Machine à imprimer par emboutissage. Cette invention a pour objet une machine à imprimer par emboutissage, pouvant par exemple servir à l'emboutissage de caractères d'impression sur des plaques métalliques uti lisables en imprimerie, et comportant des matrices mâles et des matrices femelles et un chariot déplaçable agencé pour placer la matière à emboutir entre les matrices coopé rantes, cette machine se distinguant par un clavier muni de touches correspondant aux différents caractères et par un mécanisme moteur qui agit de façon à amener le chariot à une position déterminée par la touche ma noeuvrée.
-Une forme d'exécution de la machine selon l'invention est représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé: La fig. 1 est un plan de la machine complète ; La fig. 2 en est une vue de côté; La fig. 3 est une coupe centrale verticale suivant 3-3, fig. 1, en regardant dans le même sens que pour la fig. 2; La fig. 4 est une coupe transversale ver ticale prise à l'avant des matrices suivant 4-4, fig. <B>1</B> ;
La fig. 5 -est une coupe horizontale prise au-dessus des matrices et du chariot suivant la ligne brisée 5-5, fig. 2. et 4; La fig. 6 est une coupe transversale ver ticale suivant 6-6, fig. 2, en regardant vers l'avant de la machine, cette figure montrant le mécanisme servant à faire avancer pério diquement le dispositif qui porte la plaque ou feuille à emboutir;
La fig. 7 est une coupe transversale ver ticale prise parallèlement et à l'avant de la fig. 6 suivant 7-7, fig. 3, cette figure mon trant les pièces d'un mécanisme servant à verrouiller le chariot dans sa position centrale; La fig. 8 montre un détail de ce méca nisme de verrouillage en coupe verticale suivant 8-8, fig. 6; La fig. 9 est une vue perspective du chariot; La fig. 10 montre un détail en plan d'un mécanisme d'arrêt du chariot, en regardant vers le bas à partir du plan représenté par <B>10-10,</B> fig. 6 ;
La fig. 11 est une coupe transversale verticale suivant 11-11, fig. 3, cette figure montrant une butée de chariot et un méca nisme déterminant l'action de l'embrayage; La fig.12 est une coupe verticale du mécanisme d'embrayage suivant 12-12, fig. 1 et 13 ; La fig. 13 montre un détail à plus grande échelle de l'embrayage, cette figure étant une coupe transversale suivant 13-13, fig. 12; La fig. 14 montre un détail en coupe de l'embrayage suivant 14-14, fig. 12;
La fig. 15 montre un détail d'un méca nisme déverrouilleur servant à déverrouiller la touche après l'achèvement de l'opération d'emboutissage; La fig. 16 montre un détail de l'extrémité arrière d'un levier à touche d'espacement, cette figure étant une coupe suivant 16-16, fig. 5 ; La fig. 17 est une vue d'une plaque em boutie du genre de celles qui peuvent être obtenues à l'aide de cette machine, cette vue montrant aussi en traits mixtes un organe propre à supporter cette plaque.
Le bâti de la machine représentée com prend principalement une plaque de base horizontale 10 montée sur des pieds appro priés 11. De nombreux montants ou consoles sont montés sur cette plaque ainsi qu'il sera décrit ci-après relativement aux mécanismes particuliers que supportent ces organes.
On se réfèrera brièvement à la disposition générale des mécanismes les plus importants de la machine. Le clavier 20 (fig. 1) est situé à l'avant de la machine au-dessus d'un pro longement 13 de<B>là</B> plaque de base, ce cla vier étant composé de touches convenables et de leviers 21 s'étendant vers l'arrière et pivotant sur une barre 253 comme il sera décrit plus loin.
A l'arrière des leviers à touche est situé le chariot à plaque 30 monté. pour se mouvoir latéralement dans l'un et l'autre sens à partir d'une position centrale et agencé pour supporter une plaque d qui se meut entre une série de matrices mâles et femelles montées sur un porte-matrices convenable 160. De part et d'autre des le viers à touche sont disposés deux électro- aimants 80 qui actionnent un mécanisme propre à déplacer le chariot de sa position de repos centrale vers le côté oii est situé l'électro-aimant actionné.
La manoeuvre des leviers à touche excite l'un ou l'autre des électro-aimants de faqon à déplacer le chariot, et l'extrémité arrière surélevée du levier à touche sert de butée à ce chariot, ce qui l'oblige à venir placer la plaque entre les matrices dans une position qui correspond à la touche à caractère abaissée.
