CH136639A - Procédé d'oxydation catalytique de composés organiques. - Google Patents

Procédé d'oxydation catalytique de composés organiques.

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      Procédé     catalytique de composés organiques.    La présente invention concerne un procédé  pour oxyder des composés     organiques,    en le  faisant réagir avec un agent d'oxydation.  



       Suivant    l'invention, on emploie, dans  cette oxydation des composés organiques, en  particulier dans la phase vapeur, des     cataly-          seurs    ou masses de contact qui contiennent       des    corps échangeurs .de bases non siliceux.  



       Les        corpç-écliangeurs    de     bancs    non siliceux       dont    on fait usage dans le procédé selon cette  invention peuvent être produits, par exemple,       par    la, réaction de constituants     méta,llates          (gels        contenant    des métaux dans leurs anions)       ;1        vec.    des constituants sels métalliques (sels d     e     métaux qui ne sont pas des     métallates)        dans          ;

  ies    .conditions telles que le mélange en     réac-          iion    reste sensiblement alcalin à l'égard     -du          !;oiarnes@l.    L'invention n'est aucunement     li-          piitée    à     l'usage    de -catalyseurs qui sont les  produits de réaction d'un seul     métallate    et   < l'un seul sel métallique et certains des cata  lyseurs les plus efficaces pour la, mise en  pratique de l'invention sont les produits de    réaction de plusieurs constituants     métallates     avec un, ou plus d'un, constituant sel métal  lique ou de plusieurs constituants sels métal  liques avec un, ou plus d'un,

   constituant     mé-          tallate.     



  Les corps échangeurs de bases préparés  comme sus-indiqué possèdent une structure,  fréquemment     microporeuse,    remarquablement  poreuse et, dans certains cas, sont opalescents.  Lorsque des constituants     cata.lytiquement    ac  tifs convenables sont présents dans ces pro  duits, ils forment des catalyseurs d'une effi  cacité remarquable due probablement à     l'éner-          ,rie        superficielle    extraordinairement élevée des  structures     microscopiquement    poreuses et pro  bablement aussi à la présence de valences non  saturées, .dans bien des cas, et à une asymé  trie de molécules.

   Il- est, bien entendu, possi  ble que l'activité catalytique de ces produits  soit due, en partie ou en totalité, aussi à  d'autres raisons. Les groupements moléculai  res qui sont présents ont apparemment une  grande dimension et une grande complexité      et la constitution chimique exacte n'a. pas été  déterminée. En fait, il n'est même pas nette  ment déterminé si des composés .chimiques  simples sont formés .dans certains cas ou dans  tous et il est possible qu'il existe .des mélan  ges moléculaires. Ces produits possèdent une  homogénéité physique microscopique et se  comportent, à, bien des égards, comme s'ils  étaient des composés simples, et les auteurs  de l'invention sont d'avis que probablement,  dans bien des cas, les produits sont, en fait,  des composés simples de poids moléculaire  très élevé.  



  Il doit être     clairement    entendu que les  composés échangeurs de bases non siliceux  dont il est fait usage dans la présente inven  tion sont chimiquement tout à fait distincts  de corps échangeurs .de bases ,contenant .du si  licium, tels par exemple que les zéolithes     e    t  les     corps    échangeurs de bases s'y     rapportant     et leurs dérivés.

   Les présents composés     ne     contiennent<U>-pas</U> de silicium dans leur struc  ture et, bien qu'ils     partagent    bien des proprié  tés physiques .des zéolithes, à savoir: la struc  ture hautement poreuse et le pouvoir     d',échan-          ger    leurs cations alcalins pour     d'autres     cations par échange de bases, ils sont des  produits chimiquement distincts.

   Si surpre  nant que cela. puisse paraître, le silicium,  qui a, été jusqu'à présent considéré comme  essentiel à la. formation des squelettes .de  cette structure     physique    avantageuse, semble  n'être que l'un des nombreux éléments qui  sont capables d'amener ces propriétés physi  ques, et bien des     corps    échangeurs de bases  non siliceux possèdent toute la     force    et la. ré  sistance mécaniques -des zéolithes     siliceuses.     propriétés qui sont,     naturellement,    -de la plus  haute importance .dans des oxydations cata  lytiques de composés organiques.  



  Un certain nombre d'éléments sont     capa:          bles    -de     former    des     métallates    de métaux alca  lins, au moins dans leurs stades plus élevés  d'oxydation, et peuvent être utilisés, indivi  duellement ou en mélanges, comme consti  tuants     métallates    pour produire des corps  échangeurs de bases utilisés dans l'invention,  étant naturellement entendu que le choix dé-    pendra des sels métalliques à employer et des  effets catalytiques qu'on désire produire.

    Parmi les éléments qui forment des     méta.l-          lates,    .on peut citer les suivants: .aluminium,  chrome, zinc, vanadium,     béryllium,        étui,     palladium, platine, titane, zirconium, tungs  tène, urane, tantale et molybdène.

   Les élé  ments qui forment les     métallates    peuvent être  présents sous la forme clé leurs oxydes ou       hydroxydes    unis avec un alcali pour former  des     métallates    simples;     .ou    bien ils     peuvent     être présents, en partie ou en totalité, sous     la          forme    de composés complexes tels, par exem  ple, que groupements ammoniacaux, groupe  ments     cyanogénés,    etc.  



  Les constituants sels métalliques com  prennent les sels neutres ou acides, solubles  dans l'eau, des éléments suivants: cuivre, ar  gent, or, béryllium, zinc, cadmium, alumi  nium, terres rares, titane, zirconium, étain,  plomb, thorium, chrome, uranium, vanadium,       inanganëse,    fer,     nickel,    cobalt, platine,<B>palla-</B>  dium, que l'on peut: utiliser     seuls    ou en un  mélange désiré quelconque.

   Un avantage     ré-          sidedans    le fait qu'on n'a pas besoin de faire  usage de proportions définies :des composés  individuels, soit parce qu'il se forme ,des mé  langes de .différents composés ou, plus pro  bablement, parce que l'énorme dimension et  l'énorme complexité .de la molécule masquent  toutes nécessités de proportions définies.  



  Les possibilités de produire .des cataly  seurs du genre     indiqué    utilisables dans     l,@     procédé selon l'invention ne sont pas limitées  aux produits de réaction .des     métallates    et des  constituants sels métalliques dont on peut  faire usage et qui sont présents .dans les mo  lécules sous une forme non échangeable.

       A.i     contraire, on peut par exemple préparer une  autre série de produits en échangeant     unr#     partie ou la, totalité .des cations alcalins pour  d'autres atomes ou radicaux, au moyen d'un  échange des     'bases.    Le nombre .de cations que  l'on peut introduire est très     grandet    certains  d'entre eux sont compris dans les éléments  et radicaux suivants: ammonium, cuivre, ar  gent, or, béryllium, magnésium, césium, zinc,  strontium, cadmium,     barynm,    mercure, alu-      minium, thallium, titane, zirconium, étain,  thorium,     -vanadium,    chrome, uranium, man  ganèse, fer, cobalt, nickel, palladium, platine.

    Ces cations peuvent être introduits soit iso  lément, ou en     mélanges,    simultanément ou       siiecessivement.    Les larges possibilités de  combinaison que l'on peut effectuer par l'in  troduction -de divers cations au moyen :d'é  change .de bases donnent au chimiste     cata-          lyste    un champ presque infini de choix pour  préparer -des catalyseurs ayant juste le degré  voulu     d'activité    pour des oxydations organi  ques et un avantage est que l'on peut produire  des catalyseurs d'une .activité réglée d'une  façon excessivement précise et qu'ils sont ef  ficaces.

   Les cations introduits par échange  de bases peuvent être eux-mêmes catalytique  ment actifs ou peuvent activer des consti  tuants catalytiques qui existent .dans les pro  duits sous une forme non échangeable. On  peut également introduire des cations comme  ions simples ou     comme    ions complexes. Dans  tous les cas, l'activité catalytique des pro  duits obtenus est augmentée par leur struc  ture favorable.

      On peut obtenir une autre série encore     chi          produits    en traitant .des     corps    échangeurs<B><U>de</U></B>       bases    non siliceux préparés comme indiqué  ci-dessus avec ou sans la présence de cations  introduits par échange de bases, .avec des  produits :contenant ,des anions qui sont capa  bles de réagir avec le corps échangeur de  hases pour former des produits semblables à  des sels.  



  Lorsqu'on fait usage dans le procédé se  lon l'invention,     @de    masses de contact conte  nant des corps semblables à     -des    sels, les     cons-          tituants        catalytiquement    efficaces peuvent  être présents exclusivement dans le     .corps     échangeur -de bases, exclusivement dans l'a  nion du corps semblable à un sel, ou     partie     clans l'un et partie dans l'autre, .ou encore  clans d'autres composés diluants.

   Des radi  caux     acides,des    éléments suivants, soit acides  simples,     polyacides    ou anions complexes, peu  vent être utilisés pour produire des corps  semblables à -des sels avec les     corps    échari-         geurs    de bases de la présente invention: va  nadium, tungstène, uranium, chrome,     molyb-          dène,    manganèse, tantale, arsenic,     phosphort#,     bismuth, soufre,     chlore,    platine, bore.

   Des       ,ions    complexes tels par exemple que     ferro-          (#t        ferricya.nogène,        sulfocyanogène,        méta.l-          cya,nogène,    etc., peuvent     également    être em  ployés chaque fais qu'ils forment -des corps  semblables à .des sels avec les corps échan  geurs de bases non siliceux. Un seul radical  acide peut être introduit; ou bien un mé  lange peut être utilisé soit par un traitement  simultané ou par un traitement successif.

   On  peut     également    faire varier la quantité du  radical acide dont il est fait usage, de façon  que les produits puissent posséder le carac  tère de sels acides, neutres ou basiques.  



  Bien qu'il soit possible de faire usage ici  de certains .des -catalyseurs du genre indiqué  sous une forme non diluée, on obtient habi  tuellement les meilleurs résultats par la. .di  lution des produits avec des corps plus ou  moins inertes, .ou avec .des corps de pouvoirs  catalytiques, ou de pouvoirs activants relati  vement faibles. On peut     incorporer    des di  luants avec le corps échangeur des bases     ca-          talytiquement    actif ,avant ou après formation  et on les incorpore de préférence, bien que  non pas nécessairement, avec celui-ci pour  produire une     structure    physiquement homo  gène.

   En plus de porteurs finement divisés,  on peut enrober ou recouvrir de corps échan  geurs -de bases     catalytiquement    actifs, dilués  ou non dilués,     :dies    fragments     porteurs    relati  vement massifs, ou en imprégner ceux-ci,  l'imprégnation se faisant avant, pendant ou  après formation .du     corps    échangeur de bases.  Il doit être, naturellement, entendu que dans  tous les cas où un produit parfaitement homo  gène est désiré, l'incorporation de .diluants  doit se faire avant que le corps échangeur de  bases, après formation, .ait fait prise.

   Prati  quement tous les corps échangeurs -de bases  dont il est fait usage     dans    le procédé selon  l'invention peuvent d'abord être formés à  l'état de gelées, état clans .lequel on peut les       incorporer        avec    des diluants ou ,des corps por  teurs; mais, une fois qu'ils ont fait prise, et      en     particulier    après séchage, il est, bien en  tendu, impossible d'incorporer des diluants  dans le corps échangeur de bases autrement       que    par mélange purement physique, ce     qui     en général est moins désirable.  



  On peut raire usage ,d'un grand nombre  de, corps diluants tels que matières     siliceuse,.     comme     kieselguhrs    en tous genres, débris     d@2          briques    de     diatomite,    poudre de ponce, quartz  pulvérisé, sable et autres minéraux, spéciale  ment ceux riches en silice. On peut faire  usage, de la même façon, .d'un grand nom  bre -de fragments porteurs, naturels ou arti  ficiels,     tels    que     fragments    de ponce, briques       Lle,d'iatamite    ou autres minéraux, granules de  métal, etc.  



  La haute porosité des produits qui sont  obtenus par précipitation peut même être en  core augmentée en incorporant dans la car  casse du corps échangeur de bases des pro  duits que l'on peut enlever par lavage,     vola-          tilisation    ou combustion et qui, lorsqu'ils sont  enlevés, laissent     .des    espaces poreux supplé  mentaires et produisent une structure physi  que même -plus avantageuse.

   Les substances  ajoutées peuvent être de nature organique ou  inorganique, et peuvent être ajoutées     indivï-          cluellement    ou peuvent être en     combinaison     chimique avec certains des     constituants        per-          inanents.    Ainsi, par     exemple,        certains    des       constituants    peuvent être introduits sous la       farine    de composés complexes qui sont -décom  posés plus tard et qui laissent alors des espa  ces poreux supplémentaires.

   Des exemples de  composés de ce genre sont certains groupe  ments ammoniacaux que l'on peut décomposer  en chauffant le produit fini.  



