Machine à calculer. La présente invention a pour objet une machine à calculer dont une forme d'exécu- tion est représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé.
Dans ce dessin: La fig. 1 est une élévation isométrique de face de ladite forme d'exécution de la ma chine selon l'invention; Les fig. 2 et 3 considérées ensemble cons tituent un plan, les couvercles étant enlevés; La fig. 4 est une vue du côté gauche d'un mécanisme multiplicateur que comporte la machine, montrant un mécanisme d'impression et des coulisseaux de poinçon, ainsi que des plaques d'insertion de garrots;
La fig. 5 est une vue d'une partie du côté gauche de la machine, montrant le clavier, des. commandes de pose des touches, une tra verse d'entraînement et un mécanisme de com mande de l'embrayage; Les fig. 6 et 7 combinées montrent un mécanisme de commande de l'entraînement, vu du côté gauche de la machine; La fig. 8 est un schéma de combinaison des fig. 4 à 7 pour donner une vue d'ensemble du côté gauche de la machine;
La fig. 9 est une vue de face de la section de multiplication de la machine, montrant le clavier, les commandes de pose des touches, des plaqugs de produit partiel, un mécanisme intégrateur et des organes de commande d'un embrayage; Les fig. 10 et 11 combinées sont une vue de face de la partie centrale de la machine, montrant le bâti d'un transposeur d'explora tion, et une commande d'entraînement, vue à travers des parties brisées du bâti;
Les fig. 12 et 1-3 combinées sont une vue de face de la partie inférieure de la machine, montrant un magasin à cartes, une boîte à tiges d'exploration et un mécanisme d'entraî nement, vus à travers des parties brisées du bâti et .le moteur d'entraînement;
La fig. 14 est un schéma de combinaison des fig. 9 à 13, représentant une vue de face complète de la machine; Les fig. 15 et 16 combinées sont une vue de la partie inférieure du côté droit de la machine, montrant un dispositif d'entraîne ment de mécanismes explorateurs et poinçon neurs;
Les fig. 17 et 18 combinées sont une vue de dos de la partie supérieure de la machine, montrant un rouleau, une tringlerie de coin- mande -de la pose des touches, un arbre d'en traînement de la traverse, un mécanisme de commande du total, un mécanisme intégrateur et un mécanisme du coulisseau des garrots de poinçon, ainsi qu'un moteur d'entraînement pour l'appareil multiplicateur; Les fig. 19 et 20 combinées sont une vue de dos de la partie inférieure de la machine, montrant un tranaposeur de poinçon et des rouleaux d'avancement des poinçons;
Les fig. 21 et 22combinées sont une vue de dos de la partie inférieure de la. machine, montrant un mécanisme d'entraînement d'un rouleau d'avancement du récepteur de cartes; La fig. 23 est un schéma de combinaison des fig. 17 à. 22, constituant une vue de dos de la machine; Les fig. 24 et 25 combinées sont une coupe transversale verticale, d'avant en arrière, du mécanisme multiplicateur, cette coupe passant sensiblement par le centre de la machine;
Les fig. 26 et 27 combinées sont une coupe transversale verticale d'avant en arrière des transposeurs de poinçon et d'exploration, cette coupe passant par la même ligne que celle des fig. 24 et 25.
Les fig. 28 et 29 combinées sont une coupe transversale verticale, d'avant en arrière, du magasin à cartes, du mécanisme d'exploration, du mécanisme de poinçonnage et du magasin récepteur, cette coupe passant par la même ligne que celle des fig. 24 à 27; La fig. 30 est un schéma de combinaison des fig. 24 à 29 et constitue une coupe trans- versale verticale complète passant sensible ment par le centre de la machine;
La fig. 31 est une coupe transversale ver- côté à l'autre, de l'appareil multi plicateur, cette coupe passant par la ligne 31-31 de la fig. 3 et montrant le mécanisme de pose des touches; Les fig. 32 et 33 combinées sont une coupe transversale verticale montrant le transposeur d'exploration, ainsi que les mécanismes d'ex ploration et d'entraînement;
La fig. 34 est un schéma de combinaison des fig. 31 à 33 et constitue une coupe trans versale passant par la ligne 31-31 de la fig. 3; La fig. 35 est une vue de détail d'une rangée de touches; La fig. 36 est une coupe transversale pas sant par la ligne 36-36 de la fig. 35 et mon trant la touche "7"; La. fig. 37 est une coupe transversale pas sant par la ligne 37-37 de la fig. 35 et mon trant la touche "8";
La fig. 38 est une coupe transversale pas sant par la ligne 38-38 de la fig. 35 et mon trant la touche "9" La fig. 39 est une coupe transversale du mécanisme de pose des touches vu en plan; La fig. 40 est une vue de face de la fig. 39; La. fig. 41 est une vue isométrique d'un levier coudé faisant partie du mécanisme de pose des. touches; La fig. 42 est une vue isométrique d'un deuxième type de levier coudé faisant partie du mécanisme de pose;
Les fig. 43 et 44 combinées sont une vue de détail en élévation d'un plateau du côté gauche de la machine, montrant des cames de commande et leurs tringleries dans la position normale; Les fig. 45 et 46 combinées sont un plan des fig. 43 et 44; La fig. 47 est une vue schématique de dé tail montrant la position d'un levier de com mande du fonctionnement et de son mécanisme dans la position de fonctionnement à la main;
La fig. 48 est une vue de détail schéma tique semblable à la fig. 47, montrant les pièces dans la. position de commande semi- automatique; La fig. 49 est une vue semblable à la fig. 47, montrant les pièces dans la position de commande automatique; La fig. 50 est une vue de détail de méca nismes automatiques d'arrêt; La fig. 51 est une vue de détail d'un mé canisme de départ de base .dans la position de fonctionnement;
La fig. 52 est une vue isométrique de dé tail, quelque peu schématique, montrant le mécanisme de fonctionnement principal du mécanisme multiplicateur, tel qu'il est utilisé pour calculer un produit; La fig. 53 est une vue isométrique, quel que peu schématique, montrant ce mécanisme combiné avec la clé de total; La fig 54 est une vue isométrique d'un détail de la fig. 53;
La fig. 55 est une vue schématique du tringlage actionnant les coulisseaux des gar rots de poinçon; La fig. 56 est un plan inversé -de la fig. 55; La fig. 57 est une vue schématique mon trant un transposeur d'exploration à 90 co lonnes; La fig. 58 est une vue isométrique décom posée des éléments d'un transposeur d'explo ration; La fig. 59 est une vue schématique d'un transposeur de poinçon ù 90 colonnes;
La fig. 60 est une vue schématique d'un transposeur de poinçon à 45 colonnes; La fig. 61 est une vue d'une série de cartes perforées utilisées pour assurer le fonc tionnement normal de la machine; La fig. 62 est une vue d'une série de cartes perforées actionnant la machine pendant une multiplication de groupe; La fig. 63 est up schéma des connexions pour les moteurs de la machine.
La machine représentée comporte trois mé canismes servant à explorer un multiplicateur et un multiplicande sur une carte perforée et à les poser dans un clavier d'un mécanisme multiplicateur qui calcule le produit.
Le mécanisme explorateur explore les cartes qui lui sont amenées au sortir d'un ma gasin à cartes et il pose les facteurs dans le mécanisme multiplicateur au moyen d'un transposeur, d'un mécanisme à pose par tou ches. et d'un mécanisme décodifieur. Le mécanisme multiplicateur comporte des plaques de produits partiels qui, à leur tour, commandent des dispositifs intégrateurs po sant le produit dans des récepteurs qui com mandent l'impression, l'accumulation du total et un mécanisme de pose des garrots de poin çons.
La machine peut imprimer les facteurs de la multiplication et le produit qui est le résul tat de l'opération sur une feuille d'enregis trement. Ces facteurs sont également posés dans une série de mécanismes poseurs de gar rots. de poinçons. Le mécanisme multiplicateur peut aussi accumuler des produits pour for mer des totaux qui peuvent être extraits de la machine par la manoeuvre d'une touche de total. Les totaux peuvent être imprimés sur une bande d'enregistrement seule ou imprimés et poinçonnés également dans une carte de récapitulation.
Le mécanisme de pose des garrots de poin çons commande un mécanisme perforateur par l'intermédiaire d'un transposeur, pour poin çonner le produit. dans la même carte que celle dans laquelle les facteurs ont été explo rés, cette carte ayant été introduite dans le mécanisme à poinçons pendant l'opération de calcul.
La machine est construite de façon à pou voir être actionnée à la main ou à être rendue semi-automatique ou autamatique au moyen d'un levier de commande actionné à la main.
Il y a deux moteurs d'entraînement dans la machine: un pour actionner le mécanisme multiplicateur, et l'autre pour actionner le mé- eanismë d'alimentation, le mécanisme explo rateur et le mécanisme à poinçons. Chacun de ces moteurs comporte son propre interrup teur.
Four faire fonctionner la machine entiè rement à la main, on met le moteur inférieur hors d'action et le mécanisme multiplicateur est actionné à la main, les facteurs et le pro duit étant imprimés sur une bande d'enregis trement.
Lorsque la machine est réglée pour le fonc tionnement semi-automatique ou à cycle uni que, le clavier est maneeuvré à la main et les facteurs de la multiplication ainsi que le produit peuvent être poinçonnés dans une carte vierge.
Pour permettre ce mode de fonc tionnement, la machine comporte un bouton de mise en marche au moyen duquel les cartes sont introduites individuellement à travers la tête d'exploration jusqu'au mécanisme à. poin çons, où les facteurs posés à la main dans le clavier et le produit calculé sont poinçonnés dans la carte. Le bouton de départ est utilisé pour commencer chaque cycle.
Lorsque la machine est réglée en vue du fonctionnement automatique, le dispositif d'entraînement du mécanisme d'alimentation, du mécanisme d'exploration et du mécanisme à poinçons est placé sous la commande de l'élément multiplicateur. Lorsqu'une pile de cartes est placée dans le magasin à cartes et que la machine est mise en marche au moyen du bouton de mise en marche, les cartes sont amenées en série à travers le mécanisme d'ex ploration et le mécanisme à poinçons. L'ali mentation en cartes est commandée automati quement par le mécanisme multiplicateur, de façon qu'il y ait assez de temps pour l'explo ration, le calcul et le poinçonnage, quel que soit le nombre des chiffres des facteurs.
La machine étant mise sur le fonctionne ment automatique, on peut effectuer la multi plication en groupes. La première carte d'un groupe est perforée avec un multiplicateur et les cartes suivantes peuvent être perforées avec divers multiplicandes. La touche de ré pétition est actionnée à la main et le bouton de mise en marche est manceuvré. Le multi- plicateur est posé par la première carte et il reste jusqu'à ce qu'il soit effacé par une carte de commande.
Les divers multiplicandes posés dans le mécanisme multiplicateur par les cartes sui vantes sont effacés chacun à la fin de chaque calcul, et les facteurs ainsi que le produit sont imprimés, le produit étant poinçonné dans sa carte du multiplicande respectif.
A la fin de chaque groupe, une carte de commande sert à manoeuvrer la touche d'effa cement pour effacer le multiplicateur et pré parer la machine pour le groupe suivant. Un mécanisme déchiffreur est monté dans le mécanisme à touches pour permettre de déchiffrer les perforations dans le code à 90 colonnes.
Comme on le sait, le code à 90 co lonnes utilise deux perforations pour repré senter les nombres pairs et il est par consé quent nécessaire qu'elles soient déchiffrées et ramenées au chiffre unique qu'elles repré sentent. Un nouveau mécanisme de blocage des touches permet le fonctionnement de trois touches, dont l'une seulement est maintenue dans la position effective.
Par exemple, un "2" qui, dans le code à 90 colonnes, est repré senté par une perforation "1" et une perfora tion "9", est posé dans le clavier par la ma- n#uvre des touches "1", "2" et "9", mais, par suite de la présence du mécanisme de blocage. la touche "2"* et la touche "9" sont maintenues abaissées, mais seule la touche "2" est main tenue efficace.
Des transposeurs appropriés pour les codes à 45 et à 90 colonnes servent à relier entre eux le mécanisme d'exploration et le méca nisme de pose des touches, ainsi que le méca nisme de pose des garrots de poinçons et le mécanisme à poinçons.
Les transposeurs à 90 colonnes pour le mécanisme à poinçons et le mécanisme d'ex ploration comportent une construction nou velle par laquelle une tige du mécanisme d'ex ploration commande un ou plusieurs éléments du mécanisme de pose, deux éléments du mé canisme de pose des garrots de poinçons coin- mandant un garrot de poinçon du mécanisme à poinçons. Ces transposeurs seront décrits en détail plus loin.
Le mécanisme multiplicateur de la ma chine comporte un certain nombre de méca nismes et leurs liaisons de coordination, qui sont les suivants: Mécanisme de clavier et de déchiffrage des chiffres; Mécanisme des touches de commande; Mécanisme de pose des touches; Dispositif de pose des produits partiels; Mécanisme séparateur; Mécanisme intégrateur et accumulateur de produit; Mécanisme accumulateur de total et tou ches de commande;
Mécanisme de poinçons et de pose des gar rots de poinçons; Mécanisme de commande et de pose, et Mécanisme de nouvelle pose et de déga gement.
La majeure partie de ce mécanisme multi- plioateur est déjà connue. Comme ce méca nisme multiplicateur est le caeur de la ma chine, c'est lui que l'on décrira le premier.
On remarquera (fig. 3 et 9) que le clavier de la machine est divisé en deux sections, la section de gaûche contenant les touches de multiplicateur, tandis que la section de droite est constituée par les touches de multipli cande. Dans chaque section, les touches sont disposées en rangées numérotées de "1" à "9" inclusivement et correspondant aux neuf chif fres du système numérique, la touche "zéro" étant supprimée, parce qu'elle n'est pas néces saire.
Il y a aussi, dans chaque colonne, en face de la touche "1 ", une touche dont le rôle est d'effacer les poses dans sa colonne parti culière. Il y a six colonnes dans chaque sec tion. A gauche de la section du multiplicateur et à droite de la section du multiplicande se trouvent des touches. marquées "dégagement" dont le rôle consïste à effacer la pose dans leur section particulière.
A gauche de la sec tion .du multiplicateur se trouve une rangée de touches de commande marquées "rép6ti- tion", "sans addition", "sous-total", "total", et "soustraction": Le rôle de ces touches con- siste respectivement à répéter ou maintenir la pose de la section du multiplicateur,. à rendre la machine sans effet pour l'addition, à pren dre un sous-total, à, prendre un total, et à ré gler la machine sur soustraction.
A droite de la section du multiplicande se trouve une barre de manoeuvre 7 dont le rôle est de ne mettre le mécanisme en marche, pendant le fonction- nement, que lorsqu'un levier de commande qui sera décrit plus loin se trouve dans la position voulue. Dans ce cas, le mécanisme est actionné par un moteur électrique 8.
Une plaque 3 formant couvercle et -com portant des fentes pour le passage d'articula tions 21 des tiges 10 -des touches 9 est figée à des pièces de châssis 2 (fig. 31). Au-des sous de cette plaque, dans le prolongement de chaque colonne de tiges de touches, se trou vent des mécanismes de blocage servant à maintenir .les touches abaissées suivant cer tains codes déterminés d'avance. En vue du montage, les tiges 10 des touches sont reliées opérativement aux touches par les articula tions 21.
Les mécanismes de blocage sont montés en une rangée qui se trouve dans des châssis 4 (fig. 31 et 35) en forme d'U. Ces châssis sont montés amovibles sur des traverses (fig. 24) fixées aux châssis 2. De cette façon, une co lonne de touches peut être enlevée en bloc.
Le sommet et le fond de la pièce 4 (fig. 35 à 38 inclusivement) sont fendus pour le passage des tiges de touches 10 qui sont normalement maintenues soulevées par des, ressorts 12 et appliquées contre des butées 13, tandis qu'un verrou 14, agissant sur des épaulements 15 des tiges- de touches, sert à maintenir une touche quelconque dans la position abaissée.
Chaque tige 10 est maintenue dans sa fente respective par le dos de la pièce en U voisine 4, comme le montre la fig. 31. Entre les extrémités des tiges 10 d'une même co lonne,est articulé un doigt de verrouillage 11 maintenu dans sa position normale par un res- sort 17. Lorsque la touche est abaissée, ce doigt. vient en contact avec la barre de ver rouillage 14 et son extrémité inférieure tourne jusqu'à ce qu'elle effleure la tige de la touche. Si la touche n'est abaissée que partiellement, l'extrémité inférieure dépasse la tige de la touche et elle est arrêtée par une barre de rap pel connue.
Cette barre de rappel bloque éga lement toutes les touches non-mauoeuvrées pour les empêcher d'être abaissées accidentel lement après que le mécanisme a été mis en marche pour un cycle de calcul. Ce résultat est obtenu par la mise en contact de tous les doigts .de blocage 11 non-actionnés.
Les fig. 36, 37 et 38 sont des coupes trans- versales, du septième, du huitième et du neu- vième mécanisme de touches d'une colonne. On remarquera que l'épaulement 15 (fig. 36) de la touche "7", qui est une touche impaire, est écourté ou tronqué par rapport à l'épaule ment 15 (fig. 37) de la touche "8", qui est une touche paire. Ceci est typique pour toutes les touches impaires et toutes les touches paires de la. colonne, sauf la touche "9", dont l'épau lement est complet, comme celui des touches paires.
La barre de verrouillage 14 est articulée en 16 et maintenue par son bord supérieur contre le bord des tiges de touches par un ressort 18. Lorsqu'une tige de touche est abais sée, le bord de la barre 14 vient se placer sur la face inférieure de l'épaulement 15 jusqu'à ce que le rebord échappe par-dessus le bord supérieur, de façon à bloquer la touche dans sa position abaissée. Il est évident que, dans certains cas, si une touche autre que celle qui est déjà ationnée vient à être abaissée, la barre 14 basculera encore une fois, et la touche ac tionnée se trouvera dégagée.
Il est également évident que la manoeuvre d'une touche impaire dont l'épaulement 15 est tronqué ne dégagera par une touche paire ni la touche "9", mais dégagera toute autre touche. Au contraire, toute touche paire, de même que la touche "9", dégagera une touche quelconque, c'est-à- dire toutes les touches manoeuvrées. Une oreille 19, fixée à.
la barre 14 dans le prolon gement de la touche "9 ", fait basculer la barre 14 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre lorsque la touche "9" est action née, jusqu'à une distance telle qu'aucune des touches impaires ne puisse être bloquée, leurs épaulements tronqués 15 étant plus courts que les épaulements des touches paires.
Ce type de mécanisme a pour but de dé chiffrer ou de convertir les données prises sur les cartes dans la machine en données qui ac tionnent le mécanisme multiplicateur.
Il y a deux types de cartes pouvant être employées dans cette machine, les cartes à 45 colonnes et Ses cartes à 90 colonnes. Dans une carte à 45 colonnes, chaque chiffre est représenté par une perforation unique qui pro voque la mise en action d'une touche corres- pondant à ce chiffre. Autrement dit, un trou représentant "6" et poinçonné dans la carte actionnera la touche "6" de la façon qui va être décrite.
Dans les cartes à 90 colonnes, toutefois, les chiffres pairs sont représentés par deux perforations; autrement dit, chaque chiffre impair et "9" représente le chiffre pair immé diatement supérieur audit chiffre impair (1 et 9 = 2, et $ et 9 = 4) et chacun des chiffres impairs est représenté par sa propre perfo- ration.
Si un "2" est perforé dans une carte, le mécanisme d'exploration provoque l'abaisse ment -des touches J", "2" et "9". Toutefois, lorsque la touche "9" est abaissée, aucune autre touche impaire ne peut être bloquée par le verrou 14; en conséquence, seule la touche "2" reste efficace.
La touche de dégagement 20 combinée avec chaque colonne sert à permettre la cor rection de toute erreur de pose commise dans les divers facteurs de la multiplication. Cette touche, qui est connue, comporte, dans le cas présent, un long épaulement 15 servant faire basculer la barre de verrouillage 14 pour l'amener à sa position extrême dans la quelle elle est hors d'action.