Au moment oii le chariot s'arrête, l'un ou l'autre des poussoirs à face formant came 60 (fig. 3 et 11) est élevé par l'extrémité arrière surélevée du levier à touche et ceci produit l'élévation d'une barre universelle qui, par l'entremise d'un mécanisme approprié, déverrouille l'embrayage 70 (fig. 12), ce der nier effectuant une demi-rotation et, dans cette action, faisant aussi tourner d'un demi tour la came 120 (fig. 2) qui actionne des leviers 132 et 133 portant des plaques à poussoir 135,
lesquelles plaques agissent sur des blocs de pression 140 et 141 situés entre les plaques à poussoir et les matrices et supportés latéralement par rapport au chariot à plaque. Ceci a par conséquent pour effet que les deux matrices correspondant à la touche abaissée se meuvent l'une vers l'autre pour emboutir la plaque.
Après l'opération d'emboutissage, un mé canisme d'encliquetage approprié, désigné généralement par 180 (fig. 6), fait mouvoir le dispositif porte-plaque par rapport à la base du chariot vers la gauche de l'opérateur d'une distance correspondant à l'espace d'un caractère, pendant que le chariot revient à sa position de repos centrale, de sorte que l'action d'emboutissage suivante a lieu à un espace (le caractt@re it, droite du caractère embouti.
L e clavier est du type à touches de changement de caractères dans lequel chaque touche correspond à une série de caractères. Ceci est rendu possible, dans la présente machine, en prévoyant deux jeux de matrices mâles et deux jeux de matrices femelle correspondantes, les jeux étant montés l'un derrière l'autre dans le porte-matrices qui est disposé pour pouvoir être déplacé dans une direction avant-arrière pour amener l'un ou l'autre des jeux à portée du mécanisme à commande par poussoirs.
Des mécanismes appropriés sont prévus pour verrouiller une touche - abaissée dans sa position abaissée jusqu'à l'achèvement de l'opération d'embou tissage et pour la déverrouiller à ce moment. Un mécanisme est aussi prévu pour effectuer le rappel du dispositif porte-plaque d'un espace à la fois, ce qui permet d'effectuer des cor rections dans le cas où des touches incor rectes ont été frappées. -Ces détails et de nombreux autres seront expliqués plus loin.
On se référera maintenant aux fig. 1, 2, 3, 5 et 8. La plaque A est portée par deux mâchoires 31 et 32 du dispositif porte-plaque. La mâchoire 31 est une plaque horizontale montée sur un coulisseau 33, taudis que la mâchoire 32 pivote sur la mâchoire 31 en raison du fait qu'elle supporte un arbre oscillant 34 passant à travers cette mâchoire 31. Des ressorts de torsion 35 tendent à maintenir les mâchoires fermées l'une contre l'autre pour serrer la plaque. Un rebord approprié 36 prévu sur la mâchoire mobile constitue un organe commode permettant de l'élever manuellement pour dégager la plaque.
L'ensemble des mâchoires est mobile d'avant en arrière, par rapport au coulisseau 33 qui porte la mâchoire inférieure en vue de placer la plaque en position convenable pour effectuer l'emboutissage suivant des lignes différentes. La mâchoire 31 porte rigi dement deux barres 38 qui coulissent à tra vers le coulisseau transversal 33. Cette mâ choire porte aussi une crémaillère 40 avec laquelle engrène un pignon 41 monté sur un arbre court portant un bouton 43 à son extré mité. Une bille 44 (fig. 3 et 6) soumise à la pression d'un ressort se comporte à la façon d'un organe de retenue empêchant le pignon et la crémaillère d'être déplacés par inadver tance.
La plaque est amenée manuellement à la position désirée, ce (lui s'obtient en faisant tourner le bouton 43 de façon à amener la zone convenable. de la plaque à la position d'emboutissage. Lorsqu'une ligne est achevée, on fait tourner le bouton d'une ou plusieurs dents pour amener la plaque à la position qui convient pour une nouvelle ligne.
Le coulisseau transversal 33 portant les mâchoires avec lesquelles il constitue le porte- plaque est monté pour coulisser sur ut) bloc coulissant 50 qui est déplacé latéralement par le solénoïde actionné et qui est arrêté par le levier à touche susmentionné. Le montage du coulisseau transversal 33 sur le bloc est tel qu'il peut se produire un mou vement latéral entre eux pour permettre à la plaque d'être mue vers la gauche pour chaque espace de caractère, ainsi qu'il sera décrit ci-après d'une façon détaillée, mais, pour effectuer la mise en position de la plaque d'une façon correspondant à la touche abaissée, le coulisseau transversal 33 et le bloc 50 fonctionnent à la façon d'une pièce unique.
