CH143384A - Procédé d'épuration au moins parteille d'anthracène. - Google Patents

Procédé d'épuration au moins parteille d'anthracène.

Info

Publication number
CH143384A
CH143384A CH143384DA CH143384A CH 143384 A CH143384 A CH 143384A CH 143384D A CH143384D A CH 143384DA CH 143384 A CH143384 A CH 143384A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
anthracene
phenanthrene
oxidation
parts
crude
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Company The Selden
Original Assignee
Selden Co
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Selden Co filed Critical Selden Co
Publication of CH143384A publication Critical patent/CH143384A/fr

Links

Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C7/00Purification; Separation; Use of additives
    • C07C7/148Purification; Separation; Use of additives by treatment giving rise to a chemical modification of at least one compound
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C7/00Purification; Separation; Use of additives
    • C07C7/005Processes comprising at least two steps in series
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C7/00Purification; Separation; Use of additives
    • C07C7/148Purification; Separation; Use of additives by treatment giving rise to a chemical modification of at least one compound
    • C07C7/14808Purification; Separation; Use of additives by treatment giving rise to a chemical modification of at least one compound with non-metals as element
    • C07C7/14816Purification; Separation; Use of additives by treatment giving rise to a chemical modification of at least one compound with non-metals as element oxygen; ozone
    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C2603/00Systems containing at least three condensed rings
    • C07C2603/02Ortho- or ortho- and peri-condensed systems
    • C07C2603/04Ortho- or ortho- and peri-condensed systems containing three rings
    • C07C2603/22Ortho- or ortho- and peri-condensed systems containing three rings containing only six-membered rings
    • C07C2603/24Anthracenes; Hydrogenated anthracenes

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Analytical Chemistry (AREA)
  • Oil, Petroleum & Natural Gas (AREA)
  • Water Supply & Treatment (AREA)
  • Chemical Kinetics & Catalysis (AREA)
  • General Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Emergency Medicine (AREA)
  • Organic Low-Molecular-Weight Compounds And Preparation Thereof (AREA)
  • Catalysts (AREA)

Description


  Procédé d'épuration au moins partielle d'anthracène.    L'épuration de     l'anthracène    brut présente  de nombreuses difficultés et a rendu coûteuse  et     ,difficile        l'obtention        d'anthracène,    et de ses       dérivés,        raisonnablement    purs.

   La fraction  de     goudron    de houille d'où l'on tire     l'anthra-          cène    et, par suite, les     a.nthra.cènes    bruts     eux-          mêmes    contiennent des quantités variables  (les impuretés suivantes:

   phénanthrène,     acé-          na!phtène,        diphényle,        méthylantracène,    py  rène,     chryène,        rétène,        fluorène,        fluoranthène,          clirysogène,        benzérythrène,        carbazol,        acridine,          lidra:cridine,    huiles sentant mauvais, etc.

    Des     hydrures        d'anthra.cène    et de     phénan-          thrèn.e    sont également présents aussi bien-que  des paraffines à point d'ébullition élevé telles  que     l'eicosane,    le     doco-sane,    etc. D'autres  impuretés sont, parfois, également présentes       en    petites quantités et les proportions relati  ves     .des    différentes impuretés varieront quel  rlue peu avec la nature de la houille .d'où       l'anthracène    brut est tiré.

   En plus de ces  hydrocarbures et composés hétérocycliques,       certains    composés contenant de l'oxygène,    comme     l'a-naphtol,    le     fi-naphtol    et autres  phénols à point d'ébullition élevé, sont fré  quemment présents dans la fraction huile       d'anthracène    -du goudron -de houille et sont  également présents, dans     une,certaine    mesure,  dans quelques qualités d'anthracène brut.       Toutefois,    les impuretés présentes en     grande     quantité sont le     .carbazol    et le phénanthrène.  



  On épure également le tourteau d'anthra  cène brut, qui peut .contenir de 20 à 60  d'anthracène, ou même moins, par diverses  méthodes de solubilité fractionnée, ou en fai  sant     réagir    certaines des impuretés princi  pales avec des produits     chimiques    qui les  transforment en produits insolubles ou non       volatils    que l'on peut ensuite séparer aisé  ment.

   Les procédés actuellement en usage  emploient aussi, pour la     plupart,    des dissol  vants tels que la     pyridine,    le naphte dissol  vant, l'huile de créosote, les hydrocarbures  de pétrole, etc. et par ces     procédés        -on    peut  épurer l'anthracène brut en laissant princi  palement,     comme    impuretés, du     eaxbazol    et           ,du    phénanthrène. Ces procédés sont très coû  teux et ennuyeux et, dans le cas de     pyridine,     l'odeur est extrêmement désagréable.  



  Un .autre procédé dont on a fait usage  consiste à enlever le     carbazol    en le faisant       réagir    avec de l'hydroxyde ide potassium  fondu qui se combine avec le     carbazol    pour  former un composé qui n'est pas volatil et  doit l'on peut enlever     l'anthracène    et le       phénanthrène    par sublimation.  



  Tous ces procédés sont     coûteux,    lents et  inefficaces et exigent beaucoup ide travail  et ils sont également relativement dangereux  pour les ouvriers,     icar    l'anthracène brut con  tient bien des     composés    qui sont très irri  tants pour la peau et les vapeurs qui se dé  gagent, en     particulier    lorsqu'on fait usage  de     pyridine,    sont très désagréables.

   Un .au  tre sérieux     inconvénient    des procédés -anté  rieurs réside dans le fait que l'on ne peut  faire usage que     ide    certaines qualités     @d'an-          thracène.    C'est .ainsi, par exemple, que     cer-          tains    goudrons ide four à coke donnent de       l'anthracène        brut    ayant moins -de 24 % et  parfois seulement 14 à 16 %     .d'anthracène.     On ne peut pas épurer industriellement ces  produits par les procédés employés jusqu'à  présent.

   De plus, lorsqu'on carbonise, pour  la préparation .du coke,     @du        -cannel-coal        -oui     d'autres houilles     paraffinoï,des,    les     fractions     goudrons résultantes .contiennent .des quanti  tés .considérables ide paraffine que l'on ne  peut pas enlever ,d'une façon     satisfaisante     par les méthodes d'épuration antérieures et  qui rendent pratiquement entièrement inuti  lisable la matière brute tirée     .de    ces goudrons.  



  La présente invention permet     @de    traiter  des     anthracènes    bruts de presque     n'importe     quelle qualité et même ceux ne     contenant    pas  plus ide 12 à. 15 % d'anthracène, ce qui est  totalement hors de question dans n'importe  lequel des procédés dont on a fait usage     jus-          qu'à        présent.        Le        procédé     -au  moins partielle     d'anthra.cène    selon l'invention  est caractérisé par le fait qu'on soumet un  produit contenant l'anthracène, dans la phase  vapeur, ,de préférence en le pulvérisant dans  -de l'air chaud,

   à une oxydation .catalytique    sélective en présence d'une masse de contact  qui favorise la combustion d'impuretés     hété-          rocycliqu.es    et -de composés aliphatiques et  autres, mais qui .n'attaque pas     l'anthracène     à un degré considérable.

   On peut faire usage  d'un très grand nombre de catalyseurs d'oxy  dation parce que, si surprenant que cela  puisse sembler, la .demanderesse a trouvé que  le     carbazol    .et d'autres composés azoteux, qui  sont normalement considérés comme des com  posés très: stables, sont brûlés sensiblement  quantitativement, en phase vapeur, en pré  sence     @de    bien des catalyseurs     -d'oxydation     dans des     conditions    .d'où ne résulte .aucune  oxydation considérable des hydrocarbures  aromatiques.  



  Le produit soumis à l'oxydation sélective  peut être de l'anthracène brut; il peut aussi  être un produit obtenu après     élimination    de  phénanthrène ou d'autres impuretés -par un  dissolvant.  



  On peut obtenir par une telle     oxydation     sélective un     anthracène    ide qualité supérieure  qui peut contenir diverses quantités de  phénanthrène, comme principale impureté,  selon le catalyseur .dont il est fait usage.  Ainsi, il est possible de faire usage ,de cata  lyseurs     qui,    non seulement brûlent le     earba-          zol    et les composés aliphatiques sensiblement  quantitativement, mais brûlent aussi une  bonne partie du     phéna.nthrène    et d'autres im  puretés présentes.

   Il est, naturellement, dif  ficile d'enlever tout le phénanthrène, par       -oxydation    catalytique, sans attaquer sérieu  sement l'anthracène parce que, bien que le       phéanthrène    soit plus sensible aux cataly  seurs     d'oxydation    que     l'anthracène,    sa sen  sibilité est bien moindre que celle     @du        carba.-          zol    et d'autres impuretés et la.

   plupart des  catalyseurs qui brûlent sensiblement tout le  phénanthrène attaqueront dans une .certaine  mesure     l'anthracène.    La quantité     .de    phénan  thrène que l'on enlèvera de préférence dépend  dans une large mesure des débouchés que  l'on a pour le phénanthrène et les composés  ide phénanthrène et pour l'anthracène de qua  lité supérieure que l'on peut obtenir après  une seule oxydation catalytique sélective sui-      vie d'une seule     recristallisation    en faisant  usage d'une     quantité    minimum de naphte  dissolvant chaud, ce qui donne de l'anthra  cène de pureté extraordinaire allant de 90 à       99%    du phénanthrène sous une forme très  pure pouvant être récupéré de la,

   liqueur  mère. Par conséquent, le procédé de     l'inven-          lion        permet    non seulement d'obtenir, écono  miquement et simplement, un anthracène  d'une pureté que l'on n'a point trouvée jus  qu'à ce jour dans le commerce, mais d'ob  tenir aussi des     sous-produits    :de valeur,  comme le     phénanthrène,dans    un état de  grande pureté, quand il y a. .des débouchés  pour ces produits.  



  Certaines des .autres impuretés présentes,  comme le     méthylanthracène,    etc., sont oxy  dées pour former divers composés tels qu'un        <  < vide        carboxylé    d'anthracène, etc. et si des  catalyseurs     .décomposant        C02    sont inclus, ces  impuretés peuvent être transformées en     an-          thracène.     



