CA2099373A1 - Appareil de decontamination individuelle - Google Patents

Abstract

2099373 9211795 PCTABS00130 L'appareil, notamment à usage militaire, permet de décontaminer un individu en procédant à la fois par absorption et destruction du toxique par un décontaminant actif préparé in situ, au moment de l'emploi. Il comporte, à l'intérieur d'un même étui (4), un gant du genre "moufle" (9) à fort pouvoir absorbant et une serviette d'essuyage (24) que l'on imprègne, au moment de l'opération de décontamination, d'un décontaminant fabriqué in situ à l'aide d'un dispositif (10) conçu pour stocker deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi. L'opération de décontamination comporte deux phases: d'abord avec le gant (9) débarrassser le vêtement, le masque ainsi que l'armement de la plus grosse partie du toxique, ensuite procéder à un essuyage fin, avec la serviette (24) imprégnée de décontaminant actif, de toutes les parties difficilement accessibles.

Description

W092/1179~ , J !`, ~, 7 ~ Pcr/FRg2/oool(l APPAREIL DE DECON~AIIINATION INDIVIDCIE~LE
L'invention concerne un appareil de décontami-nation individuelle, notamment à usage militaire.
Le gant de décontamination de l'Armée Française qui fait partie de l'équipement individuel du combattant et dont l'élément actif est constitue par une poudre absorbante du type terre d'infusoire, argile smétique ou autre terre à foulon, presente trois inconv~nients majeurs :
Le premier réside dans le fait que son utilisation (on procède en tapotant avec le gant sur toute la surface contaminée du vêtement) entra~ne necessairement la creation autour du combattant d'un nuage de poudre chargee du toxique qu'elle a absorbe et qui est susceptible d'être entraIne par le vent ou par un simple courant d'air à des distances éventuellement importantes, provoquant ainsi la contamination de lieux propres.
Le second, dans le fait que son utilisation pour décontaminer le masque de protection respiratoire ainsi qu'éventuellement l'armement du combattant et en particulier le fusil, n'est pas tr~s fiable. En effet, d'une part l'accès à certaines surfaces contaminées est difficile, voire impossible, en raison de la configuration du gant (manque de souplesse du gant parce qu'il est trop épais) et d'autre part il existe non seulement la possibilit~ de rayer les surfaces transparentes ~visiere ou oculaires) mais également le risque d'un dépot de terre imprégnée de toxique dans les filets de vis et autres cavités où la rétention est possible.
Enfin, et ce troisieme inconvénient n'est pas le moindre, une poudre absorbante quelle qu'elle soit, non seulement ne détruit pas le toxique qu'elle a absorbé mais peut, dans certaines conditions, le désorber ce qui présente alors un danger certain pour l'environnement.
L'appellation gant "de décontamination" pour ce type de produit est donc une appellation impropre en ce W092/1179~ PCT/FR92/0001 ~ .~r¦3 2 sens qu'elle designe une fonction qu'il ne remplit pas complatement .
La présente invention qui pallie les inconvénients précités, concerne un dispositif de décontamination basé
sur une conception différente, ce dispositif permettant en effet :
- dans un premier temps, d~absorber sans polluer, la plus grande partie du toxique fixé sur le vetement, le masque et l'armement, et ceci sans désorption ultérieure, - et dans un deuxi~me temps de détruire par voie chimique le toxique non absorbé restant à la fois sur le vetement, le masque (sans risque de rayer les parties transparentes) ainsi que sur l'armement (sans risque de laisser un dépot à l'intérieur de volumes o~ la rétention de toxique est possible).
A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un appareil de decontamination individuelle qui - comprend, ~ l'int~rieur d'un meme emballage et/ou etui, d'une part un gant absorbant du genre "moufle" et d'autre part une serviette d'essuyage apte ~ ~tre impr~gnée d'un décontaminant actif fabrigué in situ au moment de l'utilisation. De préférence, l'appareil selon la présente invention comprend encore, dans le meme emballage et/ou étui, un dispositif nécessaire ~ la préparation in situ du décontaminant actif prévu pour impr~gner la serviette d'essuyage.
Avantageusement, l'appareil de décontamination individuelle est initialement isolé de l'atmosphère ambiante par un emballage protecteur souple, en film synthétique imperméable aux toxiques. L'emballage souple, pourvu de dispositions facilitant son ouverture, renferme de préférence un étui en matériau semi-rigide, de forme générale parallélépip~dique, constitué par deux demi-étuis creux reliés par une charnière à ressort ; l'étui s'ouvre ainsi a la maniere d'un livre, dans le sens de la longueur, et la charnière à ressort le maintient ouvert au ... . ;.: ::