Le bloc 50 est monté pour coulisser sur une barre fixe 53 et porte à l'avant des ga lets 54 roulant sur une voie constituée par une rainure prévue dans une barre fixe 64. Deux ressorts à boudin 55 entourent la barre 53 entre les côtés opposés du bloc 50 et les deux consoles 56 et<B>57</B> qui supportent la barre 53. Ces ressorts sont équilibrés l'un par rapport à l'autre et ont pour rôle d'amener le chariot à sa position centrale aussitôt qu'il est mis et liberté après avoir été mît dans l'un on l'autre sens.
On décrira maintenant 1e_ mécanisme ser vant à faire mouvoir le bloc 50. De part et d'autre du clavier sont disposés deux cadres 81 supportés par la plaque de. bâti 10 et portant les électro-aimants 80 qui agissent sur un noyau constitué, par une barre trans versale 82. Cette barre est reliée par une bielle 83 à un levier 84 qui pivote par- son extrémité avant 85 sur un montant conve nable 86 du bâti et dont l'extrémité arrière est fourchue en 87 (fig. 5) et embrasse un bloc 88 pivotant sur un axe 89 porté par un prolongement avant 52 du bloc 50.
On remar quera que la moitié de droite de la série de leviers à- touche 2:1 excite l'électro-aimant 80 de droite et que la moitié de gauche excite l'électro-aimant 80 de gauche.
La fermeture des circuits des électro aimants, en vue de leur excitation, peut être effectuée de toute manière commode. Les fig. 1, 2 et 3 montrent, au-dessous de chaque groupe de leviers à touche, un étrier 90 agencé pour être abaissé par chacun des leviers de ce groupe et situé au-dessus d'un poussoir 91 qui est normalement élevé par un ressort 92, mais qui, lorsqu'on l'abaisse, est agencé pour produire le contact de deux bornes 93 qui déterminent le passage du cou rant au solénoïde correspondant.
En même temps que l'abaissement de l'extrémité avant du levier à touche excite le solénoïde corres pondant et produit le déplacement du bloc 50 dans cette direction, l'extrémité arrière montante de ce levier- arrête ce bloc dans une position latérale correspondant à la touche abaissée, le bloc portant un mécanisme, que l'on va décrire, qui est en prise avec cette extrémité arrière élevée.
Dans les 11g. 5 et 11, on voit que le bloc 50 porte deux organes d'arrêt 100 qui sont agencés pour entrer en prise avec tout levier à touche élevé, comme représenté dans le cas du levier 21@ des fig. 11 et 15. Ces arrêts 100 sont portés par des barres 101 qui sont montées pour coulisser dans le bloc 50 et sont normalement tirées à fond vers l'extérieur par des ressorts de compression 103 entourant les barres et comprimés entre les blocs et des écrous convenables 104 montés sur les barres.
Ceci permet aux arrêts d'avoir un mouvement limité vers l'intérieur sous une action élastique, ce qui constitue un amortisseur de chocs absorbant. le choc qui se produit lorsque la' plaque est arrêtée par la rencontre de l'arrêt avec le levier à touche élevé.
Après la rencontre de l'arrêt avec le le vier à touche, le bloc est verrouillé dans cette position en raison du fait que le pous soir correspondant 60 s'élève au-dessus du levier à touche (par suite de la surface infé rieure biseautée du poussoir) et tombe derrière ce levier. Le mouvement d'élévation du pous soir 60 détermine l'action de l'embrayage comme il va être expliqué ci-après.
Les deux poussoirs 60 susmentionnés sont montés dans des glissières verticales dui bloc 50 entre ses parois extrêmes et deux cloisons intermédiaires 51. Ces poussoirs sont situés directement au-dessous d'une barre universelle 61 qui est disposée en travers de la machine et pivote en 62 (fig. 12) sur deux consoles 63 montées sur la barre transversale fixe 64 supportant l'extrémité avant du bloc 50. La barre universelle est reliée à l'une de ses extrémités par une bielle 66 à un levier 67 dont l'extrémité arrière est normalement en prise avec l'embrayage 70 et le maintient hors d'action.
Par conséquent, chaque fois que l'un ou l'autre des poussoirs 60 est élevé en raison du fait que le chariot arrive à. la position de fonctionnement, l'embrayage se déclenche automatiquement.