  Bien que l'invention soit particulièrement  able à l'épuration de tourteau     d'anthra-          ï    applic,  cène qui n'a été soumis à aucune épuration  préliminaire. elle est également applicable, et       importante,    pour l'épuration     d'anthracène     partiellement épuré qui n'a pas atteint la       qualité.d'.anthracène    .commercialement pur or  dinaire.

   Ainsi, par exemple, on peut faire       cristalliser    de     l',anthra.cène    de naphte :dissol  vant ou de toluène, ce qui a. pour résultat la       séparation    de la majeure partie du     phénan-          thrène    et autres impuretés solubles, mais per  met à une quantité considérable de     :carhazol     de rester.

   On peut brûler     :catalytiquement     ce     carbazol,        :dans    le présent     procédé,    :d'une  manière très efficace, et l'invention est, par  conséquent, applicable, et importante, pour  l'épuration de cet     anthracène    préalablement       épuré.     



  Bien que le procédé à la     pyridine,    pour  l'épuration     d'anthracène,    soit à la plupart       des    égards moins     désirable    que l'usage de la  présente invention sur un tourteau     d'anthra-          cène    brut, car il donne un produit sentant  mauvais .au lieu du produit inodore que l'on    obtient par la.     réa-lisation    préférée de l'inven  tion, les principes :d'une :

  combustion cataly  tique sélective d'impuretés telles que le     car-          bazol    peuvent être combinés .avec un traite  ment par la     pyridine    ou un dissolvant simi  laire, de l'anthracène. Dans ce cas,     l'anthra-          cène    est dissous et il reste un mélange con  tenant du     phéna:nthrène    .ainsi que     @de    grandes       quantités    de     carbazo:l.     



  Bien que l'on puisse faire usage de tout  catalyseur     d'oxydation    convenable, ayant un  effet oxydant sélectif sur les impuretés pré  sentes, la demanderesse a trouvé que les  catalyseurs, les plus efficaces à employer  sont les catalyseurs- avec constituants régu  lateurs, c'est-à-dire des catalyseurs qui con  tiennent, en plus des éléments catalytiques  spécifiques, des     composés    des métaux alca  lins, des métaux alcalino-terreux et de cer  tains métaux terreux caractérisés par la for  mation d'oxydes :

  difficilement     réductibles,    et  qui exercent une action     modératrice    sur le  catalyseur et empêchent ou modèrent son ac  tivité pour l'oxydation de     l'anthracène.    Ces  catalyseurs à constituants     régulateurs    peu  vent     également        contenir    :d'autres     .constituants          catalytiquement    actifs qui, toutefois, ne sont  pas :des catalyseurs spécifiques pour la réac  tion d'oxydation, mais cependant activent la  réaction.

   Par exemple, lorsqu'il s'agit d'éli  miner des impuretés ayant des chaînes laté  rales, des constituants catalytiques facilitant  la scission de ces chaînes rendront plus facile       l'oxydation    du     noyau    libéré des chaînes la  térales. Ces constituants sont appelés dans la  suite des catalyseurs auxiliaires. La deman  deresse a trouvé que certains     catalyseurs    à  régulateurs très efficaces sont ceux qui con  tiennent les     constituants        catalytiquement    ,ac  tifs associés avec ou chimiquement combinés  dans, ou avec, ,des .corps échangeurs de bases,  tant zéolithes     que        corps    non siliceux.  



  La demanderesse a trouvé que, en plus  des catalyseurs à ,constituants régulateurs :du  genre de ceux dont il vient .d'être question,  on peut faire usage pour cette réaction par  ticulière de bien des catalyseurs efficaces  clans lesquels, au lieu que le     constituant    ea-           talytique    prédomine, le     .constituant    régulateur  est     prédominant,    en particulier lorsque ce ré  gulateur est un     @alcali    fort.

   C'est ainsi que  la demanderesse a trouvé que des catalyseurs  contenant une majeure     partie    -d'un .alcali  fort, comme les oxydes ou hydroxydes     -des     métaux alcalins ou alcalino-terreux, asso  ciée avec     Ides        quantités    relativement moin  dres de constituants     catalytiquement    actifs  spécifiques, sont très efficaces pour la pré  sente     invention    et elle a trouvé, en     particu-          lier,

      que certains de ces catalyseurs     oonte-          naint    un     constituant        régulateur    fortement al  calin en     quantités    prédominantes sont parti  culièrement efficaces dans     l'épuration        d'an-          thracène    brut lorsqu'on désire enlever sensi  blement tout le     carbazol    sans     séparer    de       brandes    quantités de phénanthrène. Ce que  peut être l'action de ces catalyseurs à ré  gulateurs fortement alcalins n'est pas, au  juste,     définitivement    prouvé.  



  Les produits de réaction peuvent être tels  qu'on puisse les     utiliser    tels quels, ou bien  on pourra les purifier encore, par exemple en  les     soumettant    à un nouveau traitement     d'oy-          dation        sélective.    La nouvelle     oxydation    peut  s'effectuer dans un     convertisseur    distinct, ou  dans le même convertisseur par un arrange  ment convenable de catalyseurs ou zones de  catalyseurs.  



  Les -conditions de réaction, comme la tem  pérature, la     quantité    d'air ou d'autre gaz  oxydant présent, le temps de contact, la  charge, etc. varieront avec les différentes im  puretés à -éliminer et avec des catalyseurs  différents et, ,dans     certains    -cas, les conditions  de réaction varieront également avec le degré  de pureté -du produit qu'on désire obtenir.  L'invention n'est, par conséquent, pas limitée  à des conditions de réaction particulières  clans tous les -cas et, dans les exemples spé  cifiques qui vont suivre, on décrira certaines  conditions -de     réaction    typiques avec     des    ca  talyseurs particuliers.

   On décrira l'inven  tion plus en détail dans les exemples spéci  fiques qui .suivent et qui ne sont que des  illustrations de sa portée, mais ne la limitent  aucunement.    <I>Exemple<B>1:</B></I>  On met en suspension, sous la forme d'une  poudre fine, dans 150 parties d'eau, 17,5 par  ties -d'un composé     .contenant    des oxydes de  fer et de     titane,    comme     l'ilménite,    par exem  ple. On fait ensuite dissoudre 8     parties    de       KOF    à 100 % dans la suspension dont on       enduit    ou imprègne 200 à 300 volumes de  fragments de pierre ponce, de la grosseur  d'un pois, que l'on calcine ensuite .avec de  l'air à 400-500   C.

   Le catalyseur     obtenu,     avec     KOH    comme régulateur, convient bien  pour l'épuration catalytique de     l'anthracène     brut par le procédé selon l'invention, par  exemple<B>comme</B> suit:  On vaporise uniformément .des     vapeurs          d'anthracène        brut    à 30-35 % par pulvéri  sation ,dans un courant d'air à 200-260   C,  ,dans le     rapport    d'une partie     d'anthracène     brut pour 20 à 30 parties d'air, en poids,  et on les fait     passe'    sur la masse de contact  à     380-440      C.

   On obtient de hauts rende  ments en     antbracène    à     70-80%    -de pureté  contenant, comme impureté principale, du  phénanthrène accompagné seulement par de  petites     quantités    de     carbazol.    La majeure  partie ,du     carbazol    présent dans la matière  brute originelle est .décomposé en anhydride  carbonique, eau et azote.  



  On soumet aux conditions -de réaction dé  crites ci-dessus des vapeurs     d'anthracène        brut     obtenues à partir d'un     produit    contenant  27     à,   <B>35%</B>     d'anthracène.    A une     température:

       de réaction de 400   C, on obtient un     .anthra-          cène    épuré contenant environ 71,41 % d'an  thracène, pas     d'anthraquinone    et seulement  des traces -de     carbazol.    Après une seule re  cristallisation     avec.    le minimum de     toluol,    on  obtient un     anthracène    à     95,82%    de pureté.

    Lorsqu'on .augmente la température de réac  tion à 420-440   C, on obtient un produit  de réaction     contenant    de 74,4 à 75 %     @d':an-          thracène,    pas     d'anthraquinone    et pas de car  bazol. Après une seule recristallisation avec  une quantité minimum de     toluol,    on obtient  un .anthracène à<B>96,89%</B>     @de    pureté.  



  On peut remplacer, .en tout ou     partie,    le       gOHdont    il est fait usage par une quan-      Lité équivalente d'autres constituants régula  teurs tels que     SrO,        NaOH    ou     KZC03,    indivi  duellement ou en mélange.  



  Les conditions de la réaction peuvent       aussi    varier quelque peu     avec    la qualité de  l'anthracène brut utilisé.  



  On peut aussi .appliquer avec succès des  mélanges     d'oxyde    de fer avec des oxydes  autres que l'oxyde -de titane comme     masse,de     contact une fois qu'on a ajouté du     KOH     comme .décrit ci-dessus. On peut .aussi rem  placer en tout ou en partie l'oxyde de titane  par A1203,     ZrO2,        Ce02,        Th02,        Co02,        NiO     appliqués seuls ou mélangés.

   On peut aussi       remplacer        KOH    par .des quantités équiva  lentes .d'autres régulateurs, tels que     NaOH,          RbOH,        CsOH,        :appliqués    séparément ou mé  langés.  



  On peut effectuer     1a        réaction    dans     .divers     types de     .convertisseurs    tels que des conver  tisseurs à bain et des     convertisseurs    sans  bain. On obtient ,d'excellents résultats dans  des convertisseurs qui sont construits de fa  çon à permettre     un    contrôle assez étroit de       la,    température de réaction.

      <I>Exemple 2:</I>    On met 14 parties de     Ce02    en suspen  sion dans une solution     @de    10     parties    de       I%Az0$    et<B>150</B> parties     .d'eau.    On enduit -ou  imprègne de cette suspension 200 volumes de  granules de pierre ponce ou     @d',aluminium,    de  la manière usuelle, en faisant suivre d'un  séchage et d'une calcination. La masse de  contact ainsi produite convient bien pour  l'épuration catalytique d'anthracène brut de  divers degrés d'impureté.

