CA1077730A - Pile mobile de soutenement continu - Google Patents

Abstract

PRECIS DE DIVULGATION -L'invention concerne une pile de soutènement continu,dans laquelle une paire de chariots ou traineaux à che-nille et une autre paire parallèle sont liées entre chapeaux d'une part, et entre semelles d'autre part, par un bras oscillant articulé pivotant sur un longeron, réunissant deux traverses reliant les semelles, ledit bras oscillant portant les chapeaux par l'intermédiaire d'un longeron supérieur réunissant deux tra-verses reliant les chapeaux. Un vérin est disposé entre longeron inférieur et bras et la pile comporte un mécanisme d'entraînement propre agissant uniquement sur les chariots constituant semelles.

Description

~077730 L'invention a pour objet une pile de soutenement, capable de se deplacer par un mecanisme d'entrainement propre tout en assurant un service continu sous charge permanente.
~ ` Dans la demande de brevet copendante n 2 ~
du ~e ~ "~ le demandeur a decrit, notamment, une pile de soutènement capable de se deplacer par un mecanisme d'entrainement propre, tout en assurant un service continu sous charge permanente, comportant au moins deux traineaux parallèles, egalement appeles chariots, constituant semelles, relies entre eux par deux traverses de liaison, au moins un traineau constituant chapeau dirige paral-lèlement aux traineaux constituant semelles, et un verin de mise en charge par extension en pression agissant par un effort d'ecar-tement entre les traverses de liaison des traineaux constituant semelles et un support du ou des traineau(x) constituant c~apeau(x).
Une telle pile peut être equipee de semelles à chenilles avec ou - sans galets, c'est-à-dire constituant chariots ou traineaux. Bien que cela n'implique pas l'exclusion des chariots, on prefèrera, dans l'expose ci-après, l'appellation de traineau, qui sera exclu-sivement utilisee à seule fin de simplification dudit expose.
Dans la demande de brevet precitee, le demandeur a decrit plusieurs variantes comportant quatre etançons et compor-tant une grande souplesse, grâce au fait que la poutre de chacun des quatre chariots ou traineaux à chenille est divisee en ele-ments longitudinaux. D'autre part, on a decrit une variante à un seul etançon, mais dont les chariots sont equipes de poutres rigi-des (figures15 et 16).
Un but de la presente invention est de proposer une nouvelle variante à un seul qtançon, mais dont les poutres puissent être divisees neanmoins en elements longitudinaux, de façon à avoir une bonne souplesse d'adaptation de la pile aux inegalites des epontes. Un autre~but de l'invention est de proposer une pile de soutènement dans laquelle on puisse augmenter conside-rablement la variation possible ~e hauteur entre la position la plus basse et la position la plu$ haute des chapeaux.
Ces buts sont atteints, selon l'invention, par le fait que dans une pile du type rappele ci-dessus, les traverses inferieures et les traineaux constituant semelles parallèles sont lies les uns aux autres par des articulations à au moins deux axes :1~7773~) - de rotation y contenus longitudinalement, les traverses inférieures sont reunies par un longeron infer:ieur à l'une des extremités du-quel est monte articulé un bras oscillant au-dessus dudit longeron et portant à son extremite libre un support du ou des txaineau(x) - 5 constituant chapeau(x), et le verin est dispose pour agir en ecar-tement entre le longeron inferieur et le bras oscillant.
On a dejà proposë, notamment par les ~revets français N 1 503 990, 2 265 970, 2 265 971, 2 287 580, des piles dans lesquelles un ou deux chapeaux sont portes par un bras arti-10 cule à l'extremite de prolongements de deux semelles, mais cesrealisations necessitent deux verins, à savoir un par semelle. En outre, ces rëalisations concernent un soutènement qu'il faut desserrer pour l'avancer et n'oEfrent pas de possibilites d'adap-tation à un soutènement assurant son service sous charge perma-15 nente. Enfin la semelle et le chapeau sont necessairement chacund'une seule pièce et n'offrent aucune des possibilites d'articu-lation autre qu'entre les semelles, ce qui exclue la souplesse permise par la pile selon l'invention.
Dans celle-ci, le report du point d'application 20 de la charge de soutènement sur un longeron reunissant deux tra-verses reunissan-t les deux semelles permet d'obtenir à la fois qu' il n'y ait plus qu'un seul etançon et qu'il soit possible de donner une architecture articuleq à la pile et de profiter en outre de la souplesse d'adaptation des traineaux à chenilles. De 25 toute façon, il n'est pas possible, pour des raisons pratiques, d'adopter des semelles a chenilles sur une pile connue dont le chapeau est porte par un bras articule a l'extremite de la semelle, car la hauteur du traineau à chenille et la presence des chenilles excluent a la fois que la semelle porte un prolon-30 gement et que le traineau porte un etan~on. Une nouvelle le~onest donc necessaire. a savoir celle de l'invention.
Alors l'invention comporte une pile de soutènement capable de se deplacer par un mecanisme d'entraînement propre, tout en assurant un service continu sous charge permanente. La pile de 35 soutènement comporte au moins deux traineaux parallèles, constituant semelles,relies entre eux par deux traverses de liaison, au moins un traineau constituant chapeau dirige parallèlement aux -traineaux constituant semelles, et un verin de mise en charge par extension en pression agissant par un effort d'ecartement entre les traverses ~077~30