Le dessin montre une poulie motrice prin cipale 71 recevant sa commande par l'entre- mise d'une courroie convenable. Cette poulie est folle sur l'arbre principal 72 qui tourillonne dans des paliers des montants 73 et 74, et elle est reliée de façon à actionner les pous soirs emboutisseurs comme il sera décrit plus loin. La poulie peut être accouplée avec l'arbre principal par le mécanisme d'em brayage suivant: Sur l'arbre -j2 (fig. 12, 13 et 11) est goupillé latéralement à la poulie un disque d'embrayage 7 5 disposé à l'intérieur d'un anneau 76 boulonné sur le côté de la poulie.
Sur la périphérie du disque d'embrayage sont prévues des entailles 77 dans lesquelles sont montés des galets 78 qui, lorsqu'ils sont li bérés, sont agencés pour établir un accouple ment par coincement entre le disque d'em- brây age et l'anneau 76. Les galets sont normalement maintenus à l'écart de cette position de coincement, à l'encontre de l'ac tion de ressorts 79 tendant à les coincer, par des goupilles 110 portées par un anneau 111 qui est muni de deux oreilles diamé tralement opposées 112. Cet anneau 111 est maintenu en place contre la face du disque d'embrayage par un disque 113 fixé au disque d'embrayage. .
Chaque oreille 112 est agencée pour être arrêtée par une goupille 68 prévue à l'extré mité du levier 67 qui est relié à la barre universelle 61 susmentionnée. Par conséquent, le mécanisme maintient normalement les ga lets 78 à l'écart de la position de coincement entre le disque d'embrayage et la poulie. Lorsqu'un des poussoirs 60 élève la barre universelle 61, la bielle 66 fait pivoter vers le bas l'extrémité arrière du levier 67 et déverrouille l'anneau d'embrayage 111. Les ressorts 79 obligent alors les galets à se coincer, ce qui détermine aussitôt la rotation de l'embrayage avec la poulie motrice.
Peu de temps après que l'oreille 112 de l'em brayage s'est séparée de la goupille 68, le poussoir 60 tombe en raison du fait qu'il échappe l'extrémité arrière élevée du levier à touche; le ressort 69, agissant alors sur la bielle 66, tire vers le bas l'extrémité avant du levier 67 et élève la goupille 68 sur le trajet de l'autre . oreille d'embrayage 112. Ceci arrête automatiquement la rotation de l'embrayage et de l'arbre à la fin d'une demi-révolution.
L'arbre principal 72 est agencé pour actionner la came 120 qui actionne le pous soir emboutisseur. II est commode de placer- cette came 120 sur un arbre intermédiaire 121 parallèle à l'arbre 72 et accouplé avec lui par des pignons 123 et 124. Cet arbre intermédiaire est monté dans les consoles 73 et 125 du bâti et porte la came 120 entre ces consoles. Ces consoles portent deux arbres 130 et 131 sur lesquels sont montés des bras lourds 132 et 133 portant chacun à son extrémité arrière plusieurs galets 134 montés dans des évidements des bras et agencés pour reposer sur la came 120.
Les extré mités avant de ces bras lourds portent des barres réglables 135 bloquées contre l'extré mité des bras et réglées exactement en posi tion par des vis de blocage 136 montées dans les bras. Ces barres 135 sont agencées pour agir sur les blocs de pression 140 et 141 qui sont portés par le chariot et reposent entre les barres et les matrices emboutis seuses choisies.
Le bloc 140 (fig. 3) est porté par une lame de ressort 142 fixée à une console 143 ayant la forme d'un<B>U</B> renversé, laquelle console est montée sur le bloc 50. Le bloc d'espacement 141 est porté par une lame de ressort 145 également fixée au bloc 50. Ce ressort est fixé au bloc dans le présent exemple à l'aide de deux boulons 147 et 148 qui laissent directement à l'arrière du bloc un espace suffisant pour monter le mécanisme d'espacement de caractère individuel que l'on va décrire.
Les matrices emboutisseuses sont dispo sées en quatre séries comprenant une série antérieure de matrices mâles 150, une série postérieure de matrices mâles .151 placées directement à l'arrière de la série antérieure, une série inférieure antérieure de matrices femelles 152 et une série postérieure de ma trices femelles 153 placées directement au- dessous des matrices mâles correspondantes. Toutes ces matrices sont susceptibles de cou lisser verticalement dans un support ou porte matrices 160. Ce porte-matrices comprend deux barres transversales 161 et 162 reliées à leurs extrémités à des blocs de support 163, 164 avec lesquels elles constituent un cadre rigide ouvert.
Les matrices sont normalement maintenues dans la position de non fonctionnement dans leur support à l'aide de ressorts 165 consti tués par des dents de peigne logées dans les entailles desdites matrices. La tête commune de ces ressorts est fixée à une nervure 166 d'une barre transversale à l'aide d'une bânde 168 boulonnée à ladite barre. La construc tion est la même pour chacune des quatre séries de matrices. Le mouvement des matrices vers l'extérieur sous l'action de rappel des ressorts est limité par des barres de recouvrement 169 constituées par un cadre rectangulaire fixé aux barres 161 et 162.