   On peut faire va  rier largement les     conditions    de réaction  sans sérieux désavantage pour l'épuration       catalytique        effective    de l'anthracène. Parmi  ces conditions, on peut citer     1a    température,  la pression, le temps de contact, la concentra  tion des gaz et la quantité de catalyseur.  



  On obtient     -des    résultats très favorables  en vaporisant uniformément     ,du        tourteau     d'anthracène brut     avec,de    l'air dans le rap  port     ,d.e    1     :26,    en poids, et en faisant pas  ser ensuite les vapeurs sur la masse -de con-    tact à 860-440   C, ce qui a pour résultat  un anthracène épuré qui contient du phénan  thrène et de petites quantités     de        carbazol.     Ainsi, par exemple, on peut placer 60 par  ties     @de        1a    masse -de contact ,dans un conver  tisseur tubulaire, par exemple:

   un conver  tisseur refroidi au moyen -d'un bain bouil  lant     permettant    un contrôle     exact    de la  température     ,de    réaction. On remplit de pré  férence les tubes de la masse     @de    contact jus  qu'à une hauteur<B>de</B> 20 à 40 cm et     -on    charge  cette masse avec 4 à 5     parties,    en poids,       d'anthracène    brut par heure (dans le .cas d'un  produit brut     contenant    2.8 à 35 %     d'anthra-          cène).    Lorsqu'on maintient la température  de     réaction    aux environs ,de 380   C,

       l'anthra-          cène    épuré obtenu     contient    74 %     d'anthra-          cène,        pas        .d'authraquinone    et<B>1,38%</B> de     car-          bazol,.        Lorsqu'on    élève la     température    de  réaction à 400' C, on obtient de     l'anthra-          cène    à 77,

  2% de pureté     qui    ne     contient    pas       d'anthraquinone    et seulement des traces de       carbazol.    A une température plus élevée, on  peut noter des traces     d'anthraquinone.     



  Lorsqu'on recristallise avec du     toluol          l'anthracène    épuré, en faisant usage de la  quantité minimum pour effectuer une .disso  lution à 80-90   C, et en refroidissant à  environ 15   C, on obtient un produit qui  contient 96 à 97% d'anthracène, le reste  étant sensiblement     tout,du    phénanthrène. Le  produit     recristallisé    .est blanc ,gris et d'un  excellent aspect. On peut soumettre le pro  duit à une seconde recristallisation avec du       toluol,    ce qui a pour résultat de     l',anthracène     pratiquement pur d'une belle .couleur blan  che et montrant à l'analyse 99 à 99,9 % de  pureté.  



  On peut distiller la liqueur-mère pro  venant ,de la     recristallisation    pour enlever le  dissolvant et, alors, du phénanthrène de qua  lité supérieure, contenant -de petites quanti  tés d'anthracène     constitue    pratiquement la  seule     impurété.    On peut employer ce phénan  thrène à bien ides usages par exemple:

   pour  l'oxydation     catalytique    de phénanthrène qui  est un intermédiaire de valeur dans l'indus  trie des matières     colorantes.              Exemple   <I>3:</I>  On mélange 8,7 parties de     Fe20'    préci  pité des sels correspondants au moyen d'al  cali, avec 8 parties de     TiO2    sous la forme  de poudre fine, le     TiO2    étant lui aussi fraî  chement précipité de solutions -de sels de     ti-          tme.    On met le mélange des oxydes en  suspension dans 100 parties d'eau, puis on  ajoute 14,2 volumes d'une     solution    de     KOH     d'une force décuple de la normale.

   On en  duit ou imprègne de la suspension 200 à  250     volumes    .de     fragments    -de pierre ponce  de la grosseur d'un pois, de la manière  usuelle, puis on calcine à 400-600   C. Le       catalyseur    à     constituant    régulateur obtenu  convient bien pour     l'épuration    catalytique       d'anthracènes    bruts     @de    divers degrés     @de    pu  reté et -on obtient, dans des conditions de  réaction     appropriées,    une combustion totale,  sensiblement complète,     @du        carbazol.     



  On peut faire usage, dans le procédé,  d'anthracène brut obtenu par diverses. mé  thodes et contenant différents pourcentages  d'     .uthracène,    comme par exemple, -du tour  teau     :d',anthracène    provenant ,d'un     filtre-          presse    ou d'uns presse hydraulique, ou de       l'anthracène    brut résultant du lavage de  tourteau     4'anthracène    aux températures de la  salle où l'on opère ou plus élevées, ou -de       l'anthracène    brut obtenu par     centrifugation     et lavé ou recristallisé avec  & s     dissolvants     tels par exemple que benzol,     toluol,

      naphte  dissolvant,     huile    de créosote, sulfure de     car-          bone,    acétone, tétrachlorure de carbone, es  sence,     pyridine    et bases     quinoléïques.    On  vaporise     uniformément    dans un courant .d'air  dans le rapport 1 : 15 à 1<B>:30</B> de     l'anthra-          cène    brut contenant environ 30%     d'anthra-          cène,    22 % de     .carbazol    et 46 à 48 % -de  phénanthrène, et on le fait passer sur la  masse de     contact    à     380-440      C.

   Lorsque  la     température,de    réaction est de 380   C, on       obtient    un produit qui contient environ 3,5  de     carbazol.    A 400   C, le produit ne con  tient que 1,38     %    :

  de     .carbazol    et à des tem  pératures de 420 à 440   C,     ,aucune    trace de       carbazol    ne peut     être    décelée par la méthode    de     Kjeldahl.        Par        conséquent,    le produit de  réaction consiste sensiblement en     anthracène     et     phénanthrène    lequel .dernier peut être aisé  ment séparé par     recristallisation    avec une  quantité minimum de .dissolvant -de goudron  de houille, comme le     naphtedissolvant    ou le       toluol,

      ce qui a pour résultat un     anthracène     à 95,8-96,9 % de pureté. On peut récupérer  de la liqueur-mère du procédé de     recristal-          lisation    un phénanthrène très pur qui est  particulièrement utile pour une     .oxydation     catalytique en     phénanthraquinone,    .acide     di-          phénique    et acide     maléïque.    La quantité de  phénanthrène que l'on récupère dépendra. des  conditions de réaction que l'on peut faire  varier de façon que le phénanthrène soit ou  bien récupéré dans une très large mesure, ou  bien partiellement brûlé.

   On peut, ainsi, ob  tenir .des produits de réaction contenant dif  férents rapports .d'anthracène     etde        phénan-          thrène.    Lorsqu'on effectue la'- réaction à  380   C, le produit de réaction     obtenu    contient  62 à 68 % d'anthracène, le restant étant en  majeure partie ,du phénanthrène. A des tem  pératures entre 400 à 440   C, le produit de  réaction contient entre 70 et 75 %     d'anthra-          cène,    ce qui montre que des quantités consi  dérables de phénanthrène ont été brûlées.

   On  voit d'après ce qui précède que la tempéra  ture est une importante condition de réaction  et détermine le .degré auquel le     carbazol    et  une partie du phénanthrène sont enlevés de  l'anthracène brut par combustion. Cela mon  tre aussi qu'un contrôle sûr de la chaleur  dégagée dans la réaction .est important, en  particulier lorsqu'on a à récupérer de gran  des quantités de phénanthrène.  



  On     peut    faire varier la     mass?    .de     contact     dont on fait     usa;-e.    C'est .ainsi, par exem  ple, qu'on peut     -remplacer    en partie     rie20     par     CuO,        NiO    et, en particulier,     CoO.    L'oxyde  titanique peut être, partiellement ou totale  ment, remplacé par     A120,        Zr02,        Ce02,        Th02,     ou     CdO,    individuellement ou en mélange, et  l'on peut faire usage -de régulateurs autres  que     KOH,

      comme     K2C02,        KAzO,        KCAz,          NaOH    -ou     Na2C0,    individuellement ou en  mélange.           Exemple   <I>4:</I>  On recristallise de     l'anthracène    brut con  tenant environ 30% d'anthracène, comme dé  crit dans l'exemple 3, .avec du naphte dissol  vant brut, en dissolvant à environ 80   C, puis  en     refroidissant    à environ 25-30   C.

   On  obtient un     anthracène    brut qui contient de  59 à<B>61%</B>     d'anthracène,    34 à<B>36%</B> -de     carba-          zo@    et 4 à 5 % de phénanthrène. On fait  passer cette matière brute, contenant comme       principale        impureté        -une    grande quantité de       earbazol,    sur la masse -de -contact ,décrite  -dans l'exemple 3, .dans les conditions de réac  tion indiquées dans ce ,dernier. On obtient  un     anthracène    qui a une pureté -de 94 à 98  et est d'une     couleur    très claire. Les rende  ments sont très élevés.

   En     soumettant    cet  anthracène épuré à une     recristallisation    avec  du     toluol    ou du naphte dissolvant ou tous  autres     .dissolvants    bien     connus    pour     recris-          tallisation        d'anthracène,    qui ont de grands  pouvoirs dissolvants pour le phénanthrène,  on obtient     un    anthracène pratiquement pur,  sous la forme de petites plaques brillantes  blanches     possédant    une fluorescence violette  et fondant à 214-216   C.

   On distille la  liqueur-mère provenant de     -la        recristallisa-          tion    de     l'anthracène    brut pour enlever le  naphte dissolvant, ce qui laisse un mélange  contenant environ 7,5 à<B>8.5%</B>     d'anthracène,     1.0,5 à<B>11,5%</B> de     carbazol    et 80 à     82%    de  phénanthrène.

   On peut soumettre ce mélange  à une épuration catalytique dans les condi  tions .de réaction     -décrites    ci-dessus, afin de  brûler le     carbazol.    On obtient un     phénau-          thrène    très pur, montrant à l'analyse plus  de<B>90%</B> de pureté et contenant, comme seule  impureté, de l'anthracène. En     recristallisant          avec    -de l'alcool, on obtient un phénanthrène       pratiquement    blanc qui fond entre 96 et  1.00   C.