  D'une façon générale, la réaction .des so  lutions constituantes a pour résultat la pro  duction de sels solubles non désirables dans  les masses catalytiques à. employer     cIa.ns   <B>le</B>  procédé d'oxydation selon l'invention et il  est, par conséquent, habituellement bon de  laver le corps échangeur de bases, après pré  cipitation, puis de le sécher, ou de .le sécher  d'abord et ,de le laver ensuite. Les auteurs  de l'invention trouvent que, bien qu'il soit  possible, dans certains cas, -de sécher à haute    température, il vaut mieux, pour obtenir les  meilleurs résultats, dans la plupart des .cas.  sécher à ,des températures de 100   C, ou in.  f'érieures.

   Dans les méthodes générales décri  tes ci-dessus de préparation de la masse     cata-          lytique    pour     l'oxydation    selon l'invention, on  a fait réagir des constituants     métallates    et  ries constituants sels métalliques préparés sé  parément. Bien que, dans bien des     cas,    ce  soient là les méthodes préférées, il est possi  ble.de préparer des corps échangeurs de bases  par .des méthodes un peu .différentes. Ainsi.  par exemple, si on neutralise prudemment.

    une solution d'un     métallate    d'un métal am  photère avec un acide     jusqu'à    ce que la     ré.ae-          ti.on    fortement alcaline devienne faiblement       alcaline    à l'égard de la     phénolphtaléine,    ou  même légèrement acide, avec faible alcalinité  à l'égard du tournesol comme limite, il se  produit des corps échangeurs .de bases qui  peuvent être utilisés dans le procédé selon  l'invention. Au lieu des     métallates,    les mé  taux amphotères peuvent également être pré  sents sous la     forint:    de composés     métallates     complexes.  



  On peut, d'une manière similaire, traiter  des solutions acides ou neutres de métaux  amphotères     a.vee    un alcali jusqu'à ce que le  mélange devienne neutre ou alcalin à l'égard  de la     phénolphtaléine,    ou même acide, auquel  cas il se produit des corps échangeurs     (le     bases .d'une manière similaire à celle     déerit,@     dans le paragraphe précédent.

   Les     corps          échangeurs    -de bases produits en neutralisant,  soit des solutions de     métallates,    soit des sa  solutions toutes prêtes de     méta.llates    et  &   en ,général, un pouvoir d'échange de hases  tout à fait aussi grand que ceux qui sont pré  parés en faisant réagir l'une avec .l'autre des  solutions toutes prêtes de     métallates    et de  sels     métalliques.    Toutefois, la structure phy  sique semble être similaire et, dans bien des  cas, un pouvoir     d'échange    -de bases extrême  ment élevé n'est pas essentiel.

   On peut pro  duire de     cette    in     arrière    bien des catalyseurs       très    utiles.  



  Une :autre préparation par voie humide  consiste à faire réagir des sels de métaux al-           calins    des acides oxygénés d'éléments métal  liques -des cinquième et sixième groupes du  système périodique, tels par exemple que va  nadium, molybdène, tantale, tungstène, etc.,  avec .des sels neutres     ou    acides de métaux, en  particulier de métaux qui sont fortement am  photères. I1     doit    y avoir un excès d'alcali.  Les sels des acides des cinquième et     sixièinc     groupes peuvent être employés seuls ou en  combinaison avec d'autres     rnétallates.     



  En plus des méthodes par voie humide.  nue -go-tir la plupart .des buts les auteurs de  l'invention trouvent préférables, -on peut pro  (luire des .corps échangeurs de bases par des  méthodes de fusion, par exemple: en fondant  des oxydes ou     Hydroxydes    des constituants       métallates    et sels métalliques avec un alcali  comme     1c    carbonate de sodium ou le carbo  nate .de potassium, ou leurs     hydroxydes.    Les  corps échangeurs de bases produits par fu  sion, bien qu'ils ne possèdent pas, parfois,  des pouvoirs d'échange -de bases tout à fait       aussi    élevés,

   sont néanmoins d'une structure  physique     avantageuse    et bien des produits  sont .des     catal@rseurs    très utiles. Des oxydes  des métaux des cinquième et sixième groupes  peuvent     également    être employés pour for  mer :dies     produits    quelque peu similaires à. ceux  décrits dans le     paragraphe    précédent, par des  méthodes de fusion.  



  Les     cat        ah-seurs    échangeurs de bases non  siliceux décrits ci-dessus contiennent le ou les       éléments        catalt-tiqiiement    actifs en combinai  son chimique avec, le corps de bases, ou for  mant partie de     celui-ci    et ils comptent parmi  les catalyseurs les plus efficaces .dont il est  fait usage     dans    l'invention.

   Il n'est toutefois  pas     née-3ssairc    que l'activité catalytique ré  side dans le corps     échangeur    -de bases lui  même et on     peut;    produire bien des     catal---          seurs    très importants dans lesquels des corps       échangeurs    .de bases     catalytiquement    inactif,  sont unis avec des     dibiants        catalytiquement     actifs pour former des masses physiquement       homogènc-s.    (.'es masses.

   bien qu'elles ne con  tiennent pas d'éléments     catalytiques    chimi  quement combinés avec le corps échangeur<B>du</B>  bases,     partagent,    bien entendu, sa     structure            microporeuse    et, dans le cas où il est fait  usage de diluants     catalytiquement    actifs con  venables, on     obtient    des catalyseurs de grande  efficacité dont l'utilisation rentre dans le  cadre de la présente invention. Naturelle  ment, l'activité -catalytique peut résider tant  clans les diluants     chie        clans    le corps     échian=          geur    .de bases.  



  Les catalyseurs dont il est fait usage dans  le procédé selon l'invention, et en particulier  les catalyseurs dilués, peuvent dans bien .des  cas avec avantage recevoir un traitement pré  liminaire consistant en une calcination et une  exposition à des vapeurs oxydantes ou acides,  à une température élevée. Ces traitements  produisent fréquemment des     -changements     chimiques secondaires comme il s'en produit  clans les catalyseurs eux-mêmes et il va sans  dire que les catalyseurs utilisés dans la pré  sente invention sont définis, quant à la com  position chimique, comme ils sont au moment  où ils sont     fraichement    préparés, suivant les  méthodes usuelles de définition en chimie ca  talytique.  



  Bien des oxydations qui s'effectuent par  l'emploi du procédé selon l'invention, et     ci.     particulier l'oxydation de bien -des composés  aromatiques, exigent un ralentissement ou       -unie    régularisation sélective de l'action des  catalyseurs dont on fait usage, afin d'empê  cher des     pertes    excessives par combustion     to-          tale,    ou de permettre .de s'arrêter à un pro  duit d'oxydation intermédiaire déterminé  avec un rendement maximum.

   Les auteurs  de l'invention ont trouvé que, par leur pré  sence, des sels de métaux formant des alcalis  et d'autres constituants non catalytiques  peuvent agir comme régulateurs de l'action  catalytique, comme peuvent le faire les oxy  des ou hydroxydes eux-mêmes dans certaines  réactions. D'autres substances     catalytique-          ment    actives ou activantes qui ne sont pas  des     catalyseurs    spécifiques pour la réaction       particulière,    mais qui favorisent l'effet des  agents régulateurs peuvent également être  employées.

   En fait, chaque fois que des ca  talyseurs échangeurs .de bases, de la présente  invention, qui contiennent des cations .de mé-           tal        alcalin    échangeables reçoivent un traite  ment préliminaire avec ides vapeurs acides,  il se produit des composés de métaux formant  alcali qui ,agissent comme régulateurs et bien  des     constituants    métalliques amphotères -ou  autres, qui ne sont pas des catalyseurs préfé  rentiels pour la, réaction d'oxydation particu  lière peuvent être considérés, et agissent,  comme agents favorisant la. réaction.  



  La présente invention est applicable pour  opérer toutes espèces d'oxydations organiques  catalytiques. Parmi certaines -des réactions  les plus     importantes,    .dans lesquelles on peut  faire usage     idu    présent procédé, on peut citer  les suivantes:

   L'oxydation     .de    benzol,     toltiol,     phénol, phénols de goudron ou     furfurol    en  acide     maléïque    et acide     fuma.rique;    de cré  sol en aldéhyde salicylique et acide salicy  lique; de     toluol    et .des divers     toluols    substi  tués halogénés et nitrés en les aldéhydes et  acides correspondants; de     xylènes,        pseudo-          cumène,        mésitylène,        pa.racymène    et autres dé  rivés en les aldéhydes et acides correspon  dants;

   de naphtaline en     na.phtaquinone,    an  hydride phtalique et acide     maléïque;    d'anhy  dride phtalique en acide     ma.léïque    et .acide       fumarique;    d'anthracène en     anthraquinone;     de phénanthrène en     phénanthraquinone    et  acide     -diphénique;

          .d'a.cénaphtène    en     .a.cénaph-          tylène,        acénaphtaquinone,        bisa,cénaphtylidène-          dione,    acide     naphtaldéhydique,    anhydride       naphtalique    et     -acide        hémimellitique;    de     fluo-          rène    en     fluorénone;        d'eugén.ol    et     isoettgénol    en  vanilline et acide     vanillique;    d'alcool méthy  lique et méthane en aldéhyde formique;

   d'al  cool éthylique en acide acétique; de     clilor-          hydrine    .d'éthylène en acide     chloracétique,     etc. Des mélanges de composés organiques  tels, par exemple, que des fractions de     g011-          dron    de houille peuvent également être oxy  dés en des mélanges de produits     .d'oxydation     utiles.

   En plus des réactions ci-dessus et  d'autres     réactions    similaires dans lesquelles  les produits désirés sont les produits d'oxy  dation, les catalyseurs dont il est fait usage  dans la, présente invention sont important=  dans des réactions     d'oxydation    dans lesquel  les une impureté qu'on ne désire pas est brîi-         iée    ou transformée en un produit qu'on peut  séparer aisément du composé principal pré  sent, réactions telles par exemple que l'épura  tion catalytique de naphtaline brute, d'an  thracène brut,     d'ammoniaque    de goudron de  houille, etc., avec oxydation préférentielle de  certaines impuretés ou de toutes,

   et .dans .des  réactions     -(Lans    lesquelles des impuretés sont       brûlées    où, en même temps, certains com  posés organiques sont oxydés en produits que  l'on désire obtenir comme c'est le cas, par  exemple, dans la, production directe     d'.anthra-          quinone    en partant     d'anthracène    brut, spé  cialement avec combustion totale concomi  tante de     carbazol,    phénanthrène et autres im  puretés.  



  Ci-après sont décrits des exemples .de pré  paration de masses catalytiques pouvant être  utilisées clans le procédé d'oxydation selon  l'invention, ainsi que des applications de ces  masses.         Exemple.   <I>1:</I>  On met     4l)    parties de     V''0'    en     suspension     dans 500 parties d'eau et on acidifie avec un       peu    d'acide sulfurique concentré.

   On chauffe  la suspension presque au point ,d'ébullition et  on fait passer à     travers    -des gaz contenant     SO'     ,jusqu'à. ce que la suspension d'acide     va.na-di-          que    soit     complètement    dissoute en sulfate     de          vanadyle    bleu. Il est parfois nécessaire d'a  jouter un peu     d*eau    pour que le sulfate     df#          #aaatad@rle    se dissolve entièrement.  



  On divise ensuite la solution bleue<B>ci,</B>  deux parties dont on met l'une de .côté et       dont    on traite l'autre avec une solution     d'hy-          droxyde    de potassium d'une force     quintuple     de la, normale, à 50-60   C, jusqu'à .ce qu'on  obtienne une solution claire, brun café,     de          vanadite    de potassium.  



  On mélange la solution ide     vanadite     < avec  70 parties de petits fragments de briques     de          diatomite    ou 40 parties de cellite et 40     par-          tics    de     particules    de quartz, en remuant le  mélange jusqu'à ce qu'il devienne uniforme.  D'autres corps diluants tels que silicates  neutre, sable,     silicagel,    roches broyées,  tufs, lave d'origine     volcanique    ou éruptive,      ou matières     similaires,    peuvent être em  ployés.

   A la solution contenant le     vanadite     de potassium, -on ajoute     la.    seconde moitié de       la,    solution -de sulfate -de     vanadyle,    en pre  nant soin que, même après que tout le sul  fate de     vanadyle    a été ajouté,     la.    solution  reste alcaline ou neutre à, l'égard -de la     plf-          nolphtal.éine.    Le produit de réaction, après  séparation     d'avec    la liqueur mère par filtra  tion et séchage à.

   6(l-70   C, est brisé en  fragments et constitue un .corps     échangeu.#     de bases contenant du potassium et du va  nadium tétravalent, une partie du vanadium  jouant le rôle d'un radical acide et une par  tie, celui d'une base dans la portion non       échangeable    .de la. molécule.  



