CH103273A - Procédé et machine pour la fabrication de douilles ou rouleaux perfectionnés pour chaînes de transmission. - Google Patents

Procédé et machine pour la fabrication de douilles ou rouleaux perfectionnés pour chaînes de transmission.

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CH103273A
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Limited Hans Renold
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Limited Hans Renold
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B21MECHANICAL METAL-WORKING WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
    • B21LMAKING METAL CHAINS
    • B21L9/00Making chains or chain links, the links being composed of two or more different parts, e.g. drive chains
    • B21L9/02Making chains or chain links, the links being composed of two or more different parts, e.g. drive chains of roller-chain or other plate-link type

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Bending Of Plates, Rods, And Pipes (AREA)

Description


  Procédé et machine pour la fabrication de douilles ou rouleaux perfectionnés  pour chaînes de transmission.    Cette invention concerne un procédé et  une machine pour la fabrication de rouleaux  ou douilles enroulés convenant pour chaînes  de transmission. Elle concerne aussi une  douille ou rouleau confectionné par ledit pro  cédé.  



  Le procédé consiste en ce qu'une bande  de métal de section transversale appropriée  à la forme des douilles ou rouleaux à pro  duire, est recourbée autour d'un mandrin  ayant des faces arrondies, les segments re  courbés étant, ensuite, détachés du reste de  la bande, dans des positions telles que ces  segments aient leurs extrémités préalablement  recourbées approximativement suivant la forme  de la courbure finale requise.  



  La machine pour exécuter ce procédé  comporte un mécanisme pour saisir et ame  ner la bande de métal de longueurs détermi  nées contre l'une des     facès    d'un mandrin à  recourber;  Un mécanisme pour actionner des outils  à recourber dans un ordre de succession ap  proprié et pour détacher de la bande des    longueurs ayant des extrémités préalablement  recourbées;  Un mandrin à enrouler, un mécanisme  pour transporter lesdites longueurs de bande  ou ébauches à extrémités préalablement re  courbées sur le mandrin à recourber, et des  outils, avec leur mécanisme de commande,  adaptés     pour    embrasser la bande et la fermer  autour du mandrin à enrouler.  



  Une forme d'exécution de (invention est  représentée à titre d'exemple au dessin an  nexé dans lequel:  La     fig.    1 est une vue en plan, partie en  coupe, d'une portion de la chaîne établie  conformément à l'invention et  La     fig.    2 en est une vue en coupe longi  tudinale suivant la ligne 2-2 de la     fig.    1;  La     fig.    3 montre en perspective, à plus  grande échelle, la douille enroulée,     compor--          .    tant une partie centrale d'un plus grand dia  mètre, et des extrémités plus petites destinées  à s'engager dans les trous de maillons de  chaîne;

    La     fig.    4 est une vue<B>-</B>en coupe. trans  versale, à plus grande- échelle, de la bande      de métal qui sert à obtenir par enroulement  la douille représentée sur la fig. 3;  Les fig. 5 à 7 sont des vues schématiques  montrant partie en coupe, dans trois positions  successives, les organes au moyen desquels  les sections de bande sont amenées à la forme  d'un U élargi ayant les extrémités recourbées  prêtes pour que la section puisse recevoir  une courbure, en substance, circulaire;

    Les fig. 8 à 15 sont des vues schémati  ques semblables; les fig. 8, 10, 12 et 14  montrent en élévation et les fig. 9, 11, 13  et 15 en plan, partie en coupe, dans leurs posi  tions successives, les organes au moyen des  quels les sections ou ébauches en forme d'U  élargi, sont recourbées et     finalement    amenées  à l'état de douille enroulée, comme il est  montré dans la fig. 3;  La fig. 16 est une vue en élévation anté  rieure;  La fig. 17 une vue en élévation posté  rieure;  La fig. 18 une vue en plan et  La fig. 19 une vue en élévation de bout  (côté gauche de la fig. 16), d'une machine  conçue est disposée pour permettre d'effectuer  les opérations des fig. 5 à 15;  Les fig. 20 et 21 sont des vues en coupe  verticale, respectivement, suivant les lignes  20-20 et 21-21 de la fig. 18 dans le sens  des flèches;

    La fig. 22 est une vue en élévation de  bout (côté droit des fig. 16 et 18) partie en  coupe, suivant la ligne 22 de la fig. 18, per  pendiculairement à la ligne 21-21;  La fig. 23 est une vue en coupe, passant  par l'arbre à cames, suivant la ligne 23-23  de la fig. 18;  La     fig.    24 montre en plan et à plus  grande échelle, un détail de mandrin à re  courber les sections de bande et de l'organe  servant à pousser les sections     recourbées;.     



  La     fig.    25 est une vue de détail en coupe  suivant la ligne     25-2â    de la     fig.    20;  Enfin, la     fig.    26 est une vue schématique  d'outils chassoirs ou. repoussoirs -comportant    un mandrin et une matrice de finissage  adaptés pour donner aux douilles enroulées,  la forme exacte définitive et pour polir la  surface de la partie centrale destinée à rem  placer le rouleau dans la chaîne terminée.  



  En regard des     fig.    1 et 2, on voit qu'une  chaîne utilisant ces douilles consiste en mail  lons intérieurs 31 et en maillons extérieurs  32; les plaquettes jumelles des maillons in  térieurs sont réunies deux à deux par les  douilles enroulées 33, alors que celles des  maillons extérieurs sont réunies par des gou  jons ou rivets 34 qui passent à l'intérieur  desdites douilles 33. La surface externe des  douilles 33 qui se trouve entre les flasques  des maillons intérieurs 31, agit à la manière  d'un rouleau fixe en engrenant avec les dents  du pignon du type habituellement employé  avec les chaînes à rouleaux.

   Les douilles  présentent des extrémités de diamètre réduit       3.5    qui sont forcées dans les trous prévus  dans les maillons 31: les extrémités de la  partie médiane de plus grand diamètre des  douilles, constituent des épaulements qui li  mitent le mouvement vers l'intérieur des  maillons 31 lorsque ceux-ci sont . engagés à  force sur les tourillons 35.  



  Dans la     fig.    3, on a représenté, en 36,  le plan radial de séparation de la douille  enroulée, qui est le plan de réunion des bouts  de la bande de métal sectionnée avec laquelle  on a formé la douille.  



