Procédé et appareil d'empaquetage du lait en poudre. La présente invention comprend un pro cédé et un appareil pour l'empaquetage du lait en poudre, en vue de réduire la quantité d'oxygène contenue dans le lait en poudre.
Jusqu'à ce jour, le lait en poudre et, plus particulièrement, le lait en poudre contenant du beurre comme, par exemple, le lait en poudre complet ou la crème en poudre, a été difficile à conserver au delà d'une période relativement limitée.
Quoique enfermé dans cles récipients étanches à l'air, ce lait en poudre exhale, au bout d'un petit nombre de mois, une odeur de suif due, sans aucun doute, à l'oxydation du beurre qu'il contient, oxydation due au fait que le récipient dans lequel le lait en poudre est enfermé contient des quantités im portantes d'oxygène libre ou non combiné, non seulement l'oxygène existant dans l'air qui se trouve autour des particules de pou dre, mais aussi l'oxygène libre et non coin- b)-né contenu dans les particules de lait en poudre elles-mêmes ou adhérant à, ces parti cules.
Par l'expression d'oxygène "libre et non combiné" telle qu'elle sera. utilisée au cours de la description qui va suivre, la demande resse entend les molécules d'oxygène OZ cons tituées chacune par la réunion de deux atomes d'oxygène et telles que celles qui cons tituent. l'oxygène de l'air. L'expression préci tée ne comprend, en aucune façon, l'oxygène combiné chimiquement avec les différents constituants du lait en poudre.
Le but de l'invention est de veiller à ce que dans le lait en poudre la teneur en oxy gène libre soit inférieure à une quantité dé terminée et soit, si on le désire, enfermée dans une atmosphère d'un gaz tel que de l'a cide carbonique C02 ou de l'azote qui ne contient pas d'oxygène libre, les conditions ainsi réalisées permettant d'obtenir un pro duit susceptible d'être conservé-pendant une période de temps très longue sans qu'il donne naissance ni à une odeur, ni à un goût de suif ou de rance.
On a constaté que la quantité d'oxygène libre ou non combiné contenue dans les boîtes de conserves destinées à recevoir le lait en poudre préparé par pulvérisation est d'en viron 75 cm' pour 454 gr de lait en poudre. Après que tout l'air remplissant l'espace qui entoure la poudre a été retiré par le vide jusqu'à une pression de 1 ou 2 mm de mer cure, il reste encore adhérant à la poudre ou contenue dans cette poudre une quantité d'oxygène libre ou non combiné qui, mesurée clans les conditions normales, est d'environ 7 à 8 crm3. Cette quantité d'oxygène libre ou non combiné contenue dans ladite poudre ou adhérant à elle est suffisante pour provo quer le développement de la saveur de suif indiquée ci-dessus.
<B>En</B> outre, tandis que l'air normal con tient environ 21 % d'oxygène, l'air qui ad hère aux particules de poudre ou qui est con tenu dans ces particules contient environ 35 % d'oxygène, ce qui montre que le lait en pou dre a une affinité différente pour les diffé rents gaz de l'air qu'il absorbe et que son ccefficient d'absorption est plus grand à l'é gard de l'oxygène qu'à l'égard de l'azote. L'air en question étant plus riche en oxy gène que l'air lui-même se trouve être d'au tant plus dangereux.
Pour cep différentes raisons, il est essen tiel qu'une certaine quantité de l'oxygène adhérant aux particules de lait ou contenu dans ces particules soit enlevée, si on désire donner au produit les qualités nécessaires pour que sa conservation soit assurée.
La demanderesse a découvert que, pour obtenir les qualités de conservation en ques tion, il était nécessaire de réduire la quantité d'oxygène libre ou non combiné contenue dans le lait en poudre à une proportion infé rieure à 5 cm3 pour 454 b de poudre.
La demanderesse a également constaté que l'oxygène libre adhérant aux particules ou contenu dans les particules ne pouvait pas être enlevé par le vide, même si ce vide était presque parfait et elle a reconnu que, pour réduire la quantité d'oxygène libre ou non combiné au-dessous clé la proportion indiqués plus haut, il était nécessaire de maintenir le lait en poudre, pendant une longue période de temps, dans le vide ou dans une atmos phère ne contenant pas d'oxygène, Pendant ce temps,
l'oxygène libre ou non combiné adhérant aux particules ou contenu dans les particules se dérage petit à petit et aban donne la poudre jusqu'au moment où la teneur de celle-ci en oxygène libre se trouve être inférieure au maximum voulu.
La demanderesse a découvert également qu'on obtenait des résultats particulièrement avantageux dans le cas où le procédé qui fait l'objet de l'invention est appliqué pour la conservation de lait en poudre dans des réci pients étanches à l'air et munis d'une ou verture de sortie d'air avant une surface extrêmement faible, inférieure notamment à 0,0013 cm2 et voisine notamment. de 0,0004 cm\ pour une capacité dudit récipient correspondant. à .15.1 gr de lait en poudre. Dans ces conditions, en effet, le récipient peut être obturé sous la. pression atmosphé rique, alois que les gaz en sortent encore à travers l'ouverture précitée et, par suite, l'air ne peut pas pénétrer à. l'intérieur dudit récipient.
L'appareil qui sera décrit ci-dessous est aménagé de façon à, permettre de réaliser la mise en couvre rapide et facile dans des con- dition,# satisfaisantes du procédé clé traite ment de lait, en poudre qui fait l'objet de l'invention lorsque ce procédé est appliqué ù, des récipients ou boîtes de conserves ayant une ouverture telle que celle indiquée ci-des sus permettant de réduire le volume d'oxy gène libre ou non combiné contenu dans ledit récipient jusqu'à un point tel que le volume de cet oxygène soit inférieur à 5 cm,
pour 454 gr de lait en poudre et, même, de préfé rence, au-dessous de 3,5 cm' pour 454 gr de lait en poudre. Le produit obtenu avec cet p areil dans des conditions économiques et p satisfaisantes peut être conservé sans altéra tion pendant une période de temps extrême ment longue.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'appa reil construit suivant l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan de cette forme d'exécution; La fig. 2 représente, à une échelle plus grande, partie en élévation et partie en coupe, un des éléments de l'appareil; La fig. 3 est une vue en plan, également à une échelle plus grande, d'une de plusieurs chaudières que comporte l'appareil; La fig. 4 est une coupe suivant 4-4 de la fig. 3; La fig. 5 est une vue en plan, avec coupe partielle, d'un mécanisme central de distri bution; La fig. 6 représente une coupe suivant 6-6 de la fig. 5; La fig. 7 représente une vue en perspec tive du produit commercial obtenu avant la fermeture de l'orifice de sortie de l'air.
L'appareil représenté comporte un certain nombre de chaudières 1, sept en l'espèce, dis posées sensiblement suivant un cercle autour d'un mécanisme central de distribution 2, mais il va de soi que cette disposition ne constitue, en aucune façon, une caractéristi que essentielle de l'appareil.
Chaque chaudière comporte un corps cy lindrique vertical 3 de hauteur et de dia mètre convenables combiné avec un couvercle 4 susceptible de constituer une fermeture étanche à l'air.
A cet effet, le corps de la chaudière est muni, au voisinage de son extrémité supé rieure, d'un canal annulaire 5 constitué au moyen d'une cornière 6 soudée ou fixée, de toute façon convenable, contre la surface ex terne de la chaudière.
La rainure annulaire en question est Gr- @anisée de façon à pouvoir être remplie par tiellement ou en totalité avec un lut, tel qu'un mélange de paraffine et de cire d'a beille, mélange qui fond facilement sous l'ac tion de la chaleur et qui se solidifie promp tement sous l'action du froid.
En vue de lui permettre de coopérer à la fermeture avec la, rainure annulaire précitée, le couvercle 4 est muni, sur son bord externe, d'un rebord inférieur 7 terminé, à sa partie inférieure, par un tube 10 comportant un orifice d'entrée 8 et un orifice de sortie 9 au moyen desquels on peut faire circuler, dans ce tube, soit de la vapeur, soit de l'eau froide, la circulation de ces fluides pouvant être contrôlée au moyen d'un robinet convenable.
