Procédé et machine pour la fabrication de douilles ou rouleaux perfectionnés pour chaînes de transmission. Cette invention concerne un procédé et une machine pour la fabrication de rouleaux ou douilles enroulés convenant pour chaînes de transmission. Elle concerne aussi une douille ou rouleau confectionné par ledit pro cédé.
Le procédé consiste en ce qu'une bande de métal de section transversale appropriée à la forme des douilles ou rouleaux à pro duire, est recourbée autour d'un mandrin ayant des faces arrondies, les segments re courbés étant, ensuite, détachés du reste de la bande, dans des positions telles que ces segments aient leurs extrémités préalablement recourbées approximativement suivant la forme de la courbure finale requise.
La machine pour exécuter ce procédé comporte un mécanisme pour saisir et ame ner la bande de métal de longueurs détermi nées contre l'une des facès d'un mandrin à recourber; Un mécanisme pour actionner des outils à recourber dans un ordre de succession ap proprié et pour détacher de la bande des longueurs ayant des extrémités préalablement recourbées; Un mandrin à enrouler, un mécanisme pour transporter lesdites longueurs de bande ou ébauches à extrémités préalablement re courbées sur le mandrin à recourber, et des outils, avec leur mécanisme de commande, adaptés pour embrasser la bande et la fermer autour du mandrin à enrouler.
Une forme d'exécution de (invention est représentée à titre d'exemple au dessin an nexé dans lequel: La fig. 1 est une vue en plan, partie en coupe, d'une portion de la chaîne établie conformément à l'invention et La fig. 2 en est une vue en coupe longi tudinale suivant la ligne 2-2 de la fig. 1; La fig. 3 montre en perspective, à plus grande échelle, la douille enroulée, compor-- . tant une partie centrale d'un plus grand dia mètre, et des extrémités plus petites destinées à s'engager dans les trous de maillons de chaîne;
La fig. 4 est une vue<B>-</B>en coupe. trans versale, à plus grande- échelle, de la bande de métal qui sert à obtenir par enroulement la douille représentée sur la fig. 3; Les fig. 5 à 7 sont des vues schématiques montrant partie en coupe, dans trois positions successives, les organes au moyen desquels les sections de bande sont amenées à la forme d'un U élargi ayant les extrémités recourbées prêtes pour que la section puisse recevoir une courbure, en substance, circulaire;
Les fig. 8 à 15 sont des vues schémati ques semblables; les fig. 8, 10, 12 et 14 montrent en élévation et les fig. 9, 11, 13 et 15 en plan, partie en coupe, dans leurs posi tions successives, les organes au moyen des quels les sections ou ébauches en forme d'U élargi, sont recourbées et finalement amenées à l'état de douille enroulée, comme il est montré dans la fig. 3; La fig. 16 est une vue en élévation anté rieure; La fig. 17 une vue en élévation posté rieure; La fig. 18 une vue en plan et La fig. 19 une vue en élévation de bout (côté gauche de la fig. 16), d'une machine conçue est disposée pour permettre d'effectuer les opérations des fig. 5 à 15; Les fig. 20 et 21 sont des vues en coupe verticale, respectivement, suivant les lignes 20-20 et 21-21 de la fig. 18 dans le sens des flèches;
La fig. 22 est une vue en élévation de bout (côté droit des fig. 16 et 18) partie en coupe, suivant la ligne 22 de la fig. 18, per pendiculairement à la ligne 21-21; La fig. 23 est une vue en coupe, passant par l'arbre à cames, suivant la ligne 23-23 de la fig. 18; La fig. 24 montre en plan et à plus grande échelle, un détail de mandrin à re courber les sections de bande et de l'organe servant à pousser les sections recourbées;.
La fig. 25 est une vue de détail en coupe suivant la ligne 25-2â de la fig. 20; Enfin, la fig. 26 est une vue schématique d'outils chassoirs ou. repoussoirs -comportant un mandrin et une matrice de finissage adaptés pour donner aux douilles enroulées, la forme exacte définitive et pour polir la surface de la partie centrale destinée à rem placer le rouleau dans la chaîne terminée.
En regard des fig. 1 et 2, on voit qu'une chaîne utilisant ces douilles consiste en mail lons intérieurs 31 et en maillons extérieurs 32; les plaquettes jumelles des maillons in térieurs sont réunies deux à deux par les douilles enroulées 33, alors que celles des maillons extérieurs sont réunies par des gou jons ou rivets 34 qui passent à l'intérieur desdites douilles 33. La surface externe des douilles 33 qui se trouve entre les flasques des maillons intérieurs 31, agit à la manière d'un rouleau fixe en engrenant avec les dents du pignon du type habituellement employé avec les chaînes à rouleaux.
Les douilles présentent des extrémités de diamètre réduit 3.5 qui sont forcées dans les trous prévus dans les maillons 31: les extrémités de la partie médiane de plus grand diamètre des douilles, constituent des épaulements qui li mitent le mouvement vers l'intérieur des maillons 31 lorsque ceux-ci sont . engagés à force sur les tourillons 35.
