CH147440A - Procédé d'oxydation catalytique de composés organiques. - Google Patents

Procédé d'oxydation catalytique de composés organiques.

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  Procédé d'oxydation     catalytique    de composés organiques.    La présente invention concerne un pro  cédé d'oxydation catalytique de composés or  ganiques, dans lequel il est fait usage d'une  masse     catalytique        particulière.     



  On connaît des procédés dans lesquels des  composés organiques ont été oxydés     catalyti-          quement,    en particulier en phase vapeur, au  moyen de masses de contact contenant,  comme l'un au moins de leurs constituants,  lorsqu'elles sont fraîchement préparées, -des  corps échangeurs de bases, siliceux et non si  liceux, et leurs produits de réaction avec des  anions, ce que l'on appelle les corps ressem  blant à des sels.

   On a trouvé     maintenant    que       l'énorme        -efficacité    de masses de     contact    des  corps échangeurs .de bases est partagée, dans  une large mesure, par des masses de contact  qui contiennent des substances résultant du  lessivage de corps échangeurs de bases par  des acides ou des composés acides,     c'est-à-          dire    ,des produits que l'on obtient en traitant  des corps échangeurs de bases, de préférence  avec des acides     dilués,    par exemple des aci-    des minéraux dilués, tels que les acides chlor  hydrique, sulfurique, azotique, etc.

   Le corps  échangeur de bases soumis à l'extraction peut  aussi être un     "corps    semblable à un sel" ob  tenu comme exposé dans la. suite. Ce lessivage  aux acides enlève d'abord graduellement les  bases échangeables, puis,     lorsqu'on    le pousse  plus loin, enlève     graduellement    la portion  plus basique du noyau non échangeable du  corps échangeur .de bases et, si on le pousse  jusqu'à achèvement, ne laisse que la portion       aeidique    du noyau. Dans     1.e    cas de corps  échangeurs de bases contenant du silicium,       ,c'est=à-,dire    de zéolithes, le produit final est  un acide silicique complexe.

   Dans le cas de  corps non siliceux, le produit. final d'un les  sivage complet ne     contient    que le ou les cons  tituants relativement acides du noyau non  échangeable. Aussi étrange que cela puise  paraître, ce lessivage ne semble pas détruire  à un grand degré la structure physique très  poreuse des corps échangeurs de. bases et  l'efficacité des masses de contact utilisées      dans le procédé de la     présente    invention peut  être attribuée, dans une mesure considérable,  au fait qu'elles possèdent une structure phy  sique semblable à celle des corps échangeurs  de bases en partant desquels elles ont été  préparées.  



  Lorsque les corps échangeurs de bases  sont eux-mêmes     catalytiquement    actifs et .que  le lessivage, dans le cas de zéolithes, n'est  pas poussé jusqu'à     achèvement,    le corps les-     -          sivé    peut contenir des éléments     catalytique-          ment    actifs combinés chimiquement dedans.  Toutefois si, dans le cas de zéolithes, le les  sivage est complet, l'acide silicique complexe  résultant n'est pas lui-même     -catalytiquement     actif, mais     agit    comme un porteur extraordi  nairement efficace pour des constituants     ca-          talytiquement    actifs.

   L'invention comprend  l'usage de     masses    de .contact dans lesquelles  une partie ou la totalité des constituants     ca-          talytiquementactifs    peut être,     présente,    par  tiellement ou totalement, sous la forme de,di  luants physiquement associés, -de préférence  sous une forme homogène, avec le     corps     échangeur de bases lessivé.  



  On doit soigneusement distinguer les mas  ses de contact     utilisées        dans    le procédé selon la  présente invention, de corps ressemblant à  des sels .dans lesquels l'anion entrant en réac  tion reste combiné chimiquement avec le  corps échangeur de bases en formant avec lui  un groupe présentant bien des propriétés<B>cl-,</B>  sels. Le lessivage avec des acides dilués, qui  produit les masses de     contact    utilisées dans  le présent procédé, ne laisse généralement  pas une quantité notable du radical acide uni  avec le corps échangeur de bases.  



  Les corps échangeurs de bases formant  les matières premières pour les masses de  contact dont il est fait usage dans la présente  invention peuvent     être    dilués ou non dilués,  de préférence dilués. Si on lessive un corps  échangeur de bases dilué, les diluants sont  habituellement, mais pas nécessairement,       inattaqués    et restent en association physique  intime avec la carcasse formée par le produit  résultant du lessivage du corps échangeur de  bases.

      Les corps échangeurs de bases     dilués    ou       non    dilués peuvent être divisés en deux  classes: les zéolithes, c'est-à-dire des corps  échangeurs de bases contenant du silicium  dans leur noyau, et les corps échangeurs de  bases non siliceux dans lesquels le silicium  est complètement remplacé par des oxydes  acides ou amphotères convenables, habituel  lement des oxydes métalliques.  



  Les zéolithes appartiennent à deux classes  générales: celles à deux constituants et celles  à constituants multiples. Les zéolithes à deux  constituants sont les produits de réaction de  deux types de constituants     initials,        c'est-à-          dire    de     métallates    et de silicates (en faisant  usage ici du mot     métallate    dans un sens large,  comme celui qui sera défini plus loin dans  ce mémoire) ou de sels métalliques et de si  licate.

   Fréquemment, plus d'un membre -d'un  type peuvent entrer en réaction,     c'est-à-dire     qu'un silicate peut réagir avec plus d'un     mé-          tallate    ou avec plus d'un sel métallique. Les  zéolithes à constituants multiples sont -les pro  duits de réaction d'au moins trois types de  constituants, c'est-à-dire d'au moins un sili  cate, d'au moins un     métallate    et d'au moins  un sel métallique. Par sel métallique, on en  tend des sels qui ne sont pas des     métallates.     



  Les     -constituants        catalytiquement    actifs  peuvent se trouver dans la masse     catalytique     employée sous quatre formes     principales,     comme il suit: 10 Ils peuvent avoir été mé  langés physiquement avec des produit  échangeurs de bases lessivés ou non lessivés,  ou être imprégnés dans ceux-ci;     20    Ils peu  vent avoir été incorporés physiquement, d'une  façon homogène, dans des produits échan  geurs de bases avant que ceux-ci aient été  complètement formés, sous la forme de corps  diluants     catalytiquement    actifs ou sous la  forme de diluants qui ont été imprégnés .de  substances     catalytiquement    actives;

   3e 'Ils  peuvent être combinés chimiquement dans les  produits résultant .du lessivage des échan  geurs de bases sous une forme non     échangea-          ble,    c'est-à-dire qu'ils peuvent former une  partie du noyau non     échangeable    du produit      de lessivage du .corps échangeur de bases qui  est présent dans le produit final ou .qui est  transformé en les dérivés, ou bien ils peuvent  avoir été     combinés    chimiquement avec les  corps échangeurs -de. bases sous la forme d'a  nions     catalytiquement    actifs qui forment  avec le corps échangeur de bases, ou son dé  rivé lessivé, des corps ressemblant à. des sels;

    40 Ils peuvent avoir été combinés .chimique  ment sous une forme     échangeable,    soit. au  cours .de la formation du corps échangeur de  bases ou, par échange de bases, après forma  tion. Naturellement, les mêmes constituants       catalytiquement    actifs ou des     constituants          catalytiquement        actifs    différents peuvent  être présents sous plus d'une des formes sus  tlécrites et un avantage de l'invention est  que des substances     catalytiquement    actives  peuvent être     introduites        sous    une grande va  riété de formes qui donnent un grand choix  au chimiste     catalyste.     

  



  Bien que les différents produits échan  geurs de bases puissent varier largement  quant à leurs caractéristiques -chimiques, ils  possèdent tous une structure physique sem  blable qui se caractérise par une porosité  plus ou moins grande, fréquemment une     mi-          croporosité,    et une grande résistance aux  fortes températures et, dans le cas -de pro  duits qui n'ont pas été lessivés aux acides au  point d'enlever tous les constituants     catalyti-          quement    actifs, ces "constituants sont distri  bués dans toute la carcasse -des produits en  dispersion atomique ou moléculaire; cette ho  mogénéité chimique est un des avantages im  portants -de certaines des masses de contact  utilisées dans le procédé selon l'invention.  



  Bien que les substances     catalytiquement     actives puissent être contenues dans des pro  duits de lessivage de corps échangeurs de ba  ses non dilués aussi bien que dans des pro  duits dilués, on a trouvé que, pour la plupart  clés réactions, des masses de contact diluées  d'une façon homogène offrent un avantage,  en particulier si les diluants sont d'une na  ture physique ou chimique telle -qu'ils exer  cent une influence désirée sur l'activité cata-    lytique des masses de contact comme quand,  par exemple, les diluants sont riches en silice  que l'on a trouvé avoir un pouvoir activant,  ou quand les diluants, en raison d'une grande  porosité,     .d'une    grande capillarité ou d'une  forte énergie superficielle, peuvent.

   être con  sidérés comme des catalyseurs, ou des     ac'ti-          vateurs,    physiques.  



  Les corps échangeurs de bases se compor  tent comme s'ils étaient des produits de  poids moléculaire extrêmement élevé, car on  peut introduire des constituants     catalytique-          ment    actifs, soit dans le noyau non     échangea-          ble    ou sous la forme de bases     échangeables     en, pratiquement.

   toutes proportions désira  bles et la loi ordinaire de proportions de com  binaison chimique, qui, dans des composés de  faible poids moléculaire restreint les propor  tions dans lesquelles des constituants peuvent  être incorporés chimiquement, paraît être  sans force, ce qui rend raisonnable de suppo  ser que le poids moléculaire -est si élevé qu'il  masque     complètement    l'effet de la loi. Il est,  bien entendu, possible que les corps échan  geurs de bases, ou certains .d'entre eux, puis  sent être des solutions solides de plusieurs  composés de poids moléculaire moindre. Il n'a  pas été possible, jusqu'à présent, .de trancher  définitivement cette question, car des corps  échangeurs -de bases ne se laissent pas analy  ser facilement quant à leur structure chimi  que.

   L'invention n'est     naturellement    limitée  à aucune théorie; mais, quelles que soient  les réactions chimiques sur lesquelles il re  pose, le fait que des constituants     catalytique-          ment        actifs    peuvent être introduits chimique  ment en toutes proportions désirées a une  énorme     importance    pour le chimiste     ea.ta-          lyste    et lui permet de produire un nombre  presque illimité de catalyseurs au masses de  contact finement et     graduellement    dosés pour  les diverses oxydations de composés organi  ques.

   Dans tous les cas, les masses de contact       produites    sont très efficaces en raison de la.       structure    physique désirable des     produïts     échangeurs de bases lessivés contenus dedans  et des limites étendues de dilution homogène  de molécules ou atomes     catalytiquement    ac-      tifs, avec uniformité et douceur d'action ré  sultantes, ce qui a une grande importance, en  particulier dans les réactions sensibles telles  que l'oxydation de bien des composés aroma  tiques dans la phase vapeur qui est un champ  de catalyse     d'oxydation    de composés organi  ques pour lequel des masses de :contact dont  il est fait usage dans la présente invention  conviennent particulièrement bien.  