  Le produit obtenu convient bien pour  l'oxydation catalytique de     toluol    en aldé  hyde     benzoïque    et de     chlorotoluols,        dichloro-          toluols,        chlorobromotoluols,        nitrotoluols,        chlo-          ronitrotoluols,        bromonitrotoluols,        etc.,    en     les-          aldéhydes    benzoïques substituées correspon  dantes, en faisant passer les vapeurs .des  composés, mélangées avec- de l'air dans la  proportion de 1<B>:715</B> à 1. :

   30, sur le     cata-Iy-          seur    à. .des températures de 320 à 440  <B><I>C</I></B>.         E.xem..ple   <I>2:</I>    On     prcIpare    un corps échangeur de bases  au     potassium-va.nadyle,    dilué, comme décrit  dans l'exemple 1 et:

   on pulvérise ensuite  dessus (les acides inorganiques à 3-5 %,       tf@ls        liai    exemple que     l'.a.ci.de    sulfurique, l'a  cide phosphorique, l'acide azotique, l'acide       cIilorhydxiquc,    etc.,     jusu'à    .ce que le potas  sium,     dans    la. partie échangeable -du corps  (changeur de bases, ait été neutralisé.

   Le  corps ,ainsi     obtenu    tend à oxyder     préféren-          liellement    le     toluol    et les     toluols    substitués       en    les aldéhydes benzoïques     _    et acides ben  zoïques correspondants, les acides     prédomi-          riant,    quand on fait passer les vapeurs des       composés,    après les avoir mélangées avec de  l'air dans la proportion de 1 : 20, sur le     ca-          ti-lvseur    à .des températures de 360 à 450   C.  



  Le corps     obtenu    comme décrit     ci-dessus     convient également bien pour l'oxydation de       flu.orène    en     fluorénone,    de naphtaline en         a-naphtaquinone    ou en anhydride     phtalique,-          selon    les conditions -de réaction.  



  <I>Exemple 3:</I>  On prépare un corps échangeur de bases  comme cela a. été décrit .dans l'exemple 1,  sauf que l'on     supprime    les corps diluants.  Le produit ainsi obtenu est un bon     cataly-          seur        pour     en' phase vapeur, de  benzol en acide     maléïque    et .acide     fuma.ri-          que    et d'alcool méthylique en aldéhyde for  mique si l'on traite préalablement ce corps  échangeur .de bases non ,dilué ,avec de l'acide  sulfurique ou de l'acide     .azotique    à 3-5 %.  



  Des conditions de     réaction    similaires et  des concentrations de gaz similaires à, celles  décrites dans l'exemple 1. peuvent être     em-          ployéos    pour la mise en pratique de ces réac  tions catalytiques.,         Ëxenaple   <I>4:

  </I>    On enrobe ou recouvre d'un corps     éch.a.n-          geur    de bases au     potassium-vanadyle,    dilué  ou non dilué, obtenu comme .décrit -dans les       exemples    précédents des     fragments    porteurs  massifs tels par exemple que des matières  riches en silice, comme     fragments    de     quartz,     pierres filtrantes quartzeuses, grès, frag  ments de     silicagel,    schistes à diatomées,  briques de     cellite,    fragments de ponce,  amiante, fragments de silicates     naturels    ou  artificiels et zéolithes diluées ou non diluées,

    des métaux comme des granules d'aluminium,  (les alliages métalliques: ferro-silicium,       ferrovanadium,        ferrochrome,    etc., en particu  lier quand leur surface a été rendue ru  gueuse.  



       L'enrobage    ou     recouvrement    peut se  faire après formation du produit. On peut:       igalement    préparer des fragments     porteurs     artificiels en formant, par exemple, des mor  ceaux de     cellite,    de     kieselbo-uhr,    ,de     silicagel     et de silicates pulvérisés, .de     glaucosile    hau  tement absorbant, qui est le résidu siliceux  de l'extraction à l'acide de sable vert, de       zéo!lithes    diluées ou non     diluées,    en     faisant          us.a.ge    à cet effet,

   de divers adhésifs tels que  verre soluble,     .alcalis    et sels -de métaux alca-      . lins, puis en calcinant, après formation, les  morceaux à 400-500   C et en les soumet  tant, si     e'est    nécessaire, à un traitement  avec des .acides.  



  Lorsqu'on     enrobe    ou recouvre -du corps  échangeur de bases, les fragments porteurs       unumérés    ci-dessus, on peut faire usage     ,do     divers adhésifs qui peuvent être des     ageni@          régulateurs    pour l'action du     -catalyseur.     Ainsi, par exemple, bien .des sels acides.  alcalins et neutres des métaux formant :des  alcalis, tels que sulfates, chlorures, nitrates,  nitrure, verre soluble, carbonates, etc., peu  vent être employés.  



  Au lieu d'introduire des corps     diluants     dans le corps échangeur de bases au cour  de sa,     formation,    comme cela, a. été     décrit     dans les exemples précédents, on peut pré  parer le corps     échangeur    de bases non dilué  au moyen de ses constituants:     vanadite    de  potassium et sulfate .de     vanadyle,    puis le       iuélan.ger    mécaniquement en une suspension  aqueuse avec les corps     diluants;    ou bien on  peut sécher et pulvériser le corps échangeur  de bases et le mélanger ensuite avec ces  derniers.

   Par exemple, on peut employer 50  parties de particules de briques de     cel,lite    et  former le mélange en granules avec     l'un          quelconque    -des adhésifs susmentionnés. On  produit     .ainsi    un     eataly    leur     très        efficace    pour       l'oxydation    catalytique de     xvlènes,        mésity-          lène,        pseudocumène    et     pa.racymène    en les al  déhydes et acides correspondants, en fai  sant passer les     vapeurs    des composés,

       méla.n-          gées    avec de l'air dans la     proportion    d'en  viron 1 à 20, sur     le    catalyseur calciné,     à,    des       températures    de 340 à     4-90'    C.

           Exeii2.ple   <I>5:</I>  On met     2t1        pai ties    de     V-'O-'    en suspension  dans. 500 parties d'eau, comme     décrit    dans  l'exemple 1, on acidifie avec un peu d'acide  sulfurique     concentré    et on réduit en     sulfate     de     vanaclyle    au moyen de gaz contenant     :

  S02,     en chauffant le mélange     presque    au point       d'@ébullitio@n.    On traite la solution bleue ainsi  obtenue avec. suffisamment     dei    solution d'hy  droxyde de     potassium    d'une force double de    la normale pour précipiter un     volumineux     précipité     brun.    de V\04 que     l'on,    filtre ou sé  pare ensuite par      & spiration    et que l'on met  en suspension dans 200 parties d'eau.

   On       chauffe    :après cela, graduellement, à 60 à       70     C et on. ajoute une nouvelle quantité de  solution d'hydroxyde de potassium d'une  force double -de la     normale    jusqu'à ce que  tout le     V204    se dissolve pour former une so  lution     brun    café. Cela. exige un excès d'hy  droxyde .de potassium.

   On brasse ensuite le       vanadite    de potassium     ainsi    produit     avec    60  parties de terre d'infusoires et on verse gra  duellement dans la solution, en agitant     vi,          goureusement,    de l'acide     sulfurique    d'une  force :double dei la normale     jusqu'à.    ce que  cette     .solution    reste     juste    alcaline à l'égard     de     la     pli-énolphtalé:ine.    Au lieu d'acide sulfuri  que, on peut faire usage     d'acide    phosphori  que.

   L'acide     sulfurique    donne un précipité  brun, tandis que l'acide     phosphorique    donne  un précipité bleu brunâtre, On     pressie    les  précipités, puis on les: sèche à des     tempé-          ratures    inférieures à 100  C. On     :sature    les  produits     ainsi        obtenusi        avec    une solution di  luée -de verre soluble formée de 110 parties  d'une solution de verre soluble à     33         Fé    di  luée avec 100     parties    d'eau.

   Après imprégna  tion,     onsèche    de nouveau<B>If,</B>     produit    et on le  brise en fragments que l'on traite, à.     400-          450     C, avec des gaz de brûleur dilués, afin  de neutraliser l'alcali dans la partie à  échange de bases du corps.  



  La masse de contact     ainsi    préparée est un  excellent     catalyseur    pour l'oxydation cata  lytique de     naphtaline    en     anhydride    phtali  que lorsqu'on fait     passer    un mélange .de     va-          peurs    de     naphtaline    et d'air, dans la propor  tion de 1 à 20, sur le catalyseur à<B>370-</B>  400" C.  



       E:reinpre   <I>6:</I>  On prépare un produit     comme    celui décrit       dans;        l'-exE,,mple,        pré,céclent,    sauf qu'on em  ploie     1$0        parties    de verre soluble au lieu de  1.10. Le     catalyseur        a.usi    produit est excellent  pour     l'oxydation    de naphtaline en     a-naphta-          quinone    lorsqu'on fait passer un mélange de  vapeurs     ,de    naphtaline. et d'air dans la pro-           portion    d'environ 1 à 35 .en poids, sur la.

    masse de contact à     370-400     C.  



       Exemple   <I>7:</I>  On réduit 2:0     pamties    de     V'0'    en une so  lution de     sulfate    de     vanad@Tle,    comme décrit  clans les exemples précédents et on dilue avec  60     parties    de     terre    d'infusoires.

   On ajoute  de l'hydroxyde de potassium, d'une force  double die la normale, par     portions,    à froid,  en .agitant     vigoureusement,    jusqu'à ce que le       mélange    reste: juste     alcalin    à l'égard de la       phénolphtaléine.    On traite le corps préci  pité de la manière usuelle, comme décrit dans  les exemples     précédents;    c'est alors un excel  lent catalyseur pour l'oxydation de naphta  line en     anhydride    phtalique quand on fait  passer un mélange de vapeurs de     naphtaline     et d'air dans la     proportion    de 1     :

  20    sur le       catalyseur    à     380-420     C.         Exemple   <I>8:</I>    On prépare des corps échangeurs de  bases non     siliceux    dilués, comme décrit dans  les exemples     précéflénts,    avec es diluants que  l'on a.     imprégnés        d'oxyde    ferrique, d'oxyde  d'argent ou d'oxyde de cuivre, en     incorporant     les diluants dans le :corps échangeur de bases  au cours de la formation de celui-ci.

   On pulvé  rise ensuite sur ces produits une quantité  d'acide sulfurique normal suffisante pour  former ce que l'on appelle dies corps sem  blables à des sels et pour     neutraliser    com  plètement la.     teneur    en alcali du corps échan  geur aie bases.

       Une        telle    masse de contact  contenant 6-8 % ,d'oxyde ferrique est particu  lièrement efficace pour l'oxydation     d'anthra-          cène    en     anfhraquinone    à une température de       350---400     C, lorsqu'on fait passer sur le ca  talyseur un mélange     d'a.nthracène    et     d'aïr          dans    une proportion de 1 : 40.  



  Une masse     de    contact     comme    décrit     ci-          dessus,        qui    contient environ 4 %a d'oxyde  d'argent et 6 % d'oxyde de cuivre au lieu  d'oxyde     ferrique,        convïent    bien pour l'oxy  dation     @d'.alcool    méthylique en aldéhyde for  mique à 370=390  C, en     faisant    passer les  vapeurs d'alcool méthylique et de l'air, dans    la     proportion    de -1 : 25 en poids, sur le     cata-          lyseur.     



  On peut obtenir des catalyseurs simi  laires en imprégnant les diluants de     sulfate          ferrique,        de    nitrate d'argent ou de     nitrate     de cuivre.  



       Exemple   <I>9:</I>  On traite 12 parties d'acide vanadique       avec.        suffisamment    d'une     solution        d'hy-          diroxyde    le     potmsium        d'\nn;

  e    force double  de la normale pour que     non.    seulement tout  le     V20'    soit dissous sous la, forme de     vana-          date    de     potaissium,

      mais qu'il reste encore un       excés    de 14     parties    de     KOH    à 100     %.    On  imprègne de la solution     sus-d-écrite    un mé  lange de 120     parties        dé    quartz finement con  cassé et de 20     parties    de     kieselguhr.    On pré  pare une seconde     solution    en réduisant 10       parties        d'acide        vanadique    en sulfate de va  nadyle de la manière usuelle et en     neutrali-          saut    

  l'excès d'acide sulfurique avec une so  lution: d'hydroxyde de potassium d'une force       double    -de la normale.  



  On pétrit     ensuite,    intimement ensemble  la solution 2 et la. suspension 7. et ou sèche  à des     températures    inférieures à 100  C. Le       produit    est un :corps     échangeur    de bases     con-          tenant    K20,     V20'    et     V104_    On     brise    les gros  morceaux en petits fragments, ce qui  donne un bon catalyseur efficace pour l'oxy  dation catalytique des impuretés inorgani  ques     ,d'a:m.m@oniaque    de goudron.

   On fait, à  cet effet, passer sur la     masse    de contact, à  380 à 450  C, l'ammoniaque de goudron mé  langée d'air, .de façon qu'il y ait un     grand     excès     d',air    en     proportion    des impuretés     or-          ganiques.de    l'ammoniaque. Les impuretés or  I.aniques sont     entièrement    'brûlées ou trans  formées en composés solubles dans l'eau et       l':ammoniaque    résultante est épurée par oxy  dation préférentielle ces impuretés organi  ques.