Dans la fig. 3, on a représenté, en 36, le plan radial de séparation de la douille enroulée, qui est le plan de réunion des bouts de la bande de métal sectionnée avec laquelle on a formé la douille.
La fig. 4 montre, à plus grande échelle, la coupe d'une bande de métal appropriée pour la fabrication des douilles enroulées. On y voit que la face externe 37 de la partie centrale est bombée, tandis que la face inté rieure 38 de la bande est plate ou approxi mativement plate. Les coins 39 doivent être à arêtes vives, tandis que les bords des ailes de la bande peuvent être arrondis comme montré en 40, ce afin que les bouts des tou rillons des douilles se trouvent arrondis pour faciliter l'assemblage dans les maillons.
La forme arquée du renflement 37 rend la bande plus épaisse au milieu que près des bords du renflement: on a choisi cette forme parce que dans les opérations d'enroulement de la bande c'est suivant la ligne centrale que l'action de cintrage exercée par les outils sur le métal est la plus grande. En fait, la coupe 37-38 choisie est telle que, après enroulement de la douille, ses surfaces externe et interne soient aussi cylindriques que pos sible ou aient tout au moins la forme appro chée d'un petit tonnelet pour permettre un finissage aisé et rapide et donner auxdites surfaces la forme exacte.
La bande de métal utilisée pour l'enroulement des douilles peut être amenée à la coupe transversale voulue par étirage, laminage ou tout autre procédé approprié: il est évident que cette coupe transversale peut elle-même varier suivant la forme finale et les dimensions à donner aux douilles.
Cette fabrication des douilles enroulées à partir de bandes de métal permet de réaliser une très grande économie en comparaison du prix de revient d'une douille et d'un rouleau faits au tour et pris dans la barre ou même par rapport aux prix de fabrication d'une douille combinée avec un rouleau fixe, exac tement comme celle de la fig. 3, mais prise dans la barre et décolletée au tour. D'ailleurs, cette économie s'étend non seulement au métal employé, mais également au nombre et aux dimensions de machines nécessaires pour une production donnée, d'une part, à l'encom brement, à la conduite des machines et leur surveillance, d'autre part.
Le procédé de fabrication des douilles enroulées peut être bien compris en se réfé rant aux fig. 5 à 15.
Tout d'abord, il y a lieu d'indiquer la nature du problème à résoudre: si l'on sec tionnait la bande de métal cri ébauches de la longueur voulue pour former une douille et si l'on essayait avec des outils de presse de recourber ces ébauches directement au tour d'un mandrin- ayant des dimensions cor respondant à l'âme de la douille finie, on pourrait recourber, il est vrai, la partie mé diane de chaque longueur de bande à la forme voulue, mais on ne saurait donner la forme correcte aux parties voisines des extré mités de la bande sectionnée, car il faudrait une force infinie pour recourber vers l'inté rieur chacune des extrémités.
En fait, ces dernières resteraient tangentes à la circonfé rence du mandrin, quelle que soit la pression appliquée.
Par le procédé qui fait l'objet de la pré sente invention, les parties qui doivent for mer les extrémités de chaque bande section née sont recourbées en forme, alors qu'elles font encore partie de la bande et avant d'en être détachées.
Dans les fig. 5 à 7, la bande de métal continue est représentée en 41, et 42 désigne un mandrin avec les angles arrondis, vu en coupe transversale; c'est autour de ce man drin que la bande est recourbée et 43 et 44 désignent deux outils à recourber qui coulis sent dans des guides convenables. Comme on le voit sur le dessin, chaque outil 43, 44 comprend un bec arrondi 243 et 244 pour produire chacun une courbure; ce bec est suivi d'une partie. droite 245 ou 246 qui aplatit la portion recourbée de la bande 41 contre la face plate correspondante du man drin 42 et il se termine par une partie 247 ou 248 courbée vers l'intérieur-qui presse la partie recourbée de la bande contre le coin arrondi du mandrin.
L'outil 44 porte une lame coupante 45 fixée sur lui et adaptée pour pénétrer dans une rainure 46 du man drin, de façon à détacher des longueurs de bande qui ont leurs extrémités recourbées.
Dans la position de la fig. 5, l'outil 43 s'élève et pendant le temps qu'il met à at teindre la position de la fig. 6, il a relevé et recourbé une portion de la bande 41 au tour de la face gauche du mandrin 42 comme il est montré; sa surface courbe 247 a, en même temps, pu presser la bande re courbée contre le coin arrondi du mandrin. L'outil 44 s'avance pendant ce temps et son bec passe au-dessus du sommet de l'outil 43 avant le mouvement de descente de ce dernier; l'outil 44 passe le long du sommet du mandrin et recourbe, à son tour, la bande 41.
Le maintien de la première partie recour bée de ladite bande, par l'outil 43, pendant que le second outil 44 recourbe la bande sur le deuxième coin arrondi du mandrin, empê che toute déformation et tout déplacement de la première courbure lors de la formation de la seconde. Pendant le temps que met l'outil 44 à atteindre la position de la fig. 7, l'outil 43 s'est abaissé, l'outil 44 a complété son mouvement et la lame coupante 45 a sectionné l'extrémité recourbée de la bande, à la manière d'un emporte-pièce, en refoulant la pièce de métal détachée 47 dans la rai nure 46 du mandrin.