  En plus des importants caractères dont  les corps obtenus par lessivage ainsi qu'in  diqué dotent les masses de contact, on a  trouvé que, pour bien des     réactions        rentrant     clans le cadre de l'invention, il est désirable  de régulariser et régler l'action des masses  de contact. Cela peut. se faire en associant  avec lesdits corps lessivés, ou en y incorpo  rant ou y formant, des composés des métaux  alcalins, des métaux alcalino-terreux et des  métaux terreux fortement basiques à oxydes  non réductibles par l'hydrogène. Ces compo  sés semblent ralentir ou adoucir la réaction  catalytique et on les désignera, dans tout ce  mémoire, sous le nom .de régulateurs.

   Les ré  gulateurs peuvent être mélangés physique  ment avec lesdits corps lessivés ou, si le les  sivage n'est pas suffisant pour .enlever toutes  les bases échangeables, ces dernières peuvent  agir comme régulateurs et, pour certaines  réactions, sont particulièrement efficaces vu  qu'elles sont en combinaison chimique avec le  corps lessivé et sont ainsi finement. distri  buées, d'une façon homogène, dans toute la  masse de contact.  



  Il est difficile de déterminer exactement  le :degré de lessivage dans certains cas et, si  un contrôle très étroit de l'alcalinité est dé  sirable, on peut traiter un corps échangeur  de bases lessivé d'où, peut-être, beaucoup trop  de bases     échangeables    ont été enlevées. avec  des alcalis convenables qui remplaceront en  partie ou en totalité les bases éliminées par le  lessivage. Cela donne une possibilité supplé  mentaire de contrôler la composition cataly  tique finale.  



  En plus de l'usage .de     régulateurs    qui  sont importants dans un grand nombre     d'oxy-          ,dations    organiques, en particulier des oxy-    dations en produits intermédiaires ou des  oxydations qui ont pour but     .d'enlever    par  combustion un ou plusieurs constituants d'un  mélange de composés organiques, tel, par  exemple, que des hydrocarbures     aromatiques          bruts    comme     l'anthra:

  cène,    sans attaquer sen  siblement les autres constituants du mélange,  on a trouvé que l'action du régulateur et la  très haute efficacité des masses de contact  peut, dans bien des cas, être grandement aug  mentée par l'association avec ces masses, ou  la combinaison chimique dans celles-ci,     @d'é-          léments    ou radicaux ou groupes qui sont     cata-          lytiquement    actifs, mais qui ne possèdent pas  d'activité     catalytique    spécifique pour la réac  tion particulière à     effectuer.    Ainsi, par exem  ple,

   dans le cas de certaines oxydations d'où  résulte la     production    d'eau comme     sous-          produit,    des catalyseurs de déshydratation  peuvent avantageusement être présents dans       la        masse        de        contact.        Dans        d'autres        ox-        yda-          tions,    où l'on désire une condensation ou une  polymérisation, des catalyseurs favorisant ces       réactions    peuvent être présents.

   Ces consti  tuants     catalytiquement        actifs    qui ne sont pas  des catalyseurs spécifiques pour l'oxydation  organique particulière en question seront dé  signés ici sous le nom de catalyseurs auxi  liaires. Ils semblent augmenter l'effet de do  sage que l'on peut obtenir avec des régula  teurs. Dans certaines réactions, on peut faire  usage -de catalyseurs auxiliaires sans régula  teurs, bien que, en général, cela ne soit pas  désirable.

   Il va sans dire que l'action des ré  gulateurs, tout en étant probablement due  principalement à un ralentissement ou stabi  lisation de l'action du constituant,     catalyti-          quement    efficace spécifique de la masse de  contact n'a pas, dans tous les cas, ni même  normalement, pour résultat un rendement  moindre. Au contraire, les rendements en un  produit d'oxydation particulier, spéciale  ment s'il constitue un stade d'oxydation in  termédiaire, sont normalement augmentés par  le choix d'un régulateur convenable et dans  bien des cas le rendement, en particulier dans  des oxydations en phase vapeur, peut être  augmenté, et dans certains cas l'être grande-      ment, par la .présence de régulateurs.

   Cepen  dant, dans tous les cas, le choix -de régula  teurs .convenables, avec ou sans catalyseurs  auxiliaires convenables, augmente l'efficacité  générale de la réaction.  



  L'énorme gamme de groupes chimiques  que l'on peut combiner dans ou avec, ou in  corporer dans des produits     permutogénéti-          ques    (corps     échangeurs    de bases ou leurs dé  rivés) permet un grand choix de catalyseurs  auxiliaires aussi bien que de catalyseurs     spé-          .cifiques    et permet leur association avec les  masses de contact sous une forme extrême  ment homogène et     catalytiquement    efficace.

    Ainsi, bien des corps échangeurs de bases ou  leurs dérivés peuvent constituer en même  temps des catalyseurs spécifiques, des régula  teurs et des catalyseurs auxiliaires com  plexes, car tous     ces    éléments peuvent être  présents dans le même composé chimique et  participer aux avantages découlant de sa  structure physique et de ses propriétés chimi  ques désirables.

       Naturellement,    tant des     Tégu-          lateurs    que des catalyseurs auxiliaires peu  vent être mélangés en partie ou en totalité  avec des produits     permutogénétiques    et un  seul     régulateur    ou un seul catalyseur auxi  liaire peut être présent, partie en mélange  physique et partie en combinaison chimique,  comme le comprendra aisément le chimiste  échangeur     -de    bases expérimenté.  



  Les corps échangeurs de bases qui for  ment des constituants importants ou la ma  tière initiale pour ,des dérivés, dans des mas  ses de contact utilisées dans le procédé selon  l'invention, peuvent être     préparés    par un  quelconque -des procédés bien connus. Ainsi,  par exemple, on peut préparer des zéolithes à  deux constituants par .des procédés par voie  humide dans lesquels on fait réagir des cons  tituants     métallates,    ou .des constituants sels  métalliques, dont une partie ou la totalité  peuvent être     catalytiquement    actifs, avec des  silicates solubles pour former des zéolithes  des types aluminosilicate ou silicate double  d'aluminium, ou bien l'on peut fondre les  constituants, de préférence en présence de    fondants.

   Il va sans .dire que l'expression     mé-          tallate    englobe non seulement les solutions  alcalines d'oxydes ou hydroxydes métalliques  amphotères, mais aussi des sels, de métaux  formant alcalis, -d'acides métalliques, tels que  les     oxyacides    de     métaux    des cinquième et  sixième groupes qui, dans au moins un des  stades d'oxydation, ne .sont pas à strictement  parler amphotères, mais qui sont capables de  réagir avec des silicates pour former des  zéolithes, ou avec d'autres     constituants    pour  former des     -corps    échangeurs de bases  non siliceux.

   Dans tout le présent mé  moire, on adhérera strictement à cette défi  nition des     métallates.    Dans la formation<B>de</B>  zéolithes à deux constituants par voie hu  mide, le produit de réaction final doit. être  alcalin à l'égard du tournesol et, pour des  produits à haut pouvoir échangeur de bases, il  doit     être    neutre ou alcalin à l'égard de la       phénolphtaléine.    Pour produire des corps  échangeurs de bases à utiliser dans la prépa  ration de masses de contact pour l'exécution  du procédé selon la présente invention, il est  parfois inutile d'assurer un haut pouvoir  échangeur .de bases et, pour bien des buts,

   des  zéolithes formées dans des conditions d'où ré  sulte un produit de réaction final qui est  acide à l'égard de la     phénolphtaléine,    mais  alcalin à l'égard du tournesol, présentent un  avantage, On ne sait pas exactement si le:;  produits obtenus dans de telles     conditions     sont des composés chimiques     homogènes    quoi  que, de bien des façons, ils se     comportr_nt     comme tels. Il y a pourtant raison de croire  que, dans certains cas au moins. des     mélanges     de     polysilicates    échangeurs et non échangeur.  de bases peuvent se produire.

   Dans le but du  présent mémoire, on considérera un produit  comme échangeur de bases s'il     possède    un  pouvoir échangeur de bases     quelconque,    i  faible soit-il.    h1 est désirable pour bien des buts, et en       particulier    si l'on veut avoir des zéolithes à  deux constituants à fort pouvoir échangeur  de bases, d'ajouter les constituants relative  ment acides, par exemple les sels métalliques  clans le cas .de silicates du type silicate clou-      blé d'aluminium, aux constituants relative  ment plus alcalins, tels, par exemple, que des  silicates solubles.

   Par ces moyens, on assure  une alcalinité continue et     cette    façon de pro  céder peut être considérée comme celle qu'il  est préférable d'adopter dans la plupart des  cas; mais la façon de procéder inverse est  avantageuse pour certaines masses de con  tact.  



  On peut préparer des zéolithes à consti  tuants multiples par l'un quelconque des pro  cédés précédents, en faisant usage d'au moins  trois types de constituants, c'est-à-dire     -d'au     moins un     métallate,    d'au moins un sel métal  lique et d'au moins un silicate     soluble.    Dans  le cas de zéolithes à .constituants multiples,  comme dans le cas de zéolithes à deux cons  tituants, on doit observer les conditions -d'al  calinité et, pour bien des buts, il est avanta  geux d'ajouter les constituants relativement  acides aux constituants relativement alcalins  afin d'assurer une réaction alcaline continue.

    Les zéolithes à constituants multiples produi  tes varient comme nature selon la     proportion     des différents constituants réactifs. Ainsi,  quand les     métallates    et les silicates     pr6do-          minent    sur les sels métalliques, les produits       résutants    ressemblent à des zéolithes à deux  constituants du type     alumino=silicate.    Si les  sels métalliques et les     silicates    prédominent  sur les     métallates,    les produits     ressemblent    à  des zéolithes à deux constituants -du type si  licate double d'aluminium et, enfin,

   si les     mé-          tallates    et les sels métalliques l'emportent sur  les silicates, le produit résultant ressemble  plus ou moins à des corps échangeurs de ba  ses non siliceux.     Il    est clair qu'il n'y a pas  de ligne de démarcation nette entre les trois  types de zéolithes à constituants multiples et  que l'un se fond     .dans    l'autre à mesure que les       proportions    des différents constituants va  rient.

   Un avantage des zéolithes à consti  tuants multiples sur les zéolithes à deux  constituants est que le choix de constituants       catalytiquement    actifs est plus vaste, car cer  tains éléments ou groupes     catalytiquement     actifs ne peuvent être incorporés que sous la  forme -de     métallates    et d'autres que sous la    forme de sels métalliques. Dans une zéolithe  à constituants multiples, on peut incorporer  chaque groupe     catalytiquement    actif sous la  forme sous laquelle il est le plus profitable.  



  On obtient des corps échangeurs de bases  non siliceux par les procédés généraux dé  crits ci-dessus; mais, au lieu d'effectuer -des  réactions entre silicates et autres constituants  oxydes métalliques, on fait réagir .deux ou  plus de deux composés     oxymétalliques    dont,  en général, au moins un sera un     métallate    et  au moins un, un sel métallique, .ou bien, dans       certains    cas, il est possible d'effectuer une  réaction entre deux     métallates    différents     dans     lesquels un des radicaux négatifs est plus     aci-          dique    que l'autre.