  La     fig.    4 montre, à plus     grande    échelle,  la coupe d'une bande de métal appropriée  pour la fabrication des douilles enroulées. On  y voit que la face externe 37 de la partie  centrale est bombée, tandis que la face inté  rieure 38 de la bande est plate ou approxi  mativement plate. Les coins 39 doivent être  à arêtes vives, tandis que les bords des ailes  de la bande peuvent être arrondis comme  montré en 40, ce afin que les bouts des tou  rillons des douilles se trouvent arrondis pour  faciliter l'assemblage dans les maillons.

   La  forme arquée du renflement 37 rend la bande  plus épaisse au milieu que près des bords du  renflement: on a choisi cette forme parce      que dans les opérations d'enroulement de la  bande c'est suivant la ligne centrale que  l'action de cintrage exercée par les outils sur  le métal est la plus grande. En fait, la  coupe 37-38 choisie est telle que, après  enroulement de la douille, ses surfaces externe  et interne soient aussi cylindriques que pos  sible ou aient tout au moins la forme appro  chée d'un petit tonnelet pour permettre un  finissage aisé et rapide et donner     auxdites     surfaces la forme exacte.

   La bande de métal  utilisée pour l'enroulement des douilles peut  être amenée à la coupe transversale voulue  par étirage, laminage ou tout autre procédé  approprié: il est évident que cette coupe  transversale peut elle-même varier suivant la  forme finale et les dimensions à donner aux  douilles.  



  Cette fabrication des douilles enroulées à  partir de bandes de métal permet de réaliser  une très grande économie en comparaison du  prix de revient d'une douille et d'un rouleau  faits au tour et pris dans la barre ou même  par rapport aux prix de fabrication d'une  douille combinée avec un rouleau fixe, exac  tement comme celle de la fig. 3, mais prise  dans la barre et décolletée au tour. D'ailleurs,  cette économie s'étend non seulement au  métal employé, mais également au nombre et  aux dimensions de machines nécessaires pour  une production donnée, d'une part, à l'encom  brement, à la conduite des machines et leur  surveillance, d'autre part.  



  Le procédé de fabrication des douilles  enroulées peut être bien compris en se réfé  rant aux     fig.    5 à 15.  



  Tout d'abord, il y a lieu d'indiquer la       nature    du problème à résoudre: si l'on sec  tionnait la bande de métal cri ébauches de  la longueur voulue pour former une douille  et si l'on essayait avec des outils de presse  de recourber ces     ébauches    directement au  tour d'un mandrin- ayant des dimensions cor  respondant à l'âme de la douille finie, on  pourrait recourber, il est vrai, la partie mé  diane de chaque longueur de bande à la  forme voulue, mais on ne saurait donner la    forme correcte aux parties voisines des extré  mités de la bande sectionnée, car il faudrait  une force infinie pour recourber vers l'inté  rieur chacune des extrémités.

   En fait, ces  dernières resteraient     tangentes    à la circonfé  rence du mandrin, quelle     que    soit la pression  appliquée.  



  Par le procédé qui fait l'objet de la pré  sente invention, les parties qui doivent for  mer les extrémités de chaque bande section  née sont recourbées en forme, alors qu'elles  font encore partie de la bande et avant d'en  être détachées.  



  Dans les     fig.    5 à 7, la bande de métal  continue est représentée en 41, et 42 désigne  un mandrin avec les angles arrondis, vu en  coupe transversale; c'est autour de ce man  drin que la bande est recourbée et 43 et 44  désignent deux outils à recourber qui coulis  sent dans des guides convenables. Comme on  le voit sur le dessin, chaque outil 43, 44  comprend un bec arrondi 243 et 244 pour  produire chacun une courbure; ce bec est  suivi     d'une    partie. droite 245 ou 246 qui  aplatit la portion recourbée de la bande 41  contre la face plate correspondante du man  drin 42 et il se termine par une partie 247  ou 248 courbée vers     l'intérieur-qui    presse la  partie recourbée de la bande contre le coin  arrondi du mandrin.

   L'outil 44 porte une  lame coupante 45 fixée sur lui et adaptée  pour pénétrer dans une rainure 46 du man  drin, de façon à détacher des longueurs de  bande qui ont leurs extrémités recourbées.  



  Dans la position de la     fig.    5, l'outil 43  s'élève et pendant le temps qu'il met à at  teindre la position de la     fig.    6, il a relevé  et recourbé une portion de la bande 41 au  tour de la face gauche du mandrin 42  comme il est montré; sa surface courbe 247  a, en même temps, pu presser la bande re  courbée contre le coin arrondi du mandrin.  L'outil 44 s'avance pendant ce temps et son  bec passe au-dessus du sommet de l'outil  43 avant le mouvement de descente de ce  dernier; l'outil 44 passe le long du sommet  du mandrin et recourbe, à son tour, la bande      41.

   Le maintien de la première partie recour  bée de ladite bande, par l'outil 43, pendant  que le second outil 44 recourbe la bande sur  le deuxième coin arrondi du mandrin, empê  che toute déformation et tout déplacement  de la première courbure lors de la formation  de la seconde. Pendant le temps que met  l'outil 44 à atteindre la position de la fig. 7,  l'outil 43 s'est abaissé, l'outil 44 a complété  son     mouvement    et la lame coupante 45 a  sectionné l'extrémité recourbée de la bande,  à la manière d'un emporte-pièce, en refoulant  la pièce de métal détachée 47 dans la rai  nure 46 du mandrin.

   L'outil 44 revient alors  en arrière laissant sur le sommet du mandrin  42 une ébauche de métal 48 de longueur  déterminée et en foi-tue     d'#    élargi, dont les  deux extrémités ont été recourbées à la forme  voulue alors qu'elles faisaient encore corps  avec la bande, de façon à présenter, aussi  exactement que possible, la forme d'un quart  de cercle, lorsque la douille est terminée.  Quand l'outil 44 a rétrogradé, une nouvelle  longueur de bande est avancée, comme il est  montré sur la fig. 5; cette longueur a déjà  eu son extrémité libre recourbée sous l'action  de l'outil 43 comme décrit ci-dessus.  