           Exemple.   <I>10:</I>    On     prépare,des    corps échangeurs ,de bases  en faisant usage de     tungstate        @de        potassium,     de chromate de potassium, de     molybdate    de  potassium ou     @de        tanta,late        @de    potassium, en      quantité     moléculairement    équivalentes, .au lieu  de     vanadute    -de potassium comme dans l'exem  ple 9.

   Ces     catalyseurs,    spécialement après  traitement préliminaire avec. -des gaz de brû  leur dilués avec de l'air, à     450-500     C,  conviennent bien pour l'oxydation de     toluol     e n aldéhyde benzoïque et acide benzoïque,  et de     toluols    substitués en les aldéhydes et  acides correspondants lorsqu'on fait passer  des vapeurs de ces produits, mélangées d'air  dans la. proportion de 1 : 35 en poids, sur les  masses de contact à     340-390"    C.         Exemple   <I>11:</I>  On fait dissoudre 22 parties de carbonate  de cuivre basique sous la forme du     composé          cuproaminonium.     



  On fait     dissoudre    10,2 parties d'hy  droxyde d'aluminium fraîchement précipité       dans        suffisamment    d'une solution     -d'h@--          droxyde    de sodium ou de     potassium    pour  former une solution claire d'aluminate de  sodium ou     @de    potassium. On fait dissoudre  24 parties de     nitrate    -de cuivre,     contenant    3  molécules d'eau, -dans     \L00    parties d'eau.  



  On mélange ensuite ensemble le     tarb.onate     de     cuproamm.onium    et la solution d'alumi  nate et on introduit, en agitant vigoureuse  ment, 100 parties de     kieselguhr,    ou<B>150</B> par  ties de quartz ou de poudre .de ponce. On  verse ensuite .la solution     @de    nitrate de cui  vre dans le mélange, en agitant vigoureuse  ment, et il se forme un produit bleu, géla  tineux, qui est neutre ou légèrement alca  lin à l'égard de la.     phénolphtaléine.     



  Le produit est un .corps échangeur de  bases     contenant    .du sodium ou du potassium,       @du    cuivre et de l'aluminium, et qui est dilué  avec une matière riche en     kieselguhr.    On       presse    la, gelée et on la. sèche à une tempé  rature inférieure à 100  C, puis on la brise  en fragments. Si les fragments ne possèdent  pas une résistance suffisante, on peut les trai  ter avec une solution à.5-10 % de verre     so-          lubie    à. base de potassium et la. sécher de  nouveau.  



  Au lieu -de faire usage de masses     .ide    con  tact comme     décrit,    on peut enrober au re-    couvrir avec les masses de contact, diluées ou  non diluées, des fragments de ponce     ,ou        de     quartz au moyen d'une solution de verre so  luble et on peut alors les utiliser     effic.a,ee-          ment        comme        masses    de contact spécialement  si -de tels corps échangeurs     @de    bases non di  lués ont été appliqués.  



  Ces masses     de    contact décrites convien  nent bien pour     l'épuration        catalytique    d'an  thracène brut en anthracène de qualité su  périeure, épuration par laquelle les impure  tés principales, comme le     carbazol,    sont sen  siblement brûlées     el:    les .autres impuretés,  comme le phénanthrène sont brûlées dans  une large mesure. A cet effet, on conduit sur  une     couche    d'une telle masse de contact, à  380-430  C. du tourteau d'anthracène     à,     25-50%, et spécialement à     30-35 0,    unifor  mément     vaporisé    .avec de l'air dans le rap  port-, d'environ 1 : 20.  



       L'anthracène    épuré     obt;@nu    .contient entre  70 et 80 %     d'a.nthracène,    pratiquement pas  de     ca.rb.azoa,    et le restant peut être considéré  comme du     phénanthrène.    Après une     recris-          tallisation    obtenue au     moyen    de naphte dis  solvant, en faisant usage     @de    la.

   quantité     mi-          idmum    nécessaire     poilr    amener     l'anthracène     épuré en     solution        Ïi    80 %, et     refroidisse-          inent    à 15       .        l'anthra,cèiie        recristallisé    ob  tenu contient environ 95     à,    97 % d'anthra  cène, -est pratiquement     ineolore    et est d'excel  lente qualité.

           Exentple   <I>12:</I>  On prépare les solutions suivantes:  1  On fait dissoudre 30 parties de     nitrate     de nickel, contenant 6 molécules d'eau     cle    cris  tallisation, dans 200 parties d'eau et on ajoute  suffisamment d'ammoniaque à 25 % jusqu'à  ce qu'on obtienne une solution claire du ni  trate de     nickel-ammonium.     



  2  On     fait    une bouillie de     .1    parties     .d'hy-          3roxyded'aluminium    fraîchement précipité  avec     5(.)    parties     -d'eau    et on     les    traite ensuite  avec une quantité suffisante de     solution    d'hy  droxyde ,de     sadimn,    ou de potassium d'une  force décuple de la normale, pour     former    juste           anc    solution     clair(>    de l'aluminate correspon  dant.  



       3     On fait dissoudre dans 150 parties  d'eau 1.0 parties de nitrate de chrome     ;avec     9 molécules d'eau :de cristallisation et     on.    les  traite ensuite .avec une solution d'hydroxyde  de potassium ou de sodium d'une force de  5 à 10 fois plus forte que la     normale    jusqu'à  ce que le     chromite    correspondant soit formé.  



  4  On fait dissoudre dans 50 parties d'eau  8 parties de nitrate de zinc contenant- 6     molé-          cule.sd'eau    de cristallisation et on les traite  avec     juste        suffisamment    de solution     ïPhy-          droxyde    de sodium, d'une force .de 5 à 10  fois plus forte que la normale, pour former  élu zincate     @de    sodium.  



  5  On fait dissoudre dans 200 parties       ,l'eau    40 parties     @de    nitrate de nickel .avec. 6  molécules d'eau de cristallisation.  



  6  On fait dissoudre dans<B>150</B> parties  d'eau 11 parties d e nitrate de zirconium avec  5 molécules d'eau de cristallisation.  



  7  On fait dissoudre dans 160 parties  d'eau 16 parties de nitrate de titane.  



  On mélange ensemble les solutions 1, 2,  3 et 4 et on y brasse<B>300</B> parties de     kiesei-          guhr,    de ponce ou de quartz.  



  Au lieu de ces     diluants,    on peut égale  ment faire usage de minerais pulvérisés     @de     nickel, de cuivre ou de fer.  



  A la suspension, on ajoute un     mélange    des  solutions 5, 6 et 7, en agitant vigoureusement.  II se forme un produit de réaction gélatineux  et, s'il est fortement alcalin à l'égard de  la     h.liénolphta,l:éinE:I,    on peut neutraliser  l'excès     d'alcali    avec de l'acide nitrique à 5      %     jusqu'à ce qu'il soit juste neutre ou .alcalin à  l'égard de la     phénolphta.léine,    -grâce à quoi  on peut augmenter le rendement     du    corps  échangeur de bases.  



  On sèche le produit à des température  inférieures à 100   C; c'est un corps     échan-          1-eur    (le bases     contenant    .du sodium, .du     po-          ta.ssium,    de l'ammonium, du nickel, de l'alu  minium, du chrome, du zinc, du     zirconium    et  (lu     titane.    Une fois brisé en fragments et cal  ciné à 400  C,

   on peut l'utiliser comme masse  de contact pour l'épuration catalytique pré-         férentielle        d'authra.cène    brut en     authracène     commercial de qualité supérieure en partant  de tourteau d'anthracène brut et en faisant  usage des     mêmes    conditions     @de        réaction    que  celles décrites dans     l'exemple    précédent.  



  <I>Exemple 13:</I>  On fait dissoudre<B>6'6</B>     parties    de     sulfate     d'aluminium     cristallisé,    contenant 18 molé  cules d'eau de     cristallisation,    dans 200     par-          tics    d'eau et on ajoute de la. solution d'hy  droxyde de sodium d'une force     décuple    de  la. normale jusqu'à ce que tout     l'aluminium     soit     transformé    en     aluminate        de    sodium.  



  On fait     dissoudre    dans 100 parties d'eau  66 autres     parties    de     sulfate    d'aluminium.  On brasse     @dan.@    la première solution des  diluants tels que coke, roches, tufs ou tracs       d'origine        volcanique    et     k1eselguhr    jusqu'à  ce que     laisuspernelon    reste juste     facile    à re  muer,.

   On chauffe le mélange à     environ    80   C et on     ajoute        graduellement    la     solution    de  sulfate     d'ialuminium    en     @abgtant        vigoureu-          sement    et en     preniant    soin que, même après  que toute la. solution de sulfate     d'aluminium     a été ajoutée,     l'alcalinité    du     mérlange    reste  entre les points de virage de     la,        phénolphta-          léine    et du tournesol.

   Ceci exige habituelle  ment un petit excès     d'alcali    dans la, solution       d''aluminate,    excès     idont    on peut     aile-ément     déterminer la quantité par une petite expé  rience d'essai.  



  Si le produit de réaction est fortement  alcalin à l'égard de la     phénolphtaléine,    on  peut diminuer l'alcalinité en ajoutant de l'a  cide sulfurique ou de l'acide chlorhydrique  d'une force de 3 à 5     %.     



  Le corps échangeur de     baises,    contenant de  l'aluminium, ainsi -obtenu, est débarrassé de  sa liqueur mère par pressage et on le sèche à  des     température        inférieures    à 100  C.  



  Après hydratation avec de l'eau, de la  façon usuelle, on remplace partiellement la  base     d'alcali    échangeable par -de l'argent en  faisant usage     d'une    solution de     nitrate    d'ar  gent à 5 %.

   Après ce traitement, on     traite          encore        le    corps échangeur de bases, avec des  solutions à 5-10 % de     mètallates    des élé-           ments        -des        cinquième    et sixième groupes du  système périodique, spécialement avec des so  lutions,de     vanadates    solubles comme le     vana-          date    d'ammonium et le     va.nadate    de potas  sium, afin de former le     vanadate    du corps  échangeur de bases dilué contenant de l'ar  gent dans la     partie    échangeable.

    



       Après.    un nouveau séchage, on calcine les       fragments,    qui possèdent alors une couleur  jaune entièrement uniforme, d'abord avec de  l'air,. puis avec des gaz de     SO\        grandement          dilués    par de l'air, à     400-450     C.  



       Cette    masse de contant possède une haute  efficacité     catalytique    pour l'oxydation     cata-          lytique    de benzol,     toluol    et     furfurol    en  acide     maléïque    et acide     fumarique    en faisant  usage de ces substances organiques, mélan  gées avec de l'air     .dans    le rapport de 1<B>:35</B>  et en les     faisant    passer sur le catalyseur à  une température comprise entre 380 et  420      C.     



  Le constituant aluminate, dans la, com  position de cette masse de contact, peut être  remplacé en tout     ou.partie    par d'autres mé  taux amphotères tels que Zn, Pb, Cr, Sn,  Be, Cd,     individuellement    ou en mélange.  



  Le constituant sulfate d'aluminium du       corps    !échangeur de bases peut     élgalement     être remplacé en tout ou partie, par d'autres  solutions de sels tels que les sels de Fe, Cr,  Ni, Co, Mn, Cu,     Be,        7r,    Th, Ti, Ag,     Cd,    Sn,  Ce, Pb, individuellement ou en mélange.

           Exemple   <I>14:</I>    On prépare les mélanges suivants:       1     On prépare de     l'hydroxyde    de fer fraî  chement     précipité    en ajoutant de l'ammonia  que à 5-6 % à. une solution de nitrate fer  rique à.

   10-15     %,    à 40=50  C, jusqu'à ce  que la réaction soit     ammoniacale.    On lave  ensuite     soigneusement    l'hydroxyde de fer       finement        -divisé    avec de l'eau     *distillée    pour  enlever le     nitrate        d'ammonium    et on sèche  à des températures     inférieures    à 100  C.  



       2.     On fait     dissoudre        \?4    parties .de bioxyde  de plomb, :sous la forme de     plombite    de so  dium, dans -de l'eau pour former une solution  à 10 %.    3  On fait dissoudre 3 parties d'hy  droxyde d'aluminium, fraîchement précipita  avec de l'hydroxyde de potassium d'une force       double    de la normale pour former de l'alu  minate     de-        potassium;.     



  4  On fait dissoudre dans 100 parties  d'eau 18 parties -de nitrate de thorium     con-          tenant    12 molécules d'eau.  



  5  On fait     dissoudre        dans    100 parties  d'eau 25 parties de nitrate de cuivre conte  nant '3 molécules d'eau.     Alx    lieu de nitrate  de cuivre seuil, on peut faire usage d'un mé  lange correspondant de nitrate de cuivre     et     de nitrate de nickel, ou de nitrate de cuivre,  de nitrate de nickel et de nitrate     de    cobalt.  