   Il est possible de produire  des corps échangeurs de bases non siliceux  dans lesquels plusieurs oxydes métalliques  sont présents. Il est     également    possible de  produire des corps échangeurs de bases non       siliceux    dans lesquels un seul métal est pré  sent. Ainsi, par exemple, certains métaux  peuvent être d'un genre suffisamment am  photère pour former tant des     métallates    que  des sels métalliques qui sont capables de  réagir les uns avec les autres pour produire  des corps échangeurs de bases.  



  Une façon spéciale de produire des corps  échangeurs -de bases non siliceux consiste à.  neutraliser graduellement des sels fortement  alcalins des     oxyacides    d'éléments métallique  des cinquième et sixième groupes dans des  stades d'oxydation dans lesquels ils sont suf  fisamment amphotères. La neutralisation  d'autres     métallates    fortement alcalins peut  également -déterminer la formation de     corps     échangeurs de bases non siliceux. La méthode  inverse, par laquelle des     sels    non alcalins de  métaux convenables sont traités graduelle  ment avec de l'alcali jusqu'à ce que la réac  tion soit suffisamment alcaline pour per  mettre la formation de corps échangeurs de  bases, peut également être employée.  



  Bien des métaux ne sont capables     d'eu-          trer    dans la formation     échangeuse    de bases  que dans certains stades d'oxydation et il est  parfois nécessaire d'introduire ces métaux      clans un stade d'oxydation différent de celui  qu'on désire dans le corps échangeur -de bases  final, le changement de stade d'oxydation  étant -de préférence effectué durant la forma  tion du corps échangeur de bases. Certains  autres éléments peuvent être incorporés sous  la forme de composés complexes des types  les plus divers, tels, par exemple, que les  groupes ammoniacaux, etc.  



  En plus des corps échangeurs de bases ar  tificiels brièvement     décrits-        ci-dessus,    on peut  faire usage de corps échangeurs de bases na  turels comme la     néphéline,    la leucite, le  feldspath, etc.  



  Les masses -de contact les plus importan  tes pour bien des réactions conformes à l'in  vention contiennent .des produits     permuto-          génétiques    lessivés dans lesquels, de préfé  rence, les     diluants    sont incorporés d'une fa  çon homogène dans les corps échangeurs de  bases avant formation de ces .derniers ou,  tout au moins, avant que le corps échangeur  de bases ait fait prise après formation. On  peut faire usage de bien -des diluants, tant  inertes que     régulateurs,    activants, cataly  seurs spécifiques ou catalyseurs auxiliaires.

    En voici quelques-uns:     kieselgurs    en tous  genres, en particulier la terre     -de,cellite        natu-          relle    ou traitée, poudres siliceuses de divers  types, produits     permutogénétiques    pulvéri  sés, poudres naturelles ou artificielles de ro  ches, pierres, tuf,     trass,    lave et produits vol  caniques similaires qui sont fréquemment  très poreux, sable vert,     glauconite    ou son  dérivé lessivé à l'acide:

   le     glaucosile,    laine de  scorie pulvérisée, ciments, sable,     silicag.el,     poterie pulvérisée, terre à. foulon, talc, poudre  de verre, poudre de pierre ponce, amiante,  graphite, charbon activé, poudre de quartz,  divers minéraux pulvérisés, riches en     quartz,     poudres métalliques et d'alliages métalliques,  sels d'acides     oxymétalliques,    tels que     tungs-          tates,        vanadates,    chromates.

   uranates,     manga-          nates,        -cérates,        molybdates,    etc., en particu  lier ceux de cuivre, silicates, tels que silicate  de cuivre, silicate de fer, silicate de nickel,  silicate de cobalt, silicate d'aluminium, sili-         cate    de titane, minéraux ou minerais, spécia  lement ceux riches en cuivre, etc.

   Des di  luants finement divisés présentent un grand  avantage,     @    spécialement si la grosseur  moyenne des     particules    est inférieure à 60  microns auquel cas les diluants possèdent une  forte énergie superficielle, ce qui augmente la  capacité     .adsorptive    et     absorptive    de la masse  de contact, la vitesse de diffusion et la po  rosité. Ces diluants finement divisés peu  vent être considérés comme .des catalyseurs  ou     activateurs    physiques.

   Des corps     permu-          togénétiques    dilués peuvent également être  finement     divisés    et employés comme une par  tie ou la totalité des diluants d'autres corps  échangeurs de bases.  



  Les neuf façons de procéder suivantes  sont les plus efficaces pour l'introduction de  diluants; mais on peut faire usage de toutes  autres méthodes convenables, le lessivage  étant effectué soit avant, soit après, soit en  core en cours de formation. Des exemples de  méthodes d'incorporation de diluants ont déjà  été décrits ailleurs et on peut faire usage clé  l'une quelconque de ces méthodes:       1o    On peut mélanger les diluants avec     un     ou plusieurs constituants liquides des corps  échangeurs de bases à former. lorsqu'on pré  pare ces derniers par voie humide.  



  20 On peut précipiter des constituants,  qu'ils soient des catalyseurs spécifiques, des  catalyseurs auxiliaires ou autres, dans des  corps diluants, ou en imprégner ceux-ci que  l'on incorpore ensuite dans les corps échan  geurs de bases par toutes méthodes d'incorpo  ration convenables.  



  <B>30</B> On peut mélanger des diluants avec  -des corps échangeurs de bases, lorsque ces  derniers sont encore sous la forme de gelées,  par pétrissage ou malaxage, auquel cas la  gelée     échangeuse    de bases se comporte comme  un adhésif. L'homogénéité et l'uniformité de  la distribution des diluants ne sont. naturel  -ent, pas tout<B>à</B> fait aussi grandes par  I 'em<B>1</B>  cette méthode que par la méthode 10; mais,  pour bien des oxydations catalytiques de  composés organiques, une extrême uniformité  n'est pas essentielle.

        40 On peut former -des diluants au  cours de la formation .de corps échangeurs  de bases, en mélangeant des     composés.    con  venables avec les constituants des corps échan  geurs -de bases, -de façon que les particules de  diluants soient précipitées au cours de la for  mation. On peut ajouter des colloïdes     protec-          teurs    pour empêcher une     coagulation    des par  ticules -de diluants avant que les corps échan  geurs de bases aient fait prise suffisamment.  



  50 On peut ajouter des composés qui réa  gissent avec certains des corps     échangeurs-de     bases en formant des constituants pour pro  duire -des diluants; par exemple, on peut  ajouter -des sels des acides de métaux des cin  quième et sixième groupes suffisamment en  excès pour .qu'ils réagissent avec -des consti  tuants du corps échangeur -de bases pour for  mer -des diluants insolubles comme, par  exemple, avec des oxydes de métaux lourds.  



  60 On peut imprégner des corps échan  geurs de bases préformés, .dilués ou non di  lués,     artificiels    ou naturels, de solutions vé  ritables ou colloïdales -de constituants     cataly-          tiquement    efficaces, puis les sécher.  



  <B>70</B> On peut imprégner un corps     échangeur     de bases préformé, dilué ou non dilué, de  plusieurs solutions, qui     réagissent    dedans  pour précipiter tous diluants désirés.  



  <B>80</B> Ou peut ajouter des composés diluants  acides aux constituants formant un corps  échangeur- de bases qui, après formation, re  tient les composés en solution et que l'an  sèche, sans le laver, ou que l'on traite pour  précipiter les composés.  



  90 On peut imprégner des corps échan  geurs de bases, naturels ou artificiels, .dilués  ou non .dilués, ou leurs dérivés, de solutions  des composés désirés que l'on précipite en  suite au moyen de gaz réactifs.  



  Le noyau, ou portion non échangeable, des  molécules des corps échangeurs de bases est  ordinairement considéré comme consistant en  deux types d'oxydes, à savoir: des oxydes  métalliques relativement basiques, habituelle  ment amphotères, et des oxydes relativement       acidiques,    tels que     SiO2,    certains oxydes mé  talliques amphotères et certains oxydes mé-         talliques    qui présentent un caractère nette  ment acide.

   Le noyau se comporte comme un  anion simple; mais il est avantageux de con  sidérer les deux portions du noyau comme     les          portions        basique    et     acidique    en ne perdant pas  de vue, bien entendu, que     le    noyau se     coïn-          porte    comme un groupe     siirple.    Les composés  métalliques qui sont capables de former la  portion     basique    du noyau sont ceux des ml:

    taux suivants: cuivre, argent, or, bismuth, bé  ryllium, zinc, cadmium, bore, aluminium,       certaines    terres rares, titane, zirconium,  étain, plomb, thorium, niobium, antimoine,  tantale, chrome, molybdène, tungstène, ura  nium, vanadium, manganèse, fer, nickel, co  balt,     platïne,    palladium. On peut introduire  des composés de ces éléments, isolément ou  en mélanges, en toute proportion .désirée, et  ils     peuvent-être    sous la forme d'ions simples  ou complexes. Il va sans dire que certains  des éléments, dans certains stades d'oxyda  tion, peuvent être introduits soit comme     iné-          tallates,    soit comme sels métalliques.

   D'au  tres ne peuvent être introduits que sous l'une  des formes et d'autres encore peuvent être in  troduits dans un stade d'oxydation autre  que celui désiré dans le corps échangeur de  bases final, ou sous la forme de composés  complexes. Parmi les     ionogènes    complexes, on  peut citer l'ammoniaque, l'acide cyanhydri  que, l'acide oxalique, l'acide formique, l'a  cide tartrique, l'acide citrique, la glycérine,  etc.  



  Bien des métaux sont des catalyseurs spé  cifiques; d'autres sont des régulateurs et  d'autres encore des catalyseurs auxiliaires.  Naturellement, la condition d'un élément  comme catalyseur spécifique ou comme cata  lyseur auxiliaire variera avec la réaction  d'oxydation particulière pour     laquelle    la  masse de contact finale doit être employée et  le choix -de ces catalyseurs, ainsi que les pro  portions seront .déterminés par l'oxydation ca  talytique particulière du composé organique  particulier pour lequel la masse de contact  doit être employée.  



  Des exemples de constituants formant la  portion relativement acide du noyau échan-           geur    de bases sont les silicates de métaux     al-          calins@,        qui    sont solubles dans l'alcali, et les  sels, de     métaux    alcalins,     -d'acides    tels que  ceux de bore, de phosphore, ,d'azote, .d'étain,  de titane, -de vanadium, de tungstène, de  chrome, de niobium, -de     tantale,    d'uranium,  d'antimoine, de manganèse, etc.  



  Les bases échangeables des corps échan  geurs de bases peuvent être .substituées par  échange de bases et les éléments que l'on  peut introduire individuellement ou en mé  lange, par échange de bases, sont les sui  vants: cuivre, argent, or, ammonium, béryl  lium, calcium, manganèse, césium, potassium,  sodium, zinc, strontium, cadmium, baryum,  plomb, aluminium, scandium, titane, zirco  nium, étain,     antimoine,    thorium, vanadium,  lithium, rubidium, thallium, bismuth,  chrome, uranium, manganèse, fer, cobalt,  nickel,     ruthénium,    palladium, platine et cé  rium.  



