EP0433195A1

EP0433195A1 - Mur d'escalade artificiel transportable

Info

Publication number: EP0433195A1
Application number: EP90420543A
Authority: EP
Inventors: Alain Girard; Norbert Dubroeucq
Original assignee: Noral SARL
Current assignee: INA Techniques Lineaires
Priority date: 1989-12-12
Filing date: 1990-12-12
Publication date: 1991-06-19
Also published as: JPH04505873A; WO1991008806A1; CA2046290A1; FR2655553A1; FR2655553B1

Abstract

La présente invention concerne un mur d'escalade artificiel comprenant une armature de support (8, 9, 12) recouverte extérieurement d'un revêtement dur (11, 13) qui définit la paroi à escalader, caractérisé en ce que l'armature de support est au moins pour partie constituée d'un ou de plusieurs groupes d'ossatures individuelles (8, 12) qui, avec des plaques de revêtement (13) qu'elles portent respectivement sur tout ou partie de leurs faces extérieures, forment dans chaque groupe des modules de mur (1, 3) montés pivotants ou coulissants l'un par rapport à l'autre, de préférence dans le sens de la hauteur. <IMAGE>

Description

La présente invention concerne un mur d'escalade artificiel comprenant une armature de support recouverte extérieurement d'un revêtement dur qui définit la paroi à escalader.
Comme on le sait, l'escalade sur mur artificiel est une discipline sportive de plus en plus prisée, qui se pratique soit en plein air, soit en salle, sous forme de compétition, de démonstration ou même de simple spectacle.
On connaît à ce jour des murs d'escalade artificiels de types divers dont la caractéristique commune est leur encombrement important, essentiellement dans le sens de la hauteur, laquelle pour garantir des compétitions ou des spectacles de qualité, doit en effet atteindre au moins cinq à six mètres.
Il s'ensuit que les murs d'escalade artificiels actuellement connus ne peuvent être transportés sur route sans être complètement démontés.. Ce démontaghe complique le transfert des murs entre deux lieux de présentation géographiquement éloignés et cette opération quasi ou de sensibilisation, devient dès lors exrêmement contraignante..
La présente invention se propose de remédier à cet inconvénient et, pour ce faire, elle a pour objet un mur d'escalade artificiel du type spécifié en introduction, qui se caractérise en ce que son armature de support est au moins pour partie constituée d'un ou de plusieurs groupes d'ossatures individuelles qui, avec des plaques de revêtement qu'elles portent respectivement sur toute ou partie de leurs faces extérieures, forment dans chaque groupe des modules de mur montés pivotants ou coulissants l'un par rapport à l'autre, de préférence dans le sens de la hauteur, de façon à être déplaçables entre une position rétractée et une position déployée dans laquelle ils reconstituent le mur à l'état fonctionnel.
Ainsi, le mur d'escalade artificiel selon l'invention présente une structure escamotable permettant d'en réduire les dimensions, principalement dans le sens de la hauteur, ce qui le rend dès lors aisèment transportable sur route, sans démontage préalable.
Pour que ce mur puisse être facilement transféré entre deux lieux de présentation, il est prévu, selon une caractéristique complémentaire de l'invention, qu'il soit monté, notamment par les modules de base respectifs des groupes de modules coulissants, sur le plateau d'une remorque munie de béquilles repliables de stabilisation au sol.
Selon un mode de réalisation préféré, les modules de l'un au moins des groupes de modules coulissants sont formés à partir d'ossatures tridimensionnelles creuses ouvertes à une extrémité et présentent des dimensions transversales progressivement décroissantes, pour être emboîtables télescopiquement l'un dans l'autre.
Grâce à leur configuration tridimensionnelle, généralement parallélépipèdique avec une profondueur de grande dimension, les ossatures des molules peuvent être garnies, sur au moins trois de leurs faces latérales, de plaques de revêtement, ce qui permet avantageusement d'augmenter dans une large mesure la surface de la paroi à ecalader..
En variante toutefois, les ossatures des modules coulissants peuvent présenter une configuration plane ou tridimensionnelle avec un e profondueur nettement réduite par rapport à la largeur de leur face frontale et ne porter des plaques de revêtement que sur cette dernière.
Les modules sont dans ce cas de simples éléments de paroi coulissant l'un sur l'autre à la manière des tronçons mobiles d'une échelle de pompier et, pour réduire davantage l'encombrement en hauteur du mur constitué d'un ou plusieurs groupes de tels modules coulissants et donc faciliter leur transport sur remorque ou autre base de support, il est prévu selon une autre caractéristique de l'invention, que l'ossature du module de base de chaque groupe soit articulée sur ladite base de support autour d'un axe sensiblement parallèle au bord inférieur de sa face frontale.
Par ailleurs, la rétraction et le déploiement téléscopiques de l'ensemble des modules dans tout ou partie des groupes se font avantageusement au moyen d'un ou de plusieurs dispositifs de manoeuvre, agissant entre les ossatures des modules.
Dans le cas plus particulièrement de groupes de modules emboîtables l'un dans l'autre dans le sens de la hauteur, un tel dispositif de manoeuvre sera de préférence constituté par une structure à croisillons, éventuellement mue par un vérin. Dans le cas où les modules sont de simples éléments de paroi coulissant l'un sur l'autre, on peut en variante utiliser un système de relevage à câble de traction, motorisé ou manuel.
Selon une autre caractéristique de l'invention, les plaques de revêtement sont, au moins dans le ou les modules de chaques groupe autre(s) que le module de base, fixées sur des cadres de support montés déplaçables frontalement vers l'extérieur sur les faces respectives de l'ossature correspondante pour, après déploiement des modules, permettre de reconstituer une paroi continue d'escalade.
De par leur mobilité, les cadres de support des plaques de revêtement peuvent en outre, à laide par exemple de vérins à courses réglables, être inclinés plus ou moins dans un sens ou dans l'autre par rapport à la verticale, pour créer sur le mur reconstitué, des zones de parois en surplomb ou en dévers. En plus de l'avantage d'être escamotable, le mur artificiel d'escalade selon l'invetion offre donc également celui de présenter une configuration transformable.
Deux modes de réalisaion du mur d'escalade artificiel conforme à la présente invention vont maintenant être décrits plus en détail, mais uniquement à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexéx dans lesquels:

- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale à l'état déployé, d'un mur selon le premier mode de réalisation;
- la figure 2 en est une vue en coupe transversale selon la ligne II-II de la figure 1, le mur étant représenté stabilisé sur le sol;
- la figure 3 montre le mur de la figure 2 à l'état rétracté;
- la figure 4 est une vue de dessus, à plus grande échelle, de la moitié de droite du mur de la figure 1, sans les plaques de revêtement;
- les figures 5 à 7 sont des vues de détail agrandies du mur des figures 1 à 4;
- les figures 8 et 9 sont respectivement une vue latérale en coupe verticale et une vue de dessus du mur conforme au deuxième mode de réalisation de l'invention, à l'état déployé; et
- la figure 10 est une vue latérale de ce même mur, complètement escamoté.
- la figure 11 représente schématiquement une variante de réalisation.

La base du mur d'escalade artificiel exemplifié sur les figures 1 et 2 est formée par deux modules 1, 2 reposant sur le plateau 4 d'une longue remorque routière 5 munie, aux extrémités de ses deux longerons 6, de quatre béquilles repliables 7. Les roues 5a de la remorque sont uniquement représentées en traits mixtes sur la figure 1.
Chacun des modules 1, 2 est construit à partir d'un ossature métallique parallélépédique creuse 8, 9, dont la profondeur, c'est-à-dire sa dimension mesurée dans la direction transversale de la remorque 5 (figure 2), couvre la presque totalité ou la majeure paratie de la largeur du plateau 4 de cette dernière. Les deux ossatures 8, 9 constituées de barreaux horizontaux et verticaux soudés les uns aux autres sont, par leur base, fixées côte-à-côte dans le sens de la longueur, sur le plateau 4 de la remorque 5, par exemple à l'aide de boulons, et peuvent être aussi solidarisées l'une à l'autre au niveau de leur face de contact mutuel 10, au milieu de la remorque. Le bâti ainsi formé est extérieurement revêtu de plaques 11 en une matière synthétique dure imitant l'aspect de la roche, qui définissent une paroi d'escalade continue sur les quatre faces latérales du bâti.
Le mur représenté comprend un troisième module parallélépipèdique 3 qui, en section horizontale, possède des dimensions inférieures à celles des deux autres 1, 2, pour pouvoir s'emboîter par le haut dans l'un d'eux 1, à travers sa face supérieure ouverte. Le troisième module 3 présente lui aussi une ossature parallélépipèdique 12 (représentée en traits intérrompus sur les figures 2 et 3) portant des plaques 13 similaires aux plaques 11.
Au quart de sa hauteur environ, l'ossature 12 du troisième module 3 comporte un ensemble de traverses inférieures 14, 15 soudés entre elles pour définir une structure d'appui horizontale supérieure 16 pour un dispositif de relevage 17 qui se dresse au centre du module de base 1, en appui sur le plateau 4 de la remorque 5.
Comme on le voit sur les figures 1 et 2, ce dispositif de relevage 17 est formé de deux rangées verticales parallèles de croisillons 18, 19 reliés bout à bout par des axes d'articulation transversaux parallèles 20 s'étendant entre les deux rangées pour rigidifier le dispositif de relevage 17. Chaque rangée verticale de croisillons 18 ou 19 est solidaire du plateau 4 de la remorque par un pied 21 ou 22 en forme de membrure perpendiculaire aux axes d'articulation 20, chaque membrure étant pourvue d'une fente telle que 23 dans laquelle coulisse l'extrémité libre d'une branche 18a ou 19a du croisillon le plus bas de la rangée respective dont la seconde branche 18b est articulée à la membrure. Les mêmes dispositions sont prévues à l'extrémité haute du dispositif de relevage 17 pour les deux croisillons supérieurs des deux rangées, les membrures correspondantes 24, 25 étant ici solidarisées à la structure d'appui 16.
Un vérin 26 est par ailleurs interposé entre le plateau 4 de la remorque 5 et l'un des axes transversaux 20 les plus bas du dispositif de relevage 17 pour, dans sa phase d'extension, déployer complètement le dispositif de relevage 17, comme illustré par la figure 1, et placer ainsi le module 3 en position haute, avec sa face inférieure sensiblement au même niveau que la face supérieure du module de base 1.