Le rebord 7 descend à l'intérieur de la rainure circulaire 5 et la composition de lu- tage utilisée se solidifie autour de la tubu lure 10 à l'intérieur de la rainure 5, de fa çon à former un joint rigoureusement étanche à l'air. Pour accroître la dureté du lut, on fait circuler, à l'intérieur de la tubulure 10, un courant d'eau froide que l'on introduit par l'ouverture 8.
En outre, le couvercle 4 est maintenu, au moyen d'une série de dispositifs de blocage, dans la position qu'il doit occuper, chaque dispositif de blocage comportant une tige filetée 11 susceptible de pivoter autour d'un axe monté sur un support 12, ladite tige étant destinée à recevoir un écrou 13 fiai s'applique sur la face supérieure d'une oreille 14 convenablement échancrée solidaire du couvercle 4 sur le bord duquel elle est fixée. Les tiges filetées 11 peuvent être in troduites dans l'échancrure des oreilles 14 et le blocage du couvercle 4 est obtenu en vis- salit les écrous 13.
Ledit couvercle 4 est articulé par rapport au corps 3 de la chaudière et, à cet effet, ïl comporte des charnières ou paumelles 15 sus ceptibles de tourner autour d'un axe 16 monté sur un support 17 de façon à consti- tuer un gond. Ledit support 17 est solidaire du corps 3 de la chaudière de même que les supports 12. Tous ce-, supports peuvent être soudés ou fixés de toute autre façon.
Grâce au mode de construction qui vient d'être indiqué, la chaudière peut être rendue absolument étanche à l'air et ne communi que avec l'extérieur que par l'orifice de sor tie d'air et l'orifice d'entrée de gaz qui seront indiqués plus loin, orifices qui sont tous les deux soumis au contrôle de robinets et sont susceptibles d'être rendus rigoureusement étanches à. l'air.
Chaque chaudière est pourvue d'un dis positif de sortie d'air constitué par une tu bulure 18, chacun des tubes 18 se rendant à l'organe central de distribution: 2 dans la parrtie ilférieure duquel il débouche et au quel il est relié.
Tel qu'il est représenté sur le dessin an nexé, l'organe central de distribution est constitué par une plaque sensiblement plane sur la surface supérieure de laquelle sont mé nagées, tout d'abord, au voisinage d'un de ses bords, une rainure circulaire 19, d'autre part, un certain nombre de rainures circu laires 20, ces dernières étant disposées en cercle par rapport à la rainure 19 et donnant naissance à un certain nombre de cavités en forme de coupes correspondant chacune à l'une des chaudières 1, au nombre de sept, par conséquent, dans le cas présent.
Dans le fond de chacune des cavités for mées par les rainures Circulaires 20 est pra tiqué un orifice à travers lequel pénètre l'ex trémité d'un des tubes 18 venant des chau dières 1.
De préférence, conformément à ce qui est représenté sur la. fig. 5, l'extrémité des tube 18 est filetée de façon à pouvoir êtrie vissée dans un manchon cylindrique 21 dont la partie supérieure de la surface interne est li e, de façon à permettre l'introduction par glissement d'une tubulure de connexion en forme d'U 22.
Le manchon 21 comporte, à son extrémité inférieure, un rebord qui permet de le fixer, au moyen de boulons ou de toute autre fa çon, sur la paroi qui constitue le fond de la coupe â laquelle donne naissance la rainure 20. Le manchon 21 est monté concentrique ment à la, rainure 20 et, par conséquent, l'orifice extrême de la tubulure 18 déboucle également au centre de la rainure 20. S'il. v a lieu, on peut prévoir, en outre, un anneau dle joint 23 entourant la tubulure 18 au-des sous de l'organe 2 et relié à l'ensemble du dispositif au moyen des boulons 24 qui ser vent à fixer le manchon 21.
D'après ce qui précède, on voit que cha que ehaudière est munie d'une tubulure 18 qui pénètre de bas en haut à travers une ou verture pratiquée dans la paroi inférieure des cavités auxquelles les rainures circulaires donnent naissance. De façon tout à fait semblable, la cavité à laquelle donne nais sance la cloison circulaire 19 comporte, amé nagé dans sa, partie centrale, un manchon 25 situé dans l'alignement d'une ouverture pra tiquée dans le fond de ladite chambre et à travers laquelle passe une tubulure 26 des tinée à venir en prise avec la partie du man chon 25 dont la surface intérieure est tarau dée, l'extrémité de la tubulure 26 étant elle- même filetée.
De préférence. le manchon 25 comporte, à sa partic ilnférieure. une eollerette fixée, au moyen de boulons 27, sur la partie qui constitue le fond de la cavité à laquelle la paroi circulaire 19 donne naissance. Les menes boulons servent à fixer, contre la sur face inférieure de l'organe de distribution 2, uan anneau ou une rondelle 28a entourant la tubulure 26.
Dans le sens de l'axe, le manchon 2 5 est. de préférence, un peu plus grand que les manchons 21. La surface interne de sa par tie supérieure est lisse de façon à permettre le glissement de la seconde extrémité du tube de raccordement en forme d'U 22.
On se rend compte plus particulièrement, d'après la fig. 5, que tous les manchons 21 sont disposés colnceltriquement par rapport, a u manchon 2a et sont tous à la même dis tance de ce dernier. Par suite, l'extrémité 27 de la tubulure de raccordement en forme A 22 peut être introduite dans la, partie supé rieure (le l'un quelconque desdits malnchon 2I, l'extrémité opposée 28 dudit raecorcle- ment \_'2 restant en-@ée à l'intérieur clin manchon 25. De cette façon, la. tubulure 26.
qui se rend à. la pompe t, vide 29, peut être mise en communication avec full quelconque des tuyaux 18 et avec l'une quelconque des chaudières 1.
Il est essentiel que. lorsqu'on fait folic- tionner l'appareil dont. il s'agit en vue de la mise en ceuvre du procédé qui fait l'objet<B>(le</B> l'invention, les connexions précitées soient absolument étanches @i l'air, cette étanchéité ayant pour objet de permettre que la. pres sion dans l'une quelconque des chaudières puisse être réduite jusqu'à 1 ou 2 mm de mercure. Pour atteindre ce résultat, on a prévu un mode de construction particulier permettant d'assurer entre la tubulure de rac cordement 22 en forme d'U et, d'une part, la tubulure 26, d'autre part, l'une quelconque des tubulures 18, une liaison étanche à l'air.
Pour obtenir l'étanchéité précitée, l'espace annulaire compris entre les parois circulaires 20t et les manchons 21 et la cavité annulaire existant entre la paroi 19 et le manchon 25 sont remplis, en totalité ou en partie, d'une composition, telle qu'un mélange de paraf fine et de cire d'abeille, susceptible de fon dre rapidement sous l'action de la chaleur et de durcir promptement sous l'action du froid.
l'extrémité 28 de la tubulure de rac- eordement 22 se trouve une collerette 30 dont le bord 31 est rabattu vers le bas, conformé ment à ce qui est représenté sur la fig. 6, de façon à constituer une sorte de capsule ana logue à celle qu'on obtiendrait en entourant l'extrémité 28 de la tubulure 22 avec des fers cornières dont le bord de=-_cendant 31 serait terminé par un canal 32 s'étendant sur tout poli pourtour, ledit canal étant fixé, de toute façon convenable, étant soudé par exemple sur le bord en question.
Ce canal sert à faire circuler soit un courant de vapeur destiné à provoquer la fusion de la composition obtu ratrice, soit le courant d'eau destiné à hâter le durcissement de cette composition.