L'outil 44 revient alors en arrière laissant sur le sommet du mandrin 42 une ébauche de métal 48 de longueur déterminée et en foi-tue d'# élargi, dont les deux extrémités ont été recourbées à la forme voulue alors qu'elles faisaient encore corps avec la bande, de façon à présenter, aussi exactement que possible, la forme d'un quart de cercle, lorsque la douille est terminée. Quand l'outil 44 a rétrogradé, une nouvelle longueur de bande est avancée, comme il est montré sur la fig. 5; cette longueur a déjà eu son extrémité libre recourbée sous l'action de l'outil 43 comme décrit ci-dessus.
Donc, à chaque cycle d'opérations corres pondant aux fig. 5 à 7, on produit une ébau che 48 en forme d'# élargi. Celle-ci est dé placée longitudinalement le long du mandrin 42 afin que son enroulement puisse être complété par titi second jeu d'outils, en mème temps que la chute de métal 47 en levée à l'emporte-pièce est éjectée par un organe saillant prévu sur le pousseur qui déplace et transporte la pièce 48 en forme d'#.
Se reportant maintenant aux fig. 8 à 15, on voit que 49 désigne une plate-forme de transport et 50 un mandrin rond, tous deux mobiles longitudinalement, afin de pouvoir recevoir les ébauches 48 en #, quand celles-ci sont déplacées longitudinalement et enlevées du mandrin 46. La plateforme 49 présente un épaulement en 54 formant butée contre laquelle la pièce 48 en # vient s'appuyer, lors qu'elle est dans laposition exacte pour être saisie par les mâchoires d'enroulement 52.
Le man drin rond 50 coulisse sous un bloc de gui dage fixe 51, en avant duquel se trouve une griffe 53 mobile verticalement, qui sert à saisir la pièce en # sur le mandrin, et à la maintenir pendant que la plateforme 49 se retire plus loin que dans les fig. 10 et 11. Les mâchoires d'enroulement 52 s'approchent alors, en sens inverse l'une de l'autre et sai sissent les bouts recourbés de l'ébauche 48 en forme d'#, juste au moment oh la plate- forme 49 se retire et dégage le chemin.
Eu partant de la position des fig. 10 et 11, les mâchoires 52 continuent de s'approcher jus qu'au moment précis où elles vont se refer mer finalement autour du mandrin 50, comme il est indiqué dans les fig. 12 et 13; la griffe 53 est soulevée de faon à permettre aux mâchoires de- se rencontrer également ait- dessus du sommet de la douille. La douille est alors complétée et amenée à la forme dé finitive; elle est désignée par 33 dans les fig. 12 à 15.
Les mâchoires 5\? s'ouvrent de nouveau, comme dans les fig. 14 et 15 et le mandrin <B>a '0</B> se déplace en arrière en même temps que la plateforme 49, jusqu'à ce que l'extrémité antérieure dit mandrin 5f_1 se trouve ait point 55 de la fig. 15.
Le guide fixe 51 assure le dégagement de la douille 33 hors du man drin, quand celui-ci recule; la griffe 53 exécute, alors, Lin brusque mouvement descendant, afin de faire tomber sûrement la, douille en roulée 33 et de la décharger dans un réci pient ad hoc. Puis, la griffe 53 s'élève de nouveau, pendant que les mâchoires 52 s'écar tent complètement et que la plateforme 49 avec le mandrin 50 s'avancent, prêts à rece voir l'ébauche 48 suivante, comme dans les fig. 8 et 9.
On voit que, grâce à l'ordre de succes sion des opérations ci-dessus décrites, les -extrémités des sections de bande se trouvent recourbées à la forme exacte, avant le sec tionnement de la bande; c'est ensuite seule ment que les parties médianes des longueurs de bande sectionnées reçoivent leur forme, par recourbement autour du mandrin 50 réunissant ainsi sur le mandrin les extrémités déjà formées des sections de bande. Les mâ choires 52 ne font que presser solidement ces extrémités, l'une contre l'autre, mais ne servant nullement à les recourber.
Ceci exposé, il convient de décrire, en regard des fig. 16-25, la forme de construc tion préférée de la machine permettant d'ef fectuer les opérations des fig. 5 à 15. Ceux des organes des fig. 16-25 qui sont déjà mentionnés dans les fig. 5 à 15, portent les mêmes chiffres de référence que dans ces dernières figures.
La machine est actionnée mécaniquement par l'intermédiaire de la poulie à courroie 70 qui sert en même temps de volant. L'arbre 71, sur lequel est montée la poulie 70, porte, clavetée sur lui, une couronne d'embrayage 72 qui embraye normalement avec une se conde couronne 73 sur laquelle est taillé un pignon 74, en prise avec une roue dentée 75 calée sur un arbre à cames 76. La couronne d'embrayage 72 est commandée par une four chette 77 portée par un levier 78 claveté sur l'axe 79. Cet axe est mis en rotation au moyen du levier-poignée 80 pour embrayer ou débrayer les couronnes 72 et 73.
