaller than the external diameter of the winding tube 3 and it is arranged so that its bevelled lip is deflected towards the watch and presses closely against this tube to form with it a valve opposing any re-entry of fluid.
In fig. 2, the cuff 1 is fixed to the tube of the pendant 3 by a dovetail and held by a ring spring 5. The lip, this time outside, of the cuff, bevelled tail, presses against the inner surface. higher of the crown recessed at 6. As the outside diameter of the sleeve in the free state is greater than that of the recess 6, the lip is deformed and rests against said inside surface, thus opposing at any fluid inlet.
In fig. 3, the sleeve 1 is fixed to the barrel of the crown by a dovetail and held by a ring spring 7. Its outer lip bears against the inner wall of the tube 3 hollowed out at 8 and functions as the previous one. Instead of being made of leather, the cuff 1 could be made of natural or synthetic rubber, of synthetic resin or of oiled paper.