Conformément à ce qui est représenté, le bord 30 vient en contact avec l'extrémité su périeure du manchon 25 lorsque l'extrémité 28 de la tubulure 22 est mise en place à l'in térieur du manchon 25 et le bord vertical 31, ainsi que le canal 32, plonge dans la compo sition obturatrice, conformément à ce qui, est représenté, de telle matière qu'un joint étanche est obtenu entre l'extrémité 28 de la tubulure 22 et la tubulure 26.
De façon semblable, l'extrémité opposée 2 7 de la tubulure de raccordement 22 est munie d'une collerette circulaire 33 dont le bord est rabattu vers le bas en 34 et est muni, à son extrémité inférieure, d'un canal 35 susceptible de livrer passage à un -cou- rapt de vapeur ou à un courant d'eau dans des conditions semblables à ce qui se ,passe dans le cas du canal 32. Ce dispositif peut être fixé sur l'extrémité 27 de la tubulure 22 de toute façon convenable et, par exemple, peut être soudé sur cette extrémité.
Lorsque la canalisation 22 est en communication avec l'une quelconque des canalisations 18, le ca nal 35 est immergé partiellement ou totale ment dans la composition qui sert de lut et qui est placée dans la cavité à laquelle donne naissance la cloison verticale 20. On réalise ainsi entre l'extrémité 27 de la canalisation 22 et l'une quelconque des tubulures 18 un joint parfaitement étanche.
En vue d'assurer la circulation à travers les canaux 32 et 35 de l'eau ou de la va peur, un conduit 36 relie le dispositif décrit ci-dessus à une source convenable d'eau ou de vapeur. Une série de robinets convenable ment disposés permet de régler l'écoulement de chacun de ces deux fluides. Une canali sation 76 reliée au canal 35 permet au fluide qui a circulé dans ce dernier de se rendre au canal 32. Après avoir parcouru ce dernier, le fluide s'échappe à travers un tube de rac cordement en forme d'U 37 pour se rendre à l'une des canalisations 38 qui relient le dis positif à une chambre 39 reliée elle-même, par une canalisation 40,à une décharge con venable quelconque.
Pour que la communication entre la tu bulure de raccordement en forme d'U 37 et la chambre 39 puisse être réalisée pour toutes les positions de la tubulure de raccordement 22, la tête de distribution 2 comporte une série de douilles externes annexes 41 dispo sées dans les mêmes plans diamétraux que les manchons 25 et en nombre égal au nom bre des chaudières 1 et, par conséquent, au nombre des cavités auxquelles les cloisons verticales 20 donnent naissance. Les douilles précitées sont organisées de telle façon qu'au moment où l'extrémité 27 de la. canalisation 22 est mise en communication avec l'une quel conque des canalisations 18, l'extrémité libre de la canalisation de raccordement 37 puisse être introduite par glissement à l'intérieur d'une desdites douilles 41.
Ces dernières qui, dans le cas présent, sont au nombre de sept, sont reliées par un raccordement fileté avec une tubulure 36 les mettant en communica tion avec la chambre 39 qui a la forme d'un cylindre allongé s'étendant sensiblement sur toute la largeur de l'appareil et disposé au- dessous de la tête centrale de distribution 2.
Cependant, le dispositif d'évacuation en question n'est pas absolument essentiel, étant donné que chacune des canalisations 7 pour- rair i r communiquer de toute autre façon avec un dispositif de décharge.
Conformément à ce qui est représenté sur la fig. 6, la tubulure de raccordement 22 est supportée par un pivot 42 susceptible (le tourner autour de son axe à l'intérieur d'un support 43 fixé sur la tête de distribution 2 et susceptible également de coulisser paral lèlement à son axe. L'extrémité inférieure dudit pivot peut, conformément à ce qui est représenté, être vissée à l'intérieur de l'un des deux éléments 44 entre lesquels est ser rée, de toute façon convenable, la, tubulure 22, ce dernier serrage pouvant, par exemple. être obtenu au moyen de boulons.
Le blo cage du pivot 42 sur l'élément supeirieur chu dispositif de serrage 44 est obtenu au moyen d'un contre-écrou 45 situé à une distance suf fisante du support 43 pour permettra les dé placements axiaux du pivot 42.
Le déplacement axial en question est sus ceptible d'avoir une valeur suffisante pour permettre d'enlever des manchons 21 l'extré mité 27 de la canalisation 22 et de façon à permettre de faire tourner la canalisation 22 autour de son extrémité 28 pour faire péné trer l'extrémité 27 dans l'un quelconque des autres manchons 21. Le manchon 25 a lui- même une longueur suffisante pour éviter que le déplacement axial précité du pivot 44 n'amène l'extrémité 28 de la canalisation 22 à cesser cdêtre en prise avec ce manchon.
Le dispositif de serrage et de support piécité pourrait, d'ailleurs, si on le voulait, être supprimé, étant donné que la canalisa tion de raccordement en forme A 22 pour- rait se maintenir d'elle-même dans l'une quel conque des positions dans lesquelles elle se rait placée.
De ce qui précède, il résulte clairement que la pompe à vide 29 peut être mise en communication par un raccordement absolu ment étanche à l'air avec l'une quelconque des chaudières 1 et permet, par conséquent, d'obtenir, dans ces chaudières, un vide à peu près parfait.
Les chaudières 1 comportent, d'autre part, une canalisation 46 pour l'introduction d'tin gaz convenable quelconque ne contenant pas d'oxygène libre ou non combiné, de l'acide caiboriique par exemple ou de l'azote.
Dans ce qui va suivre, on décrira la mise en aeuv re du procédé dans le cas où on utilise de l'acide carbonique, mais il va, bien entendu,<B>do</B> soi due l'on pourrait .substituer à ce gaz l'un quelconque de ceux mentionnés plus haut, le résultat obtenu étant le même sauf quelque avantages particuliers qui sont susceptible d'être obtenus dans des cas spéciaux.
Conformément à, ce qui est représenté, l'orifice d'entrée se trouve situé sur le côté de la chaudière qui est opposé à l'orifice de sortie 18 et, conformément à ce qui est re présenté sur la fi-. 1, on utilise, d'une part, une canalisation 17 sensiblement circulaire qui entoure partiellement la, chaudière à la quelle elle correspond, d'autre part, une tu bulure de raccordement 48 qui met en com munication chacun des orifices d'entrée de gaz avec une canalisation unique -19. Cha cun des raccordements 48 est muni d'un ro binet<B>50</B> qui permet de mettre la chaudière correspondante 1 en communication avec la tubulure 49 laquelle se rend, par L'intermé diaire d'un bain-marie 51à des réservoirs 52 d'acide carbonique.
Le robinet réducteur de pression 53 est disposé sur la canalisation 49, en vue de ré - gler l'écoulement du gaz carbonique. De préférence, le tube 49 est enroulé en forme de serpentin à l'intérieur du bain-marie 51, de façon à assurer un chauffage convenable du g az utilisé. Chacune des chaudières 1 est munie d'un dispositif de sécurité convenable indépen dant destiné à limiter la pression produite à l'intérieur de la chaudière et destiné à em pêcher que cette pression ne s'élève au delà d'un point déterminé, par exemple 5,443 kg.
En outre, le dispositif de sécurité en ques tion est construit de telle manière qu'il per met la réalisation, à l'intérieur de la chau dière, du vide parfait que l'on désire obtenir.
Le dispositif en question comporte une tubulure 54 reliée à la chaudière et condun- sant à un tube en U dont une des branches 55 est d'un diamètre légèrement plus faible que celui de la branche opposée 56; par exemple, la branche 55 peut avoir 6,35 mm de diamètre, tandis que la branche 56 a 7,93 mm, ladite branche 55 ayant au mnoins 0,813 de long, de façon à permettre la réali sation, à l'intérieur de la chaudière 1, d'un vide à peu près parfait sans permettre ce pendant l'introduction d'air à l'intérieur de la chaudière par l'intermédiaire dudit tube en<B>U</B> lorsque l'aspiration se produit à l'inté rieur de la chaudière.