L'arbre à cames 76 actionne, par l'intermédiaire de l'engrenage conique 82, un arbre 81 s'éten dant en avant de la machine; l'extrémité de droite de l'arbre 81 est reliée par un train d'engrenages 83 (représenté enfermé dans le carter 84, fig. 20 et 22) à un second arbre à cames 85, dont la fonction est de contrôler l'amenée et le blocage de la bande 41.
Pour opérer à la main, par exemple pour introduire la bande 41 dans la machine et tenir celle-ci prête à marcher mécaniquement, il est prévu un volant à main 87. Celui-ci est monté sur un arbre 88 portant un man chon coulissant 89 qui joue dans un bras de guidage 90 (fig. 19) et se trouve normalement repoussé vers l'extérieur, sous l'action d'un ressort 91. Ce ressort s'appuie à son autre extrémité sur un manchon fixe 92 que tra verse l'arbre; la partie de celui-ci qui se trouve juste au delà de ce manchon porte un pignon 93. En repoussant le volant à main 87 vers l'intérieur en comprimant le ressort 91, on amène le pignon 93 en prise avec la roue dentée 75 sur l'arbre à .carnes 76.
D'une part, il convient d'empêcher le volant à main 87 d'être repoussé vers l'inté rieur, quand on applique la force motrice et, d'autre part, il y a lieu d'empêcher la force motrice de s'exercer lorsque l'arbre du vo lant à main est en prise; sans cela des acci dents seraient à redouter, provoqués par les mouvements brusques du volant à main dont la, poignée saillante pourrait frapper l'opéra teur.
Dans ce but, on munit l'extrémité inté rieure de l'arbre 88 portant le volant à main 87 d'un bossage cylindrique 94 (fig. 19 et 21) et l'on monte sur l'axe 79 du levier d'embrayage 80, un bras qui comporte un bec saillant 95 lequel fait saillie, quand l'embrayage est établi comme dans la fig. 19, dans le chemin du bossage cylindrique 94, empêchant ainsi l'arbre 88 d'être repoussé vers l'intérieur.
Il est évident également, qu'en déplaçant le levier d'embrayage 80 vers la gauche (fig. 19) de façon à débrayer les couronnes 72-73, le bec 95 dégagera le chemin du bossage cylindrique 94 ex qu'alors, en repoussant le volant à main vers l'intérieur afin d'actionner la machine à la main, la saillie 95 s'engagera sous la face du bossage cylindrique 94, et bloquera le levier d'embrayage 80. Ce levier 80 porte un bras 96 muni d'une cheville 97, dont la tête présente des faces inclinées adaptées pour porter contre des faces correspondantes pré vues sur un plongeur 98 repoussé vers l'exté rieur par un ressort 99.
Ce dispositif a pour d'assurer le déplacement complet du levier- poignée dans la position d'embrayage ou dans celle de débrayage et de l'empêcher d'être actionné involontairement.
Revenant à l'arbre à cames 85, on voit d'après les fig. 16 et<B>18</B> que cet arbre porte trois cames d'appui ou cames circonférentielles 59, 60 et 61 et une came profilée 62. Ces cames sont destinées à :actionner des griffes pour maintenir et faire avancer la bande 47.. Les deux griffes pivotantes 56 et _57 sont actionnées par les carnes 59 et 60, par l'in termédiaire des galets 63 et 64, montés sur les extrémités de queue des griffes, qui s'ap puient sur ces cames. La griffe 58 comporte, de même, un galet 65 qui s'appuie sur la came 61.
Chacune de ces griffes oscille sur une broche telle que celle de la griffe 58, représentée en pointillé en 66 (fig. 20); la griffe fonctionne entre deux joues latérales 67 qui la maintiennent solidement dans une direction latérale, tout en permettant son mouvement d'oscillation dans un plan verti cal. Des boulons de tension 224 passent dans des rainures ménagées dans les griffes et les écrous 225 sur ces boulons supportent des rondelles 226 qui absorbent la pression as cendante quand les galets soulèvent les extré mités postérieures des griffes pour engager la bande de métal à leurs extrémités anté rieures.
Les griffes 56 et 57 sont des griffes de maintien et n'ont pas de mouvement la téral, tandis que la griffe 58 est montée sur un coulisseau 68 mobile latéralement sur la tige 69 portant un galet 100 qui s'appuie sur une face ou profil de la came 62, dans le but de communiquer un mouvement latéral au coulisseau 68 et à la griffe 58. Le coulis- seau 68 est aussi supporté au moyen d'un pied 116 (fig. 17 et 20) jouant dans une plaque de guidage 117.
