Procédé pour l'obtention de films positifs pour projection cinématographique en couleurs, et machine pour la mise en #uvre de ce procédé. La présente invention comprend un pro cédé pour l'obtention de films positifs pour projection cinématographique en couleurs, ainsi qu'une machine pour la mise en oeuvre de ce procédé.
On connaît déjà des films positifs com portant, pour chaque tableau, trois images monochromes de dimensions sensiblement égales au quart de la surface d'une image de film normal, de façon à pouvoir être fa cilement placées sur la pellicule, dans l'em placement d'une telle image, de sorte que les appareils de projection ordinaires peuvent utiliser de tels films sans modification de leur mécanisme d'entraînement et de lecture du son; seul l'équipage optique doit être adapté à cette fonction particulière.
On conçoit cependant que la projection d'un -tel film sur un écran nécessite un fac teur d'agrandissement en surface quatre fois plus élevé que pour un film à images nor males; de sorte qu'il est absolument indis- pensable, si l'on désire sauvegarder la netteté de la projection, que le grain des images soit très petit.
Or, si l'industrie actuelle est en mesure de fabriquer des pellicules positives dont l'é mulsion est à grain très fin, il n'en est pas de même pour les pellicules négatives pan chromatiques très sensibles qu'on doit utili ser dans les appareils de prise de vues; le fait que les images négatives monochromes obtenues dans ces conditions ont un grain relativement grossier oblige à rejeter le pro cédé de tirage des films positifs par contact direct, puisqu'alors le grain se reproduirait à sa grandeur naturelle sur le positif même si l'émulsion de ce dernier était à grain fin..
Le procédé que comprend l'invention est caractérisé en ce qu'on produit au moins sur une pellicule négative des images de dimen sions normales, plus grandes que les images du film positif à réaliser, en ce qu'on tire ensuite les images ainsi formées sur une pel- licule positive par réduction, de manière à obtenir pour les images positives un grain plus fin que celui des images négatives.
Grâce à ce procédé, procédé, le grain grossier de l'émulsion négative est réduit dans les mêmes proportions que les images, de sorte qu'à la projection, le grain des images obtenues sur l'écran se trouve exactement le même que si les vues du film positif avaient les dimen sions normales.
La machine que comprend l'invention est caractérisée par deux chariots reliés par des biellettes disposées en pantographe; l'un de ces chariots est destiné à recevoir, dans un ou plusieurs couloirs, une ou plusieurs pelli cules négatives, tandis que l'autre chariot, ne comportant qu'un seul couloir, reçoit une pellicule positive. Cette machine comprend en outre un système optique et des mécanismes de translation des chariots et des pellicules, pour assurer son fonctionnement suivant un rythme approprié.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine que comprend l'invention.
La fig. 1 montre une partie du film posi tif à obtenir; La fig. 2 montre un groupe de trois films négatifs à partir desquels on peut obtenir le film de la fig. 1; La fig. 3 montre deux films négatifs combinés utilisés dans une forme d'exécution spéciale du procédé que comprend l'invention; La fig. 4 est une vue en plan des organes principaux de ladite forme d'exécution de la machine, la paroi extérieure étant supposée enlevée; La fig. 5 est une vue en élévation de pro fil des mêmes organes;
La fig. 6 montre ces organes en élévation de face, suivant la ligne VI-VI de la fig. 5; La fig. 7 est une vue en élévation de face à plus grande échelle, suivant la ligne VII-VII de la fig. 5; La fig. 8 est une vue, à échelle réduite, d'un obturateur tournant; La fig. 9 montre schématiquement la dis- position d'un appareil de prise de vues né gatives;
Les fig. 10 et 11 montrent en élévation. et en plan un dispositif de correction que peut comprendre la machine dans les cas où les négatifs ont été pris au moyen d'un ap pareil tel que celui de la fig. 9.
La fig. 1 montre en 15 une pellicule po sitive de format normal dit "standard" avec en 16 des perforations latérales et en 17 une bande d'enregistrement du son.
Un tel film positif est bien connu et com prend comme le montre la fig. 1, pour cha que tableau à projeter, trois images mono chromes 18, 19 et 20, de surface sensible ment égale au quart de la surface occupée par une image de film normal en noir.