Si, au moment où l'on réalise, à l'intérieur de la chaudière 1, la compression désirée, la pression dépasse la valeur déterminée qu'on s'est fixée, 5,443 kg par exemple; le mercure contenu dans le tube en U correspondant est chassé à l'inté rieur du réservoir 57 et il permet au gaz contenu dans la chaudière de s'échapper en vue de diminuer la pression.
En ouvrant le robinet 58, on permet au mercure ainsi chassé de revenir dans le tube en U pour remettre en état de fonctionnement le dispositif de contrôle automatique indiqué ci-dessus. Chacune des canalisations 18 comporte un robinet 59 destiné à contrôler la com munication entre ladite tubulure 18 et la chaudière correspondante. Pour obtenir que ce robinet soit rigoureusement étanche à l'air, on l'enferme dans une boîte ou carter 60 contenant de l'huile ou tout autre liquide convenable; on obtient ainsi un joint à huile, ou à liquide, étanche à l'air quelles que soient les conditions du fonctionnement du dis positif.
En vue de faciliter l'ouverture du cou vercle 4 des chaudières 1 et pour maintenir ce couvercle dans sa position d'ouverture, on a prévu une paire de contrepoids 61 disposés à l'extérieur de l'axe de pivotement 16 et montés, par l'intermédiaire d'une articula tion, sur des prolongements du couvercle 4 dont ils équilibrent le poids.
L'appareil qui vient d'être décrit est plus particulièrement établi en vue de la mise en aeuvre dans les conditions suivantes du pro cédé qui fait l'objet de l'invention.
Le lait en poudre que l'on veut empaque ter est tout d'abord placé dans des boîtes de conserves convenables ou récipients A. Or dinairement, ces boîtes de conserves sont in dépendantes de leurs couvercles et ces der niers sont munis d'un orifice d'échappement b dont la section a une surface d'environ 0,0004 cm' à 0,0013 cm@ pour une capacité susceptible de contenir 454 gr de lait en pou dre, étant admis que la boîte de conserves en question est à peu près complètement rem plie de lait en poudre.
Les boîtes sont fermées au moyen de leurs couvercles respectifs, puis, conformé ment à ce qui.est représenté sur la fig. 4, sont placées dans des paniers 62. Ces der niers peuvent contenir un nombre convenable quelconque de boîtes suivant leurs dimen sions et suivant la quantité de lait en pou dre contenue dans chacune d'elles. Dans le cas présent, chaque panier est établi de fa: çon à pouvoir contenir environ 400 boîtes de 454 gr chacune.
Chaque panier 62 comporte un couvercle 63 placé sur son bord supérieur et consti tuant une fermeture sans ajustage. Il n'y a donc pas de joint étanche à l'air entre ce cou vercle et le corps du panier.
Dans chacune des chaudières 1, on place un nombre quelconque de paniers. Dans le cas présent, la dimension des chaudières est suffisante pour permettre de placer les uns au-dessus des autres trois paniers dont cha cun comporte un couvercle non ajusté 63; une fois les paniers mis en place à l'intérieur de la chaudière 1, celle-ci est fermée et scel lée de façon à être absolument à l'abri de l'air, le bord du couvercle 4 pénétrant, comme il a été dit ci-dessus, dans un né- lange convenable qui se solidifie et cachette le joint.
Après cette opération, la chaudière est mnise en communication au moyen de la lu- bulure de raccordement en forme d'U avec la pompe à vide 29. On relie ainsi la. tubulure 18 correspondant à la chaudière considérée avec la tubulure 26, les joints entre ces dif férentes tubulures étant scellés en provo quant la solidification des différentes masses à l'intérieur desquelles plongent les extrémi tés de la tubulure de raccordement 22.
On met en mouvement la pompe 29 et on ouvre progressivement le robinet 59 de la chaudière provoquant ainsi la réalisation, à l'intérieur de cette dernière, à la vitesse de 252 mm de mercure par minute, du vide désiré.
Lorsque le vide a atteint environ 711 mm de mercure, on ouvre complètement le ro binet 59.
Au bout de 15 minutes, la pression sub sistant à l'intérieur de la chaudière 1 est d'environ 1 mm de mercure. A ce moment, on ferme le robinet 59 et la chaudière con tenant les paniers et les boîtes de lait en poudre reste pendant vingt heures dans l'état où on l'a amenée. Pendant cette période (le temps, le lait en poudre abandonne une par tie importante de l'oxygène qu'il contenait et qu'il avait absorbé. De préférence même, pour éviter l'entrée d'air ou d'oxygène à l'in térieur de la chaudière, entrée qui pourrait.
être provoquée par le vide élevé réalisé à l'intérieur de cette capacité, on ouvre le ro binet 50, le robinet réducteur de pression 3 ayant été réglé de façon convenable et on in troduit, dans la chaudière 1 à l'intérieur clé laquelle le vide a précédemment été réalisé, de l'acide carbonique de préférence jusqu'à une pression d'environ 0,141 kg par eenti- mètre carré; cette opération d'introduction d'acide carbonique dure, telle qu'elle est réali- sée actuellement, environ 6 minutes. Le ro binet 50 est ensuite fermé et on abandonne la chaudière fermée pendant 20 heures.
Du rant cet espace de temps, la pression de l'a- eide carbonique, dans le cas où on utilise ce gaz, décroît progressivement de 0,141 kg par centimètre carré jusqu'à environ 0,035 kg par centimètre carré, ladite pression finale Va riant légèrement suivant la température et la pression barométrique.
Lorsqu'on utilise de l'azote pour consti tuer l'atmosphère à l'intérieur de laquelle restera la poudre, i1 est peut être préférable de maintenir la claudière pendant 20 heures dans un état clé vide très poussé, nmai, dans le cas où on utilise dle l'acide carbonique, comme ce gaz est absorbé très facilement par le lait en poudre, il est préférable de l'intro- dluire avant que celle-ci ne soit restée pen dant un temps prolungé sous l'action du vide. De cette manière, eu effet, on réduit, dans une certaine mesure, le vide final subsistant dans les boîtes après qu'ellus ont été scellées, conformément à ce qui sera décrit ci-dessous.
A la fin de la période de 20 heures indi quée ci-dessus pour le traitement des boîtes. la chaudière 1 est, clans l'un et l'autre des deux cas précités, reliée de nouveau à la, pompe à vide par l'intermédiaire de la tubu lure de raccordement 22 mise en place de fa çon convenable à cet effet. Le vide est de nouveau réalisé à l'intérieur cté la chaudière, l'opération étant contrée au moyen du ro binet 59 et la pression est encore une fois ramenée jusqu'à environ 1 mm de mercure. L'oxygène libre ou non combiné contenu dans le lait en poudre est réduit de cette fa çon à une proportion d'environ 3,5 cm ' pour 454 gr de lait en poudre. Cette proportion est au-dessous de la limite nécessaire pour assurer au lait en poudre des qualités de con servation qui empêchent la formation de la saveur rance indiquée plus haut.
La communication entre la. chaudière -t la: pompe < -, vide est de nouveau inlerronipeie et on ouvre> <B>lu</B> robiIp#, <B>50</B> lit, que le robinet i-égtilateiir 53. La chaudi@ie est remplie d'acide carbonique ,jusqu'à une pression d'environ 0,703 kg par centimètre carré.
Cette introduction d'acide carbonique sur sature de ce gaz les surfaces des particules de lait en poudre et permet que, pendant une demi-heure environ après que la pression a cessé, un courant d'acide carbonique continue à sortir des boîtes de conserves par l'orifice d'évacuation ménagé dans le couvercle. Il s'ensuit que, pendant le temps nécessaire pour sceller les orifices d'évacuation en question, le courant de gaz carbonique empêche l'air de s'introduire à l'intérieur des boîtes par les orifices précités.