  Donc, à chaque cycle d'opérations corres  pondant aux fig. 5 à 7, on produit une ébau  che 48 en forme     d'#    élargi. Celle-ci est dé  placée longitudinalement le long du mandrin  42 afin que son enroulement puisse être  complété par titi second jeu d'outils, en  mème temps que la chute de métal 47 en  levée à l'emporte-pièce est éjectée par un       organe    saillant prévu sur le pousseur qui  déplace et transporte la pièce 48 en forme     d'#.     



  Se reportant maintenant aux fig. 8 à 15,  on voit que 49 désigne une plate-forme de  transport et 50 un mandrin rond, tous deux  mobiles longitudinalement, afin de pouvoir  recevoir les ébauches 48 en     #,    quand celles-ci  sont déplacées longitudinalement et enlevées  du mandrin 46. La plateforme 49 présente  un épaulement en 54 formant butée contre  laquelle la pièce 48 en     #    vient s'appuyer, lors  qu'elle est dans laposition exacte pour être saisie    par les mâchoires d'enroulement 52.

   Le man  drin rond 50 coulisse sous un bloc de gui  dage fixe 51, en avant duquel se trouve une       griffe    53 mobile verticalement, qui sert à  saisir la pièce en     #    sur le mandrin, et à la  maintenir pendant que la     plateforme    49 se  retire plus loin que dans les fig. 10 et 11.  Les mâchoires d'enroulement 52 s'approchent  alors, en sens inverse l'une de l'autre et sai  sissent les bouts recourbés de l'ébauche 48  en forme     d'#,    juste au moment oh la     plate-          forme    49 se retire et dégage le chemin.

   Eu  partant de la position des fig. 10 et 11, les  mâchoires     52    continuent de s'approcher jus  qu'au moment précis où elles vont se refer  mer finalement autour du     mandrin    50, comme  il est indiqué dans les     fig.    12 et 13; la     griffe     53 est soulevée de faon à permettre aux  mâchoires de- se rencontrer également     ait-          dessus    du sommet de la douille. La douille  est alors complétée et amenée à la forme dé  finitive; elle est désignée par 33 dans les       fig.    12 à 15.  



  Les mâchoires     5\?    s'ouvrent de     nouveau,     comme dans les     fig.    14 et 15 et le mandrin  <B>a '0</B> se déplace en arrière en même temps que  la     plateforme    49, jusqu'à ce     que    l'extrémité  antérieure     dit    mandrin     5f_1    se trouve     ait    point       55    de la     fig.    15.

   Le guide fixe 51 assure le  dégagement de la douille 33 hors du man  drin, quand celui-ci recule; la     griffe    53 exécute,  alors,     Lin    brusque     mouvement    descendant,  afin de faire tomber sûrement     la,    douille en  roulée 33 et de la     décharger    dans un réci  pient ad hoc. Puis, la     griffe    53 s'élève de  nouveau, pendant que les mâchoires 52 s'écar  tent complètement et que la     plateforme    49  avec le mandrin 50     s'avancent,    prêts à rece  voir l'ébauche 48 suivante, comme dans les       fig.    8 et 9.  



  On voit que, grâce à l'ordre de succes  sion des opérations ci-dessus décrites, les  -extrémités des sections de bande se trouvent  recourbées à la forme exacte, avant le sec  tionnement de la bande; c'est ensuite seule  ment que les parties médianes des longueurs  de bande sectionnées reçoivent leur forme,  par recourbement autour du mandrin 50      réunissant ainsi sur le mandrin les extrémités  déjà formées des sections de bande. Les mâ  choires 52 ne font que presser solidement  ces extrémités, l'une contre l'autre, mais ne  servant nullement à les recourber.  



  Ceci exposé, il convient de décrire, en  regard des fig. 16-25, la forme de construc  tion préférée de la machine permettant d'ef  fectuer les opérations des fig. 5 à 15. Ceux  des organes des fig. 16-25 qui sont déjà  mentionnés dans les fig. 5 à 15, portent les       mêmes        chiffres    de référence que dans ces  dernières figures.  



  La machine est actionnée mécaniquement  par l'intermédiaire de la poulie à courroie  70 qui sert en même temps de volant. L'arbre  71, sur lequel est montée la poulie 70, porte,  clavetée sur lui, une couronne d'embrayage  72 qui embraye normalement avec une se  conde couronne 73 sur laquelle est taillé un  pignon 74, en prise avec une roue dentée 75  calée sur un arbre à cames 76. La couronne  d'embrayage 72 est commandée par une four  chette 77 portée par un levier 78 claveté  sur l'axe 79. Cet axe est mis en rotation au  moyen du levier-poignée 80 pour embrayer  ou débrayer les couronnes 72 et 73.

   L'arbre  à cames 76 actionne, par l'intermédiaire de  l'engrenage conique 82, un arbre 81 s'éten  dant en avant de la machine; l'extrémité de  droite de l'arbre 81 est reliée par un train  d'engrenages 83 (représenté enfermé dans le  carter 84, fig. 20 et 22) à un second arbre  à cames 85, dont la fonction est de contrôler  l'amenée et le blocage de la bande 41.  



  Pour opérer à la main, par exemple pour  introduire la bande 41 dans la machine et  tenir celle-ci prête à marcher mécaniquement,  il est prévu un volant à main 87. Celui-ci  est monté sur un arbre 88 portant un man  chon coulissant 89 qui joue dans un bras de  guidage 90 (fig. 19) et se trouve normalement  repoussé vers l'extérieur, sous l'action d'un  ressort 91. Ce ressort s'appuie à son autre  extrémité sur un manchon fixe 92 que tra  verse l'arbre; la partie de celui-ci qui se  trouve juste au delà de ce manchon porte    un pignon 93. En repoussant le volant à  main 87 vers l'intérieur en comprimant le  ressort 91, on amène le pignon 93 en prise  avec la roue dentée 75 sur l'arbre à .carnes 76.  



  D'une part, il     convient    d'empêcher le  volant à main 87 d'être repoussé vers l'inté  rieur, quand on applique la force motrice et,  d'autre part, il y a lieu d'empêcher la force  motrice de s'exercer lorsque l'arbre du vo  lant à main est en prise; sans cela des acci  dents seraient à redouter, provoqués par les  mouvements brusques du volant à main dont       la,    poignée saillante pourrait frapper l'opéra  teur.