Sur le film de la fig. 1, les vues 18 et 19 sont juxtaposées et la vue 20 est placée au-dessous d'elles au milieu, mais la place de cette vue 20 pourrait aussi se trouver juste au-dessous de l'une ou l'autre des deux vues 18 et 19. Pour fixer les idées, on peut con venir que la vue 18 est relative à la couleur bleue, la vue 19 à la couleur verte et la vue 20 à la couleur rouge.
Suivant une forme d'exécution du procédé selon l'invention, le film positif 15 est ob tenu à partir d'un ou de plusieurs films néga tifs comportant des images de dimensions normales.
La fig. 2 montre à cet effet un groupe ment de trois pellicules négatives 21, 22, 23 qui ont été impressionnées simultanément ou à de courts intervalles, la pellicule 21 par les rayons bleus, la pellicule 22 par les rou ges et la pellicule 23 par les verts.
La fig. 3 montre comment on pourrait obtenir ce même groupement au moyen de deux pellicules seulement 24 et 25; il y au rait alors lieu d'employer un appareil de prise de vues qui puisse enregistrer sur une même pellicule, 24 par exemple, des images dues aux rayons verts et aux rayons bleus. L'autre pellicule, 25, impressionnée par les rayons rouges, comprendrait entre les images consécutives des intervalles de même hau teur que celles-ci.
Les fig. 4 et suivantes se rapportent à une forme d'exécution de la machine que comprend l'invention, cette machine permet tant d'obtenir un film positif tel que 15, au moyen de trois pellicules négatives 21, 22 et 23.
Cette machine comprend un bâti 26 for mant chambre noire et comportant, convena blement guidés dans des glissières horizon tales 27 et 28 (fig. 5), deux chariots dont l'un, 29, possède trois couloirs verticaux pour le passage de pellicules négatives 21, 22, 23, tandis que l'autre chariot 30 ne comporte qu'un couloir vertical pour recevoir une pelli cule positive 15.
Les deux chariots 29 et 30 sont reliés par un système articulé, du genre pantographe, c'est-à-dire que le chariot 29 comprend, arti culées sur lui en 31, deux bielles 32 qui sont reliées à deux bielles 33 plus courtes articu lées de la même façon au chariot 30; cette liaison entre les bielles 32 et 33 est assurée par un ciseau 34 dont l'axe d'articulation 35 est fixé au bâti 26.
Grâce à cette disposition, on conçoit que lorsque le chariot 29 effectue des déplace ments dans la glissière 27, le chariot 30 se déplace en sens opposé dans la glissière 28 et avec une amplitude moindre.
Le rapport de réduction des mouvements du chariot 30 est égal au rapport entre la distance des axes des trois pellicules 21, 22 et 23 et la distance des axes des trois images 1.8, 20 et 19 du film positif 15.
Au voisinage des chariots 29 et 30, le bâti comporte des fenêtres 36 et 37 pour le passage des rayons lumineux au cours des opérations de tirage.
La partie optique de la machine com prend un objectif 38 dont on voit en 39 la vis de mise nu point. De plus, au delà du chariot 29 est disposée, à une distance con venable, une source lumineuse 40 et, entre cette source et le chariot 29, est interposé un disque tournant 41 (fig. 5, 6 et 8) qui com porte trois ouvertures 42 s'étendant chacune sur un angle de 45 avec des intervalles de même amplitude. La partie mécanique de la machine com prend des organes de déplacement périodique du chariot 29, des organes d'entraînement vertical des pellicules et des organes qui met tent en rotation le disque obturateur 41.
Les organes de mise en mouvement du chariot 29 comprennent un arbre moteur 43 entraîné par tout moteur convenable et sur lequel est calé un plateau 44 d'un mécanisme bien connu sous le nom de "Croix de Malte", c'est-à-dire comprenant un goujon 45 qui coopère à chaque tour avec une sorte de pi gnon d'engrenage 46 en forme de croix de Malte, de sorte qu'à la fin de chaque tour du plateau 44, la croix 46 effectue un quart de tour et ceci très rapidement, puis reste fixe pendant que le plateau 44 effectue le tour suivant.
La croix de Malte 46 entraîne un arbre 47 sur lequel est calé un plateau manivelle 48 sur le maneton 49 duquel est articulée une bielle 50 attachée, d'autre part, en 51, au chariot 29.