On maintient, pendant environ 30 mi nutes, les chaudières sous une pression d'a cide carbonique d'environ 0,703 kg par centi mètre carré, après quoi on laisse la pression s'abaisser progressivement en permettant au gaz de s'échapper dans l'atmosphère. Cette dernière opération demande environ deux ou trois minutes jusqu'au moment où on a at teint la pression atmosphérique. Après que la pression a ainsi été ramenée à l'intérieur de la chaudière 1 à la pression atmosphéri que, on fait passer un courant de vapeur à travers le canal 10, en vue de provoquer la fu.4on de la composition qui assure la. ferme- il-ire du joint et on ouvre le couvercle 4.
On retire les paniers de la chaudière et, aussi rapidement que possible, on ferme, par un point de soudure, les orifices d'évacuation d'air des différentes boîtes traitées. La ca pacité des chaudières et le nombre des boîtes introduites dans ces dernières sont tels que les orifices de toutes les boîtes peuvent être soudés et fermés au cours des 30 minutes qui s'écoulent à partir du moment où on a com mencé à diminuer la pression. Comme, pen dant cette période de temps, le gaz carboni que continue à sortir des boîtes à travers les orifices en question, il empêche la pénétra tion de l'oxygène.
Le nouveau produit industriel ainsi ob tenu consiste en un récipient imperméable à l'air rempli d'un gaz ne contenant pas d'oxy gène libre ou non combiné et renfermant un lait en poudre dont la teneur en oxygène libre ou non combiné est inférieure à 5 cm' (la mesure étant faite dans les conditions normales) pour 454 gr de lait en poudre, la dite caractéristique assurant au lait en pou dre et, plus particulièrement, au lait en pou dre qui contient une certaine quantité de beurre, dej qualités absolument nouvelles et non encore obtenues même de façon appro chée au point de vue de sa conservation. Les boîtes de conserves peuvent être éprouvées de toute façon convenable au point de vue de leur imperméabilité à l'air.
Lorsqu'on utilise de l'acide carbonique, on tourne les boîtes à l'envers après leur trai tement et on les laisse dans cette nouvelle position pendant au moins sept jours. Pendant ce temps, l'acide carbonique est progressive ment absorbé et il se produit, à l'intérieur des boîtes, du fait de cette absorption par tielle de l'acide carbonique par le lait en poudre, un vide de 1,27 cm à 2,03 cm de mercure. Le vide en question a pour effet de provoquer une inflexion des fonds de la boîte de conserve vers l'intérieur de celle-ci.
Au bout d'une semaine, on éprouve toutes les boîtes pour s'assurer de l'inflexion clé leurs fonds, l'épreuve étant réalisée de toute manière convenable et, par exemple, au moyen d'un appareil d'épreuve électrique à sonnerie, appareil qui provoque le tintement d'une sonnerie lorsque la dépression du fond de la boîte n'est pas supérieure à une quan tité donnée. L'absorption de l'acide carboni que par le lait en poudre et le vide consé cutif qui se produit à l'intérieur des boîtes fournit un moyen sûr de déceler, à tout mo ment, les boîtes qui auraient des fuites. Le vide s'accentue, en effet, pendant une pé riode de temps considérable jusqu'à atteindre 2,79 cm à 3,81 cm de mercure.
Les boîtes qui auraient des fuites pourraient ainsi être reconnues et mises de côté, car il est essentiel, pour la conservation du produit industriel dont il s'agit, que les boîtes en question soient absolument étanches à l'air. Outre les caractéristiques indiquées plus haut, ledit produit possède donc cette caractéristique complémentaire qu'un vide appréciable existe à l'intérieur du récipient.
Dans la mise en #uvre de l'appareil qui vient d'être décrit, toutes les chaudières peu vent être mises en même temps en cours de fonctionnement. Par exemple, on peut rem plir la chaudière l et y faire le vide. En même temps, on remplit la chaudière 2 et, quand le degré de vide convenable a été at teint dans la chaudière 1, on met la. tubulure 18 qui part de la chaudière 2 en communi cation, par l'intermédiaire de la tubulure 22, avec la pompe à vide. Pendant qu'on charge en acide carbonique ou en tout autre gaz la chaudière 1, on réalise le vide dans la chau dière 2.
De façon semblable, lorsque le vide voulu a été obtenu dans la chaudière 2, on déplace la tubulure 22 de façon à mettre la pompe ii vide en communication avec la chaudière 3.
L'appareil représenté constitue donc une installation permettant une fabrication jour nalière continue. On laisse en charge les chaudières pendant 20 heures, puis elles sont succeswivement vidées, remplies d'acide car bonique, puis déchargées et, enfin, on scelle les boîtes de conserves. Après que ces dernières, remplies de l'a cide carbonique ou du gaz qui a été absorbé par le lait en poudre, ont été abandonnées pendant environ sept jours, c'est-à-dire un temps durant lequel un vide partiel s'est pro duit à l'intérieur, il est facile de déterminer les boîtes qui présentent des fuites. On uti lise, pour effectuer cette détermination, le fait que les fonds des boîtes doivent être in fléchis vers l'intérieur.
Si cela est nécessaire, on peut, dès qu'on a séparé des boîtes dété riorées celles qui sont en bon état, introduire, à l'intérieur de ces dernières, une quantité additionnelle d'acide carbonique ou d'un gaz convenable, de façon à diminuer le vide qui aurait tendance à provoquer l'écrasement des boîtes. Pour réaliser cette introduction addi tionnelle, on peut employer tout procédé con venable.
Method and apparatus for packaging powdered milk. The present invention comprises a process and an apparatus for packaging powdered milk, with a view to reducing the amount of oxygen contained in the powdered milk.
Until now, powdered milk and, more particularly, powdered milk containing butter, such as, for example, whole milk powder or cream powder, has been difficult to store beyond a relatively long period. limited.
Although enclosed in airtight containers, this powdered milk exhales, after a few months, an odor of tallow due, undoubtedly, to the oxidation of the butter it contains, oxidation due to the fact that the container in which the powdered milk is enclosed contains significant amounts of free or uncombined oxygen, not only the oxygen existing in the air around the powder particles, but also the free and non-wedge oxygen contained in the powdered milk particles themselves or adhering to these particles.
By the expression "free and uncombined" oxygen as it will be. used during the description which follows, the application resse understands the oxygen molecules OZ each constituted by the union of two oxygen atoms and such as those which constitute. oxygen in the air. The aforementioned expression does not in any way include oxygen chemically combined with the various constituents of powdered milk.
The object of the invention is to ensure that in powdered milk the content of free oxygen is less than a defined amount and is, if desired, enclosed in an atmosphere of a gas such as gas. carbon dioxide C02 or nitrogen which does not contain free oxygen, the conditions thus achieved making it possible to obtain a product capable of being stored for a very long period of time without giving rise to or to an odor, nor to a taste of tallow or rancid.
It has been found that the quantity of free or uncombined oxygen contained in the cans intended for receiving powdered milk prepared by spraying is about 75 cm 3 for 454 g of powdered milk. After all the air filling the space which surrounds the powder has been removed by vacuum to a pressure of 1 or 2 mm of sea cure, there still remains adhering to the powder or contained in this powder a quantity of free or uncombined oxygen which, measured under normal conditions, is about 7 to 8 cm3. This quantity of free or uncombined oxygen contained in said powder or adhering to it is sufficient to cause the development of the tallow flavor indicated above.
<B> In addition </B>, while normal air contains about 21% oxygen, the air which adheres to or is contained in powder particles contains about 35% oxygen. , which shows that powdered milk has a different affinity for the different gases in the air that it absorbs and that its absorption coefficient is greater with respect to oxygen than with respect to oxygen. with regard to nitrogen. The air in question being richer in oxygen than the air itself is found to be all the more dangerous.
For various reasons, it is essential that a certain quantity of the oxygen adhering to the milk particles or contained in these particles be removed, if it is desired to give the product the qualities necessary for its conservation to be ensured.
The Applicant has discovered that, in order to obtain the preservation qualities in question, it was necessary to reduce the quantity of free or uncombined oxygen contained in the powdered milk to a proportion of less than 5 cm3 per 454 b of powder.