   Dans ce but, on munit l'extrémité inté  rieure de l'arbre 88 portant le volant à main  87 d'un bossage cylindrique 94     (fig.    19 et  21) et l'on monte sur l'axe 79 du levier  d'embrayage 80, un bras qui comporte un  bec saillant 95 lequel fait saillie, quand  l'embrayage est établi comme dans la     fig.    19,  dans le chemin du bossage cylindrique 94,  empêchant ainsi l'arbre 88 d'être repoussé  vers l'intérieur.

   Il est évident également,  qu'en déplaçant le levier d'embrayage 80  vers la gauche     (fig.    19) de façon à débrayer  les couronnes 72-73, le bec 95 dégagera  le chemin du bossage cylindrique 94 ex  qu'alors, en repoussant le volant à main vers  l'intérieur afin d'actionner la machine à la  main, la saillie 95 s'engagera sous la face  du bossage cylindrique 94, et bloquera le  levier d'embrayage 80. Ce levier 80 porte  un bras 96 muni d'une cheville 97, dont la  tête présente des faces inclinées adaptées pour  porter contre des faces correspondantes pré  vues sur un plongeur 98 repoussé vers l'exté  rieur par un ressort 99.

   Ce dispositif a pour  d'assurer le déplacement complet du     levier-          poignée    dans la position d'embrayage ou  dans celle de débrayage et de l'empêcher  d'être actionné involontairement.  



  Revenant à l'arbre à cames 85, on voit  d'après les     fig.    16 et<B>18</B> que cet arbre porte  trois cames d'appui ou cames     circonférentielles     59, 60 et 61 et une came profilée 62. Ces  cames sont destinées à     :actionner    des griffes  pour maintenir et faire avancer la bande     47..     Les deux griffes pivotantes 56 et     _57    sont      actionnées par les carnes 59 et 60, par l'in  termédiaire des galets 63 et 64, montés sur  les extrémités de queue des griffes, qui s'ap  puient sur ces cames. La griffe 58 comporte,  de même, un galet 65 qui s'appuie sur la  came 61.

   Chacune de ces griffes oscille sur  une broche telle que celle de la griffe 58,  représentée en pointillé en 66 (fig. 20); la  griffe fonctionne entre deux joues latérales  67 qui la maintiennent solidement dans une  direction latérale, tout en permettant son  mouvement d'oscillation dans un plan verti  cal. Des boulons de tension 224 passent dans  des rainures     ménagées    dans les     griffes    et les  écrous 225 sur ces boulons supportent des  rondelles 226 qui absorbent la pression as  cendante quand les galets soulèvent les extré  mités postérieures des griffes pour engager  la bande de métal à leurs extrémités anté  rieures.

   Les griffes 56 et 57 sont des griffes  de maintien et n'ont pas de mouvement la  téral, tandis que la griffe 58 est montée sur  un coulisseau 68 mobile latéralement sur la  tige 69 portant un galet 100 qui s'appuie  sur une face ou profil de la came 62, dans  le but de communiquer un mouvement latéral  au coulisseau 68 et à la griffe 58. Le     coulis-          seau    68 est aussi supporté au moyen d'un  pied 116 (fig. 17 et 20) jouant dans une  plaque de guidage 117.

   Ledit coulisseau 68  est rappelé par l'intermédiaire d'un ressort  101 dans une direction permettant de main  tenir le rouleau 100 au contact de la came  62 (fig. 17 et 20); ce ressort passe dans une  perforation du coulisseau 68 et l'une de ses  extrémités est attachée à une cheville 118,  tandis que son autre extrémité est connectée  à une pince réglable 102 sur la broche sail  lante 119. Quand l'arbre à cames 85 tourne,  il s'ensuit que les griffes 56 et 57 s'ouvrent  et se referment à intervalles déterminés par  la position de leurs cames respectives 59 et  60, tandis que la griffe 58 est ouverte par  intervalles et refermée sous l'action de sa  came 61, en même temps qu'elle est déplacée  latéralement par le jeu de la came 62.

   Pen  dant le mouvement d'alimentation eu avant  (le la bande 41; les griffes 56 et 57 sont ou-    vertes, mais la griffe 58, après un déplace  ment vers la droite de la fig. 18 (vers la  gauche sur les fig. 17 et 20) étant ouverte,  se trouve appliquée sur la bande 41 sous  l'action de la came 61 et elle est alors mue  en avant par la came 62 de faon à amener  en avant une longueur de bande. Dans cette  position, les griffes 56 et 57 se referment sur  la bande et la griffe 58 s'ouvre et revient  en arrière sous l'action du ressort 101, prête  à saisir la bande en un point situé plus loin  et à amener nue nouvelle longueur en avant.

    La vis de pression 227 sert de butée régla  ble pour limiter en tout point voulu le     mou-          veinent    cri arrière du coulisseau 68, dans le  but de régler la longueur de bande 41 qui  est alimentée à chaque     déplacement        dudit     coulisseau 68.  



  Les longueurs ou sections de bande, au  fur et à mesure qu'elles sont amenées en  avant, sont soumises à l'action des outils à       recourber    43, 44 comme il a été décrit en  regard des     fig.    5 à 7, de façon     :L    recourber  chaque longueur autour du mandrin 42 et à  découper la pièce 48 en<B>U</B> élargi, dès qu'elle  est formée     (fig.    7); ce sectionnement est réa  lisé par la lame 45 qui découpe à     l'emporte-          pièce    une petite largeur de métal 47 dans la  rainure 46 prévue dans le     mandrin    42.  



  La     fig.    20 montre la position qu'occupent  dans la machine, les     différents    organes repré  sentés dans les     fig.    5 à 7. L'outil à recourber  43 est monté sur un chariot 110 qui se meut  verticalement entre deux joues de guidage  en acier trempé 111 et 112, tandis que  l'outil à recourber 44 est monté de façon  similaire sur un chariot 113 qui se déplace  horizontalement entre deux joues de guidage  en acier trempé 114 et 115.

   De     préférence,     chacun des outils à recourber 43, 44 est  constitué par une plaque centrale correspon  dant     é;    la largeur du dos     d'âne    de la bande  41, plaque centrale représentée comme fai  sant corps avec le chariot 110 ou 113, et  par deux flasques ou plaques latérales rap  portées qui s'étendent sur les rebords de la  bande 41 et peuvent être fixées, de     .chaque         côté de la plaque centrale par des rivets 120  (fig. 5).

