CH198453A - Machine à calculer. - Google Patents

Machine à calculer.

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CH198453A
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Inc Remington Rand
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Inc Remington Rand
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  • Perforating, Stamping-Out Or Severing By Means Other Than Cutting (AREA)

Description


  Machine à     calculer.       La présente     invention    a pour objet une       machine    à     calculer    dont une forme     d'exécu-          tion    est représentée, à titre d'exemple, au  dessin annexé.  



  Dans ce dessin:  La     fig.    1 est une élévation     isométrique    de       face    de     ladite    forme     d'exécution    de la ma  chine selon l'invention;  Les     fig.    2 et 3     considérées    ensemble cons  tituent un plan, les couvercles étant enlevés;  La     fig.    4 est une vue du côté gauche d'un  mécanisme multiplicateur que     comporte    la       machine,    montrant un mécanisme     d'impression     et des     coulisseaux    de poinçon, ainsi que des  plaques d'insertion de garrots;

    La     fig.    5 est     une    vue d'une partie du côté  gauche de la     machine,    montrant le     clavier,     des. commandes de pose des touches, une tra  verse     d'entraînement    et un mécanisme de com  mande de l'embrayage;       Les        fig.    6 et 7 combinées montrent un  mécanisme de commande de l'entraînement,  vu du côté gauche de la machine;    La     fig.    8     est    un schéma de combinaison  des     fig.    4 à 7 pour donner une vue d'ensemble  du côté gauche de la machine;

    La     fig.    9 est une vue de face de la section  de multiplication de la machine, montrant le  clavier, les commandes de pose des touches,  des     plaqugs    de produit partiel, un mécanisme       intégrateur    et des organes de commande d'un  embrayage;  Les     fig.    10 et 11 combinées sont une vue  de     face    de la     partie        centrale    de la machine,  montrant le bâti d'un     transposeur    d'explora  tion, et une commande     d'entraînement,    vue à  travers des parties brisées du bâti;

    Les     fig.    12 et 1-3     combinées    sont une vue  de face de la     partie    inférieure de la machine,  montrant un magasin à     cartes,        une    boîte à       tiges        d'exploration    et un     mécanisme    d'entraî  nement,     vus    à     travers    des parties     brisées    du  bâti et .le     moteur        d'entraînement;

       La     fig.    14 est     un    schéma de combinaison  des     fig.    9 à 13, représentant une vue de face  complète de la     machine;         Les     fig.    15 et 16 combinées sont une vue  de la partie inférieure du côté droit de la  machine, montrant un dispositif d'entraîne  ment de mécanismes explorateurs et poinçon  neurs;

         Les        fig.    17 et 18 combinées sont une vue  de dos de la partie supérieure de la machine,  montrant un rouleau, une     tringlerie    de     coin-          mande    -de la pose des touches, un arbre d'en  traînement de la traverse, un mécanisme de  commande du total, un mécanisme intégrateur  et un mécanisme du coulisseau des garrots de  poinçon, ainsi qu'un moteur d'entraînement  pour l'appareil     multiplicateur;     Les     fig.    19 et 20 combinées sont une vue  de dos de la partie inférieure de la machine,  montrant un     tranaposeur    de poinçon et des  rouleaux d'avancement des poinçons;

    Les     fig.    21 et     22combinées    sont une vue  de dos de la partie inférieure de la. machine,  montrant un     mécanisme    d'entraînement d'un  rouleau     d'avancement    du     récepteur    de cartes;  La     fig.    23 est un schéma de combinaison  des     fig.    17 à. 22, constituant une vue de dos  de la machine;  Les     fig.    24 et 25 combinées sont une coupe  transversale verticale, d'avant en arrière, du  mécanisme     multiplicateur,        cette    coupe passant  sensiblement par le centre de la machine;

    Les     fig.    26 et 27 combinées sont une coupe  transversale     verticale    d'avant en arrière des       transposeurs    de     poinçon    et d'exploration,     cette          coupe    passant par la même ligne que     celle    des       fig.    24 et 25.  



  Les     fig.    28 et 29 combinées sont une coupe  transversale verticale, d'avant en arrière, du  magasin à cartes, du     mécanisme    d'exploration,  du mécanisme de poinçonnage et du magasin  récepteur, cette     coupe    passant par la même  ligne que celle des     fig.    24 à 27;  La     fig.    30 est un schéma de combinaison  des     fig.    24 à 29 et constitue une coupe     trans-          versale    verticale complète passant sensible  ment par le centre de la machine;

    La     fig.    31 est une     coupe    transversale     ver-          côté    à l'autre, de l'appareil multi  plicateur, cette     coupe        passant    par la ligne    31-31 de la     fig.    3 et montrant le mécanisme  de     pose        des        touches;     Les     fig.    32 et 33 combinées sont une coupe  transversale verticale montrant le     transposeur     d'exploration, ainsi que les     mécanismes    d'ex  ploration et d'entraînement;

    La     fig.    34 est un schéma de combinaison  des     fig.    31 à 33 et     constitue    une coupe trans  versale passant par la ligne 31-31 de la       fig.    3;  La     fig.    35 est une vue de détail d'une  rangée de touches;  La     fig.    36 est une coupe transversale pas  sant par la ligne 36-36 de la     fig.    35 et mon  trant la touche "7";  La.     fig.    37 est une coupe transversale pas  sant par la ligne 37-37 de la     fig.    35 et mon  trant la touche "8";

    La     fig.    38 est une     coupe    transversale pas  sant par la ligne 38-38 de la     fig.    35 et mon  trant la     touche    "9"  La     fig.    39     est    une coupe transversale du  mécanisme de pose des touches vu en plan;  La     fig.    40 est une vue de     face    de la     fig.    39;  La.     fig.    41 est une vue     isométrique    d'un  levier coudé faisant partie du mécanisme de  pose des. touches;  La     fig.    42 est une vue isométrique d'un  deuxième type de levier coudé faisant partie  du mécanisme de pose;

    Les     fig.    43 et 44 combinées sont une vue  de détail en élévation d'un plateau du côté  gauche de la machine, montrant des     cames    de  commande et leurs     tringleries    dans la position  normale;  Les     fig.    45 et 46     combinées    sont un plan  des     fig.    43 et 44;  La     fig.    47 est une vue schématique de dé  tail montrant la     position    d'un levier de com  mande du fonctionnement et de son mécanisme  dans la position de fonctionnement à la main;

    La     fig.    48 est une vue de détail schéma  tique semblable à la     fig.    47, montrant les  pièces dans la. position de commande     semi-          automatique;     La     fig.    49 est une vue     semblable    à la       fig.    47,     montrant    les     pièces    dans la position  de commande automatique;      La     fig.    50 est une vue de détail de méca  nismes     automatiques    d'arrêt;  La     fig.    51 est une vue de détail d'un mé  canisme de départ de base .dans la position de  fonctionnement;

    La     fig.    52 est une vue     isométrique    de dé  tail, quelque peu schématique, montrant le  mécanisme de fonctionnement principal du  mécanisme     multiplicateur,    tel qu'il est utilisé  pour calculer un produit;  La     fig.    53 est une     vue    isométrique, quel  que peu     schématique,    montrant ce mécanisme  combiné avec la clé de total;  La     fig    54 est une vue     isométrique    d'un  détail de la     fig.    53;

    La     fig.    55 est une vue schématique du       tringlage        actionnant    les coulisseaux des gar  rots de poinçon;  La     fig.    56 est un plan inversé -de la     fig.    55;  La     fig.    57 est une vue schématique mon  trant un     transposeur    d'exploration à 90 co  lonnes;  La     fig.    58 est une vue isométrique décom  posée des éléments d'un     transposeur    d'explo  ration;  La     fig.    59 est une vue schématique d'un       transposeur    de poinçon     ù    90 colonnes;

    La     fig.    60 est une vue schématique d'un       transposeur    de     poinçon    à 45 colonnes;  La     fig.    61 est une vue     d'une    série de  cartes perforées     utilisées    pour assurer le fonc  tionnement normal de la machine;  La     fig.    62 est une vue d'une série de cartes  perforées actionnant la machine pendant une       multiplication    de groupe;  La     fig.    63 est     up    schéma des connexions  pour les moteurs de la     machine.     



  La machine représentée comporte trois mé  canismes servant à explorer un multiplicateur  et un multiplicande sur une carte perforée et  à les poser dans un clavier d'un mécanisme  multiplicateur qui calcule le produit.  



  Le mécanisme explorateur explore les  cartes qui lui sont amenées au sortir d'un ma  gasin à cartes et il pose les facteurs dans le  mécanisme     multiplicateur    au moyen d'un       transposeur,    d'un mécanisme à pose par tou  ches. et d'un mécanisme     décodifieur.       Le mécanisme multiplicateur comporte des  plaques de     produits    partiels qui, à leur tour,  commandent des     dispositifs    intégrateurs po  sant le produit dans des récepteurs qui com  mandent l'impression,     l'accumulation    du total  et un     mécanisme    de pose des garrots de poin  çons.  



  La machine peut imprimer les facteurs de  la     multiplication    et le produit qui est le résul  tat de l'opération sur une feuille d'enregis  trement. Ces facteurs sont également posés  dans une série de     mécanismes    poseurs de gar  rots. de poinçons. Le mécanisme multiplicateur  peut aussi accumuler des produits pour for  mer des totaux qui peuvent être extraits de la  machine par la     manoeuvre    d'une     touche    de  total. Les totaux peuvent être imprimés sur  une bande     d'enregistrement    seule ou imprimés  et poinçonnés également dans une carte de  récapitulation.  



  Le mécanisme de     pose    des garrots de poin  çons commande un mécanisme     perforateur    par  l'intermédiaire d'un     transposeur,    pour poin  çonner le produit. dans la même     carte    que  celle dans laquelle les facteurs ont été explo  rés, cette carte ayant été introduite dans le  mécanisme à poinçons pendant l'opération de  calcul.  



  La machine est construite de façon à pou  voir être actionnée à la main ou à être rendue  semi-automatique ou     autamatique    au moyen  d'un levier de commande actionné à la main.  



  Il y a deux moteurs d'entraînement dans  la machine: un pour actionner le mécanisme       multiplicateur,    et l'autre pour     actionner    le     mé-          eanismë    d'alimentation, le mécanisme explo  rateur et le mécanisme à     poinçons.    Chacun  de ces moteurs comporte son propre interrup  teur.  



  Four faire fonctionner la machine entiè  rement à la main, on met le moteur     inférieur          hors    d'action et le mécanisme multiplicateur  est actionné à la main, les facteurs et le pro  duit étant imprimés sur une bande d'enregis  trement.  



  Lorsque la machine est réglée pour le fonc  tionnement     semi-automatique    ou à cycle uni  que, le clavier est     maneeuvré    à la main et      les     facteurs    de la     multiplication    ainsi que le  produit peuvent     être        poinçonnés    dans une       carte    vierge.

   Pour permettre ce mode de fonc  tionnement, la machine     comporte    un bouton de  mise en marche au moyen duquel les     cartes     sont introduites individuellement à travers la  tête d'exploration jusqu'au mécanisme à. poin  çons, où les     facteurs        posés    à la main dans le  clavier et le produit calculé sont poinçonnés  dans la     carte.    Le     bouton    de départ est utilisé  pour     commencer    chaque cycle.  



  Lorsque la machine est réglée en vue du  fonctionnement automatique, le dispositif  d'entraînement du mécanisme d'alimentation,  du mécanisme d'exploration et du mécanisme  à poinçons est placé sous la commande de  l'élément multiplicateur. Lorsqu'une pile de       cartes    est placée dans le magasin à cartes et  que la machine est mise en marche au moyen  du bouton de mise en marche, les     cartes    sont  amenées en série à travers le     mécanisme    d'ex  ploration et le mécanisme à poinçons. L'ali  mentation en     cartes    est commandée automati  quement par le mécanisme multiplicateur, de  façon qu'il y ait assez de temps pour l'explo  ration, le calcul et le poinçonnage, quel que  soit le nombre des chiffres des facteurs.  



  La machine étant mise sur le fonctionne  ment     automatique,    on peut effectuer la multi  plication en     groupes.    La première     carte    d'un  groupe est perforée avec un     multiplicateur    et  les     cartes    suivantes peuvent être perforées  avec divers multiplicandes. La touche de ré  pétition est actionnée à la main et le bouton  de mise en marche est     manceuvré.    Le     multi-          plicateur    est posé par la première carte et il  reste jusqu'à     ce    qu'il soit effacé par une carte  de commande.  



  Les     divers        multiplicandes        posés    dans le  mécanisme multiplicateur par les     cartes    sui  vantes sont effacés chacun à la fin de chaque  calcul, et les facteurs ainsi que le produit sont  imprimés, le produit étant poinçonné dans sa       carte    du multiplicande     respectif.     



  A la fin de chaque groupe, une carte de  commande sert à     manoeuvrer    la touche d'effa  cement pour     effacer    le     multiplicateur    et pré  parer la machine pour le groupe suivant.    Un     mécanisme        déchiffreur    est     monté    dans  le     mécanisme    à touches pour permettre de  déchiffrer les perforations dans le code à  90 colonnes.

       Comme    on le sait, le code à 90 co  lonnes utilise deux perforations pour repré  senter les     nombres    pairs et il est par consé  quent     nécessaire    qu'elles soient déchiffrées et  ramenées au chiffre unique qu'elles repré  sentent. Un nouveau     mécanisme    de     blocage     des touches     permet    le fonctionnement de trois  touches, dont l'une seulement est maintenue  dans la position effective.

   Par exemple, un  "2" qui, dans le code à 90 colonnes, est repré  senté par une     perforation    "1" et une perfora  tion "9", est     posé    dans le clavier par la     ma-          n#uvre    des     touches    "1", "2" et "9", mais, par  suite de la     présence    du mécanisme de     blocage.     la touche     "2"*    et la touche "9" sont maintenues  abaissées, mais seule la     touche    "2" est main  tenue     efficace.     



       Des        transposeurs    appropriés pour les codes  à 45 et à 90     colonnes    servent à relier entre  eux le mécanisme d'exploration et le méca  nisme de pose des touches, ainsi que le méca  nisme de pose des     garrots    de poinçons et le       mécanisme    à poinçons.  



       Les        transposeurs    à 90 colonnes pour le       mécanisme    à poinçons et le mécanisme d'ex  ploration comportent une construction nou  velle par laquelle une tige du mécanisme d'ex  ploration commande un ou plusieurs éléments  du     mécanisme    de pose, deux éléments du mé  canisme de pose     des        garrots    de poinçons     coin-          mandant    un garrot de poinçon du     mécanisme     à poinçons. Ces     transposeurs    seront décrits en  détail plus loin.  



  Le     mécanisme        multiplicateur    de la ma  chine comporte un     certain    nombre de méca  nismes et leurs liaisons de     coordination,    qui  sont les suivants:  Mécanisme de clavier et de déchiffrage des  chiffres;  Mécanisme des touches de commande;  Mécanisme de pose des touches;  Dispositif de pose des produits partiels;       Mécanisme    séparateur;       Mécanisme        intégrateur    et     accumulateur    de  produit;           Mécanisme        accumulateur    de total et tou  ches de commande;

         Mécanisme    de poinçons et de pose des gar  rots de     poinçons;     Mécanisme de commande et de pose, et  Mécanisme de nouvelle pose et de déga  gement.  



  La majeure partie de ce mécanisme     multi-          plioateur    est déjà connue. Comme ce méca  nisme     multiplicateur    est le     caeur    de la ma  chine, c'est lui que l'on décrira le premier.  



  On remarquera     (fig.    3 et 9) que le clavier  de la machine est     divisé    en deux sections, la  section de     gaûche    contenant les touches de       multiplicateur,    tandis que la section de droite  est     constituée    par les touches de multipli  cande. Dans chaque section,     les    touches sont  disposées en rangées numérotées de "1" à "9"  inclusivement et correspondant aux neuf chif  fres du système numérique, la touche "zéro"  étant supprimée, parce     qu'elle    n'est     pas    néces  saire.

   Il y a aussi, dans chaque colonne, en       face    de la touche "1 ", une touche dont le rôle  est d'effacer les poses dans sa colonne parti  culière.     Il    y a six     colonnes    dans chaque sec  tion. A gauche de la section du multiplicateur  et à droite de la section du multiplicande se  trouvent des touches. marquées "dégagement"  dont le rôle     consïste    à effacer la pose dans  leur section particulière.

   A gauche de la sec  tion .du multiplicateur se trouve     une    rangée  de touches de commande marquées     "rép6ti-          tion",    "sans     addition",        "sous-total",        "total",     et     "soustraction":    Le rôle de ces touches     con-          siste    respectivement à répéter ou     maintenir    la  pose de la section du multiplicateur,. à rendre  la machine sans effet pour l'addition, à pren  dre un sous-total,     à,    prendre un total, et à ré  gler la machine sur soustraction.

   A droite de  la section du multiplicande se trouve une barre  de     manoeuvre    7 dont le rôle est de ne mettre  le     mécanisme    en marche, pendant le     fonction-          nement,    que     lorsqu'un    levier de commande qui  sera décrit plus loin se trouve dans la position  voulue. Dans     ce    cas, le     mécanisme    est actionné  par un moteur     électrique    8.

      Une plaque 3 formant couvercle et -com  portant des fentes pour le     passage    d'articula  tions 21 des     tiges    10 -des touches 9 est figée  à des pièces de châssis 2     (fig.    31). Au-des  sous de cette plaque, dans le prolongement de  chaque colonne de tiges de touches, se trou  vent des     mécanismes    de blocage servant à       maintenir    .les     touches    abaissées suivant cer  tains codes déterminés d'avance. En vue du  montage, les tiges 10 des touches sont reliées       opérativement    aux touches par les articula  tions 21.  



  Les mécanismes de blocage sont montés en  une rangée     qui    se trouve dans des châssis 4       (fig.    31 et 35) en forme     d'U.    Ces châssis sont  montés amovibles sur des     traverses        (fig.    24)  fixées aux châssis 2. De cette façon, une co  lonne de     touches    peut être enlevée en bloc.

   Le  sommet et le fond de la pièce 4     (fig.    35 à 38  inclusivement) sont fendus pour le     passage     des tiges de     touches    10 qui sont normalement       maintenues    soulevées par des,     ressorts    12 et  appliquées contre des butées 13, tandis qu'un  verrou 14, agissant sur des épaulements 15  des     tiges-    de     touches,        sert    à     maintenir    une  touche quelconque dans la position     abaissée.     



  Chaque tige 10 est maintenue dans sa  fente respective par le dos de la     pièce    en U  voisine 4, comme le montre la     fig.    31. Entre  les extrémités     des    tiges 10 d'une même co  lonne,est articulé un doigt de verrouillage 11  maintenu dans sa position normale par un     res-          sort    17. Lorsque la touche est abaissée, ce  doigt. vient en contact avec la barre de ver  rouillage 14 et son extrémité inférieure tourne  jusqu'à ce     qu'elle    effleure la tige de la touche.  Si la touche n'est abaissée que partiellement,  l'extrémité inférieure     dépasse    la tige de la  touche et elle est arrêtée par une barre de rap  pel connue.

   Cette barre de rappel bloque éga  lement toutes les touches     non-mauoeuvrées     pour les empêcher d'être abaissées accidentel  lement     après    que le mécanisme a été mis en  marche pour un cycle de calcul. Ce résultat  est obtenu par la mise en contact de     tous    les  doigts .de blocage 11 non-actionnés.  



  Les     fig.    36, 37 et 38 sont des coupes     trans-          versales,    du septième, du huitième et du neu-           vième        mécanisme    de touches d'une colonne.  On remarquera que l'épaulement 15     (fig.    36)  de la     touche    "7", qui est une     touche    impaire,  est écourté ou tronqué par rapport à l'épaule  ment 15     (fig.    37) de la touche "8", qui est  une touche paire. Ceci est typique pour toutes  les touches impaires et toutes les touches paires  de la. colonne, sauf la touche "9", dont l'épau  lement est complet, comme celui des touches  paires.  



  La barre de verrouillage 14 est articulée  en 16 et     maintenue    par son bord supérieur  contre le bord     des    tiges de touches par un  ressort 18. Lorsqu'une tige de touche est abais  sée, le bord de la barre 14 vient se placer sur  la face inférieure de l'épaulement 15 jusqu'à  ce que le rebord échappe par-dessus le bord  supérieur, de façon à bloquer la touche dans  sa position abaissée. Il est évident que, dans  certains cas, si une touche autre que celle qui  est déjà     ationnée    vient à être abaissée, la barre  14 basculera encore une fois, et la touche ac  tionnée se trouvera dégagée.

   Il est également  évident que la     manoeuvre    d'une touche impaire  dont l'épaulement 15 est tronqué ne dégagera  par une touche paire ni la touche "9", mais  dégagera toute autre     touche.    Au     contraire,     toute touche paire, de même que la     touche     "9", dégagera une touche quelconque,     c'est-à-          dire        toutes    les     touches        manoeuvrées.    Une  oreille 19,     fixée    à.

   la barre 14 dans le prolon  gement de la touche "9 ", fait     basculer    la barre  14 en sens     inverse    du mouvement des aiguilles  d'une montre lorsque la touche "9" est action  née, jusqu'à une distance telle qu'aucune des  touches impaires ne puisse être bloquée, leurs  épaulements tronqués 15 étant plus     courts    que  les épaulements des touches paires.  



  Ce type de mécanisme a pour but de dé  chiffrer ou de     convertir    les données prises sur  les cartes dans la machine en données qui ac  tionnent le     mécanisme        multiplicateur.     



  Il y a deux types de cartes     pouvant    être       employées    dans cette machine, les     cartes    à  45     colonnes    et Ses     cartes    à 90     colonnes.    Dans  une     carte    à 45 colonnes,     chaque    chiffre est  représenté par une perforation unique qui pro  voque la     mise    en action d'une touche corres-    pondant à ce chiffre. Autrement dit, un trou  représentant "6" et poinçonné dans la     carte          actionnera    la touche "6" de la façon qui va  être     décrite.     



  Dans     les        cartes    à 90 colonnes, toutefois,  les chiffres pairs sont     représentés    par deux       perforations;    autrement dit, chaque chiffre  impair et "9"     représente    le chiffre pair immé  diatement supérieur audit chiffre impair (1 et  9 = 2, et $ et 9 = 4) et chacun des     chiffres          impairs    est     représenté    par sa propre     perfo-          ration.     



  Si un "2" est perforé dans une     carte,    le  mécanisme d'exploration provoque l'abaisse  ment -des touches     J",    "2" et "9". Toutefois,  lorsque la touche "9" est abaissée, aucune  autre touche impaire ne peut être     bloquée    par  le verrou 14; en     conséquence,    seule la touche  "2"     reste        efficace.     