L'excentrement du maneton 49 est calculé pour qu'un quart de tour du plateau mani velle 48 produise un déplacement du chariot 29 égal à la distance séparant les deux axes de deux pellicules consécutives 21, 22 ou 23. D'après la position qui est représentée aux figures, l'axe de la pellicule centrale 22 se trouve sur l'axe optique général du système formé par la source 40, la fenêtre 36, l'objec tif 38 et la fenêtre 37. On conçoit que chaque tour du disque 44 produise -ainsi un déplacement élémentaire du chariot 29, ces déplacements étant séparés par des intervalles de temps pendant lesquels les pièces restent rigoureusement fixes.
Les organes qui assurent les mouvements des trois pellicules négatives 21, 22 et 23 sont commandés également par l'arbre mo teur 43 qui actionne à cet effet, par l'inter médiaire de pignons d'angle 52, un arbre 53 sur lequel sont calées quatre cames en coeur 54 logées chacune dans une cage rectangu laire 55 qui forme une griffe 56 susceptible de se mettre en prise dans les perforations qui encadrent les images des pellicules 21, 22 et 23.
Chacune des quatre griffes 56 est com plétée d'une contre-griffe 57 portée par le chariot 29 et dont le rôle est de maintenir la pellicule immobilisée pendant tout le temps où la griffe 56 n'est pas dans les per forations de ladite pellicule.
Un tel mode d'entraînement au moyen de griffes accompagnées de contre-griffes est d'ailleurs bien connu et, dans la machine re présentée, les contre-griffes 57 ont leurs aeil- lets d'extrémités passés sur une broche 58 parallèle aux glissières 27, de sorte que les contre-griffes 57 peuvent coulisser sur cette broche lorsque se déplace le chariot 29.
La broche 58 est portée par- des leviers 59 articulés sur des axes 60 du bâti. Ces leviers comportent des coulisseaux 61 enga gés dans des rainures excentrées qui sont for mées dans des disques 62 fixés sur l'arbre 53 des cames en coeur.
Il n'est pas utile d'insister sur le fonc tionnement des griffes et des contre-griffes qui viennent d'être décrites, car ce sont là des dispositions courantes dans la technique de constructions des appareils soit de prise de vues, soit de projection de films cinéma tographiques.
De même, des dispositions connues sont prévues pour qu'a certains moments, les grif fes 56 soient écartées du plan des pellicules 21, 22 et 23-de manière que leurs battements s'effectuent dans le vide et que les pellicules restent fixes.
A cet effet, le pied de chaque cage 55 est articulé à une broche commune 63 portée, par l'intermédiaire de biellettes 64, par deux le viers 65 articulés autour d'axes 66 du bâti.
Ces leviers comportent chacun un coulis- seau 67 engagé dans une rainure 68 d'un dis que 69 fixé sur un arbre 70 qui reçoit son mouvement, comme le montre la fig. 4, de l'arbre 53 par l'intermédiaire d'un engrenage réducteur 71.
La même disposition de griffes, contre- griffes et leviers d'effacement est reproduite pour le chariot 30, et à cet effet l'arbre 53 actionne, par l'intermédiaire de pignons d'an gle 72 et 78 et d'un arbre 92, un arbre 74 parallèle à l'arbre 53 et qui porte les cames en coeur de deux griffes 75 et le plateau à rainures excentrées 76 d'une contre-griffe 77.
Dans le même ordre d'idées que précé demment, les ,deux griffes 75 se terminent par deux queues 78 et 79 reliées séparément par une bielle 80 à deux leviers 81 et 82 arti culés autour d'un axe 83 du bâti.
Les levier 81 et 82 comportent deux cou- lisseaux 84 qui- s'engagent dans des rainures convenablement excentrées que comporte un plateau 85 calé sur l'arbre 70 décrit ci-dessus.
Les organes qui actionnent le disque ob turateur 41 consistent simplement en un pi gnon 86 (fig. 6) calé sur l'arbre 43 et en prise avec un second pignon 87 qui lui-même engrène avec une roue dentée 88 solidaire du disque 41. Ces engrenages sont calculés pour que le disque 41 tourne quatre fois moins vite que l'arbre 43; il tourne donc à la même vitesse moyenne que l'arbre 47 de la croix de Malte, mais son mouvement est continu alors que celui de l'arbre 47 est sac cadé.
