CA2649220A1 - Pointe d'ecriture pour effectuer des traces de differentes largeurs et instrument d'ecriture comprenant une telle pointe - Google Patents

Abstract

II s'agit d'une pointe capillaire d'écriture comprenant un corps (5) s' étendant depuis une base (8) selon un axe central (Z) vers un sommet (9), ledit corps (5) présentant une face principale (10) délimitée par une arête de base principale (11) adjacente à la base (8), ainsi que par une première et une deuxième arête sommitale (13, 14) sensiblement rectilignes. Le corps (5) présente de plus une première face secondaire (20) délimitée entre autre par la première arête sommitale (13), une deuxième face secondaire (30) délimitée entre autre par la deuxième arête sommitale (14), lesdites première et deuxième faces secondaires (20,30) présentant une arête commune (23) sensiblement rectiligne s' étendant depuis le sommet (9) jusqu'à une extrémité inférieure adjacente à la base (8).

Description

Printed: 25/02/2008J DESCPAMD FR20070005!

POINTE D'ECRITURE POUR EFFECTUER DES TRACES DE DIFFERENTES

LARGEURS ET INSTRUMENT D'ECRITURE COMPRENANT UNE TELLE
POINTE
La présente invention se rapporte à une pointe d'écriture adaptée pour tracer des lignes de différentes largeurs déterminées.
Plus particulièrement, elle se rapporte à une pointe.
capillaire d'écriture comprenant un corps s'étendant depuis une base selon un axe central vers un sommet, ledit corps présentant une face principale, ayant une dimension maximale mesurée transversalement par rapport à
l'axe central, dite largeur maximale,, et délimitée par une arête de base principale adjacente à la base, ainsi que par une première et une deuxième arête sommitale sensiblement rectiligne, qui sont concourantes au sommet et de longueurs respectivés inférieures à ladite largeur maximale.
Les pointes d'écriture de ce type, connues par exemple du document DE-A-33 36 664, sont couramment utilisées dans les instruments d'écriture de type stylo feutre, marqueur ou surligneur. Le sommet, de la pointe permet d'écrire ou de souligner en effectuant un tracé fin.
La face principale, et le plus souvent deux faces principales opposées, permet en positionnant celles-ci contre le plan de la feuille de papier, d'effectuer un tracé
de grande largeur, par exemple pour souligner ou surligner un texte. L'arête sommitale de plus grande longueur, qui est souvent sensiblement égale à la longueur maximale de la face principale comme dans le cas de la figure 2 du document DE-A-33 36 664, permet également d'effectuer un tracé de grande largeur en mettant en contact cette arête contre la feuille de papier et tout en autorisant une plus grande liberté de la position angulaire de l'instrument.

2 Il est possible d'effectuer les tracés de largeur intermédiaire en positionnant l'arête sommitale en biais par rapport à la direction de déplacement, mais cela requiert une certaine dextérité qui entraîne inévitablement des variations de la largeur lors d'un tracé en courbe.
Dans le but de réaliser des pointes d'écriture permettant d'écrire dans de multiples largeurs différentes, on a proposé différentes solutions, et notamment de réaliser des pointes tronconiques avec un sommet excentré par rapport à l'axe central comme décrit dans le document US-A-5 897 264. Toutefois, si une telle pointe permet de faire varier la largeur du tracé de manière continue entre deux extrêmes, elle requiert un positionnement précis pour effectuer un tracé de largeur donnée. Elle s'avère donc peu pratique pour passer rapidement et aisément d'une largeur de tracé à une autre.
Il existe donc un besoin pour des pointes d'écriture permettant différents tracés de largeur précise et déterminée, et notamment permettant un tracé fin pour écrire, un tracé d'épaisseur moyenne pour souligner et une épaisseur large pour surligner.
La présente invention a donc pour but d'offrir une pointe d'écriture permettant d'effectuer des tracés dans différentes largeurs précises et déterminées, à savoir au moins trois largeurs, et ce en offrant une utilisation aisée et confortable.
A cet effet, la présente invention a pour objet une pointe d'écriture du type précité, caractérisée en ce que le corps présente de plus, - une première face secondaire délimitée par une première arête de base adjacente à la base, et par la première arête sommitale ;
- une deuxième face secondaire délimitée par une