La fig. 3 montre les matrices antérieures dans leur position de fonctionnement. en regard des blocs d'espacement et des barres à- poussoir susmentionnées. Pour amener les matrices postérieures à la position de fonc tionnement, il suffit de déplacer le porte- matrices entier vers l'avant. Ceci est effectué par un mécanisme à touches de changement de caractères et à tringlerie représenté dans les fig. 1, 2 et 3.
Comme le montre la fig. 1, il existe deux touches de changement 170 qui sont montées sur les. extrémités coudées vers l'avant 171 d'un étrier 172 pivotant eu 173 sur des consoles appropriées 174 s'élevant de la plaque de base. A la partie inférieure de l'étrier sont reliées deux bielles 175 s'étendant jusqu'à l'extrémité arrière et reliées respectivement à leur extrémité arrière à deux leviers 176 pivotant en un point intermédiaire de leur longueur sur les consoles 73 et 125 et pivo tant par leurs extrémités supérieures sur les blocs d'extrémités du porte-matrices. Un res sort approprié 178 tend à maintenir les pièces dans la position des fig. 2 et 3 dans laquelle
les matrices antérieures occupent la position de fonctionnement. Toutefois, lorsqu'on abaisse l'une ou l'autre des touches de changement, le porte-matrices se déplace vers l'avant pour amener les séries de matrices postérieures à la position de fonctionnement.
Ainsi qu'il a été mentionné précédemment, les mâchoires qui portent la plaque en cours d'emboutissage sont, après l'emboutissage d'un caractère quelconque, entraînées vers la gauche par rapport au bloc portant la plaque d'une distance correspondant à la largeur du carac tère, de sorte que le caractère embouti sui vant vient se placer à l'endroit convenable immédiatement à droite du caractère précé dent. Le mécanisme servant à réaliser cet entraînement est désigné dans sort ensemble par 180 et sera décrit ci-après en se référant aux fig. 3, 6 et 8.
Sur la goupille 147 qui fait corps avec le bloc 50 est montée une roue d'encliquetage 181; latéralement à cette roue se trouve une plaque 182 qui petit coulisser verticalement et qui est guidée en raison du fait qu'elle
EMI0006.0018
pr'ésurrte' <SEP> une <SEP> fente <SEP> embrassant <SEP> les <SEP> goupille.
<tb> 147 <SEP> et <SEP> 148. <SEP> Sur <SEP> cette <SEP> plaque <SEP> pivote <SEP> mi <SEP> eli quet <SEP> 184 <SEP> portant <SEP> (nie <SEP> dent <SEP> 185 <SEP> agencée <SEP> pour
<tb> coopérer <SEP> avec <SEP> le <SEP> rochet <SEP> 181, <SEP> un <SEP> ressort <SEP> 186
<tb> tirant <SEP> le <SEP> cliquet <SEP> vers <SEP> le <SEP> rochet.
<SEP> Un <SEP> ressort
<tb> 187 <SEP> tend <SEP> à <SEP> tirer <SEP> la, <SEP> plaque <SEP> vers <SEP> sa <SEP> position
<tb> la <SEP> plus <SEP> basse, <SEP> la <SEP> dent <SEP> glissant <SEP> sait> <SEP> effet <SEP> sur
<tb> le <SEP> rochet <SEP> dans <SEP> cette <SEP> action. <SEP> Lorsque <SEP> le <SEP> cha riot <SEP> à <SEP> plaque <SEP> revient <SEP> à <SEP> sa <SEP> position <SEP> centrale
<tb> après <SEP> une <SEP> impression <SEP> quelconque, <SEP> l'extrémité
<tb> inférieure <SEP> de <SEP> la <SEP> plaque <SEP> <B>189-</B> <SEP> s'élève <SEP> sur <SEP> l'une
<tb> orr <SEP> l'autre <SEP> (le <SEP> deux <SEP> oreilles <SEP> formant <SEP> cames
<tb> 190 <SEP> sensiblement <SEP> fixes <SEP> (fig.