En ce qui concerne les touches de com mande du fonctionnement, touches qui se trouvent à gauche de la section du multipli cateur dans le clavier (fig. 3), on remarquera que ces touches de commande sont au nom bre de six. De l'avant à l'arrière du clavier il y a les touches "dégagement", "répétition", "sans addition", "sous-total", "total" et "sous- traction". Ces touches étant toutes connues, on ne décrira que celles qui ont été modi fiées en vue du fonctionnement de la machine décrite. Ce sont les touches de "dégagement" et de "total".
La touche de "dégagement" peut être ac tionnée par la tête d'exploration par l'inter médiaire du mécanisme de pose des touches et la touche de "total" est actionnée à la main.
Le fonctionnement de la touche de "déga- gement" et de sa tringlerie est le même que celui d'un dispositif analogue connu. Lorsque la touche de "dégagement" est actionnée, tous les verrous 14 basculent en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre et dé gagent les touches de chiffres qui ont été actionnées. Une articulation 36 _(fig. 9.), com binée avec la touche de dégagement, est ac tionnée par une traverse du mécanisme mul tiplicateur, pendant la course de retour de cette traverse, de façon à.
actionner le méca nisme combiné avec la touche de "dégage- ment" pour dégager toutes les touches de facteurs qui ont été abaissées. Toutefois, si la touche de "répétition" a été abaissée, une tige reliant la touche de dégagement au mé canisme de dégagement se trouve retirée et le mécanisme de dégagement est mis hors d'action, ce qui empêche le dégagement de la section de multiplicateur du clavier par la traverse pendant sa course de retour.
Les mécanismes décrits ci-dessus, à tou ches de chiffres, y compris la touche de "dé gagement", sont actionnés par la boîte de tiges d'exploration au moyen d'un transpo- seur à bowden coopérant avec le mécanisme de pose représenté dans les fig. 31, 39, 40, 41 et 42., On remarquera, dans la fig. 31, qu'il y a deux ensembles constituant le mé canisme de pose, l'un au-dessus du mécanisme à touches et l'autre au-dessous du mécanisme multiplicateur. Des leviers coudés 29 (fi-. 41.
42) et des barres 30 qui coopèrent avec les barres actionnées par les fils des transposeurs sont de construction semblable à ceux qui coopèrent avec les tiges de touches 10. Pour cette raison, on a jugé qu'il suffit de dé crire la construction des leviers coudés et des barres. Les fig. 39 à 42 représentent ceux-ci en détail à une plus grande échelle. On a utilisé deux types de leviers coudés, le type représenté dans la fig. 42, type dont les deux bras 31 et 32 sont d'une seule pièce, et le type représenté dans la fig. 41, type dont les deux bras 31 et 32 sont montés sur les faces opposées d'un bossage 33.
Le mécanisme de pose est monté dans un châssis (fig. 9 et 31) constitué, dans le cas de l'ensemble supérieur, par une plaque anté- riéure 34 et une plaque postérieure 35, pla ques qui sont figées aux pièces 2 du châssis. Dans le cas de l'ensemble inférieur, les pla ques 34 et 35 sont figées à une plaque de base 6 du mécanisme multiplicateur: Des tiges 28, sur lequelles les leviers cou dés sont montés fous, sont fixées entre la pla que antérieure et la plaque postérieure.
Une pièce en U38, fendue aux intervalles voulus pour la mise en position des leviers coudés, est figée aux châssis 34 et 35 et montée di rectement sous chacune des tiges 28. Le bord de chaque bras des leviers coudés est engagé dans une fente de la pièce 38 (fig. 41), de façon à empêcher tout mouvement longitu dinal du levier coudé sur sa tige respective 28. Ces pièces en<B>U</B> sont réduites à leurs extrémités' et montées dans des fentes prati quées dans les plaques 35 et 34.
Les tiges 28 sont maintenues en place dans les plaques au moyen de vis et les plaques elles-mêmes sont maintenues assemblées dans leur position par des tiges 39 et des barres 40 (fig. 9).
Chacune des tiges de touches 10 décrite plus haut passe entre les pièces en<B>U</B> 38, qui jouent le rôle de guides pour ces tiges. Des bandes transversales 41, figées à une barre de support 45 et portées par la plaque anté rieure 34 et la plaque postérieure 35, jouent le rôle de séparateurs entre les rangées hori zontales de tiges de touches. La construction est la même pour l'ensemble inférieur: Cha que tige 10 porte, par l'intermédiaire d'une articulation 21, une touche 9 pour faciliter la manaeuvre à la main du mécanisme à tou ches. Une tige 43 est rivée dans cette articu lation 21 et coopère avec le levier coudé 29 correspondant de la façon qui sera décrite plus loin.
Une articulation 42 est figée à chacun des bras verticaux 31 des leviers coudés. La liaison entre ces pièces est représentée en détail dans la fig. 41. Le bras 31 comporte un trou dans lequel s'engage une tige rivée à l'articulation 42. Une bande en métal à res sort, également rivée sur l'articulation 42, sert de pince pour empêcher le bras 31 d'être écarté de la tige. Tes articulations 42 s'étendent latérale ment à droite et à gauche du centre. Dans l'ensemble supérieur, elles passent à travers une fente pratiquée dans les plaques 2 du châssis et, dans l'ensemble inférieur, elles partent de dessous la plaque de base 6 du mécanisme multiplicateur.
Deux appliques 52 fixées aux plaques 2 du châssis comportent, de la façon représentée (fig. 3 et 31), un peigne 53 qui les relie entre elles à, leur partie supérieure. Un peigne semblable est fixé à la plaque de base 6 et sert à guider les extré mités inférieures de bras 55. Les appliques 52 comportent une oreille pendante percée d'un trou dans lequel s'engage une tige 54 sur laquelle sont articulés des bras 55 consti tuant un ensemble de bras de compensation entre les articulations 42 des deux ensembles de leviers coudés, l'ensemble supérieur et l'en semble inférieur. Les bras 55 sont montés dans le peigne 53.
Ces bras sont percés de trous à chaque extrémité et les articulations 42 sont reliées à ces bras de la façon décrite plus haut pour les bras 31 et les articula tions 42.
Les bras 55 sont articulés sur la tige 54 au-dessous de leur centre, les tiges d'explora tion n'allant pas aussi loin que les tiges des touches. En conséquence, le mouvement laté ral des articulations inférieures 42 est un peu moindre que celui des articulations su périeures.
Lorsqu'une tige d'exploration du méca nisme d'exploration rencontre une perforation dans une carte, elle passe à travers cette per foration, de façon connue, et elle soulève les bowdens correspondants du transposeur, bow- dens qui soulèvent les barres correspondantes 30. Chacune de ces barres comporte une tige 43 qui coopère avec son levier coudé.
Le sou lèvement d'une barre 30 du côté droit de la machine a pour effet qu'une tige 43 fait tourner son levier coudé en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre autour de son pivot, ce qui tire l'articulation infé rieure 42 vers le centre de la machine, en faisant tourner le bras 55 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre pour tirer l'articulation supérieure 42 vers l'exté rieur, faisant ainsi tourner le levier coudé supérieur dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre. Cette rotation du le vier coudé abaisse l'articulation 21, grâce à la coopération du bras horizontal 32 du levier coudé avec la tige 43, ce qui actionne la touche sélectée dans le mécanisme multi plicateur.
Si l'on considère la fig. 31, il est évident que l'une quelconque des touches 9 peut être actionnée à la main sans affecter aucun des mécanismes décrits ci-dessus, ce résultat étant obtenu grâce au fait que la tige 43 se trouve au-dessous du bras horizontal 32 du levier coudé, ce qui permet d'abaisser les touches indépendamment des tringleries des leviers coudés.
Dans le cas d'une touche de "total", la tringlerie connue en soi a été amplifiée pour permettre le fonctionnement automatique du mécanisme de total afin de mettre en posi tion le mécanisme de pose des garrots de poinçons. Comme cette touche est en relation étroite avec la prise des totaux, on la décrira plus loin en même temps que le mécanisme accumulateur.
Au-dessous de chaque colonne de touches se trouve une barre d'arrêt 22 (fig. 24 à 52) comportant des pattes 23 qui se trouvent sur le trajet des tiges de touches 10 quand elles sont abaissées. Ces barres servent à trans mettre les poses de touches aux dispositifs de pose du multiplicateur et du multiplicande. Une butée de zéro 25 (fig. 35) se trouve nor malement sur le trajet de l'une de ces oreilles 23, de façon à arrêter la barre dans la posi tion zéro, et elle est reliée â une barre hori zontale 26 (fig. 27 et 35) agencée de façon à. être rencontrée par un épaulement de l'une quelconque des tiges de touches qui est abais sée, de façon à abaisser la barre.
La barre 26 est fixée à la butée 25 par un assem blage à tige et à fente, de façon que tout mouvement. de la barre abaisse la patte ou oreille et la fasse sortir de l'alignement des pattes 23, ce qui permet le mouvement libre de la barre 22 jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par la tige d'une touche abaissée quelconque.
Chaque barre 22 porte, dans sa partie postérieure; une patte ou oreille 216 (voir aussi fig. 25) pouvant coopérer avec un rail 215. Ce rail maintient les barres dans leur position normale et il est commandé par un levier à cames 210 (fig. 44) actionné par une traverse décrite plus loin.
Lorsque l'on actionne une touche de chiffre, la butée de zéro 25 est retirée et les barres 22 peuvent être tirées en avant par des ressorts 138 aus sitôt que le levier à came 210 retire le rail 215, jusqu'à ce qu'une patte 23 vienne en contact avec la branche de la touche de chiffre qui a été abaissée.
Les barres d'arrêt 22 qui se trouvent au- dessous des touches de multiplicateur sont reliées, par un assemblage rà fente et à tige, à un bras en forme d'L 67 articulé en 68. Ce bras peut faire monter et descendre un taquet 57 et un organe d'arrêt 58 coopérant avec des plaques de produits partiels 46. Les barres de butée combinées avec les touches du multiplicande sont articulées sur des bras en L 70 articulés eux-mêmes par une biel- lette 71 sur une plaque 72, de façon connue. Il y a une de ces plaques pour chaque co lonne de touches du multiplicande.
Les pla ques 72 portent un coupleur 74 et une paire d'organes de mise en position 83 pour le mé canisme séparateur qui sera décrit plus loin. Les plaques de produits partiels sont connues depuis longtemps et n'ont par conséquent pas besoin d'iûtre décrites ici. Une barre 45, faite d'une seule pièce avec les plaques de pro duits partiels, comporte des entailles 76 pra tiquées dans son bord inférieur et servant à coopérer avec les oreilles 75 des coupleurs 74.
Le taquet 57 et l'organe de butée 58 (fig. 24) sont montés de façon à pouvoir se mouvoir verticalement dans deux barres fen dues. La barre 62 est fige, tandis que la barre 61 (fig. 24) peut être déplacée vers la gauche par une traverse 64 actionnée à son tour par une came 297 (fig. 24). Cette came est action née par une came 221 (fig. 44), par l'inter médiaire d'une articulation 223, d'un bras 224 et d'un arbre 225. Pendant son mouve ment vers la gauche, la barre 61 entraîne le taquet 57 et les plaques conjuguées de pro duits partiels.
On voit par ce qui précède que si l'on abaisse une touche de multiplicateur "8" de façon ù engager sa tige sur le trajet d'une patte ou oreille 23 de sa barre d'arrêt conju guée 22, cette barre sei meut alors jusqu'à la position "8", en soulevant la butée et le taquet 58 et 57 respectivement jusqu'à cette position. Ceci a lieu avant que les butées ne soient déplacées par la traverse 64 (fig. 24). Maintenant, si le taquet 57 est déplacé vers la gauche, il entraîne toutes les barres 45 de ce groupe, jusqu'à ce que les plaques de pro duits partiels soient arrêtées sur leurs gra dins "..8" par la butée fige 58.
Il est égale ment évident que tous les autres groupes restent dans leur position zéro, car il n'y a eu aucun mouvement de leurs taquets res pectifs 57. La mise en position des barres 45 parle taquet 57 donne à ces barres des po sitions conformes aux produits partiels de "8" multiplié par 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
Il est maintenant nécessaire de sélecter la paire voulue de barres 45 correspondant au multiplicande. C'est ce qui se fait à l'aide du coupleur 74 mentionné ci-dessus et porté par la plaque 72 (fig. 3 et 24). Chaque cou pleur porte une oreille 75 (fig. 52) agencée de façon à s'engager dans une fente 76 pra tiquée dans la barre 45. Les coupleurs sont montés par paires pour assurer la coopération avec les barres 45.
Les oreilles 75 sont espa cées de façon que, lorsque l'une de ces oreilles se trouve. dans l'entaille 76 de la barre 45 des unités, l'autre oreille se trouve dans l'en taille de la barre 45 des dizaines.
En se référant à la fig. 52, on voit main- tenant que si l'on abaisse par exemple la touche "6" du multiplicande, le curseur 72 (fig. 24 et 52) combiné avec cette touche met les oreilles 75 à la position "6" par rap port aux barres 45, et lorsque les barres sont déplacées, les coupleurs 74 sont amenés à des positions déterminées par les gradins "8" des dizaines et des unités des plaques de produits partiels 46.
Lorsque les barres 45 sont mises en position par le taquet 57, elles occupent des positions correspondant au produit de 8 X 6, c'est-à-dire 48. Autrement dit, la barre 45 des dizaines occupera la position "4", tandis que la barre 45 des unités se trouvera dans la position "8".
Les éléments du mécanisme séparateur se trouvent sous les plaques 72 (fig. 52 et 24). Plusieurs manchons 93 appelés récepteurs sont montés sur une série d'arbres creux 91 disposés en diagonale dans la machine. Ces manchons 93 comportent une partie en gradin 94 dont les gradins sont taillés uniformément de façon à représenter les chiffres de 1 à 9. Ces manchons sont engagés les uns dans les autres comme les tubes d'une lunette et cha que manchon comporte une fente 96 dans laquelle s'engage un doigt porté par un col lier coulissant 98. Ce doigt peut venir en contact avec les gradins taillés dans la partie télescopée du récepteur voisin.
Ce collier porte un bord ou rebord montant pouvant être mis en position dans une traverse 99 portée par l'élément coulissant 83 à position réglable, dirigée vers le bas et commandée par cet élément sous l'action des coupleurs 74. Lorsque les barres 45 ont été mises en position de la façon décrite plus haut, les colliers 98 sont mis en position conformément aux produits partiels, le produit partiel étant 48 dans le cas présent. Le collier du premier récepteur du premier arbre 91 est mis en position de façon à venir en contact avec le gradin "8" du manchon 93 et le collier du premier récepteur du deuxième arbre est mis en position de façon à venir en contact avec le gradin "4".
Chaque arbre 91 comporte un ressort de torsion individuel monté au centre, s'appuyant sur une vis de réglage 105 (fig. 9) à l'extrémité antérieure et fixé au dernier manchon de report, de façon connue. La ten sion est réglée au moyen de la vis 105.
On décrira maintenant le dispositif ser vant à accumuler les produits dans les ré cepteurs ou manchons 93, ainsi que le méca nisme de report servant à transférer les accu mulations en excès d'une rangée à la rangée immédiatement supérieure. La totalité de ce mécanisme est déjà connue, de sorte qu'il suffira d'en donner une brève description.
Lorsque les colliers ont été mis en posi tion suivant les produits partiels, les arbres 91 tournent de façon à dégager la tension du ressort de tension mentionné plus haut et à permettre aux doigts des colliers 98 de venir à la limite contre les parties en gradin des manchons 93. Les arbres 91 sont entraî nés par un arbre transversal 230 (fig. 4 et 1.8) entraîné à son tour par un arbre 227. Un engrenage en spirale 240 (fig. 5), taillé dans l'arbre 227, coopère avec une traverse 280. L'arbre 230 est relié à l'arbre 227 par des roues à chevrons 228 et 229.
A l'extrémité de chaque arbre 91 (fig. 25 et 52) est fixé un récepteur 110 comportant des faces taillées en gradin 94 correspondant aux chiffres 1 à 9 inclusivement. Ces récep teurs sont montés suivant les produits par tiels dans les récepteurs 93.
Il est évident que les chiffres dans ces produits peuvent dépasser 9; en conséquence, il y a un méca nisme de report constitué par un collier 112 (fig. 25) porté par le dernier récepteur et comportant une face<B>113</B> formant came et coopérant avec un arc denté 114 qui com mande un doigt de pose 118 agissant sur le dernier récepteur de l'arbre voisin pour trans férer l'unité reportée au dernier récepteur 93 de l'ordre immédiatement supérieur.
Dans l'exemple ci-dessus, le récepteur<B>110</B> du premier ordre ou de l'ordre des unités est sur "8" et le récepteur de l'ordre des dizaines est sur "4". Si le multiplicande posé avait été "66 ", les récepteurs 93 seraient alors posés de la façon suivante. Le premier récepteur 93 du premier arbre serait posé sur "8", le premier récepteur du deuxième arbre sur "4", le deuxième récepteur du deuxième arbre sur "8" et le premier récepteur du troisième ar bre sur "4". Maintenant, si les arbres sont dégagés, le récepteur de produit 110 du pre mier arbre va se trouver sur "8".
Le deuxième arbre fera accumuler les poses ,4é & et<B>,8"</B> par ces deux récepteurs et le récepteur de produit tournera jusqu'à "2", l'excès "1" étant reporté sur le troisième arbre, où il est accumulé avec le "4" pour amener le récep teur de produit sur "5", posant ainsi le total g528".
Lorsque le mécanisme intégrateur est ra mené à sa position normale, l'arbre 230 tourne en sens inverse, de façon à bander les ressorts de torsion et à remettre les récepteurs de pro duits partiels 93 à zéro ou à leur position normale.
Un curseur 120, monté coulissant au- dessus de chaque récepteur 110 (fig. 52) et coopérant avec lui, est guidé dans un support 121 et comporte une oreille 122 qu'un res sort 123 (fig. 25) tend à amener contre les gradins 94 du récepteur, mais qui en est nor malement écartée. A ce curseur est reliée une extrémité d'une biellette flexible 124 (consti tuée par un ressort enroulé très serré), cette biellette étant guidée par un tube 125 égale ment monté dans le support.
L'autre extré mité de la biellette 124 est fixée à un bras 126 monté fou sur un arbre 127 et sur lequel est articulée une barre à-caractères 128 por tant un caractère allant de "0" à "9" -et agencée de façon à coopérer avec un rouleau <B>131.</B> Dans sa position normale, la barre à ca ractère est maintenue écartée du rouleau par un ressort et le caractère "0" se trouve au- dessous de la ligne d'impression.
Toutes les barres de produit sont reliées de la même façon et elles sont représentées assemblées dans la fig. 2 à droite de la machine. Ces barres sont amenées contre le rouleau par tout type connu de mécanisme de commande d'impression.
Les barres à caractère 133 du multipli cateur et du multiplicande sont semblables aux barres de produits; elles sont actionnées de la même façon et supportées par un bras 134 également articulé sur l'arbre 127. Cha cun de ces bras 134 est relié par une biellette flexible 135 (semblable à la biellette 124 et guidée dans un tube semblable 136) à une barre 137 montée coulissante dans la ma chine et se trouvant dans l'alignement des barres d'arrêt 22.
Chaque barre 137 est reliée par un ressort 138, par lequel une tige 139 portée par la barre et saillant latéralement est amenée à s'appuyer sur la barre 22 de la façon représentée. On voit par conséquent que les poses du multiplicateur et du multi plicande seront effectuées dans les barres à caractères 133, barres qui sont représentées en groupes dans la fig. 2 et convenablement espacées. En conséquence, 1e multiplicateur, le multiplicande et le produit peuvent être enregistrés sur une feuille d'enregistrement placée sur le rouleau 131, comme le montre la fig. 52.