Le fonctionnement de la machine qui vient d'être décrite est le suivant: En partant de la position montrée sur les figures, la pose d'une image de la pellicule 22 vient de s'effectuer et le mouvement des organes rotatifs se poursuivant dans le sens des flèches de la fig. 6, on voit que la croix de Malte 46, en tournant d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre,. va repousser le chariot 29 de manière à amener l'axe de la pellicule 21 sur l'axe optique du système.
Par le jeu du pantographe 32, 33 et 34, l'emplacement 18 du film positif 15 se trouve lui :aussi placé sur cet axe optique et, immé diatement après ce déplacement, la croix de Malte 46 et les deux chariots 29 et 30 se trouvent donc immobilisés, mais par le jeu des cames en coeur calées sur l'arbre 74 tour nant continuellement, les griffes 75 font des cendre le film positif.
Pendant ce temps, les cames en coeur 54 font bien monter et descendre les griffes 56, mais l'axe de pivotement 63 de ces griffes a été repoussé en avant par la forme même de la rainure 68, de sorte que ces griffes battent dans le vide.
Après cette descente du film positif, les griffes 75 sont écartées par le jeu des leviers 81 et 82, et battent également dans le vide. ,lais pendant ce temps, le disque obturateur 41 a suffisamment tourné pour qu'une des ouvertures 42 se présente sur l'axe optique, de sorte que la pose photographique de l'i mage de la pellicule 21 a lieu. Ceci consti tue le premier temps de fonctionnement.
Au tour suivant de l'arbre moteur 43, la croix de Malte 46 fait ramener sur l'axe op- lique la pellicule 22, les griffes 56 et 75 sont toujours hors d'action et le disque obtura teur 41 ne présente qu'une partie pleine et ne permet aucune pose photographique. Ceci constitue le deuxième temps.
Au tour suivant de l'arbre 43, le chariot 29 est tiré au maximum vers la gauche de la fig. 6, de sorte que c'est la pellicule 23 qui se trouve sur l'axe optique en même temps que l'emplacement 19 du film posi tif 15.
Les griffes 56 et 75 sont toujours hors d'action mais le disque 41 amène bientôt une ouverture 42 sur l'axe optique, ce qui permet la pose de l'image de la pellicule 23.
Au temps suivant, le fonctionnement (quatrième temps) ramène le milieu du cha riot 29 et, par conséquent, celui du chariot 30 sur l'axe optique (fig. 4). Les griffes 56 et 75 sont mises simultanément en action et les quatre pellicules 21, 22, 23 et 15 descen dent de la hauteur correspondante à une image. Les griffes 56 et 75 s'écartent alors et la pose de l'image 22 sur l'emplacement 20 du film 15 a lieu.
Il est évident que tant que les griffes 56 et 75 sont hors d'action, les contre-griffes 57 et 77 sont engagées dans les perforations des diverses pellicules et maintiennent celles-ci dans une fixité absolue. Le mode de fonctionnement simple qui vient d'être décrit est applicable au cas où les vues des trois pellicules, 21, 22, 23 ont été prises dans les mêmes conditions. Ces trois vues peuvent avoir été prises au moyen d'un appareil de prise de vues tel que celui repré senté schématiquement en fig. 9.
Dans cet appareil, on voit que la pellicule 22 est im pressionnée au travers d'une glace sans,tain 90 inclinée à 45 et de même la pellicule 23 est impressionnée par des rayons qui, ayant été réfléchis sur la glace 90, traversent une autre glace 91 inclinée à 45 . Enfin, la pel licule 21 est impressionnée par des rayons qui, bien qu'ayant subi deux réflexions suc cessives, ne traversent aucune glace.
On sait que des rayons lumineux traver sant une glace à faces parallèles ne sont pas déviés de leur direction mais voient celle-ci se déporter parallèlement à elle-même, ainsi qu'on peut d'ailleurs s'en rendre compte en examinant attentivement la fig. 9.
Mais, comme le faisceau considéré est di vergent, les divers rayons de _ ce faisceau ne frappent pas cette glace avec la même inci dence; il s'ensuit que l'image obtenue au tra vers d'une glace se trouve quelque peu di latée.
Cette déformation est rigoureusement im perceptible à l'oeil, mais elle suffit pour em pêcher qu'on puisse superposer les images des pellicules 22 ou 23 avec les images de l'autre pellicule.