<SEP> <B>(3</B>, <SEP> 8 <SEP> et <SEP> 10) <SEP> et
<tb> ceci <SEP> a <SEP> pour <SEP> effet <SEP> d'obliger <SEP> la <SEP> dent <SEP> 185 <SEP> à
<tb> faire <SEP> tourner <SEP> le <SEP> rochet <SEP> <B>181</B> <SEP> d'une <SEP> dent. <SEP> Art
<tb> rochet <SEP> 181 <SEP> est <SEP> fixé <SEP> rigidement <SEP> un <SEP> pignon <SEP> 192
<tb> qui <SEP> engrène <SEP> avec <SEP> une <SEP> crémaillère <SEP> 193 <SEP> formée
<tb> sur <SEP> le <SEP> coulisseau <SEP> transversal <SEP> 33,
<SEP> lequel <SEP> cou lisseau <SEP> est <SEP> monté <SEP> pour <SEP> coulisser <SEP> sur <SEP> le <SEP> bloc
<tb> 50 <SEP> et <SEP> porte <SEP> les <SEP> goupilles <SEP> 38 <SEP> sur <SEP> lesquelles
<tb> les <SEP> mâchoires <SEP> de <SEP> serrage <SEP> de <SEP> la <SEP> plaque <SEP> sont
<tb> montées.
<tb> Il <SEP> est <SEP> avantageux <SEP> d'avoir <SEP> un <SEP> mécanisme
<tb> centrant <SEP> normalement <SEP> le <SEP> support <SEP> de <SEP> la <SEP> plaque
<tb> dans <SEP> la <SEP> position <SEP> centrale, <SEP> et <SEP> il <SEP> est <SEP> désirable
<tb> que <SEP> ce <SEP> mécanisme <SEP> soit <SEP> combiné <SEP> avec <SEP> mi <SEP> mé canisme <SEP> amortisseur <SEP> de <SEP> chocs <SEP> pour <SEP> arrèter
<tb> doucement <SEP> le <SEP> support.
<SEP> U <SEP> rie <SEP> construction <SEP> assu rant <SEP> ces <SEP> résultats <SEP> est <SEP> représentée <SEP> dans <SEP> les
<tb> fig. <SEP> 6, <SEP> 7, <SEP> s <SEP> et <SEP> 10. <SEP> Sur <SEP> le <SEP> socle <SEP> 10 <SEP> est <SEP> montée
<tb> une <SEP> console <SEP> convenable <SEP> ,'300 <SEP> munie <SEP> de <SEP> trois
<tb> colonnes <SEP> alignées <SEP> 201, <SEP> @'202 <SEP> et <SEP> <B>203</B> <SEP> s'étendant
<tb> vers <SEP> le <SEP> haut.
<SEP> Dans <SEP> les <SEP> colonnes <SEP> 201 <SEP> et <SEP> 202
<tb> sont <SEP> montées <SEP> pour <SEP> coulisser <SEP> des <SEP> tiges <SEP> 204 <SEP> à
<tb> l'extrémité <SEP> interne <SEP> de <SEP> chacune <SEP> desquelles <SEP> est
<tb> fixée <SEP> rigidement <SEP> la <SEP> tète <SEP> 205 <SEP> d'une <SEP> barre <SEP> ?OtI
<tb> coulissant <SEP> dans <SEP> les <SEP> extrémités <SEP> supérieures <SEP> des
<tb> colonnes <SEP> respectives <SEP> 201 <SEP> et <SEP> 203. <SEP> Au <SEP> bord
<tb> inférieur <SEP> du <SEP> bloc <SEP> <B>50</B> <SEP> est <SEP> prévue <SEP> une <SEP> creusure
<tb> 20î <SEP> recouverte <SEP> à, <SEP> l'avant <SEP> par <SEP> une <SEP> plaque <SEP> ?09
<tb> et <SEP> ouverte <SEP> en <SEP> bas.
<SEP> Dans <SEP> cette <SEP> creusure <SEP> sont
<tb> montés <SEP> pour <SEP> coulisser <SEP> deux <SEP> blocs <SEP> verrouilleurs
<tb> 210 <SEP> qui <SEP> sont <SEP> pressés <SEP> vers <SEP> le <SEP> bas <SEP> par <SEP> des
<tb> ressorts <SEP> 211 <SEP> situés <SEP> au-dessus <SEP> d'eux.
<SEP> Ces <SEP> blocs
<tb> sont <SEP> normalement <SEP> situés <SEP> dans <SEP> une <SEP> position
<tb> inactive <SEP> sur <SEP> l'une <SEP> orr <SEP> l'autre <SEP> des <SEP> barres <SEP> 206.