2(a) de liaison des traineaux constituant semelles et un support du ou des traineau(x) constituant chapeautx). Les traverses inferieures et les traineaux constituant semelles parallèles sont lies les uns aux autres par des articulations à au moins deux axes de rotation y contenus longitudinalement, les traverses inferieures à l'une des extremites duquel est monte articule, un bras oscillant au-dessus dudit longeron et portant à son extremite libre un support du ou des traineau(x) constituant chapeau(x) et le verin est dispose pour agir en ecartement entre le longeron inferieur et le bras oscillant.
Il est conforme à l'invention que le longeron inferieur soit solidaire de l'une des traverses et, de preference, de celle qui est la plus proche de l'articulation du bras, l'autre traverse etant liee au longeron inferieur par articulation pivo-tante d'axe longitudinal.
Il est avantageux que l'une des deux liaisonsentre le longeron inferieur et son bras oscillant et entre l'ex-tremite libre du bras oscillant et le ou les supports du ou des '~

~'~97773~

traineau(~) constituant chapeau(x) soit, à au moins deux ~eyres de liberte angulaire et que l'autre liaison soit à au plu$ un ~degre de liberte angulaire.
Selon un premier mode de realisation, l'articu-lation du bras oscillant est une articulation pivotante dont 1'axe est parallèle à la traverse solidaire du longeron inferieur, deux traineaux constituant chapeaux paralleles sont reunis par deux traverses qui sont portees à l'extremite libre du bras os-cillant par l'intermediaire d'un longeron superieur constituant support de traineaux, et le longeron su~erieur et le bras oscil-lant sont lies par articulation pivotante d'axe orthogonal au plan d'oscillation du bras oscillant.
Dans ce cas il est avantageux que les deux traverses supérieures soient montees tourillonnantes sur le longeron superieur par deux tourillons sensib~ement axiaux.
Selon une variante du premier mode de reali-sation, l'articulation du bras oscillant est une articulation a la cardan dont le premier axe de pivotement est parallèle à la traverse solidaire du longeron inferieur et l'autre axe est sen-siblement dirige vers le bras oscillant, et deux traineaux cons-tituant chapeaux parali~les sont reunis par un ensemble rigide, constituant support et traverse, qui est porte à l'extremite libre du bras oscillant par une articulation pivotante parallèle au premier axe de pivotement de l'articulation à la cardan du bras oscillant.
Il est prefere, dans une pile dans laquelle chaque traineauest constitue par une poutre de renvoi de la chenille, que la poutre soit divisee en elements longitudinaux.
Il est egalement prefere que les elements lon-gitudinaux des traineaux constituant chapeaux soient legèrement ecartes longitudinalement et les traverses superieures et les traineaux constituant chapeaux sont lies les uns aux autres par des articulations à au plus deux axes de rotation y contenus longitudinalement.
De cette façon, on obtient la plus grande sou-plesse d'adaptation aux inegalites des epontes.
Selon un mode de realisation prefere, le meca-nisme d'entrainement est constitue par au moins deux vérins 1~77730 longitudinaux, l'un au moins de ces verins etant porte par chacun des traineaux constituant semelle et agissant directement sur les chenilles du traineau gui le porte~
Selon une variante les elements longitudinaux d'un même traineau constituant semelle sont lies par un verin pouvant être commande pour les rapprocher ou les ecarter 1'un de l'autre et la liaison`pivotante entre longeron et traverse est egalement coulissante parallèlement au sens d'action des deux verins des deux traineaux parall~les constituant seme~les.
Dans ce cas, il est egalement avantageux que les verins de liaison des semelles constituent le mecanisme d'en-traînement par leur combinaison avec des.moyens selecti~s de blocage unidirectionnel d'au moins un patin de chaque chenille sur son traineau.
Dans un traineau a chenille dans lequel la poutre est à extremites arrondies enveloppees directement par sa chenille montee guidee à frot~ement sur la poutre et sur les extremites arrondies de renvoi, la poutre d'au moins chaque trai-neau constituant semelle, comporte, dans sa partie droite, un chemin de guidage avec jeu compo~tant au moins un et au plus deux zones de retrëcissement pour reduction locale de jeu lateral.
D'autres caracteristiques et avantages res-sortiront de la description, qui sera donnee ci-après, uniquement ~ titre d'exemple, d'un mode de ~ealisation d'une pile selon l'invention.
On se reporter.~ à cet effet aux dessins ann~xes, dans lesquels : .
- la figure 1 l~st une vue en coupe verticale longitudinale selon I de la figu~-e 2 d'une pile selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue en coupe horizontale selon II de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de dessus de la pile des figures 1 et 2, le bras etant abaisse dans la position la plus basse representee à la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue de gauche en cou~e brisee selon IV de la figure 1 ;
- la fi.gure 5 est une vue en coupe verticale longitudinale selon V de la figure 6 d'une variante selon l'in-vention ;