Chaque bras de produit 126 comporte un secteur d'alignement 132 à son extrémité an térieure et un secteur d'accumulateur 140 à l'autre extrémité. Le secteur d'accumulateur coopère avec une roue d'accumulateur -de total 147 i(fig. 25).
Les secteurs 140 (fig. 25) coulissent cha cun sur leur bras 126 grâce à une liaison à tige et à fenta et sont retenus chacun par un ressort 141 de façon .à pouvoir céder. Un châssis constitué par des plaques latérales 143 reliées entre elles et monté sur le socle 6 se trouve en arrière des secteurs 140. Un sup port 145, articulé sur ce châssis en 144, porte un arbre 146 qui, de son côté, porte plusieurs pignons ou roues d'accumulateurs 147 pou vant engrener avec les secteurs 140: Des bras.
à, came 148, fixés à un arbre 149, coopèrent avec des galets de cames montées aux extré mités de l'arbre 146 et servent à mettre les pignons 147 en prise et hors de prise avec les secteurs 140 lorsque l'arbre 149 oscille sous l'action de la traverse 280 (fig. 5) de la façon qui sera décrite plus loin.
Un organe de re tenue, sur lequel presse un ressort et qui comporte une fourche dans laquelle s'engage une tige portée par l'une des cames 148; sert à maintenir élastiquement les cames 148 dans l'une ou l'autre de leurs positions extrêmes, afin de maintenir aussi le support 145 dans l'une au l'autre de ses deux positions.
A chaque pignon correspond une crémail lère 154 agencée de façon<B>à,</B> engrener avec ledit pignon. Cette crémaillère coulisse sur des traverses 155 reliant les côtés du châssis 143, et elle est convenablement espacée par son engagement dans des entailles pratiquées dans ces traverses, comme cela est d'usage dans les machines de ce type. Chaque crémail lère 154 est abaissée par un ressort. 157, et toutes les crémaillères peuvent être soulevées par une traverse 158 en prise avec des oreilles des crémaillères. Chaque pignon 147 porte une dent 160 agencée de façon à venir en prise avec un cliquet 161 articulé sur une barre 156 portée par le support 145 et main tenu en prise avec la dent 160 par un res sort 162.
Ce cliquet porte une oreille latérale 163 qui se trouve normalement sur le trajet d'une oreille latérale 164 portée par la cré maillère 154 de l'ordre immédiatement supé rieur, tandis que l'oreille latérale 165 d'un verrou 166 soulevé par un ressort 167 est agencée de façon à s'engager en arrière d'un épaulement 168 du cliquet 161. L'oreille 165 s'étend aussi latéralement 'assez loin pour s'engager sur le trajet de l'oreille 164. Ce mécanisme est déjà connu.
Le fonctionnement de ce mécanisme est tel que, lorsque le support 145 est déplacé de façon à mettre les pignons 147 en prise avec les secteurs 140, ces pignons viennent hors de prise avec les crémaillères 154 qui, à ce moment, sont maintenues dans leur po sition relevée par la traverse 158. En consé quence, les secteurs 140 peuvent faire tour ner les pignons jusqu'aux distances exigées par les poses. Le mouvement de chaque pi gnon au delà de la position "9" a pour effet que sa dent 160 écarte le cliquet 161 main tenu dans sa position par le verrou 166.
Avant que le support 145 ne revienne en arrière pour mettre les pignons 147 en prise avec les crémaillères 154, celles-ci sont sou levées de façon que les oreilles 163 des cli- quets 161 qui n'ont pas été déplacés viennent se placer sous les oreilles 164 des crémail lères correspondantes. Les oreilles 163 des cliquets qui ont -été déplacés sortiront tou tefois du trajet des oreilles correspondantes 164. En conséquence, lorsque la traverse 158 descend, les ressorts 157 déplacent les cré maillères qui sont libres, les autres étant re tenues par l'action réciproque des oreilles 163 et 164.
De cette façon, le report est effectué d'un pignon au pignon de l'ordre immédiate ment supérieur.
A la. fin du mouvement descendant d'une crémaillère libérée quelconque, l'oreille 164 de cette crémaillère rencontre l'oreille 165 qui s'étend latéralement, de façon à dégager le cliquet et à lui permettre de revenir à sa po sition normale, et pendant le mouvement ascendant suivant de cette crémaillère, elle est retenue de nouveau par l'intersection des oreilles<B>163</B> et 164, à moins que le cliquet cor respondant n'ait été déplacé de nouveau.
On conçoit que, bien que les pignons 147 puissent tourner librement lorsqu'ils se déplacent en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, leur mouvement de retour est limité par la rencontre des dents 160 avec les cli- quets 161 correspondant à. la position zéro De cette façon, les poses des pignons peuvent être transférées aux secteurs 140.
Lorsque l'on prend un total d'une série de produits ou d'autres termes posés dans l'accu mulateur, le total qui apparaît alors est, posé dans les barres à caractères et imprimé, et il est aussi poinçonné dans .la carte si on le dé sire. L'accumulateur est ensuite ramené à. la position zéro. Pour obtenir ce résultat, les pi gnons 147 sont mis en prise avec les secteurs 140 avant que ceux-ci ne soient posés, puis ils sont remis hors de prise avant que les sec teurs ne soient ramenés en arrière.
Le mécanisme de commande de ce mouve ment est représenté dans les fig. 53 et 54 et l'on se référera également à la fig. 25. La queue 10 de la touche de "total" porte une tige 170 en prise avec l'un des bras d'un levier coudé 171 dont l'autre bras est relié à une extrémité d'une articulation <B>172</B> dont l'autre extrémité est reliée à une articulation 101. L'articulation 172 est également reliée à un levier à. trois bras 173 dont un bras pendant s'engage derrière un épaulement d'un coulis- seau 174. Une oreille latérale 175, portée par le levier 173, agit sur un bras<B>176</B> d'un levier 177, bras qui est relié à une articulation 178 qui porte une oreille 179.
Une articulation 180 porte une oreille latérale 181 et son extrémité s'appuie sur une clavette du levier 173. Cette articulation 180 porte également une tige laté rale 182 qui s'engage sur le trajet d'un bras d'un levier 183 articulé sur le châssis et por tant, à son autre extrémité, une surface for mant came 184 s'engageant sur le trajet d'une tige 185 portée par un poinçon 186,
l'extré mité de cette surface formant came campor- tant une partie droite 187 (fig. 2 et 54). Un verrou 188, articulé sur le poinçon 186, com porte une oreille latérale qui s'appuie sur le bord supérieur du poinçon et qui est soumise à l'action d'un ressort de tension 189. Ce ver rou comporte une entaille dans laquelle peut s'engager une oreille latérale 190 portée par l'articulation. 180.
L'oreille 181 de l'articula tion 180 est disposée de façon à pouvoir s'en gager-dans une fente 192 pratiquée dans un poinçon 193 et entre des épaulements 194 por tés par ce dernier. Un levier coudé 195 (fig. 53) est agencé de façon à être rencontré par un épaulement 196 porté par l'articula- tion 172. Normalement, l'articulation 180 oc cupe une position telle que son oreille 181 se trouve au-dessous du poinçon 193.
Une tige 259 (fig. 53), portée par l'articu lation 172, peut venir en prise avec un bras pendant 260 porté par une branche d'une pièce en U 261 articulée sur l'arbre 127. L'autre branche de la pièce 261 porte un bras 262 auquel est fixée une tige 263 pouvant soule ver et guider une articulation 264. Un arbre 234 porte un levier coudé 265 auquel est pi voté un bras fourchu 266 pouvant chevaucher l'arbre 127. La branche supérieure de la pièce fourchue porte une tige 267 pouvant coopé rer avec un épaulement 268 de l'articulation 264.
Cette articulation est figée à une arti culation 85 (fig. 25) d'une genouillère com portant des bras. 84 et 85 reliés à un levier 86 fixé à un arbre 87. Deux bras 88 (fig. 2 et 25) sont figés à l'arbre 87 et supportent un rail 89 qui se trouve au-dessus d'une queue 90 de chacun. de plusieurs cliquets 92 arti culés sur l'arbre 87.
Les cliquets 92 sont sol licités par des ressorts et peuvent coopérer avec une série de dents taillées dans des pla ques à gradins 555 du mécanisme de pose des garrots de poinçons, d'une façon qui sera dé crite en détail plus loin.
Lorsque l'on abaisse la touche de "total", l'articulation 180 est soulevée de façon que san oreille 181 s'engage entre les épaulements 194 du poinçon 193, tandis que l'articulation 178 est -soulevée de façon que son oreille 179 dégage entièrement le poinçon 186. Lorsque le poinçon 193 est déplacé, il entraïne l'articula tion 180, de façon à mettre la plaque de came 148 et son support 145 ainsi que ses pignons 147 en prise avec les secteurs 140.
Ceci a lieu avant que les secteurs ne descendent, de sorte que, pendant le mouvement suivant de ces secteurs, le total posé à ce moment dans les pignons 147 se trouve posé dans les secteurs; qui sont arrêtés par la disposition des dents 160 et des cliquets 161, ce qui fait que le total qui se trouve alors dans les pignons 147 de l'accumulateur est imprimé. Pendant ce mouvement de .l'articulation 180, la tige- 182 qu'elle porte passe par-dessus le bras 183, comme le montre la fig. 54.
Maintenant, lors que le poinçon 186 revient en arrière, sa tige 185 rencontre la came 184 du levier 183, de façon à déplacer ce levier 183 en surmontant la tension d'un ressort (non-représenté) pour soulever l'articulation 180 et engager l'oreille 181 dans la fente 192, ainsi que pour engager l'oreille 190 sur le trajet de l'entaille du ver rou 188. L'entaille du verrou est assez .longue pour permettre un mouvement limité du ver rou par-dessus .l'oreille 190, tandis que la tige 185 glisse sur la partie rectiligne 187 de la came 184.
Lorsque le poinçon 186 revient maintenant en arrière, il entraîne. l'articula tion 180, tandis que l'oreille 181 glisse dans la fente 192. Dès que la tige 182 atteint l'ex trémité du levier 183, elle est également déga gée de nouveau, tandis que le mouvement de retour suivant du poinçon 193 met l'extrémité de la fente -192 dans le prolongement de l'oreille 181, de sorte que cette oreille peut retomber entre les épaulements 194 et per mettre à l'articulation 180 de retomber à sa. position primitive.
Le mécanisme de mise en marche est cons- titué par une traverse actionnée par un mo- Leur et agissant successivement sur les diffé rentes pièces du mécanisme multiplicateur pour lui faire effectuer ces opérations de cal cul, cette traverse ramenant aussi les pièces à leur position normale lorsque le calcul est terminé. Ce mécanisme est également essen tiellement connu.
La traverse 280 mentionnée plus haut est actionnée par un moteur 8 (fig. 3, 9 et 17) qui comporte un interrrupteur 270 (fi-. 1) permettant de le mettre en marche et de l'ar rêter. L'arbre 271 du moteur est relié à un arbre transversal 274 par des engrenages 272 et 273 (fig. 17), et il est également relié à lin arbre<B>277</B> par des engrenages 275 (fig. 4) et 276 (fig. 2 et 4).
L'arbre 277 comporte quatre rainures hélicoïdales 278 (fig. 4) qui se croisent, chaque rainure coopérant avec son écrou particulier 279 (fig. 5) qui est monté fou sur la traverse 280 guidée de façon à effectuer un mouvement alternatif sur des rails 130 portés par le socle. Un embrayage 281 est monté de façon à pouvoir être mis en prise avec l'un ou l'autre des écrous *279 par un organe de manoeuvre 282 monté coulissant sur la traverse et guidé par celle-ci.
Ces pièces sont connues. Chaque écrou 279 tourne avec l'arbre 277 lorsqu'il n'est pas en prise avec l'embrayage, mais dès qu'un écrou est en prise avec l'embrayage, qui l'empêche de tourner, il se meut le long de l'arbre en entraînant la traverse. L'écrou de gauche entraîne la traverse vers la gauche et l'écrou de droite l'entraîne vers la droite. L'or gane de manoeuvre 282 qui actionne l'em brayage est maintenu dans l'une ou l'autre des positions d'embrayage par des verrous 283 que des ressorts 284 maintiennent en prise avec des oreilles 285 portées par l'organe de manoeuvre.
Un tampon 286, monté à chaque extrémité de l'organe de manoeuvre, est agencé de façon à venir heurter contre un coussin 287 coulissant sur le châssis et qu'un ressort 288 (fig. 5) retient dans la position en saillie.
Une queue 289 de chaque verrou est agencée de façon à venir rencontrer une butée fige 290 (fig. 4) et une oreille 291 portée par l'organe de mancruvre. Le verrou de droite 283 est relié par un ressort 292 à un bras 293 articulé sur la traverse 280 et agencé de façon à être heurté par un épaulement 294 (fig. 47) d'une pièce interposée 295 articulée sur un bras 296. Ce dernier est fixé à un arbre 300 s'étendant transversalement par rapport à la machine et monté de façon à être actionné dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre par la barre de manoeuvre 7.
L'extrémité inférieure de la pièce inter posée 295 (fig. 47) s'engage dans une fente pratiquée dans une applique 298 et sur cette pièce agit un ressort 299 qui tend à la retenir dans sa position verticale ou position normale. Le bras 293 s'engage dans une entaille pra tiquée dans l'oreille 291 d'un organe de ma noeuvre 282 et il comporte un épaulement 150 qui s'engage en arrière de l'oreille pour main tenir l'embrayage dans sa position centrale, de la. façon connue.
Lorsque la traverse est déplacée vers la droite et amenée à la position indiquée dans la fig. 5, la butée 290 dégage le verrou de droite 283, tandis que le ressort 288 déplace l'organe de manoeuvre jusqu'à ce qu'il soit arrêté par l'épaulement 150; ceci a pour effet d'amener l'embrayage 281 à sa position neu tre et la traverse s'arrête.
Maintenant, si la pièce intermédiaire 295 est tournée par l'arbre 300 au moyen d'un bras 17a, d'une articula tion 9a, de bras loa et lia et d'une articu lation 15a fixée à un organe 16a déplacé par la barre de manmuvre 7 (fig. 47) ou par le mécanisme qui se trouve dans le socle de la machine, ainsi qu'on le verra. plus loin, le bras 293 est abaissé de façon à dégager l'or gane de manocuvre et à permettre au ressort bandé 288 de déplacer vers la gauche l'organe de manoeuvre 282 de l'embrayage, afin d'em brayer l'écrou de gauche 279. Le verrou de gauche 283 maintient alors l'embrayage en prise.
La traverse se déplace maintenant vers la gauche jusqu'à ce que le tampon de gauche ?86 rencontre le coussin 287, ce qui a. pour effet de tendre le ressort 288, tandis que la continuation du mouvement amène la queue 289 du verrou 283 en prise avec la butée 290, ce qui déplace l'organe de manoeuvre 282 vers la droite, cet organe entraînant l'embrayage 281 de façon à dégager l'écrou de gauche 279. Le ressort bandé 288 amène maintenant l'em brayage en prise avec l'écrou de droite 279. En conséquence, le sens du mouvement de la traverse change automatiquement. Lorsque cette traverse revient en arrière, elle est encore arrêtée à l'extrémité de sa course de la façon déjà décrite.
Un contact électrique 301 fixé au socle 6 et monté dans le prolongement de l'extrémité du tampon de droite 287 est arti culé en 302 (fig. 5) et il peut couper des contacts 303 .de façon à arrêter le moteur 8 lorsque la traverse retourne à sa position nor male: Lorsque le. verrou 293 est abaissé par la barre de manoeuvre 7 ou par une articula tion de commande 490, le tampon 287 peut se déplacer vers la gauche, les contacts 303 se referment et le moteur 8 se remet en marche. On trouvera un schéma des connexions du circuit du moteur dans la fig. 63.
Ainsi qu'on le verra plus loin, un mouvement alternatif complet de la traverse effectue un cycle com plet d'opérations du mécanisme multiplicateur.
Comme on le voit en fig. 44, la traverse 280 comporte un galet de came 200 saillant latéralement et qui, lorsque la traverse se trouve dans sa position normale, se trouve dans la fourche d'un levier de came 201 (fig. 44) fixé à un arbre 202 relié opérative- ment à une barre 26 décrite plus haut pour soulever des touches qui n'ont pas été com plètement abaissées et verrouillées, et pour verrouiller toutes les touches qui n'ont pas été abaissées.
Un organe suiveur 220, articulé sur le châssis 24, porte un galet 222 pouvant suivre la surface extérieure du levier de came 201. L'organe suiveur 220 est relié par une arti culation 235 à un levier coudé 239 qui ac tionne le mécanisme de commande de l'em brayage, mécanisme qui sera décrit plus loin.
Une came 205 (fig. 46) portée par l'arbre 202 vient rencontrer une tige 206 portée par un levier relié par un assemblage à tige et à fente à une articulation 36 qui provoque le dé gagement des touches abaissées pendant le mouvement de retour de la traverse. Le mé- canisme de dégagement des touches, méca nisme qui est combiné avec l'articulation 36, a été décrit plus haut.
Pendant son mouvement continuel, le galet 200 s'appuie sur la face formant came 209 d'un levier de came 210 articulé sur le châssis et relié par une biellette 211 à un bras 212 fixé à un arbre 213. Sur cet arbre sont figés des bras. 214 portant un rail 215 agencé de façon à porter sur des oreilles 216 que com portent toutes. les barres 22. Le levier de came 210 comporte une tige 217 qui s'appuie sur la face formant came d'un levier 218 relié par une biellette 219 à un bras 203 porté par l'arbre 208 (fig. 5), sur lequel est fixée une barre d'alignement pour les plaques de pro duits partiels 46 (fig. 52).
Les pièces sont actionnées par des ressorts reliés aux biellettes 211 et 219 et figés au châssis. En consé quence, lorsque les leviers 210 et 219 sont en mouvement, non seulement les barres 22 de pose du multiplicateur et du multiplicande se trouveront dégagées, elles pourront aussi, par leurs ressorts, actionner le taquet 57 et la butée 58 (fig. 52), ainsi que les coulisseaux 72 du multiplicande et les coupleurs 74 aux quels ils sont reliés, pour les amener aux po- sitionsdéterminées par les touches qui ont été abaissées.
Les plaques de produits partiels 46 sont aussi dégagées en vue de leur mouvement par suite du fait que la tige 217 s'engage dans un évidement du levier 218, ce qui per met à la barre d'alignement de s'écarter des plaques.
La traverse 280 continuant son mouve ment, le galet 200 s'engage dans une rainure formant came et pratiquée dans un levier de came 221 relié par une biellette 223 à un bras 224 porté par un arbre 225 auquel sont fixées des cames 297 (fi-. 24) servant à faire mou voir la traverse 64 (fig. 24), afin de mettre en position le taquet 57 et la butée 58 contre les gradins correspondants des plaques de pro duits partiels 46, comme le montre la fig. 24. Les produits partiels sont alors posés dans les récepteurs de la façon décrite plus haut.
La traverse 280 porte deux galets de came 226 (fig. 5) qui se meuvent dans les rainures pratiquées dans l'arbre 227 monté dans des paliers appropriés et portant à une extrémité une roue dentée 228 (fig. 4) engrenant avec une roue dentée 229 montée sur un arbre 230. Sur cet arbre sont montées également plu sieurs .roues coniques 231 (fig. 17, 18 et 2) engrenant chacune avec une roue correspon dante 232 (fig. 25) montée sur l'arbre 91, comme cela est décrit plus haut.
Les roues 231 sont montées folles sur l'arbre 230 et reliées chacune à cet arbre par un manchon monté à cannelures sur l'arbre et relié au bossage central de la roue par un pas de vis. Lorsque l'arbre 230 et le manchon cannelé qu'il porte ont fait. un tour complet en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, la roue dentée ne tourne pas avec l'arbre. Pendant le mouvement inverse de l'arbre, la roue se trouve accrochée et elle tourne en sens inverse. Les rainures pratiquées dans l'arbre 227 (fig. 5) sont doubles et chacune d'elles com porte une partie droite 241 (fig. 4) dirigée le long de cet arbre 227, une partie hélicoïdale 240 et une autre partie droite 241.
