FR2523424A1 - Table a combinaisons multiples - Google Patents

Abstract

LA TABLE COMPORTE UN PIETEMENT COMPRENANT DEUX LONGERONS 1 AUXQUELS SONT ARTICULES UNE BEQUILLE 6 ET UN MONTANT 11. LA BEQUILLE 6 SUPPORTE UNE CHAPE ARTICULEE 7 ENFILEE SUR LE MONTANT CORRESPONDANT. LES DEUX MONTANTS 11 SONT RELIES ENTRE EUX PAR UN TUBE 19 POUR LE SUPPORT D'UN PLATEAU 22 DONT LE DESSOUS COMPORTE DEUX GOUSSETS 23 POUR L'ARTICULATION DE LA TETE DE DEUX BIELLETTES 27 FORMANT AVEC LES MONTANTS DES PARALLELOGRAMMES ARTICULES.

Description

La présente invention concerne une table réglable en hauteur et en inclinaison à la convenance d'un utilisateur.

La table de l'invention fait qu'elle peut etre utilisée aussi bien au sol qu'en association avec un lit, notamment un lit d'hôpital et cela de façon que l'occupant puisse prendre ses repas au lit et écrire et aussi que des soins puissent être apportés à l'occupant sans que la table constitue une gene quelconque, c'est-à-dire qu'elle n'occupe plus aucune piace au-dessus du lit et cela sans qu'il y ait lieu de la démonter ou de la désaccoupler du lit.

Conformément à l'invention, la table à combinaisons multiples est munie d'un piètement qui comporte deux longerons à chacun desquels sont respectivement articulés une béquille et un montant, la béquille supportant une chape articulée enfilée sur le montant, les deux montants étant reliés entre eux par un tube pour le support d'un plateau de table dont le dessous comporte deux goussets pour l'articulation de la tête de deux biellettes formant avec les deux montants des paralléfogrammes articulés maintenant le plateau lorsque celui-ci est soulevé ou abaissé par déplacement des montants par rapport aux chapes enfilées sur eux.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, au dessin annexé.

La fig. 1 est une perspective de la table à combinaisons multiples de l'invention.

La fig. 2 est une élévation latérale de la table mise en place sur un lit d'hôpital.

La fig. 3 est une élévation analogue à la fig. 2 mais illustrant la table dans une position particulière.

La fig. 4 est une élévation analogue aux figures précédentes montrant la table en position d'effacement par rapport à un lit d'hôpital qui la supporte.

Les fig. S et 6 sont descoupes -elévations en partie schématique illustrant un détail de réalisation.

La fig. 7 est une perspective de la table faisant apparaître un autre détail de réalisation.

La table comporte un piètement dont la partie inférieure est constituée par deux longerons 1 qui sont avantageusement munis de galets 2 présentant une gorge médiane à leur périphérie. Les galets 2 sont destinés à permettre le roulement de la table soit sur le sol, soit sur un boudin 3a de rails 3 pouvant être disposés sur les côtés latéraux d'un lit 4.

Les longerons 1 supportent par un axe 5 chacun une béquille 6 à l'extrémité supérieure de laquelle est articulée une chape 7 au moyen d'un axe 8. La chape 7 est munie d'une traverse 9 délimitant un logement 10 pour un montant 11 articulé à sa base sur le longeron correspondant 1 au moyen d'un axe 12.

Un patin 13 est fixé à l'intérieur du logement 10 de la chape 7. Par ailleurs, une glissière 14 articulée sur l'axe 12 de chaque montant est disposée parallèlement à ceuxci et cette glissière peut être manoeuvrée ar une ge-hette 15 pouvant pivoter autour d'un arbre 16 qui relie les gâchettes 15 des deux montants 11. Les gâchettes 15 sont reliées, par ailleurs, à la glissière 14 correspondante par exemple au moyen d'un doigt 17 entré dans une encoche 18 de la glissière.

L'arbre 16 est disposé avantageusement à l'intérieur d'un tube 19 qui relie les sommets des deux montants 11 en formant avec ceux-ci un portique rigide en 5. Le tube 19 supporte un plateau de table 22 par l'intermédiaire de consoles 21 pouvant pivoter par rapport audit tube.

Le dessous du plateau 22 est également muni de goussets 23 présentant une fente 24 dont la forme peut, par exemple, être celle représentée au détail A de la fig. 1. La fente 24 présente une partie 24a horizontale et une partie 24b sensiblement en arc de cercle
Dans la réalisation de la fig. 7, la partie en arc de cercle 24b de la fente 24 délimite supplémentairement des encoches 25 séparées par des dents.