   C'es flasques s'étendent naturellement       au    delà de la plaque centrale comme il est  indiqué en pointillé sur les fig. 5, 6 et 7,  lequel pointillé représente le bord de la pla  que centrale; de cette manière, les flasques       peuvent    porter sur les rebords de la     bande     pendant que la plaque centrale porte sur le  dos d'âne.  



  Les chariots 110 et 113 sont actionnés  par l'arbre à came 76. Une came 121 com  mande le chariot 110 par l'intermédiaire d'un  levier 122 qui pivote en 123 et dont l'extré  mité postérieure porte un galet 124 qui s'ap  puie sur la came 121. A son autre extrémité,  le levier est rappelé vers le bas par un res  sort 125 qui maintient le galet 124 appuyé  sur la came et une broche transversale 126,  sur le levier 122, passe dans une rainure  prévue dans le chariot 110 et dans des  trous d'une fourchette 127 (fig. 25). Cette  fourchette coulisse dans des rainures ména  gées dans les faces d'une chape 128 qui em  brasse l'extrémité du chariot 110 et qui est  rendue solidaire de ce dernier par une vis  de pression 129. Cette forme de connexion  est destinée à réaliser le déplacement positif  exact du chariot 110 quand le levier 122 se  meut.

   Un excentrique 130 commande le cha  riot 113 par l'intermédiaire d'un levier coudé  131 pivotant en 132 et actionné par la cou  ronne 133 de l'excentrique à l'aide de sa  tige filetée 134 qui est engagée avec une  broche transversale rainurée 135 sur le le  vier 131, au moyen d'écrous réglables 136.  Sur la fig. 20, le levier 131 est représenté,  partie en     arrachement,    pour laisser voir la  fourchette 137 qui s'engage dans des rainures  pratiquées dans l'extrémité du chariot 113  comme il est montré sur la fig. 18; cette  fourchette transmet de façon positive les  mouvements du levier 131 au chariot 113, le  prisonnier 138, qui traverse une rainure dans  le chariot 113, s'engageant dans des trous  circulaires percés dans les joues du levier  131 et de la fourchette 137.

   Les chariots 110  et 113 présentent des faces rainurées en croix    (fig. 20), afin d'assurer la répartition effective  dit lubrifiant.  



  Le mandrin 42 reçoit, de préférence, la  forme d'une     longue    barre maintenue en posi  tion par une plaque 140 et un écrou 141;  de cette manière, lorsqu'une partie du man  drin est usée, on peut couper<B>ou</B> meuler le  bout et ajuster la barre pour en amener une  partie neuve en position alignée avec la  bande 41 lorsque celle-ci s'avance dans la  machine. Comme il est représenté, il convient,  également, d'établir le mandrin avec des  coins ou angles arrondis et avec une rainure  46 ménagée dans chaque face latérale; dans  ce cas, quand le mandrin est usé d'un côté,  on peut le faire tourner de 180   sur son  axe pour amener ses faces opposées en posi  tion pour recourber et couper la bande.

   Le  bout antérieur du mandrin à recourber 42  est, de préférence, coupé comme on le voit  sur la fig. 22 et une lèvre sur la plaque 211  s'engage par dessus l'extrémité du mandrin;  cette plaque est fixée par une vis 212 sur  un bloc 213, comme on le voit le mieux, en  plan, sur la     fig.    18. Un chariot 142 jouant  dans un guide 143 est normalement rappelé  vers l'extérieur par Lui ressort 144 attaché à  la cheville 145 sur le chariot.  



  L'extrémité intérieure du chariot 142 porte  un bras transporteur ou pousseur 146 à che  val sur le mandrin 42 et la plaque 211 à  son extrémité; cet organe 146 sert à dépla  cer les pièces 48 en<B>U,</B> lorsqu'elles sont ter  minées et à les pousser le long     dudit    man  drin sur la     plateforme    49.

   Pour empêcher  les -pièces en U d'être     entraînées    en arrière  par l'outil à     recourber    44 qui recule, le pous  seur 146 est muni d'une dent saillante 147  qui est avancée par le mouvement du pous  seur 146 de     façon    à se trouver sur le som  met de la pièce 48 en forme     d'U,.    avant que  l'outil 44 ait reculé et perdu le contact de  la pièce en U.

       Utie        saillie    148 sur le pous  seur     (fio,.    2-1) reste constamment dans<B>la</B>     rai-          1     nuire 46 du mandrin 42 et lorsque le pousseur  avance, cette saillie éjecte la chute de métal  47 et la chasse de la     rainure.    Le chariot 142  portant le pousseur 146 reçoit son mouve-      ment d'une came 149 sur l'arbre à cames  76, par l'intermédiaire d'un levier 150 muni  d'un galet 151 qui s'appuie sur le profil de  la came. Ce levier pivote sur des bras 152  (fig. 18) et son extrémité supérieure est reliée  en 153 au chariot 142, par une connexion  telle que l'extrémité du levier puisse décrire  un arc de cercle.

   Un bras 154 fait saillie  du levier 150 derrière l'axe de pivotement  et est soumis à l'action des ressorts 155 ten  dant à pousser l'extrémité supérieure du le  vier 150 vers l'extérieur et à ramener, ainsi,  le chariot 142 en arrière après un mouve  ment de poussée. Le ressort 144 est princi  palement destiné à absorber tout fouettement  dans le mouvement du chariot 142 relative  ment à son levier de commande 150.  



  Le fonctionnement des organes qui ali  mentent la bande et la recourbent, qui sec  tionnent les pièces 48 en forme     d'#    et les  poussent en avant sur la     plateforme    49, ayant  été décrit, il reste à préciser le fonctionne  ment des organes de la machine mentionnée  en regard des fig. 8 à 15.  



  Les mâchoires 52 à enrouler les ébau  ches 48 sont montées sur des chariots 156,  157, dont les bords inférieurs sont établis  sous forme de crémaillères 158, 159 comme  il est indiqué en pointillé sur la fig. 21. Ces  crémaillères engrènent avec des pignons 160,  161 formant partie intégrante de pignons  l62, 163 situés plus eu arrière, comme on le  voit dans la fig. 21. Ces pignons 162 et 163  engrènent avec les dents d'une double cré  maillères 164 guidée de manière à glisser  diagonalement dans la boîte 165 (fig. 17);  cette crémaillère 164 est articulée en 166  sur la tige 167 de la couronne 168 d'un  excentrique 169 calé sur l'arbre à cames 76.  Un couvercle 170 ferme, normalement, l'extré  mité supérieure de la coulisse de guidage de  la crémaillère 164, mais il peut être soulevé  pour y donner accès en vue du graissage,  notamment.  