  On pétrit l'hydroxyde de fer fraîchement  précipité     dans    les solutions de     plombite    et  d'aluminate, puis on ajoute les solutions  de nitrate de     thorium    et de nitrate de nickel.  On presse bien     complètement    le produit de  réaction obtenu et on le sèche à 80-90  C,       après    quoi on le     brise    en fragments.

      Le produit est une     niasse    de contact con  tenant du potassium, du sodium, de l'alumi  nium, du thorium, du plomb et .du cuivre,  fortement dilués avec de l'oxyde de fer frai  chement précipité et il convient bien pour  l'oxydation catalytique des impuretés     d'an-          thracène    brut, spécialement pour la combus  tion totale de     carbazol,    ce qui donne de     l'an-          thracène    de qualité supérieure. On fait, à.

    ,cet effet, passer     le    tourteau     d'anthracène,     d'une teneur de 26-35      /p    en anthracène, uni  formément vaporisé     avec    de l'air dans le  rapport de 1<B>:30</B> et 35, sur la masse de con  tact à. 380-420  C, ce qui donne immédia  tement un     anthracène    à 75-80     '/o    contenant  comme principale impureté, du     phénanthrène     que l'on peut aisément- séparer par     recristal-          lisation    en faisant usage de dissolvants bien       connus    tels que     toluol,    naphte     dissolvant,     etc.

       L'anthraéène,    après une seule     recristal-          lisation,    est     d'une    excellente qualité conte  nant entre 95 et 97  /a d'anthracène et, recris  tallisé une fois de plus, il est     presque    chi  miquement pur.

             Exemple   <I>15:</I>  On met -en suspension 18 parties de     pen-          toxyde    de -vanadium     dans    800 parties d'eau  rendue     -faiblement    acide avec de l'acide sul  furique concentré et -on les réduit avec de  l'anhydride sulfureux en     sulfate    de     vanadyle     bleu, de la manière usuelle. On fait bouillir  la solution et on la. concentre à 150 parties  d'eau.

   On transforme 10 parties d'oxyde       d'aluminium    en aluminate de potassium avec  une solution d'hydroxyde d'une force quin  tuple de la     normale.    On traite     '/        ,.    de la. so  lution .de sulfate de     vanadyle    avec une so  lution d'hydroxyde de     potassium    d'une     force     décuple de la, normale pour la transformer en  le     vana@ditc    de potassium brun     café    que l'on  mélange ensuite avec la. solution d'aluminate       ,de    sodium et on ajoute 100 parties de terre  (l'infusoires.

   On ajoute après cela., en agitant  vigoureusement, les     '@.    restants de la     solu-          lion    de sulfate de     vanadyle.    Le produit de  réaction final doit demeurer     fortement    al  calin à l'égard du     tournesol.     



  On presse le produit, on le sèche comme  d'habitude au-dessous de 100  C, on le brise  en fragments et on pulvérise sur ceux-ci de  l'acide sulfurique à 10      .%    jusqu'à ce qu'il  se forme ce que l'on appelle le corps sem  blable<B>à</B> . un sel. Durant cette pulvérisation,  on devra, de préférence, chauffer et remuer  les fragments.  



  Le produit obtenu, après traitement avec  (le     l'.a.ir        11.    400  C, est un excellent cataly  seur pour l'oxydation en phase vapeur de       na.phi;aline-    en     anhydride    phtalique, quand on  fait passer sur le catalyseur, à 380-410  C,       tiii    mélange de vapeurs de naphtaline et  d'air dans la     proposition    de 1 : 18 en poids.

           Exemple   <I>16:</I>  Chi     prépare    un .corps     échangeur    de     bases     comme     décrit    dans l'exemple 15; mais,     au     lieu de le faire réagir avec de l'acide sul  furique pour former un corps semblable à un  sel, on le fait. digérer pendant une période de  temps. considérable avec une solution de ni  trate de cuivre à 5 %, ce qui a pour effet de  substituer du cuivre à une partie de l'alcali.

      Le produit ainsi     obtenu    est un excellent ca  talyseur pour l'oxydation d'alcool méthyli  que en     aldé        hyde    formique dans la phase va  peur à.     360---400     C, en faisant passer sur le  catalyseur un mélange d'alcool méthylique  gazeux et d'air     dans    la proportion de 1 à 10.

    <I>Exemple<B>17:</B></I>  On prépare un corps     échangeur    de bases  comme décrit     dans    l'exemple 15; mais, au  lieu de le faire digérer avec du nitrate de  cuivre, on fait usage     -d'une    solution de ni  trate ferrique à 5 % afin de substituer à une       partie:    aussi :grande que possible de     !l'alcali    du  fer ferrique.

   Le produit ainsi obtenu est un  excellent catalyseur pour l'épuration cata  lytiqued'ammoniaque de goudron de     houille-          en    faisant passer les vapeurs d'ammoniaque,  mélangées avec de l'air, à     860---450     C, sur  le catalyseur, ce qui a. pour effet d'oxyder  les impuretés organiques en anhydride car  bonique et eau, avec la. production d'un peu  d'azote     élémentaire.     



       Exemple   <I>18:</I>  On prépare un corps échangeur de bases  comme décrit dans l'exemple 15; mais, au  lieu de faire usage de 10 parties d'oxyde d'a  luminium, on fait usage de 20 parties de cet  oxyde et d'une     quantité    correspondante  d'hydroxyde de     potassium,    la solution  d'aluminate d     e    potassium étant diluée       avec    60 à<B>70</B> parties de     kieselguhr,     de fragments de ponce ou de fragments  de quartz et le corps échangeur de  bases .alcalin étant ensuite neutralisé avec de  l'acide sulfurique pour former un corps sem  blable à un sel.

   Le produit ainsi obtenu est  un     excellent    catalyseur pour l'oxydation ca  talytique de benzol,     toluol,    phénol et aci  des de goudron en acide     maléïque.    On fait,  à cet effet, passer le     mélange    gazeux de ces  hydrocarbures ou composés aromatiques et  d'air dans la     proportion    de 1 à 20 sur le ca  talyseur à.     3,60-450     C.  



       Exemple   <I>19:</I>  On prépare un corps échangeur de base:.  au     vanadyle    en     mettant    en suspension<B>20</B>  parties de     V20'    dans 500     parties    d'eau, en      ajoutant un peu     ,d'acide    sulfurique concen  tré,     puis    en     réduisant    le     V20'    avec des gaz  contenant de l'anhydride sulfureux, au  point d'ébullition, jusqu'à ce que le     -V20'     soit complètement transformé en sulfate de       vanadyle    bleu.

   On :divise ensuite la solution  de sulfate de     vanadyl.e    en deux moitiés dons  on traite l'une à     50ü000    C avec suffisam  ment de     gOH    d'une force quintuple de la       normale    pour former une solution claire,  brun café, de     vanadate    de potassium à la  quelle on ajoute comme diluant 50     parties     (le     terre    de     cellite.    On ajoute ensuite, en agi  tant vigoureusement, la. seconde moitié.

   de la  solution originelle en prenant garde que l'al  calinité     reste    entre le rouge de     phénolphta-          léine    et le bleu de tournesol. On filtre ou  sépare, par aspiration, le produit     gélatineux,     mais on ne le sèche pas; il constitue un corps  échangeur de bases au     vana.dyle.     



  On .amène en solution 10,2 parties d'oxyde  d'aluminium fraîchement précipité avec 40       parties    de     K0H    à 100  'o dans 200 parties  d'eau. On brase ensuite dans la solution le       corps    échangeur de     bases#    au     vanadyle   <B>sus-</B>  décrit et on ajoute au mélange     -d'aluminate,     en agitant vigoureusement, une solution  aqueuse à 10 Contenant 37 parties de sul  fate ferrique avec 9 molécules d'eau, ou  44,4     parties    de sulfate d'aluminium avec  18 molécules d'eau, ou un     mélance    des deux.

    Le produit de réaction obtenu, qui est un  corps échangeur de bases à, l'aluminium et  au fer et qui     ne.        possède    pas -de propriétés       catalytiques    efficaces pour     l'oxydation    cata  lytique de la plupart des composés organiques,       est,dilué    .avec le corps échangeur de bases au       vanadyle,        cat=a.lytiquement    efficace et est par  cela même transformé en un catalyseur très  actif pour les     procédPs    dont il a. été question  ci-dessus.

   On filtre ou sépare, par aspiration,  le produit de réaction, on le presse, on le lave  avec<B>300</B> à 40(l parties .d'eau, on le sèche et  on le brise en     fragments.    On peut traiter les  fragments avec des solutions à. 5 % de     sulfate     de cuivre, de nitrate d'argent, de nitrate de  cobalt ou     @de    nitrate de fer pour     remplacer     partiellement.     l'aleali        p-cr    ces métaux.

   On peut    également traiter le produit avec des sels des  acides oxygénés de métaux -des cinquième et  sixième groupes, de     préférence    .avec une so  lution à 1 o de     vanadate    d'ammonium, ce qui  a, pour résultat ce qu'on appelle un corps sem  blable à un sel, après qu'on a enlevé par la  vage les     constituants    solubles.

   On     calcine    les  produits avec de l'air ou des gaz contenant  de l'anhydride     carbonique    à 400' C en     lais-          sant    la température -de     calcination        s'élever     graduellement afin d'empêcher des change  ments indésirables     ,dans    la structure du corps  échangeur de bases. Après     cette        calcination          préliminaire,    on peut traiter le produit, de       préférence,    avec ides gaz     @ & e    brûleur à 3  5     %,    à 450' C; il est alors prêt à servir.

    



  La masse de contact ainsi obtenue, con  vient bien pour l'oxydation catalytique     di#     composés organiques, par exemple: l'oxyda  tion de naphtaline en anhydride phtalique  et acide     maléïque;        d'antracène    en     anthraqui-          none;        d'acénaphtène    en anhydride     nâphtali-          que:    de     toluol    et de ses     produits    de substi  tution en les     aldéhydes    benzoïques et acides       benzoïques    correspondants ou     d'alcool    méthy  lique en aldéhyde formique.

   On fait passer les  vapeurs de composés organiques, mélangées  d'air ou d'autres gaz contenant de l'oxy  gène, comme par exemple     C02    et oxygène,  clans la proportion de 1 : 20 à 1 : 30 sur le  catalyseur à 350-420o C.  



  Dans cet exemple, le corps échangeur de  bases à l'aluminium     et-,    au fer peut être con  sidéré comme ayant des qualités régulatrices  pour les constituants     cata.lytiquement    effi  caces dans ces réactions. Pour favoriser     cette     action régulatrice du     catalyseur,    on peut  ajouter     -di    4 ers corps .auxiliaires sous la forme  de silicates, ou d'oxydes de métaux lourds  comme l'oxyde ferrique, l'oxyde de cuivre, le  bioxyde .de titane, le bioxyde     .de    manganèse,  le bioxyde de     zirconium,    .le bioxyde     @de    cé  rium, l'oxyde de     béryllium,    l'oxyde de cal  cium,

       l'oxyde,de    cobalt ou le     bioxyde,d@e    tho  rium. On     petit    les     ajouter    individuellement ou  en mélange et les former avantageusement  à l'état naissant. La quantité de corps auxi  liaires ajoutée .dépend -de l'effet     désiré,-    en      général de 2 à 5 % -de ces corps donne de       bons    résultats. Ces corps peuvent, bien en  tendu, être ajoutés ide la même manière que  tout autre diluant, comme cela a été décrit  d'une façon générale dans l'introduction du  présent mémoire.  



  Une façon différente d'introduire ces  corps     auxiliaires    consiste à remplacer en par  tie     ou    en totalité les     constituants    sels métal  liques du corps échangeur (le     bases    par des  quantités correspondantes de sulfate de     bé-          ryllium,    de nitrate d'argent, de sulfate de  nickel,     @de    sulfate de cadmium ou de sels mi  néraux similaires de ces -bases.  



  Dans bien des cas, il est .désirable ,de neu  traliser     l'alcali    en excès, dans les produits de  réaction, :avec un acide minéral a 5 %,  comme l'acide     chlorhydrique,    l'acide sulfu  rique, l'acide     azotique,        Ate.,    jusqu'à ce     que     l'alcalinité ait été amenée au point voulu.  D'autres corps échangeurs ide bases     catalyti-          quement    actifs peuvent, bien entendu, être in  troduits     comme    diluants au lieu de celui dé  crit.

           Exemple   <I>20:</I>  On dilue 30 parties de solution de verre       soluble    à. base de sodium, à.     33    <B>Dé,</B> avec  10 volumes     d'eau    et on ajoute une quantité  de solution de sulfate -de fer, sulfate de cui  vre ou nitrate d'argent, à 5 %, suffisante  pour amener une     réaction    neutre à l'égard du  tournesol.