Pour permettre d'obtenir un film positif dont les trois images de chaque tableau sont exactement superposables, la machine qui vient d'être décrite comprend encore un com pensateur représenté aux fig. 10 et 11. A cet effet, sur l'arbre 47 de la croix de Malte 46 est calé un plateau 92 comportant une rainure 93 dans laquelle est engagé le cou- lisseau 94 d'une bielle 95 dont l'autre extré- mité est articulée en 96 .à un support 97, sus ceptible de pivoter autour d'un axe verti cal 98.
Le support 96 porte une glace à faces parallèles et de dimensions appropriées; ainsi, au moment du tirage de chaque image de la pellicule 21, la glace 99 se trouvera placée à 45 sur le trajet du faisceau lumineux, de sorte que les différences que présente l'image de la pellicule 21, par rapport à celles des autres pellicules, se trouvent compensées.
Pendant tout le reste du temps, par le jeu de la rainure 93, la glace 99 est écartée du faisceau des rayons lumineux qui traver sent l'objectif 38.
Cependant, cette interposition périodique de la glace 99 nécessite une rectification de la mise au point de l'objectif et, sur la fig. 11, on voit également qu'un deuxième plateau 100, semblable au plateau 92, agit de la même manière sur une bielle 101 qui, par l'intermédiaire d'une manivelle 102, fait tourner de la quantité exactement voulue la vis 39, ce qui rectifie la mise au point.
Bien entendu, le dispositif des fig. 10 et 11 n'est applicable que dans le cas où les pellicules négatives ont été impressionnées dans un appareil conforme à la fig. 9, mais en procédant d'une façon analogue à celle qui a conduit à la réalisation du dispositif des fig. 10 et 11, on peut sans aucune diffi culté adapter la machine au tirage des posi tifs au moyen des négatifs provenant de n'importe quel type d'appareil de prise de vues.
On conçoit d'ailleurs que si les vues ont été prises sur deux négatifs seulement, comme ceux de la fig. 3, il suffira de donner aux diverses rainures que comportent les plateaux de la machine, le profil voulu en modifiant au besoin le rapport de certains engrenages; on adaptera ainsi sans difficultés la machine au tirage des deux pellicules 24 et 25.
Et même si les images ne se trouvaient que sur une seule pellicule négative, on pour rait encore, en supprimant deux des trois couloirs du chariot 29, faire fonctionner la machine pour obtenir un positif du genre du film 15.
Process for obtaining positive films for color cinematographic projection, and machine for implementing this process. The present invention comprises a process for obtaining positive films for color cinematographic projection, as well as a machine for implementing this process.
Positive films are already known comprising, for each painting, three monochrome images of dimensions substantially equal to a quarter of the surface of a normal film image, so that they can be easily placed on the film, in the location. of such an image, so that ordinary projection apparatuses can use such films without modifying their mechanism for driving and playing back the sound; only the optical equipment must be adapted to this particular function.
It will be understood, however, that the projection of such a film on a screen requires an enlargement factor on the surface four times higher than for a film with normal images; so that it is absolutely essential, if one wishes to preserve the sharpness of the projection, that the grain of the images be very small.
However, if the current industry is able to manufacture positive films with a very fine-grained emulsion, this is not the case with very sensitive pan-chromatic negative films which must be used in cameras; the fact that the monochrome negative images obtained under these conditions have a relatively coarse grain makes it necessary to reject the process of printing positive films by direct contact, since then the grain would be reproduced at its natural size on the positive even if the emulsion of the latter was fine-grained.
The method that comprises the invention is characterized in that one produces at least on a negative film images of normal dimensions, larger than the images of the positive film to be produced, in that the images thus formed are then drawn. on a positive film by reduction, so as to obtain for the positive images a finer grain than that of the negative images.
By this process, process, the coarse grain of the negative emulsion is reduced in the same proportions as the images, so that at projection, the grain of the images obtained on the screen is exactly the same as if the positive film views had normal dimen sions.
The machine that the invention comprises is characterized by two carriages connected by links arranged in a pantograph; one of these carriages is intended to receive, in one or more lanes, one or more negative films, while the other carriage, comprising only one lane, receives a positive film. This machine further includes an optical system and translation mechanisms of the carriages and films, to ensure its operation at an appropriate rate.