           Exemple   <I>5:</I>    On recristallise avec du naphte dissol  vant un anthracène brut à 30 %, ce qui donne  un produit contenant 60 %     -d',a.nthracène,          35    % de     carbazol    et 5     ,%    de phénanthrène.

    On cristallise à nouveau ce produit .avec un         -dissolvant        pyridique,    en     -dissolvant    à 80   C  et en refroidissant à 15   C,     puis    en     filtrant.     On obtient un     produit    contenant     environ    85       d'anthracène,    13,3.% de     carbazol    et<B>1,7%</B> de  phénanthrène. On soumet ensuite ce mélange  à une     épuration    catalytique, comme     décrit     dans l'exemple précédent, en faisant usage  d'une température supérieure à 400   C.

   Le       carbawl    est brûlé et il en résulte un     .anthra-          cène    à 99 % de pureté. Les liqueurs-mères  provenant de la     recristallisation    .avec la base       pyridique,    contenant environ 16,2 % d'an  thracène,<B>72,3%</B> de     carbaool    et 11,5     ro        .de     phénanthrène,

   peuvent être oxydés     oatalyti-          quement        dans    la phase vapeur et     produisent     de petites quantités     d'anthraquinone    et de  grandes quantités .d'acide     maléïque,    ce der  nier étant     produit    par l'oxydation partielle  -de     carb.azol    et de phénanthrène. L'oxydation  catalytique doit s'effectuer avec -des     -oataIy-          seurs    bien dosés, en faisant usage d'air ou  de gaz dilués avec -de l'oxygène, en particu  lier .dans le procédé circulatoire.  



       Exemple   <I>6:</I>  On met en suspension 16 parties     d'oxyde     ferrique, fraîchement précipité, .dans 150 par  ties ,d'eau et on fait .dissoudre dans la sus  pension 25 parties de     KAz03.    On     imprègne     de la suspension, de la manière usuelle, 200  volumes de fragments de pierre ponce !de -la  grosseur .d'un pois et on sèche. La façon  préférable d'imprégner ou d'enduire les frag  ments de pierre ponce consiste à chauffer       ceux-oi    à une température supérieure au  point d'ébullition de l'eau, puis à pulvériser  sur eux la suspension en remuant continuel  lement. On obtient ainsi un enrobage ou  revêtement uniforme, l'eau étant continuel  lement chassée.  



  On place la masse de contact à     consti-          tuant    régulateur ainsi obtenue dans un con  vertisseur, de préférence     un    convertisseur  contenant plusieurs zones de réaction     relati-          vement    petites disposées dans un milieu -de  haute conductibilité calorifique comme des  bains de métal fondu ou des bains     d'alliage     tels par exemple que plomb, mercure-      cadmium,     mercure-plomb,    ou -de sels fondus  tels que des mélanges de nitrates de     sodium     ou de potassium, ou tant de     nitrites    que .de  nitrates.

   Un type très désirable de conver  tisseur à employer est un     convertisseur    con  sistant en plusieurs petits tubes entourés par  un bain, le diamètre     des    tubes étant entre  1 et 3 cm. On peut faire usage d'un bain  de métal ou d'alliage qui, -de préférence, bout  à environ la température -de réaction désirée  ou à une température     suffisamment    élevée  pour maintenir la température de réaction.  On peut faire varier les points -d'ébullition       du    bain en changeant la pression sous la  quelle il bout, ou en changeant la     composi-          tion    -du bain dans le cas d'un bain     d',allia-ge.     



  Des convertisseurs à bain ne sont pas  essentiels -et l'on peut également faire usage;  avec une grande efficacité de constructions  .de convertisseurs dans     lesquelles    des moyens  sont prévus pour un refroidissement .automa  tique par les gaz de la réaction, .avec ou sans  moyens égalisateurs de chaleur, de haute  conductibilité thermique, dispersés à travers  le catalyseur.  



  On     vaporise    uniformément par pulvérisa  tion dans un courant d'air qui est chauffé  à 200-250   C, de     l'anthracène    brut d'une  teneur en     anthracène    de 25 à 35%, spéciale  ment des     anthracènes    obtenus ,de sources d'où  résulte une teneur     cousidérable    en paraffine  comme, par exemple, le goudron -de gaz formé  dans la distillation de houille contenant des  quantités considérables de     cannel-coal    ou  d'autres houilles     p.araffinoïd-es,    le rapport  étant d'une partie, en poids, d'anthracène  brut pour 15 à 40 parties d'air.

   On     conduit     les vapeurs sur la masse de contact à 360  à 440' C et cela donne des rendements en       anthracène    épuré s'élevant à entre 90 et 95  de la théorie. A<B>360'</B> C, le produit, lors  qu'on l'analyse, montre     72,89%        d'anthra-          cène,    pas     d',anthraquinone    et<B>5,8%</B> de     car-          bazol,    le restant étant principalement     -dit     phénanthrène.

   A<B>380'</B> C, la teneur en     an-          thracène    est d'environ<B>75%,</B> il n'y a pas       d'anthraquinone    présent et la teneur en     car-          bazol        tombe    à 4%. Ce mélange, lorsqu'on -le         recristallise    en .faisant usage de quantités  minima de     toluol    -ou de naphte     dissolvant,     donne un     anthracène    à 91,8     ro    de pureté.

    Lorsqu'on élève la température à 400 à  440   C, le produit obtenu contient -de 77 à  <B>80,27</B>     %    d'anthracène, pas     d'anthraquinone,     et de 1,8 % à zéro pour cent de     carbazol.     Après une seule     recristallisation,    on obtient  un     .anthracène    à     94,09-96,63%    ,de pureté,  d'excellente qualité, ne montrant qu'une lé  gère teinte grisâtre. On notera que -des an  thracènes bruts tels que ceux décrits ci-dessus  ont été considérés jusqu'à     présent    comme  complètement impropres à une épuration     in-          dustrielle.     



  L'épuration catalytique décrite ci-dessus  a pour résultat -de     brûler    sensiblement le       carbazol    et -de brûler aussi, dans une large  mesure, le phénanthrène. L'anthracène épuré,  tel qu'il vient du -convertisseur, contient un       corps    jaune qui est probablement du     chryso-          gène    et qui est éliminé par la recristallisa  tion subséquente avec des .dissolvants .de gou  dron de houille. On ne remarque pas d'huile  dans le produit     provenant    du -convertisseur.

    L'anthracène brut dont on fait usage dans  l'épuration ci-dessus     .contient    habituellement  divers pourcentages d'eau et, apparemment,  cette teneur en eau n'affecte pas     préjudici.a-          blement    l'épuration catalytique et est, bien  entendu, enlevée avec les gaz perdus. Une  autre     caractéristique    désirable du produit  consiste en l'absence complète de mauvaise  odeur, même dans le produit obtenu directe  ment du convertisseur.

   Les résultats analy  tiques     montrent    que le     carbazol    est sensible  ment complètement brûlé, dans -des condi  tions de réaction. appropriées, et que, aussi,  les paraffines et les huiles de graissage li  quides     qui    peuvent contenir des phénols et  autres impuretés sont également brûlées, .ce  qui est un autre avantage encore de l'in  vention.  



  Au     lieu,de    faire usage     d'anthracène    brut  directement .comme cela a été décrit ci-dessus,  on peut faire subir à     l'anthracène    brut des  traitements préalables afin de produire -des       anthracène    bruts de plus haute teneur en an-           thracène:

      Ainsi, par exemple, lorsqu'on sou  met     un.    .anthracène brut, contenant de 40 à  <B>60%</B> d'anthracène, obtenu par exemple par  recristallisation avec     un.    dissolvant convena  ble, à une épuration     catalytique    -avec la  masse de contact décrite dans cet exemple,  on obtient directement de     l'anthracène    à       90--94%    de pureté.

   Cet     anthracène    est suf  fisamment pur pour être utilisé directement  pour la     fabrication        d',anthraquinone    soit par  oxydation .catalytique, soit par oxydation  électrolytique, soit par le procédé d'oxydation  à     l'acide        chromique.    On peut ainsi obtenir  des     anthraquinones    d'excellente pureté et il  est inutile de les     recristalliser    avec du naphte       dissolvant,    de l'huile -de créosote, du pétrole,  de l'éther, -etc.  



  On peut faire varier les rapports et cons  tituants des masses de contact pour     produire     des masses de contact similaires très efficaces.  Ainsi, on peut remplacer, partiellement  ou totalement, F     e202    par .des composés     :d',ar-          gent,    des composés d'or ou de l'oxyde - de  cuivre fait avec 54,4 à 60     parties    de nitrate  de cuivre plus 3     H20.    On peut également  faire usage de     NiO    fraîchement préparé ;

  avec  60 à 70 parties de nitrate de nickel, de     CoO     préparé     @avec,    70 à. 80 parties de nitrate de  cobalt, plus 6     H20.    Ces     constituants    de rem  placement peuvent, bien entendu, être em  ployés individuellement ou en mélange.     Ail     lieu de faire usage des oxydes, divers .com  posés -des éléments en question sont égale  ment très efficaces et la demanderesse ,a       trouvé    que des oxydes et .des composés du  groupe du platine peuvent     ëgalement    être  employés, individuellement .ou en mélange,  avec un ou plusieurs -des     constituants    décrits  ci-dessus.

      On peut également faire varier le cons  tituant régulateur de la masse de contact.  Ainsi, par exemple, on peut remplacer par  tiellement ou totalement le     KA.z03    par     KOH,          hzS04,        KHS04,        KCy,        K'C03,        KCI,        KCl3,          KBr,        KFl,    les divers phosphates de potas  sium,     NaOH,        NaAz03,        Na2S04,.        NaCl,        NaBr,          Na.Fl,    ,

  des mélanges     d'oxydes    de métaux al-    colins et     .alcalino-terreux,    -des hydroxydes,  des -sels et autres composés. Des .composés  complexes de l'élément     catalytique    et .des ré  gulateurs sont également spécialement effi  caces; tels sont, par exemple, le     ferricyanure     de potassium, le     ferricyanure    de cuivre, .avec  un régulateur, -et divers silicates dans les  quels     l'élément        catalytiquement    efficace peut  être un silicate, ou le régulateur peut être  un silicate, -ou les deux peuvent être chimi  quement combinés.  