~'092~ 5 2 3 v v~ 3~' 3 PCT/FR92/00010 moment de l'utilisation. ~ne baguette amovible, disposée sur le côté opposé à la charnière à ressort, est utilement prévue pour maintenir les deux demi-étuis accolés l'un à
l'autre, de sorte que l'étui reste fermé avant utilisation de l'appareil.
Selon une forme de réalisation préférée, les deux demi-étuis comportent chacun, sur leur pourtour, un trottoir de scellement destine à recevoir un film d'operculage "pelable" assurant une étanchéité totale, vis-à-vis de l'extérieur, des volumes intérieurs des deux demi-étuis. Le volume intérieur de l'un des demi-~tuis peut renfermer le gant absorbant et le dispositif nécessaire à la préparation in situ du décontaminant actif, tandis que le volume intérieur de l'autre demi-étui renferme la serviette d'essuyage.
Le dispositif intégré à l'appareil et necessaire à
la pr~paration in situ du décontaminant actif, prévu pour impregner la serviette d'essuyage, est avantageusement réalisé comme un dispositif pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi, notamment pour la fabrication d'une solution décontaminante par mélange des deux constituants stockés, l'un étant solide et l'autre etant liquide. Ce dispositif peut notamment être celui décrit dans la demande de brevet français N 90 08870 / 2 664 570 (voir aussi la demande de brevet internationale PC~/FR 91tO0577). La solution obtenue apras mélange des deux constituants stock~s dans un tel dispositif est répandue sur la serviette, laquelle est déjà imprégnée d'une ligueur contenant en solution d'autres constituants du décontaminant. Cette conception permet de g~nérer, au moment de l'emploi, un produit qui, bien qu'instable dans le temps, aura son efficacité
décontaminante maximale.
Le gant permet d'éliminer la plus grande partie du toxique par absorption, ce gant étant réalisé en un matériau qui ne désorbe pas le toxique après absorption, WO92/11795 PCT/FR92/0001(~

~,C~ ?~...

et ne répand dans l'atmosph~re environnante aucune poussière, meme en tapotant fortement le vêtement. La serviette permet d'éliminer le restant du toxique par destruction des molécules. Ainsi, la combinaison d'effets physiques et chimiques, grâce à l'action combinée du gant et de la serviette, conduit à une élimination efficace du toxique, le dispositif de préparation in situ du décontaminant actif permettant de bénéficier de son efficacité maximale.
L'appareil de décontamination individuelle selon l'invention peut être mis en oeuvre rapidement, en trois minutes environ, l'opération de décontamination proprement dite pouvan* être effectuée tres soigneusement en quinze minutes environ, et il est destiné à être détruit après utilisation. De conception compacte, cet appareil peut être aisément log~, par exemple, dans l'une des poches latérales d'un sac contenant le masque de protection respiratoire d'un combattant.
L'invention sera mieux comprise, et d'autres caractéristiques seront mises en évidence, ~ l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé repr~sentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'ex~cution de cet appareil de décontamination individuelle :
Figure 1 représente en perspective l'appareil dans son emballage imperm~able aux toxiques ;
Figure 2 montre l'appareil, toujours vu en perspective mais hors de son emballage ;
Figure 3 illustre l'appareil avec son étui ouvert, vu en plan par dessus ;
Figures 4 et 5 sont des vues en coupe de l'appareil, respectivement ~ l'état ouvert et a l'état fermé ;
Figure 6 montre le gant absorbant, vu de face et en coupe ;

.