Ledit coulisseau 68 est rappelé par l'intermédiaire d'un ressort 101 dans une direction permettant de main tenir le rouleau 100 au contact de la came 62 (fig. 17 et 20); ce ressort passe dans une perforation du coulisseau 68 et l'une de ses extrémités est attachée à une cheville 118, tandis que son autre extrémité est connectée à une pince réglable 102 sur la broche sail lante 119. Quand l'arbre à cames 85 tourne, il s'ensuit que les griffes 56 et 57 s'ouvrent et se referment à intervalles déterminés par la position de leurs cames respectives 59 et 60, tandis que la griffe 58 est ouverte par intervalles et refermée sous l'action de sa came 61, en même temps qu'elle est déplacée latéralement par le jeu de la came 62.
Pen dant le mouvement d'alimentation eu avant (le la bande 41; les griffes 56 et 57 sont ou- vertes, mais la griffe 58, après un déplace ment vers la droite de la fig. 18 (vers la gauche sur les fig. 17 et 20) étant ouverte, se trouve appliquée sur la bande 41 sous l'action de la came 61 et elle est alors mue en avant par la came 62 de faon à amener en avant une longueur de bande. Dans cette position, les griffes 56 et 57 se referment sur la bande et la griffe 58 s'ouvre et revient en arrière sous l'action du ressort 101, prête à saisir la bande en un point situé plus loin et à amener nue nouvelle longueur en avant.
La vis de pression 227 sert de butée régla ble pour limiter en tout point voulu le mou- veinent cri arrière du coulisseau 68, dans le but de régler la longueur de bande 41 qui est alimentée à chaque déplacement dudit coulisseau 68.
Les longueurs ou sections de bande, au fur et à mesure qu'elles sont amenées en avant, sont soumises à l'action des outils à recourber 43, 44 comme il a été décrit en regard des fig. 5 à 7, de façon :L recourber chaque longueur autour du mandrin 42 et à découper la pièce 48 en<B>U</B> élargi, dès qu'elle est formée (fig. 7); ce sectionnement est réa lisé par la lame 45 qui découpe à l'emporte- pièce une petite largeur de métal 47 dans la rainure 46 prévue dans le mandrin 42.
La fig. 20 montre la position qu'occupent dans la machine, les différents organes repré sentés dans les fig. 5 à 7. L'outil à recourber 43 est monté sur un chariot 110 qui se meut verticalement entre deux joues de guidage en acier trempé 111 et 112, tandis que l'outil à recourber 44 est monté de façon similaire sur un chariot 113 qui se déplace horizontalement entre deux joues de guidage en acier trempé 114 et 115.
De préférence, chacun des outils à recourber 43, 44 est constitué par une plaque centrale correspon dant é; la largeur du dos d'âne de la bande 41, plaque centrale représentée comme fai sant corps avec le chariot 110 ou 113, et par deux flasques ou plaques latérales rap portées qui s'étendent sur les rebords de la bande 41 et peuvent être fixées, de .chaque côté de la plaque centrale par des rivets 120 (fig. 5).
C'es flasques s'étendent naturellement au delà de la plaque centrale comme il est indiqué en pointillé sur les fig. 5, 6 et 7, lequel pointillé représente le bord de la pla que centrale; de cette manière, les flasques peuvent porter sur les rebords de la bande pendant que la plaque centrale porte sur le dos d'âne.
Les chariots 110 et 113 sont actionnés par l'arbre à came 76. Une came 121 com mande le chariot 110 par l'intermédiaire d'un levier 122 qui pivote en 123 et dont l'extré mité postérieure porte un galet 124 qui s'ap puie sur la came 121. A son autre extrémité, le levier est rappelé vers le bas par un res sort 125 qui maintient le galet 124 appuyé sur la came et une broche transversale 126, sur le levier 122, passe dans une rainure prévue dans le chariot 110 et dans des trous d'une fourchette 127 (fig. 25). Cette fourchette coulisse dans des rainures ména gées dans les faces d'une chape 128 qui em brasse l'extrémité du chariot 110 et qui est rendue solidaire de ce dernier par une vis de pression 129. Cette forme de connexion est destinée à réaliser le déplacement positif exact du chariot 110 quand le levier 122 se meut.
Un excentrique 130 commande le cha riot 113 par l'intermédiaire d'un levier coudé 131 pivotant en 132 et actionné par la cou ronne 133 de l'excentrique à l'aide de sa tige filetée 134 qui est engagée avec une broche transversale rainurée 135 sur le le vier 131, au moyen d'écrous réglables 136. Sur la fig. 20, le levier 131 est représenté, partie en arrachement, pour laisser voir la fourchette 137 qui s'engage dans des rainures pratiquées dans l'extrémité du chariot 113 comme il est montré sur la fig. 18; cette fourchette transmet de façon positive les mouvements du levier 131 au chariot 113, le prisonnier 138, qui traverse une rainure dans le chariot 113, s'engageant dans des trous circulaires percés dans les joues du levier 131 et de la fourchette 137.
Les chariots 110 et 113 présentent des faces rainurées en croix (fig. 20), afin d'assurer la répartition effective dit lubrifiant.