   On filtre ou sépare le précipité par       aspiration,    on le. lave à. l'eau et il constitue  des silicates des métaux employés, que l'on  peut travailler ultérieurement sans     séchage.     On traite ensuite, à une température élevée,  16 parties de     V20'    avec une quantité de       ICOH,    .d'une force     demi-normale,    suffisante  pour dissoudre le     -i'20'    sous la forme de     mé-          tavana,date    du potassium.

   A     -cette    solution, on  ajoute     1-0    parties .de     KOH    à 100 % dissoutes  dans 200 parties d'eau et on y brasse 60  parties de terre d'infusoires,     oudeux    fois au  tant de quartz ou de roche     silicatée    pulvé  risée. On y brasse ensuite, également, le si  licate de métal lourd -décrit ci-dessus, de ma  nière à produire nie     -distribution    uniforme.

      On fait     ,dissoudre    dans 250 parties d'eau  66 parties de sulfate     d'aluminium    avec 18  molécules d'eau, ou une quantité équivalente  de sulfate ide béryllium ou de sulfate de cad  mium, et on verse graduellement     cette    solu  tion dans la suspension à 40-60  C. Si  c'est nécessaire, on peut ajouter     @de    l'acide  sulfurique à 2     i/->-5    % pour amener la réac  tion à     -l'alcalinité    ou neutralité désirée à  l'égard de la     phénolphtaléine,    afin -d'obte  nir le rendement     maximum.    On presse en  suite le produit de réaction obtenu et on le  lave avec 300 parties d'eau.  



  On obtient un produit qui est un corps  échangeur de     bases    à l'aluminium dans le  quel le     V20'    est présent en partie sous une  forme chimiquement combinée et qui contient       aussi,    comme diluant, le silicate ide métal  lourd. On     sèche    la masse de contact     -au-          dessous    de l00  C, ide la manière usuelle, on  la     brise    en fragments, puis on la calcine avec  ,de l'air à 400  C; elle constitue alors un ca  talyseur efficace pour l'oxydation catalyti  que de composés organiques en produits       d'oxydation    intermédiaires utiles.  



  En faisant varier convenablement le de  gré de lavage, on peut produire une masse ,de  contact qui est efficace pour l'oxydation en       phase,    vapeur     d'ortho-    et     parachlorotoluol     en les acides benzoïques     correspondants.    Le  lavage affecte, bien entendu, la quantité d'al  cali présente et, d'une façon     correspondante,     la quantité de sulfate de métal alcalin formé  au cours ,du traitement préliminaire.         Exemple   <I>21:</I>    On fait dissoudre 15 parties de     VO'    ,dans  une solution de     KOFI    d'une force double de  la normale pour former du     métavanadate    de  potassium.

   On fait dissoudre 5 parties  d'oxyde d'aluminium fraîchement précipité  clans 35 à 40 parties de     KOU    à. 100 % dis  soutes     clans    250     parties    d'eau, ce qui     forme     une solution d'aluminate !de potassium.

   On  verse ensemble les deux     solutions    et on. 3'       l,ras:e    un mélange     @de    20 parties -de     Ti0''    et  50 parties de     kieselguhr.    Après cela., on fait  dissoudre -dans environ 300 parties d'eau 17      parties -de sulfate     d'aluminium,    .avec 18 mo  lécules d'eau, mélangées avec 20 parties de  sulfate ferrique ayant 9 molécules d'eau, puis  on verse graduellement cette solution     dans    la  suspension     alumin.ate-vana.dat-,e,    à. des tempé  ratures,de 50 à     70     C.

   On ,ajoute ensuite     gra-          dùellement    de l'acide sulfurique à. 5 % jus  qu'à ce que l'on ait obtenu l'alcalinité ou neu  tralité désirée à l'égard de la     phénolphta-          léine.     



  Le produit =de réaction obtenu est un       corps    échangeur de bases     vanadium-alumi-          nium-fer,    qui contient comme     :diluants    du  bioxyde de titane et du     kieselguhr.    On dé  barrasse le produit     .de    la, liqueur mère de la  manière usuelle; on le     lave    avec 3 .à 5 fois son  poids d'eau, puis on le sèche à des     l.empé-          ratures    inférieures à     100     C.  



  On     brise    ensuite le produit en fragments  et c'est une masse de contact très efficace  pour l'oxydation catalytique     d'anthracène    en       anthraquinone,        d'a-cénaphtène    en anhydride       naphtalique,        @de        fluorène    en     fluorénone,        cle.     phénanthrène en     phénanthra.quinone,    d'alcool  méthylique en aldéhyde formique et -de     chlor-          liydrine    d'éthylène en     acide        chlora:

  cétique.     Pour cela., on fait passer les     substances    or  maniques, mélangées avec de l'air -dans le  rapport ide 1 : 15 à 1 : 30, sur le catalyseur  à     .360-400     C. Les     rendements    en     anthrax     quinone et anhydride     naphtalque    sont très  bons.  



  On peut également traiter la masse de  contact avec de l'eau, après séchage, afin de  l'hydrater, puis     la        calciner    avant usage.         Exemple   <I>22:</I>    On prépare une solution de     vanadate    de       potassii-tm        eti    transformant 15     parties    de       Q7205    en le     métava-na,date    de     potassium    avec       KOH    d'une force     double    de la, normale, puis  en diluant avec 400 parties d'eau.

   On brasse       ensuite    dans la. solution 1.0 parties de     MnO'     et 50 parties de     kieselguhr    ou de poudre de  ponce. A     #s    mélanges, on ajoute soit 10     par-          ties    .d'oxyde d'aluminium fraîchement     préci          pité,    ou 5 parties d'oxyde d'aluminium  et 8 parties     d'oxyde    ferrique fraîchement    précipité,

   avec suffisamment de solu  tion de     KOI-1    normale pour que tout le mé  lange -donne une     réaction    neutre ou faible  ment     alcaline    à l'égard de la     phénoIphi:i-          léine.    On soumet     ensuite    le mélange de     réagi     Lion à une aspiration et on le travaille de<B>lit</B>  manière usuelle;

   on     obtient    ainsi une masse  -de contact efficace pour     l'oxydation        catalyti-          que        cl'anthracèiie    en     anthraquinone    ainsi que       pour    des oxydations organiques catalytiques.

           Exemple    23:  On fait dissoudre 8 parties de     V'0'    et  5,1 parties de     WO'    dans une solution de       KOH,    d'une force     ,double        @de    la, normale,     con-          lenant    26 parties de     KOH    à 90 %. On ajoute  80     parties    de     4ébris    de briques de     cellite    ou  -d'autres matières résistantes aux     ,acides,    ri  ches en silice.

   On fait dissoudre 22 parties       de,        A.12(8'04)3        -i-        18H20    dans environ 100 par  ties d'eau. On     mëlanl,),e    ensemble, la suspen  sion et     la,    solution, en ajoutant la solution  par petites portions et en prenant garde que  le mélange de     réaction    reste fortement     alca-          lin    à.

   l'égard du     tournesol.    On débarrasse  par pressage' la, pâte obtenue de la liqueur  mère,     puis,    on la sèche     à.    des températures     Ïn-          férieures    à     100     C et on la. brise ensuite en  petits morceaux convenant pour la. catalyse.       Après    séchage, il peut être bon, parfois, !de  faire ruisseler     -de    l'eau sur les fragments afin  d'enlever par lavage l'excès de sels formés  clans la, préparation de ce corps.  



  On     traite        avantageusement    à     4211-50e      C le corps     échangeur    de bases     .dilué,    séché,  contenant     @''0',        WO'    et     r11\0'    sous une forme  non     échangeable,    avec des gaz contenant     80=          et    de l'oxygène en forte dilution, puis on     c     insuffle de l'air.

   La. masse de contact ainsi  obtenue convient     bien    pour     l'oxydation        ca-          '        a.lytique    de crésol en aldéhyde     salicylique          et-,        acide    salicylique;

   de benzine en     benzoqui-          none;    de benzine,     toluène,        phénol,        phénols.    de  goudron et     furfurol    en acide     maléïqu.e    et  acide f     uma.rique    lorsqu'on fait passer des  composés organiques, mélangés avec de l'air  dans le rapport de 1 : 25 en poids, sur la,  masse de contact- à.     350-440     C.

        Au lieu de faire usage .de     A.12        (S04)'     comme constituant sel du corps échangeur  de bases, on peut faire usage de la quantité  équivalente -de sulfate de titane, de sulfate  -de zirconium,     @de    sulfate de cadmium, ou -de  leurs mélanges.  



  Au lieu de     W03,    on peut faire usage de       1M03    et de     Ta'05    pour préparer -des masses  de contact d'efficacité catalytique similaire.  



  Dans la préparation de ces masses de con  tact, on peut également remplacer en partie  ou en totalité la teneur en V206 par une  quantité correspondante d'autres oxydes -des  éléments des cinquième et sixième groupes  ,du système périodique, ce qui donne des  masses de contact bien dosées pour .des réac  tions d'oxydation spécifiques de ce genre.

    Des masses de contact qui ne contiennent pas       V206    n'ont pas une -efficacité catalytique  aussi grande pour une combustion totale, de  sorte qu'on peut en faire usage spécialement  pour l'oxydation catalytique     d'eu:génol    et       isoeugénol    en vanilline et acide     vanillique     dans les conditions de réaction décrites     -dans     la première partie     @de    cet exemple.

      <I>Exemple 24:</I>  On met en suspension 12 parties de     V206     dans 250 parties d'eau, pour former une       bouillie;    on acidifie avec 5 parties d'acide  sulfurique concentré, puis on réduit en sul  fate -de     vanadyle    bleu de la manière usuelle,  par exemple: au moyen de gaz contenant       S02    qu'on fait passer dans la     solution    au  point d'ébullition.

   On dilue ensuite 107 par  ties de solution -de verre soluble à 33  Baumé  avec 200 parties d'eau et on y brasse envi  ron 60 parties -de     cellite.    On verse ensuite  la solution de verre soluble dans la solution  de sulfate -de     vanadyle,    en     .agitant    vigou  reusement, ce qui précipite ,du silicate de va  nadyle. On doit prendre garde qu'après que  toutes les solutions ont réagi, le mélange ré  sultant doit être     rendu    neutre à     'l'ézard    du  tournesol avec, si c'est nécessaire, l'aide de  petites quantités d'acide sulfurique normal.

    On traite 10     parties        .d'oxyde    d'aluminium  fraîchement précipité .avec suffisamment de    solution de     KOTLd'une    force     demi-normale     pour dissoudre l'oxyde d'aluminium sous la  forme d'aluminate -de potassium et laisser un  excès de 10 % de     KOH.     



  On fait dissoudre 37 parties de     Fe2(S04)'          -I-    9     H20    -dans 250 à 300     parties    d'eau.  



  Au lieu de faire usage de ce -dernier cons  tituant sel pour .la     formation,du    corps     écIan-          geur    de bases, on peut employer des     quanti-          lés    correspondantes de sulfate     @de    titane, sul  fate d'aluminium, nitrate -de cuivre, nitrate  ,de cobalt, sulfate de nickel, nitrate de tho  rium, nitrate d'argent, nitrate de zirconium,       nitrate    de cérium ou -d'un mélange de ces  corps.  



  On brasse ensuite le silicate de     vanadyle     dans la solution d'aluminate diluée avec de  la     cel:lite,    puis -on ajoute le ou les consti  tuants sels susmentionnés, ce qui donne un       corps    échangeur -de bases dans lequel le sili  cate de     vanady    le est incorporé d'une façon       homogène    comme diluant.  



  On traite le produit de     réaction,    de la fa  çon usuelle, par pressage et séchage     tu-des-          sous        @de    100  C, et on le brise en     fragments.     Après hydratation par     ruissellement    d'eau  sur les fragments., on peut remplacer l'alcali  de la     partie    à échange de bases par .du fer,  en faisant usage d'une solution  &  sulfate ,de  fer à 5     %.    Le remplacement de l'alcali dans  la, partie à échange de bases par du cuivre,  de l'argent, du nickel et du plomb, - en fai  sant- usage d'une solution à     5-1.0         ,

  %    des  sels     correspondants,    ou  &  leurs     mélances,     influence favorablement l'efficacité cataly  tique  &  telles masses de contact pour l'oxy  dation catalytique de composés     orgmnique.s.     



  Un traitement avec du     van.a-date,    -ou du       molybdate,d'ammonium    pour la     formation     de ce que l'on appelle le cors     semblable    à  un sel, aide à augmenter     l'efficacité        @cataly-          tique    pour des réactions d'oxydation spéci  fiques, ainsi que la, résistance de telles mas  ses de contact aux hautes températures taux  quelles elles sont souvent exposées dans ces  procédés.  



  Des masses de contact contenant de     tels     constituants conviennent bien pour l'oxyda-      tien -catalytique d'anthracène en     authraqui-          none,        @de    phénanthrène en     phéna:nthraqui-          none    !et     :acide        @diphénique;

          d'acénaphtène    en       acénaphtylène,        acénaphtaquinone,        bisacénaph-          tylidènedione,    acide     nap.htald@éhydique,    anhy  dride     naphtalique    et acide     hémimellitique.     