3 deuxième arête de base adjacente à la base, et par la deuxième arête sommitale ;
- lesdites première et deuxième faces secondaires présentant une arête commune sensiblement rectiligne s'étendant depuis le sommet jusqu'à une extrémité inférieure adjacente à la base, ladite arête commune ayant une longueur différente de la largeur maximale et de la longueur des première et deuxième arêtes sommitales.
La largeur maximale, les longueurs des arêtes sommitales et la longueur de l' arête commune, permettent de réaliser des tracés dans trois largeurs différentes, et voire quatre largeurs différentes si les première et deuxième arêtes sommitales sont de longueur différente. En effet, l'arête commune s'étendant vers la base crée une zone de tracé supplémentaire de longueur clairement définie, et ce de manière analogue aux première et deuxième arêtes sommitales. Par rapport aux pointes de l'art antérieur qui ne comportent généralement que deux arêtes sommitales, ou deux paires d'arêtes sommitales, dans le cas d'un sommet non ponctuel, s'étendant vers la base, on obtient grâce à la pointe telle que définie ci-dessus une troisième arête s'étendant vers la base. Les possibilités de largeurs d'écriture sont donc augmentées tout en conservant un très bon confort d'écriture. Ces largeurs de tracé s'additionnent bien entendu au tracé fin que l'on peut obtenir avec le sommet en positionnant la pointe d'écriture sensiblement perpendiculaire à la feuille.
Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut avoir recours à l'une ou à l'autre des dispositions suivantes :
- les première et deuxième arêtes sommitales présentent une même longueur, ainsi la pointe d'écriture peut être utilisée aussi aisément par les droitiers que par

4 les gauchers ;
- la première arête sommitale présente une longueur comprise entre 40 et 80% de la largeur maximale, l'arête commune présente une longueur comprise entre 30 et 60% de la largeur maximale et au moins inférieure de 15% à la longueur de la première arête sommitale ; ces rapports entre la longueur permettent des largeurs d'écriture nettement différenciées tout en conférant un confort d'écriture pour l'utilisateur ;
- l'arête de base principale est sensiblement rectiligne, et de préférence de longueur sensiblement égale à la largeur maximale, ainsi le tracé de largeur maximale peut également être obtenu à l'aide d'une arête, ce qui autorise une plus grande liberté d'inclinaison de l'instrument d'écriture ;
- la face principale est plane, ce qui permet de déposer une grande quantité d'encre rapidement, - la base présente une section transversale par rapport à l'axe central qui est globalement rectangulaire, cette disposition permettant une grande amplitude entre la largeur des différents tracés sans augmenter excessivement l'encombrement de la pointe ;
- le sommet de la pointe d'écriture est décalé par rapport à l'axe central, et de préférence décalé du côté de l'arête commune, cette disposition permettant d'augmenter la différence entre la largeur maximale et la longueur de l'arête commune ;
- les première et deuxième arêtes sommitales forment entre elles un angle dans le plan de la face principale, qui est compris entre 150 et 90 degrés, l'expérience montrant de conserver un bon confort d'écriture ;
- l'arête commune forme avec l'axe central un angle compris entre 30 et 60 degrés, également pour le confort d'écriture - des arêtes présentent un profil arrondi ;
- le corps et la base sont intégralement formés par frittage d'un matériau granulaire en résine synthétique, et

5 de préférence en polypropylène.
L'invention se rapporte également à un instrument d'écriture comprenant un fût contenant de l'encre et présentant à une extrémité avant une ouverture sur laquelle une pointe telle que définie précédemment est montée, la base de la pointe faisant de préférence saillie du fût de l'instrument.
D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un instrument d'écriture comportant une pointe d'écriture selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue agrandie de face de la pointe d'écriture ;
- la figure 3 est une vue de dessus de la pointe représentée à la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de dessous ;
- la figure 5 est une vue partielle de côté.
A la figure 1, est représenté un instrument d'écriture 1 comportant un fût 2 à l'intérieur duquel est agencé un réservoir d'encre et présentant, à une extrémité
avant 2a, une ouverture dans laquelle est montée une pointe d'écriture 4.
Le réservoir d'encre 3, schématiquement représenté
en traits discontinus, est un tampon fibreux imprégné
d'encre de manière bien connue. Mais il pourrait s'agir de tout autre type de réserve d'encre, et notamment d'un