  Lorsqu'on applique la variante dans<B>la-</B>  quelle de l'oxyde -de cuivre     associé    à     KOH     ou     KAz03    comme régulateur forme le     cata-          lyseur,    de     l'ani;hracène    brut à     30-35%,     traité à 400-440   C, dans les conditions  de réaction décrites ci-dessus, donne un pro  ,duit contenant de 0,5 à<B>0,7%</B> de     carbazol    et  70,49% d'anthracène. Après recristallisa  tion ,avec du naphte dissolvant, l'anthracène  a     une    pureté d'environ 95,79%.

   Occasion  nellement, on peut noter des quantités appré  ciables     d'anthaquinone    dans l'anthracène;  mais chaque fois que de     l'anthrraquinone    est  présente, les analyses .ont montré que le  pourcentage en     carbazol    n'est jamais élevé.  Une certaine quantité     -d'anthraquinone    ne  fait aucun tort lorsqu'on doit faire usage de  l'anthracène pour la fabrication     .d'anthraqui-          none    car, -dans ce cas, les faibles pourcen  tages     d'anthraquinone    présente ne peuvent  être considérés -comme des impuretés. Les  rendements sont supérieurs à<B>90%</B> -de la  théorie.  



  Un catalyseur     N10-KOg,    lorsqu'on en  fait usage avec de     l'anthracène    brut à     30%,     à 400' C, dans les     conditions    de réaction  énumérées ci-dessus, donne un produit con  tenant<B>74 %</B>     d'anthracène,    pas     d'.anthra-          quinone    et 1;6% -de     carbazol    par la méthode  ide     Kjeldahl,    le restant étant     @du        phénan-          thrène.     



  Des catalyseurs     Co0-KOg        @et        COO-          KAz03    produisent également d'excellentes  masses de contact. Lorsqu'on fait passer sur  ces masses de     contact,    à 360   C, de     l'anthra-          cènë    brut     à30-%,-    vaporisé uniformément      dans de l'air dans le rapport de 1 :

   25, on  obtient un produit contenant     72,577o    d'an  thracène, pas     d'anthraquinone    et<B>3,6%</B> do       c.arba.zol;    à 380   C, .le     pourcentage        d'anthra-          cène    est 73,34, il n'y -a pas     d'anthra.quinone     et il y a     0,96%    de     carbazol.    Après     recris-          tallisation,    on     ,obtient    un     anthracène    à  95,60% de pureté.

   Lorsqu'on élève la tem  pérature à 400' C, le produit contient  <B>75,12%</B> d'anthracène, pas     d'anthraquinone    et  seulement des traces     @de        carbazol,    le restant  étant sensiblement du phénanthrène que l'on  peut enlever par des procédés de     recristalli-          sation        .ou    en séparant le phénanthrène du  produit de la réaction par lavage avec les  .dissolvants bien     -connus.    On peut :obtenir le  phénanthrène en     -distillant    le     dissolvant;    il  possède une pureté de 90 à 94%.  



  On peut d'ailleurs régler l'efficacité des       masses        @de        contact    décrites dans cet exemple  par l'addition de catalyseurs de déshydrata  tion et     @de        déshydrogénation.    Le     constituant     catalytique additionnel peut, par exemple,  consister en diverses quantités -de     A1203,          ZrO2,        Ce02,        Th02,        CeO,        ZnO,        MnO'    et     PbO',

       individuellement ou en     mélanges.    Une autre  modification qui améliore l'efficacité     cata-          lytique    des masses     @de    contact, en particulier  pour la     combustion    totale du     carbazal,        sont     les oxydes, sels et     .autres    composés des élé  ments des     .cinquième    et sixième groupes du  système périodique, tels que V, Ta, Bi, Sb,  Cr, Mo, W, U. Des composés -de ces élé  ments peuvent être .ajoutés individuellement  ou en mélange; mais, de préférence, les       adjonctions    ne doivent se faire qu'en petites  quantités.  



  <I>Exemple 7:</I>  On met en suspension, dans 150 volumes  de solution de     NaAzOg,    5 parties de     A120'     intimement mélangées avec 7     parties    de       ThOz    .et on imprègne de     cette    suspension  200 volumes .de fragments     @de        pierre    ponce       .de    la grosseur d'un pois, puis on les     calcine.     



  On     vaporise        uniformément    de l'anthra  cène brut dans de l'air, ,dans le rapport de  1 : 20 en poids, et on le fait     passer    sur le    catalyseur décrit     .ci-dessus,    à     360-420      C.

    Une partie     @du    phénanthrène et la majeure  partie du     earbazol    et autres impuretés telles  que des traces de paraffines, corps     phénoli-          ques,        acridine,    oxyde de     .diphénylène,        phé-          nylnaphtylcarbazol,        fluoranthène,    sont sélec  tivement brûlées, de sorte que, quand le pro  duit .a été soumis à une seule     cristallisation     avec du naphte     dissolvant,    ou de l'acétone,

    on obtient un     anthracène    de qualité supé  rieure     dont    on peut faire ,directement usage  pour la fabrication     d'anthraquinone    par les  procédés de fabrication bien connus.  



  Les oxydes, dans la masse -de contact,  peuvent être partiellement ou totalement rem  placés par d'autres oxydes tels que     ZrOz,          ZnO,        CdO,        SnO2,        W0',        Cr'03,        SiO2,        T.i02,          BeO,        U02,        Mo20',        MnO,        MgO,        BaO,    individuel  lement ou en mélange. Le constituant régula  teur dans     .la    masse de contact est     NaAzO    3.

    que l'on peut remplacer, en partie ou en to  talité, par d'autres sels -de métaux alcalins,  hydroxydes et oxydes, en particulier lors  qu'ils sont mélangés avec des oxydes, ou  hydroxydes, alcalino-terreux. De faibles       pourcentages    -de sels ides.     êléments    des cin  quième et     sixième    groupes     @du    système     p6rio-          dique    peuvent être :ajoutés pour .améliorer  l'efficacité catalytique -de la masse de con  tact décrite.

   De     tels    sels sont, par exemple       AgV03,    A14     (V2,07)3,        Ce-V207,        FeVO°    et les  sels correspondants de tantale, de     molybdène,     ,de tungstène et d'uranium     hexavalent.     



       .Exemple   <I>8:</I>  On met en suspension dans 50 am' d'eau  contenant 6 à 10 parties     @de        KOIi,        KCAz,          KAzOa,        individuellement    ou en mélange, 16  à 18 parties de     TiOz    fraîchement précipité  tel qu'on le trouve dans le commerce. On  imprègne ou enduit ensuite -de -cette suspen  sion 200 volumes de fragments de pierre  ponce de la     grosseur    d'un pois, de la manière  usuelle.  



  De     l'anthracène    brut à     30%,    uniformé  ment vaporisé avec de l'air dans le rapport  de 1 : 25 en poids, par exemple     lorsqu'on    le  fait passer sur la masse .de contact à 360   C.      donne un produit contenant 72,88     %        td'a:n-          fhracène,    pas     d'anthraquinone    et 5,93 % de       carbazol,    le     restant    étant du phénanthrène.

    <B>A</B> 380   C'. le     produit    contient 66;65 %     d'an-          thracène,    pas     d'.anthraquinone    et 3,93 % de       carbazol,    le restant étant du phénanthrène.  A 390   C, le produit contient 70,09 % d'an  t;hracène, pas     d',anthraquinone    et<B>2,76%</B> de       ca.rbazol,    le restant étant .du phénanthrène.  Ce produit de réaction, lorsqu'on le     recris-          tallise    avec -du     toluol    donne dé     l'a.nthracène     à 95,08 % .de pureté.

   A 400   C, le produit  contient 68;69     %    .d'anthracène, pas     d',anthra-          quinone,   <B>2,35%</B> -de     carbazol    et le restant est  du phénanthrène. A 420   C. le produit con  tient 69,94%     d'anthracène,    pas     d'anthraqui-          none,    1,04% de     carbazol    et le restant est du  phénanthrène.         F,xerriple   <I>9:</I>    On fait dissoudre 36 parties de     V20'          il-ins    33,6 parties de     KOH    à<B>100%</B> dans 900  volumes d'eau. On brasse dans la solution.

    à la.     température    de la salle où l'ion opère,  290 parties .de     ,cellite".    On fait ,dissoudre  52,8 parties de sulfate ferrique     .dans    300       parties    -d'eau, à la température de la salle où  l'on opère.

   On rend ensuite neutre au tourne  sol une suspension de     vanadate    -de     potassium-          cellite    par une quantité convenable     d'acide     sulfurique d'une force -double de la     normale.     A cette suspension, on ajoute graduellement,  à. la température de la salle où l'on opère,  en agitant vigoureusement, la     solution    de  sulfate ferrique, on neutralise à l'égard du  tournesol par l'addition de     KOH    d'une force       décuple    de la. normale, on filtre, on lave et  on sèche à 100   C.

   On fait     -dissoudre    88,8  parties de sulfate d'aluminium     avec    18     H20     dans 600 volumes d'eau et on ajoute 450 cm'       cle        KOH    d'une force double de la normale  pour amener la solution à la neutralité à  l'égard du tournesol à lia température de lia  salle où l'on opère, on enlève par filtrage  l'hydrate d'aluminium et on le lave. On  ajoute 50,7 parties de     KOH    à<B>100%</B> et 60  volumes d'eau au tourteau d'hydrate d'alu  minium humide qui se dissout facilement à    la température de la salle où l'on opère.

   On  mélange intimement,     -clans    un mortier, la so  lution     d'alumin-ate        -de    potassium avec la pou  dre de     van.adate    .de     fer-cellite,    après quoi on  ajoute au     mélange    123 parties -de solution de  silicate -de potassium à     33'    Baumé en l'y  incorporant intimement et on fait immédia  tement, de toute la masse, des     pillules    qu'on  sèche à 80   C. La masse de contact est un  corps     zéolithique        contenant    du     va.nadate    de  fer et de la     cellite    incorporés dedans.  