The Applicant has also found that the free oxygen adhering to the particles or contained in the particles could not be removed by vacuum, even if this vacuum was almost perfect and she recognized that, to reduce the amount of free oxygen or not combined below the proportion indicated above, it was necessary to keep the powdered milk, for a long period of time, in a vacuum or in an atmosphere not containing oxygen, During this time,
the free or uncombined oxygen adhering to the particles or contained in the particles gradually derives and gives up the powder until the moment when the content thereof in free oxygen is found to be less than the desired maximum.
The Applicant has also discovered that particularly advantageous results were obtained in the case where the process which is the subject of the invention is applied for the preservation of powdered milk in airtight containers provided with an air outlet or opening before an extremely small surface, in particular less than 0.0013 cm2 and in particular close to it. of 0.0004 cm \ for a capacity of said corresponding container. to .15.1 gr of powdered milk. Under these conditions, in fact, the container can be closed under the. atmospheric pressure, so that the gases still exit through the aforementioned opening and, consequently, the air cannot penetrate. inside said container.
The apparatus which will be described below is arranged in such a way as to enable the rapid and easy covering to be carried out under conditions which are satisfactory for the method of treating powdered milk which is the subject of the procedure. 'invention when this method is applied ù, containers or cans having an opening such as that indicated above making it possible to reduce the volume of free or uncombined oxygen contained in said container to a point such that the volume of this oxygen is less than 5 cm,
for 454 g of powdered milk and even preferably less than 3.5 cm for 454 g of powdered milk. The product obtained with this apparatus under economical and satisfactory conditions can be stored without deterioration for an extremely long period of time.
The appended drawing represents, by way of example, one embodiment of the apparatus constructed according to the invention.
Fig. 1 is a plan view of this embodiment; Fig. 2 shows, on a larger scale, part in elevation and part in section, one of the elements of the apparatus; Fig. 3 is a plan view, also on a larger scale, of one of several boilers included in the apparatus; Fig. 4 is a section on 4-4 of FIG. 3; Fig. 5 is a plan view, in partial section, of a central distribution mechanism; Fig. 6 shows a section along 6-6 of FIG. 5; Fig. 7 shows a perspective view of the commercial product obtained before the closing of the air outlet orifice.
The apparatus shown comprises a certain number of boilers 1, seven in this case, arranged substantially in a circle around a central distribution mechanism 2, but it goes without saying that this arrangement does not in any way constitute a essential feature of the device.
Each boiler comprises a vertical cylindrical body 3 of suitable height and diameter combined with a cover 4 capable of constituting an airtight closure.
For this purpose, the body of the boiler is provided, near its upper end, with an annular channel 5 formed by means of an angle bar 6 welded or fixed, in any suitable way, against the external surface of the boiler.
The annular groove in question is Gr- @ anized so that it can be partially or completely filled with a lut, such as a mixture of paraffin and beeswax, a mixture which easily melts under the action of heat and which solidifies quickly under the action of cold.
In order to allow it to cooperate on closing with the aforementioned annular groove, the cover 4 is provided, on its outer edge, with a lower rim 7 terminated, at its lower part, by a tube 10 comprising an orifice for inlet 8 and an outlet orifice 9 by means of which it is possible to circulate, in this tube, either steam or cold water, the circulation of these fluids being able to be controlled by means of a suitable valve.
The rim 7 descends inside the circular groove 5 and the lubricating composition used solidifies around the tubing 10 inside the groove 5, so as to form a tightly sealed seal. air. To increase the hardness of the lut, a stream of cold water is circulated inside the tube 10, which is introduced through the opening 8.
In addition, the cover 4 is held, by means of a series of blocking devices, in the position it is to occupy, each blocking device comprising a threaded rod 11 capable of pivoting about an axis mounted on a support. 12, said rod being intended to receive a nut 13 fiai is applied on the upper face of a lug 14 suitably notched integral with the cover 4 on the edge of which it is fixed. The threaded rods 11 can be inserted in the notch in the ears 14 and the locking of the cover 4 is obtained by screwing the nuts 13.
Said cover 4 is articulated with respect to the body 3 of the boiler and, for this purpose, it comprises hinges or hinges 15 capable of rotating about an axis 16 mounted on a support 17 so as to constitute a hinge. Said support 17 is integral with the body 3 of the boiler as well as the supports 12. All these supports can be welded or fixed in any other way.
Thanks to the construction method which has just been indicated, the boiler can be made absolutely airtight and only communicates with the outside through the air outlet orifice and the air inlet orifice. gases which will be indicated later, orifices which are both subject to the control of valves and are liable to be made strictly airtight. the air.
Each boiler is provided with a positive air outlet device consisting of a tube 18, each of the tubes 18 going to the central distribution member: 2 in the ilférieur parrtie which it opens and to which it is connected.
As shown in the appended drawing, the central distribution member consists of a substantially flat plate on the upper surface of which are formed, first of all, in the vicinity of one of its edges, a circular groove 19, on the other hand, a number of circular grooves 20, the latter being arranged in a circle with respect to the groove 19 and giving rise to a number of cup-shaped cavities each corresponding to one of the boilers 1, seven in number, therefore, in this case.
In the bottom of each of the cavities formed by the Circular grooves 20 is made an orifice through which the end of one of the tubes 18 coming from the boilers 1 penetrates.
Preferably, in accordance with what is shown in. fig. 5, the end of the tube 18 is threaded so as to be able to be screwed into a cylindrical sleeve 21, the upper part of the internal surface of which is linked, so as to allow the sliding introduction of a connecting tube shaped of U 22.
The sleeve 21 comprises, at its lower end, a flange which allows it to be fixed, by means of bolts or in any other way, on the wall which constitutes the bottom of the section which gives rise to the groove 20. The sleeve 21 is mounted concentrically to the groove 20 and, therefore, the end orifice of the tubing 18 also loops at the center of the groove 20. If it. v takes place, it is possible to provide, in addition, a ring dle seal 23 surrounding the tubing 18 below the member 2 and connected to the entire device by means of bolts 24 which serve to fix the sleeve 21.
From the foregoing, it can be seen that cha ehaudière is provided with a pipe 18 which penetrates from the bottom up through a hole or opening made in the lower wall of the cavities to which the circular grooves give rise. In a very similar fashion, the cavity to which the circular partition 19 gives birth comprises, arranged in its central part, a sleeve 25 located in alignment with an opening made in the bottom of said chamber and at through which passes a pipe 26 of the tines to come into engagement with the part of the sleeve 25 whose inner surface is threaded, the end of the pipe 26 itself being threaded.
Preferably. the sleeve 25 comprises, in its partic ilnférieur. a collar fixed, by means of bolts 27, on the part which constitutes the bottom of the cavity to which the circular wall 19 gives rise. The bolts are used to fix, against the on the underside of the distribution member 2, a ring or a washer 28a surrounding the pipe 26.
In the direction of the axis, the sleeve 2 5 is. preferably, a little larger than the sleeves 21. The internal surface of its upper part is smooth so as to allow the sliding of the second end of the U-shaped connecting tube 22.
We can see more particularly, from FIG. 5, that all the sleeves 21 are arranged collnceltrically with respect to the sleeve 2a and are all at the same distance from the latter. As a result, the end 27 of the A-shaped connecting tube 22 can be inserted into the upper part (the any one of said sleeve 2I, the opposite end 28 of said connection \ _ '2 remaining in - @ ée inside the sleeve 25. In this way, the. tubing 26.
who goes to. the pump t, empty 29, can be put in communication with any full of the pipes 18 and with any of the boilers 1.
It is essential that. when the device is activated. it is for the implementation of the process which is the subject <B> (the </B> invention, the aforementioned connections are absolutely airtight, this sealing having for object to allow that the pressure in any one of the boilers can be reduced to 1 or 2 mm of mercury. To achieve this result, a particular method of construction has been provided for ensuring between the connection pipe 22 in U-shaped and, on the one hand, the pipe 26, on the other hand, any one of the pipes 18, an airtight connection.
