Bougie d'allumage pour moteurs à explosion et à combustion interne. Dans les moteurs à explosion, surtout dans les moteurs dans lesquels les rapports de compression ont une valeur élevée, les bou gies d'allumage sont soumises à des tempé ratures très hautes et, par conséquent, l'élec trode du milieu de 1a bougie doit supporter un grand effort.
On sait déjà que cette électrode est beau coup plus chaude que celle à masse et, par conséquent, pour éviter sa consommation qui dépend de beaucoup de facteurs, par exem ple du matériel employé, de la forme de l'électrode, de la température de sa pointe, de l'intensité du courant,
il est nécessaire de trouver un moyen convenable pour régler au- tomatiquement la chaleur de l'électrode du milieu de manière que le rapport entre la quantité de çhaleur que la bougie absorbe et celle délivrée à l'extérieur soit réduite au minimum, d'une manière compatible avec les températures maximum et que ce rapport soit autant que possible constant.
La présente invention a pour objet une bougie d'allumage pour moteurs à explosion et à .combustion interne. Elle est caractérisée en ce que son électrode du milieu est évidée et contient une matière métallique à bas point de fusion et haut point d'ébullition compris entre 500 et<B>750'</B> C, dans laquelle est immergé un petit tube métallique ouvert à l'extrémité inférieure et muni d'orifices près de son extrémité supérieure,
afin de per mettre la circulation de la matière métalli que liquéfiée et d'obtenir la translation de la chaleur par convection; par conduction avec mouvement du liquide, comme dans un thermo-eiphon, à l'intérieur de l'électrode du milieu, pour le refroidissement nécessaire. Grâce à cet agencement, la chaleur de l'élec trode du milieu est déchargée en partie vers l'extérieur avant qu'arrive l'allumage subsé quent.
La matière métallique sera de préférence du sodium liquide, en circulation continue, avec une vitesse variable suivant la tempé- rature acquise par la borne de l'électrode du milieu.
De cette manière, des modifications ont lieu automatiquement dans le corps de l'élec trode du milieu, du point de vue du traite ment de cette partie de la chaleur qui doit être déchargée dans un temps déterminé.
La translation de cette chaleur de l'élec trode du milieu à l'extérieur peut être effec tuée au moyen d'un cône de cuivre électro lytique comprimé ou fortement battu au mar teau, ou même au moyen d'un autre métal comme l'argent, ayant une très grande con- ductibilité de @la chaleur, ce cône étant main tenu serré autour du corps de l'électrode du milieu et bien isolé aux endroits les plus chauds, par un moyen quelconque.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la bou gie faisant l'objet de l'invention, cette bougie étant à une température à peu près constante, et étant complètement différente des bougies connues jusqu'à présent et appelées "chaudes" et "froides" et qui sont munies d'une élec trode évidée pour être remplie d'un métal à bas point de fusion ou de sels euthétiques fusibles,
mais dans lesquelles le liquide n'est pas en circulation continue dans l'intérieur de l'électrode du milieu.
Dans l'électrode évidée 1 de la bougie représentée est inséré un tube 2 qui a la partie inférieure ouverte et la partie supé rieure fermée, mais qui présente des orifices 3 près de son extrémité supérieure, cas ori fices permettant la circulation du métal liquide contenu dans l'électrode, avec diffé rentes vitesses suivant les différentes tempé ratures de la pointe de l'électrode. On ob tient ainsi la translation de la chaleur par convection, par conduction avec mouvement du liquide,
comme dans un thermosiphon, à l'intérieur de l'électrode du milieu, pour le refroidissement nécessaire.
Le petit tube 2 est fixé par un moyen quelconque ou même par une soudure à la tête de l'électrode du milieu 1. de manière à obtenir une étanchéité parfaite. La surface de la section du tube 2 est plus petite que la moitié dé la surface de la section de la cavité intérieure de l'électrode du milieu.
Le liquide intérieur, composé par exemple de sodium qui se liquéfie à peu près à 95 C et bout à peu près à 740 C. ou d'un autre alliage métallique fusible. est en circulation continue affleurant la surface de l'électrode du milieu pour descendre ensuite à travers le tube 2 plus froid vers la pointe de l'électrode.
Un cône 4, en cuivre battu au marteau ou comprimé, ou bien en un autre métal bon conducteur de la chaleur, par exemple le bronze d'aluminium ou l'argent, serre exté rieurement l'électrode du milieu sur une cer taine étendue, absorbant dans toute cette étendue la chaleur déchargée par le métal liquide en circulation dans l'intérieur de l'électrode du milieu.
Du cône 4 en cuivre ou en un autre métal, la chaleur est trans mise à un collier 5, constituant tampon de serrage et d'étanchéité, et de ce collier elle passe au corps extérieur, constituant électrode de masse 6.
Grâce au petit tube immergé dans la ma tière métallique liquide, la vitesse du mouve ment moléculaire du métal liquide à l'inté rieur de l'électrode du milieu, dûment fer mée, augmente ou diminue suivant la diffé- renee du potentiel calorique entre la pointe et la borne de l'électrode du milieu,
de ma nière que le refroidissement de cette électrode est automatiquement réglée à cause de cette variation de vitesse moléculaire du liquide mentionné.