1~77730 - la figure 6 est une vue, analogue à celle de la figure 2, de la variante de la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue en coupe longitudi-nale d'une autre variante de la pile selon l'invention selon VII
de la figure 8 ;
- la figure 8 est une vue de dessus de la pile avec coupe partielle de la figure 7 ;
- la fi~ure 9 est une vue verticale en coupe partielle selon IX de la figure 7 ;
- les figures 10 et 11 illustrent, en vue de dessous, d'une poutre de semelle des figures 1 à 4, un mode de realisation du chemin de guidage d'une poutre d'une pile selon l'invention ;
- les figures 12 à 15 illustrent, en vues ana-logues aux figures 10 et 11, deux autres modes de realisationpreferes selon l'invention.
La pile representee aux figures 1 à 4 comporte quatre chariots ou traineaux ~ chenille designes chacun dans leur ensemble par 310, 320, 330, 340, arranges par paires comme il sera expose plus loin. Deux traineaux 310, 320, mentionnes ci-après comme du cote gauche, constitu~nt respectivemant l'un, 310, une semelle, l'autre 320, ur~ chapeau qui seront mis en serrage au toit et au mur comme i;l sera expose plus loin. Deux traineaux parallèles 330, et 340, mentiGnnes ci-après comme du côte droit, sont respectivement de constructions identiques à
celle des traineaux 310 et 320.
Deux traverses 350 et 351 reunissent, au voi-sinage de leurs extremites les deux semelles 310, 330 et deux autres traverses 360 et 361 reunissent au voisinage de leurs 3Q extremites les deux chapeaux 320, 340.
Les deux traverses 350 et 351 sont liees par un longeron 370 et les deux traverses 360 et 361 sont liees par un longeron 380.
Le longeron inferieur 370 est prolonge à l'ar-rière par une fleche 371 solidaire et dirigee en oblique versle haut. L'extrémite libre 372 porte un palier 373 pour un axe de pivotement 374 autour duquel tourillonne un bras 381 portant à son extremité libre 382 les deux traverses 360, 361 des chapeaux .