Les figures 1 et 2 montrent encore que dans le module mobile supérieur 3, les plaques de revêtement 13 sont fixées sur des cadres rectangulaires 27, 28, 29 qui, comme on le voit sur la figure 4, sont mainteneus respectivement sur les faces arrière 12a, latérale droite 12b et avant 12c de l'ossature 12, la face latérale gauche 12d de cette dernière étant nue dans l'exemple représenté.
Plus précisément, le cadre arrière 27 est solidaire, respectivement à ses quatre coins, des tiges de quatre petits vérins, horizontaux parallèles, tels que 30, qui sont fixés à l'ossature 12 par des pattes 31. En position d'extension, ces vérins déplacent le cadre 27 revêtu des plaques 13, parallèlement à lui-même et vers l'extérieur de l'ossature, pour l'amener dans l'alignement vertical de la paroi arrière 1a du module de base 1 et en appui sur celle-ci, comme représenté sur la figure 2.
Le cadre de droite 28 est quant à lui relié par des articulations 32, le long de son bord supérieur 28a, aux tiges 33a de deux longs vérins parallèles 33 dont le corps 33b est, comme on le voit mieux sur la figure 5, articulé à l'arrière en 34 sur une longue patte d'appui 35 pendant sous une traverse médiane supérieure 36 de l'ossature 12. A sa base, le cadre 28 est soumis à l'action de deux petits vérins parallèles 37 s'appuyant sur l'ossature 12. Comme cela ressort de la figure 6, ces vérins 37 sont destinés à amener la branche inférieure ronde 28b du cadre 28 contre une butée continue 8a, de forme complémentaire, formée le long du bord supérieur en regard de l'ossature 8 du module de base 1. La branche inférieure 28b du cadre 28 devient ainsi un axe de pivotement autour duquel ce dernier, revêtu de ses plaques 13, peut être incliné par l'extension des deux vérins supérieurs 33 et placé ainsi en surplomb au dessus de la paroi de droite 1b du module de base 1, ainsi que le montre la figure 1.
En revenant à la figure 4, on peut voir que le cadre avant 29 s'articule, le long de sa branche supérieure 29a, par des charnières 38 d'axe horizontal sur le barreau supérieur en regard 39 de l'ossature 12. Sa base 29b est par ailleurs reliée, à proximité de chacune de ses extrémités latérales, par des articulations 40 (voir figure 7), aux tiges 41a de deux vérins parallèles 41 dont le corps 41b s'articule en 42 sur l'ossature 12. En position d'extention, ces vérins 41 amènent le cadre avant 29 revêtu de ses plaques, 13 et pivotant autour de charnières supérieures 38, en appui par sa base 29b sur le bord supérieur 43 de la paroi correspondante 1c, décalée vers l'avant, du module de base 1, pour le placer ainsi en dévers par rapport à cette dernière, comme le montre la figure 2.
En jouant sur la course d'extension des vérins 33, d'une part, et 41, d'autre part, on peut modifier à souhait le degré d'inclinaison des parois du module supérieur 3, formées par les cadres 28 et 29 revêtus des plaques 13, et même les ramener en position verticale.
Le mur d'escalade artificiel selon l'invention présente ainsi une géométrie variable lorsqu'il est placé dans sa configuration fonctionnelle illustrée par la figure 2, dans laquelle son module supérieur 3 est déployé hors du module inférieur 1 et les béquilles 7 de la remorque de support 5 sont dépliées et placées en appui sur le sol pour le stabiliser.
Lorsqu'on souhaite convoyer le mur d'escalade d'un lieu de présentation à un autre, il suffit, avant de replier les béquilles, de retracter l'ensemble des vérins 30, 33, 37 et 41 puis le vérin 26 commandant le dispositif de relevage, pour que le module 3 s'escamote complètement à l'intérieur du module 1, comme représenté sur la figure 3. La hauteur du mur étant ainsi réduite de moitié, passant par exemple de 5 m à 2 m 50, le transport de ce dernier sur route ne posera aucun problème de circulation.