  La touche de dégagement 20 combinée  avec chaque colonne sert à permettre la cor  rection de toute erreur de pose commise dans  les divers facteurs de la multiplication. Cette  touche, qui est connue, comporte, dans le cas  présent, un long épaulement 15 servant  faire basculer la barre de verrouillage 14  pour l'amener à sa position extrême dans la  quelle elle est hors d'action.  



  En ce qui concerne les touches de com  mande du fonctionnement, touches qui se  trouvent à gauche de la section du multipli  cateur dans le clavier     (fig.    3), on remarquera  que ces touches de commande sont au nom  bre de six. De l'avant à l'arrière du clavier  il y a les touches "dégagement", "répétition",  "sans addition",     "sous-total",    "total" et     "sous-          traction".    Ces touches étant toutes connues,  on ne décrira que celles qui ont été modi  fiées en vue du fonctionnement de la machine  décrite. Ce sont les touches de "dégagement"  et de "total".  



  La touche de "dégagement" peut être ac  tionnée par la tête d'exploration par l'inter  médiaire du mécanisme de pose des touches  et la touche de     "total"    est actionnée à la  main.  



  Le fonctionnement de la touche de     "déga-          gement"    et de sa     tringlerie    est le même que      celui d'un dispositif analogue connu. Lorsque  la touche de "dégagement" est actionnée, tous  les     verrous    14 basculent en sens inverse du  mouvement des aiguilles     d'une    montre et dé  gagent les touches de chiffres qui ont été       actionnées.    Une     articulation    36     _(fig.    9.), com  binée avec la touche de dégagement, est ac  tionnée par une traverse du mécanisme mul  tiplicateur, pendant la course de retour de  cette traverse, de façon à.

   actionner le méca  nisme combiné avec la touche de     "dégage-          ment"    pour dégager toutes les touches de  facteurs qui ont été abaissées. Toutefois, si  la touche de "répétition" a été abaissée, une  tige reliant la touche de dégagement au mé  canisme de dégagement se trouve retirée et  le mécanisme de dégagement est mis hors       d'action,    ce qui empêche le dégagement de la  section de multiplicateur du clavier par la  traverse pendant sa course de retour.  



  Les mécanismes décrits ci-dessus, à tou  ches de chiffres, y compris la touche de "dé  gagement", sont actionnés par la boîte de  tiges d'exploration au moyen d'un     transpo-          seur    à     bowden    coopérant avec le mécanisme  de pose représenté dans les     fig.    31, 39, 40,  41 et     42.,    On remarquera, dans la     fig.    31,  qu'il y a deux ensembles constituant le mé  canisme de pose, l'un au-dessus du mécanisme  à touches et l'autre au-dessous du mécanisme  multiplicateur. Des leviers coudés 29 (fi-. 41.

    42) et des barres 30 qui coopèrent avec les  barres actionnées par les fils des     transposeurs     sont de construction semblable à ceux qui  coopèrent avec les     tiges    de touches 10. Pour  cette raison, on a jugé qu'il suffit de dé  crire la construction des leviers coudés et des  barres. Les     fig.    39 à 42 représentent ceux-ci  en     détail    à une plus grande échelle. On a  utilisé deux types de leviers coudés, le type  représenté dans la     fig.    42, type dont les deux  bras 31 et 32 sont d'une seule pièce, et le  type représenté dans la     fig.    41, type dont  les deux bras 31 et 32     sont    montés sur les  faces opposées d'un bossage 33.

    



  Le mécanisme de pose est monté dans un  châssis     (fig.    9 et 31)     constitué,    dans le cas  de l'ensemble supérieur, par une     plaque    anté-         riéure    34 et une plaque postérieure 35, pla  ques qui sont     figées    aux pièces 2 du châssis.  Dans le     cas    de l'ensemble inférieur, les pla  ques 34 et 35 sont figées à une plaque de  base 6 du mécanisme multiplicateur:  Des tiges 28, sur     lequelles    les leviers cou  dés sont montés fous, sont fixées entre la pla  que antérieure et la plaque postérieure.

   Une  pièce en     U38,    fendue aux intervalles voulus  pour la     mise    en     position    des leviers coudés,  est     figée    aux châssis 34 et 35 et montée di  rectement sous chacune des tiges 28. Le bord  de chaque bras des leviers coudés est engagé  dans une fente de la pièce 38     (fig.    41), de  façon à empêcher tout mouvement longitu  dinal du levier coudé sur sa     tige    respective  28. Ces pièces en<B>U</B> sont réduites à leurs  extrémités' et montées dans des fentes prati  quées dans les plaques 35 et 34.

   Les tiges 28  sont     maintenues    en place dans les plaques au  moyen de vis et les plaques elles-mêmes sont  maintenues assemblées dans leur position par  des tiges 39 et des barres 40     (fig.    9).  



  Chacune des     tiges    de touches 10 décrite  plus haut passe entre les pièces en<B>U</B> 38, qui  jouent le rôle de guides pour ces tiges. Des  bandes transversales 41, figées à une barre  de support 45 et portées par la plaque anté  rieure 34 et la plaque postérieure 35, jouent  le rôle de séparateurs entre les rangées hori  zontales de tiges de touches. La construction  est la même pour l'ensemble inférieur: Cha  que tige 10 porte, par l'intermédiaire     d'une     articulation 21, une touche 9 pour     faciliter     la     manaeuvre    à la main du mécanisme à tou  ches. Une tige 43 est rivée dans cette articu  lation 21 et coopère avec le levier coudé 29  correspondant de la façon qui sera décrite  plus loin.  



  Une     articulation    42 est figée à chacun  des bras     verticaux    31 des leviers coudés. La  liaison entre ces pièces est représentée en  détail dans la     fig.    41. Le bras 31 comporte  un     trou    dans lequel s'engage une tige rivée à  l'articulation 42. Une bande en métal à res  sort, également rivée sur l'articulation 42,  sert de pince pour empêcher le bras 31 d'être  écarté de la tige.      Tes articulations 42 s'étendent latérale  ment à droite et à gauche du centre. Dans  l'ensemble supérieur, elles passent à travers  une fente pratiquée dans les plaques 2 du  châssis et, dans l'ensemble inférieur, elles  partent de dessous la plaque de base 6 du  mécanisme multiplicateur.

   Deux appliques 52  fixées aux plaques 2 du châssis comportent,  de la façon représentée     (fig.    3 et 31), un  peigne 53 qui les relie entre elles     à,    leur partie  supérieure. Un peigne semblable est fixé à la  plaque de base 6 et sert à guider les extré  mités inférieures de bras 55. Les appliques  52 comportent une oreille pendante percée  d'un trou dans lequel s'engage une tige 54  sur laquelle sont articulés des bras 55 consti  tuant un ensemble de bras de compensation  entre les articulations 42 des deux ensembles  de leviers coudés, l'ensemble supérieur et l'en  semble inférieur. Les bras 55 sont montés  dans le peigne 53.

   Ces bras sont percés de  trous à chaque extrémité et les articulations  42 sont reliées à ces bras de la façon décrite       plus    haut pour les bras 31 et les articula  tions 42.  



  Les bras 55 sont articulés sur la tige 54  au-dessous de leur centre, les tiges d'explora  tion n'allant pas     aussi    loin que les tiges des  touches. En conséquence, le mouvement laté  ral des articulations inférieures 42 est un  peu moindre que celui des articulations su  périeures.  



  Lorsqu'une tige     d'exploration    du méca  nisme d'exploration rencontre une perforation  dans une carte, elle passe à travers     cette    per  foration, de façon connue, et elle soulève les       bowdens    correspondants du     transposeur,        bow-          dens    qui soulèvent les barres correspondantes  30. Chacune de ces barres comporte une tige  43 qui coopère avec son levier coudé.

   Le sou  lèvement d'une barre 30 du côté droit de la  machine a pour effet qu'une tige 43 fait  tourner son levier coudé en sens inverse du  mouvement des aiguilles d'une montre autour  de son pivot, ce qui tire l'articulation infé  rieure 42 vers le centre de la machine, en  faisant tourner le bras 55 dans le sens du  mouvement des aiguilles d'une montre pour    tirer l'articulation supérieure 42 vers l'exté  rieur, faisant ainsi tourner le levier coudé  supérieur dans le sens du mouvement des  aiguilles     d'une    montre. Cette rotation du le  vier coudé abaisse     l'articulation    21, grâce  à la coopération du bras horizontal 32 du  levier coudé avec la tige 43, ce qui actionne  la touche     sélectée    dans le mécanisme multi  plicateur.  



  Si l'on considère la     fig.    31, il est évident  que     l'une    quelconque des touches 9 peut être  actionnée à la main sans affecter aucun des  mécanismes décrits ci-dessus, ce résultat     étant     obtenu grâce au fait que la tige 43 se trouve  au-dessous du bras horizontal 32 du levier  coudé, ce qui permet d'abaisser les touches  indépendamment des     tringleries    des leviers  coudés.  



  Dans le cas d'une touche de "total", la       tringlerie    connue en soi a été amplifiée pour  permettre le fonctionnement automatique du  mécanisme de total afin de mettre en posi  tion le mécanisme de pose des garrots de  poinçons. Comme cette touche est en relation  étroite avec la prise des totaux, on la décrira  plus loin en même temps que le mécanisme  accumulateur.  



  Au-dessous de chaque colonne de touches  se trouve une barre d'arrêt 22     (fig.    24 à 52)  comportant des pattes 23 qui se trouvent sur  le trajet des tiges de touches 10 quand elles  sont abaissées. Ces barres servent à trans  mettre les poses de touches aux dispositifs  de pose du multiplicateur et du multiplicande.  Une butée de zéro 25     (fig.    35) se trouve nor  malement sur le trajet de l'une de ces oreilles  23, de façon à arrêter la barre dans la posi  tion zéro, et elle est reliée â une barre hori  zontale 26     (fig.    27 et 35) agencée de façon  à. être rencontrée par un épaulement de l'une  quelconque des tiges de touches qui est abais  sée, de façon à abaisser la barre.

   La barre  26 est fixée à la butée 25 par un assem  blage à tige et à fente, de façon que tout  mouvement. de la barre abaisse la patte ou  oreille et la fasse sortir de l'alignement des  pattes 23, ce qui permet le mouvement libre      de la barre 22 jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée  par la tige d'une touche abaissée quelconque.  



  Chaque barre 22 porte, dans sa     partie          postérieure;        une        patte    ou     oreille    216 (voir  aussi     fig.    25) pouvant coopérer avec un rail  215. Ce rail     maintient    les barres     dans    leur       position    normale et il est commandé par un  levier à cames 210     (fig.    44)     actionné    par  une traverse décrite plus loin.

   Lorsque l'on  actionne une touche de chiffre, la butée de  zéro 25 est retirée et les barres 22 peuvent  être tirées en avant par des ressorts 138 aus  sitôt que le levier à came 210 retire le     rail     215, jusqu'à ce qu'une patte 23 vienne en  contact avec la branche de la touche de  chiffre qui a été abaissée.  



  Les barres d'arrêt 22 qui se trouvent     au-          dessous    des touches de multiplicateur sont  reliées, par un assemblage     rà    fente et à tige,  à un bras en forme     d'L    67     articulé    en 68.  Ce bras peut faire monter et descendre un  taquet 57 et un organe d'arrêt 58 coopérant  avec des plaques de     produits    partiels 46. Les  barres de butée combinées avec les touches  du multiplicande sont articulées sur des bras  en L 70 articulés eux-mêmes par une     biel-          lette    71 sur une plaque 72, de façon connue.  Il y a une de ces plaques pour chaque co  lonne de touches du multiplicande.

   Les pla  ques 72 portent un coupleur 74 et une paire  d'organes de mise en position 83 pour le mé  canisme séparateur qui sera décrit plus loin.  Les plaques de produits partiels sont connues  depuis longtemps et n'ont par conséquent pas  besoin     d'iûtre    décrites ici. Une barre 45, faite  d'une     seule    pièce avec les plaques de pro  duits partiels, comporte des entailles 76 pra  tiquées dans son bord inférieur et servant à  coopérer avec les oreilles 75 des coupleurs 74.  



  Le taquet 57 et l'organe de butée 58       (fig.    24) sont montés de façon à pouvoir se  mouvoir verticalement dans deux barres fen  dues. La barre 62 est fige, tandis que la barre  61     (fig.    24) peut être déplacée vers la gauche  par une traverse 64 actionnée à son tour par  une came 297     (fig.    24). Cette came est action  née par une came 221     (fig.    44), par l'inter  médiaire d'une articulation 223, d'un bras    224 et d'un arbre 225. Pendant son mouve  ment vers la gauche, la barre 61 entraîne le  taquet 57 et les plaques conjuguées de pro  duits partiels.  



  On voit par ce     qui    précède que si l'on  abaisse une touche de multiplicateur "8" de  façon     ù    engager sa tige sur le trajet d'une  patte ou oreille 23 de sa barre d'arrêt conju  guée 22, cette barre     sei    meut alors jusqu'à  la     position    "8", en soulevant la butée et le  taquet 58 et 57 respectivement jusqu'à cette  position. Ceci a lieu avant que les butées ne  soient déplacées par la traverse 64     (fig.    24).  Maintenant, si le taquet 57 est déplacé vers  la gauche, il entraîne toutes les barres 45 de  ce groupe, jusqu'à ce que les plaques de pro  duits partiels soient arrêtées sur leurs gra  dins "..8" par la butée     fige    58.

   Il est égale  ment évident que tous les autres groupes  restent dans leur position zéro, car     il    n'y a  eu aucun mouvement de leurs taquets res  pectifs 57. La mise en     position    des barres 45  parle taquet 57     donne    à ces barres des po  sitions conformes aux produits     partiels    de  "8" multiplié par 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.  



  Il est     maintenant    nécessaire de     sélecter     la paire voulue de barres 45 correspondant  au multiplicande. C'est ce     qui    se fait à l'aide  du coupleur 74 mentionné ci-dessus et porté  par la plaque 72     (fig.    3 et 24). Chaque cou  pleur porte une oreille 75     (fig.    52) agencée  de     façon    à s'engager dans une fente 76 pra  tiquée dans la barre 45. Les coupleurs sont  montés par paires pour assurer la coopération  avec les barres 45.

   Les oreilles 75 sont espa  cées de     façon    que, lorsque     l'une    de ces oreilles  se trouve. dans l'entaille 76 de la barre 45  des unités, l'autre oreille se trouve dans l'en  taille de la barre 45 des dizaines.  



  En se référant à la     fig.    52, on voit     main-          tenant    que si l'on abaisse par exemple la  touche "6" du     multiplicande,    le curseur 72       (fig.    24 et 52) combiné avec cette touche  met les oreilles 75 à la     position    "6" par rap  port aux barres 45, et lorsque les barres sont  déplacées, les coupleurs 74 sont amenés à des       positions    déterminées par les gradins "8" des       dizaines    et des unités des plaques de produits      partiels 46.

   Lorsque les barres 45 sont mises  en position par le taquet 57, elles occupent  des     positions    correspondant au produit de  8 X 6, c'est-à-dire 48. Autrement dit, la  barre 45 des dizaines occupera la position  "4", tandis que la barre 45 des unités se  trouvera dans la position "8".  



  Les éléments du mécanisme séparateur se       trouvent    sous les plaques 72     (fig.    52 et 24).  Plusieurs manchons 93 appelés récepteurs  sont montés sur une série d'arbres creux 91  disposés en diagonale dans la     machine.    Ces  manchons 93 comportent une partie en gradin  94 dont les gradins sont taillés uniformément  de façon à représenter les chiffres de 1 à 9.  Ces manchons sont engagés les uns dans les  autres comme les tubes d'une lunette et cha  que manchon comporte une fente 96 dans  laquelle s'engage un doigt porté par un col  lier coulissant 98. Ce doigt peut venir en  contact avec les gradins taillés dans la partie  télescopée du récepteur voisin.

   Ce collier  porte un bord ou rebord montant pouvant  être mis en position dans une traverse 99  portée par l'élément coulissant 83 à position  réglable, dirigée vers le bas et commandée  par cet élément sous l'action des coupleurs  74. Lorsque les barres 45 ont été mises en  position de la façon décrite plus haut, les  colliers 98 sont mis en position conformément  aux produits partiels, le produit partiel étant  48 dans le cas présent. Le collier du premier  récepteur du premier arbre 91 est mis en  position de façon à venir en contact avec le  gradin "8" du manchon 93 et le collier du  premier récepteur du deuxième arbre est mis  en position de façon à venir en contact avec  le gradin "4".

   Chaque arbre 91 comporte un  ressort de torsion individuel monté au centre,  s'appuyant sur une vis de réglage 105     (fig.    9)  à l'extrémité antérieure et fixé au dernier  manchon de report, de façon connue. La ten  sion est réglée au moyen de la vis 105.  



  On décrira maintenant le dispositif ser  vant à accumuler les produits dans les ré  cepteurs ou manchons 93, ainsi que le méca  nisme de report     servant    à transférer les accu  mulations en excès d'une rangée à la rangée    immédiatement supérieure. La totalité de ce  mécanisme est déjà connue, de sorte qu'il  suffira d'en donner une brève description.  



  Lorsque les colliers ont été mis en posi  tion suivant les produits partiels, les arbres  91 tournent de     façon    à dégager la tension  du ressort de tension mentionné plus haut  et à permettre aux doigts des colliers 98 de  venir à la limite contre les parties en gradin  des manchons 93. Les arbres 91 sont entraî  nés par un arbre transversal 230     (fig.    4 et  1.8) entraîné à son tour par un arbre 227.  Un engrenage en spirale 240     (fig.    5), taillé  dans l'arbre 227, coopère avec une traverse  280. L'arbre 230 est relié à l'arbre 227 par  des roues à chevrons 228 et 229.  



  A     l'extrémité    de chaque arbre 91     (fig.    25  et 52) est fixé un récepteur 110 comportant  des faces taillées en gradin 94 correspondant  aux chiffres 1 à 9 inclusivement. Ces récep  teurs sont montés suivant les produits par  tiels dans les récepteurs 93.

   Il est évident  que les chiffres dans     ces    produits peuvent  dépasser 9; en conséquence, il y a un méca  nisme de report constitué par un collier 112       (fig.    25) porté par le dernier récepteur et  comportant une face<B>113</B> formant came et  coopérant avec un arc denté 114 qui com  mande un doigt de pose 118 agissant sur le  dernier récepteur de l'arbre voisin pour trans  férer     l'unité    reportée au dernier récepteur 93  de l'ordre immédiatement supérieur.  



  Dans l'exemple ci-dessus, le récepteur<B>110</B>  du premier ordre ou de l'ordre des unités est  sur "8" et le récepteur de l'ordre des dizaines  est sur "4". Si le multiplicande posé avait  été "66 ", les récepteurs 93 seraient alors     posés     de la façon suivante. Le premier récepteur  93 du premier arbre serait posé sur "8", le  premier récepteur du deuxième arbre sur "4",  le deuxième récepteur du deuxième arbre sur  "8" et le premier récepteur du troisième ar  bre sur "4". Maintenant, si les arbres sont  dégagés, le récepteur de     produit    110 du pre  mier arbre va se trouver sur "8".

   Le deuxième  arbre fera accumuler les poses ,4é &  et<B>,8"</B>  par ces deux récepteurs et le récepteur de  produit tournera jusqu'à "2", l'excès "1"      étant reporté sur le     troisième    arbre, où     il    est  accumulé avec le "4" pour amener le récep  teur de produit sur "5", posant ainsi le total       g528".     



  Lorsque le mécanisme     intégrateur    est ra  mené à sa position normale, l'arbre 230 tourne  en sens inverse, de façon à bander les ressorts  de torsion et à remettre les récepteurs de pro  duits partiels 93 à zéro ou à leur position  normale.  



  Un curseur 120, monté coulissant     au-          dessus    de chaque récepteur 110     (fig.    52) et  coopérant avec lui, est guidé dans un support  121 et comporte une oreille 122 qu'un res  sort 123     (fig.    25) tend à amener contre les  gradins 94 du récepteur, mais qui en est nor  malement écartée. A ce curseur est reliée une  extrémité d'une biellette flexible 124 (consti  tuée par un ressort enroulé très serré), cette  biellette étant guidée par un tube 125 égale  ment monté dans le support.

   L'autre extré  mité de la     biellette    124 est     fixée    à     un    bras  126 monté fou sur un arbre 127 et sur lequel  est articulée une barre     à-caractères    128 por  tant un caractère allant de "0" à "9" -et  agencée de façon à coopérer avec un     rouleau     <B>131.</B> Dans sa position normale, la barre à ca  ractère est maintenue écartée du     rouleau    par  un ressort et le caractère "0" se trouve     au-          dessous    de la ligne d'impression.

   Toutes les  barres de produit sont reliées de la même  façon et elles sont représentées assemblées  dans la     fig.    2 à droite de la     machine.    Ces  barres sont amenées contre le     rouleau    par  tout type connu de mécanisme de commande  d'impression.  



  Les barres à caractère 133 du multipli  cateur et du     multiplicande    sont semblables       aux    barres de produits; elles sont     actionnées     de la même façon et supportées par un bras  134 également articulé sur l'arbre 127. Cha  cun de ces bras 134 est relié par une biellette  flexible 135     (semblable    à la     biellette    124 et  guidée dans un tube semblable 136) à une  barre 137 montée coulissante dans la ma  chine et se trouvant dans     l'alignement    des  barres d'arrêt 22.

   Chaque barre 137 est reliée  par un ressort 138, par lequel une     tige    139    portée par la barre et saillant latéralement  est amenée à s'appuyer sur la barre 22 de   la façon représentée. On voit par conséquent  que les poses du multiplicateur et du multi  plicande seront effectuées dans les barres à  caractères 133, barres qui sont représentées  en groupes dans la     fig.    2 et convenablement  espacées. En conséquence, 1e multiplicateur,  le     multiplicande    et le     produit    peuvent être  enregistrés sur une     feuille        d'enregistrement     placée sur le rouleau 131, comme le     montre     la     fig.    52.  



  Chaque bras de     produit    126 comporte     un     secteur d'alignement 132 à son     extrémité    an  térieure et un secteur d'accumulateur 140 à  l'autre     extrémité.    Le secteur     d'accumulateur     coopère avec une roue     d'accumulateur    -de  total 147     i(fig.    25).  



  Les secteurs 140     (fig.    25) coulissent cha  cun     sur    leur bras 126 grâce à une liaison à  tige et à     fenta    et sont retenus chacun par  un ressort 141 de façon .à pouvoir     céder.    Un  châssis constitué par des plaques latérales  143 reliées entre elles et monté sur le socle 6  se trouve en arrière des secteurs 140. Un sup  port 145, articulé sur ce     châssis    en 144, porte  un arbre 146 qui, de son côté, porte plusieurs  pignons ou roues d'accumulateurs 147 pou  vant engrener avec les secteurs 140: Des bras.