'73~

320, 340, par l'intermediaire du longeron 380 sur lequel elles sont montees tourillonnantes respectivement autour de tourillons 383 et 384 sensiblement coaxiau~.
Le longeron inferieur 370 et sa flèche 371 sont caissonnes en partie, notamment au voisinage de la liaison du longeron avec les traverses 350 et 351 et de section en U en partie. Dans sa partie comprise èntre les deux traverses 350 ~t 351, le longeron 370 a une section en U de caisson ouvert, pour recevoir en son fond un premier point d'attache 391 pour l'ex-tremite d'un verin 390, dont l'autre extremite porte le bras381 par un point d'attache 392. Le bras 381 est, à cet effet, caissonne, au moins au voisinag~ du point d'attache.
On voit dejà, par la description faite jus-qu'ici, qu'il est pratiquement ~iossible de disposer de la quasi-totalite de la hauteur minimale de la pile pour y loger l'etançon390, ce qui permet d'envisager Itne variation de hauteur consi-derable en cumulànt les possibilites d'extension d'un etan~on relativement long avec un relativement court bras de levier pour le bras articule. Avec un etan~on telescopique à trois elements, il est aise d'avoir une variation de hauteur de soutènement dans le rapport de 1 à 3 et même plus.
La pile peut se deplacer par ses propres moyens entièrement loges dans les semelles 310 et 330, comme il sera expose plus loin.
Le longeron inferieur 370 et la traverse arrière 350 sont montes bloques l'un sur l'autre. De cette fa~on l'ensem-ble, constitue par les semelles 310, 330, et la traverse 350, etablit une bonne base d'appui pour que la pile supporte sa charge due aux pressions de terràins. ~ais pour que les semelles s'adaptent bien au sol malgre les inegalites de celui-ci, la traverse 351 est montee tourillonnante autour d'un tourillon 375 d'axe prolongeant la traverse, ledit axe etant dirige selon la mediane joignant les deux traverj,es 350 et 351.
L'axe de pivotement 374 du bras 381 sur la flèche 371 est ~arallèle à la traverse 350 solidaire du lon~eron 370 et l'axe de pivotement 382 de la traverse 380 leur est paral-lèle.