  Selon les réactions dans lesquelles l'a       masse,de    contact doit être     empjoyée,    les bases  échangeables introduites peuvent être des ca  talyseurs spécifiques, elles peuvent être des  régulateurs ou elles peuvent être des cataly  seurs auxiliaires. On peut les introduire  comme ions simples ou comme ions     complexes     et     elles    peuvent augmenter l'activité Cataly  tique de la masse -de contact finale, amélio  rer sa structure physique ou agir des deux  façons.  



  On peut     également    enrober ou revêtir des       granules    porteurs massifs de corps échan  geurs de bases lessivés, dilués ou non dilués,       sous    la forme de pellicules, ou en imprégner  ces granules. Les porteurs massifs peuvent  être inertes,     activants    ou être eux-mêmes des  catalyseurs. Par     -exemple,    on peut faire usage  de     certains    alliages catalytiques contenant du  vanadium, du chrome, du tungstène, .de l'ura  nium, -du molybdène et d'autres métaux qui  sont des catalyseurs d'oxydation.

   Des frag  ments porteurs métalliques et spécialement  des métaux de haute conductibilité thermi  que, comme l'aluminium, jouent un rôle sup  plémentaire avantageux en ce :sens que leur         conductibilité    thermique relativement élevée  tend à empêcher une surchauffe locale, ce  quia une grande importance, puisque la plu  part des oxydations organiques rentrant  dans le cadre -de la présente invention sont  fortement exothermiques et que certaines  d'entre elles sont excessivement sensibles à  des conditions -de températures et tendent     ai-          s6ment    à échapper à tout contrôle avec des  températures excessives.  



  Le lessivage peut être effectué de toute  manière convenable et l'expression     "lessi-          vage"    englobe -des procédés dans lesquels le  corps échangeur de bases est lavé avec des  acides dilués. En fait, tout traitement avec  un acide quia pour résultat l'enlèvement,  par action chimique, d'une  portion quelcon  que -des bases présentes dans le corps échan  geur,de bases doit être considéré comme cou  vert par l'expression "lessivage".  



  Pour bien .des oxydations organiques. il  est désirable de soumettre les masses de       contact    à une calcination préliminaire avec  de d'air ou avec des gaz acides. Ce dernier  traitement n'est pas aussi important si le les  sivage a été poussé à un haut degré, car l'un  de ses rôles les plus importants réside dans la  réduction d'une forte alcalinité qui est effec  tuée par lui et,     naturellement,    dans des mas  ses de     contact    amplement lessivées, l'alcali  nité est à peu près complètement détruite.

         Cependant,    on peut faire usage de calcina  tions et de traitement par des gaz acides et  ils présentent un     avantage,    avec un grand  nombre -de masses<B>de</B> contact, en particulier  des masses de contact où le corps échangeur  de bases lessivé peut être lui-même employé  comme diluant dans d'autres corps échan  geurs de bases     catalytiquement    inactifs ou  actifs. Dans des cas de ce genre, le corps les  sivé peut ne pas montrer en lui-même une  alcalinité excessive pour certaines réactions,  mais il peut être associé avec d'autres cons  tituants qui sont trop fortement alcalin: pour  donner -de bons résultats et, dans des cas de  ce genre, un traitement avec des gaz acides  a une grande importance.

   La calcination et  les catalyses elles-mêmes, en particulier les      catalyses en phase vapeur, ont habituellement  pour résultat certaines transformations chi  miques dans la masse de contact, spéciale  ment sur sa surface, qui ne sont pas bien dé  finies et les masses de contact de l'invention  sont -définies ici comme du moment où elles  sont fraîchement préparées, conformément  au mode de définition usuel en chimie cata  lytique.  



  Si les corps échangeurs de bases lessi  vés contiennent     -les    quantités considérables  de constituants basiques, et spécialement si le  lessivage a été arrêté avant l'enlèvement  complet de bases échangeables, on peut prépa  rer des corps, ressemblant à des sels, du  corps échangeur de bases. Des radicaux     aci-          diques    que l'on peut amener à réagir peuvent  être     catalytiquement    actifs, inertes, ou peu  vent agir comme catalyseurs auxiliaires.

         Parmi:        les    radicaux     catalytiquement    actifs  importants se trouvent ceux des     oxyacides     des métaux des cinquième et sixième     grolz-          pes    du système périodique, en particulier les  éléments tels que vanadium, molybdène,  tungstène, uranium, chrome, etc. On peut  faire     usage    d'autres radicaux acides tels que  ceux de manganèse, sélénium,     tellure,    arsenic,  phosphore, soufre, chlore, brome, fluor, azoté et  bore.

   On peut faire usage d'acides simples ou  de leurs sels, ou employer des     peracides    ou  des acides complexes tels que ceux contenant  du ferro- et     ferricyanogène,    du     sulfocyano-          gène    ou d'autres groupes métal-cyanogène.  Des groupes ammoniacaux .sont également ef  ficaces.

   L'activité catalytique des masses  de     -contact    constituées par des corps ressem  blant à des sels peut résider en     partie    ou en  totalité     -dans        le    noyau .du corps échangeur de  bases lessivé, dans les radicaux     acides    unis  avec lui ou sous la forme de diluants phy  siquement associés avec la masse .de contact.

    Les masses de contact dont il est fait usage  dans l'invention sont efficaces dans toutes les  oxydations organiques et en voici des exem  ples:  1e Réactions dans lesquelles un produit  d'oxydation     intermédiaire        est    obtenu:

   L'oxy-    dation de benzol,     toluol,    phénol, phénols de  goudron ou     furfurol    et autres     èomposés    con  tenant le groupe       -CHZ-CH=        CH-CH=-          en    acide maléique et acide     fumarique    ou  acide     mésotartrique;    de crésol en aldéhyde  salicylique et acide salicylique; de     toluol    et  des divers     toluols    substitués halogénés et ni  trés en les aldéhydes et acides correspon  dants;

   -de xylènes,     pseudocumène,        mésitylène,          paracymène    et autre dérivés en les aldéhydes  et acides correspondants; de naphtaline en       naphtaquinone,    anhydride phtalique en acide  maléique et acide     fumarique,    d'anthracène  en     anthraquinone;    de phénanthrène en     phé-          nanthraquinone,    acide     diphénique,    anhydride  phtalique -et acide maléique;

       d'acénaphtène     en     acénaphtylène,        acénaphtaquinone,        bisacé-          naphtylidènedione,    acide     naphtaldéhydique,     anhydride     naphtalique    et acide     hémimellithi-          que;    de     fluorène    en     fluorénone;        -d'eugénol    et       isoeugénol    en vanilline et acide     vanillique;     d'alcool     méthylique    et de méthane en aldé  hyde formique;

   d'alcool éthylique     _    en acide  acétique; de     chlorhydrine    d'éthylène en acide  -chloracétique, etc.  



  20 Réactions dans lesquelles une impu  reté non désirée est brûlée, telles que l'épura  tion d'anthracènes bruts -de divers degrés  d'impureté avec combustion totale de     carba-          zol,d'huiles    sans emploi et, dans certains cas,  de phénanthrène; l'épuration de naphtalines  brutes et d'hydrocarbures mononucléaires  bruts, comme les benzols, etc., l'épuration  d'ammoniaque provenant de goudron de  houille avec     combustion    des impuretés orga  niques telles que les corps phénoliques pré  sents,     ete.     



  30 Oxydation de mélanges de composés  organiques en produits intermédiaires -dési  rés, avec     enlèvement        -l'impuretés,    comme       l'oxydation        -d'anthracènes    bruts,     ph6nanthrè-          nes    bruts, etc., en produits intermédiaires  tels     qu'anthraquinone,        phénanthraquinone,     acide     diphénique,    anhydride phtalique, etc.,  avec enlèvement concomitant de     carbazol    et  d'huiles sans emploi par     combustion    totale;

        l'oxydation d'acides de goudron bruts en aci  des maléique et     fumarique,    avec combustion       de        certaines    impuretés, etc.  



  Les éléments les plus importants, dans  des catalyseurs d'oxydation pour le premier  et le troisième groupes sont les métaux des  cinquième et sixième groupes du système pé  riodique et, en particulier, le vanadium bien  que, naturellement, l'invention ne soit nul  lement limitée à l'emploi de masses de con  tact qui contiennent un ou plusieurs de ces  éléments. Pour les réactions du groupe 20,  d'autres éléments sont fréquemment plus ef  ficaces comme catalyseurs; ainsi, par exem  ple, le cuivre, le cobalt et le fer semblent être  particulièrement efficaces, avec ou sans mé  taux des troisième et quatrième groupes du  système périodique.

   Les épurations, en par  ticulier lorsqu'on a à briller une impureté     hé-          térocyclique,    telle que le     carbazol,    exigent  fréquemment une grande quantité de régula  teur et, dans certains cas, la masse de con  tact doit contenir plus de régulateur que de ca  talyseur     spécifique,    tandis que, dans la plu  part des masses de contact à utiliser selon  l'invention- et en particulier dans celles qui  sont destinées aux réactions énumérées     ci-          dessus    .dans le groupe 1, les     éléments,cataly-          tiquem-ent    efficaces sont normalement -en ex  cès sur les régulateurs.

   Des réactions d'épu  ration utilisent également avec efficacité des  régulateurs fortement alcalins. D'autres part,  les réactions comprises dans le groupe 1  s'effectuent normalement mieux avec des ré  gulateurs non alcalins ou, tout au moins,  avec -des régulateurs ne possédant pas une       forte        alcalinité.     



  En raison de l'énorme nombre d'oxyda  tions organiques que l'on peut exécuter par  le procédé selon     l'invention,    le choix -de cons  tituants     catalyseurs    spécifiques, régulateurs  et auxiliaires variera beaucoup -et ces consti  tuants seront choisis par le chimiste     cata-          lyste    expérimenté selon la réaction catalyti  que     particulière    à laquelle il s'intéresse.

   On  ne perdra pas de vue,     à,cet    égard, qu'un cons  tituant qui peut être un catalyseur spécifique  pour une réaction peut     être    un catalyseur    auxiliaire pour une autre réaction et, par con  séquent, les conceptions de catalyseurs spéci  fiques et auxiliaires ne doivent pas     être    consi  dérées comme définissant des classes chimi  ques de composés dans un sens absolu; ce  sont, au contraire, des termes relatifs dépen  dant de la réaction d'oxydation particulière  dans laquelle on a à faire usage de la masse  de contact.  



  <B>Il</B> est décrit ci-après, à titre d'exemple,  la préparation de masses catalytiques, et  leur emploi     conformément    à l'invention.  



  <I>Exemple 1:</I>  On prépare les trois mélanges suivants:  <B>10</B> On imprègne 280     parties    de poudre     Je     pierre ponce ou de fibres d'amiante d'une so  lution de nitrate de manganèse contenant 1  de manganèse et .dilués     suffisamment    pour  permettre une bonne imprégnation de la ma  tière. On lave après cela le produit avec une  solution d'ammoniaque à<B>10%,</B> puis avec de  l'eau, afin d'enlever l'ammoniaque. On brasse  la     ponce    imprégnée clans une solution (le  verre soluble à environ 33   Baumé, contenant  24--30 parties de     SiO2    diluées avec 5-6  parties d'eau.  