    à, came 148,     fixés    à un arbre 149, coopèrent  avec des galets de cames montées aux extré  mités de l'arbre 146 et servent à mettre les  pignons 147 en prise et hors de prise avec les  secteurs 140 lorsque l'arbre 149 oscille sous  l'action de la traverse 280     (fig.    5) de la façon  qui sera décrite plus loin.

   Un organe de re  tenue, sur lequel presse un ressort et qui  comporte une fourche dans laquelle s'engage  une     tige    portée par l'une des cames 148; sert  à maintenir     élastiquement    les cames 148 dans  l'une ou l'autre de     leurs        positions    extrêmes,  afin de     maintenir    aussi le support 145 dans  l'une au l'autre de ses deux positions.  



  A chaque     pignon    correspond une crémail  lère 154 agencée de façon<B>à,</B> engrener avec  ledit pignon. Cette crémaillère     coulisse    sur  des traverses 155 reliant les côtés du châssis  143, et elle est convenablement espacée par      son engagement dans des entailles pratiquées  dans ces traverses, comme cela est d'usage  dans les machines de ce type. Chaque crémail  lère 154 est abaissée par un ressort. 157, et  toutes les crémaillères peuvent être soulevées  par une traverse 158 en prise avec des oreilles  des crémaillères. Chaque pignon 147 porte  une dent 160 agencée de     façon    à venir en  prise avec un cliquet 161 articulé sur une  barre 156 portée par le support 145 et main  tenu en prise avec la dent 160 par un res  sort 162.

   Ce cliquet porte une oreille latérale  163 qui se trouve normalement sur le trajet  d'une oreille latérale 164     portée    par la cré  maillère 154 de l'ordre immédiatement supé  rieur, tandis que l'oreille latérale 165 d'un  verrou 166 soulevé par un ressort 167 est  agencée de façon à s'engager en arrière d'un  épaulement 168 du cliquet 161. L'oreille 165  s'étend aussi latéralement 'assez loin pour  s'engager sur le trajet de l'oreille 164. Ce  mécanisme est déjà connu.  



  Le fonctionnement de ce mécanisme est  tel que, lorsque le support 145 est déplacé  de façon à mettre les pignons 147 en prise  avec les secteurs 140, ces pignons viennent  hors de prise avec les crémaillères 154 qui,  à ce moment, sont maintenues dans leur po  sition relevée par la traverse 158. En consé  quence, les secteurs 140 peuvent faire tour  ner les pignons jusqu'aux distances exigées  par les poses. Le mouvement de chaque pi  gnon au delà de la position "9" a pour effet  que sa dent 160 écarte le     cliquet    161 main  tenu dans sa position par le verrou 166.

    Avant que le     support    145 ne revienne en  arrière pour mettre les pignons 147 en prise  avec les crémaillères 154, celles-ci sont sou  levées de façon que les oreilles 163 des     cli-          quets    161 qui n'ont pas été déplacés viennent  se placer sous les oreilles 164 des crémail  lères correspondantes. Les     oreilles    163 des       cliquets    qui ont -été déplacés sortiront tou  tefois du trajet des oreilles correspondantes  164. En conséquence, lorsque la traverse 158  descend, les ressorts 157 déplacent les cré  maillères qui sont libres, les autres étant re  tenues par l'action réciproque des oreilles 163    et 164.

   De cette     façon,    le report est effectué  d'un pignon au pignon de l'ordre immédiate  ment supérieur.  



  A la. fin du mouvement descendant d'une  crémaillère libérée quelconque, l'oreille 164  de cette crémaillère rencontre l'oreille 165 qui       s'étend    latéralement, de façon à dégager le  cliquet et à lui permettre de revenir à sa po  sition normale, et pendant le mouvement  ascendant suivant de     cette    crémaillère, elle  est retenue de nouveau par     l'intersection    des  oreilles<B>163</B> et 164, à moins que le cliquet cor  respondant n'ait été déplacé de nouveau.

   On  conçoit que, bien que les pignons 147 puissent  tourner librement lorsqu'ils se déplacent en  sens inverse du mouvement des aiguilles d'une  montre, leur mouvement de retour est limité  par la rencontre des dents 160 avec les     cli-          quets    161 correspondant à. la position zéro  De cette façon, les poses     des    pignons peuvent  être transférées aux secteurs 140.  



       Lorsque    l'on prend un total d'une série de  produits ou d'autres termes posés dans l'accu  mulateur, le total qui apparaît alors est, posé  dans les barres à caractères et imprimé, et il  est aussi poinçonné dans .la     carte    si on le dé  sire. L'accumulateur est ensuite ramené à. la  position zéro. Pour obtenir     ce    résultat, les pi  gnons 147 sont mis en prise avec les     secteurs     140 avant que ceux-ci ne soient posés, puis  ils sont remis hors de prise avant que les sec  teurs ne     soient    ramenés en arrière.  



  Le mécanisme de commande de ce mouve  ment est représenté dans les     fig.    53 et 54 et  l'on se référera également à la     fig.    25. La  queue 10 de la touche de "total" porte une  tige 170 en prise avec l'un des bras d'un levier  coudé 171 dont l'autre bras est relié à une  extrémité d'une     articulation   <B>172</B> dont l'autre  extrémité est reliée à une articulation 101.  L'articulation 172 est également reliée à un  levier à. trois bras 173 dont un bras pendant  s'engage derrière un épaulement d'un     coulis-          seau    174. Une oreille latérale 175, portée par  le levier 173, agit sur un bras<B>176</B> d'un levier  177, bras qui est relié à une articulation 178  qui porte une oreille 179.

   Une     articulation    180       porte    une oreille     latérale    181 et son extrémité      s'appuie sur une clavette du levier 173. Cette  articulation 180 porte également une     tige    laté  rale 182 qui     s'engage    sur le trajet d'un bras  d'un levier 183 articulé sur le châssis et por  tant, à son autre     extrémité,    une surface for  mant came 184 s'engageant sur le trajet d'une  tige 185     portée    par un poinçon 186,

   l'extré  mité de cette surface     formant        came        campor-          tant    une     partie    droite 187     (fig.    2 et 54). Un  verrou 188, articulé sur le poinçon 186, com  porte une oreille latérale qui s'appuie sur le  bord supérieur du poinçon et     qui    est soumise  à     l'action    d'un ressort de tension 189. Ce ver  rou comporte une     entaille    dans laquelle peut  s'engager une oreille latérale 190 portée par       l'articulation.    180.

   L'oreille 181 de l'articula  tion 180 est disposée de façon à pouvoir s'en  gager-dans     une    fente 192 pratiquée dans un  poinçon 193 et     entre    des épaulements 194 por  tés par     ce    dernier. Un levier coudé 195       (fig.    53) est agencé de façon à être rencontré  par un     épaulement    196 porté par     l'articula-          tion    172. Normalement,     l'articulation    180 oc  cupe une     position    telle que son oreille 181 se  trouve au-dessous du poinçon 193.  



  Une tige 259     (fig.    53), portée par l'articu  lation 172, peut venir en prise avec un bras  pendant 260 porté par une branche d'une pièce  en U 261 articulée sur l'arbre 127. L'autre  branche de la pièce 261 porte un bras 262  auquel est     fixée    une tige 263 pouvant soule  ver et guider une     articulation    264. Un arbre  234 porte un levier coudé 265 auquel est pi  voté un bras fourchu 266 pouvant chevaucher  l'arbre 127. La branche supérieure de la pièce  fourchue     porte    une tige 267 pouvant coopé  rer avec un épaulement 268 de     l'articulation     264.

   Cette     articulation    est     figée    à une arti  culation 85     (fig.    25) d'une genouillère com  portant des bras. 84 et 85 reliés à un levier  86     fixé    à un arbre 87.     Deux    bras 88     (fig.    2  et 25) sont     figés    à l'arbre 87 et     supportent     un rail 89 qui se trouve au-dessus d'une queue  90 de     chacun.    de     plusieurs    cliquets 92 arti  culés sur l'arbre 87.

   Les     cliquets    92 sont sol  licités par des ressorts et peuvent coopérer  avec une série de dents taillées dans des pla  ques à gradins 555 du mécanisme de pose des    garrots de     poinçons,        d'une    façon qui sera dé  crite en détail plus loin.  



       Lorsque    l'on abaisse la touche de     "total",     l'articulation 180 est soulevée de façon que       san    oreille 181 s'engage entre les épaulements  194 du poinçon 193, tandis que l'articulation  178 est     -soulevée    de façon que son oreille 179  dégage     entièrement    le     poinçon    186. Lorsque le  poinçon 193 est déplacé, il     entraïne    l'articula  tion 180, de façon à     mettre    la plaque de came  148 et son support 145 ainsi que ses pignons  147 en prise avec les secteurs 140.

   Ceci a lieu  avant que les secteurs ne descendent, de sorte  que, pendant le mouvement suivant de ces       secteurs,    le total posé à ce moment dans les       pignons    147 se trouve posé dans les secteurs;  qui sont arrêtés par la disposition des dents  160 et des cliquets 161, ce qui fait que le  total qui se trouve alors dans les pignons 147  de l'accumulateur est imprimé. Pendant ce  mouvement de .l'articulation 180, la tige- 182  qu'elle porte passe par-dessus le bras 183,  comme le montre la     fig.    54.

   Maintenant, lors  que le poinçon 186 revient en arrière, sa     tige     185 rencontre la came 184 du levier 183, de  façon à déplacer ce levier 183 en surmontant  la tension d'un     ressort    (non-représenté) pour  soulever l'articulation 180 et engager l'oreille  181     dans    la fente 192,     ainsi    que pour engager  l'oreille 190 sur le trajet de l'entaille du ver  rou 188. L'entaille du verrou est assez .longue  pour permettre un mouvement     limité    du ver  rou par-dessus .l'oreille 190,     tandis    que la tige  185     glisse    sur la partie rectiligne 187 de la       came    184.

   Lorsque le poinçon 186     revient          maintenant    en arrière, il entraîne. l'articula  tion 180, tandis que l'oreille 181 glisse dans  la fente 192. Dès que la tige 182     atteint    l'ex  trémité du levier 183, elle est également déga  gée de     nouveau,    tandis que le mouvement de  retour suivant du     poinçon    193 met     l'extrémité     de la fente -192 dans le prolongement de  l'oreille 181, de     sorte    que cette oreille peut       retomber    entre les     épaulements    194 et per  mettre à l'articulation 180 de retomber à sa.  position     primitive.     



  Le mécanisme de mise en marche est     cons-          titué    par une traverse actionnée par un mo-      Leur et agissant successivement sur les diffé  rentes pièces du mécanisme multiplicateur  pour lui faire effectuer ces opérations de cal  cul,     cette    traverse ramenant aussi les pièces  à leur position normale lorsque le calcul est  terminé. Ce mécanisme est également essen  tiellement     connu.     



  La traverse 280 mentionnée plus haut est  actionnée par un moteur 8     (fig.    3, 9 et 17)  qui comporte un     interrrupteur    270 (fi-. 1)  permettant de le mettre en marche et de l'ar  rêter. L'arbre 271 du moteur est relié à un  arbre transversal 274 par des engrenages 272  et 273     (fig.    17), et il est également relié à       lin    arbre<B>277</B> par des engrenages 275     (fig.    4)  et 276     (fig.    2 et 4).

   L'arbre 277 comporte  quatre rainures hélicoïdales 278     (fig.    4)  qui se croisent, chaque rainure coopérant  avec son écrou particulier 279     (fig.    5)  qui est     monté    fou sur la traverse 280  guidée de façon à effectuer un mouvement  alternatif sur des rails 130 portés par le       socle.    Un embrayage 281 est monté de façon  à pouvoir être     mis    en prise avec l'un ou l'autre  des écrous     *279    par un organe de     manoeuvre     282 monté coulissant sur la traverse et guidé  par celle-ci.

   Ces pièces sont connues.     Chaque     écrou 279 tourne avec l'arbre 277 lorsqu'il  n'est pas en prise avec l'embrayage, mais dès  qu'un écrou est en prise avec l'embrayage, qui  l'empêche de tourner, il se meut le long de  l'arbre en entraînant la traverse. L'écrou de  gauche entraîne la traverse vers la gauche et  l'écrou de droite l'entraîne vers la droite. L'or  gane de     manoeuvre    282 qui actionne l'em  brayage est maintenu dans l'une ou l'autre  des positions d'embrayage par des verrous 283  que des ressorts 284 maintiennent en prise  avec des oreilles 285 portées par l'organe de  manoeuvre.

   Un tampon 286, monté à chaque       extrémité    de l'organe de manoeuvre, est agencé  de façon à venir heurter contre un coussin 287  coulissant sur le châssis et qu'un ressort 288       (fig.    5) retient dans la position en saillie.

    Une queue 289 de chaque verrou est agencée  de façon à venir rencontrer une butée fige 290       (fig.    4) et une oreille 291 portée par l'organe  de     mancruvre.    Le verrou de droite 283 est    relié par un ressort 292 à un     bras    293     articulé     sur la traverse 280 et     agencé    de façon à être  heurté par un épaulement 294     (fig.    47) d'une  pièce interposée 295     articulée    sur un bras 296.  Ce dernier est fixé à un arbre 300 s'étendant  transversalement par rapport à la machine et  monté de façon à être actionné dans le sens  du mouvement des aiguilles d'une montre par  la barre de     manoeuvre    7.

    



       L'extrémité    inférieure de la pièce inter  posée 295     (fig.    47) s'engage dans une fente  pratiquée dans une applique 298 et sur cette  pièce agit un ressort 299 qui tend à la retenir  dans sa position verticale ou position normale.  Le bras 293 s'engage dans une entaille pra  tiquée dans l'oreille 291 d'un organe de ma  noeuvre 282 et il comporte un épaulement 150  qui s'engage en arrière de l'oreille pour main  tenir l'embrayage dans sa position centrale, de  la. façon connue.  



  Lorsque la traverse est déplacée vers la  droite et amenée à la position indiquée dans  la     fig.    5, la butée 290 dégage le verrou de  droite 283, tandis que le ressort 288 déplace  l'organe de manoeuvre jusqu'à ce qu'il soit  arrêté par l'épaulement 150; ceci a pour effet  d'amener l'embrayage 281 à sa position neu  tre et la traverse s'arrête.

   Maintenant, si la  pièce intermédiaire 295 est tournée par l'arbre  300 au moyen d'un bras 17a, d'une articula  tion 9a, de bras     loa    et lia et d'une articu  lation 15a     fixée    à un organe 16a déplacé par  la barre de     manmuvre    7     (fig.    47) ou par le  mécanisme qui se trouve dans le socle de la  machine, ainsi qu'on le verra. plus loin, le  bras 293 est     abaissé    de façon à dégager l'or  gane de     manocuvre    et à permettre au ressort  bandé 288 de déplacer vers la gauche l'organe  de     manoeuvre    282 de l'embrayage, afin d'em  brayer l'écrou de gauche 279. Le verrou de  gauche 283 maintient alors l'embrayage en  prise.

   La traverse se déplace maintenant vers  la gauche jusqu'à ce que le tampon de gauche  ?86     rencontre    le coussin 287, ce qui a. pour  effet de tendre le ressort 288, tandis que la  continuation du mouvement amène la queue  289 du verrou 283 en prise avec la butée 290,  ce qui déplace l'organe de     manoeuvre    282 vers      la droite, cet organe entraînant l'embrayage  281 de façon à dégager l'écrou de gauche 279.  Le ressort bandé 288 amène maintenant l'em  brayage en prise avec l'écrou de droite 279.  En conséquence, le sens du mouvement de la  traverse change automatiquement. Lorsque  cette traverse revient en arrière, elle est     encore     arrêtée à     l'extrémité    de sa course de la façon  déjà décrite.

   Un contact électrique 301 fixé au  socle 6 et monté dans le prolongement de       l'extrémité    du tampon de droite 287 est arti  culé en 302     (fig.    5) et il peut couper des  contacts 303 .de façon à arrêter le     moteur    8  lorsque la traverse     retourne    à sa position nor  male: Lorsque le. verrou 293 est abaissé par  la barre de     manoeuvre    7 ou par une articula  tion de commande 490, le tampon 287 peut se  déplacer vers la gauche, les contacts 303 se  referment et le moteur 8 se remet en marche.  On trouvera un schéma des connexions du  circuit du moteur dans la     fig.    63.

   Ainsi qu'on  le verra plus loin, un mouvement     alternatif     complet de la     traverse    effectue un cycle com  plet     d'opérations    du mécanisme multiplicateur.  



  Comme on le voit en     fig.    44, la traverse  280     comporte        un    galet de came 200 saillant  latéralement et qui, lorsque la traverse se  trouve dans sa position normale, se trouve  dans la fourche d'un levier de came 201       (fig.    44) fixé à un arbre 202 relié     opérative-          ment    à une barre 26 décrite plus haut pour  soulever des touches qui n'ont pas été com  plètement     abaissées    et verrouillées, et pour  verrouiller toutes les touches qui     n'ont    pas  été abaissées.  



  Un organe suiveur 220, articulé sur le       châssis    24, porte un galet 222 pouvant suivre  la surface extérieure du levier de came 201.  L'organe suiveur 220 est relié par une arti  culation 235 à un levier coudé 239 qui ac  tionne le mécanisme de commande de l'em  brayage, mécanisme qui sera décrit plus loin.  



  Une came 205     (fig.    46) portée par l'arbre  202 vient rencontrer une tige 206     portée    par  un     levier    relié par un assemblage à tige et à  fente à une articulation 36 qui provoque le dé  gagement des touches abaissées pendant le  mouvement de retour de la traverse. Le mé-         canisme    de dégagement des touches, méca  nisme qui est combiné avec l'articulation 36,  a été décrit plus haut.  



  Pendant son mouvement continuel, le galet  200 s'appuie sur la face formant came 209  d'un levier de came 210     articulé    sur le châssis  et     relié    par une     biellette    211 à     un    bras 212  fixé à un arbre 213. Sur cet arbre sont figés  des bras. 214 portant un rail 215 agencé de  façon à porter sur des oreilles 216 que com  portent toutes. les barres 22. Le levier de came  210 comporte une tige 217 qui s'appuie sur  la face formant came d'un levier 218 relié par  une     biellette    219 à un bras 203 porté par  l'arbre 208     (fig.    5), sur lequel est fixée une  barre d'alignement pour les plaques de pro  duits partiels 46     (fig.    52).

   Les pièces sont       actionnées    par des ressorts reliés aux biellettes  211 et 219 et figés au     châssis.    En consé  quence, lorsque les leviers 210 et 219 sont en  mouvement, non seulement les barres 22 de  pose du     multiplicateur    et du     multiplicande    se  trouveront dégagées, elles pourront aussi, par  leurs ressorts, actionner le taquet 57 et la  butée 58     (fig.    52), ainsi que les     coulisseaux     72 du     multiplicande    et les coupleurs 74 aux  quels ils sont reliés, pour les amener aux     po-          sitionsdéterminées    par les touches qui ont été  abaissées.

   Les plaques de produits     partiels    46  sont aussi dégagées en vue de leur mouvement  par suite du fait que la tige 217 s'engage       dans    un évidement du     levier    218, ce qui per  met à la barre d'alignement de s'écarter des       plaques.     



  La traverse 280 continuant son mouve  ment, le galet 200 s'engage dans une rainure  formant came et pratiquée dans un levier de  came 221 relié par une     biellette    223 à un bras  224 porté par un arbre 225 auquel sont fixées  des cames 297 (fi-. 24) servant à faire mou  voir la traverse 64     (fig.    24), afin de     mettre     en position le taquet 57 et la butée 58     contre          les    gradins correspondants des plaques de pro  duits partiels 46, comme le montre la     fig.    24.  Les produits partiels sont alors posés dans  les récepteurs de la façon décrite plus haut.  



  La traverse 280 porte deux galets de came  226     (fig.    5) qui se meuvent dans les rainures      pratiquées dans l'arbre 227 monté dans des  paliers     appropriés    et portant à une extrémité  une roue dentée 228     (fig.    4) engrenant avec  une roue dentée 229 montée sur un arbre 230.  Sur     cet    arbre sont montées également plu  sieurs .roues coniques 231     (fig.    17, 18 et 2)  engrenant chacune avec une roue correspon  dante 232     (fig.    25) montée sur l'arbre 91,  comme cela est décrit plus haut.

   Les roues 231  sont montées folles sur l'arbre 230 et reliées  chacune à cet arbre par un manchon monté  à cannelures sur l'arbre et relié au bossage  central de la roue par un pas de vis. Lorsque  l'arbre 230 et le manchon     cannelé    qu'il     porte     ont fait. un tour complet en sens inverse du  mouvement des aiguilles d'une montre, la roue  dentée ne tourne pas avec l'arbre. Pendant  le mouvement inverse de l'arbre, la roue se  trouve accrochée et elle tourne en sens inverse.  Les rainures pratiquées dans l'arbre 227       (fig.    5) sont doubles et chacune d'elles com  porte une partie droite 241     (fig.    4) dirigée  le long de cet arbre 227, une partie hélicoïdale  240 et une autre partie     droite    241.

   Les galets  de came 226 se meuvent dans ces rainures.  



  Lorsque le galet de came 200     (fig.    44)  porté par la traverse 280 a quitté la came 221  et lorsque les produits partiels ont été posés  dans le récepteur, les galets 226 s'engagent  dans les rainures hélicoïdales 240 et obligent  l'arbre 227 à faire tourner l'arbre 230 en sens  inverse du mouvement des aiguilles d'une  montre pendant un certain nombre de tours  (environ quatre tours et un     sixième    de tour).  Ceci permet aux arbres 91 de tourner indivi  duellement d'autant que cela est déterminé  par les poses des récepteurs respectifs, jusqu'à  ce que ces récepteurs soient arrêtés. Lorsqu'un  arbre quelconque a été ainsi arrêté, l'arbre  230 peut continuer son mouvement en raison  de son assemblage par cannelures avec la. roue  dentée 231.

   Les poses des récepteurs sont ainsi  accumulées et intégrées, puis transférées; le  produit final apparaît ainsi sur les récepteurs  de produits.  



  Lorsque les     galets    226 portés par la tra  verse 280 sont sortis des rainures hélicoïdales  240 pour entrer dans les rainures droites 241,    le galet     Q00    rencontre un levier     \233        fixé        â     l'arbre 234     (fig.    4 et 43) et s'engage dans ce  levier, qui commande la pose des roues de  l'accumulateur de     total    et du mécanisme con  jugué, de la façon     connue.    Lorsque l'arbre 234       (fig.    45) tourne dans le sens du mouvement  des aiguilles d'une montre, les roues d'accu  mulateur sont mises en prise avec les secteurs  de total 140     (fig.    25).

   Une biellette 236 fixée  au bras 233 est reliée à un bras 237 par un       asssemblage    à tige et à rainure. Le bras 237  est tourillonné sur un arbre 269 et il porte un  bras 238 auquel est reliée une     biellette    204  qui actionne le mécanisme de pose des garrots  de poinçons de la façon qui sera décrite plus  loin.  