Les galets de came 226 se meuvent dans ces rainures.
Lorsque le galet de came 200 (fig. 44) porté par la traverse 280 a quitté la came 221 et lorsque les produits partiels ont été posés dans le récepteur, les galets 226 s'engagent dans les rainures hélicoïdales 240 et obligent l'arbre 227 à faire tourner l'arbre 230 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre pendant un certain nombre de tours (environ quatre tours et un sixième de tour). Ceci permet aux arbres 91 de tourner indivi duellement d'autant que cela est déterminé par les poses des récepteurs respectifs, jusqu'à ce que ces récepteurs soient arrêtés. Lorsqu'un arbre quelconque a été ainsi arrêté, l'arbre 230 peut continuer son mouvement en raison de son assemblage par cannelures avec la. roue dentée 231.
Les poses des récepteurs sont ainsi accumulées et intégrées, puis transférées; le produit final apparaît ainsi sur les récepteurs de produits.
Lorsque les galets 226 portés par la tra verse 280 sont sortis des rainures hélicoïdales 240 pour entrer dans les rainures droites 241, le galet Q00 rencontre un levier \233 fixé â l'arbre 234 (fig. 4 et 43) et s'engage dans ce levier, qui commande la pose des roues de l'accumulateur de total et du mécanisme con jugué, de la façon connue. Lorsque l'arbre 234 (fig. 45) tourne dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, les roues d'accu mulateur sont mises en prise avec les secteurs de total 140 (fig. 25).
Une biellette 236 fixée au bras 233 est reliée à un bras 237 par un asssemblage à tige et à rainure. Le bras 237 est tourillonné sur un arbre 269 et il porte un bras 238 auquel est reliée une biellette 204 qui actionne le mécanisme de pose des garrots de poinçons de la façon qui sera décrite plus loin.
Le galet 200 rencontre ensuite une gorge, dans laquelle il s'engage, pratiquée dans un levier 242 fixé à un arbre 243 portant un bras 244 relié à une biellette 245, qui est reliée à son tour à un bras 246 monté fou sur l'arbre 127 mentionné plus haut. Le bras 246 comporte un épaulement 247 sur lequel s'appuie une oreille 248 d'un bras 249 fixé à l'arbre 127. Des bras 250 (fig. 25 et 45) fixés au même arbre sont reliés par un rail 251 monté au-dessus des bras 126 et 134 por tant les barres à caractères 128 et 133.
Le bras 249 est sollicité par un ressort 252 qui tend à le déplacer vers la gauche (fig. 43 et 45) de façon à l'appuyer contre la butée 247. Lorsque le bras 242 est déplacé vers la gauche ou amené à sa position de fonctionnement complet, la traverse 251 @ est soulevée par le ressort 252, ce qui permet aux bras 126 et 134 de se soulever sous l'action des ressorts 23 et 138 (fig. 25), de façon à mettre en position les barres à caractères, le mécanisme de pose des garrots de poinçons et les secteurs d'accumulateurs.
Le produit final, ainsi que le multiplicateur et le multiplicande sont ainsi imprimés et les poinçons sont préparés en vue de leur mise en action, tandis que le produit est accumulé.
L'arbre 243 est relié par un mécanisme approprié (non-représenté) de façon à provo quer le fonctionnement des marteaux d'im pression. Comme les mécanismes à marteaux d'impression sont bien connus, aucune descrip tion détaillée n'en sera donnée ici. ..
Le bras 246 (fig. 4, 43 et 45) est relié à un bras 258 par une biellette 254. Le bras 253 est figé à un arbre 255 à chaque extrémité duquel est figé un bras. 256. Une biellette pen dante portée par chaque bras 256 -et désignée par<B>257</B> est reliée aux biellettes semblables de-s autres, bras: par un rail 258 (fig. 4) assu rant le rappel du mécanisme de pose des gar rots de poinçon de la façon qui sera décrite plus loin.
Lorsque le bras 246 tourne en sens inverse du- mouvement des aiguilles d'une montre, les biellettes 257 et le rail 258 sont soulevés, ce qui fait que les plaques à gra dins du mécanisme de pose des garrots peu vent être soulevées de la façon qui sera dé crite plus loin.
Les opérations sont maintenant terminées et la machine est prête à être remise à zéro. Ainsi qu'on l'a décrit plus haut, la traverse 280 (fig. 5) sera arrivée à la limite gauche de sa course, et elle commencera automatique ment son mouvement en sens inverse. Pen dant ce mouvement en sens inverse, l'action se produit également en sens inverse. Les opérations sont brièvement les suivantes. Pendant le mouvement de retour du galet 200, le bras 233 revient en arrière et permet au mécanisme de pose des poinçons de mon ter.
Le levier 242 revient à sa position nor male et ramène également les marteaux d'im pression et les barres à caractères à leur po sition de repos. Les barres à caractères re viennent à la position de repos dans laquelle leurs zéros se trouvent au-dessous de la ligne d'impression. Le levier 242 ramène aussi à leur position de repos les crémaillères de transfert du mécanisme à poinçons. Pendant cette partie du mouvement de retour, les ga lets 226 se sont déplacés dans les rainures droites 241 et ils sont prêts à entrer dans les rainures hélicoïdales 240 de l'arbre 227. Pendant le parcours dans les parties héli coïdales, les récepteurs sont ramenés à leur position normale.
On remarquera que pendant ce mouvement de retour la rotation des arbres 91, provoque le rappel du mécanisme de re- port. Dès que les récepteurs de report se meuvent, leurs gradins se déplacent sous les gradins du mécanisme de report et leur per mettent d'échapper ou de se mouvoir d'un gradin à l'autre jusqu'à leur position finale qui est la position normale.
Lorsque l'arbre 230 (fig. 25) ramène les arbres 91 à; leur position normale, les ressorts de torsion sont bandés de façon à déplacer les récepteurs de nouveau lorsqu'un autre problème est posé sur le clavier et que l'on fait fonctionner la machine. Les récepteurs sont finalement ramenés à leur position zéro.
Lorsque les récepteurs ont ainsi été rame nés à zéro, les galets 226 rentrent dans les parties droites 241 des rainures de l'arbre 227 et le galet 200 vient alors en prise avec la came 221 (fig. 44), ce qui a pour effet de ramener latéralement les taquets mobiles 57 (fig. 52) en arrière contre les butées fixes. Pendant ce mouvement,, les barres sont ra menées à leur position normale. Le galet 200 vient maintenant en prise avec la came 209', ce qui fait que le galet 217 actionne le levier 218 et, en faisant tourner l'arbre 208, aligne les barres 45 (fig. 52), le mouvement perdu entre 211 et 212 étant compensé.
Le galet 200 continuant son mouvement, il provoque le rappel des barres 22 sous l'action du rail 215. Ceci a pour effet d'abaisser les taquets 57 et les butées 58 pour les ramener à leur position normale, tandis que les plaques 72 sont également ramenées à leur position nor male.
Le galet 200 rencontre maintenant le le vier de came 201 (fig. 44), ce qui fait que la biellette connexe 36 dégage toutes les tou ches abaissées 9 qui reviennent à leur posi tion de repos de la façon décrite plus haut. Cela est exact à. condition que la touche de "répétition" soit dans sa position supérieure. Toutefois, si cette touche de "répétition" a été abaissée, la section du multiplicateur ne se trouve pas dégagée.
Le rappel du bras 201 à sa position normale fait basculer l'organe suiveur 220 avec son galet conjugué 222 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, de façon à actionner le levier çouM 239 pour placer le mécanisme d'embrayage dans la position voulue pour le fonctionne ment du cycle suivant de la machine. Fina lement, le retour de la traverse 280 à sa position normale a pour effet de ramener les pièces à leur position de repos, la machine se trouvant dégagée.
On conçoit naturelle ment que le mécanisme d'avancement du pa pier et du ruban ont été actionnés par des moyens connus non-représentés en particulier.
L'ensemble du mécanisme multiplicateur est monté sur le châssis du mécanisme de base, comme cela est indiqué dans la fig. 1, et il est renfermé dans un boîtier 307 com portant un évidement pour découvrir le rou leau porte-papier et le clavier. Deux couver cles latéraux 308 sont fixés au boîtier 307 par des vis. Ces couvercles comportent une partie en forme d'auge pour donner accès aux boutons du rouleau.
Le mécanisme multiplicateur et son boî tier sont supportés par un socle qui sera dé crit en détail plus loin.
<I>Le mécanisme de base,</I> construction <I>générale</I> (fig. 1, 6, 12, 13 et 63).
Le mécanisme de base de la machine est constitué essentiellement par un mécanisme d'alimentation en cartes, un mécanisme d'ex- ploration des cartes, un mécanisme à poin çonner les cartes, un dispositif d'entraînement pour ces mécanismes et un mécanisme de commande de l'entraînement, tous ces méca nismes et dispositifs étant convenablement logés dans un ensemble de pièces coulées constituant le châssis et l'enveloppe extérieure de la machine.
Des pièces coulées 310 et 311 du châssis (fig. 1) sont boulonnées sur un socle coulé 312 dans lequel est monté un moteur 313 (fig. 12 et 13) entraînant. le mé canisme de base. Le moteur 313, est com mandé par un interrupteur 314 (fig. 63).
Chaque pièce coulée a la forme d'une boîte rectangulaire ouverte dont le côté ouvert fait face à l'extérieur et dont la paroi intérieure est convenablement percée pour assurer des points de support pour divers arbres d'entraî nement auxiliaires transversaux. Une plaque 315 (fig. 6) servant de couvercle entoure et protège le mécanisme monté sur le châssis de gauche 310 (fig. 1) et une plaque semblable 316 sert pour le châssis de droite 311. Une autre pièce 317, formant châssis en forme de boîte, est figée par des boulons au som met du châssis 310.
La face ouverte de la pièce de châssis 317 se trouve à l'intérieur et sert de plateau sur lequel sont supportés divers mécanismes. Du côté droit de la ma chine, un montant 318 est boulonné au som met de l'extrémité antérieure du châssis 311 et un support 319 est figé à l'arrière. Une porte 320 est articulée sur le support 319 et occupe l'espace entre les supports.
Cette porte a pour but de faciliter l'enlèvement ou l'intersection des transposeurs d'explora tion et de poinçonnage. Aux quatre coins de la machine, le châssis 317 et les supports 318 et 319 ont une forme appropriée pour servir de sièges à la plaque de base 6 du mécanisme multiplicateur.
<I>Le mécanisme</I> d'entraînement <I>de</I> base. L'arbre d'entraînement 321 (fig. 13, 15 et 16) du mécanisme de base est monté sur trois supports 322 à. roulements à billes, bou lonnés sur la paroi intérieure du châssis 311 et un palier de butée 323 l'empêche d'effec tuer un mouvement longitudinal. Une poulie 324 est montée folle sur l'extrémité anté rieure de l'arbre 321 et le moteur 313 (fig. 12 et 13) la fait tourner au moyen d'une cour roie 325.
La poulie 324 (fig. 15 et 16) peut être accouplée avec l'arbre 321 par un méca nisme d'embrayage à friction 326 commandé par un bras fourchu 327 figé à l'arbre oscil lant transversal 328. Lorsque le mécanisme de base est au repos, comme le montre la fig. 15, l'arbre 328 est maintenu dans sa po sition d'oscillation et le bras 327 comprime un ressort d'embrayage 329 pour maintenir le mécanisme débrayé. Lorsqu'il s'agit d'ac tionner le mécanisme de base, l'arbre 328 est dégagé et le ressort 329 entre en action pour embrayer de façon à accoupler l'arbre 321 avec la poulie 324.
L'arbre à cames antérieur 330 (fig. 12, 13 et 15) est monté transversalement par rap port à la machine et il est convenablement tourillonné. dans des paliers portés par les châssis 310 et 311. La partie qui s'engage dans le châssis 311 porte une roue hélicoïdale 331 (fig. 33) engrenant avec une vis sans fin 332 montée sur l'arbre 321.
Sur l'extré- mité de droite de l'arbre 330 est montée une roue de réglage 333 permettant de régler les différentes phases du fonctionnement des di vers mécanismes. Deux disques excentriques 334 sont figés sur l'arbre 330, dans la partie comprise entre les châssis 310 et 311, et ils servent à effectuer le mouvement alternatif d'une boîte à tiges d'exploration.
Dans sa partie qui s'engage dans le châssis 310, l'ar bre 330 (fig. 32) porte une came 335 com mandant un mécanisme cueilleur de cartes, une came 336 commandant une butée de cartes de la chambre d'exploration et une came 337 commandant un mécanisme de mise en mar che du multiplicateur et un mécanisme d'ar rêt de base. Le rôle et le fonctionnement des divers mécanismes commandés par ces cames seront décrits en détail plus loin.
Des galets d'alimentation 338 et 339 de la. chambre d'exploration (fig. 12, 13 et 28) sont entraînés par le dispositif représenté dans la fig. 15. Ils peuvent être constitués par des galets en acier montés sur des arbres transversaux 340 et 341 respectivement, arbres dont les extrémités de droite s'enga gent dans la pièce de châssis 311.
L'arbre inférieur 341 est tourillonné dans un palier porté par la pièce de châssis et il comporte une roue hélicoïdale 342 (fig. 15 et 33) en- traînée par une vis sans fin 343 (fig. 15) portée par l'arbre 321. L'arbre 341 porte un pignon 344 engrenant avec un pignon sem blable 345 monté sur l'arbre 340.
Ce dernier arbre est monté dans un roulement à billes porté par un bras 346 articulé en 347 et commandé par un plongeur 348 sollicité élas- tiquement et tendant à amener le galet supé rieur d'alimentation 338 en prise avec le ga let inférieur d'alimentation 339.
L'autre extrémité des arbres 340 et 341 s'engage dans la pièce de châssis 310, l'arbre 341 étant tou- rillonné dans un palier fige et l'arbre 340 dans un roulement à billes du type flottant articulé en 349 (fig. 7).
Les galets 350 et 351 d'alimentation des poinçons (fig. 28- et 29) sont de construction semblable et montés respectivement sur des arbres transversaux 352 et 353.
A leur extré- mité de droite, ces arbres s'engagent dans le châssis 311 et le mouvement de rotation leur est imprimé de la même façon qu'aux galets d'alimentation de l'exploration, c'est-à-dire qu'une vis sans fin 354 (fig. 15), montée sur l'arbre 321, entraîne une roue hélicoïdale '(non-représentée) portée par l'arbre 353, un pignon 355 (fig. 15) monté sur l'arbre 353 engrenant avec un pignon 356 monté sur l'ar bre 352 et actionnant ce pignon.
A chaque extrémité, l'arbre supérieur 352 est monté dans un roulement à billes 357 du type flot tant et le galet supérieur d'alimentation 350 est pressé élastiquement contre le galet infé- rieur d'alimentation 351 par un plongeur ap proprié 358 sollicité par un ressort et agis sant sur le palier flottant de droite 357.
Deux galets à glissement sont montés de çhaque côté de la chambre d'exploration. entre les galets 338 et 339 d'alimenta tion de la chambre d'exploration et les galets 350 et 351 d'alimentation dé la chambre de poinçonnage. Ces galets servent à transporter une carte des galets d'ali mentation de l'exploration dans la chambre d'exploration, à pousser cette carte contre une butée de carte pendant son exploration, puis à la faire passer sur les galets d'alimentation des poinçons lorsque la butée de carte est re levée.
Chaque galet à glissement est figé sur un arbre monté dans un bâti tubulaire fixé aux pièces de châssis 310 et 311 et il est entraîné-comme d'habitude. En face de cha que galet à; glissement se trouve un galet fou, sollicité par un ressort et monté sur la plaque supérieure de la chambre à cartes, ce galet servant .à maintenir la carte en contact avec les galets 'a glissement et à assurer une alimentation positive.
Un -autre jeu de galets ,à'glissement semblables à ceux qui viennent @d-'iêtre- décrits,- quant.<B>à,</B> .leur rôle et à leur fonctionnement et actionnés comme d'habi tude, sert pour le mécanisme de poinçonnage.
Cette forme d'exécution de la. machine comporte encore deux paires de galets éjec- teurs de cartes. Les galets 361 et 362 de la première paire (fi-. 29), galets qui sont montés sur des arbres transversaux 363 et 364, reçoivent les cartes venant des galets à glissement postérieur du mécanisme de poin çonnage et les transportent aux galets éjec- teurs 365 et 366 de la deuxième paire (fig. 21 et 22), galets qui sont montés sur des arbres 367 et 368. Ces derniers galets envoient les cartes dans un magasin récepteur 369 qui comporte des doigts déflecteurs 370.
Les deux galets inférieurs 362 et 366 sont montés et entraînés de la même façon que les galets d'alimentation 339 et 351 du mécanisme d'exploration et du mécanisme à poinçons. c'est-à-dire que les deux arbres 364 et 368 sont montés dans des paliers fixes portés par les pièces de châssis 310 et 311 et compor tent chacun une roue hélicoïdale engrenant avec une vis sans fin 371 (fig.16) portée par l'arbre 321.
Les arbres 363 et 367 qui por tent les galets éjecteurs supérieurs 361 et 365 sont montés, à. leur extrémité de droite, dans des roulements à. billes 372 du type flottant portés par le châssis 311 (fig. 16) et dans des roulements semblables 373 portés par le châs sis 310 (fig. 6). Chacun d'eux porte un pi gnon 374,, les deux pignons 374 engrenant avec des pignons 375 montés sur les arbres 364 et 368 et pressés élastiquement chacun contre les galets inférieurs par des plongeurs à ressort.
Lrn arbre à cames postérieur 376 (fig. 21 et 29) sert à commander le fonctionnement du mécanisme de poinçonnage. Cet arbre est convenablement monté, à chaque extrémité, dans des paliers fixes portés par les châssis 310 et 311 et il porte un pignon 377 à celle de ses extrémités qui se trouve près du châs sis 311, ce pignon engrenant avec un pignon semblable 378 porté par un bout d'arbre 379.
L'arbre 379 est convenablement monté entre le châssis 311 et un support 380 et il traverse le châssis 311, une roue hélicoïdale 381 mon- tée sur l'arbre à cet endroit engrenant avec une vis sans fin 382 (fig. 16) portée par l'ar bre d'entraînement 321 et étant entraînée par cette vis. Sur l'arbre 376 est montée une came 383 qui commande la. butée de carte de la chambre de poinçonnage, cet arbre portant également une came 384 commandant le mou vement alternatif du mécanisme de poinçon nage et une came 385 servant à verrouiller les coulisseaux de poinçons.
La roue hélicoï dale 381 et la roue hélicoïdale 331 (fig. 33) de l'arbre à cames antérieur sont construites de façon que les arbres 376 et 330 (fig. 28) soient entraînés synchroniquement par l'ar bre 321. Le fonctionnement et le rôle de l'arbre à cames 376 seront décrits plus com plètement plus loin.
<I>Le magasin à cartes et le mécanisme</I> cueilleur (fig. 12, 13 et 28).
Le magasin à cartes et le mécanisme cueil leur de cartes utilisés dans cette machine sont du type Power bien connu. Le magasin à. cartes 386 (fig. 28) se trouve dans la partie antérieure de la machine, dans une position commode pour l'opérateur, et il est supporté par des appliques appropriées montées sur les châssis 310 et 311. Un boulon (non-repré- senté) monté sur une applique de support et s'engageant dans un trou taraudé pratiqué dans le châssis du magasin, sert .à régler la position latérale du magasin par rapport à la chambre d'exploration pour assurer la po sition voulue aux cartes.
Les cartes placées dans le magasin sont soumises à l'action d'un poids qui tend à les faire descendre et elles sont envoyées successivement aux galets d'a limentation de la chambre d'exploration par un bras cueilleur 387 fixé à l'arbre oscillant transversal 388. Cet arbre est convenablement monté à chaque extrémité dans les châssis <B>310</B> et<B>311</B> et un bras 389 (fig. 7) est monté sur la partie qui s'engage dans le châssis 310.
