Procédé<B>de</B> synthèse<B>de</B> l'ammoniaque sous hyperpression <B>à</B> partir<B>de</B> ses éléments, et appareil pour sa mise en #uvre. La présente invention comprend un pro cédé de synthèse de l'ammoniaque sous hyper- pression <B>à</B> partir de ses éléments, et un ap pareil pour sa mise en #u#re.
Dans un procédé connu de fabrication de l'ammoniaque par synthèse, on maintient par le contact d'un fluide absorbant la chaleur, la surface externe de la paroi de l'enceinte .de réaction<B>à</B> une température aussi basse que possible et munit sa surface interne d'une couche de matière calorifuge de protection, cette paroi étant constituée par un métal on un alliage ne pouvant pas résister suffisam ment, sous la température élevée de réaction, <B>à</B> l'action de la très haute pression et au contact direct des gaz.
Selon le présent procédé, on opère avec une enceinte de réaction dont la paroi est constituée par un alliage résistant au contact direct des gaz et<B>à</B> la température de réaction, et maintient en vue d'évacuer la chaleur pro duite par la réaction, un fluide réfrigérant extérieur en contact avec cette paroi<B>à</B> une température peu inférieure<B>à</B> celle de la réaction.
Les alliages qu'on peut employer dans ce but sont par exemple ceux du brevet suisse no <B>86587</B> du<B>5</B> août<B>1919</B> donnant les com positions suivantes<B>;</B> Nickel<B>60 à 7 0</B> Chrôme <B>10 à 15</B> Tungstène 2<B>à 5</B> 0/0 Manganèse<B>1 à</B> 2 0/, Carbone 0,3 <B>à</B> 0,6 0/0 Fer complément On peut plonger la partie de l'enceinte de réaction de laquelle la chaleur doit être évacuée, dans un liquide qui est en ébullition <B>à</B> une température un peu inférieure<B>à</B> celle de réaction;
pour des raisons de simplicité, on opérera de préférence cette ébullition sous la pression atmosphérique plutôt que sous une pression supérieure. Comme liquide, on citera le soufre qui bout<B>à</B> 445<B>0</B> et dont on peut re monter la température d'ébullition au delà de <B>500 0,</B> par exemple, par une addition de poly- sulfure de sodium. On pourra aussi employer le pentastilfure de phosphore et des corps analogues.
On petit aussi employer comme fluide de rkrigération un liquide, non pas<B>à</B> sa tem pérature d'ébullition, mais<B>à</B> une température au-dessous de cette dernière, par exemple un bain de plomb ou d'étain.
Le dessin annexé représente,<B>à</B> titre d'exemple, plusieurs foi-mes d'exécution d'un appareil pour la mise en #uvre du procédé suivant la présente invention.
La fig. <B>1</B> est une coupe verticale et lorigi- tudinale d'un appareil dans lequel le refroi dissement est obtenu par un liquide porté<B>à</B> l'ébullition; la fig. 2 en est une coupe trans versale<B>,</B> La fig. <B>3</B> est une coupe verticale et longi tudinale d'un appareil dans lequel le refroi dissement est obtenu par un liquide en des sous de sa température d'ébullition, avec circulation de ce liquide par thermo-siphon; La fig. 4 est la coupe d'une variante de l'appareil suivant la fig. <B>3.</B>
En se reportant aux fig. <B>1</B> et 2 du dessin annexé, le tube catalyseur est placé dans un bain de soufre<B>8</B> contenu dans un récipient R partiellement calorifugé en<B>M,</B> et qu'on peut chauffer, par exemple, par en dessous pour le démarrage par un moyen quelconque. La partie du tube formant échangeur de tempé rature est calorifugée et placée hors du bain; les gaz devant réagir arrivent par B, passent par l'échangeur de températures<B>A..</B> puis sur <B>là</B> matière catalysante, et sortent par<B>C</B> après réaction.
La chaleur de réaction suffit<B>à</B> entre tenir la température du bain, et, en outre, si les dimensions du tube permettent un<B>dé-</B> bit suffisant des gaz réactionnels, une abon dante ébullition suivie de la condensation des vapeurs de soufre sui- les parties non isolées en P de l'enveloppe, enlève l'excès de la chaleur de réaction.
En se reportant<B>à</B> la fig. <B>8, le</B> tube de réaction T est placé partiellement dans le bain de plomb de la branche verticale du système tubulaire rectangulaire<B>B.</B> Ce système
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trique<B>E</B> qui sert<B>à</B> l'amorçage, enroulement recouvert lui-même d'un revêtement calori fuge J1. En<B>8</B> se trouve<B>le</B> système refroi disseur, dont le réglage devra être proportionné ait dégagement de chaleur de la réaction. Plus celle-ci sera intense d'ailleurs, et plus rapide sera la circulation du métal, par suite de son échauffement plus grand dans la branche montante.
Cette circulation devra être assez rapide pour que la température dit plomb fondu n'ait le temps de monter que de quelques degrés, une dizaine par exemple. On pourra d'ailleurs régler la vitesse de cir culation, soit en augmentant la section de passage du métal en fusion, soit ait contraire en disposant des chicanes ou des rétrécisse ments convenables, pour maintenir la varia tion de température du métal pendant son ascension, entre des limites convenables et uniformiser le plus possible, tout le long du tube, grâce<B>à</B> l'égalité de la température, l'intensité de la réaction.
La fig. 4 ci-jointe représente un autre appareil qui procède du même principe, grâce <B>à</B> l'emploi dun tube calorifuge I entre le tube T et la spirale de refroidissementS; cet appareil présente l'avantage de simplifier le circuit de chauffage électrique, d'améliorer l'isolement calorifique de T et de faciliter ainsi la circulation dit liquide.