  Le galet 200 rencontre ensuite une gorge,  dans laquelle il s'engage, pratiquée dans un  levier 242 fixé à un arbre 243 portant un  bras 244 relié à une biellette 245, qui est  reliée à son tour à un bras 246 monté fou  sur l'arbre 127 mentionné plus haut. Le bras  246 comporte un épaulement 247 sur lequel  s'appuie une oreille 248 d'un bras 249 fixé  à     l'arbre    127. Des bras 250     (fig.    25 et 45)       fixés    au même arbre sont reliés par un rail  251 monté au-dessus des bras 126 et 134 por  tant les     barres    à caractères 128 et 133.

   Le  bras 249 est sollicité par un     ressort    252 qui  tend à le     déplacer    vers la gauche     (fig.    43 et  45) de façon à l'appuyer contre la butée 247.  Lorsque le bras 242 est déplacé vers la gauche  ou amené à sa position de fonctionnement       complet,    la traverse 251     @        est    soulevée par le  ressort 252, ce qui permet aux bras 126 et  134 de se soulever sous l'action des ressorts  23 et 138     (fig.    25), de façon à mettre en  position les barres à     caractères,    le mécanisme  de pose des garrots de poinçons et les secteurs  d'accumulateurs.

   Le     produit    final,     ainsi    que  le multiplicateur et le multiplicande sont ainsi  imprimés et les poinçons sont préparés en vue  de leur mise en action, tandis que le produit  est accumulé.  



  L'arbre 243 est relié par un mécanisme  approprié     (non-représenté)    de façon à provo  quer le fonctionnement des marteaux d'im  pression. Comme les mécanismes à marteaux      d'impression sont bien connus, aucune descrip  tion détaillée n'en sera donnée ici.     ..     



  Le bras 246     (fig.    4, 43 et 45) est relié à  un bras 258 par une     biellette    254. Le bras  253 est figé à un arbre 255 à chaque extrémité  duquel est figé un bras. 256. Une biellette pen  dante portée par chaque bras 256 -et désignée  par<B>257</B> est reliée aux biellettes semblables       de-s    autres, bras: par un rail 258     (fig.    4) assu  rant le rappel du mécanisme de pose des gar  rots de     poinçon    de la façon qui sera décrite       plus    loin.

   Lorsque le bras 246 tourne en sens  inverse du- mouvement des     aiguilles    d'une  montre, les biellettes 257 et le rail 258 sont  soulevés, ce qui fait que les plaques à gra  dins du mécanisme de pose des garrots peu  vent être soulevées de la façon qui sera dé  crite plus loin.  



  Les opérations sont     maintenant    terminées  et la machine est prête à être remise à zéro.       Ainsi    qu'on l'a décrit     plus    haut, la traverse  280     (fig.    5) sera arrivée à la     limite    gauche  de sa course, et elle commencera automatique  ment son mouvement en sens inverse. Pen  dant ce mouvement en sens inverse, l'action  se produit également en sens     inverse.    Les       opérations    sont brièvement les suivantes.  Pendant le mouvement de retour du galet  200, le bras     233    revient en arrière et permet  au mécanisme de pose des     poinçons    de mon  ter.

   Le levier 242 revient à sa position nor  male et ramène également les marteaux d'im  pression et les barres à caractères à leur po  sition de repos. Les barres à caractères re  viennent à la position de repos dans laquelle  leurs zéros se trouvent au-dessous de la ligne  d'impression. Le levier 242 ramène aussi à  leur position de repos les crémaillères de  transfert du mécanisme à     poinçons.    Pendant  cette partie du     mouvement    de retour, les ga  lets 226 se sont déplacés dans les     rainures     droites 241 et     ils    sont prêts à entrer dans  les rainures hélicoïdales 240 de l'arbre 227.  Pendant le parcours dans les parties héli  coïdales, les récepteurs sont ramenés à leur  position normale.

   On remarquera que pendant  ce mouvement de retour la     rotation    des arbres  91, provoque le rappel du mécanisme de re-    port. Dès que les récepteurs de report se  meuvent, leurs gradins se déplacent sous les       gradins    du mécanisme de report et leur per  mettent d'échapper ou de se mouvoir     d'un          gradin    à l'autre jusqu'à leur position finale  qui est la position normale.  



  Lorsque l'arbre 230     (fig.    25) ramène les  arbres 91     à;    leur position normale, les ressorts  de torsion sont bandés de façon à déplacer  les récepteurs de nouveau lorsqu'un     autre     problème est posé sur le clavier et que l'on  fait     fonctionner    la machine. Les     récepteurs     sont finalement ramenés à leur position zéro.  



  Lorsque les récepteurs ont ainsi été rame  nés à zéro, les galets 226 rentrent dans les  parties droites 241 des rainures de l'arbre  227 et le galet 200 vient alors en prise avec  la came 221     (fig.    44), ce qui a pour effet  de ramener latéralement les taquets mobiles  57     (fig.    52) en arrière contre les     butées    fixes.       Pendant    ce mouvement,, les barres sont ra  menées à leur position normale. Le galet 200  vient     maintenant    en prise avec la     came    209',  ce qui fait que le galet 217 actionne le levier  218 et, en faisant tourner l'arbre 208, aligne  les barres 45     (fig.    52), le mouvement perdu  entre 211 et 212 étant compensé.

   Le galet  200     continuant    son mouvement, il provoque  le rappel des barres 22     sous    l'action du rail  215. Ceci a pour effet d'abaisser les taquets  57 et les butées 58 pour les ramener à leur  position normale, tandis que les plaques 72  sont également ramenées à leur position nor  male.  



  Le galet 200     rencontre    maintenant le le  vier de came 201     (fig.    44), ce qui fait que  la     biellette    connexe 36 dégage toutes les tou  ches abaissées 9     qui        reviennent    à leur posi  tion de repos de la façon décrite plus haut.  Cela est exact à.     condition    que la touche de       "répétition"    soit dans sa position supérieure.  Toutefois, si cette touche de     "répétition"    a  été abaissée, la section du     multiplicateur    ne  se trouve pas dégagée.

   Le rappel du bras 201  à sa position normale fait basculer l'organe       suiveur    220 avec son galet conjugué 222 en  sens     inverse    du mouvement des aiguilles d'une  montre, de façon à     actionner    le     levier        çouM         239 pour placer le mécanisme d'embrayage  dans la position voulue pour le fonctionne  ment du cycle suivant de la machine. Fina  lement, le retour de la traverse 280 à sa  position normale a pour effet de ramener les  pièces à leur position de repos, la machine  se trouvant dégagée.

   On conçoit naturelle  ment que le mécanisme d'avancement du pa  pier et du ruban ont été actionnés par des  moyens     connus        non-représentés    en particulier.  



  L'ensemble du mécanisme     multiplicateur     est monté sur le châssis du mécanisme de  base, comme cela est indiqué dans la     fig.    1,  et il est renfermé dans un     boîtier    307 com  portant un évidement pour découvrir le rou  leau porte-papier et le clavier. Deux couver  cles latéraux 308 sont fixés au     boîtier    307  par des vis. Ces couvercles comportent une  partie en forme d'auge pour donner accès aux  boutons du     rouleau.     



  Le mécanisme multiplicateur et son boî  tier sont supportés par un socle qui sera dé  crit en détail plus loin.  



  <I>Le mécanisme de base,</I>     construction   <I>générale</I>       (fig.    1, 6, 12, 13 et 63).  



  Le mécanisme de base de la machine est  constitué essentiellement par un mécanisme  d'alimentation en cartes, un mécanisme     d'ex-          ploration    des cartes, un mécanisme à poin  çonner les cartes, un dispositif d'entraînement  pour ces mécanismes et un     mécanisme    de  commande de l'entraînement, tous ces méca  nismes et     dispositifs    étant convenablement  logés dans un ensemble de pièces coulées  constituant le châssis et l'enveloppe extérieure  de la machine.

   Des pièces coulées 310 et 311  du     châssis        (fig.    1) sont     boulonnées    sur un  socle coulé 312 dans lequel est monté un  moteur 313     (fig.    12 et 13) entraînant. le mé  canisme de base. Le moteur 313, est com  mandé par un interrupteur 314     (fig.    63).

    Chaque pièce coulée a la forme d'une boîte  rectangulaire ouverte dont le côté ouvert fait  face à l'extérieur et dont la paroi intérieure  est convenablement percée pour assurer des  points de support pour divers arbres d'entraî  nement     auxiliaires        transversaux.    Une plaque    315     (fig.    6) servant de couvercle entoure et  protège le mécanisme monté sur le     châssis    de  gauche 310     (fig.    1) et une plaque semblable  316 sert pour le châssis de droite 311. Une  autre pièce 317, formant châssis en forme  de boîte, est figée par des boulons au som  met du châssis 310.

   La face     ouverte    de la  pièce de châssis 317 se trouve à     l'intérieur    et  sert de plateau sur lequel sont supportés  divers mécanismes. Du     côté    droit de la ma  chine, un montant 318 est boulonné au som  met de     l'extrémité        antérieure    du châssis 311  et un support 319 est     figé    à l'arrière. Une  porte 320 est articulée sur le support 319  et occupe     l'espace    entre les supports.

   Cette  porte a pour but de faciliter l'enlèvement  ou l'intersection des     transposeurs    d'explora  tion et de     poinçonnage.    Aux     quatre        coins    de  la machine, le châssis 317 et les supports  318 et 319 ont une forme appropriée pour  servir de sièges à la plaque de base 6 du       mécanisme    multiplicateur.  



  <I>Le mécanisme</I>     d'entraînement   <I>de</I>     base.     L'arbre d'entraînement 321     (fig.    13, 15  et 16) du mécanisme de base est monté sur  trois     supports    322 à. roulements à billes, bou  lonnés sur la paroi intérieure du châssis 311  et un palier de butée 323     l'empêche    d'effec  tuer un mouvement longitudinal. Une poulie  324 est     montée    folle sur     l'extrémité    anté  rieure de l'arbre 321 et le moteur 313     (fig.    12  et 13) la fait tourner au moyen d'une cour  roie 325.

   La poulie 324     (fig.    15 et 16) peut  être accouplée avec l'arbre 321 par     un    méca  nisme d'embrayage à     friction    326 commandé  par     un    bras fourchu 327 figé à l'arbre oscil  lant transversal 328. Lorsque le mécanisme  de base est au repos, comme le montre la       fig.    15, l'arbre 328 est maintenu dans sa po  sition d'oscillation et le bras 327 comprime  un ressort d'embrayage 329 pour maintenir  le mécanisme débrayé. Lorsqu'il s'agit d'ac  tionner le     mécanisme    de base, l'arbre 328 est  dégagé et le ressort 329 entre en action pour  embrayer de     façon    à accoupler l'arbre 321  avec la poulie 324.  



  L'arbre à cames antérieur 330     (fig.    12, 13      et 15) est monté transversalement par rap  port à la     machine    et il est convenablement  tourillonné. dans des paliers     portés    par les  châssis 310 et 311. La     partie    qui s'engage  dans le châssis 311 porte une roue hélicoïdale  331     (fig.    33)     engrenant    avec une vis sans       fin    332 montée sur l'arbre 321.

   Sur     l'extré-          mité    de droite de l'arbre 330 est montée une  roue de réglage 333     permettant    de régler les  différentes phases du fonctionnement     des    di  vers mécanismes. Deux disques excentriques  334 sont     figés    sur l'arbre 330, dans la partie  comprise     entre    les châssis 310 et 311, et     ils     servent à     effectuer    le mouvement alternatif  d'une boîte à tiges d'exploration.

   Dans sa  partie qui s'engage dans le     châssis    310, l'ar  bre 330     (fig.    32) porte une came 335 com  mandant un mécanisme cueilleur de cartes,  une came 336 commandant une butée de cartes  de la chambre d'exploration et une came 337  commandant un mécanisme de mise en mar  che du     multiplicateur    et un mécanisme d'ar  rêt de base. Le rôle et le fonctionnement des  divers mécanismes commandés par ces     cames     seront décrits en     détail    plus     loin.     



  Des galets d'alimentation 338 et 339 de  la. chambre d'exploration     (fig.    12, 13 et 28)  sont entraînés par le     dispositif    représenté  dans la     fig.    15. Ils peuvent être     constitués     par des galets en acier     montés    sur des arbres  transversaux 340 et 341 respectivement,  arbres dont les     extrémités    de droite s'enga  gent dans la pièce de châssis 311.

   L'arbre  inférieur 341 est     tourillonné    dans un palier  porté par la pièce de châssis et il comporte  une roue hélicoïdale 342     (fig.    15 et 33)     en-          traînée    par une vis sans     fin    343     (fig.    15)  portée par l'arbre 321. L'arbre 341 porte un  pignon 344 engrenant avec un pignon sem  blable 345 monté sur l'arbre 340.

   Ce dernier  arbre est     monté        dans    un roulement à     billes     porté par un bras 346     articulé    en 347 et  commandé par un plongeur 348 sollicité     élas-          tiquement    et tendant à amener le galet supé  rieur     d'alimentation    338 en prise avec le ga  let     inférieur    d'alimentation 339.

   L'autre  extrémité des arbres 340 et 341 s'engage dans  la pièce de châssis 310, l'arbre 341 étant tou-         rillonné    dans un palier     fige    et l'arbre 340  dans un roulement à billes du type flottant       articulé    en 349     (fig.    7).  



  Les galets 350 et 351     d'alimentation    des       poinçons        (fig.    28- et 29) sont de construction  semblable et montés     respectivement    sur des  arbres transversaux 352 et 353.

   A leur     extré-          mité    de droite, ces arbres s'engagent dans le  châssis 311 et le mouvement de rotation leur  est imprimé de la même façon     qu'aux    galets  d'alimentation de l'exploration, c'est-à-dire  qu'une     vis    sans fin 354     (fig.    15), montée sur  l'arbre 321, entraîne une roue hélicoïdale       '(non-représentée)    portée par l'arbre 353, un       pignon    355     (fig.    15) monté sur l'arbre 353  engrenant avec un     pignon    356 monté sur l'ar  bre 352 et     actionnant    ce pignon.

   A chaque  extrémité, l'arbre supérieur 352 est monté  dans un     roulement    à     billes    357 du     type    flot  tant et le galet supérieur d'alimentation 350  est pressé     élastiquement    contre le galet     infé-          rieur        d'alimentation    351 par un plongeur ap  proprié 358 sollicité par un ressort et agis  sant sur le palier     flottant    de droite 357.  



  Deux galets à glissement sont montés de       çhaque    côté de la chambre d'exploration.       entre    les galets 338 et 339 d'alimenta  tion de la chambre d'exploration et les  galets 350 et 351     d'alimentation    dé la  chambre de poinçonnage. Ces galets servent  à transporter une carte des galets d'ali  mentation de l'exploration dans la chambre  d'exploration, à pousser cette carte contre une  butée de carte pendant son exploration, puis  à la faire passer sur les galets     d'alimentation     des poinçons lorsque la butée de carte est re  levée.

   Chaque galet à glissement est     figé    sur  un arbre monté dans un bâti tubulaire fixé  aux pièces de châssis 310 et 311 et     il    est       entraîné-comme        d'habitude.    En face de cha  que galet     à;        glissement    se trouve un galet  fou, sollicité par un ressort et monté sur la  plaque supérieure de la chambre à cartes, ce  galet servant .à maintenir la carte en contact  avec les galets 'a glissement et à assurer     une     alimentation positive.

   Un -autre jeu de galets       ,à'glissement    semblables à ceux qui viennent       @d-'iêtre-    décrits,- quant.<B>à,</B> .leur rôle et à leur      fonctionnement et actionnés comme d'habi  tude, sert pour le mécanisme de     poinçonnage.     



  Cette forme d'exécution de la. machine  comporte encore deux paires de galets     éjec-          teurs    de cartes. Les galets 361 et 362 de la  première paire (fi-. 29), galets qui sont  montés sur des arbres transversaux 363 et  364, reçoivent les cartes venant des galets à  glissement postérieur du mécanisme de poin  çonnage et les transportent aux galets     éjec-          teurs    365 et 366 de la deuxième paire     (fig.    21  et 22), galets qui sont montés sur des arbres  367 et 368. Ces derniers galets envoient les  cartes dans un magasin récepteur 369 qui  comporte des doigts déflecteurs 370.

   Les  deux galets inférieurs 362 et 366 sont montés  et entraînés de la même façon que les galets       d'alimentation    339 et 351 du mécanisme  d'exploration et du mécanisme à poinçons.  c'est-à-dire que les deux arbres 364 et 368  sont montés dans des paliers fixes portés par  les pièces de châssis 310 et 311 et compor  tent     chacun    une roue hélicoïdale engrenant  avec une vis sans fin 371     (fig.16)    portée par  l'arbre 321.

   Les arbres 363 et 367 qui por  tent les galets éjecteurs     supérieurs    361 et 365  sont montés, à. leur extrémité de droite, dans  des roulements à. billes 372 du type flottant  portés par le châssis 311     (fig.    16) et dans des  roulements     semblables    373 portés par le châs  sis 310     (fig.    6). Chacun d'eux porte un pi  gnon     374,,    les deux pignons 374 engrenant  avec des pignons 375 montés sur les arbres  364 et 368 et pressés     élastiquement    chacun  contre les galets inférieurs par des plongeurs  à ressort.  



       Lrn    arbre à cames postérieur 376     (fig.    21  et 29) sert à commander le fonctionnement  du mécanisme de poinçonnage. Cet arbre est  convenablement monté, à chaque     extrémité,     dans des paliers fixes portés par les châssis  310 et 311 et     il    porte un pignon 377 à celle  de ses extrémités qui se trouve près du châs  sis 311, ce pignon engrenant avec un pignon  semblable 378 porté par un bout d'arbre 379.

    L'arbre 379 est     convenablement    monté entre  le châssis 311 et un support 380 et il traverse  le châssis 311, une roue hélicoïdale 381 mon-         tée    sur l'arbre à cet endroit engrenant avec  une vis sans fin 382     (fig.    16) portée par l'ar  bre d'entraînement 321 et     étant    entraînée par  cette vis. Sur l'arbre 376 est     montée    une       came    383 qui commande la. butée de carte de  la chambre de poinçonnage,     cet    arbre portant  également une came 384 commandant le mou  vement alternatif du mécanisme de poinçon  nage et une came 385 servant à verrouiller  les coulisseaux de poinçons.

   La roue hélicoï  dale 381 et la roue hélicoïdale 331     (fig.    33)  de l'arbre à cames antérieur sont construites  de façon que les arbres 376 et 330     (fig.    28)  soient entraînés synchroniquement par l'ar  bre 321. Le fonctionnement et le rôle de  l'arbre à cames 376 seront     décrits    plus com  plètement     plus    loin.  



  <I>Le magasin à cartes et le mécanisme</I>     cueilleur          (fig.    12, 13 et 28).  



  Le magasin à cartes et le mécanisme cueil  leur de cartes utilisés dans cette     machine     sont du type Power bien connu. Le magasin  à. cartes 386     (fig.    28) se trouve dans la partie  antérieure de la machine, dans     une        position     commode pour l'opérateur, et il est supporté  par des appliques appropriées montées sur  les châssis 310 et 311. Un boulon     (non-repré-          senté)    monté sur une applique de support et  s'engageant dans un trou taraudé pratiqué  dans le châssis du magasin, sert .à régler la  position latérale du magasin par rapport à  la chambre d'exploration pour assurer la po  sition voulue aux cartes.

   Les cartes     placées     dans le magasin sont soumises à l'action d'un  poids qui tend à les faire descendre et elles  sont envoyées     successivement    aux galets d'a  limentation de la chambre d'exploration par  un bras cueilleur 387     fixé    à l'arbre oscillant  transversal 388. Cet arbre est convenablement  monté à chaque extrémité dans les châssis  <B>310</B> et<B>311</B> et un bras 389     (fig.    7) est monté  sur la partie qui s'engage dans le     châssis     310.

   Le bras 389 est relié par une biellette  à un bras 390 articulé sur un bout d'axe fixé  au     châssis.    Le bras 390 est actionné de façon  connue par une came 335     (fig.    7) portée par  l'arbre 330. Le contour de la came 335 est      tel que cette came provoque le mouvement  alternatif du bras cueilleur 387 au moment  voulu pendant une rotation de l'arbre 330.  <I>Le</I>     mécanisme   <I>d'exploration</I>       (fig.    28, 32 et 33).  



  L'ensemble explorateur     utilisé    avec cette  machine est essentiellement le même que       celui    du     mécanisme        Powers    usuel et il est  constitué par la chambre usuelle à cartes,  une boîte inférieure ou boîte d'analyse<B>à</B>  tiges et une boîte supérieure à tiges.  



  La chambre     d'exploration    est constituée  par une plaque supérieure 401     (fig.    28) bou  lonnée .à chaque     extrémité    sur des appliques  appropriées fixées aux châssis 310 et 311       (fig.    32 et 33) et par une plaque inférieure  4.02     fixée    - à la plaque 401 et séparée de  celle-ci par des barres d'espacement appro  priées. Les deux plaques sont perforées et  comportent un     ensemble    complet de trous       correspondant    aux     positions    de     perforations     d'une carte d'enregistrement.  



  La boîte inférieure à     tiges    est     constituée     par des pièces     coulées    d'extrémité 403     (fig.    32  et 33), des barres de châssis 404, 405     (fig.    28),  une plaque 407 montée au fond de cet en  semble en forme de boîte et plusieurs plaques  supérieures 408, le tout convenablement     relié     au moyen de vis.

   Des     tiges        d'exploration    409,  comportant des parties     centrales    planes et  des extrémités décolletées, sont montées cou  lissantes dans les     perforations    des plaques  408 et 407 et elles -sont sollicitées vers le  haut contre les plaques 408 par des res  sorts 410.  



       Chacune    des pièces coulées 403     (fig.    32  et 33) porte un     tube    pendant 411 faisant  corps avec elle et comportant un trou rond  dans lequel s'engage     l'extrémité    supérieure  décolletée d'un montant 412, les deux mon  tants 412 étant montés rigidement dans la  pièce coulée de base 312 à laquelle sont     figées     les pièces de châssis 310 et 311. La construc  tion est telle que tout l'ensemble sélecteur  soit     giûdé    avec précision dans son mouvement       vertical        alternatif    sur ces montants.

   Comme  le montre la     fig.    28, l'arbre antérieur 330 se    trouve     directement    au-dessous du centre du  mécanisme d'exploration _et l'un des mon  tants 412 se trouve en avant de l'arbre, tan  dis que l'autre se     trouve    en arrière. La cons  truction est telle que les     deux    pièces coulées  403 soient de construction identique, celle de  droite étant retournée longitudinalement par  rapport à celle de gauche.