Le bras 389 est relié par une biellette à un bras 390 articulé sur un bout d'axe fixé au châssis. Le bras 390 est actionné de façon connue par une came 335 (fig. 7) portée par l'arbre 330. Le contour de la came 335 est tel que cette came provoque le mouvement alternatif du bras cueilleur 387 au moment voulu pendant une rotation de l'arbre 330. <I>Le</I> mécanisme <I>d'exploration</I> (fig. 28, 32 et 33).
L'ensemble explorateur utilisé avec cette machine est essentiellement le même que celui du mécanisme Powers usuel et il est constitué par la chambre usuelle à cartes, une boîte inférieure ou boîte d'analyse<B>à</B> tiges et une boîte supérieure à tiges.
La chambre d'exploration est constituée par une plaque supérieure 401 (fig. 28) bou lonnée .à chaque extrémité sur des appliques appropriées fixées aux châssis 310 et 311 (fig. 32 et 33) et par une plaque inférieure 4.02 fixée - à la plaque 401 et séparée de celle-ci par des barres d'espacement appro priées. Les deux plaques sont perforées et comportent un ensemble complet de trous correspondant aux positions de perforations d'une carte d'enregistrement.
La boîte inférieure à tiges est constituée par des pièces coulées d'extrémité 403 (fig. 32 et 33), des barres de châssis 404, 405 (fig. 28), une plaque 407 montée au fond de cet en semble en forme de boîte et plusieurs plaques supérieures 408, le tout convenablement relié au moyen de vis.
Des tiges d'exploration 409, comportant des parties centrales planes et des extrémités décolletées, sont montées cou lissantes dans les perforations des plaques 408 et 407 et elles -sont sollicitées vers le haut contre les plaques 408 par des res sorts 410.
Chacune des pièces coulées 403 (fig. 32 et 33) porte un tube pendant 411 faisant corps avec elle et comportant un trou rond dans lequel s'engage l'extrémité supérieure décolletée d'un montant 412, les deux mon tants 412 étant montés rigidement dans la pièce coulée de base 312 à laquelle sont figées les pièces de châssis 310 et 311. La construc tion est telle que tout l'ensemble sélecteur soit giûdé avec précision dans son mouvement vertical alternatif sur ces montants.
Comme le montre la fig. 28, l'arbre antérieur 330 se trouve directement au-dessous du centre du mécanisme d'exploration _et l'un des mon tants 412 se trouve en avant de l'arbre, tan dis que l'autre se trouve en arrière. La cons truction est telle que les deux pièces coulées 403 soient de construction identique, celle de droite étant retournée longitudinalement par rapport à celle de gauche.
Chaque pièce cou- lée comporte une ouverture dans laquelle une bielle 413, chaque bielle étant arti culée sur la pièce coulée au moyen d'une tige appropriée 406. L'extrémité inférieure de chaque bielle entoure un disque 334 monté excentrique sur l'arbre à cames antérieur 330, de façon qu'une révolution de l'arbre imprime un mouvement vertical alternatif à la boîte inférieure à tiges.
Pour que les tiges 409 puissent exercer une action positive et n'agissent pas seule ment sous l'effet de la force des ressorts 410, la machine' comporte des dispositifs servant à bloquer toute tige qui rencontre une per foration dans la carte.
Ces dispositifs sont constitués par des plaques de verrouillage 414 (fig. 28) qui comportent des fentes de verrouillage 415 pour des boutons 416 por tés par les tiges 409 et coulissant dans les fentes formées par les barres 404 et 405, ainsi que par des dispositifs servant à dé placer les plaques de verrouillage 414, chacun de ces dispositifs comportant une tige 417 passant à travers des trous pratiqués dans l'extrémité postérieure de chaque plaque 414 et convenablement reliée au bras supérieur d'un levier déporté 418 articulé en 419.
Un bras inférieur du levier 418 (non-représenté) porte un galet suiveur qui agit, sur une came fixe 420 (fig. 33) montée sur le montant de droite 412.. Au moment voulu pendant la course ascendante de la boîte à tiges, le galet suiveur s'écarte de la came 420 et un ressort approprié (non-représenté) fait basculer le levier 418 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre autour de son pivot 419 pour déplacer en avant toutes les pla ques de verrouillage 414.
Le réglage dans le temps est tel que les tiges qui ont rencontré des perforations soient bloquées dans leur po- sinon supérieure et impriment un mouvement positif ascendant à. des tiges correspondantes 443 d'une boîte supérieure à tiges pendant le reste du mouvement ascendant de la boîte inférieure à tiges, tandis que les tiges qui n'ont pas rencontré de perforations sont main tenues par la carte dans une position fixe.
Un dispositif est utilisé pour empêcher le verrouillage de toutes les tiges 409 au cas où il n'y aurait aucune carte dans la chambre à carte. Une tige 421, sollicitée élastiquement, est montée sur l'applique de droite 403 (fig. 33) et elle est reliée, à son extrémité inférieure, à un levier convenablement monté (non-représenté) comportant une oreille re tournée pouvant coopérer avec le galet sui veur porté par le levier déporté 418 men tionné plus haut.
La disposition est telle que, s'il- y a une carte dans la chambre lorsque la boîte à tiges est soulevée, la tige 421 se trouve abaissée et l'oreille retournée portée par le levier conjugué bascule pour venir oc cuper une position dans laquelle elle est hors d'action, tandis que, s'il n'y a aucune carte dans la chambre, la tige 421 reste dans la position représentée et l'oreille retournée de son levier conjugué coopère avec. le galet sui veur du levier 418 pour empêcher le ver rouillage d'une tige 409 quelconque par les plaques de verrouillage 414.
Dans ce dernier cas, toutes les tiges 409 sont maintenues dans une position relativement fixe lorsque la boîte à tiges est soulevée, de façon connue, les ressorts 442 (fig. 28) des tiges 443 de la boîte supérieure à tiges étant plus forts que les ressorts 410 qui tendent à faire monter les tiges 409.
La boîte supérieure à tiges utilisée avec cette machine est connue et ne sera par con séquent pas décrite en détail ici. Dans la machine en question, elle sert uniquement d'intermédiaire pour transmettre le mouve ment des tiges 409 de la boîte inférieure à des tiges correspondantes 447 d'un transpo- seur. Les tiges 443 correspondant, en nombre et en disposition, aux tiges 409 de la boîte inférieure et sollicitées vers le bas par les ressorts 442, sont montées coulissantes dans un châssis en forme de boîte 423.
Dans le cas présent, des plaques 424 qui, dans le type à tabulateur, comportent des fentes formant cames et des fentes de verrouillage coopé rant avec des boutons des tiges 443, sont mises hors d'action et servent uniquement de barres d'espacement pour les tiges.
Comme dans toutes les machines du type Powers commandées par des cartes, une butée de carte sert à maintenir la carte momenta nément pendant son passage à travers la chambre d'exploration pour permettre l'éta blissement d'un intervalle approprié pendant lequel la carte est explorée.
La butée de carte 391 (fig. 28), qui est en forme d'L, est guidée dans son mouvement vertical alternatif dans des rainures et elle est reliée à une biellette verticale 392 (fi,. 7) articulée sur l'extrémité postérieure d'un bras 393 fixé à. un arbre oscillant transversal 394.
L'arbre oscillant 394 est monté dans des paliers portés par la pièce de châssis<B>310</B> et il comporte un bras de prolongement antérieur 395 auquel est re liée une biellette 396 dirigée vers le bas, son extrémité inférieure étant articulée sur un bras à ressort 397 articulé de son côté sur un bout d'axe 399 du châssis. Le bras 397 porte un galet suiveur 398 coopérant avec une came de butée de carte 336 (fig. 32) de l'arbre à cames antérieur 330. Le contour de la came 336 est tel que la butée de carte 391 soit.
animée d'un mouvement alternatif au mo ment voulu dans chaque cycle de fonctionne ment du mécanisme de base pour maintenir une carte dans la chambre d'exploration pen dant qu'elle est explorée.
<I>Le</I> transposeur < fig. 10, 11, 26, 27, 32, 33, 57 et 58). Un transposeur est utilisé pour convertir les perforations duplex usuelles du code à 90 colonnes en un type approprié pour le mécanisme de pose des touches.
Dans le transposeur représenté, deux pièces coulées de châssis 425 (fig. 26) conve nablement reliées par des barres transversales 426 supportent plusieurs plaques perforées horizontales sur lesquelles sont montés plu- sieurs fils towden ainsi que des .éléments conjugués en forme de tiges.
Une plaque 427, montée au sommet du châssis en forme de boîte constitué par les pièces coulées 425 et figée rigidement .à ce châssis au moyen de boulons, est perforée et comporte plusieurs trous correspondant en disposition et en nom bre aux touches du clavier. Deux barres d'es pacement latérales 428, parallèles aux châs sis 425 et très rapprochées de ces châssis, sont figées à la face inférieure de la plaque 427. Une plaque 429 est boulonnée sur le fond des barres d'espacement 428 et elle est perforée de la même façon que la plaque 427. Une autre plaque 430 comportant des perfo rations semblables est boulonnée sur des barres latérales 431 fixées au châssis 425.
La disposition des différentes plaques est telle que les perforations correspondantes de chacune d'elles se trouvent sur la même ligne verticale. Comme le montre le mieux la fig. 26, des tiges verticales 432 sont montées coulissantes dans les trous des plaques 427 et 429 et ont une longueur suffisante pour s'étendre jusqu'à une distance appropriée au dessus et au-dessous des plaques. Les tiges comportent des épaulement 433 que des res sorts 434 tendent normalement à appuyer contre la plaque 429.
Immédiatement au-dessous de l'extrémité inférieure de chaque tige 432 se trouve le noyau d'un bowden 452 monté dans la pla que 430. L'extrémité supérieure de chaque bowden 452 du transposeur comporte un rac cord 435 présentant un épaulement 436 (fig. 58) qui s'appuie sous la plaque 430 et une partie filetée 437 passant à travers les trous de cette plaque. Un écrou fendu 438 sert à maintenir rigidement chaque raccord.
Le fond du châssis du transposeur est recouvert par une plaque 439 fixée aux châs sis 425 par des boulons qui passent aussi à travers deux barres "en L 440 et servent à les fixer. Ainsi qu'on peut le voir en fig. 26, les barres 440 coopèrent avec la face infé rieure de la plaque 439 pour former des rai nures s'adaptant autour de cornières 441 de la boîte supérieure à tiges et déterminant les positions relatives du trausposeur et de la boîte à tiges.
La plaque 439 comporte plu sieurs fentes rectangulaires 442 pratiquées en diagonale (fig. 58), correspondant en nombre et en disposition aux positions des perforations d'une carte d'enregistrement, de façon que chaque fente se trouve au-dessus d'une tige correspondante 443 de la boîte supérieure à tiges lorsque le transposeur est en place.
Deux barres 444 (fig. 26) fixées à la plaque 439 supportent une plaque 445 comportant des fentes en diagonale 446 (fig. 58) disposées de façon analogue mais un peu plus longues que celles de la plaque 439.
Des éléments 447 en forme de tiges plates sont montés coulissants dans les fentes prati- quéesdans les plaques 439 et 445 et se trou vaut dans le prolongement les unes des autres. Les parties inférieures des tiges s'étendent au dessous de .la plaque 489 et- occupent une -po sition telle qu'elles puissent être soulevées par des tiges correspondantes 443 de la boîte su périeure.
Chaque partie inférieure est décolle tée de façon à former un épaulement appro prié 448 formant limite et s'appuyant sur la plaque 439, et la partie supérieure de chaque tige dépasse légèrement au-dessus de la face supérieure de la plaque 445 lorsque les tiges se trouvent dans leur position inférieure.
Une autre plaque 449 (fig. 26) est boulon née sur des barres latérales 450 qui sont fixées aux châssis 425. La plaque 449 comporte plu sieurs trous taraudés 451 (fig. 58) disposés en colonnes correspondant, en nombre, aux co lonnes .des. positions de perforations d'une carte d'enregistrement. Le nombre des trous 451 de chaque colonne est double de celui des positions de perforations dans une colonne d'une carte d'enregistrement. Ces trous sont décalés entre eux de façon que deux trous se trouvent au-dessus de chaque fente 446 de la plaque 445.
L'extrémité inférieure de chaque bowden du transposeur comporte un raccord 453 ayant une partie inférieure filetée 454 pouvant se visser dans les trous taraudés 451 et:main- tenir le raccord @solidemeut contre la plaque 449. Des plongeurs appropriés 455 sont mon- tés dans les raccords 453 pour transmettre le mouvement des tiges 447 aux noyaux des bow deus.
Des bandes recourbées 441 (fig. 28) sont fixées sur la face antérieure et la face posté rieure de la boîte supérieure à tiges du méca nisme d'exploration et forment .des coulis- seaux sur lesquels repose le transposeur. Des bouts d'axes limiteurs 456 (fig. 32), vissés dans les bandes 441, déterminent les positions relatives du transposeur et du mécanisme d'exploration.
Le transposeur est maintenu verrouillé dans sa position d'action par des éléments à crochet qui font partie d'une ma nette 640 (fi-.<B>11)</B> sollicitée élastiquement et articulée sur les châssis 425 et qui s'enga gent dans des fentes 639 pratiquées dans les bandes 441.
La disposition en question permet d'adap ter les représentations codifiées utilisées dans le code usuel à 90 colonnes pour effectuer la pose de touches individuelles actives du cla vier. Comme on le voit le mieux dans le schéma de la fi-' 57, le soulèvement d'une tige quelconque 447 (sauf la tige "9"), sui vant la perforation explorée par le mécanisme explorateur provoquera l'abaissement de la touche "impaire" correspondante et de la tou che "paire" immédiatement supérieure dans les buts décrits plus haut sous les titres "Le mécanisme de poses des touches" et "Le mé canisme déchiffreur".
Lorsque la machine doit être commandée par des cartes à 45 colonnes, les liaisons 453 qui se trouvent au-dessus des tiges 447 peu vent être déplacées facilement et amenées à des positions différentes pour effectuer la transposition convenable dans le nouveau code. Dans ce cas, les liaisons multiples utilisées pour transposer le code à 90 colonnes ne sont pas nécessaires, chaque chiffre étant repré senté par une seule perforation.
<I>La mise en</I> marche <I>et l'arrêt du</I> mécanisme <I>de base</I> (fig. 1, 7, 10, 12, 15 et 51). Le mécanisme qui commande l'embrayage et le débrayage de l'accouplement 326 est une adaptation du dispositif usuel utilisé dans les machines tabulatrices Powers.
Le mécanisme de base peut être mis en marche à la main en appuyant sur un bouton ou, lorsqu'il est réglé pour fonctionner auto matiquement, par le mouvement de retour. à la position normale de .la traverse 280 du mul tiplicateur, et il est arrêté à la fin de chaque cycle de fonctionnement par l'action d'une came fixée sur l'arbre à cames antérieur.
Un bouton 465 (fig. 1 et 51) est fixé à l'extrémité antérieure d'un plongeur 466 (fig. 7) qui traverse un bâti se trouvant sur la paroi antérieure de la pièce de châssis 310 et qui est monté coulissant dans ce bâti. Ce plongeur porte des butées limites appropriées et il est normalement maintenu dans la posi tion représentée dans la fig. 7 par un ressort approprié (non-représenté).
Une tige 467 relie le plongeur 466 à une biellette 468 qui s'étend vers l'arrière et elle est reliée à un bras 469 articulé sur un bout d'axe du châssis. Un bras 470, dirigé en avant et articulé sur l'ex trémité supérieure du bras 469, porte un élé ment 471 en forme de crochet recourbé.
La partie inférieure de ce crochet se trouve dans le même plan vertical qu'un bras 472 dirigé vers le haut et servant à faire fléchir une ge nouillère, ce bras étant articulé sur un bout d'axe 473 du châssis.
Le bras 470 est sollicité vers le bas par un ressort partant du point central du bras et aboutissant à une oreille portée par une biellette 474 et dirigée vers l'arrière, et il est maintenu dans la position représentée dans la fig. 7 par un goujon porté par la même biellette.
L'arbre transversal 328 mentionné plus haut est convenablement tourillonné à chaque extrémité sur les châssis 310 et 311 et son extrémité de gauche traverse le châssis 310 et porte un bras 475 sensiblement horizontal. Une tige 476, fixée à l'extrémité postérieure du bras 475, sert de pivot pour les bras infé rieurs de deux genouillères 477 et 478 et passe aussi. à travers une fente pratiquée dans l'ex trémité inférieure de la biellette 474.
Le bras supérieur de la genouillère 477 est articulé sur le bout d'axe 473 du châssis, et le bras supérieur de la genouillère 478 est articulé en 479 sur la biellette 474. Chaque bras supé rieur de genouillère porte un doigt qui s'en gage sur le trajet d'une tige 480 fixée au bras de fléchissement 472 de la genouillère.
Lorsque le mécanisme de base se trouve dans sa. position normale, les deux articula tions à genouillère se trouvent dans leur posi tion d'extension représentée dans la fig. 7 et la genouillère 477 maintient l'arbre 328 dans la position d'oscillation au moyen du bras 475 pour débrayer le mécanisme d'accouple ment 326. - Lorsqu'on appuie sur le bouton 465, le crochet 471 fait fléchir les deux -ge nouillères par l'intermédiaire du bras de flé chissement 472. Le ressort 329 (fig. 15) fait alors basculer l'arbre 32$ et l'arbre d'entraî nement 321 est mis en prise avec la poulie 324 pour commencer un cycle de fonctionne ment.
*La biellette 474 (fig. 7) mentionnée plus haut s'étend vers le haut et passe à travers des fentes pratiquées dans les pièces de châs sis 310 et 317 et elle est reliée à l'extrémité antérieure d'un levier réglable 481 en deux pièces. Le levier 481 est articulé près de son centre sur un bout d'axe du châssis et, à son extrémité postérieure, il comporte une oreille 482 qui se trouve au-dessus de l'extrémité su périeure d'une biellette 483. L'extrémité infé rieure de la biellette 483 est reliée à l'extré mité antérieure d'un bras 484 convenablement articulé sur un bout d'axe 485- du châssis et elle porte un organe suiveur coopérant avec la came 337.
Immédiatement après que la ma chine a été mise en marche, la genouillère 478 est amenée à sa position d'extension sous l'ac tion de son ressort, ce qui a pour effet de sou lever ,l'articulation 474 jusqu'à la limite de sa fente et de faire basculer le levier 481 pour amener l'oreille 482 très près de l'extré mité supérieure de la biellette 483. On voit ainsi que, lorsque la biellette 474 se trouve dans. sa position supérieure, une liaison rigide est établie entre le levier 481 et le bras 475, cette liaison étant constituée par la partie su périeure de la biellette 474 et la genouillère 478.
En conséquence, lorsque le sommet de la montée de la came 337 soulève la biellette 483, le bras 475 oscille -de façon à débrayer l'accou plement 326 et à arrêter le mécanisme de base. Lorsque le bras 475 oscille, la genouillère 477 est amenée à sa position d'extension par son ressort et elle maintient le bras 475 dans la position d'oscillation jusqu'à ce que la ge nouillère soit de nouveau repliée.
Un levier à deux bras 486, également arti culé sur le bout d'axe 473 du châssis com porte, dans son bras dirigé vers le haut, une fente embrassant la tige 480 du bras de flé chissement 472 des genouillères. Une courte biellette 487 est convenablement fixée par des tiges 488 et 489 à celui des bras du levier 486 qui est dirigé en avant, de façon à former une fente dans laquelle peut agir l'extrémité en forme de crochet d'une biellette 500. On voit qu'une rotation du levier 486 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre fera également fléchir les genouillères 477 et 478 pour amorcer un cycle de fonctionnement du mécanisme de base.
<I>La commande de</I> base<I>pour</I> la <I>mise en marche</I> <I>de l'ensemble</I> multiplicateur (fig. 5, 7, 47, 48 et 49).