<tb> Toutefois, <SEP> lorsque <SEP> le <SEP> chariot <SEP> est <SEP> sur <SEP> le <SEP> point
<tb> d'arriver <SEP> ii <SEP> sa <SEP> position <SEP> centrale, <SEP> le <SEP> bloc <SEP> situ 1o plus en avant tombe dans l'espace compris entre les deux barres 206 et agit sur l'extré mité de la barre vers laquelle le chariot se meut, poussant cotte extrémité légèrement en comprimant le ressort correspondant 208 qui entoure la tige 204. Au moment où cette action a lieu, l'autre bloc 210 tombe dans l'espace situé derrière le bloc placé le plus en avant.
Les pièces ayant été mues d'une courte distance au delà du centre, le ressort comprimé réagit et ramène le chariot à sa position centrale dans laquelle l'autre bloc 210 entre en contact avec l'autre tête 205. Le mouvement de retour qui serait suscep tible de se produire au delà dit centre est ainsi contrecarré par l'autre ressort 208. Le chariot est ainsi presque instantanément amené au repos d'une façon douce et est maintenu par les deux têtes 205 dans sa position centrale.
Les oreilles formant cames susmentionnées 190 qui actionnent la plaque 182 faisant tourner le rochet sont portées par les deux têtes 205, de sorte que si le chariot se meut au delà du centre, l'oreille correspondante 190 est entraînée par lui et la plaque 182 ne peut pas tomber.
La fig. 8 montre un bloc verrouilleur 210 dans la position qu'il occupe juste après qu'il a été élevé hors de l'entaille centrale et avant qu'il ait été mîi latéralement au-dessus d'une des barres 206. Dans la position normale, le bloc coulissant 215 décrit plus loin occupe une position située plus en avant que celle représentée à la fig. 8 et laisse au-dessus de lui un espace dans lequel les blocs 210 peuvent tomber.
Comme le montre la fig. 8, il existe sur l'extrémité arrière de chaque levier à touche 21 une patte 221 qui est agencée pour agir sur l'extrémité repliée 222 d'une barre uni verselle 223 pivotant en 224 sur un montant du bâti. " Cette barre universelle est située directement à l'avant du bloc coulissant 215, ce bloc étant poussé vers elle par un ressort 216. Lorsque la machine s'arrête après l'em boutissage d'un caractère, les blocs verrouil- leurs 210 occupent une .position abaissée au- dessus de la partie rétrécie 217 des blocs 215, comme on le voit à la fig. 3, et le chariot est ainsi verrouillé dans sa position centrale.
Toutefois, lorsqu'on frappe la touche suivante, une patte 221 portée par l'extrémité arrière montante de son levier agit à la façon d'une came sur l'extrémité de la barre uni verselle 223 et pousse cette barre vers l'arrière de façon qu'elle pousse elle-même vers l'arrière le bloc coulissant 215 < < l'encontre de l'ac tion du ressort 216. Il en résulte que la surface formant came 218 (fig. 8) dudit bloc s'élève en glissant sur l'angle inférieur avant des blocs 210 et dégage ces blocs de l'espace qu'ils occupent entre les têtes 205. Dans ce mouvement, tin ergot 214 prévu au bord inférieur de chaque bloc 210 s'engage dans une entaille correspondante du bloc 215 di rectement à l'avant de la surface 218.
Cette action est suffisante pour empêcher le bloc 215 de revenir à sa position avant normale après que l'extrémité arrière du levier à touche a été élevée suffisamment pour que la patte 221 se sépare de l'extrémité repliée 222 de la barre universelle 223.
Aussitôt que la patte 221 du levier à touche s'est séparée de-la barre universelle, un ressort 226 (fig. 15) fait pivoter cette barre vers l'avant, de sorte que son extrémité supérieure 222 passe au-dessous de la patte 221, ce qui maintient le levier à touche dans cette position. L'engagement des ergots 214 dans les entailles du bloc 215 empêche ce bloc de suivre la barre universelle jusqu'au moment où le chariot a été déplacé latérale ment par le solénoïde d'une distance suffi sante pour dégager les blocs 210 du bloc 215. Le ressort 216 pousse alors le bloc 215 vers l'avant jusqu'à sa position normale.
Pour empêcher la barre universelle 223 de maintenir le levier à touche actionné dans la position à laquelle il a été amené, on prévoit un mécanisme, représenté dans les fig. 2, 5 et 15, grâce auquel le mouvement de retour d'un des leviers emboutisseurs dé verrouille la barre universelle. A l'extrémité avant du levier emboutisseur inférieur 133 est fixé- un bras 230 s'étendant vers l'avant et portant à soir extrémité avant un cliquet '?31 poussé vers l'avant par un ressort 232 et muni d'une dent 233 agencée pour s'élever au-dessus d'rrrr bras arrière 234 de la barre universelle 223.