  Comme il a été dit, la griffe 53 main  tient les pièces 48 en     #    sur le mandrin 50  pendant que les mâchoires à enrouler 52    s'engagent avec et commencent à recourber  la partie médiane de la pièce 48 en     #.    Pour  commander cette griffe 53, celle-ci est montée  dans un plongeur 171 (fig. 21 et 22) relié  par un joint 172, semblable à celui déjà  décrit pour permettre un mouvement angu  laire relatif, à un levier 173 qui pivote en  174.

   Ce levier est rappelé par des ressorts  175 dans la direction qui relève la griffe 53  et son extrémité postérieure est reliée à une  tige sectionnée 176 avec     titi        manchon-écrou    177  taraudé à droite et à gauche pour permettre       titi    réglage précis de la longueur de la tige  176.

   Celle-ci s'attache à un     coulisseau    178  jouant dans un guide 181 et pourvu à son  extrémité inférieure d'un galet 180     (fig.    23)  qui porte sur la surface d'une came 179  calée sur l'arbre à cames 76; la forme de  cette came ressort le mieux de la     fig.    21 qui  représente la position dans laquelle le bos  sage principal de la came est entré en action  et maintient la griffe sur le mandrin 80.  Quand la came tourne, le galet 180 dépasse  ce bossage principal de la came, juste avant  la rencontre autour du mandrin 50, des mâ  choires 52 à enrouler les ébauches 48, ce       afin    que la griffe 53 puisse être librement  soulevée.

   Après un intervalle durant lequel  le mandrin 50 est retiré et les mâchoires  52 ouvertes, la saillie 182 de la came 179 sou  lève momentanément l'extrémité postérieure du  levier 173 dans le but d'imprimer un brusque       mouvement    de descente à la griffe 53 pour  faire tomber la douille finie 33 comme dans  la     fig.    14.  



  Le mandrin 50 et la     plateforme    49 sont  actionnés comme suit: une came 183, sur  l'extrémité postérieure de l'arbre à cames 76  comporte un galet 184 monté sur un levier  185 qui pivote en<B>186;</B> ce galet prend appui  sur la came 183. Un ressort 187 rappelle  vers le bas l'extrémité saillante du levier  185, de façon à     maintenir    le galet 184 au  contact de la came 183. A son autre extré  mité, le levier 185 est relié par une con  nexion pivotante réglable 188 (vue en coupe  dans la     fig.    17) à une tige 189 connectée au  bras faisant saillie     horizontalement    d'un le-      vier coudé 190 qui pivote en 191.

   Les bras  saillants verticaux du levier 190 sont reliés  par un dispositif de connexion coulissant  d'un type déjà décrit, à un bloc 192 qui  glisse sur une table 193. Dans ce bloc est  disposée une vis de pression 194 qui le relie  à l'extrémité postérieure tubulaire de la     plate-          forme    49 qui se déplace dans la glissière 195  (fig. 22). La tige qui constitue le mandrin 50  passe par la partie tubulaire ouverte de la     plate-          forme    49; elle est adaptée poury glisser en 196  et s'appuie sur la rainure dans la face supé  rieure de la plateforme 197, jusqu'à son  extrémité antérieure.

   La tige 50 est connec  tée par une vis de pression 198 à un cha  riot 199 en forme de     #.    (fig. 18) dont les  ailes extérieures portent contre les faces la  térales d'un bloc fixe 200; ladite tige 50  traverse un passage de guidage dans le bloc  200 (fig. 22). Les bras du chariot 199 com  portent des chevilles 201 rappelées vers l'in  térieur par des ressorts 202, qui tendent  ainsi constamment à déplacer le chariot 199  et la tige 50 vers l'intéreur. Dans sa posi  tion la plus avancée (fig. 9), la plateforme  49 est juste dégagée de la plaque 211 à  l'extrémité du mandrin 42 et, dans cette po  sition, l'extrémité de la tige 50, qui forme le  mandrin à, enrouler, est en place pour en  rouler la pièce en     #    autour d'elle.

   Quand le  levier coudé 190 est mn en arrière sous l'ac  tion de la came 135, la plateforme 49 se  déplace d'abord seule, de façon à laisser dé  passer le mandrin 50 pour l'opération     d'en-          roulage.    A la fin de cette opération, le levier  coudé 190 exécute un nouveau mouvement  sous l'action d'un bossage indiqué en 203  (fig. 17) sur la carne 183; ce mouvement  amène le bloc 192 portant contre les projec  tions du chariot 199 en forme de     #    à ramener  en arrière la tige 50 dont l'extrémité anté  rieure forme le mandrin d'enroulage, en  même temps que la plateforme 49 exécute  un nouveau mouvement en arrière.  



  Sur les fig. 17 et 18, les organes sont repré  sentés dans la position qu'ils occupent au  moment où l'enroulage sur le mandrin 50  est sur le point de s'effectuer; le bloc 192    est alors juste au contact de l'extrémité du  chariot 199 en     #,    prêt à ramener en arrière  le mandrin 50 avec la     plateforme    49 quand  le bossage 203 sur la came 183 attaque le  galet 184. Ces mouvements ont lieu après  une demi-révolution environ de l'arbre à ca  mes 76. Quand le bossage 203 quitte le ga  let 184, la plateforme 49 et le mandrin 50  avancent de nouveau ensemble, jusqu'à ce  que le mandrin atteigne sa position tout à  fait avancée, quand le chariot 199 en     #    vient  à s'arrêter contre une butée 205 sur la table  193, le mandrin 50 pouvant avancer davan  tage.

   Pendant le mouvement subséquent du  levier coudé 190 sous l'action du ressort 187,  la plateforme 49 n'avance qu'en position pour  recevoir la pièce 48 en     #    élargi amenée en  avant par le pousseur 146. Lorsque la pièce  48 en     #    a été reçue, la plateforme 49 est  de     nouveau    ramenée en arrière sous l'action  de la came 183, prête pour la prochaine opé  ration d'enroulage. La douille enroulée qui  tombe     quand    le mandrin 50 est retiré en  arrière, est     reçue    sur une surface inclinée  204     (fig.    21) le long de laquelle elle descend  et roule dans un récipient approprié 220     (fig.     16) placé pour recevoir les douilles finies.