The accompanying drawings show, by way of example, an embodiment of the machine which the invention comprises.
Fig. 1 shows part of the positive film to be obtained; Fig. 2 shows a group of three negative films from which one can obtain the film of fig. 1; Fig. 3 shows two combined negative films used in a special embodiment of the process included in the invention; Fig. 4 is a plan view of the main parts of said embodiment of the machine, the outer wall being assumed to be removed; Fig. 5 is a side elevational view of the same members;
Fig. 6 shows these members in front elevation, along the line VI-VI of FIG. 5; Fig. 7 is a front elevational view on a larger scale, taken along the line VII-VII of FIG. 5; Fig. 8 is a view, on a reduced scale, of a rotating shutter; Fig. 9 schematically shows the arrangement of a negative camera;
Figs. 10 and 11 show in elevation. and in plan a correction device which the machine can include in cases where the negatives have been taken by means of a similar device such as that of FIG. 9.
Fig. 1 shows at 15 a po sitive film of normal so-called "standard" format with 16 lateral perforations and 17 a sound recording tape.
Such a positive film is well known and understood as shown in fig. 1, for each painting to be projected, three mono-chromatic images 18, 19 and 20, with an area substantially equal to a quarter of the area occupied by a normal film image in black.
On the film of fig. 1, views 18 and 19 are juxtaposed and view 20 is placed below them in the middle, but the place of this view 20 could also be just below either of the two views 18 and 19. To fix the ideas, it can be agreed that view 18 relates to the color blue, view 19 to the color green and view 20 to the color red.
According to one embodiment of the method according to the invention, the positive film 15 is obtained from one or more negative films comprising images of normal dimensions.
Fig. 2 shows for this purpose a group of three negative films 21, 22, 23 which were impressed simultaneously or at short intervals, film 21 by blue rays, film 22 by reds and film 23 by green .
Fig. 3 shows how one could obtain this same grouping by means of two films only 24 and 25; it would then be appropriate to use a camera which can record on the same film, 24 for example, images due to green rays and blue rays. The other film, 25, impressed by the red rays, would include between the consecutive images intervals of the same height as these.
Figs. 4 and following relate to an embodiment of the machine that comprises the invention, this machine allows both to obtain a positive film such as 15, by means of three negative films 21, 22 and 23.
This machine comprises a frame 26 for a dark room and comprising, suitably guided in horizontal slides 27 and 28 (fig. 5), two carriages, one of which, 29, has three vertical corridors for the passage of negative films 21 , 22, 23, while the other carriage 30 has only a vertical passage to receive a positive pelli cule 15.
The two carriages 29 and 30 are connected by an articulated system, of the pantograph type, that is to say that the carriage 29 comprises, articulated on it at 31, two connecting rods 32 which are connected to two shorter connecting rods 33 articulated. Lées in the same way to the carriage 30; this connection between the connecting rods 32 and 33 is provided by a chisel 34, the articulation axis 35 of which is fixed to the frame 26.
Thanks to this arrangement, it can be seen that when the carriage 29 makes movements in the slide 27, the carriage 30 moves in the opposite direction in the slide 28 and with a lesser amplitude.
The reduction ratio of the movements of the carriage 30 is equal to the ratio between the distance of the axes of the three films 21, 22 and 23 and the distance of the axes of the three images 1.8, 20 and 19 of the positive film 15.
In the vicinity of the carriages 29 and 30, the frame has windows 36 and 37 for the passage of light rays during the drawing operations.
The optical part of the machine comprises an objective 38 of which we see at 39 the focusing screw. In addition, beyond the carriage 29 is disposed, at a suitable distance, a light source 40 and, between this source and the carriage 29, is interposed a rotating disc 41 (fig. 5, 6 and 8) which comprises three apertures 42 each extending at an angle of 45 with intervals of the same amplitude. The mechanical part of the machine comprises members for periodically moving the carriage 29, members for vertical drive of the films and members which sets the shutter disc 41 in rotation.
The elements for moving the carriage 29 include a motor shaft 43 driven by any suitable motor and on which is wedged a plate 44 of a mechanism well known under the name of "Maltese Cross", that is to say comprising a pin 45 which cooperates at each turn with a sort of gearing pin 46 in the shape of a Maltese cross, so that at the end of each turn of the plate 44, the cross 46 performs a quarter turn and this very quickly, then remains fixed while plate 44 performs the next round.