Le mandrin 42 reçoit, de préférence, la forme d'une longue barre maintenue en posi tion par une plaque 140 et un écrou 141; de cette manière, lorsqu'une partie du man drin est usée, on peut couper<B>ou</B> meuler le bout et ajuster la barre pour en amener une partie neuve en position alignée avec la bande 41 lorsque celle-ci s'avance dans la machine. Comme il est représenté, il convient, également, d'établir le mandrin avec des coins ou angles arrondis et avec une rainure 46 ménagée dans chaque face latérale; dans ce cas, quand le mandrin est usé d'un côté, on peut le faire tourner de 180 sur son axe pour amener ses faces opposées en posi tion pour recourber et couper la bande.
Le bout antérieur du mandrin à recourber 42 est, de préférence, coupé comme on le voit sur la fig. 22 et une lèvre sur la plaque 211 s'engage par dessus l'extrémité du mandrin; cette plaque est fixée par une vis 212 sur un bloc 213, comme on le voit le mieux, en plan, sur la fig. 18. Un chariot 142 jouant dans un guide 143 est normalement rappelé vers l'extérieur par Lui ressort 144 attaché à la cheville 145 sur le chariot.
L'extrémité intérieure du chariot 142 porte un bras transporteur ou pousseur 146 à che val sur le mandrin 42 et la plaque 211 à son extrémité; cet organe 146 sert à dépla cer les pièces 48 en<B>U,</B> lorsqu'elles sont ter minées et à les pousser le long dudit man drin sur la plateforme 49.
Pour empêcher les -pièces en U d'être entraînées en arrière par l'outil à recourber 44 qui recule, le pous seur 146 est muni d'une dent saillante 147 qui est avancée par le mouvement du pous seur 146 de façon à se trouver sur le som met de la pièce 48 en forme d'U,. avant que l'outil 44 ait reculé et perdu le contact de la pièce en U.
Utie saillie 148 sur le pous seur (fio,. 2-1) reste constamment dans<B>la</B> rai- 1 nuire 46 du mandrin 42 et lorsque le pousseur avance, cette saillie éjecte la chute de métal 47 et la chasse de la rainure. Le chariot 142 portant le pousseur 146 reçoit son mouve- ment d'une came 149 sur l'arbre à cames 76, par l'intermédiaire d'un levier 150 muni d'un galet 151 qui s'appuie sur le profil de la came. Ce levier pivote sur des bras 152 (fig. 18) et son extrémité supérieure est reliée en 153 au chariot 142, par une connexion telle que l'extrémité du levier puisse décrire un arc de cercle.
Un bras 154 fait saillie du levier 150 derrière l'axe de pivotement et est soumis à l'action des ressorts 155 ten dant à pousser l'extrémité supérieure du le vier 150 vers l'extérieur et à ramener, ainsi, le chariot 142 en arrière après un mouve ment de poussée. Le ressort 144 est princi palement destiné à absorber tout fouettement dans le mouvement du chariot 142 relative ment à son levier de commande 150.
Le fonctionnement des organes qui ali mentent la bande et la recourbent, qui sec tionnent les pièces 48 en forme d'# et les poussent en avant sur la plateforme 49, ayant été décrit, il reste à préciser le fonctionne ment des organes de la machine mentionnée en regard des fig. 8 à 15.
Les mâchoires 52 à enrouler les ébau ches 48 sont montées sur des chariots 156, 157, dont les bords inférieurs sont établis sous forme de crémaillères 158, 159 comme il est indiqué en pointillé sur la fig. 21. Ces crémaillères engrènent avec des pignons 160, 161 formant partie intégrante de pignons l62, 163 situés plus eu arrière, comme on le voit dans la fig. 21. Ces pignons 162 et 163 engrènent avec les dents d'une double cré maillères 164 guidée de manière à glisser diagonalement dans la boîte 165 (fig. 17); cette crémaillère 164 est articulée en 166 sur la tige 167 de la couronne 168 d'un excentrique 169 calé sur l'arbre à cames 76. Un couvercle 170 ferme, normalement, l'extré mité supérieure de la coulisse de guidage de la crémaillère 164, mais il peut être soulevé pour y donner accès en vue du graissage, notamment.
Comme il a été dit, la griffe 53 main tient les pièces 48 en # sur le mandrin 50 pendant que les mâchoires à enrouler 52 s'engagent avec et commencent à recourber la partie médiane de la pièce 48 en #. Pour commander cette griffe 53, celle-ci est montée dans un plongeur 171 (fig. 21 et 22) relié par un joint 172, semblable à celui déjà décrit pour permettre un mouvement angu laire relatif, à un levier 173 qui pivote en 174.
Ce levier est rappelé par des ressorts 175 dans la direction qui relève la griffe 53 et son extrémité postérieure est reliée à une tige sectionnée 176 avec titi manchon-écrou 177 taraudé à droite et à gauche pour permettre titi réglage précis de la longueur de la tige 176.
Celle-ci s'attache à un coulisseau 178 jouant dans un guide 181 et pourvu à son extrémité inférieure d'un galet 180 (fig. 23) qui porte sur la surface d'une came 179 calée sur l'arbre à cames 76; la forme de cette came ressort le mieux de la fig. 21 qui représente la position dans laquelle le bos sage principal de la came est entré en action et maintient la griffe sur le mandrin 80. Quand la came tourne, le galet 180 dépasse ce bossage principal de la came, juste avant la rencontre autour du mandrin 50, des mâ choires 52 à enrouler les ébauches 48, ce afin que la griffe 53 puisse être librement soulevée.