    La surface inclinée 204 fait partie du bâti  général 210 de la machine, lequel est établi  avec le nombre convenable de pièces néces  saires pour supporter le mécanisme de com  mande ci-dessus décrit. Ce bâti peut être  monté sur toute base ou fondation convena  ble; pieds ou table 221     (fig.    16).  



  Quand les douilles enroulées 33 sont dé  livrées par la machine comme il vient d'être  décrit, la surface renflée ou nervure qui cons  titue le rouleau fixe est unie, mais non polie.  Pour donner le     fini    aux douilles et les ame  ner aussi exactement que possible à une  forme cylindrique; on peut les passer dans       titre    matrice au moyen de toute machine  appropriée. La     fig.    26 indique schématique  ment une machine de ce genre, 206 désigne  le mouton de la machine; comportant un  plongeur 207 qui se termine à son extrémité  par une broche 208 sur laquelle     oir    enfile les  douilles 33 à passer     o    dans la matrice.

   Celle-ci      est représentée en 209: son extrémité su  périeure est élargie, de façon que les douilles  33 puissent facilement s'y engager, puis la  matrice se rétrécit afin de comprimer et de  finir la surface bombée des douilles. Des  machines appropriées à ce genre de travail  sont bien connues dans des industries ana  logues et la figure schématique 26 est suffi  sante pour indiquer le type de machine visé.  Celle-ci peut être pourvue d'un système d'ali  mentation automatique, de façon à pouvoir  travailler à une grande vitesse.  



  Bien que les douilles 33 aient été décrites  dans leur application à des chaînes du type  montré sur les fig. 1 et 2, il est évident  que des rouleaux ou douilles enroulées fabri  quées avec la machine décrite peuvent être  appliquées à d'autres usages d'un caractère  analogue. Par exemple, on peut fabriquer  des douilles avec la machine et de manière  analogue des rouleaux qu'on pourra faire  tourner sur ces douilles ou sur d'autres  douilles d'un type déjà connu. La machine  s'adapte bien pour la fabrication de petits  rouleaux destinés à cet usage ou tous autres  usages similaires, que ces rouleaux compor  tent ou non un dos d'âne ou renflement cen  tral et des rebords de plus petit     diamètre     à l'extrémité.

   Les douilles fabriquées ne sont  pas nécessairement fermées, de façon à former  des cylindres complets; si le mandrin 42 est  plus étroit de façon que les pièces 48 en  forme     d'U    sont plus courtes au milieu, la ma  chine fournira des douilles incomplètement  fermées, c'est-à-dire des douilles segmentaires,  telles qu'on les emploie quelquefois dans les  chaînes. Les applications de la machine et  du procédé de fabrication que la machine est  destinée à réaliser, s'étendent donc à toutes  ces modifications de la forme et des usages  du produit.  



  La forme du mandrin 42 et le nombre  d'outils à recourber employés peuvent être  variés, selon les nécessités, de même que  le nombre de mâchoires 52 à enrouler, car  il est évident qu'on pont faire agir plusieurs  de ces mâchoires simultanément ou successi  vement sur     différents    arcs du mandrin, si    nécessaire. Si les mâchoires 52 sont un peu  échancrées au sommet, la     griffe    53 peut  continuer à serrer la douille sur le mandrin  50 pendant que les mâchoires 52 se ferment  sur elle. Cependant la construction décrite et  figurée, est généralement préférable.

   Les mâ  choires 52 sont représentées comme étant  échancrées en leur milieu, leurs flasques ou  plaques latérales agissant seuls sur les extré  mités ou tourillons des douilles en     effectuant     l'enroulement; c'est tout ce qui est néces  saire pour des douilles petites ou courtes,  mais pour des douilles plus grandes ou plus  longues, les mâchoires peuvent être établies  de façon à agir également sur la partie ren  flée de la bande; dans<B>ce</B> cas, les mâchoires  52 peuvent être composées de plaques laté  rales reliées à une plaque métallique, comme  il a été décrit pour les outils à recourber 43  et 44. Il n'y a pas lieu de décrire ici plus  amplement ces modifications.  



  Dans la confection des chaînes à l'aide  des douilles enroulées 33, il n'est pas essen  tiel que les joints 36, suivant lesquels les  bouts enroulés des douilles se rencontrent  occupent quelque position particulière dans les  chaînes. Sur les     fig.    1 et 2, les douilles sont  représentées comme ayant chacune leur join  ture 36 dirigée vers l'intérieur. C'est là une  position convenable; car lorsque la chaîne est  tendue, les goujons ou rivets d'assemblage  34 portent sur des surfaces sans solution de  continuité dans les douilles, les dents du pi  gnon de chaînes portant, également, sur des  surfaces externes sans solution de continuité.

    Toutefois, il est     évident    qu'un résultat ana  logue serait     atteint    si les jointures 36 étaient  dirigées dans beaucoup de positions     différentes.     Généralement les faces des outils de     cour-          bage    et     d'enroulage    ont une forme correspon  dant, évidemment, à la forme extérieure des  douilles à produire; mais les outils peuvent,  dans une certaine mesure, mouler eux-mêmes  la bande dans son     courbage    et     enroulage,     de sorte qu'il n'est pas indispensable que la  section transversale de la bande corresponde  exactement à la section transversale finale  des douilles ou rouleaux en fabrication.