6 réservoir contenant de l'encre libre.
La pointe d'écriture 4 comprend un corps de pointe 5 et un connecteur 6 solidaire du corps 5 qui permet de manière connue le montage de la pointe d'écriture dans l'ouverture du fût 2 et l'amenée de l'encre jusqu'à
l'extrémité avant de la pointe d'écriture, c'est-à-dire au corps 5 de celle-ci. Le corps 5 et le connecteur 6 sont en matériau capillaire permettant d'amener l'encre de façon régulière, et formés en une seule pièce. Il est toutefois parfaitement possible de prévoir un corps de pointe et un connecteur en deux éléments ou encore de prévoir un connecteur intermédiaire supplémentaire, selon la structure de l'extrémité avant du fût et la nature du liquide à
appliquer.
Comme cela apparaît mieux aux figures 2 à 5, le corps 5 de la pointe comprend une base 8 à partir de laquelle s'étendent une face principale 10, une première face secondaire 20 et une deuxième face secondaire 30, jusqu'à un sommet 9. Le corps 5 s'étend donc globalement selon un axe central Z coaxial au centre de la base 8, et dans le mode de réalisation représenté, coaxial avec l'axe longitudinal du connecteur 6.
La base 8 est formée par un volume délimité par une face arrière plane 8b, une paroi latérale annulaire 8c et une face avant, non référencée, de forme plus ou moins complexe, qui est définie par les arêtes de liaison entre la paroi annulaire 8c et les faces principale et secondaire (10, 20, 30). Il est toutefois envisageable que la base 8 se présente sous forme d'un volume plus aplati, voire d'un plan.
Comme cela est mieux visible sur la figure 4, la face principale 10 est délimitée par une arête de base principale 11 rectiligne, par une première et une deuxième

7 arêtes sommitales (13, 14) également rectilignes et concourantes au sommet 9. Des arêtes de base complémentaires 15 de longueur réduite permettent de relier les extrémités de l'arête de base principale 11 aux extrémités inférieures des première et deuxième arêtes sommitales (13, 14). Ces arêtes de base complémentaires 15 sont principalement dues à
la section transversale de la base 8 qui est en forme de rectangle avec des petits côtés en arc de cercle comme cela est bien visible sur la figure 2. Mais il est parfaitement possible de prévoir que les première et deuxième arêtes sommitales (13, 14) s'étendent jusqu'à une arête de base principale rectiligne.
La face principale 10 ainsi définie est plane pour permettre un tracé en appliquant cette face intégralement contre une feuille de papier, ce qui permet de déposer une grande quantité d'encre.
La face principale 10 présente une dimension maximale L mesurée transversalement par rapport à l'axe central Z qui est appelée largeur maximale L. Dans la configuration représentée, cette largeur maximale L
correspond à la distance séparant l'extrémité inférieure des arêtes sommitales (13, 14) . On notera que cette distance L
n'est que très légèrement supérieure à la longueur de l'arête principale de base 11 étant donné la longueur réduite des arêtes de base complémentaires 15.
Les arêtes sommitales (13, 14) présentent une longueur 1 identique dans ce mode de réalisation préféré
pour permettre un tracé aisé dans une longueur donnée correspondant à cette longueur d'arête 1.
La première face secondaire 20 mieux visible à la figure 2 est délimitée en partie par la première arête sommitale 13 et une arête 23 commune avec la deuxième face secondaire 30. L'arête commune 23 s'étend du sommet 9

8 jusqu'à la base 8, et est rectiligne sur une longueur m de manière à permettre un tracé large avec celle-ci. La première face secondaire 20 est également délimitée par une arête de base 24, rectiligne et inclinée par rapport au plan transversal du corps 5, et une arête de base complémentaire 25 en arc de cercle du fait des faces d'extrémité en arc de cercle de la paroi annulaire 8c de la base. Dans ce mode de réalisation, la première face secondaire 20 n'est pas tout à
fait plane, par conséquent il n'est pas expressément prévu de tracer des lignes par contact de l'ensemble de cette face.
De manière analogue, la deuxième face secondaire 30 est délimitée par la deuxième arête sommitale 14, l'arête commune 23 et des arêtes de base principales 34 et complémentaires 35. La deuxième face secondaire est donc symétrique à la première face secondaire 20 par rapport à un plan passant par l'axe central Z et comprenant l'arête commune 23. Toutefois, il est parfaitement possible que la deuxième face secondaire 30 soit sensiblement différente de la première face secondaire 20, par exemple pour fournir une deuxième arête sommitale 14 de longueur différente de la première.
Les première et deuxième arêtes sommitales (13, 14) et l'arête commune 23 sont courantes en un même point qui forme le sommet 9 de la pointe d'écriture 4. Ainsi, ce sommet présente une surface ponctuelle, agencée à proximité
de l'axe central, et est donc particulièrement bien adapté
pour effectuer des tracés fins et précis. On comprendra que la surface ponctuelle arrondie du sommet permet un tracé fin de largeur constante, c'est-à-dire sans pleins et déliés, en tenant l'instrument d'écriture quasi vertical mais quelle que soit l'orientation angulaire de la pointe autour de son axe central par rapport à la direction d'écriture.