Après un intervalle durant lequel le mandrin 50 est retiré et les mâchoires 52 ouvertes, la saillie 182 de la came 179 sou lève momentanément l'extrémité postérieure du levier 173 dans le but d'imprimer un brusque mouvement de descente à la griffe 53 pour faire tomber la douille finie 33 comme dans la fig. 14.
Le mandrin 50 et la plateforme 49 sont actionnés comme suit: une came 183, sur l'extrémité postérieure de l'arbre à cames 76 comporte un galet 184 monté sur un levier 185 qui pivote en<B>186;</B> ce galet prend appui sur la came 183. Un ressort 187 rappelle vers le bas l'extrémité saillante du levier 185, de façon à maintenir le galet 184 au contact de la came 183. A son autre extré mité, le levier 185 est relié par une con nexion pivotante réglable 188 (vue en coupe dans la fig. 17) à une tige 189 connectée au bras faisant saillie horizontalement d'un le- vier coudé 190 qui pivote en 191.
Les bras saillants verticaux du levier 190 sont reliés par un dispositif de connexion coulissant d'un type déjà décrit, à un bloc 192 qui glisse sur une table 193. Dans ce bloc est disposée une vis de pression 194 qui le relie à l'extrémité postérieure tubulaire de la plate- forme 49 qui se déplace dans la glissière 195 (fig. 22). La tige qui constitue le mandrin 50 passe par la partie tubulaire ouverte de la plate- forme 49; elle est adaptée poury glisser en 196 et s'appuie sur la rainure dans la face supé rieure de la plateforme 197, jusqu'à son extrémité antérieure.
La tige 50 est connec tée par une vis de pression 198 à un cha riot 199 en forme de #. (fig. 18) dont les ailes extérieures portent contre les faces la térales d'un bloc fixe 200; ladite tige 50 traverse un passage de guidage dans le bloc 200 (fig. 22). Les bras du chariot 199 com portent des chevilles 201 rappelées vers l'in térieur par des ressorts 202, qui tendent ainsi constamment à déplacer le chariot 199 et la tige 50 vers l'intéreur. Dans sa posi tion la plus avancée (fig. 9), la plateforme 49 est juste dégagée de la plaque 211 à l'extrémité du mandrin 42 et, dans cette po sition, l'extrémité de la tige 50, qui forme le mandrin à, enrouler, est en place pour en rouler la pièce en # autour d'elle.
Quand le levier coudé 190 est mn en arrière sous l'ac tion de la came 135, la plateforme 49 se déplace d'abord seule, de façon à laisser dé passer le mandrin 50 pour l'opération d'en- roulage. A la fin de cette opération, le levier coudé 190 exécute un nouveau mouvement sous l'action d'un bossage indiqué en 203 (fig. 17) sur la carne 183; ce mouvement amène le bloc 192 portant contre les projec tions du chariot 199 en forme de # à ramener en arrière la tige 50 dont l'extrémité anté rieure forme le mandrin d'enroulage, en même temps que la plateforme 49 exécute un nouveau mouvement en arrière.
Sur les fig. 17 et 18, les organes sont repré sentés dans la position qu'ils occupent au moment où l'enroulage sur le mandrin 50 est sur le point de s'effectuer; le bloc 192 est alors juste au contact de l'extrémité du chariot 199 en #, prêt à ramener en arrière le mandrin 50 avec la plateforme 49 quand le bossage 203 sur la came 183 attaque le galet 184. Ces mouvements ont lieu après une demi-révolution environ de l'arbre à ca mes 76. Quand le bossage 203 quitte le ga let 184, la plateforme 49 et le mandrin 50 avancent de nouveau ensemble, jusqu'à ce que le mandrin atteigne sa position tout à fait avancée, quand le chariot 199 en # vient à s'arrêter contre une butée 205 sur la table 193, le mandrin 50 pouvant avancer davan tage.
Pendant le mouvement subséquent du levier coudé 190 sous l'action du ressort 187, la plateforme 49 n'avance qu'en position pour recevoir la pièce 48 en # élargi amenée en avant par le pousseur 146. Lorsque la pièce 48 en # a été reçue, la plateforme 49 est de nouveau ramenée en arrière sous l'action de la came 183, prête pour la prochaine opé ration d'enroulage. La douille enroulée qui tombe quand le mandrin 50 est retiré en arrière, est reçue sur une surface inclinée 204 (fig. 21) le long de laquelle elle descend et roule dans un récipient approprié 220 (fig. 16) placé pour recevoir les douilles finies.
La surface inclinée 204 fait partie du bâti général 210 de la machine, lequel est établi avec le nombre convenable de pièces néces saires pour supporter le mécanisme de com mande ci-dessus décrit. Ce bâti peut être monté sur toute base ou fondation convena ble; pieds ou table 221 (fig. 16).