        Dans une machine du type décrit, le     cour-          bage    d'une bande pour former une pièce en       #    sur le mandrin de courbage a lieu simul  tanément avec l'enroulage d'une pièce en     #     pour former une douille finie sur le mandrin  d'enroulage. Une machine travaillant sur ces  bases peut être construite de façon à tourner  à une vitesse de production de 60 à 100  douilles complètement enroulées par minute,  en partant de la bande.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Procédé pour la fabrication de douilles ou rouleaux pour chaînes de transmission, caractérisé en ce qu'une bande de métal, de section transversale appropriée, à la forme des douilles ou rouleaux à produire, est recourbée autour d'un mandrin ayant des faces arrondies, les segments recour bés étant, ensuite, détachés du reste de la bande, dans des positions telles que ces segments aient leurs extrémités préa lablement recourbées suivant la forme de la courbure finale requise.
    II Machine pour exécuter le procédé suivant la revendication I, caractérisée en ce qu'elle comporte: un mécanisme pour sai sir et amener la bande de métal par Lon gueurs déterminées contre l'une des faces d'un mandrin à recourber, un mécanisme pour actionner des outils à recourber dans un ordre de succession approprié et pour détacher de la bande des longueurs ayant des extrémités préalablement recourbées, un mandrin à enrouler, un mécanisme pour transporter lesdites longueurs de bande ou ébauches à extrémités préala blement recourbées du mandrin à re courber, au mandrin à enrouler, et des outils, avec leur mécanismë de commande, adaptés pour embrasser la bande et la fermer autour du mandrin à enrouler.
    III Produit industriel obtenu par le procédé suivant la revendication I et constitué par une douille ou rouleau creux décol leté à ses deux bouts de façon à y for mer des épaulement; Co14cpe appuis pour les maillons intérieurs d'une chaîne étan çonnée dont les douilles forment les étançons. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé suivant la revendication I, consis tant à recourber la bande de métal, à en détacher des segments ayant les extrémités déjà recourbées et à soumettre ces seg ments à extrémités recourbées à une opé ration d'enroulage au moyen d'outils per mettant de donner la courbure requise aux parties de ces segments comprises entre les extrémités déjà recourbées.
    2 Procédé suivant la revendication I, consis tant à faire avancer la -bande de métal, par intermittences, suivant des longueurs déterminées, le long d'une face d'un man drin à coins arrondis, à recourber d'abord, l'aide d'un outil, autour de l'un des coins arrondis du mandrin, la première longueur faisant saillie, à recourber ensuite, à l'aide d'un autre outil, autour du coin arrondi suivant du mandrin, la partie ainsi relevée et recourbée de cette première lon gueur et à détacher de la bande la partie ainsi recourbée sur le mandrin et ce en un point compris entre les deux coins ar rondis mentionnés de manière que l'extré mité de la bande et l'extrémité, recourbée en dernier lieu, du segment détaché de la bande soient déjà recourbées,
    l'autre extrémité de ce segment détaché se trou vaut préalablement recourbée dans le cycle d'opérations précédent, avant le sectionne ment de la longueur précédente de bande. 3 Procédé de fabrication suivant la reven dication I et les sous-revendications 1 et 2, consistant à former des longueurs d'une bande de métal avec des extrémités déjà recourbées, puis à donner aux parties mé dianes de ces longueurs de bande la cour bure désirée par enroulage autour d'un mandrin, sous l'application d'une pression, de sorte qu'on obtient des rouleaux ou douilles dont chaque partie a été recourbée et amenée à la forme voulue à l'aide d'une pression appliquée à des parties de la bande qui s'étendent au delà de la partie alors soumise à l'opération de courbage.
    4 Procédé suivant la revendication I, carac térisé en ce que, une fois la douille en roulée formée, sa surface est finie et par faite en forçant cette douille à travers une matrice de finissage 209. 5 Machine suivant la revendication II, ca ractérisée en ce qu'une plateforme 49 coopère avec le mandrin à enrouler 50 et se déplace en avant pour recevoir les ébauches à extrémités préalablement re courbées, venant du mandrin à recourber 42, et en ce qu'une griffe 53 est amenée à s'appuyer sur la partie médiane de la bande, où elle porte sur le mandrin à enrouler 50, après quoi la plateforme 49 rétrograde, laissant l'ébauche à extrémités préalablement recourbées, maintenue par la griffe 53 sur le mandrin à enrouler 50,
    en même temps que des mâchoires à en rouler 52 s'approchent du mandrin et enroulent la longueur de bande autour de ce mandrin. 6 Machine suivant la revendication II et la sous-revendication 5, caractérisée en ce que la griffe 53 se retire du mandrin 50 juste avant la fin de l'enroulage des ébauches au moyen des outils 52, afin que ces outils 52 puissent complètement embrasser la longueur de bande sur le mandrin 50.
    7 Machine suivant la revendication II et les sous-revendications 5 et 6, caractérisée en ce que, une fois l'opération d'enroulage au moyen des outils 52 terminée, le mandrin à enrouler 50 recule, rejetant le rouleau ou douille enroulé 33 contre un bloc fixe 51, de manière que ce rouleau ou douille 3 puisse librement tomber, sa chute étant assurée par un mouvement descen dant momentané de la griffe 53 avant le mouvement d'avancement du mandrin 50 et de la plateforme 49 pour recevoir l'ébauche suivante à enrouler sur le man- drin. 8 Machine suivant la revendication II et les sous-revendications 5 et 6, caracté risée en ce que l'outil à recourber 44 qui donne la seconde courbure à la longueur de bande,
    autour du mandrin à recourber 42, porte une lame coupante 45 laquelle, à la fin du mouvement d'avancement de l'outil 44, découpe à l'emporte-pièce un morceau de métal de la longueur de la bande entre la première et la seconde courbures y formées, de manière à laisser des courbures complètement terminées de chaque côté du métal découpé, lequel est reçu dans une rainure 46 pratiquée sur le côté du mandrin à recourber 42.
    9 Machine suivant la revendication II et les so.us-revendications â et 8, caractérisée en ce qu'un pousseur 146 qui déplace l'ébauche 48 à extrémités recourbées et l'amène du mandrin à recourber 42 au mandrin à enrouler 50, présente une saillie 148 jouant dans la rainure 46 pré vue dans le mandrin à recourber 42 et servant à éjecter de cette rainure les chutes de métal découpées par la lame 45 à la fin -de chaque opération de courbage effectuée sur une longueur de bande.
    10 Machine suivant la revendication II et les sous-revendications 5 et 6, caractérisée en ce qu'elle est adaptée pour recourber une bande de métal d'une section transversale telle qu'elle présente un renflement ou dos d'âne au milieu et des rebords de chaque côté, et pour en former des douilles enroulées ayant des extrémités réduites pour s'engager dans les trous prévus dans les maillons d'une chaise et des parties médianes plus épaisses destinées à agir comme rouleaux fixes, les outils à recour ber 43-44 et les outils à enrouler 52 étant établis, dans ce but, avec des faces à rebords laissant une rainure entre elles de manière que lesdites faces à rebords puissent s'engager avec les rebords de la bande,
    en vue du courbage et de l'enroulage.
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