  20 On fait dissoudre 9,1 parties de     V205     dans une quantité ,de solution     d'hydroxyde    de  sodium normale suffisante pour que le pro  duit soit à peu près neutre à l'égard du tour  nesol. On     ajoute    environ 19,5 parties de       Fe80,    plus 7     H20,    sous la forme d'une so  lution aqueuse convenablement diluée, et  l'on obtient un     prépicité    de     vanadate    de fer  mélangé à de l'oxyde de fer.  



  30 On traite 18,2 parties de     V205    avec  2 % de leur poids d'acide sulfurique concen  tré et on dilue avec 200 parties d'eau. On fait  bouillir doucement le mélange et on y fait  passer du     S02    gazeux jusqu'à ce qu'on ob  tienne une solution bleue claire du sulfate de       vanadyle.    On traite graduellement la solution  bleue avec de la soude caustique<B>ION</B> jus  qu'à -ce que le précipité d'hydroxyde de va  nadium qui se forme d'abord se dissolve .dans  la soude caustique pour former une solution  de     vanadite    de sodium brun café.

        On verse ensuite ensemble les suspensions       1o    et     *20    et on introduit immédiatement la  solution 30 en un mince courant, en agitant  vigoureusement. On neutralise la plus grande       partie    de l'alcali en excès avec de l'acide sul  furique à<B>10%</B> et on presse bien la gelée qui  se forme, on la lave deux .ou trois fois avec  300 parties d'eau et on la sèche à une tem  pérature d'environ 100   C. Le produit est  une zéolithe contenant du vanadium     tétrava-          lent    dilué avec la poudre de pierre ponce ou  les fibres d'amiante imprégnées et du     vana-          date    de fer.

   On lessive avec précaution le  produit avec de l'acide chlorhydrique ou sul  furique à<B>2-3%</B> afin d'enlever l'alcali  échangeable, puis on le lave pour le débar  rasser de l'acide et ou le sèche, de préférence  à 100   C. On presse en granules convenables  le corps échangeur de bases lessivé, ainsi ob  tenu, qui est alors un catalyseur efficace  pour l'oxydation catalytique d'anthracène en       anthraquinone    dans les conditions de réac  tion usuelles.

   On peut obtenir une masse de  contact même plus efficace en pulvérisant le  corps échangeur de bases lessivé et en le met  tant en suspension dans une solution d'un  agent agglutinant tel que le sulfate, le     bisul-          fate    ou le phosphate acide de potassium, so  lution qui peut contenir avantageusement de  10 à 15% de l'agent agglutinant avec une  quantité suffisante d'eau pour former une  bonne     suspension.    On pulvérise ensuite cette  suspension sur des fragments de pierre ponce  ou des fragments de quartz rugueux pour  produire un revêtement uniforme et effectif.

    La masse de contact, qu'elle soit sous la  forme de granules ou qu'elle revête ou en  robe des fragments, .convient bien, après cal  cination avec de l'air à environ 450   C, pour  l'oxydation en phase vapeur d'anthracène en       anthraquinone    et     d'acénaphtène,        d'acénaphty-          lène    ou .de leur dérivés halogénés en les anhy  drides     naphtaliques    correspondants. On mé  lange les vapeurs de composés aromatiques en  question, ayant de préférence une pureté d'en  viron<B>90%,</B> avec de l'air dans la proportion  de 1 : 18 en poids et on les fait passer     sur    la  masse -de contact à     3G0-420      C.

   On obtient    des rendements .excellents en le produit désiré  et les impuretés telles que le     carbazol    et le  phénanthrène, dans le cas .d'anthracène, sont  complètement brûlées. On peut faire varier la       proportion    d'hydrocarbures aromatiques par  rapport à l'air dans des limites assez larges  sans affecter sérieusement le rendement.  



  Au lieu de préparer une zéolithe à deux       constituants    par la réaction d'un     vanaditre     avec du verre soluble, on peut préparer des  zéolithes par la réaction de     vanadate    de so  dium ou de potassium avec du verre soluble  dans les conditions décrites     ci-dessus    et,     une     fois lessivées, ces zéolithes constituent d'ex  cellents catalyseurs.  



  Au lieu .de faire usage de solutions de     mN-          tallates,    tels que les     vanadites    et les     vana-          dates    dont il a été question ci-dessus, on peut  faire usage de solutions de sels métalliques  d'ans     lesquelles    les bases métalliques sont suf  fisamment amphotères;

   c'est ainsi, par exem  ple, qu'on peut     préparer.les    zéolithes     corres-          pondantes    par l'action réciproque de sulfate  de     vanadyle    et de verre soluble en choisis  sant les quantités des constituants, -de ma  nière à     obtenir    un produit de réaction qui soif       alcalin    à l'égard (lu tournesol ou, de préfé  rence, alcalin ou neutre à l'égard de la     phé-          nolphtaléine.     



  On peut également préparer des zéolithes  à trois constituants correspondantes en fai  sant réagir du verre soluble avec du     vanadite     de potassium ou de sodium et du sulfate de       vanadyle,    en mélangeant d'abord la solution  de     vanadite    avec la solution de verre soluble  puis, en ajoutant. le sulfate de     vanadyle,    en  agitant vigoureusement, jusqu'à ce que le  produit de réaction, ressemblant à une gelée,  reste alcalin à l'égard du tournesol ou, de  préférence, alcalin ou neutre à l'égard de la       phénolphtaléine.     



  On peut effectuer le     lessivage    des     zéoli-          thes    diluées. séchées, décrites -ci-dessus, en  hydratant de la manière usuelle, puis en fai  sant ruisseler des acides organiques ou inor  ganiques dilués sur la zéolithe jusqu'à ce  qu'une partie ou la totalité -de     l'alcali        échan-          geable    ait été     éliminée    par lessivage.

   Au lieu      de faire usage -de fragments de quartz ou de  pierre ponce comme porteurs, on peut enrober  de suspensions des zéolithes lessivées de gros  granules, naturels ou artificiels, de terre à  diatomées, de pierres à filtrer, de silicates, de  roches, de     certains    minerais, etc., en faisant  usage de verre soluble ou .de composé de mé  tal alcalin comme agents agglutinants.  



  Au lieu d'appliquer les zéolithes lessivées,  broyées, comme enrobage ou enduit sur des  fragments, on peut les mélanger avec des so  lutions -de verre soluble, ou des composés de  métal alcalin, puis en former des pastilles  convenables, ayant la forme voulue pour être  employées dans des convertisseurs pour l'oxy  dation     catalytique    de composés organiques,  par exemple:     .des    convertisseurs tubulaires à  bain.  



  Au lieu de lessiver .directement les corps  échangeurs .de bases, on peut d'abord les hy  drater, puis les traiter avec des solutions sa  lines afin d'échanger une partie ou la     iota-          lité    de l'alcali échangeable pour des bases des  solutions.

   Ainsi, par exemple, on fait ruis  seler des solutions à<B>5-10%</B> .de sulfate de  cuivre, de chlorure ferrique, de nitrate .de co  balt, de nitrate de nickel, de nitrate de man  ganèse, etc.. individuellement ou en mélange,  sur le corps échangeur de bases jusqu'à. ce  qu'il ne se produise plus d'échange de     bases.     Une telle zéolithe, par exemple une zéolithe  au     cuprovanadium,    si la solution était une so  lution de sel de cuivre, est traitée avec des  acides dilués, tels que l'acide sulfurique ou  l'acide chlorhydrique à<B>2-3%</B> ou un     ac        idt.     organique à     10-15%,    comme l'acide acéti  que, l'acide maléique, l'acide phtalique, etc.,

    afin d'enlever par lessivage une partie ou la  totalité des bases échangeables. On peut ef  fectuer le     lessivage    en plaçant la matière sur  un filtre ordinaire et en faisant ruisseler des  sus les solutions acides pendant une     demi-          heure    à deux heures selon le degré auquel on  désire pousser le ,lessivage.  



  Des zéolithes lessivées, contenant des mé  taux lourds, introduits par échange de bases,  conviennent bien pour l'oxydation catalyti-    que de benzol,     toluol,    phénol, acides de gou  dron,     furfurol    ou anhydride phtalique en  acide maléique lorsqu'on fait     passer    les va  peurs d'une quelconque de ces substances, mé  langées avec de l'air dans la proportion de  1 :16-25     parties,    en poids, d'air sur la  masse de contact à 350--d20       (".    On obtient  de bons rendements en acides maléique et     fu-          marique    et la qualité est excellente.  



  On peut     obtenir    une autre classe de     zéo-          lithes    lessivées en formant. d'abord les corps  ressemblant à des sels .des zéolithes, puis     c111     les lessivant.

   Par exemple: on     peut,faire    réa  gir une zéolithe au     cuprovanadium,    telle due  celle     -décrite    ci-dessus, avec des composés con  tenant des     radicaux    des acide: de métaux     des     cinquième et sixième groupes du système pé  riodique, tels que des solutions à 1 % de va  nadate,     tungstate,        molybdate    ou     tantalate     d'ammonium ou de potassium, ou un mélange  de ces solutions.

   On lessive les corps ressem  blant à des sels .de la même manière que les  zéolithes ordinaires et, après lessivage, les  masses de contact produites conviennent bien  pour l'oxydation de     toluol    en aldéhyde ben  zoïque et acide benzoïque. On fait passer un  mélange de     toluol    et de gaz contenant de  l'oxygène     dans    les     proportions    de 2     parties     de     toluol    pour 25-30 partie. en     poi.cls.     d'air sur la     masse    de contact, à     34a)-380      P.  dans un convertisseur muni clé puissant       moyens    .de refroidissement.

   On peut faire  usage d'air, ou employer dans un procédé cir  culatoire un mélange     d'anhydride    carbonique  et d'oxygène     dans    le rapport de 10 : ?, l'an  hydride carbonique     agissant    comme un gaz  inerte, permanent, l'oxygène étant introduit  en un endroit convenable     dans    le cycle et  l'aldéhyde benzoïque ainsi que l'acide benzoï  que étant séparés en un autre point.

   Pour ef  fectuer cette réaction très sensible, il v a  souvent avantage, que l'on travaille en 4 un  procédé circulatoire ou par     catalyse    d'un seul  jet,     à,    effectuer la réaction en présence d'a  gents protecteurs sous la forme de gaz ou de  vapeurs, comme des vapeurs de tétrachlo  rure de carbone ou d'autres vapeurs qui sont  difficilement oxydables. On augmente nota-           blement    les rendements en acide benzoïque et  anhydride benzoïque en effectuant la réaction  en présence de telles vapeurs protectrices.  



  On peut également faire usage .des mas  ses de contact décrites ci-dessus pour l'oxyda  tion catalytique     d'alcool    méthylique ou de  méthane en aldéhyde formique en faisant  usage d'air comme agent oxydant. On ob  tient de bons rendements.  