ilC~7~30 3e leur côte, les traverses 350 et 351 sont liees aux traineaux constituant semelles 310 et 330 par quatre articulations 314 du type s~herique ou à cardan, donc à débatte-ment limite, de façon à concilier une bonne rigidite avec une necessaire adaptation aux inégal:ites du mur~
Les traineaux 310, 320, 330 et 340 sont cons-titues par des poutres, à extrem:ites arrondies, sur lesquelles des chenilles 301 ou 302 sont montées folles. Chaque poutre des traineaux constituant chapeau est constituee par au moins deux elements 306, 307, qui n'ont de liaison que par l'ensemble qui les supporte, c'est-a-dire l'ens~mble constitue par le longeron superieur 380 sur lequel tourill!~nnent les traverses 360 et 361 et par la chenille 302 qui les epveloppe. Ces elements 306, 307 sont montes autour des traverses 360 et 361 par doubles articu-lations tourillonnantes 324 à axes perpendiculaires disposes,l'un dans la direction de chaque traverse, l'autre, dans la direction de chaque traineau.
Chaque poutre de traineau constituant semelle est constituee par trois elements 309, 306, 310, articules entre eux par des lames ressort 319. Les elements d'extremite 309 et 310 sont reli~s aux traverses 350 et 351 par les articulations 314.
Un verin de propulsion 315 est relie, c8te ~ût, à l'element d'extremite 309 par une articulation 31~. ~n sabot 316 monte articule en 317 sur l"~xtremite libre de la tige du piston 315 constitue cliquet ven,~nt s'engager dans un des patins de la chenille. De façon connue en soi, l'elongation du verin provoque le deplacement lineaire de la chenille par rapport à la semelle, et par reaction le deplacement de la pile. Lors de la retraction du verin, le sabot 316 se desencliquète, saute au moins un patin, et vient, en fin de course rentrante de la tige 315, se reencliqueter dans un auire patin.
Selon le mode de realisation en variante, re-presente par les figures 5 et 6, chaque traineau n'est plus cons-titue que par deux elements 309, 313 reunis par un verin 315 quipermet de les ecarter ou de les rapprocher. En outre les deux elements 309 et 310 peuvent tourillonner autour de l'axe du verin 315. Eventuellement des rails de guidage 319' peuvent être lies ~77730 longitudinalement à l'un des elements dans un interstice entre lui et la chenille et coulisser le long de l'autre element dans un interstice correspondant servant de glissière.
La pile representee aux figures 7 ~ 9 comporte quatre traineaux à chenilles, à savoir deux traineaux constituant semelles 310 et 330 et deux traineaux constituant chapeaux 320 et 340. Les semelles et les chapeaux seront mis en serrage au toit et au mur comme precedemmel?t. Les deux semelles 310 et 330 sont de construction identique ~ celles de l'une des piles illus-trees par les figures 1 à 4 et 5 et 6. Elles sont reunies, de lamême fa~on, par deux traverses 350 et 351, lesquelles sont liees par un longeron 370 prolonge à ,L'arrière par une flèche 571 soli-daire et dirigee en oblique vers le haut.
L'extremite libre 572 porte un bras oscillant 581 monte par une articulation à la cardan grâce à un croisillon 575 dont un premier tourillon 576 permet une oscillation du bras 581 dans un plan de symetrie de la pile. A cet effet le tourillon 576 est parallele ~ la traverse 350 solidaire du longeron 370, c'est-a-dire pratiquement horizontal. Le deuxieme tourillon 574 du croisillon 575 est porte par un double palier 573 de l'extre-mite 572 dont l'axe d'oscillation est dirige, horizontal ou sen-siblement incline, vers le bras 581.
Le bras 581 porte à son extremite libre un en-semble porteur 579 de forme generale en H, Cet ensemble porteur 579 comporte une branche centrale 580 longitudinale et deux tra-verses 560, 561. La branche centrale est montee sur l'extremite libre du bras 581 par l'intermediaire d'une articulation pivotante autour d'un tourillon 582 transversal. La traverse 560, au moins, est solidaire de la branche centrale 580. La traverse 561 est montee oscillante autour d'un tourillon 583 d'axe longitudinal porte à l'extremite de la branche centrale 580 opposee à la tra-verse 560.
Les traineaux 320 et 340 sont constitues par des poutres à extremites arrondies sur lesquelles des chenilles sont montees folles. Chaque poutre des traineaux 320 et 340 est constituee par deux elements 306, 307 qui n'ont de liaison que par l'ensemble 579. Conformement ~ l'invention les elements 306, 307 sont montes autour des traverses 560 et 561 par doubles ~77730 articulations tourillonnantes 324 à axes perpendiculaires dis-poses, l'un dans la direction de chaque traverse, l'autre dans la direction de chaque traineau. C'est pourquoi, bien que l'en-semble des deux traineaux constituant chapeaux 320, 340 soit monte sur le bras par une articulation 582 à un seul degré de liberté, il est nécessaire de prévoir l'articulation 583 qui, sans participer à la liaison chap~aux-bras permet aux articula-tions 324 de jouer entièrement leur rôle d'articulation à l'in-terieur de l'ensemble cha~eau-cha~eau.
~ ' , Les figures 10 et 11 representent, en vue de dessous la poutre d'une semelle 310 ou 330 de la pile conforme aux figures 1 ~ 4 à l'extremite ~roite de laquelle on a repre-sente en coupe transversale un patin 303 de la chenille 301 faisant apparaitre un talon de guidage 304 destine à guider la lS chenille dans un chemin de guidage 400 conforme sous les elé-ments 310, 308, 309 de la poutre. Ce chemin de guidage comporte, dans sa partie centrale, un jeu lat~ral par rapport à la trace representee des talons de guidage 304, ce jeu apparaissant de part et d'autra de la partie 406 de la chenille 301 en contact avec le terrain et representee en grise sur les figures 10 à 15.
Ce chemin de guidage 400 comporte donc deux evidements lateraux 405 par rapport à deux paires de bossages extrêmes 401 à 404.
La distance separant les deux bossages de c~a-que paire est telle que celle-ci assure le guidage sensiblement sans jeu de la chenille 301.
Cette disposit~:on particulière permet, comme il est expliqué ci-après J la pri-;e d'un virage par la pile de soutènement.
- En effet~ si au cours du deplacement de la pile, on interrompt volontairement les deplacements d'une semelle, la continuite du deplacement de l'autre semelle a tendance à la faire pivoter sensiblelaent autour de son centre, et donc à pousser lateralement les patins par l'intermédiaire des bossages de guidage 401 et 402 (cf. Figure 10) situés ~