  On vaporise uniformément dans un     cou-          rantd'airdans    le rapport ide 1 : 40 en poids,  de     l'anthracène    brut contenant 35 % d'an  thracène-et on le fait passer sur la masse de  contact à 340       C,    ce qui ,donne un produit  qui contient 61,76 %     -d'ainthra.cène,    8,8       d'anthraquinone    et     seulement    des traces .de       carbazol,    le restant étant     constitué    en ma  jeure partie pair du phénanthrène.

           Exemple   <I>10:</I>    On met 14,4 parties ide     V20'    en suspen  sion dans 200 parties d'eau pour former une  bouillie, puis, après les avoir chauffées à  60-70   C, on les .dissout au moyen de 22  parties, en volume, de solution d'hydrate de  potassium d'une force décuple .de la normale  pour former -du     vanad        :ate    de     potassium.     



  On fait dissoudre clans 200 parties .d'eau  14,8 parties .de sulfate de     manganèse    avec  2 molécules d'eau, puis on verse dans la so  lution de     vanadate    de potassium, en agitant  vigoureusement et l'on fait     suivre,d'un    chauf  fage à     40-50'    C, puis on neutralise à     l'é-          ,,        r4    du tournesol tau moyen     idacide    sulfuri  <B>g</B> gît  que d'une force     double    de la normale.

   On  filtre le précipité     brunâtre    qui se forme, ou  on le lave bien complètement avec de Veau,  après quoi on met le précipité humide en       suspension    .dans une solution -de 10     parties     de bromure de potassium     dans,    200 parties  d'eau. On pulvérise uniformément la sus  pension ainsi produite sur 400 volumes :de  fragments de pierre ponce de la grosseur  d'un pois en vaporisant l'eau dont on a fait  usage pour la suspension.

             On     remplit -du catalyseur à régulateur  ainsi obtenu un     convertisseur    qui consiste en  plusieurs tubes de petites :dimensions entou  rés par un bain -de métal et .on fait passer  sur le catalyseur, à 370-420   C, des va  peurs de     tourteau        ,d'anthracène    brut conte  nant 25 à<B>35%</B>     d'anthracène    brut et mélan  gées avec     @de    l'air dans     la    proportion -de  1 : 18.  



  Le produit de réaction contient -de 62 à  70 %     d'anthracène,    selon .la quantité de  masse de contact dont on .a fait usage. Lors  qu'on augmente le temps -de contact à envi  ron une demi-seconde, le produit de réaction  contient     @de    70 à<B>80%</B>     d'anthracène-    et, lors  qu'on l'analyse par la méthode de     gjeldahl,     montre que le     carbazol        originellement    pré  sent est sensiblement tout consumé.

   Le pro  duit consiste donc principalement en     anthra-          cène    et phénanthrène, la quantité     @de    ce     @der-          nier    étant quelque peu inférieure à celle con  tenue .dans la matière brute originelle et dé  pendant .des conditions de réaction.

   Il est,  par     conséquent,    évident qu'une certaine par  tie du phénanthrène est également consumé  dans da réaction, tandis que peu, sinon pas  du tout, ,de     l'antbracène    est     attaqué.    Après  une seule     recristallisation    avec du naphte       dissolvant,    on obtient     @de        l'anthracène    à  90-95 % et on peut obtenir des     liqueurs-          mères,    par distillation du dissolvant, un  pourcentage élevé de phénanthrène. Les ren  dements en     .anthracène    approchent -du rende  ment théorique.  



  On peut obtenir des résultats similaires  avec des masses -de contact contenant des       vanadates        @de    fer, de -cobalt, -de nickel, de ti  tane,     -d'aluminium,        @de    cuivre, d'argent, ou  de plomb, individuellement ou en mélange.

    Le régulateur employé peut être remplacé,       partiellement    ou en totalité, par     @d'-autres    tels,  par exemple, qu'un ou plusieurs des suivants:  nitrite de potassium, nitrate     @de    potassium,  chlorure de potassium,     fluorure    -de potas  sium,     fluorure    .acide de potassium,     sulfhy-          drate    de potassium, sulfate de potassium,       hydrophosphate    -de sodium, hydroxyde ,de po  tassium, carbonate     @de    sodium,     ,cyanure    -de    potassium.

   La quantité .des constituants ré  gulateurs dont on fait usage variera. quel  que peu avec les catalyseurs et avec le     ré-          gtrlateur    particulier. On peut également ré  gler les conditions de réaction quant à la  température, au temps de contact, à la pres  sion, à la charge de catalyseur et au     rap-_     port     @de        l'anthracène    brut à l'air.

   Les mas  ses de contact décrites ci-dessus outre qu'el  les sont très efficaces .dans l'exécution du  procédé selon     l'invention    peuvent aussi être  employées dans des conditions de réaction       similaires    pour l'épuration de fractions bru  tes benzine et toluène obtenues directement  d'huiles légères.

   Les impuretés sont oxydées       sélectivement,    en particulier: les hydrocar  bures aliphatiques tels -que     pentane,        hexa-ne,          amylène,        hexZTlène,        heptylène,        -octylène,    les       ,composés        ;

  alycycliques    tels que     cyclopenta-          diène,        dicyclopentadiène,        @di-    et     tétrahydro-          benzène,    les composés hétérocycliques tels,  par exemple, que pyrrol,     pyridine,        thiophène,          tliiotolène,    etc. Les phénols sont également fa  cilement attaqués et sensiblement     brûlés.       <I>Exemple 11:</I>    On fait dissoudre 22 parties ide carbonate  -de cuivre ,basique sous la forme     :du.    composé       cuproammonium.     



  On fait dissoudre 10,2 parties d'hydrate       d',aluminium,    fraîchement précipité, ,dans     suf..          fisamment    d'une solution d'hydrate -de     so-          ,dium    ou de potassium d'une force     d.ouble   <B>-de</B>  la normale pour former une solution claire       ,d'aluminate    de sodium     ou,de    potassium. On  fait     dissoudre    -dans 100 parties d'eau 24 par  ties     @de    nitrate de cuivre contenant 3 molé  cules d'eau.  



  On     mélange    ensemble le carbonate de     cu-          proammonium    et la solution d'aluminate, puis  on introduit, en agitant vigoureusement, 100  parties .de     kieselguhr    que l'on peut d'ailleurs  remplacer par 150 parties de     poudre    -de  quartz ou de pierre ponce.     On    verse ensuite  la     solution    -de nitrate de cuivre dans le mé  lange, en agitant vigoureusement, et il se  forme un produit gélatineux bleu qui est neu-      Ire ou légèrement alcalin à l'égard -de la,     phé-          nolphtaléïne.     



  Le produit est un     corps    échangeur de  bases contenant .du sodium,     ou,du    potassium,  du     puivre    et de l'aluminium et est dilué avec  une matière riche en     hieselguhr.    On presse  la gelée -et on la sèche à -des températures       inférieures    à 100   C,     puis    on la, casse en  morceaux. Si les fragments ne possèdent     pas          une        résistance    suffisante, on     peut    les traiter  avec une solution à<B>5-10%</B> de verre soluble  à base de     potassium    et les sécher de nouveau.  



  Au     lieu,de    faire usage des     masses,de    con  tact comme cela a été décrit, on peut impré  gner ou enrober de ces masses (le contact  diluées et non diluées des fragments     @ & e    pierre  ponce ou<B>de</B> quartz au moyen .d'une solution  de verre soluble et on peut alors en faire  usage efficacement comme masses de contact,  spécialement si l'on applique de tels corps  échangeurs de bases non dilués.  



  Les masses de     contact        -décrites    convien  nent bien pour l'épuration catalytique de di  verses qualités     -d'anthracène    brut, contenant  ?0 à     75%'    d'anthracène, pour produire de  l'anthracène de qualité supérieure, les prin  cipales impuretés, telles que le     carba,zol,          c%nt    sensiblement brûlées et une grande  quantité d'impuretés telles que le     phénan-          thrène    étant également consumées.

   On     vapo-          ri-,e    uniformément du tourteau d'anthracène       brut,    contenant 25 à     î5%    au     @de    préférence  40 à<B>50%</B>     d'anthracène,    avec     .de    l'air dan.;

    le rapport de 1 : 20, et on le fait passer sur  la masse de     contact    à     380-430      C; on ob  tient un     anthracène    épuré contenant entre  75 et 80%     .d'anthracène,    pratiquement pas de       carbazol,    et un restant qui peut être     co,nsi-          rléré    comme du     phéna.nthrène.    Après recris  tallisation avec une quantité -de naphte dis  solvant juste suffisante pour     .dissoudre        l'an-          thracène    épuré à 80   C, suivie -d'un refroi  dissement à 15       C,

      on obtient un .anthra  cène qui est à environ 95 à<B>97%</B> -de pureté,  pratiquement incolore et d'excellente qualité.       Exeynple   <I>12:</I>       1o    On fait     dissoudre    6,6 parties de     A1\0',     fraîchement précipitée, dans une solution nor-         male    de     KOH    afin de former l'aluminate de  potassium correspondant.

   A :cette solution,  on ajoute :des diluants riches en     SiO'.    tels  que silicates réduits en très petits fragments,  quartz,     rochet    broyées, tufs, lave d'origine  volcanique -ou éruptive, zéolithes     artificielles     et naturelles,     kteselguhr,    débris de briques de       cellite.    Quand on fait usage de débris de  briques de     cellite,    ou de     kieselguhr,    80 à 100  parties sont la. quantité qui convient pour la  préparation -de ce corps     zéolithique    dilué.  



  On peut également préparer, par des  moyens spéciaux, des diluants de caractère  avantageux. Ainsi, par exemple, des di  luants contenant S10\ peuvent consister en       SiO2    colloïdale nu en le produit -du traite  ment     @de,    silicates échangeurs de bases, natu  rels ou artificiels, avec des acides minéraux  dilués, traitement qui enlève tant les mé  taux alcalins     échangeables    que l'oxyde de       métal        amphotérique    et laisse un groupe     S10'     de structure physique fortement ,absorbante.