       @..u    lieu de faire usage de vanadium     dans     divers stades     .d'oxydation,    dans la     partie    non  échangeable de la zéolithe, on peut substituer       partiellennent    ou entièrement d'autres élé  ments suffisamment amphotères tels, par  exemple, que tungstène, aluminium, manga  nèse, chrome, etc., ou un mélange de .deux ou  plus -de deux de ceux-ci.

           Exemple   <I>2:</I>    On fait digérer à plusieurs reprises 100  parties d'une zéolithe artificielle ordinaire,  contenant de l'aluminium et du sodium,  que l'on peut préparer soit par fusion ou par  voie humide, ou une quantité similaire de  zéolithes naturelles, avec une .solution .de ni  trate de plomb à 5%, ce qui introduit du  plomb dans la zéolithe par échange -de bases.  On enlève ensuite le nitrate -de plomb en ex  cès en lavant le produit et en le traitant avec  une solution de     vanadate    à     109o'    jusqu'à ce  qu'on obtienne un     vanadate    de la zéolithe du  plomb.

   Cela fait, on élimine bien complète  ment, par lavage, la solution de     vanadate    en  excès, on sèche le produit à une température  inférieure à 100   C, puis on le lessive sur un  filtre avec 500 parties d'acide sulfurique à  <B>2-3%.</B> On enlève alors l'excès d'acide par  lavage avec la même quantité d'eau et on cal  cine à environ 100 " C la masse lessivée :que  l'on place dans un convertisseur. On fait  passer sur la masse de contact, à     300-450       C, un mélange     -de    vapeurs     d'acénaphtène    et  d'air dans la proportion de 1 :14, en poids.

    On obtient d'excellents rendements en     acé-          naphtylène    .d'une belle     couleur    dorée. On  peut préparer d'autres dérivés efficaces en       substituant    du cuivre, du nickel, du cobalt,    de l'argent, .du manganèse,     .du    chrome ou  de l'aluminium à une partie ou à la totalité  du plomb, puis en traitant avec un ou plu  sieurs composés contenant -des radicaux aci  des -des éléments métalliques des cinquième  et sixième groupes du système périodique,  comme l'acide vanadique, l'acide     tantalique,     l'acide     tungstique,    l'acide uranique, l'acide       chromique,

      ou l'acide     bismuthique,    ou un mé  lange. On lessive ensuite les zéolithes avec de  l'acide chlorhydrique à     2--3%    ou .de l'acide  a     -ce        êti        Îqu        e   <B>à</B>     8-10        %'        et        on        peut        alors        les        em-          ployer    comme     masses    de contact pour l'oxy  dation catalytique     d'ortho-    et  <RTI  

   ID="0014.0041">   parachloro-          et        bromotoluols,    de     dichlorotoluols,    de     chlo-          robromotoluols,    de     nitro-toluols,    de     bromoni-          trotoluols,    etc., en les     aldéhydes    benzoïques  et acides benzoïques     correspondants.    On fait,  à cet effet, passer les vapeurs des composés,  mélangées avec -de l'air dans les proportions  de 1 : 10 à. 1<B>:35,</B> sur la masse de contact,  à     320-450      C.

   On peut également faire  usage de ces masses de contact     pour    l'oxyda  tion     catalytique    d'homologues de     toluols,     comme le     xylol,    le     mésitylène,    le     pseudocu-          mène,    le     paracymène,    etc., en les aldéhydes et  acides correspondants.  



  On peut également faire usage des corps  échangeurs de bases lessivés comme maté  riaux porteurs sur lesquels on applique,  comme enduit ou enrobage, d'autres matiè  res     catalytiquement    actives en formant ainsi  des masses de contact mixtes qui sont pré  cieuses pour l'oxydation de composés organi  ques.  



  <I>Exemple 3:</I>  On prépare les trois solutions suivantes:  10 On dilue dans 200 volumes .d'eau 42  parties de     SiO2    sous la forme d'une solution  de verre soluble à 33   Baumé et on y brasse  70 parties de terre de     cellite.     



  20 On fait dissoudre 18,2 parties de       V20"    dans une solution concentrée de po  tasse     caustique    pour former une solution     ;le          vanadate    de potassium à<I>10%.</I>  



       P    On fait dissoudre 5 parties d'oxyde  d'aluminium dans une solution d'hydroxyde      de potassium 5 N, pour former un aluminate  de potassium.  



  On verse ensemble les trois mélanges, on  chauffe à<B>60-70'</B> C et on y coule, en agi  tant vigoureusement, de l'acide sulfurique à  <B>10%,</B> jusqu'à .ce que toute la masse se soli  difie en une gelée qui doit,     toutefois,    rester  alcaline à l'égard du tournesol. On filtre la  gelée avec aspiration, on la presse bien,com  plètement, on la sèche à -des     températures          inférieures    à 100   C, on la brise en morceaux  et on l'hydrate en faisant ruisseler de l'eau  dessus. On fait ensuite     ruisseler    .de     l'acide     sulfurique à     1--3    % sur la zéolithe, afin d'é  liminer par lessivage une partie de l'alcali  échangeable.

   Cela fait, on calcine la masse de  contact avec de l'air et des gaz     SOZ    dilués,  à 420-500   C. Après calcination, on fait  passer sur la masse de contact, à     380-420       C, un mélange de     vapeurs    de     naphtaline    et  d'air dans la     proportion    de 1 : 10-1 : 15. On  obtient     -d'excellents    rendements en anhydride  phtalique de grande pureté.  



  Si l'on change la proportion de vapeur de  naphtaline par rapport à l'air pour la faire  passer de 1 : 30 à 1 : 40 et si l'on abaisse la       température    de     réaction    à 360-380   C, on       obtient    :de farts rendements en     a-naphtaqui-          none    accompagné de petites quantités d'an  hydride phtalique.  



  Si on le désire, on peut réduire le corps  échangeur de bases en menues particules et en  enduire, ou en enrober, des granules     naturels     ou artificiels massifs tels que des fragments       d'ilménite,    de bauxite, de minéraux     riches    en  silice, comme des fragments de quartz ru  gueux, -des fragments .de pierres à filtrer  quartzeuses, des fragments de briques de     cel-          lïte,    des granules de métal, comme des gra  nules d'aluminium, des granules d'alliages  métalliques tels que     ferrovanadium,        ferro-          molybdène,        ferrosilicium,

          silicium-ferroman-          ganèse,        silicium-aluminium-ferromanganèse,          ferrotitane,        ferrotungstène,    etc. L'enrobage  peut se faire en chauffant les fragments por  teurs massifs à     100-150'    C, avec     agitation,     puis en pulvérisant sur eux une suspension  du corps 'échangeur .de bases lessivé et eu    accompagnent     cettei    pulvérisation d'une se  conde pulvérisation d'un agent agglutinant  dilué, tel qu'une solution de verre soluble à  base de potassium, de sulfate de potassium,

    de     bisulfate    de potassium ou de     phosphate    de  potassium. On forme, de cette manière, une  pellicule uniforme et fortement adhérente.  



  Les masses de contact enrobées convien  nent bien pour l'oxydation de naphtaline en  anhydride phtalique. Si l'on introduit du  fer, du cobalt ou du manganèse, par échange  de bases, avant lessivage, les masses de con  tact conviennent bien pour     l'oxydation        cata-          lytique    d'anthracène en     anthraquinone    ou       d'aeénaphtène    ou     d'acénaphtylève    en anhy  dride     naphtalique.     



  <I>Exemple 4:</I>  On fait     -dissoudre    2 2 parties de carbonate  de cuivre basique, sous la forme d'un com  posé     euproammonium.    On fait dissoudre<B>10.2</B>  parties     d'hydroxyde    d'aluminium, fraîche  ment précipité, dans une quantité d'une solu  tion d'hydroxyde de sodium 2     N,        suffisante     pour former-une solution claire d'aluminate  de sodium. On fait dissoudre dans     101)    par  ties d'eau, 24 parties de nitrate de cuivre,  contenant 3 molécules d'eau.

   On mélange en  suite ensemble le carbonate de     cuprammo-          nium    et la solution d'aluminate, puis on  verse, en agitant vigoureusement, la solu  tion de nitrate de cuivre. Il se forme un  produit gélatineux qui est neutre ou légère  ment alcalin à l'égard de la phénol     phtalélil   <B>CI</B>  et qui constitue un corps échangeur de     b@i-          ses    non     siliceux    contenant du sodium, du cui  vre et de l'aluminium. On presse la gelée et  on la sèche à -des températures     inférieures    à  <B>100</B>   C, puis on l'hydrate avec de l'eau.

   Cela  fait, on place le corps échangeur de bases non  siliceux sur un filtre approprié et on le les  sive soigneusement avec de     l'acide        suifuriqii,,     à     2-5%,    en faisant ruisseler     -rradiicllement     sur lui 250-500 parties de l'acide dilué. Si  on le désire, on peut remplacer une partie  de l'alcali échangeable par des bases     telle?     que fer, cobalt, manganèse, chrome,     titane.     zirconium, cuivre ou thorium en faisant ruis-           seler    sur le corps échangeur .de bases des solu  tions à 5-10 % :des sels correspondants. Cela  fait, on lessive le produit pour enlever l'alcali  échangeable.  



  On peut également former des corps res  semblant -à .des sels du corps échangeur de  bases, comme cela a été décrit ci-dessus, dans  les exemples précédents, puis les lessiver.  



  Après lessivage, on pétrit les masses de  contact avec 15-20%, en poids, de sulfate  de potassium, .de nitrate de     potassium,   <B>de</B>  chlorure de potassium, .d'hydroxyde de potas  sium,<B>-de</B> carbonate de potassium,     -clé    phos  phate de potassium ou -d'autres composés de  métal alcalin, sous la forme de solutions  aqueuses; ou bien on peut faire usage de so  lutions de verre soluble comme agents ag  glutinants. On forme en pastilles convenables  les produits pétris -et on les calcine à des tem  pératures supérieures à 400   C.

   Ces masses  de     contact    conviennent bien pour l'épuration       catalytique    d'anthracène brut en     anthracène     de qualité     supérieure    avec combustion totale       .des    principales     impuretés,    telles que le     car-          bazol,    et combustion plus ou     moins    complète  de phénanthrène, selon les     conditions    de réac  tion.

   Ainsi, par exemple, on vaporise unifor  mément avec de l'air, dans le rapport d'envi  ron 1 : 20, en poids, de l'anthracène brut à  25-50 %, spécialement du tourteau     d'an-          thracène    à     30-.-35%,    puis on le fait passer  sur la masse de contact à 380-430   C.     L'an-          thracène    épuré obtenu contient     70-80., ô     d'anthracène, pratiquement pas -de     carbazol,     et le reste est du phénanthrène pratiquement  pur.

   Après recristallisation de la quantité  minimum de naphte .dissolvant, suffisante  pour dissoudre à. 80   C, l'anthracène épuré,  suivie d'un refroidissement à 15   C, l'anthra  cène     recristallisé    contient<B>95-97%</B>     d'an-          thracène,    est pratiquement incolore et d'ex  cellente qualité. Dans l'épuration catalytique,  on peut obtenir des rendements dépassant  <B>90%</B> de l'anthracène présent dans     l'anthra-          cène        brut.    Le phénanthrène que l'on peut ob  tenir de la liqueur mère de la cristallisation  est aussi d'excellente pureté.