Quand les douilles enroulées 33 sont dé livrées par la machine comme il vient d'être décrit, la surface renflée ou nervure qui cons titue le rouleau fixe est unie, mais non polie. Pour donner le fini aux douilles et les ame ner aussi exactement que possible à une forme cylindrique; on peut les passer dans titre matrice au moyen de toute machine appropriée. La fig. 26 indique schématique ment une machine de ce genre, 206 désigne le mouton de la machine; comportant un plongeur 207 qui se termine à son extrémité par une broche 208 sur laquelle oir enfile les douilles 33 à passer o dans la matrice.
Celle-ci est représentée en 209: son extrémité su périeure est élargie, de façon que les douilles 33 puissent facilement s'y engager, puis la matrice se rétrécit afin de comprimer et de finir la surface bombée des douilles. Des machines appropriées à ce genre de travail sont bien connues dans des industries ana logues et la figure schématique 26 est suffi sante pour indiquer le type de machine visé. Celle-ci peut être pourvue d'un système d'ali mentation automatique, de façon à pouvoir travailler à une grande vitesse.
Bien que les douilles 33 aient été décrites dans leur application à des chaînes du type montré sur les fig. 1 et 2, il est évident que des rouleaux ou douilles enroulées fabri quées avec la machine décrite peuvent être appliquées à d'autres usages d'un caractère analogue. Par exemple, on peut fabriquer des douilles avec la machine et de manière analogue des rouleaux qu'on pourra faire tourner sur ces douilles ou sur d'autres douilles d'un type déjà connu. La machine s'adapte bien pour la fabrication de petits rouleaux destinés à cet usage ou tous autres usages similaires, que ces rouleaux compor tent ou non un dos d'âne ou renflement cen tral et des rebords de plus petit diamètre à l'extrémité.
Les douilles fabriquées ne sont pas nécessairement fermées, de façon à former des cylindres complets; si le mandrin 42 est plus étroit de façon que les pièces 48 en forme d'U sont plus courtes au milieu, la ma chine fournira des douilles incomplètement fermées, c'est-à-dire des douilles segmentaires, telles qu'on les emploie quelquefois dans les chaînes. Les applications de la machine et du procédé de fabrication que la machine est destinée à réaliser, s'étendent donc à toutes ces modifications de la forme et des usages du produit.
La forme du mandrin 42 et le nombre d'outils à recourber employés peuvent être variés, selon les nécessités, de même que le nombre de mâchoires 52 à enrouler, car il est évident qu'on pont faire agir plusieurs de ces mâchoires simultanément ou successi vement sur différents arcs du mandrin, si nécessaire. Si les mâchoires 52 sont un peu échancrées au sommet, la griffe 53 peut continuer à serrer la douille sur le mandrin 50 pendant que les mâchoires 52 se ferment sur elle. Cependant la construction décrite et figurée, est généralement préférable.
Les mâ choires 52 sont représentées comme étant échancrées en leur milieu, leurs flasques ou plaques latérales agissant seuls sur les extré mités ou tourillons des douilles en effectuant l'enroulement; c'est tout ce qui est néces saire pour des douilles petites ou courtes, mais pour des douilles plus grandes ou plus longues, les mâchoires peuvent être établies de façon à agir également sur la partie ren flée de la bande; dans<B>ce</B> cas, les mâchoires 52 peuvent être composées de plaques laté rales reliées à une plaque métallique, comme il a été décrit pour les outils à recourber 43 et 44. Il n'y a pas lieu de décrire ici plus amplement ces modifications.
Dans la confection des chaînes à l'aide des douilles enroulées 33, il n'est pas essen tiel que les joints 36, suivant lesquels les bouts enroulés des douilles se rencontrent occupent quelque position particulière dans les chaînes. Sur les fig. 1 et 2, les douilles sont représentées comme ayant chacune leur join ture 36 dirigée vers l'intérieur. C'est là une position convenable; car lorsque la chaîne est tendue, les goujons ou rivets d'assemblage 34 portent sur des surfaces sans solution de continuité dans les douilles, les dents du pi gnon de chaînes portant, également, sur des surfaces externes sans solution de continuité.
Toutefois, il est évident qu'un résultat ana logue serait atteint si les jointures 36 étaient dirigées dans beaucoup de positions différentes. Généralement les faces des outils de cour- bage et d'enroulage ont une forme correspon dant, évidemment, à la forme extérieure des douilles à produire; mais les outils peuvent, dans une certaine mesure, mouler eux-mêmes la bande dans son courbage et enroulage, de sorte qu'il n'est pas indispensable que la section transversale de la bande corresponde exactement à la section transversale finale des douilles ou rouleaux en fabrication.
Dans une machine du type décrit, le cour- bage d'une bande pour former une pièce en # sur le mandrin de courbage a lieu simul tanément avec l'enroulage d'une pièce en # pour former une douille finie sur le mandrin d'enroulage. Une machine travaillant sur ces bases peut être construite de façon à tourner à une vitesse de production de 60 à 100 douilles complètement enroulées par minute, en partant de la bande.