On a signalé, dans la description qui pré cède, que le mécanisme multiplicateur n'est pas mis en action avant que les facteurs n'aient été posés sur le clavier. Lorsque les facteurs- ont été posés, la traverse 280 peut être mise en mouvement, pour effectuer sa course en. arrière, par la manoeuvre du verrou 293 de déplacement de cette traverse, ce qui permet à la barre de déplacement 282 de fer mer le circuit du moteur d'entraînement du multiplicateur et d'embrayer l'écrou d'entraî nement avec son arbre d'entraînement héli coïdal.
Lorsque la machine est réglée pour fonc tionner à la main, dès que l'on abaisse la barre de manoeuvre 7, le verrou 293 se trouve ac tionné par une tringlerie composée de la bief= lette 15a, des bras 10a et lia, de la biellette 9a et du bras 17a, comme représenté dans la fig: 47. Toutefois, lorsque la machine est -ré glée en vue du fonctionnement semi-automa- tique ou automatique, la barre de manoeuvre 7 est mise hors d'action de la façon qui sera décrite plus loin, et la machine comporte des dispositifs servant à. actionner le verrou 293 à l'occasion de chaque cycle de fonctionne ment du mécanisme de base.
Au-dessus d'une oreille retournée portée par le verrou 293 (fi-. 48) se trouve un bras .198 articulé, à. son extrémité antérieure, sur un bout d'axe porté par une plaque 491 (fig. 5) montée sur la. plaque de châssis 24. Une biellette 490, reliée à l'extrémité posté rieure du bras 498, est dirigée vers le bas et s'engage dans la pièce de châssis 310 par des fentes appropriées pratiquées dans les diffé rentes pièces de châssis envisagées. L'extré mité inférieure de la biellette 490 est reliée à. un bras 492 (fig. 7) d'un levier coudé dé porté monté sur le bout d'axe de châssis 485.
L'autre bras 493 de ce levier coudé porte un organe suiveur qui passe sur la came<B>337.</B> Lorsque l'arbre 330 a fait à peu près les deux tiers d'un tour. le sommet de la montée de la came 337 fait basculer le levier coudé déporté qui tire la biellette 490 vers le bas pour effec tuer la manceuvre du verrou 293 et amorcer ainsi un cycle de fonctionnement de l'ensem ble multiplicateur.
Le réglage des divers mécanismes de base, dans le temps, est tel que, pendant le laps de temps pendant lequel le sommet de la came 337 passe de sa position de départ représentée dans la fig. 7 à une position intermédiaire avant de faire basculer l'organe suiveur du bras _493, les galets d'alimentation aient fait passer une carte dans la chambre d'explora tion, le mécanisme d'exploration ayant effec tué l'abaissement des différentes touches 9. d'une façon correspondant aux perforations de la carte. Pendant le tiers final d'une révolu tion de l'arbre 330. les mécanismes de base sont ramenés à la position normale et ils sont arrêtés lorsque le sommet de la montée de la came 337 effectue le débrayage de l'accou plement 326.
Le mécanisme multiplicateur, ayant été mis en marche pendant le cycle de base, continue son cycle après que l'élément de base a été arrêté et il, est finalement arrêté lorsque la traverse 280 est ramenée à sa po sition normale. On voit ainsi qu'un cycle de fonctionnement complet de la machine est constitué par un cycle de l'élément de base et un cycle à recouvrement partiel du mécanisme multiplicateur.
<I>La</I> commande dit mécanisme multiplicateur pour <I>la</I> mise <I>en marche des mécanismes</I> <I>de</I> base (fig. 5, 7, 44, 49, 50 et 51).
L'un des rôles du levier de came 201 (fig. 44 et 49) de rappel des touches a été décrit sous le titre "Les mécanismes de com mande, de pose et de dégagement". Ainsi qu'on .1'a expliqué, le levier 201 oscille dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre lorsque la traverse commence sa course arrière et il est ramené à sa position primitive lorsque la traverse atteint sa position normale. Ce mouvement oscillant est utilisé pour remettre le mécanisme de base en marche et permettre ainsi à la, machine de fonctionner automati quement.
Le levier 220 (fig. 44 et 49) est articulé sur un axe limiteur 494 du levier de came 201 et il porte un galet suiveur 222 sur son bras dirigé vers le bas, ce galet passant sur une surface de came 495 du levier de came. Une biellette horizontale 235 relie l'autre bras de levier 220 au bras sensiblement vertical d'un levier coudé 239 articulé sur un axe de la plaque de châssis 24.
Un bras horizontal du levier coudé 239 est relié à l'extrémité supé rieure de la biellette 500 qui s'étend vers le bas et s'engage dans la pièce de châssis 310 où elle se termine par l'élément en forme de crochet 499 qui s'adapte dans la fente formée par le bras horizontal du levier 486 et la biellette 487. L'extrémité inférieure de la biel- lette 500 est sollicitée vers l'avant par un res sort 496 qui s'étend entre un bout d'axe porté par le châssis 310 et un élément 497 en forme de crochet, fixé sur la biellette 500.
En con séquence, la face d'attaque du crochet 499 s'appuie normalement sur la tige 488, comme cela est représenté dans la fig. 50,à moins que la biellette 500 ne soit maintenue hors d'action ou dans sa position de retrait par d'autres moyens, comme cela est représenté dans la fig. 7.
La fig. 49 montre la position de fonction nement de la tringlerie décrite ci-dessus. Le verrou de man#uvre 293 (fig. 48) qui agit sur la traverse a été actionné de façon à amor cer un cycle de multiplication et le levier de came 201 a basculé de façon à permettre à. la biellette 500 de tomber par son propre poids.
Le mouvement vertical de la biellette est suffisant pour abaisser le crochet 499 (fig. 51) au-dessous de la tige 488 et permet tre au ressort 496 de tirer en avant l'extré mité inférieure de la biellette, de façon à mettre le crochet en prise avec la tige.
Lorsque la traverse 280 est ramenée à sa position de repos à la fin d'un cycle de mul tiplication, la surface de came 495 du levier 201 sollicite le suiveur 222 en avant, de façon à effectuer le mouvement de soulèvement de la biellette 500. Comme le crochet 499 est en prise avec la tige 488, ce mouvement sert à faire basculer le levier 486 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre pour faire fléchir les genouillères 477 et 478 et amorcer un cycle d'opérations du mécanisme de base.
On dispose ainsi de moyens permet tant à la machine de fonctionner automatique ment sous la commande d'un groupe de cartes d'enregistrement et indépendamment de toute attention de la part de l'opérateur.
Il est évident qu'il sera parfois inopportun que la machine fonctionne ou continue à fonc tionner automatiquement. Un cas de ce genre se 'présente lorsque: <B>10</B> la machine est réglée pour la commande à la main; 20 la machine est réglée pour la commande semi-automatique; 30 la réserve de cartes contenue dans le magasin est épuisée; 40 la chambre d'exploration est vide; 50 une carte d'arrêt est introduite dans la chambre d'exploration: 60 l'opérateur désire arrêter la machine pendant -le fonctionnement automatique.
Il est évident que si l'extrémité inférieure de la bïellette 500 est maintenue dans sa po- sition postérieure ou hors d'action lorsque la biellette est soulevée par le mouvement de retour de la traverse du multiplicateur, le cro chet 499 sera hors de prise avec la tige 488 du levier 486 et ne provoquera par conséquent pas le fléchissement des genouillères pour re mettre le mécanisme de base en marche pour le cycle suivant de la machine.
Des .dispositifs de commande appropriés permettent de mettre la biellette 500 hors d'action dans tous les cas mentionnés plus haut et l'on décrira maintenant chacun de ces dispositifs en détail.
<I>Le levier de commande</I> die fonctionnement (fig. 5, 7, 47, 48 et 49).
La machine représentée peut fonctionner automatiquement, semi-automatiquement ou à la main. Lorsque la machine est réglée pour le fonctionnement automatique, elle fonc tionne sous la commande d'un groupe de cartes d'enregistrement, indépendamment de toute attention de la part de l'opérateur. Lors qu'elle est réglée en vue du fonctionnement Femi-automatique, elle fonctionne pendant un seul cycle d'opérations, chaque fois que l'on appuie sur le bouton de mise en marche.
Lors que la machine est réglée pour le fonctionne ment à la main, le mécanisme de base est mis complètement hors d'action et la machine ne peut servir que,de machine à calculer.
L'organe de commande permettant de choisir le type de fonctionnement désiré est constitué par un levier à trois bras 501 (fig. 5), articulé sur un bout d'axe 502 fixé à la pla que de châssis 24, ce levier portant un bras de commande 505 dirigé en avant et passant . travers une fente 503 pratiquée dans la pla que de couvercle 307 du mécanisme multipli cateur, sa partie postérieure ayant une forme appropriée pour .constituer deux bras 504 et 506 (fig. 49) dirigés vers le bas.
Le bras de commande 505 peut être amené à la main à l'une quelconque de trois positions et il est centré dans chaque cas par un cliquet d'arrêt à ressort 507 articulé sur un axe 508 fixé à la plaque 24 et s'engageant dans des entailles 509 en forme de V pratiquées dans l'extré- mité inférieure du bras 504. Un élément cou lissant 510 formant verrou et monté sur l'axe 508 est relié au bras 504 par un assemblage à tige et à rainure et un ressort 511 tend à Is déplacer élastiquement vers l'arrière.
L'ex trémité antérieure du bras 510 comporte un bras dirigé vers le bas et verrouillé sur une tige 512 de la biellette 500, ce bras étant suf fisamment long pour venir en prise avec la tige quelle que soit la position verticale de la biellette. L'autre bras 506 du levier 501 est relié par une courte biellette<B>513</B> à la pièce intermédiaire oscillante 295. L'extré mité supérieure de la pièce intermédiaire 295 est reliée à un bras 296 fixé à l'arbre oscillant transversal 300 commandé par la barre de ma noeuvre 7 du moteur du multiplicateur, barre qui se trouve sur le clavier.
La partie médiane de la pièce intermédiaire comporte un épau lement 294 qui se trouve au-dessus du verrou de manoeuvre 293 (fig. 48) servant à déplacer la traverse, et l'extrémité inférieure est guidée dans un élément fendu 298 fixé au châssis.
Lorsque la machine doit être commandée à la main, on met la manivelle 505 dans sa position la plus basse représentée dans la fig. 47. Lorsque le levier 501 se trouve dans cette position, le cliquet 507 est en prise avec hencoche antérieure extrême 509 du bras 504. Le verrou 510 est alors amené à sa position postérieure extrême par la tige du bras 504, de façon à mettre la biellette 500 hors d'ac tion, et la pièce intermédiaire 295 a été ame née à, sa position postérieure extrême par le bras 506 de façon que son épaulement 294 se trouve au-dessus du verrou 293.
Comme le mécanisme de base est mis hors d'action pendant le fonctionnement à la main, le ver rou 293 ne peut être manoeuvré pour dégager la traverse du multiplicateur que lorsque la barre de manoeuvre 7 du moteur est abaissée,. Lorsque la manivelle 505 est amenée à sa position intermédiaire dans la fig. 48, la ma chine est réglée en vue du fonctionnement semi-automatique.
Dans ce cas, le cliquet 507 s'engage dans l'encoche centrale 509 du bras 504; la tige du bras 504 est amenée dans la partie anté- rieure de la fente du verrou 510, mais le verrou est retenu dans sa position postérieure extrême par le ressort<B>511</B> de façon à mettre la biellette 500 hors d'action, et la pièce in termédiaire 295 est déplacée en avant par le bras 506 jusqu'à une position dans laquelle son épaulement 294 est sans action sur le verrou 293. On voit ainsi qu'un cycle d'opé rations du mécanisme multiplicateur ne peut pas être amorcé par l'abaissement de la barre de manoeuvre 7, et qu'il ne peut l'être qu'à l'occasion d'un cycle de fonctionnement du mécanisme de base.
Lorsque la manivelle 505 est amenée à sa position supérieure extrême, représentée dans la fig. 49, la machine est réglée en vue (lu fonctionnement automatique. Dans ce cas, le cliquet 507 s'engage dans l'encoche posté rieure extrême 509 du bras 504; la tige du bras 504 déplace le verrou 510 en avant en surmontant la tension du ressort 511 et la biellette 500 peut alors se mouvoir librement en avant sous l'action du ressort 496 (fig. <B>7),</B> de sorte que le crochet 499 peut s'appuyer sur la tige 488 du bras antérieur du levier 486, à moins que la biellette 500 ne soit mise hors d'action par un autre moyen;
la pièce intermédiaire 295 est amenée à sa position antérieure extrême dans laquelle son épau lement 294 est sans action sur le verrou 293. Alors que la position de la pièce intermédiaire 295 est différente, selon que la machine fonc tionne automatiquement ou semi-automati- quement, son action consiste dans les deux cas à empêcher la manoeuvre du verrou 293 à partir de la barre de manoeuvre 7.
<I>La mise hors d'action du bouton de mise en</I> <I>marche de base</I> (fig. 7 et 51). Comme le mécanisme multiplicateur ne termine son cycle d'opérations que quelques instants après que le mécanisme de base a été arrêté, on a pris des mesures pour annu ler l'effet d'un abaissement, par inadvertance, du bouton de mise en marche de base 465 pendant ce laps de temps.
L'élément 497 en forme de crochet, rivé sur la partie inférieure de la biellette 500, sert à entourer une tige 514 portée par l'un des bras du levier 515, celui qui est dirigé en avant. Le levier 515t est articulé sur la biellette 468 en 516 et le bras postérieur de ce lever s'étend sous une oreille formée par la partie courbée du crochet 471. Lors que le mécanisme multiplicateur est actionné par la came 337, la biellette 500 tombe de la façon décrite ci-dessus et la partie supé rieure du crochet 497 abaisse la tige 514.
Ce mouvement fait basculer le levier 515 autour de son pivot et son bras postérieur soulève le crochet 471 jusqu'à une position dans laquelle il se trouve hors du trajet du bras 472 de fléchissement des genouillères. La fig. 51 représente ces .éléments dans leur position de fonctionnement. On voit que le mécanisme à bouton de mise en marche est sans action pendant la période pendant la quelle la biellette 500 se trouve dans sa po sition la plus basse. Lorsque la biellette 500 est soulevée à la fin d'un cycle de multipli cation, le levier 515 est soulevé et le crochet 471 est ramené à sa position d'action par le ressort du bras 470.
<I>Les commandes</I> automatiques <I>servant à</I> <I>arrêter la machine pendant le fonctionnement</I> automatique (fig. 26, 28 et 50).
Des dispositifs dont le fonctionnement est semblable à celui des dispositifs utilisés dans la machine tabulatrice du type Power peu -vent ,être utilisés et servent à arrêter la ma chine lorsque la chambre d'exploration est vide ou lorsque la réserve de cartes contenue dans le magasin est épuisée.
Une tige 518 (fig. 50) à ressort de pres sion est montée sur des supports qui se trou vent sur la pièce coulée de gauche de la boîte à tiges d'exploration et elle est agencée de façon à pouvoir être arrêtée par une carte se trouvant dans la chambre d'exploration lorsque la boîte à tiges se meut vers le haut. Si la tige 518 n'est pas arrêtée, elle se meut vers le haut en passant à travers des trous pratiqués dans la chambre à cartes et elle soulève une tige 519 reliée à l'extrémité pos- térieure d'un bras 520 (fig. 50) figé à un arbre oscillant 521. L'arbre oscillant est monté dans des supports portés par la pièce de châssis 317 et il porte un bras pendant 522 fixé à son extrémité de gauche.
Le bras 522 est relié par un assemblage à tige et à rainure à une biellette 523 dont l'extrémité antérieure est reliée à la biellette 500. Lors qu'il n'y a pas de carte dans la chambre à cartes, la tige 518 fait osciller l'arbre 521 dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et la tige portée par le bras 522 tire la biellette 523 vers l'arrière, ce qui a pour effet d'amener la biellette 500 à sa position d'arrêt, afin d'arrêter la machine.
Comme le mouvement oscillant provoqué par la tige 518 n'est que momentané, un élé ment de verrouillage à ressort 524, monté sur le châssis 310, est destiné à venir en prise avec une oreille retournée portée par le bras 522, lorsque ce bras oscille. De cette façon, la biellette 500 est maintenue dans sa posi tion d'arrêt jusqu'à ce que l'opérateur re mette la machine en marche en appuyant une nouvelle fois sur le bouton de mise en mar che 465.
Lorsque ce bouton est actionné, comme dans la fig. 50, une saillie postérieure 525 du bras 469 vient rencontrer une oreille retournée d'un bras pendant du verrou 524, fait basculer le, verrou pour l'amener hors de prise avec le bras 522 et permet à la tige 519 de retomber à sa position normale au- dessus de la chambre à cartes. L'oreille re tournée du bras 522 glisse sous le verrou 524 et le maintient dans une position sensible ment horizontale, la biellette '500 étant alors libre et pouvant osciller en avant jusqu'à sa position normale.
Le magasin à cartes comporte une tige 526 (fig. 28) à ressort de compression, qui est maintenue normalement dans sa position abaissée lorsqu'il y a des cartes dans le ma gasin. L'extrémité inférieure de la tige est reliée à l'un des bras, celui qui est dirigé en avant, d'un levier déporté 527 articulé sur un bout d'axe 528 du châssis. L'autre bras du levier 527 estiarticulé, par une biellette verticale 529 (fig. 50), à l'extrémité anté rieure d'un levier 530 monté fou sur l'arbre oscillant 521. L'un des bras du levier 530, celui qui est. dirigé vers l'arrière, porte une tige 531 qui s'engage sous le bras 520.
On voit que, lorsque la dernière carte est sortie du magasin, la tige 526 se soulève pour faire basculer le bras 522, ce qui a pour effet de mettre la biellette 500 hors d'action et d'ar rêter la. machine à la fin du cycle. Lorsqu'un nouveau groupe de cartes est placé dans le magasin, la tringlerie décrite ci-dessus est ramenée à sa position de fonctionnement nor male, comme le montre la fig. 50, et l'opé rateur peut remettre la machine en marche en appuyant une nouvelle fois sur le bou ton 465.
<I>La commande des cartes pour arrêter la</I> <I>machine pendant le fonctionnement</I> automatique. Ainsi qu'on l'a décrit sous le titre "La description du fonctionnement automatique", il peut être nécessaire d'arrêter la machine pendant son fonctionnement automatique pour permettre à l'opérateur de régler cer tains mécanismes auxiliaires destinés à en trer en action pendant le fonctionnement au tomatique de la machine. Ce cas se présente, par exemple, lorsqu'il y a lieu de prendre un total pour chacune des différentes séries de cartes que comporte le paquet. Dans ce cas, une carte d'arrêt est insérée dans le pa quet à la fin de chaque série de cartes comp tables.
La carte utilisée à cet effet est la carte d'arrêt habituelle utilisée dans les ma chines tabulatrices et elle ne comporte aucune perforation, sauf une encoche profonde dé coupée dans le bord de -gauche. La position de l'encoche est telle que celle-ci se trouve au-dessus de la tige 518 lorsque la carte se trouve dans la chambre d'exploration.
La tige 518 peut alors monter comme s'il n'y avait pas de cartes dans la chambre et mettre la biellette 500 hors d'action de la façon dé crite sous le titre "La commande automatique pour arrêter la machine pendant le fonction nement automatique". <I>La commande à la main pour arrêter la</I> <I>machine pendant le fonctionnement</I> <I>automatique.</I> S'il était nécessaire, pour une raison quel conque, d'arrêter la machine pendant son fonctionnement automatique, on peut le faire en maintenant le bouton 465 abaissé jusqu'à la. fin d'un cycle.
La tige 467 (fig. 51) qui relie le plongeur 466 à la biellette 468 dé passe au delà. de la surface du plongeur et s'engage dans le plan de la biellette 500. Lorsque le bouton 465 est abaissé pendant que la traverse 280 retourne à sa position normale, la tige 467 maintient la biellette 500 dans sa position d'arrêt lorsque cette biellette est soulevée.