WO92/1179~ ~ 3 j ~ 7.3 PCT/FR92/00010 Figures 7 et 8 représentent, dans deux positions, le dispositif pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi.
En se référant au dessin et tout d'abord aux figures l et 2, la structure de l'appareil de dé~contamination individuelle comprend, selon un mode de réalisation particulier :
- Un emballage souple (l) en film synth~tique imperméable aux toxiques. A titre d'exemple non limitatif le film constitutif est un polyester saturé avec une face contrecollée de polyéthylène transparent spécial. Cet emballage réalisé suivant la technique dite "flow-pack"
pr~sente la particularité d'avoir l'une de ses deux extrémités soudée sur une longueur telle (quatre à cinq centimètres) qu'elle constitue une languette (2) que le `combattant utilise en tant gue poignée de pr~hension pour extraire commodément 1'appareil de la poche latérale d'un sac qui peut aussi renfermer un masque de protection respiratoire. La languette (2) porte une a~orce de d~échirure (3) destinée à permettre d'ouvrir facilement l'emballage (l) et d'en extraire l'étui (4).
- Un ~tui (4) qui se pr~sente sous la forme d'un volume de forme parallélépipèdique. A titre d'exemple non limitatif il est réalisé en matériau semi-rigide : PVC de centièmes de mm d'épaisseur, contre-coll~ de poly~thyl~ne sur la face int~rieure. Il est constitu~ par deux demi-~tuis d'in~gales profondeurs qui s'articulent autour d'une charnière ~ ressort (5) sur un angle de 180.
Une baguette de fermeture (6) disposée sur le coté opposé
à la charnière (5), à cheval sur des trottoirs de scellement (7), maintient les deux demi-étuis face à face, accolés l'un ~ l'autre lorsque l'étui (4) est fermé en situation de stockage, avant utilisation. Lorsque la baguette de fermeture (6) est retirée, l'étui t4) s'ouvre seul, grâce à la charnière à ressort (5) ; les deux demi-étuis formant alors un angle d'environ 180.

', .

W092/1i795 ~ PCT/FR92/OOOlO

La figure 3 représente la vue de dessus et en plan de l'étui (4) ouvert. On observe la présence d'un film (8) transparent dit "pelable" qui obture initialement les deux demi-étuis d'une manière totalement étanche. Cette étanchéité est obtenue par une thermosoudure d'environ cinq mm de largeur du film (8) sur le trottoir de scellement (7). Les bandes latérales du film (8), de largeurs égales à environ quatre ~ cinq centimètres, et qui sont maintenues repliées ~ l'intérieur lorsque l'étui (4) est fermé, permettent une préhension aisée du film (8) lors du désoperculage.
Un premier demi-étui contient d'une part un gant (9) et d'autre part un dispositif pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi (10). Le gant (9), du genre "moufle" est représenté en plan et en coupe sur la figure 6. Ce gant (9) est essentiellement constitué par un tissu à base de mousse carbonée ~11), utilisé pour la fabrication des vetements de protection "NBCn. Les couches extérieures (nylon et coton) sont toutefois adaptées de manière ~
satisfaire aux contraintes technologiques inherentes, en particulier, aux efforts mécaniques auxquels il est soumis pendant l'opération de décontamination (résistance ~ la déchirure ainsi qu'au frottement).
La protection de la main (gantée ou non) est assur~e intérieurement par un mat~riau dit "barriare" (12) constitue par un film synth~tigue imperméable aux toxiques, tel qu'un complexe polyamide/polyester non saturé.
Dans un mode d'exécution particulier, une couche absorbante en polypropylène (13), en non-tissa du type MELTBLOWN, est intercalée entre le tissu en mousse carbonée (11) et le matériau barrière (12).
Les différentes épaisseurs de matériaux (tissu en mousse carbonée, couche absorbante MELTBLOWN, matériau barrière) sont liées entre elles par un piquage à la WO92/1179~ 2 ~ PCT/FR92/0001~