Les figures 8 et 9 représentent un deuxième mode de réalisation envisageable du mur artificiel d'escalade selon l'invention. Ici, les deux modules 44, 45 ont chacun une ossature métallique 46, 47 qui, vue en plan, présente la forme d'un U, avec une profondeur p réduite au minimum. Les ossatures 46, 47 sont garnies, uniquement sur leur face frontale de grande largeur, positionnée tout près d'un bord longitudinal 48 du plateau 4 de la remorque 5, d'une ou de plusieurs plaques de revêtement jointives 49 identiques aux plaques 11 des modules 1, 2 et fixées de la même façon aux ossatures 47, 47.
Comme le montre mieux la figure 9, les deux modules en U 44, 45 sont montés coulissant l'un par rapport à l'autre à la manière des tronçons mobiles d'une échelle de pompier, grâce aux extrémités 50, 51, repliées l'une vers l'autre à angle droit, des flancs 52, 53 de l'ossature 46 du module de base 44 reposant sur le plateau de la remorque 5, et contre lesquelles s'appliquent à frottement doux les extrémités droites des flancs 54, 55 de l'ossature coulissante 47. Cette dernière peut être hissée hors du module de base à l'aide d'un système de relevage classique à câble de traction (non représenté), motorisé ou à commande manuelle, du type de ceux qui équipent également les échelles de pompier. Arrivée en position haute, l'ossature supérieure vient reposer sur des taquets escamotables 56 présents le long des bords supérieurs des flancs 52, 53 de l'ossature de base 46.
Il est également possible, sur le module coulissant supérieur 45, de prévoir un cadre mobile de support des plaques de revêtement frontales 49, déplaçable et inclinable à l'aide d'un groupe de vérins, comme décrit plus haut pour le premier mode de réalisation en référence à la figure 4. Dans ce cas, l'ossature 47 du module coulissant sera bien entendu dotée, sur sa face arrière, de traverses d'appui des vérins.
Sur les figures 8 et 10, on peut voir que l'ossature 46 du module de base 44 est, le long de son bord arrière, articulée sur le plateau 4 de la remorque 5 par des charnières 57 d'axe sensiblement parallèle au bord inférieur de la face frontale de l'ossature. A l'aide d'un ou de plusieurs longs vérins 58 articulés, d'un côté, au plateau 4 de la remorque 5 et, de l'autre, aux deux flancs 52, 53 de l'ossature 46, le mur escamoté, qui présente une hauteur au plus égale à la largeur de la remorque 5, diminuée de sa profondeur p, peut-être rabattu sur le plateau de cette dernière comme représenté sur la figure 10. Cette disposition supplémentaire permet de réduire à un minimum la hauteur totale du mur escamoté au-dessus de la remorque, sans augmenter la largeur hors-tout de celle-ci. Son transport sur route se fait ainsi dans des conditions de sécurité encore améliorées.
Il va de soi que de nombreuses modifications et adaptations restant dans le cadre de la présente invention peuvent être apportées aux deux modes de réalisation décrits de cette dernière. C'est ainsi que l'on peut prévoir dans le mur d'escalade artificiel plusieurs groupes de modules télescopiques ou coulissants, tels que 1, 3 et 44, 45, disposés côte-à-côte ou un seul de ces groupes couvrant la plus grande partie de la longueur de la remorque. Dans chaque groupe, il peut par ailleurs être prévu plus de deux modules pour augmenter la hauteur du mur à l'état fonctionnel sans accroître son encombrement en position escamotée de transport. De même, le dispositif de relevage à croisillons 17 ou à câble de traction pourrait être remplacé par tout autre dispositif élévateur à commande éléctrique, mécanique ou pneumatique.
La figure 11 est une variante selon laquelle l'escamotage du ou des supports (280) avec leurs revètements correspondants (13) se fait par pivotement de ceux-ci autour d'axe de rotation horizontal (281). Un verin (33) étant destiné à commander le pivotement du support de sa position rétractée vers sa position déployée, et inversement. La figure 11 illustrant cette variante montre d'un coté un support en position déployée et de l'autre coté un autre support dans sa position rétractée. Bien entendu la position déployée peut être soit celle référencée par "b", mais aussi celle plus prononcée référencée par "a", pour créer une paroi en surplomb