    Les .diluants siliceux ainsi préparés, lorsqu'ils  sont mélangés     ,avec    des débris de briques -de       cellite    ou :du     kieselguhr,    sont de grande va  leur pour la préparation de masses de con  tact, ressemblant à des     zéo:lithes,    à employer  dans     l'oxydation    catalytique sélective des  impuretés mélangées à     l'anthracène.     



  Dans certains .cas, il est également avan  tageux d'ajouter 5 à<B>10%</B> de silicates spé  cialement     préparés    qui agissent. très favora  blement -dans ces procédés. De tels silicates  sont une phase     intermédiaire    dans la     pr6p:a-          ration    du     SiO2        complexe    avec des silicates  échangeurs de bases artificiels et naturels.

    Des silicates échangeurs de base tels que la  leucite, ou des zéolithes artificielles comme  celles qu'on prépare .communément, sont la  vés avec des acides     minéraux    dilués, comme  l'acide sulfurique à 5-10%, l'acide     chlor-          hy        drique    ou l'acide azotique, afin d'enlever  l'alcali de la partie     échangeable    -du corps  échangeur de bases,

   en laissant l'oxyde de  métal     amphotérique    en combinaison chimi  que avec le groupe     SiO2.    De tels silicates  ont un pouvoir .absorbant très élevé et sont  d'excellents moyens pour doser     l'action    des      constituants régulateurs en combinaison com  plexe avec ales     fractions        :catalytiquement    ,ac  tives des masses de     :contact.     



  20 On fait dissoudre dans<B>100</B> parties  d'eau 80 parties d'une solution -de verre so  luble à base de potassium d'une force ap  proximative     ide    33   Baumé.  



  30 On fait     idissou        dredans    150 parties  d'eau 24 parties de     Al2(S04)3    plus<B>18</B>     H20.     On mélange rapidement la suspension       d'aluminate    1 avec la solution :de verre so  luble, en agitant vigoureusement, -et on     .ajoute     en un mince courant la solution de sulfate  d'aluminium,     ee    qui fait qu'on obtient un  corps échangeur de bases gélatineux :dilué, à  trois constituants résultant de la     tombinai-          son    d'un silicate alcalin avec au moins un       métallate    (sel dont l'anion contient un     m:

  é-          tad)    et au moins un     sel    métallique (qui n'est  pas un     métallate)    qui     contient        A1203    et     Si0'     dans la     partie    non     échangeable.    On enlève  de la manière usuelle la     liqueux-mère    du       corps    échangeur de bases, on sèche le tour  teau     obtenu,    de préférence     au-,dessous    ide  <B>100'</B> C,     puis    :on     brise    en morceaux     :co:

  nve-          na.bles    ale     corps    séché. Pour     augmenter    le  rendement, on peut faire usage -de petites  quantités de     H2SO4    très     dlué        (5%)    en pre  nant soin que le produit de réaction et la  liqueur-mère restent sensiblement neutres, ou  faiblement alcalins, à l'égard de la     phé-          nolphtaléne.     



  En faisant usage de la même quantité ide  constituants, on peut :obtenir un autre type       ,de    zéolithe à trois constituants en :changeant  l'ordre dans lequel les trois classes :de cons  tituants sont amenées à réagir ensemble. Dans  ce cas, on verse les constituants réactifs al  calins et la solution :d'aluminate et de     verre     soluble dans la solution de sulfate d'alumi  nium, auquel .cas les diluants peuvent être  présents     ida.ns    le mélange .des constituants     ial-          calins,    ou dans le     constituant    sel métallique.  On travaille de la même façon que précédem  ment la masse gélatineuse obtenue et on la  sèche.  



  Le     constituant    sel métallique et .le     -cons-          titua-ut-        métallate    peuvent agir     d'abord    en-    semble; le     corps        diluant    étant de préférence  dans l'un de ces     Ïdeux    constituants -et l'on       ,ajoute        ensuite    le constituant     'Si02.     



  Au     lieu,de    changer l'ordre dans lequel les  trois classes -de     constituants    réagissent ensem  ble, on peut changer la, quantité des consti  tuants, ce qui donne d'autres types ide     zéo-          lithes    à trois constituants qui sont ides     cata          lyseurs    très efficaces.  



  C'est levas     lorsqu'on    fait usage     :des    pour  centages suivants :des constituants:       1o    On fait dissoudre, :dans une     solution     normale ide     KOH,    3,4 parties de     A1203,    fraî  chement précipitée, afin     :âe    former la solution  d'aluminate de potassium comme constituant       métallate.     



  <B><U>9,0</U></B> On fait :dissoudre dans environ 200  parties d'eau 120 à 150 parties de verre so  luble à base de potassium à 33   Baumé.  



       'cl    On fait dissoudre dans     environ        200     parties d'eau     .14,5    parties -de     A12(S04)3    plus  18     H20.     



  On ajoute le diluant à     l'un.    ou à l'autre  des constituants réactifs     alcalins    ou à leur       méliang        e.     



  Un procédé spécial pour la préparation -de  ces zéolithes à trois constituants consiste à  mélanger ensemble l'aluminate et le consti  tuant     Si02,    puis à ajouter le constituant sul  fate d'aluminium. On peut également procé  derdans l'ordre inverse.  



  On travaille le produit de réaction de la,  manière ordinaire.  



  Au lieu de faire usage de     A1203    pour le  constituant métallique, .on peut employer  d'autres     -constituants        @de    cette classe qui !con  tiennent du vanadium, du     tungstène,    du       molybdène,    du plomb, :du zinc ou du     @cad-          mium,    avec ou     sans    aluminium, individuelle  ment :ou en mélange.  



  Au lieu :de faire usage de sulfate d'alu  minium, on peut employer,     individuellement     ou en mélange, :d'autres sels métalliques avec  :ou     sans    sulfate :d'aluminium. De tels sels       peuvent,    par     exemple,    contenir du vanadium,  spécialement le sulfate -de     vanadyle,    -du zinc,  :du cadmium;     ;du    titane, -du zirconium, -du Cui  vre, du     nickel,    du :cobalt. de l'argent, du bé-           ryllium,    -du     cérium,    de l'étain, ,du thorium,  du manganèse,     du        chroine    ou du fer.  



  On peut, par ces méthodes, obtenir     -des          corps    échangeurs     @(le    bases qui sont très effi  caces pour .cette     oatalyse    spécifique selon  l'invention.  



  Le     pouvoir    catalytique peut résider en  tièrement dans la     zéo        lithe    à trois consti  tuants, ou dans un constituant en combinai  son chimique avec elle, ou bien, il peut rési  der en partie dans la zéolithe et en partie  dans des diluants combinés     .avec    elle pour  former -des mélanges     -de    préférence de struc  tures physiques homogènes. Des ,diluants     ea-          talytiquement    actifs peuvent également être  associés avec ces     zéolithes    à     constituants    mul  tiples.  



  Un catalyseur     zéolithique    à trois     consti-          tuants,    dilué, qui     contient    de l'aluminium et       SiO2        ,dans    la partie non     échiangeable    peut  être     ,dosé    ou augmenté dans son action spé  cifique de plusieurs façons.

   On peut rempla  cer en     partie,    ou dans .la plus large mesure  possible, le     métal    alcalin     ,dans    la partie  échangeable -du corps échangeur     @de    bases  par     -d'autres    métaux, spécialement les métaux  lourds tels que fer, cuivre, nickel, cobalt,  manganèse. ,argent, ainsi que le titane, le  zirconium, l'aluminium, en faisant ruisseler  sur lui des solutions à     5-10%    ,des sels     .cor-          respondants,    ou de leurs mélanges, aux tem  pératures ordinaires ou à des températures  un peu plus élevées     pour    accélérer l'échange  de bases.

   Avant de procéder à l'échange de  bases, il est .avantageux dans 'bien des cas,  d'hydrater le corps échangeur de bases en  faisant ruisseler de l'eau dessus. Après ce  traitement, .on amène les corps échangeurs de  bases en réaction avec -du     vanadate    d'ammo  nium, ou d'autres     vanadates    solubles, afin -de  former le     vanadate    du corps échangeur d!  bases, la meilleure façon de faire étant,d'im  prégner de la solution de     vanadate    le corps  échangeur     ïde    bases et d'enlever l'alcali     pax     lavage, après réaction.

   Le corps échangeur  de bases change     rde    couleur et prend celle des       vana.dates        correspondants.    On peut faire    usage,     ,dans    ce but, d'une solution à     1-10'r,     du     vanadate.     



  On peut également préparer pour ces  usages .des masses de contact efficaces en in  troduisant des diluants     -catalytiquement    a=c  tifs, comme 5 à     101o    -des     métallates    des cin  quième et sixième groupes du système pério  dique, et spécialement du     vanad.ate        d'argent,     du     vanadate        #cle    cuivre, du     vanadate    de man  ganèse, -du     vanadate    de fer, les     tungstates,          molybdates,        uranates,        tantalates    correspon  dants, et leurs mélanges.

    



  Les variantes décrites dans cet exemple  montrent que l'on peut préparer bien des ca  talyseurs hautement efficaces pour l'oxyda  tion catalytique des impuretés     accompagnant     l'anthracène dans le procédé selon l'invention,  en tenant complètement compte de toutes les       caractéristiques    spécifiques, dans les proprié  tés -de ces masses de .contact, qui sont néces  saires au succès -de l'opération.

           Exemple   <B><I>13:</I></B>  On fait dissoudre dans 200 à 250 parties  d'eau, 80 parties de     Co(Az0'')2        +    6 H20 et  on y brasse 80     parties    de terre     :d'infusoires.     A     l'@a%de    d'une solution de     gOH    d'une force  double de     1a    normale, on précipite l'oxyde de  cobalt, en     agitant    vigoureusement, dans la  terre d'infusoires. On sépare, par filtrage, ce  mélange de la liqueur-mère.  