Le mouvement emboutisseur du bras 133 amène le cliquet à la position (le la fig. 15. Lorsque les bras emboutisseurs se séparent alors sous l'action du ressort 139., au moment oii la came 120 permet cette action, le bras 230 entraîne le cliquet 231 vers le bas et pousse le bras 234, ce qui a pour effet de faire pivoter la barre universelle 223 vers l'arrière et de déverrouiller la touche. Lorsque le cliquet arrive à sa position la plus basse, une console fixe 236 agit sur lui à la façon d'une came de manière à l'éloigner du bras 234 de la barre universelle.
Pour permettre de placer le commence ment de chaque ligne de caractère emboutis à la position désirée, par exemple de façon que les lignes successives soient disposées d'une manière échelonnée, ont prévoit sur le cliquet 184 un prolongement 240 (fig. 1 et 6) por tant une touche 241 à son extrémité. L'abais- sement de cette touche débraie le rochet et permet ainsi au dispositif porte-plaque d'être déplacé manuellement dans l'un et l'autre sens sur le bloc 50, suivant qu'on le désire.
Ceci permet non seulement de choisir la po sition du point oii commence la ligne, ruais, en outre, permet le rappel du dispositif porte- plaque, permettant à son tour de supprimer, en l'aplatissant un caractère frappé d'une façon incorrecte et de frapper un autre ca ractère à sa place. Pour permettre cette sup pression d'un caractère incorrect, ont peut prévoir deux matrices à face plate actionnées par une touche convenable du clavier quoique, ordinairement, il suffira de frapper aussitôt le caractère correct par dessus le caractère incorrect.
Pour permettre à la machine de laisser des espaces entre les caractères emboutis sans prendre le temps requis pour la ma noeuvre du mécanisme emboutisseur, qui fonc tionnerait sans agir, on prévoit à l'extrémité arrière du levier à, barre d'espacement une construction spéciale que l'on va décrire en se référant aux fig. 1 et 16.
La barre d'espacement 250 est montée sur deux leviers 271 et 252. Le levier<B>252</B> est disposé à l'arrière de la barre de pivote- nient commune 253 (fig. 16) et est muni à sort extrémité arrière d'une patte 255 destinée agir sur la barre universelle 223 et à la faire pivoter vers l'arrière pour déverrouiller le bloc 50. La patte 2;ï5 est telle qu'elle maintient la barre 223 vers l'arrière jusqu'au moment oir la barre d'espacement est déver rouillée.
Le levier '.'.52 portant la barre d'es pacement est découpé à son extrémité arrière supérieure comme on le voit en 256 (le façon que, lorsqu'elle occupe sa position la plus haute, cette barre ne soit pas placée sur le trajet des butées 100 et des poussoirs 60. Toutefois la barre d'espacement actionne les électro-airnant5, de sorte que, aussitôt que la touche a été abaissée, le chariot commence à se mouvoir et que, aussitôt qu'il se meut, la plaque 1.82 actionnant le rochet se sépare des oreilles formant carmes 190 (fig. 6) et le cliquet 185 descend et entre en prise avec une nouvelle dent du rochet.
Aussitôt que l'opérateur retire le doigt de la barre d'es pacement, le ressort \?58 rappelle la barre et, comme le circuit des électro-aimants est ouvert, le ressort correspondant 55 ramène le chariot à. sa position centrale. En nrêrrre temps, le déverrouillage du levier à barre d'espacement déverrouille la barre universelle 223 qui pivote vers l'avant, et ceci permet art bloc coulissant<B>2</B>15 (fig. 8) de revenir à sa position avant. en permettant aux blocs 210 disposés dans le chariot de tomber dans l'espace de retenue central, entre les barres 206.
La mécanique de la machine représentée est relativement simple et est agencée cri vue de son montage en urne machine très conn- pacte. Il est très facile d'insérer un flan métallique propre à être embouti' dans les mâchoires et de régler la position de ce flan suivant qu'on le désire pour mettre l'opération en train et il suffit alors d'appuyer sur les touches pour écrire une ligne de caractères emboutis, l'opérateur<B>ayant les</B> deux mains libres pour manceuvrer les touches.
A l'aide du bouton de commande, il peut alors amener la plaque à la position qui convient pour une nouvelle ligne et la déplacer latéralement, s'il le désire, en abaissant la touche de dé brayage du rochet; et ainsi de suite, jusqu'à ce que la plaque soit achevée. A la fin de l'opération, on sépare les mâchoires et l'on enlève la plaque manuellement, cette plaque pouvant alors facilement être introduite dans un support approprié tel que celui représenté en B à la fig. 17.