  On mélange ces composés     organiques    avec  de l'air dans le     rapport    .de 1<B>:35</B> en poids,  et on les fait     passer    sur la masse de contact  à     340-440     C.         Exemple   <I>25:</I>    On     transforme    10     parties,    de     A120'        fraî-          chement    précipité en     ail.'uminate    de potas  sium avec une solution :

  d'hydroxyde de potas  sium     d'une        force    double de la.     normale.        Il     doit y avoir un excès de<B>1,0</B>     '/o    d'alcali. On  fait     dissoudre.    66,6 parties de<B>AI'</B>     (S04),          -f-    18H20 dans environ 200     parties    d'eau.

         On    brasse .dans la solution d'aluminate     70,    à  80     parties    de débris de     briques    de     cellite    ou  d'autres matières résistantes aux acides, fi  nement     concassées,    comme lie     glaucosile    ou       des        polysilicates    neutres ou échangeurs de  bases.

   On ajoute ensuite     graduellement,    par  petites portions, la     solution    de sulfate d'a  luminium en agitant     vigoureusement,    jus  qu'à ce que le mélange montre encore une  forte     alcalinité    à l'égard du     tournesol    ou,  de préférence, de la neutralité ou une. faible  alcalinité à l'égard de la     phénolphtaléine.     



  On débarrasse de la liqueur mère le pro  duit obtenu et on le sèche à des températu  res inférieures à 100  C. On brise en petits  fragments la matière ainsi     obtenue:    qui con  siste en un corps échangeur de bases     cata-          lytiquement        inefficace,    dilué     avec    -des ma  tières inactives.

   On hydrate les fragments  en     faisant    ruisseler de l'eau     dessus,    puis on  remplace en partie la base alcali échangea  ble par de l'argent, de la manière usuelle,  en     faisant    usage d'une solution dé nitrate  d'argent à 5     %.    Après cela., on traite le  corps     échangeur    de bases avec des .solutions  à 5-10     '/o    de     métallates    des éléments des  cinquième .et sixième groupes du système pé  riodique,

   spécialement avec des     solutions    de       vanadates    solubles comme le     vanadate    -d'am-         monium    et le     vanadate    de potassium afin  de former .le     vanadate    du corps échangeur  de     bases    dilué contenant de l'argent dans  la     partie        échangeable.     



  Après un nouveau séchage, on     calcine    les  particules, qui possèdent alors une couleur  jaune     parfaitement    uniforme,     avec    de l'air,  afin de déshydrater le produit de réaction.  



  La constituant aluminate peut être, en       tout    :ou     partie,    remplacé par d'autres     mé-          tallates    .amphotères tels que zinc, béryl  lium et cadmium, seuls ou en mélange. Le       constituant    sulfate d'aluminium, en tant  que constituant sel du corps     échangeur    de  bases, peut aussi être remplacé, en tout ou       partie,    par des solutions de sels tels que des  sels de Fe, Cu, Ag, Ce, Mn, Ti, individuelle  ment -ou en mélange.

   Ces masses de con  tact mixtes sont très efficaces pour l'oxyda  tion     catalytique    d'alcool méthylique et de  méthane en     aldéhydes    formique, de.     benzine     et de phénols -de goudron en acide     malei-          que,    -d'alcool éthylique et de     c'hlo-rhydrine     d'éthylène en les acides acétiques correspon  dants. On mélange ces composés     organiques     avec de l'air ou autres gaz contenant de  l'oxygène, comme 02 plus     C02,    dans le rap  port de 1 : '30 en poids, et on les fait passer  sur les masses de     conta,et    à     3:80-400     C.  



  Pour     mettre    en     pratique    de telles     oxyda-          Lions    catalytiques dans la phase vapeur, afin  de     produire    des composés intermédiaires  utiles, il est avantageux, dans     certains    cas.  de faire     recirculer    les gaz en faisant usage  d'anhydride carbonique et -de     0@.            Exemple   <I>26:</I>    On dilue 20     parties    :de. solution de verre  soluble à base de sodium, à.<B>M</B>  Baumé, avec  15 .à 20 volumes d'eau et on ajoute 60 à 86       parties    de     terre    d'infusoires.

   On ajoute, en  agitant     vigoureusement,    suffisamment de  solutions à 5 % de sulfate (le fer, sulfate de  cuivre,     nitrate        -d'argent,    chlorure de calcium,       chlorure    de strontium, et. nitrate de manga  nèse,     individuellement    .ou en mélange, pour  amener     unie    réaction     neutre    à l'égard du  tournesol. On sépare ou filtre, par aspira:           tion,    le précipité qu'on lave bien complè  tement avec de l'eau pour en sortir le sel  de métal alcalin et qui constitue des silicates  neutres, dilués, -des métaux employés, qu'on  peut travailler ultérieurement sans séchage.  



  On transforme 10 parties de     A120',    frai  chement précipité, en aluminate de potas  sium en faisant usage d'une quantité suffi  sante de solution de     K;OH    d'une force double  de la.     normale,    pour assurer un excès d'alcali  se montant à environ 10 à. 15 %. On pétrit  dans     cette    solution les silicates dilués     d@é-          crits    ci-dessus. On fait dissoudre 50     parties     de     A12(S04)'        -f-        18H20    dans' environ 200  parties d'eau.

   On pétrit ensuite cette der  nière solution avec le mélange     d'aluminate     et, après addition de toute la solution, on  doit obtenir une réaction alcaline ou neutre  à. l'égard de la     phénolphtaléine.     



  On débarrasse par pressage le produit  de réaction dilué ainsi obtenu de la liqueur  mère, on le sèche à des températures infé  rieures à. 100  C et on le brise en morceaux.  On lave les fragments séchés en faisant  ruisseler de l'eau dessus, puis on les traite  avec une solution à 5 % de sulfate de     vana-          dyle,    de nitrate de chrome ou de nitrate       d'uranyle,    ou d'un mélange de ceux-ci, afin  d'échanger, autant que possible, l'alcali  pour ces radicaux.

   Après cela., on imprègne  le produit d'une solution diluée de     vana.date     de potassium ou d'ammonium     .àfin    de for  mer ce qu'on appelle le corps semblable à  un sel,     c'est-à:    dire le     vanadate    du corps  échangeur de bases     au        vanadyle    dilué avec  des silicates et de la terre d'infusoires.  



  Après séchage et calcination, la masse  de contact ainsi obtenue est très efficace pour       l'oxydation        catalytique    d'anthracène en       anthraquinone    et     d'acénaphtène    en anhydride       naphtalique    lorsqu'on fait passer les vapeurs  des hydrocarbures, mélangées avec de l'air  dans le rapport de 1 :20 en poids, sur le  catalyseur     r2-        340-420     C.  



  Les silicates agissent, dans cette masse  de contact, comme agents régulateurs dans  la. réaction et rendent, en même temps, la  masse de contact très résistante aux hautes    températures auxquelles elle est souvent  exposé dans des procédés d'oxydation     cata-          lytique    de ce     ,genre.     



  Au lieu de ,silicates neutres, on peut faire  usage de 5 à 10 % de     TiO2,        Fe2O3    ou     MnO,     individuellement ou en mélange, la quantité  dépendant du diluant.  



  <I>Exemple 27:</I>  1  On fait .dissoudre un     mëange    de 10  parties de     V20"        plus    4 parties de W03     dans     300 parties de     solution    die     K,OH    diluée conte  nant 10,5 parties de     KOH    à 90     %.    On ajoute  à cette solution, en agitant vigoureusement,  environ 90 parties de     débris    de briques de       cellite    ou un mélange de quartz finement  concassé et de terre de diatomées égal, en vo  lume, aux débris.

   de briques -de     cellite.    On  chauffe la,     suspension    à 80-90  C et on la  rend graduellement faiblement acide à l'é  gard du Congo en faisant usage d'acide sul  furique d'une force double de, la     normale     afin de précipiter     V20"    et     W03        dans    le di  luant. On sèche ensuite le produit obtenu.  



  2  On transforme de la, manière usuelle,  avec l'aide     d'ammoniaque,    22 parties de       Av(S04)3        -[-        18H20    en     A1(OiH)'et    on fait  dissoudre le     AI(OH)3    humide dans 14 par  ties de     KOH    à 90 %, en faisant usage de  80     parties    d'eau, pour former     l'aluminate     correspondant.  



  On imprègne de la solution     d'aluminate,     par un pétrisse-ment intime, la matière sé  chée obtenue dans la manipulation 1, puis  on la forme en granules convenables. On  sèche ensuite ces granules à des températures  de préférence inférieures à 100  C, en pré  sence de gaz     contenant        C02,    ce qui donne un  corps échangeur de     bases    dilué     contenant          V20,        W03    et     A1203    sous une forme non       échangeable.     



  On     calcine    la, masse ainsi obtenue avec  de l'air, puis, si c'est nécessaire, on pulvé  rise dessus des acides minéraux tels que       HISO4,        HCl,        HAz.03,    afin - de former ce  qu'on appelle un corps semblable à un sel.

    Parfois, il est préférable de saturer avec du  gaz chlore.     Tee        masses    de contact ainsi ob-      tenues sont très     efficaces    pour l'oxydation  catalytique de naphtaline en     a-naphtaqui-          nône    et anhydride phtalique, lorsqu'on les  traite avec de la naphtaline     gazeuse    mélan  gée avec de l'air dans les rapports de 1 : 15  à 1 : 20 en poids, à     370-420     C, pour la  fabrication d'anhydride phtalique et dans des  rapports da 1 : 40 à 1<B>:60</B> pour l'obtention       d'a-naphtaquinone.     



  Au lieu de     V20'    et     WOg,    on peut faire  usage d'autres constituants     catalytiquement     efficaces, comme     V204    et     â!Io 3,    dans cette  masse de contact. Au lieu -de faire usage de  solution d'aluminate de potassium, on peut  faire usage d'autres     métallates    à propriétés       amphotères,    tels que Cd et Be.    <I>Exemple 28:</I>  1  On fait dissoudre 12 parties de     V20'     dans 150 à 200 parties d'eau contenant 10       parties    de     KOH    à 90 'A..  



  2  On fait dissoudre 6 parties de     CuSO4     5     H20    dans 150 à 200 parties d'eau et  on ajoute suffisamment de solution d'am  moniaque concentrée jusqu'à ce qu'on, ob  tienne une     olution    bleue, claire, du groupe  ment     cuproammonium.     



       3     On fait dissoudre 5     parties    da     A1203     fraîchement précipité dans la quantité cor  respondante de     solution    de     gOH    d'une force  double de la     normale    pour former     l'aluminate     de potassium.  



  On -verse ensemble les solutions 2 et 3;  on y verse, en agitant vigoureusement, la  solution 1 et, .à l'aide d'un mince courant de  <B>IPSO'</B> d'une force double de la, normale, on  rend le mélange -de réaction légèrement al  calin, ou neutre, à     l'égard        -de    la     phénolphta-          léine.    On débarrasse le, produit ainsi obtenu  de la     liqueïir    mère par filtration et pres  sage. On sèche le     tourteau    et on le brise en  petits -fragments.  



  Cette masse de contact     convient    bien       uour        l'oxydation        catalytique    d'alcool méthy  lique en aldéhyde formique et -de benzol ou  phénol en acide     maléïque    dans les conditions  de réaction     décrites    ,dans les exemples pré  cédents. -         Exemple   <I>29:</I>  On     traite    des fragments de quartz de la  grosseur -d'un pois avec une solution à 20  ,ô  d'acide fluorhydrique afin -clé mordre leur  surface.

   Sur ces fragments, on     forme    un  corps échangeur de bases non siliceux     eon-          tenant    du platine, la quantité d'enrobage ou  couverture étant d'environ 10 %, en vo  lume, des     fragments    porteurs.  



  Au lieu de former le corps échangeur  de bases in situ sur les fragments, on peut  pulvériser le- corps     fechangeur    de bases  fini et en enrober ou recouvrir après cela  les fragments porteurs avec l'aide de subs  tances adhésives telles que verre soluble,       MgS04,        KOH;        Na-OH,    etc.  



  On prépare le corps     échangeur    de bases  de la façon     suivante:     On transforme 5 parties de A120 en  aluminate de     potas-sium    en faisant -usage  d'une solution d'hydroxyde de potassium  d'une force quintuple -de la normale; après  la formation de l'aluminate de potassium,  il doit y avoir un excès d'alcali se montant  à 10-15 %. On ajoute ensuite 4 parties de       H'PtC18,    sous la, forme - d'une solution     à,     10 %, à la. solution -d'aluminate en agitant  vigoureusement.

   On fait dissoudre 22 par  ties de     Fe2(S04)g        +        9H20    dans 200 parties  d'eau et l'on ajoute     graduellement        cette    so  lution à la précédente en agitant vigoureuse  ment -et en prenant garde que le produit de  réaction résultant reste légèrement alcalin ou  neutre à l'égard de la.     phénolphtaléine._     Le corps échangeur de bases obtenu con  tient de l'aluminium, du fer et du platine  sous une forme non     échangeable;    on le     dé-          harasse        de-    la liqueur mère par pressage et  on le sèche.  