   Chaque pièce     cou-          lée        comporte        une        ouverture        dans        laquelle     une bielle 413, chaque bielle étant arti  culée sur la pièce coulée au moyen d'une  tige appropriée 406. L'extrémité inférieure  de chaque bielle entoure un disque 334 monté  excentrique sur l'arbre à cames antérieur 330,  de façon     qu'une        révolution    de l'arbre imprime  un mouvement vertical alternatif à la boîte  inférieure à tiges.  



  Pour que les tiges 409     puissent    exercer  une action     positive    et n'agissent pas seule  ment sous l'effet de la force des ressorts 410,  la machine'     comporte    des     dispositifs    servant  à bloquer toute tige qui rencontre une per  foration dans la carte.

   Ces     dispositifs    sont  constitués par des plaques de verrouillage  414     (fig.    28) qui comportent des fentes de  verrouillage 415 pour des boutons 416 por  tés par les     tiges    409 et coulissant dans les  fentes formées par les barres 404 et 405,  ainsi que par des     dispositifs    servant à dé  placer les plaques de     verrouillage    414, chacun  de ces     dispositifs    comportant une tige 417  passant à travers des trous     pratiqués    dans  l'extrémité     postérieure    de chaque plaque 414  et convenablement reliée au bras supérieur  d'un levier déporté 418     articulé    en 419.

   Un  bras inférieur du     levier    418     (non-représenté)     porte un galet suiveur qui agit, sur une came  fixe 420     (fig.    33) montée sur le montant de  droite     412..    Au moment voulu     pendant    la       course    ascendante de la boîte à tiges, le galet       suiveur    s'écarte de la came 420 et un ressort  approprié (non-représenté) fait basculer le  levier 418 en sens inverse du mouvement des  aiguilles d'une montre autour de son pivot  419 pour déplacer en avant toutes les pla  ques de verrouillage 414.

   Le réglage dans le  temps est tel que les     tiges        qui        ont    rencontré  des     perforations    soient bloquées     dans    leur po-      sinon supérieure et impriment un mouvement  positif ascendant à. des tiges correspondantes  443 d'une boîte supérieure à tiges pendant  le reste du mouvement ascendant de la boîte  inférieure à tiges, tandis que les     tiges    qui  n'ont pas rencontré de perforations sont main  tenues par la carte dans une     position    fixe.  



  Un dispositif est utilisé pour empêcher  le verrouillage de toutes les tiges 409 au cas  où il n'y aurait aucune carte dans la chambre  à carte. Une tige 421, sollicitée     élastiquement,     est montée sur l'applique de droite 403       (fig.    33) et elle est reliée, à son extrémité  inférieure, à un levier convenablement monté  (non-représenté) comportant une oreille re  tournée pouvant coopérer avec le galet sui  veur porté par le levier déporté 418 men  tionné     plus    haut.

   La disposition est telle que,  s'il- y a une carte dans la chambre lorsque  la boîte à     tiges    est soulevée, la tige 421 se  trouve abaissée et l'oreille retournée portée  par le levier conjugué bascule pour venir oc  cuper une position dans laquelle elle est hors       d'action,    tandis que,     s'il    n'y a aucune carte  dans la chambre, la     tige    421 reste dans la  position représentée et l'oreille retournée de  son levier conjugué coopère avec. le galet sui  veur du levier 418 pour empêcher le ver  rouillage d'une tige 409 quelconque par les  plaques de verrouillage 414.

   Dans ce dernier  cas, toutes les tiges 409 sont maintenues dans  une     position    relativement fixe lorsque la boîte  à     tiges    est soulevée, de façon connue, les  ressorts 442     (fig.    28) des tiges 443 de la  boîte supérieure à tiges étant plus forts que  les ressorts 410 qui tendent à faire monter  les     tiges    409.  



  La boîte supérieure à tiges utilisée avec  cette machine est connue et ne sera par con  séquent pas décrite en détail ici. Dans la  machine en     question,    elle sert uniquement  d'intermédiaire pour transmettre le mouve  ment des tiges 409 de la boîte inférieure à  des tiges correspondantes 447 d'un     transpo-          seur.    Les tiges 443 correspondant, en nombre  et en disposition, aux tiges 409 de la boîte  inférieure et sollicitées vers le bas par les  ressorts 442, sont montées coulissantes dans    un châssis en forme de boîte 423.

   Dans le cas  présent,     des    plaques 424     qui,    dans le     type     à tabulateur, comportent des fentes formant  cames et des fentes de verrouillage coopé  rant avec des boutons des tiges 443, sont  mises hors d'action et     servent    uniquement de       barres    d'espacement pour les     tiges.     



  Comme dans toutes les machines du type       Powers    commandées par des cartes, une butée  de carte sert à maintenir la carte momenta  nément pendant son passage à travers la  chambre d'exploration pour permettre l'éta  blissement d'un intervalle     approprié    pendant  lequel la carte est explorée.

   La butée de carte  391     (fig.    28), qui est en forme     d'L,    est guidée  dans son mouvement     vertical    alternatif dans  des rainures et elle est reliée à une biellette  verticale 392 (fi,. 7)     articulée    sur l'extrémité       postérieure    d'un bras 393     fixé    à. un arbre  oscillant     transversal    394.

   L'arbre oscillant  394 est monté dans des paliers portés par la  pièce de châssis<B>310</B> et il comporte un bras  de prolongement antérieur 395 auquel est re  liée une     biellette    396 dirigée vers le bas, son  extrémité inférieure étant articulée sur un  bras à ressort 397 articulé de son côté sur un  bout d'axe 399 du     châssis.    Le bras 397 porte  un galet     suiveur    398 coopérant avec une came  de butée de     carte    336     (fig.    32) de l'arbre à  cames antérieur 330. Le     contour    de la came  336 est tel que la butée de     carte    391 soit.

    animée d'un mouvement     alternatif    au mo  ment     voulu    dans chaque cycle de fonctionne  ment du mécanisme de base pour maintenir  une carte dans la chambre d'exploration pen  dant qu'elle est explorée.  



  <I>Le</I>     transposeur           < fig.    10, 11, 26, 27, 32, 33, 57 et 58).  Un     transposeur    est utilisé pour convertir  les perforations duplex     usuelles    du code à  90 colonnes en un type approprié pour le  mécanisme de pose des touches.  



  Dans le     transposeur    représenté, deux  pièces coulées de     châssis    425     (fig.    26) conve  nablement reliées par des     barres    transversales  426 supportent     plusieurs    plaques perforées  horizontales sur lesquelles sont montés plu-      sieurs     fils        towden        ainsi    que des     .éléments     conjugués en forme de tiges.

   Une plaque 427,  montée au sommet du châssis en forme de  boîte constitué par les pièces coulées 425 et  figée rigidement .à ce châssis au moyen de  boulons, est perforée et comporte plusieurs  trous correspondant en disposition et en nom  bre aux touches du clavier. Deux barres d'es  pacement latérales 428, parallèles aux châs  sis 425 et très rapprochées de ces châssis,  sont     figées    à la face     inférieure    de la plaque  427. Une plaque 429 est boulonnée sur le  fond des barres d'espacement 428 et elle est  perforée de la même     façon    que la plaque 427.  Une autre plaque 430 comportant des perfo  rations semblables est boulonnée sur des  barres latérales 431 fixées au châssis 425.

    La disposition des différentes plaques est  telle que les perforations correspondantes de  chacune d'elles se     trouvent    sur la même ligne  verticale.     Comme    le montre le     mieux    la       fig.    26, des     tiges    verticales 432 sont montées       coulissantes    dans les trous des plaques 427  et 429 et ont une longueur suffisante pour  s'étendre jusqu'à une     distance    appropriée au  dessus et au-dessous des plaques. Les tiges  comportent des épaulement 433 que des res  sorts 434 tendent normalement à appuyer  contre la plaque 429.  



  Immédiatement au-dessous de l'extrémité       inférieure    de chaque tige 432 se trouve le  noyau     d'un        bowden    452 monté dans la pla  que 430.     L'extrémité    supérieure de chaque       bowden    452 du     transposeur    comporte un rac  cord 435 présentant un épaulement 436       (fig.    58) qui s'appuie sous la plaque 430 et  une     partie    filetée 437 passant à travers les  trous de cette plaque. Un écrou fendu 438  sert à maintenir rigidement chaque raccord.  



  Le fond du châssis du     transposeur    est  recouvert par une plaque 439     fixée    aux châs  sis 425 par des boulons qui passent     aussi    à  travers deux barres "en L 440 et servent à  les fixer. Ainsi qu'on peut le voir en     fig.    26,  les     barres    440 coopèrent avec la face infé  rieure de la plaque 439 pour former des rai  nures s'adaptant autour de cornières 441 de  la boîte supérieure à tiges et déterminant    les positions     relatives    du     trausposeur    et de  la boîte à tiges.

   La plaque 439 comporte plu  sieurs fentes rectangulaires 442     pratiquées    en  diagonale     (fig.    58),     correspondant    en     nombre     et en disposition aux positions des perforations  d'une carte d'enregistrement, de façon que  chaque fente se trouve au-dessus d'une tige  correspondante 443 de la     boîte    supérieure à       tiges    lorsque le     transposeur    est en place.

   Deux  barres 444     (fig.    26) fixées à la plaque 439       supportent    une plaque 445 comportant des  fentes en diagonale 446     (fig.    58) disposées de  façon analogue     mais    un peu plus longues que  celles de la plaque 439.  



  Des éléments 447 en forme de tiges plates  sont montés coulissants dans les fentes     prati-          quéesdans    les plaques 439 et 445 et se trou  vaut dans le prolongement les unes des     autres.     Les parties inférieures des     tiges    s'étendent au  dessous de .la plaque 489 et- occupent une -po  sition telle qu'elles puissent être soulevées par  des tiges correspondantes 443 de la     boîte    su  périeure.

   Chaque partie inférieure est décolle  tée de façon à former un épaulement appro  prié 448 formant limite et s'appuyant sur la  plaque 439, et la partie supérieure de chaque  tige dépasse légèrement au-dessus de la face  supérieure de la plaque 445 lorsque les     tiges     se trouvent dans leur position inférieure.  



  Une autre plaque 449     (fig.    26) est boulon  née sur des barres latérales 450 qui     sont    fixées  aux châssis 425. La plaque 449 comporte plu  sieurs trous taraudés 451     (fig.    58) disposés  en colonnes correspondant, en nombre, aux co  lonnes     .des.    positions de perforations d'une  carte     d'enregistrement.    Le nombre des trous  451 de chaque     colonne    est double de     celui    des  positions de perforations dans une colonne  d'une     carte    d'enregistrement. Ces trous sont  décalés entre eux de façon que deux trous se  trouvent au-dessus de chaque fente 446 de la  plaque 445.  



  L'extrémité inférieure de chaque     bowden     du     transposeur    comporte un raccord 453 ayant  une partie     inférieure    filetée 454 pouvant se  visser dans les trous     taraudés    451     et:main-          tenir    le raccord     @solidemeut        contre    la plaque  449. Des plongeurs appropriés 455 sont mon-      tés dans les raccords 453 pour transmettre le  mouvement des     tiges    447 aux noyaux     des          bow    deus.  



  Des bandes recourbées 441     (fig.    28) sont  fixées sur la     face    antérieure et la     face    posté  rieure de la boîte supérieure à tiges du méca  nisme     d'exploration    et forment     .des        coulis-          seaux    sur lesquels repose le     transposeur.    Des  bouts d'axes     limiteurs    456     (fig.    32), vissés  dans les bandes 441, déterminent les positions  relatives du     transposeur    et du mécanisme  d'exploration.

   Le     transposeur    est     maintenu     verrouillé dans sa position d'action par des       éléments    à crochet qui font partie d'une ma  nette 640 (fi-.<B>11)</B> sollicitée     élastiquement    et       articulée    sur les châssis 425 et qui s'enga  gent dans des fentes 639 pratiquées     dans    les  bandes 441.  



  La disposition en question permet d'adap  ter les représentations codifiées utilisées dans  le code usuel à 90 colonnes pour effectuer la  pose de touches individuelles actives du cla  vier. Comme on le voit le mieux dans le  schéma de la fi-' 57, le soulèvement d'une       tige    quelconque 447 (sauf la tige "9"), sui  vant la     perforation    explorée par le mécanisme  explorateur provoquera l'abaissement de la  touche "impaire"     correspondante    et de la tou  che "paire" immédiatement supérieure dans  les buts décrits plus haut sous les titres "Le  mécanisme de poses des     touches"    et "Le mé  canisme     déchiffreur".     



  Lorsque la machine doit être commandée  par des cartes à 45 colonnes, les liaisons 453  qui se trouvent au-dessus des tiges 447 peu  vent être déplacées facilement et amenées à  des positions différentes pour effectuer la  transposition convenable dans le nouveau code.       Dans    ce cas, les liaisons     multiples        utilisées     pour transposer le code à 90 colonnes ne sont  pas     nécessaires,    chaque chiffre étant repré  senté par     une    seule perforation.  



  <I>La mise en</I>     marche   <I>et l'arrêt du</I>     mécanisme     <I>de base</I>     (fig.    1, 7, 10, 12, 15 et 51).  Le     mécanisme    qui commande l'embrayage  et le débrayage de l'accouplement 326 est une         adaptation    du     dispositif    usuel utilisé dans les  machines     tabulatrices        Powers.     



       Le        mécanisme    de base peut être mis en  marche à la main en appuyant sur un bouton  ou, lorsqu'il est réglé pour fonctionner auto  matiquement, par le mouvement de retour. à  la position normale de .la traverse 280 du mul  tiplicateur, et il est     arrêté    à la     fin    de chaque  cycle de fonctionnement par l'action d'une  came     fixée    sur l'arbre à     cames    antérieur.  



  Un bouton 465     (fig.    1 et 51) est fixé à  l'extrémité antérieure d'un plongeur 466       (fig.    7) qui traverse un bâti se trouvant sur  la paroi antérieure de la pièce de     châssis    310  et qui est monté     coulissant    dans ce bâti. Ce  plongeur porte des     butées    limites appropriées  et il est normalement maintenu dans la posi  tion représentée dans la     fig.    7 par un     ressort     approprié (non-représenté).

   Une tige 467     relie     le plongeur 466 à     une        biellette    468 qui     s'étend     vers l'arrière et elle est     reliée    à un bras 469  articulé sur un bout d'axe du châssis. Un  bras 470, dirigé en avant et articulé sur l'ex  trémité     supérieure    du     bras    469,     porte        un    élé  ment 471 en forme de crochet recourbé.

   La  partie inférieure de     ce    crochet se trouve dans  le même plan     vertical    qu'un bras 472 dirigé  vers le haut et servant à faire fléchir une ge  nouillère, ce bras étant articulé sur un bout       d'axe    473 du châssis.

       Le    bras 470 est sollicité  vers le bas par un     ressort    partant du point       central    du bras et aboutissant à une oreille  portée par une biellette 474 et dirigée vers  l'arrière, et il     est    maintenu dans la position       représentée    dans la     fig.    7 par     un    goujon     porté     par la même biellette.  



  L'arbre     transversal    328     mentionné    plus  haut est convenablement tourillonné à chaque  extrémité sur les     châssis    310 et 311 et son       extrémité    de gauche traverse le châssis 310 et  porte un bras 475 sensiblement     horizontal.     Une tige 476, fixée à l'extrémité     postérieure     du bras 475, sert de pivot pour les bras infé  rieurs de deux     genouillères    477 et 478 et passe  aussi. à     travers    une fente pratiquée dans l'ex  trémité inférieure de la     biellette    474.

   Le     bras     supérieur de la     genouillère    477 est     articulé     sur le bout d'axe 473 du     châssis,    et le bras      supérieur de la genouillère 478 est     articulé     en 479 sur la biellette 474.     Chaque    bras supé  rieur de genouillère porte un doigt qui s'en  gage sur le trajet d'une tige 480 fixée au bras  de fléchissement 472 de la genouillère.  



  Lorsque le mécanisme de base se trouve  dans sa.     position    normale, les deux articula  tions à genouillère se trouvent dans leur posi  tion d'extension représentée dans la     fig.    7 et  la genouillère 477 maintient l'arbre 328 dans  la position d'oscillation au moyen du bras  475 pour débrayer le mécanisme d'accouple  ment 326. - Lorsqu'on appuie sur le bouton  465, le crochet 471 fait fléchir les deux -ge  nouillères par l'intermédiaire du bras de flé  chissement 472. Le ressort 329     (fig.    15) fait  alors basculer l'arbre 32$ et l'arbre d'entraî  nement 321 est mis en     prise    avec la poulie  324 pour commencer un cycle de fonctionne  ment.  



  *La     biellette    474     (fig.    7) mentionnée plus  haut s'étend vers le haut et passe à travers  des     fentes    pratiquées dans les pièces de châs  sis 310 et 317 et elle est reliée à l'extrémité       antérieure    d'un levier réglable 481 en deux  pièces. Le levier 481 est articulé près de son  centre sur un bout d'axe du châssis et, à son  extrémité postérieure, il comporte une oreille  482 qui se trouve au-dessus de l'extrémité su  périeure d'une biellette 483. L'extrémité infé  rieure de la biellette 483 est reliée à l'extré  mité antérieure d'un bras 484 convenablement  articulé sur un bout d'axe 485- du châssis et  elle porte un organe suiveur coopérant avec  la came 337.

   Immédiatement après que la ma  chine a été mise en marche, la genouillère 478  est amenée à sa position d'extension sous l'ac  tion de son ressort,     ce    qui a pour effet de sou  lever     ,l'articulation    474 jusqu'à la limite de  sa fente et de faire basculer le levier 481  pour amener l'oreille 482 très près de l'extré  mité supérieure de la     biellette    483. On voit  ainsi que, lorsque la biellette 474 se trouve  dans. sa position supérieure, une liaison rigide  est établie entre le levier 481 et le bras 475,       cette    liaison étant constituée par la partie su  périeure de la     biellette    474 et la genouillère  478.

   En conséquence, lorsque le sommet de la    montée de la came 337     soulève    la biellette 483,  le bras 475 oscille -de façon à débrayer l'accou  plement 326 et à arrêter le mécanisme de base.  Lorsque le bras 475 oscille, la genouillère 477  est amenée à sa     position    d'extension par son  ressort et elle maintient le bras 475 dans la  position d'oscillation jusqu'à ce que la ge  nouillère soit de nouveau repliée.  



  Un     levier    à deux bras 486, également arti  culé sur le bout d'axe 473 du     châssis    com  porte, dans son bras dirigé vers le haut, une  fente embrassant la tige 480 du bras de flé  chissement 472 des genouillères. Une courte       biellette    487 est convenablement fixée par des  tiges 488 et 489 à celui des bras du levier 486  qui est dirigé en avant, de façon à former une  fente dans laquelle peut agir l'extrémité en       forme    de crochet d'une     biellette    500. On voit  qu'une rotation du levier 486 en sens inverse  du mouvement des aiguilles d'une montre fera  également fléchir les genouillères 477 et 478  pour amorcer un cycle de fonctionnement du  mécanisme de base.

      <I>La commande de</I> base<I>pour</I>     la   <I>mise en marche</I>  <I>de l'ensemble</I>     multiplicateur          (fig.    5, 7, 47, 48 et 49).  



  On a signalé, dans la     description    qui pré  cède, que le mécanisme     multiplicateur    n'est  pas mis en action avant que les facteurs  n'aient été posés sur le clavier. Lorsque les  facteurs- ont été posés, la     traverse    280     peut     être mise en mouvement, pour effectuer sa  course en. arrière, par la     manoeuvre    du verrou  293 de     déplacement    de cette traverse,     ce    qui  permet à la barre de déplacement 282 de fer  mer le circuit du moteur     d'entraînement    du  multiplicateur et d'embrayer l'écrou d'entraî  nement avec son arbre d'entraînement héli  coïdal.  



  Lorsque la machine est réglée pour fonc  tionner à la main, dès que l'on abaisse la barre  de     manoeuvre    7, le verrou 293 se trouve ac  tionné par une     tringlerie    composée de la bief=  lette 15a, des bras 10a et lia, de la biellette 9a  et du bras     17a,    comme représenté dans la  fig: 47. Toutefois, lorsque la machine est -ré  glée en vue du fonctionnement semi-automa-      tique ou automatique, la barre de     manoeuvre    7  est mise hors d'action de la façon qui sera  décrite plus loin, et la machine comporte des  dispositifs servant à. actionner le verrou 293  à l'occasion de chaque cycle de fonctionne  ment du mécanisme de base.  



  Au-dessus d'une oreille retournée portée  par le verrou 293 (fi-. 48) se trouve un bras       .198    articulé, à. son extrémité antérieure, sur  un bout d'axe porté par une plaque 491       (fig.    5) montée sur la. plaque de châssis 24.  Une biellette 490, reliée à l'extrémité posté  rieure du bras 498, est dirigée vers le bas et  s'engage dans la pièce de châssis 310 par des  fentes appropriées pratiquées dans les diffé  rentes pièces de châssis envisagées. L'extré  mité inférieure de la biellette 490 est reliée  à. un bras 492     (fig.    7) d'un levier coudé dé  porté monté sur le bout d'axe de châssis 485.

    L'autre bras 493 de ce levier coudé porte un  organe suiveur qui passe sur la came<B>337.</B>  Lorsque l'arbre 330 a fait à peu près les deux  tiers d'un tour. le sommet de la montée de la  came 337 fait basculer le levier coudé déporté  qui tire la biellette 490 vers le bas pour effec  tuer la     manceuvre    du verrou 293 et amorcer  ainsi un cycle de fonctionnement de l'ensem  ble multiplicateur.  



  Le réglage des divers mécanismes de base,  dans le     temps,    est tel que, pendant le laps de  temps pendant lequel le sommet de la came  337 passe de sa position de départ représentée  dans la     fig.    7 à une position intermédiaire  avant de faire basculer l'organe suiveur du  bras     _493,    les galets d'alimentation aient fait  passer une carte dans la chambre d'explora  tion, le mécanisme d'exploration ayant effec  tué l'abaissement des différentes touches 9.  d'une façon correspondant aux perforations de  la carte. Pendant le tiers final d'une révolu  tion de l'arbre 330. les mécanismes de base  sont ramenés à la position normale et ils sont  arrêtés lorsque le sommet de la montée de la  came 337 effectue le débrayage de l'accou  plement 326.

   Le mécanisme multiplicateur,  ayant été mis en marche pendant le cycle de  base, continue son cycle après que l'élément  de base a été arrêté et     il,    est finalement arrêté    lorsque la traverse 280 est ramenée à sa po  sition normale. On voit ainsi qu'un cycle de  fonctionnement complet de la machine est  constitué par un cycle de l'élément de     base    et  un cycle à recouvrement partiel du mécanisme  multiplicateur.  



  <I>La</I>     commande        dit        mécanisme        multiplicateur          pour   <I>la</I>     mise   <I>en marche des mécanismes</I>  <I>de</I> base     (fig.    5, 7, 44, 49, 50 et 51).  