1 o ~.~7~7~

l'avant des poutres correspondantes dans le sens de progression F
de la pile, et assurant le guidage sans jeu de la chenille. Il s'ensuit que chaque patin 303 nouvellement pose est décale late-ralement par rapport à celui qui le précède, la succession des patins ainsi poses formant une courbe dont le sens est celui donne par le pivotement de la poutre qui glisse en se guidant sur les patins ainsi ~oses devant elle, en suivant tout naturel-lement la trace de ces derniers, la chenille prenant la forme courbe représentee en figure 11 grace aux evidements 405.
Le mode de réalisation décrit ci-dessus convient bien pour le depiacement de la pile et la prise d'un virage par celle-ci dans le cas o~ le toit et le mur sont réguliers et sen-siblement horizontaux.
Dans les autres cas, que la trajectoire soit courbe ou rectiligne, il peut arriver que les efforts exerces sur les patins en contact avec le terrain leur imprimant un decalage lateral pouvant aller jusqu'à ce que leurs faces laterales aillent frotter contre la surface de l'evidement 405 en regard de la partie convexe de la forme prise par la chenille, ce qui nuit au bon avancement de la pile et peut provoquer une usure prematuree, tant de l'evidement que des faces latërales des patins.
Si ce phenomène se produit alors que la pile suit une trajectoire rectiligne, il peut interdire toute prise de virage ulterieure de la pile.
Les figures 12 a 15 representent des variantes de realisation permettant d'eviter ces inconvenients.
Dans les figures 12 et 13 l'evidement existant entre d'une part les bossages 401 et 402 et, d'autre part, les bossages 403 et 404, est muni de deux bossages 407 definissant un retrecissement de largeur sensiblement egale à celle des in-tervalles existant d'une part en~re les bossages 401 et 402 et d'autre part entre les bossages 403 et 404.
Dans les figures 14 et 15, l'évidement com~orte deux paires de bossage 408 et 40'~, la largeur de celui (409) situe sur le plus pres des bossa~,~es 403 et 404 etant sensiblement égale à la distance séparant ces derniers, tandis que la largeur 11 1~77~3(~ .

de l'autre est plus grande.
Outre le fait de reduire les surfaces de l'e-videment et des patins en contact, et donc de reduire ainsi leur temps de contact et leur usure, lesdits retrécisse~ents permet-tent d'eviter un décalage latéral des traineaux par rapport à latrajectoire desirée, aussi bien rectiligne qu'incurvée.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Pile de soutènement capable de se déplacer par un mécanisme d'entraînement propre, tout en assurant un service continu sous charge permanente, comportant au moins deux traineaux parallèles, constituant semelles, reliés entre eux par deux traverses de liaison, au moins un traineau constituant cha-peau dirigé parallèlement aux traineaux constituant semelles, et un vérin de mise en charge par extension en pression agissant par un effort d'écartement entre les traverses de liaison des traineaux constituant semelles et un support du ou des traineau(x) constituant chapeau(x), dans laquelle les traverses inférieures et les traineaux constituant semelles parallèles sont liés les uns aux autres par des articulations à au moins deux axes de rotation y contenus longitudinalement, les traverses inférieures sont réunies par un longeron inférieur à l'une des extrémités duquel est monté articulé un bras oscillant au-dessus dudit lon-geron et portant à son extrémité libre un support du ou des trai-neau(x) constituant chapeau(x), et le vérin est disposé pour agir en écartement entre le longeron inférieur et le bras oscillant.

2. Pile de soutènement selon la revendication 1, dans laquelle le longeron inférieur est solidaire de l'une des traverses.

3. Pile de soutènement selon la revendication 2, dans laquelle le longeron inférieur est solidaire de la traverse la plus proche de l'articulation du bras.

4. Pile de soutènement selon la revendication 2, dans laquelle la traverse non solidaire du longeron inférieur est liée à celui-ci par articulation pivotante d'axe longitudinal.