To obtain the aforementioned seal, the annular space between the circular walls 20t and the sleeves 21 and the annular cavity existing between the wall 19 and the sleeve 25 are filled, in whole or in part, with a composition, such as 'a mixture of fine paraffin and beeswax, capable of melting rapidly under the action of heat and of quickly hardening under the action of cold.
the end 28 of the connection pipe 22 is a flange 30, the edge 31 of which is folded downwards, in accordance with what is shown in FIG. 6, so as to constitute a sort of capsule similar to that which would be obtained by surrounding the end 28 of the tubing 22 with angle irons, the edge of which = -_ cendant 31 would be terminated by a channel 32 extending over all around polished, said channel being fixed, in any suitable way, being welded for example on the edge in question.
This channel serves to circulate either a stream of vapor intended to cause the melting of the obturating composition, or the stream of water intended to hasten the hardening of this composition.
In accordance with what is shown, the edge 30 comes into contact with the upper end of the sleeve 25 when the end 28 of the tube 22 is placed inside the sleeve 25 and the vertical edge 31, thus that the channel 32 is immersed in the obturating composition, in accordance with what is shown, of such a material that a tight seal is obtained between the end 28 of the tube 22 and the tube 26.
Similarly, the opposite end 27 of the connection pipe 22 is provided with a circular flange 33, the edge of which is folded downwards at 34 and is provided, at its lower end, with a channel 35 capable of provide passage to a -cour- rapt of steam or to a stream of water under conditions similar to what happens in the case of the channel 32. This device can be fixed to the end 27 of the pipe 22 of any conveniently and, for example, can be welded to this end.
When the pipe 22 is in communication with any one of the pipes 18, the channel 35 is partially or completely immersed in the composition which serves as a lut and which is placed in the cavity to which the vertical partition 20 gives rise. thus produces between the end 27 of the pipe 22 and any one of the pipes 18 a perfectly tight seal.
In order to ensure the circulation through channels 32 and 35 of water or steam, a conduit 36 connects the device described above to a suitable source of water or steam. A series of suitably arranged valves makes it possible to regulate the flow of each of these two fluids. A channel 76 connected to the channel 35 allows the fluid which has circulated in the latter to reach the channel 32. After having passed through the latter, the fluid escapes through a U-shaped connecting tube 37 to return to one of the pipes 38 which connect the positive say to a chamber 39 itself connected, by a pipe 40, to any suitable discharge.
So that communication between the U-shaped connection tube 37 and the chamber 39 can be achieved for all the positions of the connection tube 22, the distribution head 2 comprises a series of external sockets 41 arranged in the same diametrical planes as the sleeves 25 and in a number equal to the number of boilers 1 and, consequently, to the number of cavities to which the vertical partitions 20 give rise. The aforementioned sockets are organized such that at the time when the end 27 of the. pipe 22 is placed in communication with any one of the pipes 18, the free end of the connecting pipe 37 can be inserted by sliding inside one of said bushings 41.
These latter, which in the present case are seven in number, are connected by a threaded connection with a pipe 36 putting them in communication with the chamber 39 which has the shape of an elongated cylinder extending substantially over the entire length. width of the device and placed below the central distribution head 2.
However, the discharge device in question is not absolutely essential, since each of the pipes 7 could otherwise communicate with a discharge device.
In accordance with what is shown in FIG. 6, the connection pipe 22 is supported by a pivot 42 capable of rotating around its axis within a support 43 fixed to the dispensing head 2 and also capable of sliding parallel to its axis. lower end of said pivot may, in accordance with what is shown, be screwed inside one of the two elements 44 between which is clamped, in any suitable way, the, tubing 22, the latter clamping being able, for example be obtained by means of bolts.
The locking of the pivot 42 on the upper element chu clamping device 44 is obtained by means of a lock nut 45 located at a sufficient distance from the support 43 to allow the axial displacements of the pivot 42.
The axial displacement in question is likely to have a sufficient value to allow the sleeves 21 to be removed from the end 27 of the pipe 22 and so as to allow the pipe 22 to rotate around its end 28 to make the pen end 27 in any of the other sleeves 21. The sleeve 25 itself has sufficient length to prevent the aforementioned axial displacement of the pivot 44 causing the end 28 of the pipe 22 to cease to be taken with this sleeve.
The clamping and supporting device could, moreover, if desired, be omitted, given that the A-shaped connecting pipe 22 could maintain itself in either shell. positions in which it would have placed itself.
From the foregoing, it clearly follows that the vacuum pump 29 can be placed in communication by an absolutely airtight connection with any one of the boilers 1 and therefore makes it possible to obtain in these boilers , a nearly perfect vacuum.
The boilers 1 comprise, on the other hand, a pipe 46 for the introduction of any suitable gas which does not contain free or uncombined oxygen, eg caiboriic acid or nitrogen.
In what follows, we will describe the implementation of the process in the case where carbonic acid is used, but it will, of course, <B> do </B> itself due to the possibility of. to this gas any of those mentioned above, the result obtained being the same except for some particular advantages which are likely to be obtained in special cases.
According to what is shown, the inlet port is located on the side of the boiler which is opposite to the outlet port 18 and, in accordance with what is shown in fig. 1, on the one hand, a substantially circular pipe 17 is used which partially surrounds the boiler to which it corresponds, on the other hand, a connection bulb 48 which puts into communication each of the inlet orifices of gas with a single pipe -19. Each of the connections 48 is fitted with a valve <B> 50 </B> which allows the corresponding boiler 1 to be placed in communication with the pipe 49 which goes, via a water bath 51 to carbonic acid reservoirs 52.
The pressure reducing valve 53 is placed on the pipe 49, with a view to regulating the flow of carbon dioxide. Preferably, the tube 49 is wound in the form of a coil inside the water bath 51, so as to ensure proper heating of the gas used. Each of the boilers 1 is provided with a suitable independent safety device intended to limit the pressure produced inside the boiler and intended to prevent this pressure from rising beyond a determined point, for example. 5.443 kg.
In addition, the safety device in question is constructed in such a way that it allows the achievement, inside the boiler, of the perfect vacuum that it is desired to obtain.
The device in question comprises a pipe 54 connected to the boiler and conducting to a U-shaped tube, one of the branches 55 of which has a diameter slightly smaller than that of the opposite branch 56; for example, the branch 55 may have 6.35 mm in diameter, while the branch 56 has 7.93 mm, said branch 55 having at least 0.813 long, so as to allow the realization, inside the boiler 1, with an almost perfect vacuum without allowing this during the introduction of air inside the boiler through the said <B> U </B> tube when the suction occurs at inside the boiler.
If, at the moment when the desired compression is achieved inside the boiler 1, the pressure exceeds the determined value which has been set, 5.443 kg for example; the mercury contained in the corresponding U-tube is expelled inside the tank 57 and it allows the gas contained in the boiler to escape in order to reduce the pressure.
By opening the tap 58, the mercury thus expelled is allowed to return to the U-shaped tube to restore the automatic control device indicated above to operational condition. Each of the pipes 18 comprises a valve 59 intended to control the communication between said pipe 18 and the corresponding boiler. To obtain that this valve is strictly airtight, it is enclosed in a box or casing 60 containing oil or any other suitable liquid; an oil or liquid seal is thus obtained which is airtight whatever the operating conditions of the positive device.
In order to facilitate the opening of the cover 4 of the boilers 1 and to maintain this cover in its open position, there is provided a pair of counterweights 61 arranged outside the pivot axis 16 and mounted, by through a joint, on extensions of the cover 4 whose weight they balance.
The apparatus which has just been described is more particularly established for the implementation under the following conditions of the process which is the subject of the invention.
The powdered milk that you want to pack is first of all placed in suitable cans or containers A. Usually, these cans are independent of their lids and the latter are provided with an orifice. exhaust b whose section has an area of approximately 0.0004 cm 'to 0.0013 cm @ for a capacity capable of containing 454 g of powdered milk, it being accepted that the tin in question is at little almost completely filled with powdered milk.