  L'un des rôles du levier de came 201       (fig.    44 et 49) de rappel des     touches    a     été     décrit sous le titre "Les mécanismes de com  mande, de pose et de dégagement". Ainsi  qu'on .1'a expliqué, le levier 201 oscille dans le  sens du mouvement des aiguilles d'une montre  lorsque la traverse commence sa course arrière  et il est ramené à sa position primitive lorsque  la traverse atteint sa position normale. Ce  mouvement oscillant est utilisé pour     remettre     le mécanisme de base en marche et permettre  ainsi à la, machine de fonctionner automati  quement.  



  Le levier 220     (fig.    44 et 49) est articulé  sur un axe     limiteur    494 du levier de     came     201 et il porte un galet suiveur 222 sur son  bras dirigé vers le bas,     ce    galet passant sur  une surface de came 495 du levier de     came.     Une biellette horizontale 235 relie l'autre bras  de levier 220 au bras     sensiblement    vertical  d'un levier coudé 239 articulé sur un axe de  la plaque de châssis 24.

   Un bras horizontal du  levier coudé 239 est relié à l'extrémité supé  rieure de la biellette 500 qui s'étend vers le  bas et s'engage dans la pièce de châssis 310  où elle se termine par l'élément en forme de  crochet 499 qui s'adapte dans la     fente    formée  par le bras horizontal du levier 486 et la  biellette 487.     L'extrémité    inférieure de la     biel-          lette    500 est sollicitée vers l'avant par un res  sort 496 qui s'étend entre un bout d'axe porté  par le châssis 310 et un élément 497 en forme  de crochet, fixé sur la     biellette    500.

   En con  séquence, la     face    d'attaque du crochet 499  s'appuie normalement sur la tige 488, comme  cela est représenté dans la     fig.    50,à moins que  la biellette 500 ne soit maintenue hors d'action  ou dans sa position de     retrait    par d'autres           moyens,    comme cela est représenté dans la       fig.    7.  



  La     fig.    49 montre la position de fonction  nement de la     tringlerie    décrite ci-dessus. Le  verrou de     man#uvre    293     (fig.    48) qui agit  sur la traverse a été actionné de façon à amor  cer un cycle de     multiplication    et le levier  de came 201 a basculé de façon à permettre  à. la     biellette    500 de tomber par son propre  poids.

   Le mouvement vertical de la biellette  est     suffisant    pour abaisser le crochet 499       (fig.    51) au-dessous de la tige 488 et permet  tre au ressort 496 de tirer en avant l'extré  mité inférieure de la biellette, de façon à       mettre    le crochet en prise avec la tige.  



  Lorsque la traverse 280 est ramenée à sa       position    de repos à la fin d'un cycle de mul  tiplication, la surface de came 495 du levier  201 sollicite le suiveur 222 en avant, de façon  à     effectuer    le     mouvement    de soulèvement de  la     biellette    500. Comme le crochet 499 est en  prise avec la tige 488, ce mouvement sert à  faire basculer le levier 486 en sens inverse  du mouvement des     aiguilles    d'une montre pour       faire    fléchir les genouillères 477 et 478 et       amorcer    un cycle d'opérations du mécanisme  de base.

   On dispose ainsi de moyens permet  tant à la machine de fonctionner automatique  ment sous la commande d'un groupe de cartes  d'enregistrement et     indépendamment    de toute  attention de la part de l'opérateur.  



  Il est évident qu'il sera parfois inopportun  que la machine fonctionne ou continue à fonc  tionner automatiquement. Un cas de ce genre  se     'présente    lorsque:  <B>10</B> la machine est réglée pour la commande  à la main;  20 la machine est réglée pour la commande  semi-automatique;  30 la réserve de cartes contenue dans le  magasin est épuisée;  40 la chambre d'exploration est vide;  50 une carte d'arrêt est introduite dans la  chambre d'exploration:  60 l'opérateur désire arrêter la machine  pendant -le fonctionnement automatique.  



  Il est évident que si l'extrémité inférieure  de la     bïellette    500 est maintenue dans sa po-         sition    postérieure ou hors d'action lorsque la       biellette    est soulevée par le mouvement de  retour de la traverse du multiplicateur, le cro  chet 499 sera hors de prise avec la tige 488  du levier 486 et ne provoquera par conséquent  pas le fléchissement des genouillères pour re  mettre le     mécanisme    de base en marche pour  le cycle suivant de la machine.  



  Des     .dispositifs    de commande appropriés  permettent de mettre     la        biellette    500 hors  d'action dans tous les cas mentionnés plus  haut et l'on décrira maintenant chacun de       ces    dispositifs en détail.  



  <I>Le levier de commande</I> die fonctionnement       (fig.    5, 7, 47, 48 et 49).  



  La machine représentée peut fonctionner       automatiquement,        semi-automatiquement    ou à  la     main.    Lorsque la machine est réglée pour  le fonctionnement     automatique,    elle fonc  tionne sous la commande d'un groupe de  cartes d'enregistrement, indépendamment de  toute attention de la part de l'opérateur. Lors  qu'elle est réglée en vue du fonctionnement       Femi-automatique,    elle fonctionne pendant un  seul cycle d'opérations, chaque fois que l'on       appuie    sur le bouton de mise en marche.

   Lors  que la machine est réglée pour le fonctionne  ment à la main, le mécanisme de base est mis  complètement hors d'action et la machine ne  peut servir     que,de    machine à calculer.  



  L'organe de commande permettant de  choisir le type de fonctionnement désiré est  constitué par un levier à trois bras 501     (fig.    5),       articulé    sur un bout d'axe 502 fixé à la pla  que de châssis 24,     ce    levier portant un bras  de commande 505 dirigé en avant et passant        .    travers une fente 503     pratiquée    dans la pla  que de couvercle 307 du mécanisme multipli  cateur, sa     partie    postérieure ayant une forme  appropriée pour     .constituer    deux bras 504 et  506     (fig.    49) dirigés vers le bas.

   Le bras de  commande 505 peut être amené à la main à  l'une     quelconque    de trois positions et il est  centré dans chaque cas par un     cliquet    d'arrêt  à ressort 507 articulé sur un axe 508 fixé à  la plaque 24 et s'engageant dans des     entailles     509 en forme de V pratiquées dans l'extré-      mité inférieure du bras 504. Un élément cou  lissant 510 formant verrou et monté sur l'axe  508 est relié au bras 504 par un assemblage  à tige et à rainure et un ressort 511 tend à       Is    déplacer     élastiquement        vers    l'arrière.

   L'ex  trémité antérieure du     bras    510     comporte    un  bras dirigé vers le bas et verrouillé sur une  tige 512 de la biellette 500,     ce    bras étant suf  fisamment long pour venir en prise avec la  tige quelle que soit la position verticale de  la biellette. L'autre bras 506 du levier 501  est relié par une courte biellette<B>513</B> à la  pièce intermédiaire oscillante 295. L'extré  mité supérieure de la     pièce    intermédiaire 295  est reliée à un bras 296     fixé    à l'arbre oscillant  transversal 300 commandé par la barre de ma  noeuvre 7 du     moteur    du multiplicateur, barre  qui se trouve sur le clavier.

   La partie médiane  de la     pièce    intermédiaire     comporte    un épau  lement 294 qui se     trouve    au-dessus du verrou  de     manoeuvre    293     (fig.    48) servant à     déplacer     la traverse, et l'extrémité inférieure est guidée  dans un élément fendu 298 fixé au     châssis.     



  Lorsque la machine doit être commandée  à la main, on met la manivelle 505 dans sa  position la plus basse     représentée    dans la       fig.    47. Lorsque le levier 501 se trouve dans       cette    position, le cliquet 507 est en prise avec       hencoche    antérieure extrême 509 du bras 504.  Le     verrou    510 est alors amené à sa     position     postérieure extrême par la tige du bras 504,  de façon à mettre la     biellette    500 hors d'ac  tion, et la pièce     intermédiaire    295 a été ame  née à, sa position postérieure extrême par le  bras 506 de façon que son épaulement 294  se trouve au-dessus du verrou 293.

   Comme  le mécanisme de base est mis hors d'action  pendant le fonctionnement à la main, le ver  rou 293 ne peut être     manoeuvré    pour dégager  la traverse du multiplicateur que lorsque la  barre de     manoeuvre    7 du moteur est abaissée,.  Lorsque la manivelle 505 est amenée à sa  position intermédiaire dans la     fig.    48, la ma  chine est réglée en vue du fonctionnement  semi-automatique.  



  Dans ce cas, le     cliquet    507 s'engage dans  l'encoche centrale 509 du bras 504; la tige  du bras 504 est amenée dans la partie anté-         rieure    de la fente du verrou 510, mais le  verrou est retenu dans sa position postérieure  extrême par le ressort<B>511</B> de façon à mettre  la biellette 500 hors d'action, et la pièce in  termédiaire 295 est déplacée en avant par le  bras 506 jusqu'à une position dans laquelle  son épaulement 294 est sans action sur le  verrou 293. On voit ainsi qu'un cycle d'opé  rations du mécanisme multiplicateur ne peut  pas être amorcé par l'abaissement de la barre  de     manoeuvre    7, et qu'il ne peut l'être qu'à  l'occasion d'un cycle de fonctionnement du  mécanisme de base.  



  Lorsque la manivelle 505 est amenée à sa  position supérieure extrême, représentée dans  la     fig.    49, la machine est réglée en vue (lu  fonctionnement automatique. Dans ce cas, le  cliquet 507 s'engage dans l'encoche posté  rieure     extrême    509 du bras 504; la tige du  bras 504 déplace le verrou 510 en avant en  surmontant la tension du ressort 511 et la  biellette 500 peut alors se mouvoir librement  en avant sous l'action du ressort 496     (fig.   <B>7),</B>  de sorte que le crochet 499 peut s'appuyer  sur la tige 488 du bras antérieur du levier  486, à moins que la     biellette    500 ne soit mise  hors d'action par un autre moyen;

   la pièce  intermédiaire 295 est amenée à sa position  antérieure extrême dans laquelle son épau  lement 294 est sans     action    sur le verrou 293.  Alors que la position de la pièce intermédiaire  295 est différente, selon que la machine fonc  tionne automatiquement ou     semi-automati-          quement,    son action consiste dans les deux       cas    à empêcher la     manoeuvre    du verrou 293  à partir de la barre de     manoeuvre    7.  



  <I>La mise hors d'action du bouton de mise en</I>  <I>marche de base</I>     (fig.    7 et 51).  Comme le mécanisme multiplicateur ne  termine son cycle d'opérations que quelques  instants après que le mécanisme de base a  été arrêté, on a pris des mesures pour annu  ler l'effet d'un abaissement, par inadvertance,  du bouton de mise en marche de base 465  pendant     ce    laps de temps.  



  L'élément 497 en forme de crochet, rivé  sur la     partie        inférieure    de la     biellette    500,      sert à entourer une tige 514 portée par l'un  des bras du levier 515, celui qui est dirigé  en avant. Le levier     515t    est     articulé    sur la       biellette    468 en 516 et le bras postérieur  de ce lever s'étend sous une oreille formée  par la partie courbée du crochet 471. Lors  que le mécanisme     multiplicateur    est actionné  par la came 337, la biellette 500 tombe de  la façon décrite ci-dessus et la partie supé  rieure du crochet 497 abaisse la tige 514.

    Ce mouvement fait basculer le levier 515  autour de son pivot et son bras postérieur  soulève le crochet 471     jusqu'à    une position  dans laquelle il se trouve hors du trajet du  bras 472 de fléchissement des genouillères.  La     fig.    51 représente ces .éléments dans leur       position    de fonctionnement. On voit que le  mécanisme à bouton de mise en marche est  sans action pendant la période pendant la  quelle la biellette 500 se trouve dans sa po  sition la plus basse. Lorsque la biellette 500  est soulevée à la fin d'un cycle de multipli  cation, le     levier    515 est soulevé et le crochet  471 est ramené à sa position d'action par le  ressort du bras 470.

      <I>Les commandes</I>     automatiques   <I>servant à</I>  <I>arrêter la machine pendant le fonctionnement</I>       automatique        (fig.    26, 28 et 50).  



  Des dispositifs dont le fonctionnement est  semblable à     celui    des dispositifs utilisés dans  la machine     tabulatrice    du     type        Power    peu  -vent ,être     utilisés    et servent à arrêter la ma  chine lorsque la chambre     d'exploration    est  vide ou lorsque la réserve de cartes contenue  dans le magasin est épuisée.  



  Une tige 518     (fig.    50) à ressort de pres  sion est montée sur des supports qui se trou  vent sur la pièce coulée de gauche de la boîte  à tiges d'exploration et elle est agencée de  façon à pouvoir être arrêtée par une carte  se trouvant dans la chambre     d'exploration     lorsque la boîte à tiges se meut vers le haut.  Si la tige 518 n'est pas arrêtée, elle se meut  vers le haut en passant à travers des trous  pratiqués dans la chambre à cartes et elle  soulève une tige 519 reliée à l'extrémité pos-         térieure    d'un bras 520     (fig.    50) figé à un  arbre oscillant 521. L'arbre oscillant est  monté dans des supports portés par la pièce  de châssis 317 et il porte un bras pendant  522 fixé à son extrémité de gauche.

   Le bras  522 est relié par un assemblage à tige et à  rainure à une biellette 523 dont l'extrémité  antérieure est reliée à la     biellette    500. Lors  qu'il n'y a pas de carte dans la chambre à  cartes, la tige 518 fait osciller l'arbre 521  dans le sens du mouvement des     aiguilles    d'une  montre et la tige portée par le bras 522 tire  la     biellette    523 vers l'arrière, ce qui a pour  effet d'amener la biellette 500 à sa position  d'arrêt, afin d'arrêter la     machine.     



  Comme le mouvement     oscillant    provoqué  par la tige 518 n'est que momentané, un élé  ment de verrouillage à ressort 524, monté sur  le châssis 310, est destiné à venir en prise  avec une oreille retournée portée par le bras  522, lorsque ce bras oscille. De cette façon,  la biellette 500 est maintenue dans sa posi  tion d'arrêt jusqu'à ce que l'opérateur re  mette la machine en marche en appuyant une  nouvelle fois sur le bouton de mise en mar  che 465.

   Lorsque ce bouton est actionné,  comme dans la     fig.    50, une saillie postérieure  525 du bras 469 vient rencontrer une oreille  retournée d'un bras     pendant    du verrou 524,  fait basculer le, verrou pour l'amener hors  de prise avec le bras 522 et permet à la     tige     519 de retomber à sa position normale     au-          dessus    de la chambre à cartes. L'oreille re  tournée du bras 522 glisse sous le verrou 524  et le     maintient    dans une position sensible  ment horizontale, la     biellette    '500 étant alors  libre et pouvant osciller en avant jusqu'à sa  position normale.  



  Le magasin à cartes comporte une tige  526     (fig.    28) à ressort de compression, qui  est maintenue normalement dans sa position  abaissée lorsqu'il y a des cartes dans le ma  gasin. L'extrémité inférieure de la tige est  reliée à l'un des bras, celui     qui    est dirigé  en avant, d'un levier déporté 527 articulé sur  un bout d'axe 528 du châssis. L'autre bras  du levier 527     estiarticulé,    par une biellette      verticale 529     (fig.    50), à l'extrémité anté  rieure d'un levier 530 monté fou sur l'arbre  oscillant 521. L'un des bras du levier 530,  celui qui est. dirigé vers l'arrière, porte une  tige 531 qui s'engage sous le bras 520.

   On  voit que, lorsque la dernière carte est sortie  du magasin, la tige 526 se soulève pour faire  basculer le bras 522, ce qui a pour effet de  mettre la biellette 500 hors d'action et d'ar  rêter la. machine à la fin du cycle. Lorsqu'un  nouveau groupe de cartes est placé dans le  magasin, la     tringlerie    décrite ci-dessus est  ramenée à sa position de fonctionnement nor  male, comme le montre la     fig.    50, et l'opé  rateur peut remettre la machine en marche  en appuyant une nouvelle fois sur le bou  ton 465.

      <I>La commande des cartes pour arrêter la</I>  <I>machine pendant le fonctionnement</I>       automatique.     Ainsi qu'on l'a décrit sous le titre "La  description du fonctionnement automatique",  il peut être nécessaire d'arrêter la machine  pendant son fonctionnement automatique  pour permettre à l'opérateur de régler cer  tains mécanismes     auxiliaires        destinés    à en  trer en     action    pendant le fonctionnement au  tomatique de la machine. Ce cas se présente,  par exemple, lorsqu'il y a lieu de prendre  un total pour chacune des différentes     séries     de cartes que comporte le paquet. Dans ce  cas, une carte d'arrêt est insérée dans le pa  quet à la fin de chaque série de cartes comp  tables.

   La carte utilisée à cet effet est la  carte d'arrêt habituelle utilisée dans les ma  chines tabulatrices et elle ne comporte aucune  perforation, sauf une encoche profonde dé  coupée dans le bord de -gauche. La position  de l'encoche est telle que celle-ci se trouve  au-dessus de la tige 518 lorsque la carte se  trouve dans la chambre d'exploration.

   La  tige 518 peut alors     monter    comme s'il n'y  avait pas de cartes dans la chambre et mettre  la     biellette    500 hors d'action de la façon dé  crite sous le titre "La commande automatique  pour arrêter la machine pendant le fonction  nement     automatique".       <I>La commande à la main pour arrêter la</I>  <I>machine pendant le fonctionnement</I>  <I>automatique.</I>  S'il     était    nécessaire, pour une raison quel  conque,     d'arrêter    la machine pendant son  fonctionnement automatique, on peut le faire  en maintenant le bouton 465 abaissé     jusqu'à     la. fin d'un cycle.

   La tige 467     (fig.    51) qui  relie le plongeur 466 à la     biellette    468 dé  passe au delà. de la surface du plongeur et  s'engage dans le plan de la biellette 500.  Lorsque le bouton 465 est abaissé pendant  que la traverse 280 retourne à sa position  normale, la tige 467 maintient la biellette  500 dans sa position d'arrêt lorsque cette       biellette    est soulevée.  



  <I>Le mécanisme de poinçonnage et les</I>  <I>mécanismes conjugués.</I>  



  Le mécanisme de poinçonnage est du type       Powers    bien connu. Ce mécanisme     (fig.    26 à  29) est actionné par un mécanisme de pose  de garrots, qui est commandé par le méca  nisme d'impression du mécanisme multipli  cateur. Un     transposeur    relie les éléments du  mécanisme de pose des garrots et du méca  nisme de poinçonnage. Le     poinçon    perfore les  facteurs de la     multiplication,    les produits ou  les totaux d'une série de produits, dans les  cartes introduites dans la. machine.

   Le méca  nisme de pose des     garrots    est compris dans  le     mécanisme        multiplicateur    de tête et il est  monté à l'arrière de la machine, tandis que  l'ensemble     transposeur    et le mécanisme de  poinçonnage sont compris dans le mécanisme  de base et montés au-dessous du dispositif  de pose des     garrots.     



  <I>Le dispositif de pose des garrots</I>       (fig.    2, 17, 18, 25 et 55).  



       Le    dispositif de     pose    des     garrots    est monté  entre deux plaques     latérales    550     (fig.17    et 18)  reliées par quatre     entretoises    551. Ces plaques       latérales    sont     supportées    par une applique       fixée    au sommet de la plaque de base 6 et  par une plaque 552 montée     sous    la plaque  de base et espacée de celle-ci par des appli  ques 553     (fig.    25)     fixées    sur ses côtés.

   Des  plaques d'arrêt 555     (fig.    25) et un nombre      égal de crémaillères de transfert 556 sont  supportées entre les plaques latérales 550.  



  Les plaques d'arrêt commandent le poin  çonnage des cartes introduites dans la ma  chine. L'une des plaques d'arrêt commande  les perforations de commande,     c'est-à-dire    leur  poinçonnage, par exemple une perforation  pour la commande de la touche de dégage  ment, douze autres commandent le poinçon  nage des deux facteurs de la multiplication  et les quatorze plaques restantes commandent  le poinçonnage d'un total d'une série de pro  duits.

   Douze de ces quatorze plaques à gra  dins qui commandent le     poinçonnage    d'un  total servent     alternativement    pour commander  le poinçonnage d'un produit     unique.    Il y a  ainsi vingt-sept plaques à gradins servant à  commander le poinçonnage des facteurs de  la     multiplication,    des produits et des totaux  de produits dans les cartes introduites dans  la machine.

   Il est bien entendu toutefois que  des plaques à gradins (appelées aussi plaques  d'arrêt ci-dessus) peuvent être ajoutées si on  le désire pour augmenter le débit de la ma  chine et permettre à celle-ci de poinçonner les  facteurs de la     multiplication,    chacun de ces  facteurs ayant plus de dix chiffres, leurs pro  duits, ou le total d'une série de ces produits  dans les cartes introduites dans la machine.  Les plaques à gradins sont supportées par  des barres 557 fixées     aux    plaques latérales  550 et passant à travers des fentes longitu  dinales près du bord supérieur des plaques.

    Les crémaillères de transfert 556, une pour  chaque plaque à gradins, sont supportées par  des barres 559 figées aux plaques latérales  550 et passant à travers des fentes verticales  pratiquées dans les crémaillères. Entre deux  crémaillères     voisines    est disposée chaque fois  une tige 560 formant dent d'un peigne. Ces  différentes tiges sont supportées par des ap  pliques 561 figées aux plaques latérales.  L'extrémité supérieure de chaque crémaillère  porte une oreille 562 pouvant venir en prise  avec le bord inférieur d'une plaque à gra  dins 555. Les crémaillères de transfert sont  sollicitées vers le haut par des ressorts indi  viduels 563     figés    entre des épaulements 564    des     crémaillères    et l'applique 561.

   Les cré  maillères sont maintenues normalement dans  leur position inférieure par un rail 258       (fig.    55) actionné par le levier 242 de la  façon décrite ci-dessus     (fig.    43).  



  Ce rail est en prise avec un deuxième  épaulement 565 des crémaillères et ses extré  mités opposées passent à travers des fentes  566 pratiquées dans les plaques latérales  550     (fig.    25).  



  Les plaques à gradins 555 peuvent être  déplacées longitudinalement par les plaques  de facteurs, de produits et de total, au moyen  d'un bras 567 en forme de traverse fixé à  chacun des bras 126 et 134 en forme de sec  teurs. Les bras 567 sont reliés     opérativement     chacun à     l'une    des plaques à gradins par une  biellette 568.  



  Chaque plaque à gradins 555 comporte  neuf gradins 569, le gradin inférieur corres  pondant à 1, et chaque gradin supérieur cor  respondant à l'un des chiffres supérieurs jus  qu'à 9. Lorsqu'une plaque à gradins est dé  placée vers la droite par son bras 126 ou 134,  formant secteur conjugué de facteur, de pro  duit ou de total, suivant le cas, un gradin  569 correspondant au nombre représenté par  le mouvement du bras-de secteur se trouve  amené au-dessus et sur le trajet de     l'oreille     562 de la crémaillère de transfert conjuguée.