<I>Le mécanisme de poinçonnage et les</I> <I>mécanismes conjugués.</I>
Le mécanisme de poinçonnage est du type Powers bien connu. Ce mécanisme (fig. 26 à 29) est actionné par un mécanisme de pose de garrots, qui est commandé par le méca nisme d'impression du mécanisme multipli cateur. Un transposeur relie les éléments du mécanisme de pose des garrots et du méca nisme de poinçonnage. Le poinçon perfore les facteurs de la multiplication, les produits ou les totaux d'une série de produits, dans les cartes introduites dans la. machine.
Le méca nisme de pose des garrots est compris dans le mécanisme multiplicateur de tête et il est monté à l'arrière de la machine, tandis que l'ensemble transposeur et le mécanisme de poinçonnage sont compris dans le mécanisme de base et montés au-dessous du dispositif de pose des garrots.
<I>Le dispositif de pose des garrots</I> (fig. 2, 17, 18, 25 et 55).
Le dispositif de pose des garrots est monté entre deux plaques latérales 550 (fig.17 et 18) reliées par quatre entretoises 551. Ces plaques latérales sont supportées par une applique fixée au sommet de la plaque de base 6 et par une plaque 552 montée sous la plaque de base et espacée de celle-ci par des appli ques 553 (fig. 25) fixées sur ses côtés.
Des plaques d'arrêt 555 (fig. 25) et un nombre égal de crémaillères de transfert 556 sont supportées entre les plaques latérales 550.
Les plaques d'arrêt commandent le poin çonnage des cartes introduites dans la ma chine. L'une des plaques d'arrêt commande les perforations de commande, c'est-à-dire leur poinçonnage, par exemple une perforation pour la commande de la touche de dégage ment, douze autres commandent le poinçon nage des deux facteurs de la multiplication et les quatorze plaques restantes commandent le poinçonnage d'un total d'une série de pro duits.
Douze de ces quatorze plaques à gra dins qui commandent le poinçonnage d'un total servent alternativement pour commander le poinçonnage d'un produit unique. Il y a ainsi vingt-sept plaques à gradins servant à commander le poinçonnage des facteurs de la multiplication, des produits et des totaux de produits dans les cartes introduites dans la machine.
Il est bien entendu toutefois que des plaques à gradins (appelées aussi plaques d'arrêt ci-dessus) peuvent être ajoutées si on le désire pour augmenter le débit de la ma chine et permettre à celle-ci de poinçonner les facteurs de la multiplication, chacun de ces facteurs ayant plus de dix chiffres, leurs pro duits, ou le total d'une série de ces produits dans les cartes introduites dans la machine. Les plaques à gradins sont supportées par des barres 557 fixées aux plaques latérales 550 et passant à travers des fentes longitu dinales près du bord supérieur des plaques.
Les crémaillères de transfert 556, une pour chaque plaque à gradins, sont supportées par des barres 559 figées aux plaques latérales 550 et passant à travers des fentes verticales pratiquées dans les crémaillères. Entre deux crémaillères voisines est disposée chaque fois une tige 560 formant dent d'un peigne. Ces différentes tiges sont supportées par des ap pliques 561 figées aux plaques latérales. L'extrémité supérieure de chaque crémaillère porte une oreille 562 pouvant venir en prise avec le bord inférieur d'une plaque à gra dins 555. Les crémaillères de transfert sont sollicitées vers le haut par des ressorts indi viduels 563 figés entre des épaulements 564 des crémaillères et l'applique 561.
Les cré maillères sont maintenues normalement dans leur position inférieure par un rail 258 (fig. 55) actionné par le levier 242 de la façon décrite ci-dessus (fig. 43).
Ce rail est en prise avec un deuxième épaulement 565 des crémaillères et ses extré mités opposées passent à travers des fentes 566 pratiquées dans les plaques latérales 550 (fig. 25).
Les plaques à gradins 555 peuvent être déplacées longitudinalement par les plaques de facteurs, de produits et de total, au moyen d'un bras 567 en forme de traverse fixé à chacun des bras 126 et 134 en forme de sec teurs. Les bras 567 sont reliés opérativement chacun à l'une des plaques à gradins par une biellette 568.
Chaque plaque à gradins 555 comporte neuf gradins 569, le gradin inférieur corres pondant à 1, et chaque gradin supérieur cor respondant à l'un des chiffres supérieurs jus qu'à 9. Lorsqu'une plaque à gradins est dé placée vers la droite par son bras 126 ou 134, formant secteur conjugué de facteur, de pro duit ou de total, suivant le cas, un gradin 569 correspondant au nombre représenté par le mouvement du bras-de secteur se trouve amené au-dessus et sur le trajet de l'oreille 562 de la crémaillère de transfert conjuguée.
Ainsi, si un bras de secteur a été déplacé jusqu'à une distance représentant le nombre "8", le huitième gradin de la plaque à gra dins conjuguée se trouve amené au-dessus de l'oreille 562.
Lorsque les plaques de pose ont été posées de différentes façons, le rail 258 se trouve soulevé pour permettre aux crémail lères de transfert adjointes aux plaques à gradins qui ont été déplacées longitudinale ment, de monter sous l'effort de tension des ressorts 563 jusqu'à ce que l'oreille 562 de chaque crémaillère rencontre le gradin 569 qui a été amené sur son trajet. Le mouve ment ascendant des crémaillères de transfert est guidé par les barres d'espacement 560.
Chacune des crémaillères de transfert res tantes est retenue, de façon à ne pouvoir monter, par le bord inférieur de sa plaque à gradins conjuguée qui n'a pas été actionnée, qui correspond à zéro et qui reste sur le tra jet de l'oreille de la crémaillère de transfert. Le rail 258 (fig. 55) est soulevé au moment voulu par un arbre oscillant 255 (fig. 43), monté dans des paliers portés par la plaque latérale 550. L'arbre est pourvu, à ses extré mités, de bras 256 et de biellettes<B>9-57</B> qui sont reliées aux extrémités du rail 258. La manivelle 246 est reliée au bras 253, en de hors du cadre, par une biellette 254. La ma nivelle 246 reçoit son mouvement, comme dé crit ci-dessus, d'un bras 242 fixé à l'arbre 243.
Les plaques à. gradin 555 sont. reliées opérativement aux bras de secteurs 126 et 134 des facteurs, du produit et du total, de la façon indiquée plus haut et par conséquent les quatorze plaques à gradins combinées avec les plaques des sections de produit et de total plaqueront lorsque les roues d'accu mulateur 147 viendront hors de prise avec leurs crémaillères conjuguées pendant une opération de dégagement, à moins que des dispositions ne soient prises pour empêcher ce résultat.
A cet effet, chacune de ces quatorze pla ques à gradins comporte, sur son bord supé rieur, une crémaillère ayant une dent de moins que le nombre de gradins 569 des pla ques .à gradins. Avec ces crémaillères coopè rent quatorze cliquets 92 montés fous sur un arbre oscillant 8 7 décrit. ci-dessus sous le titre "Le mécanisme d'accumulation du total et la touche de commande". Lorsque les roues d'accumulateur 147 des sections de produit ou de total viennent hors de prise avec leurs crémaillères conjuguées 126 pendant une opé ration de dégagement, les cliquets 92 coopè rent avec les crémaillères des plaques conju guées 555 pour ramener les plaques à gra dins à leur position normale sans choc.
Ces cliquets sont commandés par le fonctionne ment de la touche de "total". Les plaques à gradins restantes 555 du dispositif de pose des garrots étant reliées opérativement aux bras 134 dans les sections de facteurs, elles n'ont pas besoin de cette commande à cliquet et à rochet pour empêcher le choc des pla- ques à gradins pendant une opération de dé gagement, puisqu'il n'y a pas de roues d'ac cumulateur combinées avec elles.
Il est quelquefois utile de faire passer à travers la machine un paquet. de cartes por tant des facteurs de multiplication poinçon nés au préalable, sans poinçonner les pro duits de ces facteurs sur les cartes. Au lieu de cela, les produits sont accumulés dans le totaliseur de la tête de multiplicateur, puis le total de ces accumulations est poinçonné dans une carte totalisatrice. Il peut aussi être utile d'empêcher le poinçonnement du multi plicande ou du multiplicateur dans les cartes individuelles, comme dans la multiplication par groupes, lorsque l'un des facteurs de la multiplication n'est contenu que dans la pre mière carte du groupe.
Pour obtenir ces ré sultats, la machine comporte une série de bu tées 575 servant à empêcher la mise en ac tion des crémaillères de transfert lorsque la barre de dégagement 258 est soulevée. Il y a une de ces butées pour chaque crémaillère de transfert, et toutes sont montées coulis santes dans une applique 576 fixée aux pla ques latérales. Ces butées sont mises en posi tion à la main pour venir en prise avec l'é paulement 564 des crémaillères conjuguées de transfert pour empêcher le mouvement ascendant des crémaillères lorsque la barre de dégagement 258 est soulevée. Une plaque de numéro<B>577</B> (fig. 25), montée au sommet de l'applique 576, sert à identifier chacune des butées.
Ainsi qu'on le verra plus loin, le blo cage d'une crémaillère de transfert empêche le fonctionnement de son organe conjugué de pose des garrots.
Des coulisseaux 580 de pose des garrots sont montés en nombre égal à celui de cré maillères coulissantes 579. Les coulisseaux 580 ont une forme sensiblement rectangulaire et comportent cinq oreilles 589 en forme d'L pour la pose des garrots, ces oreilles tombant à partir du bord inférieur. Deux barres en<B>U</B> 590 combinées avec chaque coulisseau de gar rots sont fixées, par leurs extrémités oppo sées, dans des ouvertures de forme semblable pratiquées clans des plaques latérales 591 (fig. 55) figées sur la face opposée des pièces coulées 592.
L'une des barres en<B>U</B> 590 com binée avec chaque coulisseau 'de garrot est montée au-dessus de l'autre et le coulisseau de garrot est monté coulissant entre les deux barres au moyen de galets 593 qui sont mon tés sur des bouts d'axes portés par le coulis seau 580: Chaque coulisseau de garrot est relié à l'une des crémaillères coulissantes 579, ce qui fait que les garrots portés par les cou lisseaux de garrots peuvent être posés de différentes façons par les crémaillères cou lissantes 579, des pignons 578 et les crémail lères de transfert 556, sous l'action des pla ques à gradins 555.
Les coulisseaux 580 de pose des garrots peuvent être abaissés lorsque les garrots ont été posés pour commander le mécanisme de poinçonnage au moyen d'un transposeur. Les pièces coulées 592 sont montées coulissantes sur des bouts d'axes 594 fixés à la plaque de base 552. Les pièces coulées sont norma lement sollicitées vers le haut vers la plaque 552 par des ressorts 595 (fig. 17) montés entre des bras 596 se.trouvant à chaque extré mité des plaques latérales 591 et la plaque de base. Un arbre oscillant sert à abaisser le dispositif à garrots au moment voulu.
Cet arbre est relié opérativement aux pièces cou lées 592 par deux bras fourchus 598 et il est porté par des appliques 599 fixées à la plaque de base. Chaque bras est fixé rigide ment à l'arbre par une de ses extrémités, et l'autre extrémité vient en prise avec des côtés opposés d'un collier carré 600 monté fou sur un bout d'axe <B>601</B> (fig. 25, 56) partant d'une, plaque 602 figée aux pièces coulées.
Ce collier comporte une perforation excentri que permettant de régler la distance entre les fonds des oreilles de pose des garrots 589 et l'ensemble transposeur en inversant la po sition du collier sur l'axe 601. Les colliers peuvent être retenus sur les axes par tous moyens appropriés, par exemple un organe de retenue (non-représenté) qui s'engage dans une rainure (non-représentée) taillée dans l'axe.
L'arbre 597 reçoit son mouvement d'oscillation d'une manette<B>233</B> (fig. 43) du mécanisme de multiplication, par l'intermé diaire d'une biellette <B>236,</B> d'un levier coudé 238, d'une biellette 204 et d'un bras 205.
<I>Le</I> transposeur <I>de poinçons</I> (fig. 19, 20, 26, 27, 59 et 60).
Le transposeur de poinçons est monté dans un boîtier constitué par des plaques latérales 610 (fig..26 et 27) et des plaques d'extré mité 611 figées aux précédentes de façon à former un châssis rectangulaire. Des organes 615, bowdens 621 et tiges 626 sont montés à l'intérieur de ce boîtier. On peut dire ici que le üransposeur utilisé pour des cartes à 45 colonnes diffère sous certains rapports de celui qui sert à poinçonner des cartes .à 90 co lonnes.
Ces différences seront signalées plus loin. Pour le moment, on décrira le transpo- seur utilisé lorsqu'il s'agit de poinçonner des cartes à 45 colonnes.
Il y a 27 rangées ou colonnes d'organes en forme de taquets, cinq dans chaque colonne du transposeur à 90 colonnes. Il y a donc une colonne de ces taquets pour chaque coulisseau 580 de pose des garrots. Les taquets comportent chacun un corps 615 et des- doigts 616 e\.617 saillant vers le haut à partir de ce corps:. Les corps de ces taquets sont disposés dans des fentes pratiquées dans une plaque 618 et les doigts 616 et 617 passent à travers des ouvertures pratiquées dans une plaque 619.
La plaque 619 est fixée à un rebord supérieur des plaques latérales 610, tandis que la plaque 618 est fixée à des blocs 620 qui pendent à partir de la sur face inférieure de la plaque 619. Comme les ouvertures des plaques 618 et 619 sont dispo sées en rangées et en colonnes de la même manière que les rangées et les -colonnes d'une carte perforée, les taquets sont disposés de la même façon. Les bowdens sont reliés à une plaque terminus supérieure<B>62,2</B> et<B>à</B> une plaque terminus inférieure 623.
Ces deux pla ques terminus sont supportées par des blocs fixés aux plaques latérales 610. Elles com- portent plusieurs trous 624 en nombre égal à celui des ouvertures pratiquées dans cha cune des plaques 618 et 619, les trous de la plaque supérieure étant taraudés et ceux de la plaque inférieure ne l'étant pas et, de même que les ouvertures des plaques 618 et 619, les trous des plaques terminus sont disposés en rangées et en colonnes.
Chaque bowden 621 comporte un manchon 625 recou vrant la gaine du bowden à son extrémité, et il comporte en outre une extrémité filetée se terminant par un épaulement. Pour relier les bowdens aux plaques terminus, on visse la partie filetée du manchon supérieur dans un trou taraudé de la plaque supérieure jusqu'à ce que l'épaulement vienne buter contre la plaque, puis on insère l'extrémité décolletée du manchon inférieur dans l'un des trous de la plaque inférieure et on le fixe dans sa position au moyen d'un écrou fendu. Chaque bowden ainsi relié établit une liaison de fonc tionnement entre l'un des taquets et une pe tite tige 626.
En faisant varier la position des bowdens dans les deux plaques terminus, la. plaque supérieure et la plaque inférieure, on peut faire en sorte que le mécanisme de poinçonnage poinçonne les cartes pour faire les perforations correspondant aux facteurs de la multiplication, au produit et au total dans toute surface désirée des cartes lorsque celles-ci passent à travers la machine. Les tiges 626 sont engagées dans des trous prati qués dans des plaques 627 et 628. La plaque 627 est supportée par des blocs reposant sur la plaque 628, qui est fixée à des oreilles que comporte le fond des plaques latérales 610. Comme les ouvertures des plaques 627 et 628 sont disposées en rangées et en co lonnes, les tiges sont également disposées de cette façon.
Les tiges comportent des ressorts individuels tendus entre la plaque 628 et des épaulements 630 qui maintiennent les tiges normalement dans la position soulevée. Comme les tiges sont reliées individuellement aux bowdens, et comme ceux-ci sont combi nés individuellement avec les taquets, le res sort combiné avec chaque tige sert à mainte nir son taquet dans la position relevée, et l'abaissement d'un taquet quelconque en traîne l'abaissement de la tige ëorrespor1- dante. Comme on utilise des transposeurs diffé rents lorsqu'il s'agit de perforer des cartes à 45 et à 90 colonnes,
les transposeurs sont agencés de façon à pouvoir être retirés de la machine et remplacés par d'autres. Un bloc 631, en forme d'L, est fixé au fond de chaque plaque latérale 610 du boîtier du transposeur. Les rainures formées par ces blocs s'adaptent par-dessus des rebords supé rieurs 632 de plaques latérales 633 du dispo sitif de poinçonnage, ce qui permet de faire coulisser le transposeur sur ces rebords su périeurs pour l'amener à sa position de fonc tionnement et hors de cette position.
Pour assurer que le transposeur occupe bien la po sition désirée, on a pris des dispositions pour bloquer le transposeur sur les rebords supé- reurs 632 lorsqu'il a été amené à la position voulue. Un verrou 636 est articulé sur l'une des plaques d'extrémité du transposeur et il est sollicité normalement par un ressort 637. Le verrou 636 comporte un grand bras 640 (fig. 11) qui coopère avec une encoche 639 pratiquée dans les rebords supérieurs 632.
Pour mettre le transposeur en place dans la machine, on engage les rainures des blocs 631 sur les rebords 632, puis on pousse le trans- poseur dans la machine jusqu'à ce que le doigt 640 échappe et s'engage dans l'encoche 639 de façon à bloquer le transposeur dans sa position. Pour retirer le transposeur de la machine, on soulève le doigt 640 pour le sor tir des encoches, en surmontant la tension du ressort 637, après quoi il est facile de sortir le transposeur de la machine.
On sait que les cartes à 90 colonnes sont perforées suivant un code à cinq unités. Les cartes à 90 colonnes sont divisées en une zone supérieure et une zone inférieure dans laquelle on n'utilise que cinq perforations, pour re présenter les nombres impairs par une perfo ration unique correspondant au nombre, tan dis que les nombres pairs sont représentés par deux perforations correspondant au nombre impair inférieur et au chiffre "9".
Ainsi 1, 3, 5, 7 et 9 sont représentés par une seule perforation correspondant à ces nombres res pectivement, tandis que 2, 4, 6 et 8 sont repré- sentés chacun par deux perforations corres pondant respectivement à 1 et 9, 3 et 9, 5 et 9 et 7 et 9. Les coulisseaux de gar rots 580 sont construits de façon que, lors qu'il s'agit de poinçonner un chiffre impair, le doigt 616 du taquet 615 correspondant à ce chiffre soit abaissé par l'une des oreilles 589 et que, lorsqu'il s'agit de poinçonner un chiffre pair, les doigts 617 de deux taquets 615 correspondant respectivement à ce chiffre et au chiffre 9 soient abais sés.
Il est évident, d'après la description ci dessus et d'après la fig. 59, que l'abaissement d'un doigt 616 d'un seul taquet provoque l'abaissement d'une tige 626 correspondant au même nombre, et que l'abaissement d'un doigt 617 d'un taquet 615 et d'un doigt 617 d'une tige 626 correspondant au chiffre 9 provoque l'abaissement d'un garrot de poinçon 635- cor respondant au chiffre impair immédiatement inférieur et l'abaissement du garrot 635 de poinçon du chiffre 9.
La construction du transposeur à 45 co lonnes est semblable à celle du transposeur à 90 colonnes, sauf qu'il y a neuf taquets 615 (fig. 60) dans chaque colonne au lieu,de -cinq, et qu'il n'y a qu'un seul doigt sur ces taquets.
On sait que, dans les cartes à 45 colonnes, chaque chiffre est représenté par une perfo ration, de sorte qu'il y a par conséquent neuf tiges 626 dans la partie inférieure du trans- poseur. Les bowdens sont modifiés de façon que chaque taquet 615 soit .relié à une tige 626 dans la même colonne.
On voit par la fig. 60 que le fonctionnement d'un taquet "1" provoquera le fonctionnement d'une tige 626 correspondant à "1", celui d'un taquet "2" provoquant celui d'une tige "2", et ainsi de suite. <I>Le mécanisme de</I> poinçonnage. (fig. 28 et 29). Le mécanisme de poinçonnage est consti tué par plusieurs poinçons 645 correspondant, en nombre et en disposition, au tracé de 27 colonnes d'une carte perforée.