machine sur les c~tés (Cl, C2 et C3). Le côté ouvert (Ol) par lequel on introduit la main dans le gant (9) porte un ourlet sur les deux épaisseurs.
Deux points de fermeture par bandes auto-agrippantes (14) assurent à la base du gant (9) lafixation de ce dernier sur la main de l'utilisation.
Le dispositif pour stocker s~parément deux constituants et les mettre en presence au moment de l'emploi (lO) est un des composants essentiels de l'appareil. Il permet en effet la fabrication d'une solution décontaminante qui se dégrade rapidement dans le temps, en d'autres termes qui perd très rapidement son activité specifique, d'où l'absolue nécessité de l'employer dès qu'elle a éte preparee. C'est là un prénomène bien connu que l'on rencontre dans la mise en oeuvre des hvpochlorites par exemple.
Le dispositif (lO) comporte deux tubes-réservoirs, chacun d'eux fermé ~ une extrémité ; le premier tube-réservoir, mâle, contenant l'un des constituants pénètre dans le second, femelle, contenant l'autre constituant. Un opercule de très faible ~paisseur disposé
perpendiculairement ~ l'axe du tube femelle assure une parfaite étanchéité au niveau de la séparation des deux constituants.
L'activation, c'est-~-dire la mise en communication des deux réservoirs et par voie de conséquence, la mise en présence des deux constituants, s'effectue par rapprochement des tubes mâle et femelle.
L'extrémité du tube mâle, étant biseautée selon un mode particulier, perfore l'opercule et le maintient dans une position telle que l'intercommunication entre les deux réservoirs est totale. Au cours de cette opération la mise en équilibre des pressions extérieure et intérieure est assurée par un orifice de très faible diamètre dans la paroi de la partie mâle. La partie mâle, qui fait office .

WO92/1179S , PCT/FR92/00010 .~ ` ' `, 3 de bouchon pour le tube femelle, est ensuite séparée de ce dernier pour récuperer la solution par écoulement.
La figure 7 represente dans une forme de realisation particulière le dispositif en coupe avant activation (donc en situation de stockage), et la figure 8 montre le même dispositif après activation.
En reference ~ ces figures, le dispositif comporte :
- Un tube femelle de section circulaire (lS) fermé
à une extremité, laquelle est percée d'un orifice (16) équipé d'un moyen amovible de fermeture (17). Un opercule (18) de très faible épaisseur (de l'ordre de deux dixièmes de millimètre), notamment dans le cas où le dispositif est réalisé en matière plastique, est dispose ~ une distance lS prédéterminée.de l'orifice du tube (lS).
- Un tube male (19) qui pénètre dans le tube femelle (lS), son extrémite ouverte (20) jouxtant - l'opercule (18). Cette extr~mité est taillée en biseau selon une coupe particulière, laquelle présente un cran (21) en marche d'escalier. L'extr~mité ferm`ée du tube male (19) porte un épaulement (22) qui sert de butée au tube femelle (lS) lorsque l'on rapproche les deux tubes. Un orifice de mise en équipression (23) d'un dixième de millimètre de diamètre est perce perpendiculairement ~
l'axe ~ une distance de l'epaulement (22) d~termin~e en fonction des caractéristiques dlmensionnelle~ de l'ensemble.
Le remplissage du réservoir ~A) du tube male (19) s'effectue par l'orifice de ce tube qui est maintenu en position verticale ; celui du réservoir (B) du tube femelle (15), également maintenu en position verticale, s'effectue par l'orifice (16) obture ensuite par le moyen de fermeture (17)~ On.procède ensuite ~ l'interpënetration des deux tubes (15,19), l'opercule (18) servant de butée, en position de repos, à l'extremite biseautée du tube mâle (19) -W092tl1795 PCT/FR92/00010 ~ ~ n r ~
~U J J3 l ;~