Prlnted: 25/02/2008, DESCPAMDl FR20070005

9 Ainsi configuré, le corps 5 fournit en plus du sommet 9, différentes faces et arêtes permettant d'effectuer un tracé de largeurs déterminées. A savoir, une largeur choisie parmi la largeur maximale L et/ou l'arête de base principale 11 de la face principale 10, les première et deuxième arêtes sommitales (13, 14) de même longueur 1, ou l'arête commune 23 qui présente la longueur m visible sur la figure 5. Pour permettre des tracés dans trois différentes largeurs, la largeur maximale L, la longueur 1 des première et deuxième arêtes sommitales (13, 14), et la longueur m de l'arête commune 23 sont différentes, les deux dernières longueurs étant de préférence inférieures à la largeur maximale L.
Afin que les différénts tracés possibles présentent des largeurs visiblement différentes, la longueur 1 des arêtes sommitales est comprise entre 40 et 80% de la largeur maximale L et de préférence proche de 50% de cette longueur L. L'arête commune 23 présente une longueur m comprise entre 30 et 60% de la largeur maximale et de préférence un peu supérieur à 40% de celle-ci. D'autre part, pour.que la largeur des tracés produits par les arêtes sommitales et l'arête commune 23 soit visiblement distincte, il suffit que.
la longueur m de l'arête commune soit au moins inférieure de 15% à la longueur 1 des arêtessommitales (13, 14) . Mais, bien entendu, ces proportions peuvent être sensiblement différentes selon le résultat recherché, par exemple en modifiant la géométrie de la base 8 et des angles d'inclinaison des faces ou arêtes.
D'autre part, il est encore possible de multiplier les largeurs d'écriture prédéterminées qu'offre la pointe d'écriture réalisée selon l'invention. Par exemple, il est tout à fait possible d'adopter une longueur différente entre la première et la deuxième arête sommitale (13, 14), ou de prévoir une largeur L sensiblement différente de la longueur de l'arête de base principale 11 et ainsi obtenir deux largeurs d'écriture différentes en appliquant soit la face principale 10 contre la feuille, soit uniquement l'arête de 5 base principale 11 de celle-ci. Enfin, il est encore envisageable que les autres arêtes de base fournissent des largeurs d'écriture identiques ou différentes.
Toutefois, il faut veiller à ce que chaque arête ou face conçue pour écrire, présente un dégagement par rapport

10 au reste de la pointe d'écriture 4 et au fût 2 de l'instrument pour que l'écriture soit possible, et veiller à
ce que l'angle d'inclinaison de l'instrument d'écriture, c'est-à-dire de l'axe central Z, par rapport au papier ou tout autre support, reste acceptable pour l'utilisateur.
Dans ce but, l'angle d'inclinaison de l'arête commune 23 par rapport à l'axe central Z est compris entre 30 et 60 degrés.
L'angle formé par la face principale 10 avec l'axe central Z
est également compris dans cette plage. L'angle formé entre la première arête sommitale 13 et la deuxième arête sommitale 14 est de préférence compris entre 150 et 90 degrés. Pour un confort d'écriture des gauchers et des droitiers, il est également souhaitable que l'angle formé
par chacune des arêtes sommitales (13;14) avec l'axe central Z soit identique, et donc compris entre 45 et 75 degrés.
L'ensemble des valeurs angulaires indiquées correspond à des angles mesurés du côté du corps 5 de la pointe d'écriture.
D'autres dispositions sont prévues pour pouvoir différencier sensiblement les longueurs des différentes arêtes et la largeur maximale L. On peut noter par exemple que le sommet 9 est légèrement décalé du côté de l'arête commune 23 par rapport à l'axe central Z, dans le but d'augmenter la surface de la face principale 10 et de réduire la longueur m de l'arête commune 23. D'autre part,