Les poinçons sont supportés par ,leurs têtes 646 à partir d'une plaque supérieure 647 et leurs queues sont disposées de façon à coulisser dans des ouvertures pratiquées dans une plaque de gui dage 648, ces queues se trouvant dans le pro- longement.des ouvertures d'une plaque d'arra chement 649.
Les plaques 648 et 649 formant matrices l'une supérieure et l'autre inférieure, sont espacées de façon à former une chambre de carte dans laquelle les cartes sont convena blement arrêtées et immobilisées avant d'être poinçonnées. La plaque 647 est fixe, mais les plaques 648 et 649 peuvent effectuer un mou vement alternatif vertical de façon qu'une carte se trouvant dans la chambre à carte soit soulevée et amenée en prise avec les poinçons 645.
Les poinçons qui ne sont pas immobilisés de façon à ne pouvoir effectuer aucun mou vement ascendant sont poussés vers le haut par la carte et celle-ci n'est pas perforée La plaque de guidage et la plaque d'arra- clhement reçoivent un mouvement alternatif au moment voulu au cours du cycle de fonc tionnement de la machine; au moyen d'un bras oscillant 650. Une extrémité de ce bras est fourchue et coopère avec un bout d'axe 651 fixé à un châssis 652 qui porte les plaques 648 et 649, tandis que l'autre extrémité porte un organe suiveur 653 (fig. 29) coopérant avec une came 384. Cette came est montée sur l'arbre 376.
L'organe d'entraînement de cette came a été décrit en détail sous le titre "Le mécanisme d'entraînement de base".
Lorsque les cartes ont été explorées, elles sont ensuite éjectées hors de la chambre d'ex ploration et transportées par des galets ou rouleaux d'alimentation 350 et 351 (fig. 28 et 29) en passant sur des guides fixés au châssis 652 (fig. 29) et amenées sur le trajet de galets 656 qui coopèrent avec des galets de glissement, de façon bien connue, pour entraî ner la carte dans la chambre à carte.
Lors qu'elles sont convenablement mises en .place dans cette chambre, les cartes sont arrêtées par une butée 657 maintenue normalement dans sa position soulevée dans laquelle elle arrête toute carte qui entre .dans la chambre à carte. Cette butée .de carte a la forme d'une applique 658 coulissant sur le châssis 652 et maintenue dans sa-position soulevée par un ressort 659 tendu entre l'applique et le châssis.
La butée de carte est un bras de cette appli que, ce bras passant à travers une ouverture pratiquée dans la plaque d'arrachement 649, et à travers une ouverture pratiquée dans la plaque de guidage 648.
Un mouvement alternatif est imprimé à la butée de carte au moyen d'une biellette 660, d'un levier 661, d'un bras 662 et de la came 383. La biellette 660 est reliée à l'appli que 658 servant de butée de carte par un assemblage à tige et à rainure, et elle est articulée sur le levier 661. Le levier 661 est articulé sur une plaque d'angle 663 fixée à l'une des pièces coulées latérales. 1,:n ressort 664, tendu entre la plaque d'angle 663 et le levier 661, maintient un organe suiveur 665 du bras 662 en prise avec la came 383. La came 383 est convenablement montée sur l'ar bre 376.
Lorsque l'organe suiveur 665 vient en prise avec la montée de la came, la' biel- lette 660 se trouve abaissée, ce qui fait qu'elle abaisse l'applique 658 formant butée de carte, en retirant la butée de carte 657 du trajet de la carte qui se trouve dans la chambre.
Lorsque la butée de carte est retirée, les galets 656 et les galets à glissement coopèrent pour éjecter la carte hors de la chambre à carte et pour l'amener sur le trajet de galets éjecteurs 361 et 362 qui déposent les cartes dans un récipient à cartes. Ce récipient est constitué par un boîtier comportant deux doigts à ressort 370 servant à faire dévier la carte éjectée et à l'introduire dans le récipient à cartes. Ce récipient comporte une plaque à plongeur sur laquelle presse un ressort et qui sert
à supporter le paquet de cartes. Entre les poinçons et de transposeur est monté un dispo sitif à garrots servant à empêcher le mouve ment ascendant de poinçons 645 déterminés d'avance lorsqu'une carte tend à les soulever, ce qui fait que ces poinçons se trouvent arrê tés et qu'ils perforent la carte qui se trouve dans la chambre.
Le dispositif à barre de garrots comporte plusieurs garrots 635 montés de façon à pou voir effectuer un mouvement alternatif entre une plaque supérieure 670 et une plaque infé- rieure <B>671,</B> leur extrémité supérieure et leur extrémité inférieure passant à travers des ou vertures pratiquées dans ces plaques. Les pla ques 670 et 671 sont fixées à des plaques laté rales 633 portées par des appliques fixées aux pièces coulées latérales du châssis.
Chaque tige de garrot est montée au-dessus d'un poinçon 645 et dans le prolongement de ce poinçon, et elle est maintenue normalement hors du trajet de ce poinçon, lorsque le dispositif de poinçon nage est soulevé, par un ressort 672 monté entre la plaque inférieure 671 et un épaulement des tiges de garrots. Lorsque les tiges sont abaissées, elles sont maintenues dans cette position et sur le trajet des poinçons soulevés, au moyen de coulisseaux de verrouillage 673 (fig. 29).
De même que les poinçons, les tiges de pose sont disposées en rangées et en co lonnes de la même façon que le tracé d'une carte, et il y a un coulisseau de verrouillage pour chaque colonne de tiges de pose. Ce cou- lisseau comporte une partie entaillée consti tuant une saillie en forme d'appendice pour chaque tige de garrot, et chaque tige comporte un bouton 674 (fig. 29)
avec lequel la saillie vient en prise lorsque le garrot est abaissé. Les coulisseaux de blocage sont sollicités par un ressort à lame en forme de peigne qui tend à les déplacer vers la droite et qui comporte des dents individuelles correspondant aux cou- lisseaux de verrouillage, ce ressort étant fixé à une applique en forme d'étau fixée elle- même à l'une des plaques latérales 633.
Les coulisseaux de verrouillage sont actionnés, lorsque chaque carte a été poinçonnée, de fa çon à dégager les tiges de blocage 674 des gar rots abaissés 635 pour les séparer des saillies en forme d'appendice des coulisseaux de ver rouillage correspondants. Une barre univer selle 677, portée par un levier coudé <B>678,</B> coopère avec un prolongement qui se trouve à une extrémité de chaque coulisseau de ver rouillage.
Le levier coudé 678 est supporté par un arbre oscillant 680 monté dans des paliers portés par les pièces coulées latérales du châssis. Le levier coudé 678 reçoit un mou vement d'oscillation d'une biellette 679 reliée à un levier 681 qui coopère avec une came' 885 montée sur l'arbre 376. Le levier 681 est articulé, à une de ses extrémités, sur une pièce coulée latérale du châssis, et un ressort 683, tendu entre le levier et l'une des pièces cou lées latérales du châssis, maintient un organe suiveur 682 (fig. 29) en prise avec la. came 385.
Lorsque l'organe suiveur 682 vient en prise avec la montée de la cane 385, les cou lisseaux de verrouillage 673 sont déplacés vers la gauche en surmontant la tension des dents des ressorts à lame, de façon à dégager toute tige de garrot 635 qui aurait été abais sée auparavant, mais dès que l'organe suiveur revient en prise avec la partie basse de la came, les coulisseaux de verrouillage .sont de nouveau déplacés vers la droite et ils sont maintenus dans cette position par le ressort à. dame en forme de peigne; ils se trouvent alors de nouveau dans la position voulue pour bloquer les tiges de pose dans leur position abaissée.
<I>Résumé des</I> opérations.
Le fonctionnement de la machine repré sentées et décrite résulte clairement de la des cription qui précède. La fig. 61 représente un groupe de cartes comme celles qui sont utili sées pour la solution d'un problème normal à résoudre par la machine. La carte 685 est un exemple d'une carte préalablement poinçon née. Le multiplicateur est perforé dans la zone supérieure, et le mutiplicande dans la zone inférieure. La carte 686 est la même carte, après son passage à travers la machine, le produit ayant été perforé dans cette carte.
La carte 688 est une carte totalisatrice, dans la quelle le total des produits des cartes 686 et 687 a été perforé.
La. fig. 62 représente un groupe de cartes servant à effectuer la multiplication en grou pes, c'est-à-dire la multiplication de plusieurs multiplicandes différents par un seul multi- pdicateur. Le multiplicateur de groupe est perforé dans la carte 689, et deux multipli candes différents, ainsi que leurs produits par le multiplicateur de groupe, sont perfo rés dans les cartes 690 et 691. La carte 692 est une carte de contrôle ou de commande comportant un trou de commande 693 perforé dans cette .carte. Ce trou de commande pro voque le fonctionnement de la touche de dé.
gagement dans la section de multiplicateur, ve qui a pour effet de dégager le multiplicateur de groupe. La carte 694 contient un nouveau multiplicateur de groupe et 695 le premier d'une série de nouveaux multiplicandes, ainsi que son produit par le multiplicateur de groupe perforé dans la carte 694. On fait pas ser ces cartes à travers la machine dans l'ordre représenté dans la fig. 62 et si l'on désire un total, on insère une carte non-perforée à l'en droit du paquet où l'on désire un total.
En avant de la carte non-pérforée se trouve une carte d'arrêt (voir la description sous le titre "La commande par carte pour arrêter la ma chine") qui arrête la machine pour permettre à l'opérateur d'abaisser la touche de total. Lorsque cette touche est abaissée, la machine effectue un total qui est perforé dans la carte réservée à cet effet ou carte totalisatrice.
Comme da multiplication en groupe exige le fonctionnement complet de la machine, on en donnera maintenant une brève description.
Pour préparer la machine pour la multipli cation en groupe, on appuie .sur la touche de ;,Répétition" du multiplicateur et l'on met le levier 505 à la position. supérieure pour obte nir le fonctionnement mécanique complet. Cela fait, on insère dans le magasin 386 le paquet de cartes groupées, comme cela est in diqué dans la fig. 62. On actionne le bouton de mise en marche 465 et le mécanisme d'en traînement effectue un cycle en y amenant la première carte entre legs rouleaux d'alimenta tion 338 et 339, où cette carte est maintenue à la fin du premier cycle.
A ce moment, la ma chine s'arrête par suite de ce qu'il n'y a au cune carte dans la chambre d'exploration, ce qui fait que la tige 518 "d'absence de cartes" entre en action. On abaisse encore une fois le bouton de mise en marche et le mécanisme 8'entraînement agit sur les rouleaux d'alimen tation 338 et 339 de façon que ceux-ci entraî nent la carte 689 dans la chambre d'alimenta tion, où elle est retenue par la butée de- carte.
Le mécanisme d'exploration fonctionne main tenant sous la commande de l'arbre 330 et de son excentrique 334 pour explorer les perfo rations de la carte et les tiges 409 actionnent les barres 30 du mécanisme de pose des tou ches par les bowdens 452 du transposeur d'ex ploration. Les barres 30 abaissent les queues 10 des touches des chiffres du multiplicateur pour les engager sur le trajet des barres 22.
Ces barres déterminent la position du taquet 57 et sélectent le gradin voulu sur les plaques de produit partiel 46 du groupe particulier qui a été choisi. La traverse 280 se déplace maintenant vers l'arrière de la machine sous l'action de la came 337 et de la biellette 490 qui dégage le verrou 293, permettant ainsi à la barre de manoeuvre 282 d'actionner l'accou plement de la traverse.
Immédiatement après que la traverse a commencé à se déplacer vers l'arrière, la carte 689 sort de la chambre d'exploration et elle est introduite entre les rouleaux 350 et 351 d'alimentation des poinçons, après quoi le mé canisme d'entraînement de base achève son cycle de fonctionnement et s'arrête. Le mouve ment de la traverse vers l'arrière provoque le fonctionnement du rail 215, ce qui dégage la barre de multiplicateur 22 qui agit sur les barres à caractères 133 de façon à imprimer le multiplicateur sur la feuille d'enregistre ment.
Pendant la course de retour de la tra verse les touches du multiplicateur ne sont pas dégagées parce que la touche de "Répéti- tion" est abaissée. Lorsque la traverse 280 atteint à peu près sa position normale, la biel- lette à crochet 500 se soulève pour amorcer le cycle suivant du mécanisme d'entraînement de base.
La carte 690 qui a été introduite entre les rouleaux d'alimentation 338 et 339 pendant le cycle ci-dessus est maintenant introduite dans la chambre d'alimentation. En même temps, la carte 689 est introduite dans la chambre à poinçons où elle est retenue par la butée de carte 657. A ce moment aussi, une troisième carte 691 est introduite entre les rouleaux d'alimentation d'exploration. On voit donc qu'à chaque cycle de base il y a trois cartes qui passent à travers le mécanisme de base en une série.
La première est introduite entre les rouleaux d'alimentation d'exploration et rete nue; la deuxième est introduite dans la cham- bre d'exploration et retenue momentanément jusqu'à ce qu'elle soit explorée, après quoi elle passe entre les rouleaux d'alimentation des poinçons, où elle est retenue, et la troisième carte est introduite dans la chambre à poin çons, où elle est poinçonnée, puis introduite dans le récipient à cartes.
Les facteurs du multiplicande, perforés dans la carte 690, sont explorés et posés dans la section de multiplicande du clavier pour commander les barres d'arrêt de multiplicande 22 qui amènent les curseurs 72 à une position correspondant aux chiffres du multiplicande. Les produits partiels sont ensuite séparés sui vant leurs ordres respectifs dans les divers récipients 93, les produits du même ordre se trouvant dans la même rangée.
Les produits partiels sont ensuite accumu lés, l'accumulation en excès dans un ordre ou dans une rangée étant transférée à l'ordre immédiatement supérieur ou dans la rangée immédiatement supérieure. De cette façon, le produit final est posé sur les récepteurs 110 et les bras 126 sont mis en position au moyen des bowdens 124 et des doigts 120. La mise en position du bras 126 met les bras à caractères 128 en position, pendant que les barres de multiplicateur et de multiplicande ont mis les barres à caractères 133 en position.
L'impres sion est. effectuée lorsque la traverse atteint. le levier de came 242 et les facteurs ainsi que le produit sont imprimés sur une carte d'enregis trement.
La mise en position des bras 126 fait tour ner les roues d'accumulateur 147 pour poser le produit dans le totaliseur. Le mouvement des bras 126 et 134 met également les plaques à gradins 555 en position pour la mise en po sition des curseurs de garrots 580 suivant les chiffres .des facteurs de la multiplication et du produit.
Pendant son mouvement de retour, la tra verse 280 dégage le côté multiplicande du cla vier, mais non le côté multiplicateur, la touche de "Répétition" étant abaissée. Lorsque la carte 690 atteint le mécanisme de poinçonnage, la came 884 imprime un mou vement alternatif au châssis 652 et les poin çons 645 sont actionnés, par l'intermédiaire du transposeur, par les pattes 589 de pose des garrots, pattes qui sont portées par les cur seurs 580, de façon à perforer les facteurs de la multiplication et le produit dans la carte.
Lorsque la carte de commande 692 est explorée, le trou 693 provoque le fonctionne ment d'une tige d'exploration qui est reliée opérativement à une barre 30 pour provoquer le fonctionnement du mécanisme à touches de "Dégagement" du multiplicateur, de façon à dégager le multiplicateur de groupe. Toute fois, la touche de "Répétition" étant encore abaissée, cela permet à la carte 694 de poser un nouveau multiplicateur de groupe, pour qu'un nouveau groupe puisse être multiplié.
Pour prendre un total, on utilise une carte- "d'arrêt" pour arrêter la machine afin de per mettre à l'opérateur d'abaisser la touche de "Total". Le fonctionnement de cette touche agit sur les roues d'accumulateur 147 de fa çon à mettre les bras<B>126</B> en position, ces bras mettant à leur tour les curseurs de garrots 580 en position pour préparer les poinçons afin de perforer le total dans une carte totalisatrice vierge. La mise en position des bras 126 en traîne aussi la mise en position des barres à caractères 128 et permet d'imprimer un total.
Tout ce qui est dit plus haut est effectué par le fonctionnement entièrement automatique de la machine, c'es-à-dire que, lorsque la tra verse 280 achève un cycle complet d'avant en arrière, avec retour d'arrière en avant, le mé canisme d'entraînement de base est remis en marche par le soulèvement de la biellette 500. A son tour, le mécanisme de base met la tra verse en mouvement pour un autre cycle.
Pendant le fonctionnement entièrement automatique, lorsque les deux facteurs sont préalablement perforés dans une carte telle que la carte 685, la machine fonctionne de la même façon que pour la multiplication en groupe, sauf que les deux facteurs sont dé gagés pendant chaque cycle du mécanisme multiplicateur. Lorsqu'un jeu de cartes a passé à travers la. machine, la dernière carte sortant du maga sin 386 arrête la machine en laissant une carte entre les rouleaux d'alimentation d'explora tion et l'autre entre les rouleaux d'alimenta tion des poinçons.
Pour faire passer ces cartes à travers la machine, il faut actionner deux fois le bouton de mise en marche 465.
Lorsque le levier de commande 505 est amené à la position centrale, la machine est réglèe pour la marche semi-automatique ou le fonctionnement à cycle individuel; une carte poinçonnée pour un facteur tel que la carte 689 peut être introduite dans la machine et le facteur restant peut être posé à la main sur le clavier. Il est évident que la machine doit s'arrêter après chaque calcul pour per mettre à l'opérateur dé manoeuvrer les touches.
Pour faire fonctionner la machine de cette façon, on appuie .sur le bouton de mise en marche 465,de façon à introduire la première carte entre les rouleaux d'alimentation d'ex ploration, oii elle est retenue. Le facteur non- poinçonné dans la carte est posé à la main sur le clavier et l'on actionne de nouveau le bou ton de mise cri marche. Ceci a pour effet d'in troduire la carte dans la chambre d'explora tion et le facteur exploré est posé sur le cla vier. Les deux facteurs sont-maintenant uti lisés pour calculer le produit, qui est poin çonné dans la carte et imprimé sur une feuille d'enregistrement.
Lorsque ce calcul est ter miné, la traverse retourne à sa position nor male, mais le levier 505 étant dans la position centrale, la biellette 500 n'agit plus pour re mettre le mécanisme d'entraînement de base en marche. Entre temps, la deuxième carte du paquet a été introduit entre les rouleaux d'ali mentation d'exploration. Lorsqu'un deuxième facteur a été posé sur le clavier par l'opéra teur et que le bouton de mise en marelle 465 a été actionné, la deuxième carte est explorée et le calcul commence: En même temps, la première carte est amenée sons les poinçons et le facteur qui manque ainsi que le produit y sont perforés.
Il est évident qu'il y aura des moments où il ne convient pas que les facteurs ou le produit soient poinçonnés dans les cartes. Dans ce cas, les curseurs de garrots de cer tains facteurs particuliers, ou de tous les fac teurs et du produit peuvent être bloqués au moyen des butées 575 pour empêcher le poin çonnage des facteurs inopportuns dans la carte.
Ln autre type de fonctionnement semi- automatique est utilisé avec des cartes vierges. Les facteurs de la multiplication sont posés à la main sur le clavier, la machine effec tue un cycle unique, puis s'arrête, pour per mettre à. l'opérateur de poser la nouvelle série de facteurs, après quoi la machine est remise en marche. Les facteurs de la multi plication et le produit sont poinçonnés dans les cartes vierges.
Pour le fonctionnement à la main, le le vier de commande 505 -est amené à sa posi tion la plus basse et le moteur 313 monté dans le socle est arrêté au moyen de l'inter rupteur de manoeuvre 314. La traverse 280 du mécanisme multiplicateur est maintenant commandée par la barre de manoeuvre 7 et les facteurs sont posés à la main, puis im primés sur une feuille d'enregistrement, mais non poinçonnés dans une carte.