A titre d'exemple non limitatif, les dimensions dudispositif (10), en position de repos, sont de 20 cm pour la longueur totale et de 2 cm pour le diamètre extérieur, les volumes des réservoirs (A et B) étant alors respectivement de 7 et 25 centimètres cubes.
A titre d'exemple non limitatif, dans ce dispositif, les deux constituants stockés séparément dans les réservoirs respectifs (A et B) et mis en présence au moment de l'emploi sont respectivement de l'eau et du dichloroisocyanurate de sodium. Le mélange in situ de la solution aqueuse du dichloroisocyanurate de sodium et de la solution alcaline de borate de sodium (imprégnant la serviette de décontamination) constitue un décontaminant actif susceptible de briser les molécules de la plupart des toxiques chimiques.
Le second demi-étui de l'appareil contient une serviette de décontamination (24), visible sur les figures 3 ~ 5. A titre dlexemple non }imitatif, la serviette (24), de forme rectangulaire, mesure ~ l'état déplié 39 cm sur 72 cm ; son épaisseur est de 50 centièmes de mm et elle est pliée sur seize épaisseurs. Dans un mode de réalisation particulier et non limitatif, elle présente la particularité d'etre constituée par un matériau non tissé
en polypropylène, rendu très fortement hydrophile par un traitement adéquat.~Elle est imprégn~e d'une solution de borate de sodium en milieu Sortement ba6ique, puis elle est pliée et plac~e dans son demi-~tui. L'operculage de ce dernier s'effectue simultanément avec celui contenant le gant (9) et le dispositif (10) pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi.
La mise en oeuvre de l'appareil, en vue de son utilisation, est extrêmement simple. Il suffit de procéder comme suit :

W092/11795 ,~ PCT/FR92/00010 jr, ~

- déchirer l'emballage (1) à l'endroit o~ est indiquée, par un marquage par exemple de couleur rouge, l'amorce de déchirure (3) ;
- enlever la baguette de fermeture (6) de l'étui (4), lequel s'ouvre alors comme un livre grace à
l'élasticité de la charniare (5), donnant ainsi accès aux deux demi-étuis opercules par le même film plastique (8) ;
- désoperculer les deux demi-~tuis en tirant sur les bandes latérales - destinées à cet effet - du film (8) dit "pelable" qui isole le contenu de l'atmosphère extérieure ;
- retirer le dispositif de forme cylindrique (10) destiné à stocker et à mettre en présence deux constituants ;
lS - activer ce dispositif (10) en le maintenant d'une main ,en position verticale, et en tapant fer,mement avec 1'autre main sur son sommet, ce qui provoque l'enfoncement du tube (19) dans le tube (lS) et la perforation de l'opercule (18). Il suffit alors de secouer le dispositif (10) pendant deux minutes environ de manière ~ solubiliser le constituant solide, de retirer le tube male (19) (le dispositif étant remis en position verticale) et de verser le contenu sur la serviette (24) placée, dans son demi-étui, en s'efforçant toutefois de répartir le liquide d'une manière uniforme sur toute la surface de la serviette et non pas ~ur une seule partie de celle-ci.
L'appareil est alors pret ~ etre utilise par le com~attant lequel procède en deux phases successives.
- Première phase : avec sa main chauss~e du gant (9) contenu dans le premier demi-étui, l'utilisateur exerce d'abord des pressions répétées sur toute la surface du vêtement à décontaminer avant de procéder par essuyage de ladite surface (on peut faire pivoter le gant (g) de 180 autour de la main pour utiliser successivement ses .