    Ainsi, si un bras de secteur a été déplacé  jusqu'à     une    distance     représentant    le nombre  "8", le     huitième        gradin    de la plaque à gra  dins conjuguée se trouve amené au-dessus de  l'oreille 562.

   Lorsque les plaques de pose ont  été posées de différentes     façons,    le rail 258 se  trouve soulevé pour permettre aux crémail  lères de transfert     adjointes    aux plaques à       gradins    qui ont été déplacées longitudinale  ment, de monter sous l'effort de tension des  ressorts 563 jusqu'à ce que l'oreille 562 de  chaque crémaillère     rencontre    le     gradin    569  qui a été amené sur son     trajet.    Le mouve  ment ascendant des crémaillères de transfert  est guidé par les barres d'espacement 560.

    Chacune des crémaillères de transfert res  tantes est retenue, de façon à ne pouvoir  monter, par le bord inférieur de sa plaque à      gradins conjuguée qui n'a pas été actionnée,  qui correspond à zéro et qui reste sur le tra  jet de l'oreille de la crémaillère de transfert.  Le rail 258     (fig.    55) est soulevé au moment  voulu par un arbre oscillant 255     (fig.    43),  monté dans des paliers portés par la plaque  latérale 550. L'arbre est pourvu, à ses extré  mités, de bras 256 et de biellettes<B>9-57</B> qui  sont reliées aux extrémités du rail 258. La  manivelle 246 est reliée au bras 253, en de  hors du     cadre,    par une biellette 254. La ma  nivelle 246 reçoit son mouvement, comme dé  crit ci-dessus, d'un bras 242 fixé à l'arbre  243.

   Les plaques à. gradin 555 sont. reliées       opérativement    aux bras de secteurs 126 et  134 des facteurs, du produit et du total, de  la façon indiquée plus haut et par conséquent  les quatorze plaques à gradins combinées  avec les plaques des sections de produit et  de total plaqueront lorsque les roues d'accu  mulateur 147 viendront hors de prise avec  leurs crémaillères conjuguées pendant une  opération de     dégagement,    à moins que des  dispositions ne soient prises pour empêcher  ce résultat.  



  A cet effet, chacune de ces quatorze pla  ques à gradins comporte, sur son bord supé  rieur, une crémaillère ayant une dent de  moins que le nombre de gradins 569 des pla  ques .à gradins. Avec ces crémaillères coopè  rent quatorze     cliquets    92 montés fous sur un  arbre oscillant 8 7 décrit. ci-dessus sous le titre  "Le mécanisme d'accumulation du total et  la touche de commande". Lorsque les roues  d'accumulateur 147 des sections de produit  ou de total viennent hors de prise avec leurs  crémaillères conjuguées 126 pendant une opé  ration de dégagement, les     cliquets    92 coopè  rent avec les crémaillères des plaques conju  guées 555 pour ramener les plaques à gra  dins à leur position normale sans choc.

   Ces       cliquets    sont commandés par le fonctionne  ment de la touche de     "total".    Les plaques  à gradins restantes 555 du dispositif de pose  des garrots étant reliées     opérativement    aux  bras 134 dans les     sections    de facteurs, elles  n'ont pas besoin de cette commande à cliquet  et à rochet pour     empêcher    le choc des pla-         ques    à gradins pendant une opération de dé  gagement, puisqu'il n'y a pas de roues d'ac  cumulateur combinées avec elles.  



  Il est quelquefois utile de faire passer à  travers la machine un paquet. de cartes por  tant des     facteurs    de multiplication poinçon  nés au préalable, sans poinçonner les pro  duits de ces facteurs sur les cartes. Au lieu  de cela, les produits sont accumulés dans le  totaliseur de la tête de multiplicateur, puis  le total de ces accumulations est poinçonné  dans une carte totalisatrice. Il peut aussi être  utile d'empêcher le poinçonnement du multi  plicande ou du     multiplicateur    dans les cartes  individuelles, comme dans la multiplication  par groupes, lorsque l'un des facteurs de la  multiplication n'est contenu que dans la pre  mière carte du groupe.

   Pour obtenir ces ré  sultats, la machine comporte une série de bu  tées 575 servant à empêcher la mise en ac  tion des crémaillères de transfert lorsque la  barre de dégagement 258 est soulevée. Il y  a une de ces butées pour chaque crémaillère  de transfert, et toutes sont montées coulis  santes dans une applique 576 fixée aux pla  ques latérales. Ces butées sont mises en posi  tion à la main pour venir en prise avec l'é  paulement 564 des crémaillères conjuguées  de transfert pour empêcher le mouvement  ascendant des crémaillères lorsque la barre de  dégagement 258 est soulevée. Une plaque de  numéro<B>577</B>     (fig.    25), montée au sommet de  l'applique 576, sert à identifier chacune des  butées.

   Ainsi qu'on le verra plus loin, le blo  cage d'une crémaillère de transfert empêche  le fonctionnement de son organe conjugué de  pose des garrots.  



  Des coulisseaux 580 de pose des garrots  sont montés en nombre égal à celui de cré  maillères coulissantes 579. Les coulisseaux  580 ont une forme sensiblement rectangulaire  et comportent cinq oreilles 589 en forme     d'L     pour la pose des garrots, ces oreilles tombant  à partir du bord inférieur. Deux barres en<B>U</B>  590 combinées avec chaque coulisseau de gar  rots sont fixées, par leurs extrémités oppo  sées, dans des ouvertures de forme semblable  pratiquées clans des plaques latérales 591           (fig.    55) figées sur la face opposée des pièces  coulées 592.

   L'une des barres en<B>U</B> 590 com  binée avec chaque coulisseau 'de garrot est  montée au-dessus de l'autre et le coulisseau  de garrot est monté coulissant entre les deux  barres au moyen de galets 593 qui sont mon  tés sur des bouts d'axes portés par le coulis  seau 580: Chaque coulisseau de garrot est  relié à l'une des crémaillères coulissantes 579,  ce     qui    fait que les garrots portés par les cou  lisseaux de garrots peuvent être posés de  différentes façons par les crémaillères cou  lissantes 579, des pignons 578 et les crémail  lères de transfert 556, sous l'action des pla  ques à     gradins    555.  



  Les     coulisseaux    580 de pose des garrots  peuvent être abaissés lorsque les     garrots    ont  été posés pour commander le mécanisme de  poinçonnage au moyen d'un     transposeur.    Les  pièces coulées 592 sont montées coulissantes  sur des bouts d'axes 594 fixés à la plaque  de base 552. Les pièces coulées sont norma  lement sollicitées vers le haut vers la plaque  552 par des ressorts 595     (fig.    17) montés  entre des bras 596     se.trouvant    à chaque extré  mité des plaques latérales 591 et la plaque  de base. Un arbre oscillant sert à abaisser le  dispositif à garrots au moment voulu.

   Cet  arbre est relié     opérativement        aux    pièces cou  lées 592 par deux bras fourchus 598 et il  est porté par des appliques 599 fixées à la  plaque de base. Chaque bras est fixé rigide  ment à l'arbre par une de ses extrémités, et  l'autre extrémité vient en prise avec des  côtés opposés d'un collier carré 600 monté fou  sur un bout     d'axe   <B>601</B>     (fig.    25, 56) partant       d'une,    plaque 602     figée    aux pièces coulées.

    Ce collier comporte une perforation excentri  que     permettant    de régler la distance entre  les fonds des oreilles de pose des garrots 589  et l'ensemble     transposeur    en inversant la po  sition du collier sur l'axe 601. Les colliers  peuvent être     retenus    sur les axes par tous  moyens appropriés, par exemple un organe  de retenue (non-représenté) qui s'engage dans  une rainure     (non-représentée)    taillée dans  l'axe.

   L'arbre 597 reçoit son mouvement       d'oscillation        d'une    manette<B>233</B>     (fig.    43) du    mécanisme de multiplication, par l'intermé  diaire d'une     biellette   <B>236,</B> d'un levier coudé  238,     d'une        biellette    204 et d'un bras 205.  



  <I>Le</I>     transposeur   <I>de poinçons</I>       (fig.    19, 20, 26, 27, 59 et 60).  



  Le     transposeur    de     poinçons    est monté dans  un boîtier constitué par des plaques latérales  610     (fig..26    et 27) et des plaques d'extré  mité 611     figées    aux précédentes de façon à  former un châssis rectangulaire. Des organes  615,     bowdens    621 et tiges 626 sont montés  à l'intérieur de ce boîtier. On peut dire ici  que le     üransposeur    utilisé pour des cartes à  45 colonnes diffère sous certains rapports de  celui qui sert à poinçonner des cartes .à 90 co  lonnes.

   Ces différences seront signalées plus       loin.    Pour le moment, on décrira le     transpo-          seur    utilisé lorsqu'il s'agit de     poinçonner    des  cartes à 45     colonnes.     



  Il y a 27     rangées    ou colonnes d'organes  en forme de taquets, cinq dans chaque  colonne du     transposeur    à 90 colonnes.       Il    y a donc une colonne de ces taquets pour  chaque     coulisseau    580 de pose des garrots.  Les taquets comportent chacun un corps 615  et des- doigts 616     e\.617    saillant vers le haut  à partir de ce corps:. Les corps de ces taquets  sont disposés dans des fentes pratiquées dans  une plaque 618 et les doigts 616 et 617  passent à travers des ouvertures pratiquées  dans une plaque 619.

   La plaque 619 est     fixée     à un rebord supérieur des plaques latérales  610, tandis que la plaque 618 est     fixée    à  des blocs 620     qui    pendent à partir de la sur  face     inférieure    de la plaque 619. Comme les  ouvertures des plaques 618 et 619 sont dispo  sées en rangées et en colonnes de la même  manière que les rangées et les -colonnes d'une  carte perforée, les taquets sont disposés de  la même façon. Les     bowdens    sont reliés à  une plaque     terminus    supérieure<B>62,2</B> et<B>à</B> une  plaque terminus     inférieure    623.

   Ces deux pla  ques     terminus    sont supportées par des blocs       fixés    aux plaques latérales 610. Elles     com-          portent    plusieurs     trous    624 en nombre égal  à     celui    des ouvertures pratiquées dans cha  cune des plaques 618 et 619, les trous de la           plaque    supérieure étant taraudés et ceux de  la plaque inférieure ne l'étant pas et, de  même que les ouvertures des plaques 618  et 619, les trous des plaques terminus sont  disposés en rangées et en colonnes.

   Chaque       bowden    621 comporte un manchon 625 recou  vrant la gaine du     bowden    à son extrémité, et  il comporte en outre une extrémité filetée se  terminant par un épaulement. Pour relier les       bowdens    aux plaques terminus, on visse la  partie filetée du manchon supérieur dans un  trou taraudé de la plaque supérieure jusqu'à  ce que l'épaulement vienne buter contre la  plaque, puis on insère l'extrémité décolletée  du manchon inférieur dans l'un des trous de  la plaque inférieure et on le fixe dans sa  position au moyen d'un écrou fendu. Chaque       bowden    ainsi relié établit une liaison de fonc  tionnement entre l'un des taquets et une pe  tite tige 626.

   En faisant varier la position  des     bowdens    dans les deux plaques terminus,  la. plaque supérieure et la plaque inférieure,  on peut faire en sorte que le mécanisme de  poinçonnage poinçonne les cartes pour faire  les perforations correspondant aux facteurs  de la multiplication, au produit et au total  dans toute surface désirée des cartes lorsque  celles-ci passent à travers la machine. Les  tiges 626 sont engagées dans des trous prati  qués dans des plaques 627 et 628. La plaque  627 est supportée par des blocs reposant sur  la plaque 628, qui est fixée à des oreilles  que comporte le fond des plaques latérales  610. Comme les ouvertures des plaques 627  et 628 sont disposées en rangées et en co  lonnes, les tiges sont également disposées de       cette    façon.

   Les tiges comportent des ressorts  individuels tendus entre la plaque 628 et des  épaulements 630 qui maintiennent les tiges  normalement dans la position soulevée.  Comme les tiges sont reliées individuellement  aux     bowdens,    et comme ceux-ci sont combi  nés individuellement avec les taquets, le res  sort combiné avec chaque tige sert à mainte  nir son taquet dans la position relevée, et  l'abaissement d'un taquet quelconque en  traîne l'abaissement de la tige     ëorrespor1-          dante.       Comme on utilise des     transposeurs    diffé  rents lorsqu'il s'agit de perforer des cartes  à 45 et à 90 colonnes,

   les     transposeurs    sont  agencés de façon à pouvoir être retirés de  la machine et remplacés par d'autres. Un  bloc 631, en forme     d'L,    est fixé au fond de  chaque plaque latérale 610 du boîtier du       transposeur.    Les rainures formées par ces  blocs s'adaptent par-dessus des rebords supé  rieurs 632 de plaques latérales     633    du dispo  sitif de poinçonnage, ce qui permet de faire  coulisser le     transposeur    sur ces rebords su  périeurs pour l'amener à sa position de fonc  tionnement et hors de cette position.

   Pour  assurer que le     transposeur    occupe bien la po  sition désirée, on a pris des dispositions pour  bloquer le     transposeur    sur les rebords     supé-          reurs    632 lorsqu'il a été amené à la position  voulue. Un verrou 636 est articulé sur l'une  des plaques d'extrémité du     transposeur    et il  est sollicité normalement par un ressort 637.  Le verrou 636 comporte un grand bras 640       (fig.    11) qui coopère avec une encoche 639  pratiquée dans les rebords supérieurs 632.

    Pour mettre le     transposeur    en place dans la  machine, on engage les rainures des blocs 631  sur les rebords 632, puis on pousse le     trans-          poseur    dans la machine jusqu'à ce que le  doigt 640 échappe et s'engage dans l'encoche  639 de façon à bloquer le     transposeur    dans  sa position. Pour retirer le     transposeur    de la  machine, on soulève le doigt 640 pour le sor  tir des encoches, en surmontant la tension  du ressort 637, après quoi il est facile de  sortir le     transposeur    de la machine.  



  On sait que les cartes à 90 colonnes sont  perforées suivant un code à cinq unités. Les  cartes à 90 colonnes sont     divisées    en une zone  supérieure et une zone inférieure dans laquelle  on n'utilise que cinq perforations, pour re  présenter les nombres     impairs    par une perfo  ration unique correspondant au nombre, tan  dis que les nombres pairs sont représentés par  deux perforations correspondant au nombre  impair inférieur et au chiffre "9".

   Ainsi 1,  3, 5, 7 et 9 sont représentés par une seule  perforation correspondant à     ces    nombres res  pectivement, tandis que 2, 4, 6 et 8 sont repré-           sentés    chacun par deux perforations corres  pondant     respectivement    à 1 et 9, 3 et 9,  5 et 9 et 7 et 9. Les coulisseaux de gar  rots 580 sont     construits    de façon que, lors  qu'il s'agit de poinçonner un chiffre impair,  le doigt 616 du taquet 615 correspondant à  ce     chiffre    soit abaissé par l'une des oreilles  589 et que, lorsqu'il s'agit de poinçonner  un chiffre pair, les doigts 617 de deux  taquets 615 correspondant respectivement  à ce chiffre et au chiffre 9 soient abais  sés.

   Il est     évident,    d'après la description ci  dessus et d'après la     fig.    59, que l'abaissement  d'un doigt 616 d'un seul taquet provoque  l'abaissement d'une tige 626 correspondant au  même nombre, et que l'abaissement d'un doigt  617 d'un taquet 615 et d'un doigt 617 d'une  tige 626 correspondant au chiffre 9 provoque  l'abaissement d'un garrot de poinçon 635- cor  respondant au     chiffre    impair immédiatement  inférieur et l'abaissement du garrot 635 de       poinçon    du chiffre 9.  



  La construction du     transposeur    à 45 co  lonnes est semblable à celle du     transposeur    à  90 colonnes, sauf qu'il y a neuf taquets 615       (fig.    60)     dans    chaque colonne au     lieu,de    -cinq,  et qu'il n'y a qu'un seul doigt sur     ces    taquets.

    On sait que, dans les     cartes    à 45 colonnes,  chaque     chiffre    est représenté par une perfo  ration, de     sorte    qu'il y a par conséquent neuf  tiges 626 dans la partie inférieure du     trans-          poseur.    Les     bowdens    sont modifiés de façon  que chaque taquet 615 soit .relié à une tige  626 dans la même colonne.

   On voit par la       fig.    60 que le fonctionnement d'un taquet     "1"     provoquera le fonctionnement d'une tige 626  correspondant à "1", celui d'un taquet "2"  provoquant celui d'une tige "2", et ainsi de       suite.       <I>Le mécanisme de</I>     poinçonnage.          (fig.    28 et 29).    Le mécanisme de poinçonnage est consti  tué par plusieurs poinçons 645 correspondant,  en nombre et en disposition, au tracé de 27  colonnes d'une     carte    perforée.

   Les poinçons  sont supportés par     ,leurs    têtes 646 à partir  d'une     plaque    supérieure 647 et leurs queues    sont disposées de façon à coulisser dans des  ouvertures pratiquées dans une plaque de gui  dage 648, ces queues se trouvant dans le     pro-          longement.des    ouvertures d'une plaque d'arra  chement 649.

   Les plaques 648 et 649 formant  matrices l'une supérieure et l'autre inférieure,       sont    espacées de façon à former une chambre  de carte dans laquelle les cartes sont convena  blement     arrêtées    et immobilisées avant d'être       poinçonnées.    La plaque 647 est fixe, mais les  plaques 648 et 649 peuvent effectuer un mou  vement alternatif vertical de façon qu'une       carte    se trouvant dans la chambre à carte soit       soulevée    et amenée en     prise    avec les poinçons  645.

   Les poinçons qui ne sont pas immobilisés  de façon à ne pouvoir effectuer     aucun    mou  vement ascendant sont poussés vers le haut  par la carte et celle-ci n'est pas perforée  La plaque de guidage et la plaque     d'arra-          clhement    reçoivent un mouvement alternatif  au moment voulu au cours du cycle de fonc  tionnement de la     machine;    au moyen d'un  bras oscillant 650. Une extrémité de ce bras  est fourchue et coopère avec un bout d'axe 651  fixé à un châssis 652 qui porte les plaques  648 et 649, tandis que l'autre extrémité porte  un organe suiveur 653     (fig.    29) coopérant  avec une came 384. Cette came est montée sur  l'arbre 376.

   L'organe d'entraînement de cette  came a été décrit en détail sous le titre "Le  mécanisme d'entraînement de base".  



  Lorsque les cartes ont été explorées, elles  sont ensuite éjectées hors de la chambre d'ex  ploration et transportées par     des    galets ou       rouleaux    d'alimentation 350 et 351     (fig.    28 et  29) en passant sur des guides fixés au châssis  652     (fig.    29) et amenées sur le trajet de  galets 656 qui coopèrent avec des galets de  glissement, de façon bien connue, pour entraî  ner la carte dans la chambre à carte.

   Lors  qu'elles sont convenablement     mises    en     .place     dans cette chambre, les cartes sont     arrêtées     par une butée 657 maintenue normalement  dans sa position soulevée dans laquelle     elle     arrête toute carte qui entre .dans la chambre  à     carte.        Cette        butée    .de carte a la forme d'une  applique 658 coulissant sur le châssis 652 et  maintenue     dans        sa-position        soulevée    par un           ressort    659 tendu entre l'applique et le châssis.

    La butée de carte est un     bras    de     cette    appli  que, ce bras passant à     travers    une ouverture  pratiquée dans la plaque d'arrachement 649,  et à travers une ouverture pratiquée dans la  plaque de guidage 648.  



  Un mouvement alternatif est imprimé à  la     butée    de carte au moyen d'une     biellette     660, d'un levier 661, d'un bras 662 et de la  came 383. La biellette 660 est reliée à l'appli  que 658 servant de butée de carte par un  assemblage à tige et à rainure, et elle est       articulée    sur le levier 661. Le levier 661 est  articulé sur une plaque d'angle 663 fixée à  l'une des pièces coulées latérales.     1,:n        ressort     664, tendu entre la plaque d'angle 663 et le  levier 661, maintient un organe suiveur 665  du bras 662 en prise avec la came 383. La  came 383 est     convenablement    montée sur l'ar  bre 376.

   Lorsque l'organe suiveur 665 vient  en     prise    avec la montée de la came, la'     biel-          lette    660 se trouve abaissée, ce qui fait qu'elle  abaisse l'applique 658 formant butée de carte,  en retirant la butée de carte 657 du trajet de  la carte qui se trouve dans la chambre.  



  Lorsque la butée de carte     est    retirée, les  galets 656 et les galets à glissement     coopèrent     pour éjecter la carte hors de la chambre à       carte    et pour l'amener sur le trajet de galets       éjecteurs    361 et 362 qui déposent les cartes  dans un récipient à     cartes.        Ce    récipient est  constitué par un boîtier comportant deux       doigts    à ressort 370 servant à faire dévier la  carte     éjectée    et à l'introduire dans le récipient  à     cartes.    Ce récipient     comporte    une plaque à  plongeur sur laquelle presse un ressort et qui  sert 

  à supporter le paquet de cartes. Entre les  poinçons et de     transposeur    est monté un dispo  sitif à garrots servant à empêcher le mouve  ment ascendant de poinçons 645 déterminés       d'avance    lorsqu'une carte tend à les soulever,  ce qui fait que ces poinçons se trouvent arrê  tés et qu'ils perforent la carte qui se trouve  dans la chambre.  



  Le dispositif à barre de     garrots        comporte     plusieurs garrots 635 montés de façon à pou  voir effectuer un mouvement alternatif entre  une plaque supérieure 670 et une plaque infé-         rieure   <B>671,</B> leur extrémité supérieure et leur  extrémité inférieure passant à travers des ou  vertures     pratiquées    dans     ces    plaques. Les pla  ques 670 et 671 sont     fixées    à     des    plaques laté  rales 633 portées par des appliques fixées aux  pièces     coulées    latérales du châssis.

   Chaque     tige     de garrot est montée     au-dessus    d'un poinçon  645 et dans le prolongement de     ce    poinçon, et  elle est     maintenue    normalement hors du trajet  de ce poinçon, lorsque le dispositif de poinçon  nage est soulevé, par un     ressort    672     monté     entre la plaque inférieure 671 et un épaulement  des tiges de     garrots.    Lorsque les tiges sont  abaissées, elles sont maintenues     dans    cette  position et sur le trajet des poinçons soulevés,  au moyen de     coulisseaux    de verrouillage 673       (fig.    29).