11 on adopte une base 8 de section transversale globalement rectangulaire et on agence la face principale 10 de manière à ce que l'arête de base principale 11 corresponde à l'un des grands côtés de cette section rectangulaire pour obtenir une largeur maximale L la plus importante possible, mais aussi pour obtenir des arêtes sommitales (13,14) de longueur importante par rapport aux dimensions du corps 5.
On notera que les arêtes destinées à réaliser un tracé, à savoir l'arête de base principale 11, les arêtes sommitales (13, 14) et l'arête commune 23, présentent un profil arrondi. Ceci permet un contact tangent avec la feuille de papier sur une surface significative, *rend la pointe moins sensible aux détériorations et autorise une variation non négligeable de l'angle d'inclinaison de l'instrument d'écriture autour de l'axe formé par cette arête.
Le corps de la pointe d'écriture est réalisé par frittage d'un matériau granulaire dans un moule. Ainsi, il est possible de réaliser une forme complexe et très précise et ce, même sur des productions en très grande série. Le matériau granulaire est avantageusement une résine synthétique et notamment une résine composée majoritairement de polypropylène, avec lequel l'opération de frittage à
chaud est aisée.
Pour réaliser des tracés de différentes largeurs, il suffit à l'utilisateur d'orienter angulairement la pointe d'écriture 4 autour de son axe central Z selon la direction du tracé qu'il veut réaliser, c'est-à-dire essentiellement par rapport à sa main, et d'incliner l'instrument d'écriture 1 par rapport à la feuille de papier de manière à mettre en contact l'arête ou la face qu'il veut utiliser. Cette inclinaison est conservée au cours du tracé du fait de la pression exercée sur la pointe par l'utilisateur. Les essais

12 montrent que l'utilisation d'une pointe comme celle du mode de réalisation représenté qui permet en tout quatre largeurs d'écriture, est intuitive pour l'utilisateur. De plus, cette utilisation est relativement aisée grâce au débattement angulaire qu'autorise cette pointe par rapport à une inclinaison nominale.

Claims (13)

1. Pointe capillaire d'écriture comprenant un corps (5) s'étendant depuis une base (8) selon un axe central (Z) vers un sommet (9), ledit corps (5) présentant une face principale (10) ayant une dimension maximale (L) mesurée transversalement par rapport à l'axe central, dite largeur maximale, et délimitée par une arête de base principale (11) adjacente à la base, ainsi que par une première et une deuxième arête sommitale (13,14) sensiblement rectilignes, qui sont concourantes au sommet et de longueurs respectives (l) inférieures à ladite largeur maximale, caractérisée en ce que le corps présente de plus, - une première face secondaire (20) délimitée entre autre par la première arête sommitale (13) ;
- une deuxième face secondaire (30) délimitée entre autre par la deuxième arête sommitale (14) ;
- lesdites première et deuxième faces secondaires (20,30) présentant une arête commune (23) sensiblement rectiligne s'étendant depuis le sommet (9) jusqu'à une extrémité inférieure adjacente à la base (8), ladite arête commune ayant une longueur (m) différente de la largeur maximale (L) et de la longueur (1) des première et deuxième arêtes sommitales.

2. Pointe d'écriture selon la revendication 1, dans laquelle les première et deuxième arêtes sommitales (13,14) présentent une même longueur (1).

3. Pointe d'écriture selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la première arête sommitale (13) présente une longueur (1) comprise entre 40 et 80% de la largeur maximale (L), l'arête commune (23) présente une longueur (m) comprise entre 30 et 60% de la largeur maximale et au moins inférieure de 15% à la longueur de la première arête sommitale.

4. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'arête de base principale (11) est sensiblement rectiligne, et de préférence de longueur sensiblement égale à la largeur maximale (L).

5. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la face principale (10) est plane.

6. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la base (8) présente une section transversale par rapport à l'axe central (Z) qui est globalement rectangulaire.

7. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le sommet (9) de la pointe d'écriture est décalé par rapport à l'axe central (Z), et de préférence décalé du côté de l'arête commune (23).

8. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les première et deuxième arêtes sommitales (13,14) forment entre elles un angle dans le plan de la face principale, qui est compris entre 150 et 90 degrés.

9. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'arête commune (23) forme avec l'axe central (Z) un angle compris entre 30 et 60 degrés.

10. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle des arêtes (13,14,23) présentent un profil arrondi.

11. Pointe d'écriture selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le corps (5) et la base (8) sont intégralement formés par frittage d'un matériau granulaire en résine synthétique, et de préférence en polypropylène.

12. Instrument d'écriture comprenant un fût (2) contenant de l'encre et présentant à une extrémité avant (2a) une ouverture sur laquelle une pointe d'écriture (4), selon l'une quelconque des revendications précédentes, est montée.

13. Instrument d'écriture selon la revendication 12, dans lequel la base (8) de la pointe fait saillie du fût de l'instrument.