The Maltese cross 46 drives a shaft 47 on which is wedged a crank plate 48 on the crank pin 49 of which is articulated a connecting rod 50 attached, on the other hand, at 51, to the carriage 29.
The eccentricity of the crankpin 49 is calculated so that a quarter of a turn of the crank plate 48 produces a displacement of the carriage 29 equal to the distance separating the two axes of two consecutive films 21, 22 or 23. According to the position which is shown in the figures, the axis of the central film 22 is on the general optical axis of the system formed by the source 40, the window 36, the objective 38 and the window 37. It is conceivable that each revolution of the disc 44 thus produce an elementary movement of the carriage 29, these movements being separated by time intervals during which the parts remain strictly fixed.
The members which ensure the movements of the three negative films 21, 22 and 23 are also controlled by the motor shaft 43 which actuates for this purpose, through the intermediary of angle gears 52, a shaft 53 on which are wedged four heart-shaped cams 54 each housed in a rectangular cage 55 which forms a claw 56 capable of engaging in the perforations which frame the images of films 21, 22 and 23.
Each of the four claws 56 is completed with a counter-claw 57 carried by the carriage 29 and whose role is to keep the film immobilized throughout the time when the claw 56 is not in the perforations of said film.
Such a method of driving by means of claws accompanied by counter-claws is moreover well known and, in the machine shown, the counter-claws 57 have their end flanges passed over a spindle 58 parallel to the slides. 27, so that the counter-claws 57 can slide on this spindle when the carriage 29 moves.
The spindle 58 is carried by levers 59 articulated on axes 60 of the frame. These levers comprise slides 61 engaged in eccentric grooves which are formed in discs 62 fixed to the shaft 53 of the cams in the heart.
It is not useful to dwell on the operation of the claws and the counter claws which have just been described, because these are common arrangements in the technique of constructing either cameras or projection devices. of tographic cinema films.
Likewise, known arrangements are provided so that at certain times, the grif fes 56 are separated from the plane of the films 21, 22 and 23-so that their beats take place in a vacuum and the films remain fixed.
To this end, the foot of each cage 55 is articulated to a common spindle 63 carried, by means of links 64, by two the viers 65 articulated around axes 66 of the frame.
These levers each comprise a slide 67 engaged in a groove 68 of a disk 69 fixed on a shaft 70 which receives its movement, as shown in FIG. 4, of the shaft 53 via a reduction gear 71.
The same arrangement of claws, counter claws and erasing levers is reproduced for the carriage 30, and for this purpose the shaft 53 actuates, by means of pinions of angle 72 and 78 and of a shaft 92 , a shaft 74 parallel to the shaft 53 and which carries the cams at the heart of two claws 75 and the plate with eccentric grooves 76 of a counter-claw 77.
In the same vein as above, the two claws 75 end in two tails 78 and 79 connected separately by a connecting rod 80 with two levers 81 and 82 articulated around an axis 83 of the frame.
The levers 81 and 82 comprise two slides 84 which engage in suitably eccentric grooves which a plate 85 comprises wedged on the shaft 70 described above.
The members which actuate the ob turator disc 41 simply consist of a pin gnon 86 (FIG. 6) wedged on the shaft 43 and in engagement with a second pinion 87 which itself meshes with a toothed wheel 88 integral with the disc 41. These gears are calculated so that the disc 41 rotates four times slower than the shaft 43; it therefore rotates at the same average speed as the shaft 47 of the Maltese cross, but its movement is continuous while that of shaft 47 is sacked.
The operation of the machine which has just been described is as follows: Starting from the position shown in the figures, the laying of an image of the film 22 has just been carried out and the movement of the rotating members continuing in the direction of the arrows in fig. 6, we see that the Maltese cross 46, by turning a quarter of a turn clockwise ,. will push back the carriage 29 so as to bring the axis of the film 21 on the optical axis of the system.
By the play of the pantograph 32, 33 and 34, the location 18 of the positive film 15 is itself: also placed on this optical axis and, immediately after this displacement, the Maltese cross 46 and the two carriages 29 and 30 are are therefore immobilized, but by the play of the heart-shaped cams wedged on the continuously rotating shaft 74, the claws 75 cause the positive film to ash.