Claims

Mur d'escalade artificiel comprenant une armature de support (8, 9, 12; 46, 47) recouverte extérieurement d'un revêtement dur (11, 13; 49) qui définit la paroi à escalader, ladite armature de support étant au moins pour partie constituée d'un ou de plusieurs groupes d'ossatures individuelles (8, 12; 46, 47) qui, avec des plaques de revêtement (13; 49) qu'elles portent respectivement sur tout ou partie de leurs faces extérieures, forment dans chaque groupe des modules de mur (1, 3; 44, 45) montés mobiles entre une position rétractée et une position déployée vers le haut, et inversement.
Mur d'escalade artificiel selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans l'un au moins des groupes, les modules (1, 3; 44, 45) sont montés pivotants l'un par rapport à l'autre.
Mur d'escalade artificiel selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans l'un au moins des groupes, les modules (1, 3; 44, 45) sont montés coulissants l'un par rapport à l'autre dans le sens de la hauteur.
Mur d'escalade artificiel selon la revendication 3, caractérisé en ce que, dans l'un au moins des groupes, les modules (1, 3) sont formés à partir d'ossatures tridimentionnelles creuses (8, 12) ouvertes à une extrémité et présentent des dimensions transversales progressivement décroissantes, pour être emboîtables téléscopiquement l'un dans l'autre.
Mur d'escalade artificiel selon la revendication 3, caractérisé en ce que, dans l'un au moins des groupes, les ossatures (46, 47) des modules coulissants (44, 45) ont une configuration plane ou tridimensionnelle avec une profondeur (p) nettement réduite par rapport à la largeur de leur face frontale et ne portant des plaques de revêtement (49) que sur cette dernière.
Mur d'escalade artificiel selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend une base de support transportable (4) sur laquelle l'ossature (46) du module de base (44) du ou de chaque groupe de modules coulissants est articulée autour d'un axe (57) sensiblement parallèle au bord inférieur de sa face frontale.
Mur d'escalade artificiel selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que tout ou partie des groupes de modules de mur renferme un ou plusieurs dispositifs de manoeuvre (17), agissant entre les ossature (9, 12) des modules (1, 3) dans le sens d'un déploiement ou d'une rétraction téléscopique de l'ensemble des modules du groupe.
Mur d'escalade artificiel selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif de manoeuvre est constitué par une structure (17) à croisillons (18, 19), éventuellement mue par un vérin (26).
Mur d'escalade artificiel selon l'une quelqconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les plaques de revêtement (13) sont, au moins dans le ou les modules (3) de chaque groupe autre(s) que le module de base (1), fixées sur des cadres de support (27, 28, 29) montés déplaçables frontalement vers l'extérieur sur les faces respectives (12b, 12c, 12d) de l'ossature (12) correspondante.
Mur d'escalade artificiel selon l'une quelcqonque des revendications 1 à 5 et 7 à 9, caractérisé en ce qu'il est monté sur le plateau (4) d'une remorque (5) munie de béquilles repliables (7) de stabilisation au sol.