  Au lieu d'un corps échangeur de bases  non dilué, on peut faire usage d'un corps  échangeur de bases dilué, spécialement lors-   qu'on: fait usage comme diluants de quartz  pulvérisé ou de matière riche en silice, telle  que     SiO2    colloïdal,     kiesëlguhr,        etc.;    et c'est  un catalyseur efficace pour l'épuration pré  férentielle d'ammoniaque: de goudron     afin.    _  de brûler les impuretés, - organiques et de           transformer    les impuretés non     organiques,     telles que le soufre, en     composés    non vo  latils, -et qui donne de     l'ammoniaque        très    pure.

    On mélange l'ammoniaque de goudron avec  de l'air dans un rapport tel que l'excès  d'oxygène,     basé    sur la quantité     d'impuretés,     soit suffisant pour être à même de brûler ou  de     transformer    toutes les impuretés. Les  meilleures températures, de travail sont en  tre 320 et     42,0     C.  



  <I>Exemple 30:</I>  On mélange 6,7 parties de     A1203    fraîche  ment précipité avec 12     parties        de        V'O'    et on  ajoute suffisamment d'acide     .oxalique    cristal  lisé ou d'autres agents réducteurs, tels que  charbon pulvérisé, pour réduire le     V20",     danse le procédé, en     V204.    On mélange inti  mement avec les autres     constituants    11 parties  de     gOH    à 100 %, ou 13 parties de     WCOg.     On chauffe ensuite tout le mélange au point       d'agglutination    ou à la fusion naissante.

    On écrase la masse fondue en petits     mor-          ceaux    et on la lave à l'eau pour enlever l'al  cali en excès. Le .corps- échangeur de bases       catalytiquement    actif ainsi obtenu est en  suite broyé, puis on l'incruste dans un corps       zéolithiforme        catalytiquement    inactif de la  manière suivante:

         ,On    dilue 90 parties de verre soluble à       33     Baumé avec 5 à 10 volumes d'eau, puis  on ajoute, en agitant     vigoureusement    afin  d'obtenir une bonne distribution, le corps       échangeur    de bases' obtenu, ensemble avec 80       parties        -de    terre d'infusoires.

   On fait dis  soudre dans 200 parties d'eau, 60 parties de  sulfate d'aluminium, avec 18 molécules d'eau,  et on ajoute suffisamment -de solution     d'hy-          droxyde    de potassium d'une force décuple de  la normale pour dissoudre l'hydroxyde     d'.a:lu-          minium    qui s'est précipité d'abord, ce qui  forme une solution     d'aluminate    de potassium.  



  On brasse ensuite la solution d'alumi  nate dans la suspension et     onchauffe    le mé  lange à environ 60 à 65  C. On     obtient    pres  que immédiatement un précipité ;gélatineux  que l'on augmente par     l'addition    graduelle  -'.acide     sulfurique    d'une force double     die    la  normale.

   On doit toutefois prendre     garde        eTe       maintenir une alcalinité à     l'égard    du tour       rLesol    ou     une    neutralité à     l'égard    de la     phénol-          phtaléine.    On     continue    à brasser pendant une  heure, durant laquelle on laisse refroidir  graduellement le mélange à la température  de la     salle    où l'on opère. On presse le préci  pité .gélatineux obtenu et on le lave avec 200  parties d'eau, par petites portions.

   On sèche  ensuite le tourteau et on le brise en frag  ments de grosseur     convenaible.    La masse  ainsi obtenue, après qu'on l'a soigneusement  calcinée     dans.le        but,de    la     déshydrater,        consti-          tue    une masse de     contact    .efficace pour l'oxy  dation     catalytique    de composés organiques  par exemple:

   l'oxydation ide     toluol    en aldé  hyde benzoïque et .acide benzoïque, lorsqu'on  fait passer     ,des    vapeurs     @de        toluol    mélangées  d'air dans le     rapport    :de 1 : 25 en poids, sur  la masse de contact à     360-380     C. Il  est parfois avantageux d'ajouter ide .la va  peur surchauffée au mélange de réaction  gazeux avant de le faire     passer    sur la ,masse  de contact.  



  *     Exemple   <I>31:</I>  On imprègne 60 à 80 parties de débris  de     uriques    de     cellite    d'une solution .de     vana-          .date        d'argent        .ammoniacal    préparée en fai  sant réagir 18     parties,de        V20'    sous la forme  ide     métavanadate    de sodium dissous d'ans 250       parties    d'eau, avec 34 parties de nitrate,d'ar  gent,     également    dissoutes     -dans    environ 250  parties d'eau.

   On sépare ensuite de la li  queur mère, (de la manière usuelle, le     vana-          -date    d'argent jaune qui se précipite et on le  met en suspension dans environ 100 parties       -d'eau    sous la forme d'une bouillie. On ajoute  20      fo    d'ammoniaque jusqu'à -ce que tout le       vanadate    d'argent se .dissolve. Après avoir       imprégné    de .cette solution les     débris    de bri  ques de     cellite,    on chauffe la matière impré  gnée     pour    chasser complètement l'ammo  niaque.  



  On fait dissoudre 7,75 parties de     WO'     avec une solution de     KOH    d'une force dou  ble     -de    la     normale    pour former     @du        tungstate     de potassium.  



  On fait dissoudre 3,4 parties de     A120'     fraîchement précipité dans une solution de           gOH    normale     afin,de    former de l'aluminate  ide potassium.  



  On verse ensemble ces deux solutions et       on.    y ajoute, en agitant vigoureusement, le  diluant imprégné de     vanadate    -d'argent. Après       formation,d'un    bon mélange, on précipite le  corps échangeur .de bases à laide -de     H2S0'     normal que l'on ajoute graduellement en pre  nant garde que le produit de réaction final  donne une réaction alcaline ou neutre à l'é  gard de la     phénolphtaléine.    On débarrasse,  par aspiration, le mélange de réaction de la  liqueur mère; on le lave avec environ 200  parties d'eau, puis on le sèche à des tempé  ratures de préférence inférieures à     100     C.

    On brise le précipité séché en petits frag  ments et on le calcine soigneusement avec de  Vair à environ 400  C.  



  La masse de     .contact    calcinée, après un  traitement préalable avec .des gaz de brûleur  dilués pendant un court intervalle de temps,  est très efficace pour l'oxydation catalytique       ,à'ortho-    et     parachloro-    ou     bromotoluène,          dichlorotaluène,        chlorobromotoluène,        nitro-          toluéne,        chloronitrotoluène,        bromonitroto-          luène,    en les .aldéhydes et     acides        correspon-          -dants    et -de xylènes,

       pseudocumène,        mésity-          lène,        paracyméne    et     leurs    dérivés en les .al  déhydes et     acides    correspondants.  



       ,On    mélange ces composés organiques  avec ,de l'air dans le rapport de 1 : 35 en  poids, et on- les fait passer sur la masse de  contact à ,des températures de 330<B>à 38W</B> C,  en faisant usage, avec avantage, d'un- pro  cédé de     recirculation    pour ,des rendements  élevés.  



  Au lieu     d'incruster    .du     vanadate    d'ar  gent; on peut faire usage     d'autres        vanardates,     spécialement -de     vanaidates    de métaux lourds,  tels que cuivre, fer, cobalt, etc., .auquel cas  l'on     ,obtient    des masses de contact pour     l'oxy-          -dation    catalytique     id'anthraicène    en     anthraqui-          none.     



  Pour la préparation du     corps    échangeur  de bases, on peut faire usage d'autres cons  tituants     catalytiquement        actifs    comme     V'OG,          V204,        Mo03,        -Ta'O'    et, au lieu d'aluminium,  on     peut    faire     usage-d'autres.    oxydes métal-    ligues .amphotères, ce qui donne des cataly  seurs efficaces.

   Plusieurs de ces     -compositions     ide masses de contact     sont,des    catalyseurs ef  ficaces pour une -épuration     catalytique    de  composés organiques où les impuretés     sont-          brCilées    préférentiellement; par exemple, an  peut épurer     .aisément        @de    cette façon la naph  taline brute et la benzine brute. Des com  posés sulfurés et des impuretés huileuses  comme les paraffines peuvent être aisé  ment brûlés en produits de réaction gazeux  dans des conditions     @de    réaction telles que  celles décrites ,dans les exemples précédents.

           Exenazple   <I>32:</I>    On met en suspension 6 parties de     V20'     clans 150 parties d'eau pour former une bouil  lie, on acidifie avec 5 parties d'acide sulfu  rique concentré, puis on réduit en sulfate de       vanadyle    bleu de la manière usuelle, par  exemple .au moyen de gaz contenant     SOZ-        que     l'on fait passer dans la solution à     la.tempé-          rature    d'ébullition.

   On dilue 54 parties de  solution -de verre soluble à 33  Baumé avec  150 parties d'eau et on y brasse environ 60  parties de débris ide briques de     cellite.    On  verse ensuite la solution .de verre soluble  dans la solution -de sulfate     @de        vanadyle    en  agitant vigoureusement, ce qui précipite du  silicate de     vanadyle.    On doit prendre garde  qu'après que toutes les solutions ont réagi, le  mélange résultant doit être rendu neutre à  L'égard du tournesol avec, si c'est nécessaire,  l'aide de petites quantités     d'acide    sulfurique  normal.  



  On traite 10 parties d'oxyde     d'aluminium          fra%chement    précipité .avec suffisamment  d'une solution de     KOH',    d'une force     demi-          normale,    pour dissoudre l'oxyde d'aluminium  sous     ,la    forme d'aluminate de potassium et  assurer un excès     @de    5-10 % de     gOH.     



  On     transforme    6 parties ide     V20',    :comme  décrit ci-dessus, en sulfate de     vanadyle    et on  fait dissoudre :dans environ 250 à 800 par  ties d'eau.  



  On brasse le silicate     @de        vanaidyle,    précé  demment obtenu, :dans la solution     @de    sulfate  de     vanadyle    et on ajoute, en :agitant vigou-           reusement,    l'aluminate     @de    potassium,     -ce    qui  donne un corps échangeur de     'bases    conte  nant     V20'    et     A120',    sous une     forme    non  échangeable, dilués avec ,du silicate de     v,

  ana-          dyle    et des débris de briques -de     cellite.    En  ajoutant l'aluminate de potassium, on doit  prendre garde qu'après que tout ''aluminate  est ajouté, le mélange de réaction soit au  moins neutre ou     ,alcalin    à l'égard de la     phé-          nolphtaléine.    Si c'est nécessaire, on peut ajou  ter une quantité supplémentaire d'alcali.  



  Ou sépare le mélange de réaction de la li  queur mère de la façon usuelle, puis on le  sèche et on le brise en morceaux convenables.  Après calcination avec     @de    l'air à 400  C, afin  de déshydrater la masse de contact, on fait  passer sur celle-ci des gaz     @SOZ    dilués pour  neutraliser la teneur en alcali     idu    corps  échangeur .de bases.  



  La masse -de contact .ainsi     préalablement     traitée est très efficace pour l'oxydation ca  talytique de naphtaline en     a-naphtaqui.none     et anhydride phtalique lorsqu'on fait passer  sur la masse -de contact à     370-400     C, des  vapeurs de naphtaline mélangées avec de  l'air dans le     rapport    de 1 : 40 pour la fabrica  tion     d'a-naphtaquinone    et de 1 : 16 pour l'ob  tention d'anhydride phtalique, dans l'exem  ple 32, on ajoute la solution -de     métallate    à  la solution de sel métallique au lieu d'opé  rer inversement, comme .dans les autres exem  ples.

   Une telle façon     @de    procéder peut donc  être     appliquée    .dans la préparation des cataly-         seurs    à     employer,dans    la présente invention,  mais, pour la     plupart,des    catalyseurs, les au  teurs de celle-ci préfèrent la méthode inverse  puisque, quand on ajoute ,les solutions -de  sel métalliques aux solutions de     métallates,          l'alcalinité    -de .ces dernières assure le main  tien .de la réaction     .alcaline    pendant tout le  temps que s'opère le mélange.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé pour oxyder des composés orga niques en les faisant réagir ,avec un agent d'oxydation, suivant lequel on effectue la réaction en présence de masses de contact qui contiennent des corps échangeurs @de :bases non siliceux. SOUS-REVENDICATIONS: 7. Procédé selon la revendication, suivant le quel on utilise des masses de contact qui contiennent !des corps échangeurs de bases non siliceux obtenus par la réaction de mé- tallates ,avec des sels métalliques.
    2 Procédé selon la revendication, suivant le quel on utilise des masses @de contact qui contiennent des corps échangeurs de bases non siliceux obtenus par la réaction -de mé- tallates avec :des sels métalliques et dilués par un corps diluant plus ou moins inerte au point de vue de l'action catalytique.
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