   Au lieu de    faire usage .des masses de contact .de la fa  çon décrite, on peut réduire en menues parti  cules le corps échangeur de bases lessivé et     er     enrober des fragments .de pierre ponce, de  quartz, de minerais de fer, de minerais de  cuivre, de     diaspore,    etc., -ces masses de con  tact. enrobées conviennent également bien  pour l'épuration catalytique     d'anthracène     dans les conditions .de réaction décrites ci  dessus.  



  Au lieu d'introduire du cuivre sous la  forme du composé     cuproammonium,    on peut  aussi en faire usage sous la forme de sel de  cuivre, comme le sulfate ou le nitrate de  cuivre. Lorsqu'on effectue une réaction en  tre une solution de sel de cuivre et l'alumi  nate, il .est nécessaire de prendre soin que le  produit de réaction reste neutre ou alcalin à  l'égard de la     phénolphtaléine.    On peut aussi  remplacer partiellement ou entièrement le  cuivre par une ou plusieurs solutions salines  contenant du fer, du cobalt, du nickel, (lu  chrome, de l'aluminium, du titane, du cad  mium, du thorium, du zirconium, de l'étain  ou -du vanadium sous la forme .de composés  de     vanadyle.    Ces masses de contact sont très  efficaces,

   spécialement lorsque du fer ou du  cobalt sont présents. On peut également rem  placer partiellement ou complètement la solu  tion d'aluminate par une ou plusieurs autres  solutions de     métallates,        tels,    par exemple, que  zincates,     cadmiates,        plumbites,    etc.  



  Les masses -de contact     susdécrites    non  seulement sont convenables pour l'épuration  catalytique     d'anthracène    brut, mais on peut  aussi en faire usage pour l'épuration de  naphtaline brute, de benzine brute ou d'au  tres fractions brutes de goudron de houille.  Un autre champ d'applications pour lequel  les masses de contact conviennent bien est  l'épuration catalytique de goudron de houille  ou de l'ammoniaque obtenue comme     sous-          produit,    les impuretés organiques étant brû  lées -ou transformées en acides.

   On fait pas  ser sur la masse de contact, à 380-450   C,  l'ammoniaque, obtenue comme sous-produit,  mélangé avec de l'air en faisant, -de préfé  rence, usage d'un grand excès d'air, confor-           mément    aux impuretés organiques présentes.  Les impuretés     organiques    sont entièrement  brûlées, transformées en composés solubles  dans l'eau, et il en résulte une épuration -de       l'ammoniaque    par oxydation différentielle  des impuretés.  



       Exemple   <I>5:</I>  On met en suspension 18 parties de       pentoxyde    -de vanadium .dans 250 parties  d'eau acidulée avec de l'acide     sulfurique,con-          centré    et on les réduit en .sulfate :de     vana-          dyle    bleu en faisant usage d'anhydride sul  fureux. On fait bouillir la solution et on la  concentre à 150     parties    d'eau. On transforme  10 parties d'oxyde d'aluminium en alumi  nate de potassium au moyen d'une solution  d'hydroxyde de potassium 5 N.

   On traite un  tiers de la solution de sulfate de     vanadyie     avec -de l'hydroxyde de potassium 10 N pour  transformer le sulfate de     vanadyle    en     vana-          dite    -de potassium brun café que l'on mélange  ensuite avec de l'aluminate -de potassium et  on y brasse 100 parties de terre d'infusoires,  après quoi on ajoute, en agitant vigoureuse  ment, les deux tiers restants de la solution de  sulfate de     vanadyle.    On presse le produit fi  nal, qui doit rester fortement alcalin à l'égard  du tournesol, on le sèche comme d'habitude,  de préférence, au-dessous de<B>100' C,</B> on le  casse en morceaux, on l'hydrate avec -de l'eau,  de la manière usuelle,

   puis on le lessive soi  gneusement avec 200 parties d'acide sulfuri  que à 5%, ce que l'on peut effectuer en fai  sant ruisseler l'acide sur le     corps    échangeur  de bases. On calcine ensuite avec de l'air, à  400   C, le produit lessivé; :c'est une excel  lente masse de contact pour l'oxydation en  phase vapeur de naphtaline en anhydride       phtalique.    On fait passer à cet effet sur la  masse -de contact,     ù        380-420'        C,    un mé  lange de vapeurs de     naphtaline    et d'air dans  la.     proportion    -de 1<B>:18,</B> en poids.  



  <I>Exemple 6:</I>  On prépare les trois solutions suivantes:  <B>10</B> On dilue avec 6-8 volumes d'eau, 210  parties de solution de verre soluble à 33      Baumé et on y brasse un     mélange,de    silicates  réduits en menues particules et de     kiesel-          gur    jusqu'à, ce que la suspension reste juste  aisément     remuable.    Le diluant mélangé doit,  de préférence, contenir plus de 25 % de       kieselgur.     



  20 On réduit 18     parties    de     V20'    en une  solution bleue de sulfate de     vanadyle    dans  une     solution    aqueuse chaude acidifiée par  de l'acide sulfurique, en faisant usage     d'au-          hydride    sulfureux comme agent réducteur.  On transforme le sulfate de     vanadyle    en une       solution    brune de     vanadite    -de potassium au  moyen d'une quantité suffisante de solution  de potasse caustique 10 N.  



  30 On prépare une solution de sulfate d'a  luminium à<B>100%.</B>  



  On verse ensemble la suspension<B>10</B> et la  solution 20 et on ajoute en un mince cou  rant, en agitant vigoureusement, une quantité  de la solution de sulfate d'aluminium suf  fisante pour amener .le mélange de réaction  à une neutralité à l'égard de la     phénolphta-          léine,    ou à un point qui est juste sur le côté  alcalin. La masse se solidifie en une gelée  d'un vert sale; on la filtre avec aspiration,  on la lave légèrement et on la sèche; c'est  une zéolithe à trois constituants contenant  du vanadium tétravalent, de l'aluminium et       SiO2    sous la forme non échangeable. Si on le  désire, on peut mettre les diluants en sus  pension dans la solution 20; ou bien on peut  les brasser dans un mélange de verre solu  ble et d'aluminium.

   On peut substituer à une       partie    ou à la totalité -de l'aluminium, dans  la solution 20, des quantités correspondantes  d'une solution de     vanadate    de potassium pré  parée en faisant dissoudre     VZO'    dans de  l'hydroxyde de potassium 2 N. On peut rem  placer partiellement ou totalement le     vana-          date    par d'autres     métallates.     



  Au lieu de faire usage de sulfate d'alumi  nium dans la solution 30, on peut le rempla  cer     partiellement    ou complètement par un  ou plusieurs autres sels métalliques tels, par  exemple, que sulfate :de cuivre, sulfate de  nickel, sulfate de cobalt, sulfate de fer, ni-      trace de manganèse,     chlorure-    ferrique, sul  fate -de zinc, sulfate -de cadmium, nitrate de  titane, nitrate de thorium,     nitrate    de zirco  nium, etc.  



  Après avoir séché les produits, -de préfé  rence à 100   C, on peut les soumettre à un  échange de bases après     hydratation;    ou bien  on peut     former    des corps ressemblant à des  sels. Cela fait, on les lessive avec de l'acide  chlorhydrique à     2-4%    et l'on peut pousser  le lessivage aussi loin que c'est nécessaire,  selon la quantité d'alcali qu'on désire con  server dans le produit. Après lessivage, on  forme la matière en pastilles convenables en  faisant usage,     comme    agent agglutinant,       d'une    petite quantité de verre soluble à base  de potassium.

   Ces masses de contact conte  nant du vanadium conviennent bien pour  l'oxydation     catalytique    de naphtaline en  anhydride phtalique, dans les conditions de  réaction décrites dans les exemples précé  dents. On peut faire usage de masses de con  tact qui contiennent du fer ou du manganèse  sous une     forme    non     échangeable,    en plus du  vanadium,

   pour     l'oxydation        catalytique        d'an-          thracène    en     anthraquinone.    Ces masses de  contact peuvent également être employées  pour l'oxydation     catalytique    .directe d'anthra  cène brut en     anthraquinone.    Ainsi, on vapo  rise uniformément de 40 à<B>50%</B> d'anthracène  brut avec de l'air, dans la proportion de  1 :25 et on le fait passer sur la masse de       contact    à     380--450'    C.  



  On peut faire usage de masses de contact  qui contiennent du cuivre, -de l'argent ou du  fer sous une .forme     échangeable    pour l'oxyda  tion     catalytique    de méthanol et de     méthane     en aldéhyde formique.

   Des masses     de    contact  similaires conviennent bien pour l'oxydation       catalytique        d'isoeugénol    en vanilline et acide       vanillique,    de     fluorène    en     fluorénone,    de ben  zol en     benzoquinone,    de crésol en aldéhyde  salicylique et acide salicylique, .de phénan  thrène en acide maléique et d'alcool éthyli  que et de     thlorhydrine    -d'éthylène en les aci  des     acétiques    correspondants.

   Les masses de  contact qui     contiennent    du fer et -de l'alumi  nium dans la.     portion    non échangeable du    corps échangeur -de bases lessivé, ou sont pré  sentes comme diluants, sont convenables pour  l'oxydation catalytique     d'acénaphtène    et -d'a  cénaphtylène -en anhydride     naphtalique    et  acide     hémimellithique.     



       Exemple   <I>7:</I>  On mélange les trois mixtures suivante:  10 On fait dissoudre dans une solution  normale -de     KOH    6,6 parties de     A12O3    fraî  chement précipitée, afin -de former l'alumi  nate de potassium correspondant. A cette so  lution, on ajoute des     diluants    riches en si  lice, tels que roches broyées, tufs, lave d'ori  gine volcanique ou éruptive, zéolithes artifi  cielles et naturelles,     kieselgur,    débris de  briques de     cellite,    etc. Lorsqu'on fait usage  de débris de briques de     cellite    ou de     kiesel-          gur,    50 à 80 parties suffisent.  



  20 On dilue avec 100 parties d'eau 80 par  ties de solution de verre .soluble à base de  potassium à     33     Baumé.  



       30    On fait dissoudre dans 150 parties  d'eau, 24 parties de sulfate     d'aluminium    avec  18 molécules d'eau.  



  On mélange rapidement la suspension d'a  luminate     1o    avec la solution de verre soluble,  en agitant vigoureusement, puis on introduit  en un mince courant la solution de sulfate  d'aluminium; il se précipite, sous une     forme     gélatineuse, une zéolithe à trois constituants.  diluée. On enlève la liqueur mère de la façon  usuelle, en sèche le tourteau au-dessous de  <B>100</B>   C et on le casse en monceaux.

   On peut,  pour augmenter le rendement, faire usage  d'une petite     quantité        d'acide    sulfurique très  dilué (5     %);    mais on doit prendre soin que 1e  produit -de réaction et la liqueur mère restent  sensiblement neutres ou faiblement alcalins à  l'égard de la     phénolphtaléine.    Dans cette  zéolithe, les constituants silicate et     métallate     prédominent sur le constituant sel métallique,  de sorte que le produit résultant ressemble  à une zéolithe -du type aluminosilicate. Si  on le désire, on peut, pour produire des     z6oli-          thes    modifiées, changer l'ordre dans lequel les  trois classes de constituants sont amenées à  réagir.