The boxes are closed by means of their respective lids, then, in accordance with what is shown in fig. 4, are placed in baskets 62. These latter may contain any suitable number of boxes depending on their dimensions and depending on the amount of powdered milk contained in each of them. In this case, each basket is established so as to be able to contain approximately 400 cans of 454 gr each.
Each basket 62 has a cover 63 placed on its upper edge and constituting a closure without adjustment. There is therefore no airtight seal between this cover and the body of the basket.
In each of the boilers 1, any number of baskets are placed. In the present case, the size of the boilers is sufficient to allow three baskets to be placed one above the other, each of which has an unadjusted cover 63; once the baskets are in place inside the boiler 1, it is closed and sealed so as to be absolutely protected from air, the edge of the cover 4 penetrating, as has been said above, in a suitable mixture which solidifies and hides the joint.
After this operation, the boiler is put into communication by means of the U-shaped connection light with the vacuum pump 29. The. pipe 18 corresponding to the boiler in question with pipe 26, the joints between these different pipes being sealed, causing the solidification of the various masses inside which the ends of the connection pipe 22 plunge.
The pump 29 is set in motion and the valve 59 of the boiler is gradually opened, thus causing the desired vacuum to be achieved inside the latter, at a speed of 252 mm of mercury per minute.
When the vacuum has reached about 711 mm of mercury, valve 59 is fully opened.
After 15 minutes, the pressure remaining inside the boiler 1 is about 1 mm of mercury. At this time, the valve 59 is closed and the boiler containing the baskets and the cans of powdered milk remains for twenty hours in the state in which it was brought. During this period (time, the powdered milk gives up a significant part of the oxygen it contained and which it had absorbed. Preferably even, to prevent the entry of air or oxygen to the body. inside the boiler, entry that could.
be caused by the high vacuum produced inside this capacity, the valve 50 is opened, the pressure reducing valve 3 having been suitably adjusted and the boiler 1 is introduced into the key inside which the vacuum has previously been produced, preferably carbonic acid to a pressure of about 0.141 kg per square meter; this operation of introducing carbonic acid lasts, as it is currently carried out, about 6 minutes. The valve 50 is then closed and the closed boiler is left for 20 hours.
During this space of time, the pressure of carbon dioxide, in the case where this gas is used, gradually decreases from 0.141 kg per square centimeter to about 0.035 kg per square centimeter, said final pressure varying slightly. depending on temperature and barometric pressure.
When nitrogen is used to form the atmosphere in which the powder will remain, it may be preferable to keep the claudière for 20 hours in a very high vacuum key state, nmai, in the event that carbonic acid is used, as this gas is absorbed very easily by powdered milk, it is preferable to introduce it before the latter has remained under the action of vacuum for a long time. In this way, in effect, the final vacuum remaining in the cans after they have been sealed is reduced to some extent, in accordance with what will be described below.
At the end of the 20 hour period specified above for processing the boxes. the boiler 1 is, in both of the aforementioned cases, connected again to the vacuum pump by means of the connection pipe 22 set up suitably for this purpose. The vacuum is again created inside the boiler, the operation being countered by means of the valve 59 and the pressure is again reduced to about 1 mm of mercury. The free or uncombined oxygen contained in the powdered milk is reduced in this way to a proportion of about 3.5 cm 3 per 454 g of powdered milk. This proportion is below the limit necessary to provide powdered milk with preservation qualities which prevent the formation of the rancid flavor indicated above.
Communication between the. boiler -t la: pump <-, vacuum is again inlerronipeie and we open> <B> lu </B> robiIp #, <B> 50 </B> lit, that the tap i-églateiir 53. The boiler @ ie is filled with carbonic acid, up to a pressure of about 0.703 kg per square centimeter.
This introduction of carbonic acid saturates the surfaces of the particles of powdered milk with this gas and allows that, for about half an hour after the pressure has ceased, a stream of carbonic acid continues to exit the cans through the discharge opening in the cover. It follows that, during the time necessary to seal the evacuation openings in question, the flow of carbon dioxide prevents air from entering the interior of the boxes through the aforementioned openings.
The boilers are maintained for about 30 minutes under a carbon dioxide pressure of about 0.703 kg per square meter, after which the pressure is allowed to gradually drop allowing the gas to escape into the tank. atmosphere. This last operation takes about two or three minutes until the atmospheric pressure has been turned off. After the pressure has thus been brought back inside the boiler 1 to atmospheric pressure, a stream of steam is passed through the channel 10, with a view to causing the fu.4on of the composition which ensures the. close the seal and open the cover 4.
The baskets are removed from the boiler and, as quickly as possible, the air exhaust openings of the various treated boxes are closed with a welding point. The capacity of the boilers and the number of boxes inserted in them are such that the openings of all the boxes can be welded and closed during the 30 minutes which elapse from the moment when the pressure is started to decrease. . As, during this period of time, carbon dioxide continues to exit from the cans through the orifices in question, it prevents the penetration of oxygen.
The new industrial product thus obtained consists of an air-impermeable container filled with a gas containing no free or uncombined oxygen and containing a powdered milk with a free or uncombined oxygen content of less than 5 cm '(the measurement being made under normal conditions) for 454 g of powdered milk, the said characteristic ensuring the powdered milk and, more particularly, the powdered milk which contains a certain quantity of butter, of both qualities absolutely new and not yet obtained even in an approximate way from the point of view of its conservation. The cans can be tested in any suitable way from the point of view of their impermeability to air.
When carbonic acid is used, the dishes are turned upside down after processing and left in this new position for at least seven days. During this time, the carbonic acid is gradually absorbed and there is produced inside the boxes, due to this partial absorption of the carbonic acid by the powdered milk, a vacuum of 1.27 cm to 2.03 cm of mercury. The vacuum in question has the effect of causing an inflection of the bottoms of the tin can towards the inside thereof.
At the end of a week, all the boxes are tested to ensure the key inflection of their bottoms, the test being carried out in any suitable manner and, for example, by means of an electric test device with bell. , device which causes the ringing of a bell when the depression at the bottom of the box is not greater than a given quantity. The absorption of carbonic acid by the powdered milk and the consequent vacuum which occurs inside the cans provides a sure means of detecting any cans which may be leaking at all times. The vacuum increases, in fact, for a considerable period of time until reaching 2.79 cm to 3.81 cm of mercury.
The boxes which would have leaks could thus be recognized and put aside, because it is essential, for the conservation of the industrial product in question, that the boxes in question are absolutely airtight. In addition to the characteristics indicated above, said product therefore has the additional characteristic that an appreciable vacuum exists inside the container.
In the implementation of the apparatus which has just been described, all the boilers can be put at the same time during operation. For example, you can fill the boiler l and empty it. At the same time, the boiler 2 is filled and, when the suitable degree of vacuum has been reached in the boiler 1, it is put on. pipe 18 which leaves from the boiler 2 in communi cation, via the pipe 22, with the vacuum pump. While the boiler 1 is charged with carbonic acid or any other gas, a vacuum is produced in the boiler 2.
Similarly, when the desired vacuum has been obtained in the boiler 2, the pipe 22 is moved so as to put the vacuum pump ii in communication with the boiler 3.
The apparatus shown therefore constitutes an installation allowing continuous daily production. The boilers are left in charge for 20 hours, then they are successively emptied, filled with carbonic acid, then unloaded and, finally, the cans are sealed. After the latter, filled with carbon dioxide or gas which has been absorbed by the powdered milk, have been left for about seven days, that is to say a time during which a partial vacuum has developed. product inside, it is easy to determine which boxes are leaking. In making this determination, use is made of the fact that the bottoms of the boxes must be flexed inward.
If necessary, one can, as soon as one has separated from the damaged cans those which are in good condition, introduce into the latter an additional quantity of carbonic acid or of a suitable gas, of so as to reduce the vacuum which would tend to cause the boxes to collapse. To achieve this additional introduction, any suitable method can be employed.