  On dilue 90,5 parties de verre soluble à  88   Baumé avec 10 à 15 volumes d'eau et  on ,ajoute, en agitant vigoureusement, afin  :d'obtenir     une        -distribution        uniforme,    le tour  teau qui est resté sur le filtre. On fait -dis  soudre dans 200 parties d'eau 60 parties de  sulfate d'aluminium .avec 18 molécules d'eau  et on ajoute suffisamment d'une solution  d'hydrate     @de        potassium    ,d'une force quintuple  de la normale pour     -dissoudre    l'hydrate d'alu  minium qui s'est précipité d'abord, ce qui  forme une solution d'aluminate -de potassium.  On ,agite ensuite la solution .d'aluminate dans  la suspension et on chauffe le mélange jus  qu'à 60   C.

   On obtient très vite un précipité  gélatineux que l'on .augmente en     ajoutant     graduellement, avec agitation, de l'acide sul-           furique    d'une force double     -de    la     normale.    On  doit prendre soin,     toutefois,    -de maintenir une  faible alcalinité à l'égard de la     phénolphta-          léïne.    On continue à agiter pendant une  heure en laissant refroidir     graduellement    le  mélange à .la température de la     salle    oc l'on  opère. On presse le précipité gélatineux ob  tenu et on le lave avec 200 parties :d'eau par  petites portions.

   On sèche ensuite le tourteau  à     environ    80   C et .on le brise en fragments  -de grosseur convenable. La     masse,de    contact       obtenue,    qui     consiste    en une zéolithe diluée  par de la terre :d'infusoires et de l'oxyde de       cobalt,        est        :directement        applicable    pour l'épu  ration catalytique :de l'anthracène brut.  



  Elle     :convient    aussi bien pour     l'épuration     catalytique :d'anthracène brut après que     celui-          ci    a été     recristallisé    en partant d'anthracène  à 80 %, au moyen de     pyridine.    On :obtient un       anthracène    à 80 %, les 20 % restant étant  principalement :du     :carbazol.    On vaporise cet       anthracène    brut partiellement épuré :

  avec de  l'air et on le fait passer sur 'le     catalyseur          flans    à peu près les mêmes conditions     ,de    réac  tion que celles décrites     ci-,dessus;    il     donne    un  produit incolore qui est de     l'anthracène    à  99 % de pureté.  



  On peut remplacer l'oxyde de     cob,a.lt    de la  masse de -contact par d'autres oxydes -ou com  posés de métaux et, au lieu     d'incruster    le  constituant     catalytique    le plus efficace :dans  la zéolithe, on peut l'utiliser .comme un cons  tituant de réaction :dans la     formation    de la  zéolithe.  



  On peut également obtenir des     catalyseurs-          très    efficaces lorsqu'on ajoute à la solution  de verre soluble un mélange de     solutions    de  sel     d'aluminium.et    ,de     sel,de        .cobalt,    en quan  tités voulues, en prenant soin que le     produit     -de réaction reste .alcalin à l'égard -de La     phé-          nolphtaléïne.    La terre d'infusoires employée  comme diluant dans la masse ,de contact n'est  pas essentielle et .on peut également faire  usage, :avec un bon succès, de masses de :con  tact non     diluées.     



       Exemple   <I>14:</I>  On agite dans 200 parties de     solution    de  verre soluble diluée .avec 400 à 600     parties       d'eau 80 parties de silicate de fer neutre ob  tenu par la     réaction    de verre soluble nt de  sulfate ferrique.

   A cette suspension, on  ajoute     une    solution de sulfate ferrique con  tenant 24,6     parties    de     Fe2(S04)3    plus 9     H20.     dissoutes clans 250 parties d'eau, en agitant  vigoureusement et en prenant soin que le  produit de     réaction    reste     alcalin    à l'égard de  la     phénolphtaléïne.    On presse la gelée ob  tenue, de la manière usuelle, et on la sèche  à :des températures inférieures à 100 ' C: elle       constitue    une     zéolithe    :au fer dans laquelle  du silicate :de fer neutre est incrusté.

   On  brise cette masse de contact en     petits    mor  ceaux et on peut ensuite en faire usage direc  tement pour l'épuration selon l'invention.       Exern.ple   <I>15:</I>  On peut traiter :des     zéolithes    naturelles ou  artificielles, telles -que celles qu'on peut<B>ob-</B>  tenir dans le commerce -dans le but d'adoucir  l'eau, pour     échanger    une     partie    des oxydes  -de métaux alcalins     échangeables    pour des  oxydes     id'e    métaux lourds.

   Ces masses de con  tact,     lorsqu'on    en fait usage :dans les -condi  tions de réaction décrites dans ales exemples  précédents, conviennent bien pour l'épuration  catalytique de     l'anthracène.     



  Dans certains cas, .on peut remplacer par  tiellement :ou complètement les zéolithes par  des silicates neutres     correspondants    qui n'é  changent pas leurs bases.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé d'épuration au moins partielle d'anthracène. caractérisé par le. fait qu'on soumet un produit contenant l'anthracène, dans la phase vapeur, à une -oxydation .cata lytique sélective en présence :d'une masse -de contact qui favorise l'oxydation .d'au moins une partie des impuretés et qui ne favorise pas l'oxydation de l'anthracène, les con.di- tions @de réaction étant :choisies de manière à empêcher une oxydation considérabled'an thracène.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé suivant la revendication, caracté risé en outre par le fait qu'on fait usage d'une masse de eontact contenant un cons tituant jouant le rôle de régulateur. Procédé suivant: la sous-revendication 1, dans lequel ledit constituant régulateur est un métal alcalin. *; Procédé suivant la revendication, dans le quel on traite de: l'anthracène mélangé à du c.arbazol et du phénanthrène.
    1 Procédé suivant la. sous-revendication 3, caractérisé de plus par le fait que pour enlever du phénanthrène, on effectue une cspuration par dissolvant. <B>5</B> Proeédé suivant la sous-revendication 4, dans lequel l'épuration par dissolvant est effectuée avant l'oxydation catalytique sé lective. !; Procédé suivant la sous-revendication 4, dans lequel l'épuration par dissolvant est effectuée après l'oxydation catalytique sé lective.
    7 Procédé suivant la revendication, .dans le quel on effectue l'oxydation catalytique sé lective en présence d'une masse -de contact contenant, outre au moins un constituant qui est un catalyseur spécifique pour l'oxy dation envisagée, encore un constituant qui, sans être un tel catalyseur spécifique, aide cependant à la réaction. 8 Procédé suivant la sous-revendication 7, .dans lequel la masse catalytique contient encore un constituant régulateur. 9 Procédé suivant la revendication, dans le quel on emploie une masse de contact con tenant un corps échangeur .de bases.
CH143384D 1927-10-26 1928-10-23 Procédé d'épuration au moins parteille d'anthracène. CH143384A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US228977A US1846728A (en) 1927-10-26 1927-10-26 Purification of crude aromatic compounds

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH143384A true CH143384A (fr) 1930-11-15

Family

ID=22859319

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH143384D CH143384A (fr) 1927-10-26 1928-10-23 Procédé d'épuration au moins parteille d'anthracène.

Country Status (5)

Country Link
US (1) US1846728A (fr)
CH (1) CH143384A (fr)
DE (1) DE571725C (fr)
FR (1) FR662828A (fr)
GB (1) GB299419A (fr)

Families Citing this family (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE751256C (de) * 1937-12-24 1953-10-26 Ruetgerswerke Ag Verfahren zur Herstellung von Reinnaphthalin
CN107937015B (zh) * 2017-11-29 2019-08-23 宁波广昌达新材料有限公司 一种裂解c9+加氢溶剂油脱萘工艺方法及低萘芳烃溶剂油
CN107937014B (zh) * 2017-11-29 2019-08-23 宁波广昌达新材料有限公司 裂解c9+加氢溶剂油脱萘方法及低萘芳烃溶剂油
CN112371125B (zh) * 2020-12-07 2022-07-15 上海大学 一种CeO2-AgVO3异质结材料及制备方法和应用
CN115354359B (zh) * 2022-07-01 2024-05-14 西南科技大学 铀负载四氧化三钴纳米片的制备及在电催化碱性析氧反应中的应用
CN117924053A (zh) * 2024-03-22 2024-04-26 山东新和成药业有限公司 一种氧化异丁香酚制备香兰素的方法

Also Published As

Publication number Publication date
FR662828A (fr) 1929-08-12
US1846728A (en) 1932-02-23
DE571725C (de) 1933-03-11
GB299419A (en) 1930-04-08

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0044236B1 (fr) Procédé d&#39;obtention de silicates métalliques à partir de solutions de silicates alcalins, application en verrerie
EP0640004B1 (fr) Procede pour oxyder directement en soufre par voie catalytique, avec une selectivite elevee, l&#39; h2s contenu en faible concentration dans un gaz
CH143384A (fr) Procédé d&#39;épuration au moins parteille d&#39;anthracène.
EP0453367A1 (fr) Catalyseur d&#39;hydroraffinage de charges hydrocarbonées à base de trisulfure de niobium et procédé d&#39;hydroraffinage utilisant ledit catalyseur
BE355227A (fr)
EP0188979B1 (fr) Procédé de préparation d&#39;anthraquinone
FR2504510A1 (fr) Compositions cristallines synthetiques de silicate et de borosilicate metalliques, leur procede de preparation et leurs applications
CH147440A (fr) Procédé d&#39;oxydation catalytique de composés organiques.
CH147789A (fr) Procédé d&#39;oxydation catalytique de substances acénaphténiques.
CH136361A (fr) Procédé d&#39;oxydation catalytique de composés organiques.
CH136639A (fr) Procédé d&#39;oxydation catalytique de composés organiques.
US1868531A (en) Oxidation of derivatives of fluorene
CH136363A (fr) Procédé pour l&#39;oxydation catalytique de composés organiques.
CH136364A (fr) Procédé de préparation de masses catalytiquement actives contenant des corps échangeurs de bases.
CH136362A (fr) Procédé d&#39;oxydation catalytique de composés organiques.
BE348520A (fr)
BE382506A (fr)
CH196339A (fr) Procédé de fabrication de sulfate basique d&#39;aluminium très pur.
BE429626A (fr)
BE551369A (fr)
BE344849A (fr)
BE607419A (fr)
BE422608A (fr)
BE365880A (fr)
CH143016A (fr) Procédé d&#39;épuration d&#39;anthracéne brut.