During this time, the heart cams 54 move the claws 56 up and down well, but the pivot axis 63 of these claws has been pushed forward by the very shape of the groove 68, so that these claws beat in the empty.
After this descent of the positive film, the claws 75 are separated by the play of the levers 81 and 82, and also beat in a vacuum. During this time, the shutter disc 41 has rotated sufficiently for one of the openings 42 to appear on the optical axis, so that the photographic exposure of the image of the film 21 takes place. This is the first operating time.
On the next revolution of the motor shaft 43, the Maltese cross 46 causes the film 22 to return to the optical axis, the claws 56 and 75 are still out of action and the shutter disc 41 has only one full part and does not allow any photographic exposure. This constitutes the second step.
On the next turn of the shaft 43, the carriage 29 is pulled as far as possible to the left of FIG. 6, so that it is the film 23 which is on the optical axis at the same time as the location 19 of the positive film 15.
The claws 56 and 75 are still out of action but the disc 41 soon brings an opening 42 on the optical axis, which allows the image of the film 23 to be placed.
At the following time, the operation (fourth step) brings the middle of the carriage 29 and, consequently, that of the carriage 30 back to the optical axis (FIG. 4). The claws 56 and 75 are brought into action simultaneously and the four films 21, 22, 23 and 15 descend from the height corresponding to an image. The claws 56 and 75 then move away and the laying of the image 22 on the location 20 of the film 15 takes place.
It is obvious that as long as the claws 56 and 75 are out of action, the counter-claws 57 and 77 are engaged in the perforations of the various films and keep them in absolute fixity. The simple mode of operation which has just been described is applicable in the case where the views of the three films, 21, 22, 23 were taken under the same conditions. These three views may have been taken using a camera such as that shown schematically in FIG. 9.
In this apparatus, it can be seen that the film 22 is impressed through a free glass 90 inclined at 45 and similarly the film 23 is impressed by rays which, having been reflected on the glass 90, pass through another. mirror 91 inclined at 45. Finally, the pel licule 21 is impressed by the rays which, although they have undergone two successive reflections, do not pass through any glass.
We know that light rays passing through a mirror with parallel faces are not deviated from their direction but see the latter deporting parallel to itself, as we can moreover realize by examining the lens carefully. fig. 9.
But, as the beam considered is di vergent, the various rays of this beam do not strike this glass with the same incidence; it follows that the image obtained through a mirror is somewhat dilated.
This deformation is strictly imperceptible to the eye, but it is sufficient to prevent the possibility of superimposing the images of films 22 or 23 with the images of the other film.
To make it possible to obtain a positive film in which the three images of each table are exactly superimposable, the machine which has just been described further comprises a compensator shown in FIGS. 10 and 11. For this purpose, on the shaft 47 of the Maltese cross 46 is wedged a plate 92 comprising a groove 93 in which is engaged the slide 94 of a connecting rod 95, the other end of which is articulated in 96. to a support 97, capable of pivoting about a vertical axis 98.
The support 96 carries a mirror with parallel faces and of suitable dimensions; thus, at the time of printing each image of the film 21, the glass 99 will be placed at 45 in the path of the light beam, so that the differences that the image of the film 21 presents, compared to those of the others dandruff, are compensated.
During the rest of the time, by the play of the groove 93, the glass 99 is separated from the beam of light rays which pass through the objective 38.
However, this periodic interposition of the glass 99 necessitates a correction of the focus of the objective and, in FIG. 11, it can also be seen that a second plate 100, similar to the plate 92, acts in the same way on a connecting rod 101 which, by means of a crank 102, turns the screw 39 by the exact quantity desired, this which corrects the focus.
Of course, the device of FIGS. 10 and 11 is only applicable in the case where the negative films have been impressed in an apparatus according to fig. 9, but by proceeding in a manner analogous to that which led to the production of the device of FIGS. 10 and 11, it is possible without any difficulty to adapt the machine to the printing of the posi tives by means of the negatives coming from any type of camera.
It will be understood, moreover, that if the views were taken on two negatives only, like those in FIG. 3, it will suffice to give the various grooves in the plates of the machine the desired profile by modifying the ratio of certain gears if necessary; the machine will thus be easily adapted to the printing of the two films 24 and 25.
And even if the images were only on a single negative film, one could still, by removing two of the three lanes of carriage 29, operate the machine to obtain a film-like positive 15.