5. Pile de soutènement selon la revendication 1, dans laquelle l'une des deux liaisons entre le longeron inférieur et son bras oscillant et entre l'extrémité libre du bras oscillant et le ou les supports du ou des traineau(x) constituant chapeau(x) est à au moins deux degrés de liberté angulaire et l'autre liaison est à au plus un degré de liberté angulaire.

6. Pile de soutènement selon la revendication 5, dans laquelle l'articulation du bras oscillant est une articula-tion pivotante dont l'axe est parallèle à la traverse solidaire du longeron inférieur.

7. Pile de soutènement selon la revendication 6, dans laquelle deux traineaux constituant chapeaux parallèles sont réunis par deux traverses qui sont portées à l'extrémité libre du bras oscillant par l'intermédiaire d'un longeron supérieur, constituant support de traineaux.

8. Pile de soutènement selon la revendication 7, dans laquelle le longeron supérieur et le bras oscillant sont liés par articulation pivotante d'axe orthogonal au plan d'oscil-lation du bras oscillant.

9. Pile de soutènement selon la revendication 8, dans laquelle les deux traverses supérieures sont montées touril-lonnantes sur le longeron supérieur par deux tourillons sensible-ment axiaux.

10. Pile de soutènement selon la revendication 5, d ns laquelle l'articulation du bras oscillant est une articula-tion à la cardan dont le premier axe de pivotement est parallèle à la traverse solidaire du longeron inférieur et l'autre axe est sensiblement dirigé vers le bras oscillant.

11. Pile de soutènement selon la revendication 10, dans laquelle deux traineaux constituant chapeaux parallèles sont réunis par un ensemble rigide, constituant support et traverse, qui est porté à l'extrémité libre du bras oscillant par une arti-culation pivotante parallèle au premier axe de pivotement de l'ar-ticulation à la cardan du bras oscillant.

12. Pile selon la revendication 1, dans laquelle chaque traineau est constitué par une poutre de renvoi de la chenille, et dans laquelle la poutre est divisée en éléments lon-gitudinaux.

13. Pile selon la revendication 12, dans laquelle les éléments longitudinaux des traineaux constituant chapeaux sont légèrement écartés longitudinalement et les traverses supérieures et les traineaux constituant chapeaux sont lies les uns aux autres par des articulations à au plus deux axes de rotation y contenus longitudinalement.

14. Pile selon la revendication 1, dans laquelle le mécanisme d'entraînement est constitué par au moins deux vérins longitudinaux, l'un au moins de ces vérins étant porté par chacun des traineaux constituant semelle et agissant directement sur la chenille de chacun desdits traineaux.

15. Pile selon la revendication 8, dans laquelle les éléments longitudinaux d'un même traineau constituant semelle sont liés par un vérin pouvant être commandé pour les rapprocher ou les écarter l'un de l'autre et la liaison pivotante entre lon-geron et traverse est également coulissante parallèlement au sens d'action des deux vérins des deux traineaux parallèles constituant semelles.

16. Pile selon la revendication 15, dans laquelle les vérins de liaison des semelles constituent le mécanisme d'en-traînement par leur combinaison avec des moyens sélectifs de blo-cage unidirectionnel d'au moins un patin de chaque chenille sur son traineau.

17. Pile selon la revendication 1, dans laquelle la poutre d'un traineau est à extrémité arrondie enveloppée direc-tement par sa chenille montée à frottement sur ladite poutre et sur les extrémités arrondies de renvoi, et dans laquelle la che-nille est guidée avec jeu latéral sur la partie droite de la poutre et sans jeu sur les extrémités arrondies de renvoi.

18. Pile selon la revendication 17, dans laquelle la poutre d'au moins chaque traineau constituant semelle, comporte, dans sa partie droite, un chemin de guidage avec jeu comportant au moins une et au plus deux zones de rétrécissement pour réduction de jeu latéral.

19. Pile selon la revendication 18 dont la poutre de chaque traineau comporte un chemin de guidage ayant deux zones de rétrécissement, dans laquelle les deux zones de rétrécissement sont d'inégales largeurs.

20. Pile selon la revendication 19, dans laquelle la zone de rétrécissement arrière est plus étroite que la zone de rétrécissement avant.