Mécanisme pour étirer les fibres textiles. Les mécanismes actuels pour étirer les fibres textiles comportent, comme il. est bien connu, plusieurs groupes de cylindres, chaque groupe étant constitué par deux cylindres superposés, entre lesquels passe la mèche des fibres textiles. Le cylindre inférieur est com mandé tandis que le cylindre supérieur est pressé contre le cylindre inférieur par des poids ou ressorts et entraîné par frotte- tuent. La pression du cylindre supérieur de chaque groupe contre le cylindre inférieur corrrespondant doit être telle qu'elle empêche les fibres de glisser entre les cylindres.
L'inventeur a trouvé qu'on peut, dans au moins un groupe de cylindre du mécanisme employer au lieu d'un seul cylindre supérieur deux cylindres entraînés par frottement, dont au moins l'un ne possède pas des tourillons d'appui et Lst maintenu en place par au moins un organe flexible sans fin passant sur les deux cylindres, ces derniers étant dispo sés par rapport au cylindre commandé du groupe de manière que la mèche soit obligée à s'appliquer contre une partie relativement grande de la circonférence du cylindre com- mandé, dans le but d'obtenir entre la mèche et ledit cylindre un frottement qui suffit à produire l'étirage de la mèche sans l'emploi de pression.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple et schématiquement, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Les fig. 1 et 2 montrent respectivement une coupe transversale et une vue en plan de la première forme d'exécution; Les fig. 3 et 4 montrent respectivement une coupe transversale et une vue en plan d'une partie de la deuxième forme d'exécu- tion; Les fig. 5 et 6 représentent respectivement une coupe transversale et -une vue en plan d'une partie de la troisième forme d'exécu tion.
Les autres figures seront citées plus bas, La première forme d'exécution (fig. 1 et 2) comporte trois groupes de cylindres, à savoir deux groupes à deux cylindres 6, 20 resp. 18, 19, et un groupe à trois cylindres 1, 2, 5. Les cylindres 6, 5 et-18 sont les cylindres d'étirage commandés cannelés longitudinale- ment comme d'ordinaire pour assurer l'entraî nement de la mèche qui se meut dans la direction des flèches (fig. 1). La vitesse de rotation des cylindres commandés 6, 5 et 18 va en augmentant du cylindre 6 au cylindre 18, comme il est d'usage dans les mécanis mes pour étirer les fibres textiles.
Les cylin dres supérieurs 19 et 20 sont constitués et disposés de la même manière que les cyliir- di-es supérieurs des mécanismes d'étirage actuels. Ils sont soumis à l'action de poids ou de ressorts, non dessinés, pour produire la pression désirée contre les cylindres infé rieurs 18 et 6. Au-dessus du cylindre 5 on a disposé deux cylindres 1 et 2. Le cylindre 1 est maintenu en place par les flasques du châssis de la machine où s'engagent ses tou rillons d'appui. Le cylindre 2 ne possède pas de tourillons; il est pourvu à ses extrémités de bords 15 qui reposent sur le cylindre 5 et qui servent à éviter une pression directe du cylindre 2 sur le cylindre 5.
Le cylindre est maintenu en place par une double courroie sans fin 4, passant sur les deux cylindres 1 et 2 et guidée par les bords 15 du cylindre 2. Par suite de la disposition décrite, la courroie ne peut exercer qu'une pression très légère sur les fibres de la mèche, de sorte que celles-ci peuvent glisser librement dans la masse de la mèche.
Toutefois, comme le montre le dessin, on obtient par la disposition décrite que la mèche s'applique contre une partie relative ment grande du cylindre 5, ce qui provoque titi frottement entre la mèche et ledit cylin dre, ce frottement étant suffisant à produire l'étirage de la mèche sans l'emploi de pres sion et à empêcher la masse de la mèche de glisser sur le cylindre 5.
La forme d'exécution suivant les fig. 3 et 4 (dans lesquelles on a représenté seule ment deux groupes de cylindres) ne diffère de celle qui vient d'être décrite que par le fait que les deux cylindres 1 et 2 sont munis de bords 15 à leurs extrémités et que le cylin dre 2 est maintenu en plaee par une seule courroie sans fin 4' passant sur lesdits cylin- dres, la largeur de cette courroie étant à peu près égale à la longueur des cylindres.
Les fig. 5 et 6 dans lesquelles on n'a représenté que le cylindre commandé 5 des fig. 1 et 2, le sens du mouvement de la mèche étant indiqué par des flèches, mon trent une disposition dans laquelle les deux cylindres supérieurs 1 et 2 sont directement en contact de la mèche, qu'ils obligent à s'appliquer contre une partie relativement grande de la circonférence du cylindre 5. Ils sont reliés entre eux par deux organes flexi bles et sans fin 4-", par exemple des courroies ou des cordes entrant dans des gorges con venables des cylindres et servant à maintenir en place le cylindre 2 qui est sans tourillons.
Les fig. 7 et 8 représentent un support amovible qui permet l'application directe des rouleaux aux machines existantes. Un bras 10 relie deux plaques 11 qui sont munies de nez 12 s'engageant. librement dans des can nelures déjà existantes du châssis de la ma chine. Les plaques 11 sont munies de saillies sur lesquelles peuvent reposer les tourillons de l'un des cylindres 1, resp. 2, suivant que le cylindre 1 ou le cylindre 2 est muni de tourillons, la fig. 8 indiquant la position res pective par rapport à la plaque 11, de l'un ou de l'autre cylindre iniani de tourillons.
Les fig. 9 et 10 indiquent comment on peut atteindre le même but d'une façon plus sim ple. Sur le châssis de la machine est vissé une plaque 16 repliée en forme d'un étrier et munie de deux crochets 17 pour recevoir les tourillons d'appui d'un rouleau.
Les formes d'exécution suivant les fig. 1, 2, resp. 3, 4 pourront aussi comporter des moyens pour augmenter la tension des cour roies 4 resp. 4'.