   On peut également changer les quan-           tités    relatives -des constituants, par exemple  comme il     suit:     <B>10</B> On fait     dissoudre    dans     gOH    3,4 par  ties de A1203 fraîchement précipitée, pour       former    une solution d'aluminate de potas  sium.  



  20 On fait dissoudre 120-150 parties  d'une solution -de verre soluble à base -de po  tassium à 33   Baumé dans environ 200 par  ties d'eau.  



  30 On fait. dissoudre     dans    200 parties  d'eau 44 parties de sulfate d'aluminium avec  18 molécules d'eau.  



  On peut ajouter à l'un ou à l'autre des  constituants de réaction alcalins bien des di  luants     catalytiquement    actifs, régulateurs,  catalyseurs auxiliaires inertes ou possédant  deux ou plusieurs de ces caractéristiques et,  de préférence, on mélange ensemble les solu  tions d'aluminate et de verre soluble, puis  on ajoute le sulfate d'aluminium, comme dé  crit; mais on peut procéder inversement. Les  zéolithes obtenues ressemblent à des zéolithes  à deux     constituants    du type silicate - double  d'aluminium.

   On peut produire au moyen  des solutions suivantes des zéolithes à trois  constituants dans lesquelles les constituants       métallates    et sels métalliques prédominent sur  les constituants silicates et qui ressemblent  à des corps échangeurs de bases non siliceux:  <B>10</B> On transforme 5     parties,de        A1z03    fraî  chement précipitée en une solution ,d'alumi  nate de     potassium        correspondante.     



  2o On fait dissoudre     -dans    200 parties  d'eau 34 parties de sulfate d'aluminium avec  18 molécules -d'eau.  



  30 On fait dissoudre 50     parties    de verre  soluble à     base    .de potassium à 33   Baumé  dans 100=150     parties    d'eau.  



  On peut ajouter à l'un des constituants ou  au mélange des constituants alcalins les di  luants décrits dans la première     partie    de cet  exemple. De préférence, on mélange ensem  ble les     constituants    aluminate et silicate et  on ajoute, en agitant vigoureusement, le sul  fate d'aluminium. On débarrasse le produit  de réaction de la liqueur- mère et on le sèche    de la façon usuelle. On peut également inver  ser l'ordre de réaction des constituants.  



  On     peut-substituer    partiellement ou com  plètement à l'oxyde .d'aluminium, dans le  constituant     métallate,    un ou plusieurs     métal-          lates        contenant    -du vanadium, du tungstène,  du molybdène, du plomb, du zinc ou du cad  mium.  



  On peut remplacer partiellement ou to  talement le sulfate d'aluminium par un ou  plusieurs autres sels métalliques tels que  ceux contenant du vanadium, spécialement  le sulfate de     vanadyle,    du zinc, du cadmium,  du titane, du zirconium, du cuivre, du     nickel.     du cobalt, de l'argent, du béryllium, du cé  rium, .du zinc, .du thorium, du manganèse, du  chrome ou du fer.  



  On lessive les corps échangeurs de     bases     obtenus, comme décrit     ci-dessus,    et ces corps  peuvent être eux-mêmes, ou non,     catalytique-          ments    actifs. Lorsque des constituants  non     catalytiquement    actifs sont présents dans  le noyau échangeur de bases, on peut intro  duire les constituants catalytiques sous la  forme de radicaux acides s'unissant avec les  corps échangeurs de bases pour former des  corps ressemblant à des sels.

   Le pouvoir     Pa-          talytique    -des produits lessivés peut résider  entièrement dans la zéolithe ou dans des cons  tituants en combinaison chimique avec elle;  ou bien il peut résider en partie dans la zéo  lithe originelle et en partie dans des diluants  combinés avec celle-ci pour     former    une struc  ture homogène.  



  On peut également faire usage de     zéoli-          thes    lessivées comme porteurs pour de la. ma  tière     catalytique.    Un exemple de l'introduc  tion .de     constituants        catalytiquement    actifs  est     l'introduction    par échange de     base;

  .    Par  exemple, on peut .substituer à une partie ou à  la totalité de l'alcali échangeable des métaux  lourds, tels que fer, cuivre, nickel, cobalt,  manganèse, argent, titane, zirconium et alu  minium en faisant ruisseler     des    solutions       5-105'o'    .des sels correspondants sur la     zéoli-          the    à -des températures modérément élevées  pour accélérer l'échange de bases.

   Ainsi,  juste avant de     commencer    l'échange de bases,      il est avantageux     d'hydrater    le corps échan  geur de bases en faisant ruisseler de l'eau  dessus; après ce traitement, on fait     réagir    les  corps échangeurs de     bases        avec    .du     vanadate     d'ammonium ou -d'autres     vanadates    convena  bles, afin de former un     corps    ressemblant à  un -sel. On     imprègne    de préférence la     zéoli-          the    .d'une solution de     vanadate    et on élimine  l'alcali par lavage, après réaction.

   La couleur  de la zéolithe change en celle des     vanadates     correspondants. Des     solutions    à     1-10%    des       vanadates    sont. celles qui sont préférables.  On sèche la masse, puis on la lessive avec de  l'acide     acétique    à     5-1010o',    on la lave ensuite  bien complètement. et on en remplit alors un  convertisseur. On vaporise des     toluols,    et -di  vers     toluols    substitués nitrés, avec de l'air  dans des rapports tels que 1 : 40 et on les fait  passer sur la masse -de contact à 340-420    C,     -ce    qui produit les aldéhydes benzoïques  et acides benzoïques correspondants.

   On peut  oxyder d'une façon similaire -des xylènes,       pseudocumènes,        mésitylènes,    du     para-cymène     et autres composés organiques à     -chaîne    laté  rale en les aldéhydes et acides correspon  dants, dans les mêmes conditions.  



       L'introduction    .de diluants catalytique  ment actifs tels, par exemple, que 5 à 10%  de sels des acides -des métaux des cinquième  et sixième groupes -du système     périodique     augmente le pouvoir     catalytique    des masses  de contact.

   Des composés particulièrement ef  ficaces sont le     vanadate        -d'argent,    le     vanadate     de cuivre et le     vanadate    de fer ou les     tungsta-          tes,        molybdates,    uranates,     tantalates,        chromi-          tes,        correspondants,    ou leurs mélanges. Après  lessivage, le pouvoir catalytique peut résider  partiellement ou entièrement dans les di  luants.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Procédé d'oxydation catalytique de com posés organiques, caractérisé par le fait que l'on fait réagir lesdits composés avec un agent oxydant en présence d'une masse de contact catalytiquement active, qui contient au moins une substance résultant du lessivage par un corps aide, d'un composé échangeur de bases ou d'un dérivé, semblable à un sel, d'un tel composé. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Procédé selon la revendication, dans le quel les substances à traiter sont amenées à la phase vapeur sur la masse catalyti que. 2 Procédé selon la sous-revendication 1, dans lequel lesdites substances sont ame nées en mélange avec -des gaz ou vapeurs inertes.
    3 Procédé selon la revendication, dans le quel ladite substance formée par lessivage d'un corps échangeur de bases contient un constituant caatalytiquement actif spécifi que pour l'oxydation cherchée. 4 Procédé selon la revendication, dans le quel le constituant catalyseur spécifique pour l'oxydation cherchée est associé phy siquement à ladite substance formée par lessivage. 5 Procédé selon la sous-revendication 3, dans lequel ledit constituant catalyseur spécifique est contenu dans ladite sub stance sous forme de base échangeable.
    6 Procédé selon la sous-revendication dans lequel le noyau non échangeable de ladite substance formée par lessivage con tient un constituant catalytiquement ac tif, spécifique pour l'oxydation cherchée. 7 Procédé selon la revendication, .dans le quel ladite substance résulte -du lessivage d'un corps semblable à un sel, obtenu en faisant réagir un corps échangeur de bases avec un composé à anion combina- ble sous cette forme.
    8 Procédé selon la sous-revendication 7, dans lequel l'anion combiné au corps échangeur .de bases est un catalyseur spé- -cifique pour l'oxydation cherchée. 9 Procédé selon la revendication, dans le quel le constituant .catalytiquement actif est présent dans la masse sous forme de. diluant de ladite substance formée par lessivage. 10 Procédé selon la revendication, dans le quel on utilise une masse contenant en- core, outre le constituant. catalytiquement actif, un constituant régulateur de réac tion.
    11 Procédé selon la sous-revendication 10, dans lequel ledit constituant est un métal alcalin ou alcalino-terreux. 12 Procédé selon la sous-revendication 10, dans -lequel ledit constituant est un mé tal terreux, à oxyde non réductible par l'hydrogène. 13 Procédé selon la sous-revendication 10, dans lequel ledit constituant régulateur fait partie de ladite substance formée par lessivage. 14 Procédé selon la sous-revendication 10, dans lequel ledit constituant régulateur est physiquement mélangé à ladite sub stance.
    15 Procédé selon la revendication, dans le quel on utilise une masse contenant en core un constituant qui, sans être un ca talyseur spécifique pour l'oxydation cherchée, favorise la réaction. 16 Procédé selon la sous-revendication 15, clans lequel ledit catalyseur auxiliaire est un élément constitutif -de ladite substance formée par lessivage. 17 Procédé selon la. sous-revendication 15, .dans lequel ledit catalyseur auxiliaire est mélangé physiquement à ladite substance formée par lessivage. 18 Procédé selon la revendication, dans -le quel le constituant. .catalytiquement actif spécifique est du vanadium.
    19 Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que la masse de contact con tient encore un ou plusieurs diluants qui sont eux-mêmes des corps échangeurs de bases. 20 Procédé selon la sous-revendication 19, ,dans lequel lesdits corps échangeurs de bases sont du type non siliceux. 21 Procédé selon la sous-revendication 19., dans lequel lesdits corps échangeurs<B>(le</B> bases sont du type zéolithe. 22 Procédé selon la sous-revendication 8, dans lequel ledit radical catalytiquement actif contient du vanadium.
    23 Procédé selon la revendication, dans le quel on emploie une masse catalytique formée de granules portant à leur surface une couche mince contenant le consti tuant ca.talytiquement actif. 24 Procédé selon la sous-revendication 23, dans lequel lesdites granules sont for mées d'un métal. <B>5</B> Procédé selon la sous-revendication 10, 22 dans lequel la substance obtenue par les sivage contient un corps régulateur et un constituant catalytiquement actif, spé cifique pour l'oxydation cherchée. 26 Procédé selon la sous-revendication 15, dans lequel la substance obtenue par les sivage contient un constituant catalyseur spécifique pour l'oxydation cherchée, et un constituant catalyseur auxiliaire.
    27 Procédé selon les sous-revendications 25 et 26, dans lequel le catalyseur spécifique, le catalyseur auxiliaire et le régulateur sont associés chimiquement dans ladite substance formée par lessivage.
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