   De même que les poinçons, les tiges  de pose sont disposées en     rangées    et en co  lonnes de la même façon que le tracé d'une  carte, et il y a un coulisseau de verrouillage  pour chaque colonne de tiges de pose. Ce     cou-          lisseau    comporte une partie entaillée consti  tuant une saillie en forme d'appendice pour  chaque tige de garrot, et chaque tige comporte  un bouton 674     (fig.    29)

   avec lequel la saillie  vient en prise lorsque le garrot est     abaissé.     Les coulisseaux de blocage sont sollicités par  un ressort à lame en     forme    de peigne qui tend  à les déplacer vers la droite et qui comporte  des     dents        individuelles    correspondant aux     cou-          lisseaux    de verrouillage,     ce        ressort    étant fixé  à une applique en forme d'étau fixée     elle-          même    à l'une des plaques latérales 633.

   Les  coulisseaux de verrouillage sont     actionnés,     lorsque chaque     carte    a été poinçonnée, de fa  çon à dégager les tiges de blocage 674 des gar  rots     abaissés    635 pour les séparer des saillies  en forme d'appendice des coulisseaux de ver  rouillage     correspondants.    Une barre univer  selle 677,     portée    par un levier     coudé   <B>678,</B>  coopère avec un prolongement qui se trouve à  une extrémité de chaque     coulisseau    de ver  rouillage.

   Le     levier        coudé    678 est supporté  par un arbre     oscillant    680 monté dans des  paliers portés par les pièces coulées latérales  du châssis. Le levier coudé 678 reçoit un mou  vement d'oscillation d'une biellette 679 reliée  à un levier 681 qui coopère avec une came'      885 montée sur l'arbre 376. Le levier 681 est  articulé, à une de ses extrémités, sur une     pièce     coulée latérale du châssis, et un ressort 683,  tendu entre le levier et l'une des     pièces    cou  lées latérales du châssis,     maintient    un organe  suiveur 682     (fig.    29) en prise avec la. came  385.

   Lorsque l'organe suiveur 682 vient en       prise    avec la montée de la cane 385, les cou  lisseaux de verrouillage 673 sont déplacés  vers la gauche en surmontant la     tension    des       dents    des ressorts à lame, de façon à dégager  toute tige de garrot 635 qui aurait été abais  sée auparavant, mais dès que l'organe suiveur  revient en prise avec la partie basse de la  came, les     coulisseaux    de verrouillage .sont de  nouveau     déplacés    vers la droite et ils sont  maintenus dans cette position par le ressort  à. dame en forme de peigne; ils se     trouvent     alors de nouveau dans la position voulue pour  bloquer les tiges de pose dans leur position  abaissée.  



  <I>Résumé des</I>     opérations.     



  Le fonctionnement de la machine repré  sentées et décrite résulte clairement de la des  cription qui précède. La     fig.    61 représente un  groupe de cartes comme celles qui sont utili  sées pour la solution d'un problème normal à  résoudre par la machine. La carte 685 est un  exemple d'une carte préalablement poinçon  née. Le multiplicateur est perforé dans la zone  supérieure, et le     mutiplicande    dans la zone  inférieure. La     carte    686 est la même carte,  après son passage à travers la machine, le  produit ayant été perforé     dans        cette    carte.

   La  carte 688 est une     carte    totalisatrice, dans la  quelle le total des     produits    des cartes 686 et  687 a été perforé.  



  La.     fig.    62 représente un groupe de cartes  servant à effectuer la multiplication en grou  pes,     c'est-à-dire    la multiplication de     plusieurs     multiplicandes différents par un seul     multi-          pdicateur.    Le multiplicateur de groupe est  perforé dans la carte 689, et deux multipli  candes     différents,    ainsi que leurs produits  par le multiplicateur de groupe, sont perfo  rés dans les     cartes    690 et 691. La carte 692  est une     carte    de contrôle ou de commande  comportant un trou de commande 693 perforé    dans cette .carte. Ce trou de commande pro  voque le fonctionnement de la touche de dé.

    gagement dans la section de multiplicateur,     ve     qui a pour effet de dégager le     multiplicateur     de groupe. La     carte    694 contient un nouveau  multiplicateur de groupe et 695 le premier  d'une série de nouveaux     multiplicandes,    ainsi  que son produit par le multiplicateur de  groupe perforé dans la carte 694. On fait pas  ser     ces        cartes    à travers la     machine    dans l'ordre  représenté dans la     fig.    62 et si l'on désire un  total, on insère une carte     non-perforée    à l'en  droit du paquet où l'on désire un total.

   En  avant de la carte     non-pérforée    se trouve une  carte d'arrêt (voir la     description    sous le titre  "La commande par carte pour arrêter la ma  chine") qui arrête la machine pour permettre  à l'opérateur d'abaisser la touche de total.  Lorsque cette touche est abaissée, la machine  effectue un total     qui    est perforé dans la carte  réservée à cet effet ou     carte        totalisatrice.     



  Comme da     multiplication    en groupe exige  le fonctionnement complet de la machine, on  en donnera maintenant une brève description.  



  Pour préparer la machine pour la multipli  cation en groupe, on appuie .sur la touche de  ;,Répétition" du multiplicateur et l'on met le  levier 505 à la position. supérieure pour obte  nir le     fonctionnement    mécanique complet.  Cela fait, on insère dans le     magasin    386 le  paquet de cartes     groupées,        comme    cela est in  diqué dans la     fig.    62. On actionne le bouton  de mise en marche 465 et le mécanisme d'en  traînement effectue un cycle en y amenant la  première carte entre     legs        rouleaux    d'alimenta  tion 338 et 339, où cette carte est     maintenue    à  la fin du premier cycle.

   A ce moment, la ma  chine     s'arrête    par suite de ce qu'il n'y a au  cune carte dans la chambre     d'exploration,    ce  qui fait que la tige 518     "d'absence    de     cartes"     entre en action. On abaisse encore une fois le  bouton de mise en marche et le mécanisme       8'entraînement    agit sur les rouleaux d'alimen  tation 338 et 339 de façon que     ceux-ci    entraî  nent la carte 689 dans la chambre d'alimenta  tion, où elle est retenue par la butée de- carte.

    Le mécanisme     d'exploration    fonctionne main  tenant     sous    la commande de l'arbre 330 et de      son     excentrique    334 pour explorer les perfo  rations de la     carte    et les tiges 409 actionnent  les barres 30 du mécanisme de pose des tou  ches par les     bowdens    452 du     transposeur    d'ex  ploration. Les barres 30 abaissent les queues  10 des touches des chiffres du     multiplicateur     pour les engager sur le trajet des barres 22.

    Ces     barres    déterminent la position du taquet  57 et     sélectent    le gradin voulu sur les plaques  de produit partiel 46 du groupe particulier  qui a été choisi. La traverse 280 se     déplace     maintenant vers l'arrière de la machine sous  l'action de la came 337 et de la     biellette    490  qui dégage le verrou 293, permettant ainsi à  la barre de     manoeuvre    282 d'actionner l'accou  plement de la traverse.  



  Immédiatement après que la traverse a  commencé à se     déplacer    vers l'arrière, la carte  689     sort    de la chambre d'exploration et elle  est     introduite    entre les rouleaux 350 et 351  d'alimentation des poinçons, après quoi le mé  canisme d'entraînement de base achève son  cycle de fonctionnement et s'arrête. Le mouve  ment de la traverse vers l'arrière provoque le  fonctionnement du rail 215, ce qui dégage la  barre de multiplicateur 22 qui agit sur les  barres à caractères 133 de façon à imprimer  le multiplicateur sur la feuille d'enregistre  ment.

   Pendant la course de retour de la tra  verse les touches du     multiplicateur    ne sont  pas dégagées     parce    que la touche de     "Répéti-          tion"    est abaissée. Lorsque la traverse 280  atteint à peu près sa position normale, la     biel-          lette    à crochet 500 se soulève pour amorcer  le cycle suivant du mécanisme d'entraînement  de     base.     



  La     carte    690 qui a été introduite entre les  rouleaux d'alimentation 338 et 339 pendant le  cycle ci-dessus est     maintenant    introduite dans  la chambre d'alimentation. En même temps,  la     carte    689 est introduite dans la chambre à  poinçons où elle est retenue par la butée de       carte    657. A ce moment aussi, une troisième  carte 691 est introduite entre les rouleaux       d'alimentation    d'exploration. On voit donc  qu'à chaque cycle de base il y a trois     cartes     qui passent à travers le mécanisme de base en  une série.

   La première est introduite entre les    rouleaux d'alimentation d'exploration et rete  nue; la deuxième est introduite dans la     cham-          bre    d'exploration et     retenue    momentanément  jusqu'à     ce    qu'elle soit explorée, après quoi elle  passe entre les rouleaux d'alimentation des  poinçons, où elle est retenue, et la troisième  carte est introduite dans la chambre à poin  çons, où elle est poinçonnée, puis introduite  dans le récipient à     cartes.     



  Les facteurs du multiplicande, perforés  dans la carte 690, sont explorés et posés dans  la section de multiplicande du clavier pour  commander les barres d'arrêt de     multiplicande     22 qui amènent les curseurs 72 à une position  correspondant aux chiffres du multiplicande.  Les produits partiels sont ensuite séparés sui  vant leurs ordres     respectifs    dans les divers  récipients 93, les     produits    du même ordre se  trouvant dans la même     rangée.     



  Les produits partiels sont ensuite accumu  lés, l'accumulation en excès dans un ordre ou  dans une rangée étant transférée à l'ordre       immédiatement    supérieur ou dans la rangée  immédiatement supérieure. De cette façon, le  produit final est posé sur les     récepteurs    110  et les bras 126 sont mis en position au moyen  des     bowdens    124 et des doigts 120. La mise en  position du bras 126 met les bras à     caractères     128 en position, pendant que les barres de       multiplicateur    et de multiplicande ont mis les       barres    à     caractères    133 en position.

   L'impres  sion est. effectuée lorsque la traverse atteint. le  levier de     came    242 et     les    facteurs ainsi que le  produit sont imprimés sur une     carte    d'enregis  trement.  



  La mise en position des bras 126 fait tour  ner     les    roues d'accumulateur 147 pour poser  le produit dans le totaliseur.     Le    mouvement  des bras 126 et 134 met également les plaques  à gradins 555 en position pour la mise en po  sition des     curseurs    de garrots 580 suivant les  chiffres .des facteurs de la multiplication et  du produit.  



  Pendant son mouvement de retour, la tra  verse 280 dégage le côté multiplicande du cla  vier, mais non le côté multiplicateur, la touche  de "Répétition" étant abaissée.      Lorsque la carte 690 atteint le mécanisme  de poinçonnage, la came 884 imprime un mou  vement alternatif au châssis 652 et les poin  çons 645 sont actionnés, par l'intermédiaire  du     transposeur,    par les pattes 589 de pose des       garrots,    pattes qui sont     portées    par les cur  seurs 580, de façon à perforer les facteurs de  la multiplication et le produit dans la carte.  



  Lorsque la carte de commande 692 est  explorée, le trou 693 provoque le fonctionne  ment d'une tige d'exploration qui est reliée       opérativement    à une barre 30 pour provoquer  le fonctionnement du mécanisme à touches de  "Dégagement" du multiplicateur, de façon à  dégager le multiplicateur de groupe. Toute  fois, la touche de "Répétition" étant encore  abaissée, cela permet à la carte 694 de poser  un nouveau     multiplicateur    de groupe, pour  qu'un nouveau groupe puisse être multiplié.  



  Pour prendre un total, on utilise une     carte-          "d'arrêt"    pour arrêter la machine afin de per  mettre à l'opérateur d'abaisser la touche de       "Total".        Le    fonctionnement de cette touche  agit sur les roues d'accumulateur 147 de fa  çon à mettre les bras<B>126</B> en position, ces bras  mettant à leur tour les     curseurs    de garrots 580  en position pour préparer les poinçons afin de  perforer le total dans une     carte    totalisatrice  vierge. La mise en position     des    bras 126 en  traîne aussi la mise en position des barres à  caractères 128 et permet d'imprimer un total.

    Tout ce qui est dit plus haut est effectué par  le fonctionnement entièrement automatique  de la machine,     c'es-à-dire    que, lorsque la tra  verse 280 achève un cycle complet d'avant en  arrière, avec retour d'arrière en avant, le mé  canisme d'entraînement de base est remis en  marche par le soulèvement de la     biellette    500.  A son tour, le     mécanisme    de base met la tra  verse en mouvement pour un autre cycle.  



  Pendant le fonctionnement entièrement  automatique, lorsque les deux facteurs sont       préalablement    perforés dans une carte telle  que la     carte    685, la machine fonctionne de la  même façon que     pour    la multiplication en  groupe, sauf que     les    deux facteurs sont dé  gagés pendant chaque cycle du mécanisme       multiplicateur.            Lorsqu'un    jeu de cartes a passé à travers  la. machine, la dernière carte sortant du maga  sin 386 arrête la machine en laissant une     carte     entre les rouleaux     d'alimentation    d'explora  tion et l'autre entre les rouleaux d'alimenta  tion des poinçons.

   Pour faire passer ces cartes  à travers la machine, il faut actionner deux  fois le bouton de mise en marche 465.  



  Lorsque le levier de commande 505 est  amené à la     position    centrale, la machine est       réglèe    pour la marche     semi-automatique    ou le       fonctionnement    à cycle individuel; une carte  poinçonnée pour un facteur tel que la carte  689 peut être introduite     dans    la machine et  le facteur restant peut être posé à la     main     sur le clavier. Il est évident que la machine  doit s'arrêter après chaque     calcul    pour per  mettre à l'opérateur     dé        manoeuvrer    les touches.  



  Pour faire fonctionner la     machine    de cette  façon, on appuie .sur le bouton de mise en  marche     465,de    façon à introduire la première  carte entre les     rouleaux    d'alimentation d'ex  ploration,     oii    elle est retenue. Le facteur     non-          poinçonné    dans la carte     est    posé à la main sur  le clavier et l'on actionne de nouveau le bou  ton de mise cri marche. Ceci a pour effet d'in  troduire la carte dans la chambre d'explora  tion et le facteur exploré est posé sur le cla  vier. Les deux facteurs sont-maintenant uti  lisés pour calculer le produit, qui est poin  çonné dans la carte et imprimé sur une feuille  d'enregistrement.

   Lorsque ce     calcul    est ter  miné, la traverse retourne à sa position nor  male, mais le levier 505 étant dans la position  centrale, la     biellette    500 n'agit plus pour re  mettre le mécanisme d'entraînement de     base     en marche. Entre temps, la deuxième carte du  paquet a été introduit entre les rouleaux d'ali  mentation d'exploration. Lorsqu'un deuxième  facteur a été posé sur le clavier par l'opéra  teur et que le     bouton    de mise en marelle 465  a été actionné, la deuxième carte est explorée  et le calcul commence: En même temps, la  première carte est amenée     sons    les poinçons  et le facteur qui manque ainsi que le produit  y sont perforés.  



  Il     est    évident qu'il y aura des moments  où il ne     convient    pas que les facteurs ou le      produit soient poinçonnés dans     les    cartes.  Dans ce cas, les curseurs de garrots de cer  tains facteurs particuliers, ou de tous les fac  teurs et du produit peuvent être bloqués au  moyen des butées 575 pour empêcher le poin  çonnage des facteurs inopportuns dans la  carte.  



       Ln    autre type de fonctionnement     semi-          automatique    est utilisé avec des     cartes    vierges.  Les facteurs de la multiplication sont posés  à la main sur le clavier, la machine effec  tue un cycle unique, puis s'arrête, pour per  mettre à. l'opérateur de poser la nouvelle  série de facteurs, après quoi la machine est  remise en marche. Les facteurs de la multi  plication et le produit sont poinçonnés dans  les cartes vierges.  



  Pour le fonctionnement à la main, le le  vier de commande 505 -est amené à sa posi  tion la plus basse et le moteur 313 monté  dans le socle est     arrêté    au moyen de l'inter  rupteur de     manoeuvre    314. La traverse 280  du mécanisme multiplicateur est maintenant  commandée par la barre de     manoeuvre    7 et  les facteurs sont posés à la main, puis im  primés sur une feuille d'enregistrement, mais  non     poinçonnés    dans une carte.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine à calculer comportant un méca nisme multiplicateur, caractérisée en ce qu'un mécanisme d'exploration, destiné à choisir les facteurs d'une multiplication sur des cartes perforées d'avance, a ses tiges d'exploration disposées pour effectuer la pose des touches d'un clavier, et que les tiges de ces touches sont disposées pour commander le fonction nement des organes respectifs du mécanisme multiplicateur, afin de calculer le produit à poser dans des têtes réceptrices (110) qui coopèrent avec des curseurs (120) effectuant la pose des poinçons qui servent à poinçon ner le produit dans les cartes sur lesquelles on avait choisi les facteurs.
    S0 US-REVEN DICATION S 1 Machine à calculer selon la -revendication, caractérisée en ce que les curseurs (l20) qui coopèrent avec les têtes réceptrices (110) sont en liaison opératoire avec des bras oscillants (l26) munis de barres à types (133) et reliés au mécanisme de pose des poinçons. 2 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 1, caractérisée en ce que des barres d'arrêt (22) du mécanisme multiplicateur, pouvant être mises en position par la pose des touches,
    sont disposées pour poser en place des bras oscillants supplémentaires (134) servant à imprimer l'un quelcon que des facteurs de la multiplication poin çonnés dans la carte. 3 Machine à calculer selon la revendication, caractérisée en ce que le mécanisme qui relie chacune des tiges d'exploration à sa touche correspondante comprend un pre mier levier coudé (32) pour abaisser la touche, un levier (55-42) pour faire osciller le levier coudé, un deuxième levier coudé (32) pour actionner ce levier, et une barre de commande pour faire oscil ler le deuxième levier coudé chaque fois que la tige d'exploration correspondante est remontée à travers une perforation de la carte.
    4 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 3, dans laquelle les perforations de la carte sont disposées suivant un code, caractérisée par un mécanisme déchiffreur pour traduire en clair les facteurs en code posés sur le clavier, lequel mécanisme comprend des moyens (14, 15) pour ver rouiller chaque touche dans sa. position effective, et une oreille (19) prévue sur le verrou d'une touche de commande, dans le but d'empêcher que des touches déterminées d'avance soient verrouillées en position effective lorsque la clé de commande est amenée dans la position effective.
    5 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 2, caractérisée par des moyens ac tionnés à la main (575) pour empêcher le fonctionnement de l'une quelconque des crémaillères de transfert (556) du dis positif de pose des poinçons. 6 M âcMne à calculer selon la @ sôus-revendi- cation 1, caractérisée par des moyens de totalisation actionnés par des secteurs (140) des bras oscillants (l26),
    occupant une position qui est fonction du produit dans les têtes réceptrices (110) pour accu muler une série de produits calculés. 7 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 3, caractérisée en ce que le premier des leviers coudés abaisse la touche par son contact avec le côté supérieur d'un doigt en saillie latéralement sur la tige de touche, ce qui permet de poser à la main l'un ou les deux facteurs s'ils n'ont pas été choisis sur la carte.
    8 Machine à calculer selon la revendication, caractérisée en ce qu'elle comprend un transposeur comportant la combinaison d'un taquet avec plusieurs connexions flexibles, une extrémité de chacune d'elles étant reliée opérativement .à ce taquet, et plusieurs tiges reliées opérativement cha cune à l'autre extrémité de l'une de ces connexions flexibles. 9 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 8,
    comprenant un transposeur des tiné au dispositif de pose des poinçons, caractérisée en ce que ce transposeur com porte une première rangée de taquets (615) comportant chacun plusieurs doigts (616, 617) et une deuxième rangée de taquets, une connexion flexible étant montée entre chaque doigt d'un taquet de la première rangée et l'un des taquets de la deuxième rangée.
    0 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 6, caractérisée en ce que les moyens totalisateurs peuvent être mis. en position par l'action d'une clé totalisatrice pour s'engager avec les secteurs (140) des bras oscillants, et de ce fait mettre en position le dispositif poinçonneur en liaison opé ratoire avec les, bras oscillants, afin de permettre le poinçonnage d'un total des produits accumulés.
    1 Machine à calculer selon les sous-revendi- cations 1 et 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des plaques à gradins (555), pouvant être mises en position individuel lement suivant le mouvement de .bras oscillants (126) commandés par les têtes réceptrices (110), des crémaillères de transfert (556) combinées avec ces pla ques et dont le mouvement est limité par la pose de ces plaques -à gradins, plu sieurs coulisseaux de garrots (589) pou vant être mis en position individuellement par le mouvement des crémaillères de transfert,
    le transposeur du dispositif de pose des poinçons étant commandé par la pose de ces garrots pour commander le fonctionnement des poinçons. 12 Machine à calculer selon la revendication, comportant un magasin à cartes, un réci pient à cartes et un mécanisme d'alimen tation en cartes, caractérisée par un mé canisme de base qui peut prendre chaque carte dans le magasin et l'amener au ré cipient en trois phases successives, cha cune d'elles ayant lieu pendant un cycle unique du mécanisme de base.
    13 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 12, caractérisée en ce que les phases sont disposées de façon que chaque carte soit prise dans le magasin et amenée au mécanisme d'exploration pendant la pre mière phase, explorée et amenée aux poin çons pendant la deuxième phase, puis poinçonnée et introduite dans le récipient pendant la troisième phase.
    14 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 12, caractérisée en ce que le méca nisme de base, commandé par une carte, est combiné opérativement avec le méca nisme multiplicateur,
    la machine compor tant aussi un dispositif servant à effec tuer le fonctionnement en cycle indivi duel du mécanisme de base et un autre dispositif servant à effectuer le fonction- nement en cycle individuel du mécanisme multiplicateur. 15 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 14, caractérisée en ce qu'elle com porte un dispositif (500)
    susceptible d'as surer la corrélation des deux cycles indé- p.3rldants peur assurer le fonctionnement continu de la machine. 16 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 15,
    caractérisée en ce qu'elle com porte un dispositif commandé par le mé canisme de base pour amorcer le fonc tionnement du mécanisme multiplicateur et un dispositif commandé par le méca nisme multiplicateur pour amorcer le fonc- tionnement du mécanisme de base. 17 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 16, caractérisée en ce qu'elle com porte un commutateur (465) manuel pour amorcer le fonctionnement du mécanisme de base et du mécanisme multiplicateur.
    18 Machine à calculer selon la sous-revendi- cation 17, caractérisée par un levier de commande à plusieurs positions (505, 501, 504) pour commander de façon variable une biellette de contrôle (500) compor- tant un mécanisme (7,<B>295,</B> 513) qui peut être actionné à la main, afin de per mettre de faire fonctionner le mécanisme multiplicateur à la main et d'assurer le fonctionnement de la machine pour un cycle individuel ainsi que pour plusieurs cycles.
    19 Machine -à calculer selon la revendication, possédant deux jeux de touches, caracté risée par une touche de répétition qui, lorsqu'elle est abaissée, empêche l'annu lation d'un facteur posé dans l'un des deux jeux de touches, ce qui permet de mettre de côté un facteur pour la multi- plication en groupe, tandis que l'autre jeu de touches sert à poser temporairement les seconds facteurs des multiplications.
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