WO92/1179~ 2 3 n ~ ~ 7 ~-? PCT/FR92/00010 deux faces). Le même processus est répété pour le masque et l'armement.
- Deuxième phase : le combattant se débarrasse alors du gant (9) imprégné du décontaminant chimique, et il prend dans l'autre demi-étui la serviette (24) impr~gnée du décontaminant actif et la déplie. Il procede alors d'abord à un essuyage lent mais tr~s soigné de toute la surface de son masque et de son armement en s'efforçant, grâce ~ la souplesse et à la résistance mécanique du matériau constitutif de la serviette (24), d'atteindre les endroits où le gant (9) n'avait pu pénètrer, et procède ensuite à un essuyage rapide de toute la surface de son v~tement.
Le gant (9), la serviette (24), l'étui (4) ainsi que le dispositif (lO) de stockage et de mélange des deux constituants sont finalement placés dans un récipient (sac souple ou autre) en vue d'être récuperés et détruits.
La durée d'une opération de d~contamination individuelle, telle que décrite ci-dessus, peut varier, selon l'opérateur, de lO à 20 minutes. Les applications de ce dispositif de décontamination sont principalement militaires, et elles peuvent concerner les armées de terre, les forces aériennes et la marine.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Appareil de décontamination individuelle, caractérisé en ce qu'il comprend, à l'intérieur d'un même emballage et/ou étui (1,4) , d'une part un gant absorbant (9) du genre "moufle" et d'autre part une serviette d'essuyage (24) apte à être imprégnée d'un décontaminant actif fabriqué in situ au moment de l'utilisation.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé
en ce qu'il comprend encore dans le même emballage et/ou étui (1,4), un dispositif (10) nécessaire à la préparation in situ du décontaminant actif prévu pour imprégner la serviette d'essuyage (24).

3. Appareil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est isolé de l'atmosphère ambiante par un emballage protecteur souple (1), en film synthétique imperméable aux toxiques.

4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé
en ce que son emballage souple (1) présente, ~ l'une de ses extrémités, une languette (2) utilisable comme poignée de préhension pour extraire l'appareil d'une poche dans laquelle il est placé.

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé
en ce que la languette (2) de son emballage souple (1) présente une amorce de déchirure (3) facilitant l'ouverture de l'emballage (1).

6. Appareil selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que l'emballage souple (1) renferme un étui (4) en matériau semi-rigide, de forme générale parallélépipèdique, constitué par deux demi-étuis creux reliés par une charnière à ressort (5).

7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé
en ce que l'étui (4) comporte, disposée sur le côté opposé
à la charnière à ressort (5), une baguette de fermeture (6) à cheval sur des trottoirs de scellement (7) et prévue pour maintenir les deux demi-étuis accolés l'un à l'autre avant utilisation.

8. Appareil selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que les deux demi-étuis creux comportent chacun, sur leur pourtour, un trottoir de scellement (7) destiné à recevoir un film d'operculage "pelable" (8) assurant une étanchéité totale, vis-à-vis de l'extérieur, des volumes intérieurs des deux demi-étuis.

9. Appareil selon la revendication 2 et l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que l'un des deux demi-étuis renferme le gant absorbant (9) et le dispositif (10) nécessaire à la préparation in situ du décontaminant actif, tandis que l'autre demi-étui renferme la serviette d'essuyage (24).

10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le gant absorbant (9) est essentiellement constitué d'un tissu en mousse carbonée (11) et d'un film synthétique (12) imperméable aux toxiques, et comprend éventuellement une couche absorbante (13) placée entre le tissu en mousse carbonée (11) et le film imperméable (12).

11. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la serviette d'essuyage (24) est réalisée en polypropylène hydrophile, et est imprégnée d'une solution fortement basique de borate de sodium.

12. Appareil selon la revendication 2, caractérisé
en ce que le dispositif nécessaire à la préparation in situ du décontaminant actif, prévu pour imprégner la serviette d'essuyage (24), est réalisé comme un dispositif (10) pour stocker séparément deux constituants et les mettre en présence au moment de l'emploi, notamment pour la fabrication d'une solution décontaminante par mélange des deux constituants stockés.

13. Appareil selon l'ensemble des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que les deux constituants, stockés séparément dans des réservoirs respectifs (A, B) du dispositif (10), sont respectivement de l'eau et du dichloroisocyanurate de sodium, le mélange in situ de la solution aqueuse de dichloroisocyanurate de sodium et de la solution basique de borate de sodium, imprégnant la serviette (24), constituant le décontaminant actif.