Comme l'illustrent en particulier les fig. 1 et 7, un doigt 26 est engagé dans la fente 24 de chaque gousset et ce doigt sert en outre d'axe à la tête d'une biellette 27 qui est par ailleurs articulée à l'extrémité du longeron 1 correspondant sur un axe 28. Ce qui précède montre que les deux biellettes 27 forment avec les deux montants ll deux des côtés de parallélogrammes articulés dont les deux autres côtés sont délimités, d'une part, par l'espace séparant l'axe géométrique du tube 19 de l'axe du doigt 26-et, d'autre part, par l'espace séparant les axes 12 et 28 décrits ci-dessus.

Lorsque le doigt 26 se trouve dans le fond 241 de la partie horizontale 24a de la fente 24, le plateau 22 est horizontal mais son inclinaison peut être modifiée en déplaçant le doigt 26 dans les parties 24a et 24b de la fente.

Le blocage du doigt 26 peut être réalisé par des organes de serrage non représentés mais bien connus dans la technique ou bien en engageant le doigt dans les encoches 25 (fig. 7). Les encoches peuvent être prévues dans un seul gousset ou dans les deux goussets mais, dans ce dernier cas, il est avantageux de prévoir un mécanisme de synchronisation du mouvement des deux doigts 26 pour que la commande puisse être effectuée d'une seule main.

En considérant la fig. 1, on constate que le plateau 22 est supporté par les montants 11 et maintenu dans un plan déterminé, par exemple horizontal, par les biellettes 27. Les montants 11 sont inclinés mais ils sont verrouillés par les chapes 7 dans la position représentée. En effet, comme l'illustre la fig. 5, la chape 7 forme un coin 7a sur sa face interne tournée vers le patin 13 et, puisqu'elle est articulée sur un axe 8, il en résulte que cette chape occupe forcément une position pour laquelle elle coince le montant 11, cette action de coincement étant d'autant plus forte que la charge supportée par le plateau 22 est plus élevée. L'effet de coincement peut également être obtenu sans le coin 7a mais il a été trouvé préférable de prévoir ce coin pour utiliser une chape suffisamment large pour que sa face interne opposée au patin 13 forme une surface de guidage.

Si l'on désire abaisser le plateau 22, on agit sur l'une et/ou l'autre des gâchettes 15 pour les faire pivoter dans le sens de la flèche fl, de sorte que la glissière 14 prend appui, comme le montre la fig. 6, sur le patin 13 qui augmente la longueur de guidage lorsqu'on amène chaque chape 7 dans une position pour laquelle elle est guidée parallèlement à l'axe du montant 11. Par conséquent, la chape 7, également guidée par sa face opposée au patin 13, peut coulisser le long du montant qui pivote dans un sens ou dans l'autre en même temps que la béquille 6 correspondante.

Lorsque le plateau 22 a été amené à la hauteur dé sirée, on cesse d'agir sur la et/ou les gâchettes 15 qui libèrent les glissières 14 de sorte que les patins 13 n'exercent plus l'effet de guidage décrit ci-dessus et qu'il en résulte un nouveau blocage des montants 11 à l'intérieur des chapes 7.

Pendant le mouvement de montée ou de descente du plateau 22, celui-ci conserve le même angle du fait de son guidage par le parallélogramme articulé que constituent partiellement les montants 11 et les bielles 27.

Lorsque la table est montée dans des rails 3 disposés de part et d'autre du sommier d'un lit 4 comme représenté aux fig. 2 et 4, il est possible d'amener le plateau 22 au-delà du pied ou de la tête du lit 4 pour qu'il constitue une tablette. I1 est possible également d'effacer complètement le plateau 22 au-delà de la tête ou du pied du lit 4 en faisant coulisser les chapes 7 jusqu'au voisinage du pied des montants 11. En effet, lorsque les montants 11 ont pivoté d'une mesure suffisante, les doigts 26 peuvent être déplacés dans la partie rectiligne 24a de la fente 24 des goussets 23, ce qui permet à chaque biellette 27 de croiser le montant 11 correspondant (fig. 4) en amenant ainsi le plateau 22 dans une position pour laquelle il est parallèle au pied ou à la tête du lit 4.

Dans le mode de réalisation choisi où on souhaite permettre au plateau 22 d'atteindre une position verticale en fin de course (position de rangement fig. 4),on doit connaître l'angle formé par le petit côté inférieur du parallélogramme et par l'axe du longeron 1 passant par l'axe 12. On choisit à la construction la longueur AB du montant et le décalage AJ dans le plan ver-tical entre les axes 12 et 28.

Si on appelle
AC la longueur du petit côté inférieur du parallélogramme,
AB la longueur choisie du montant et de la biellette,
AJ le décalage dans le plan vertical des axes 12 et 28 (J étant la projection de A(28) sur l'axe du longeron 11), on obtiendra AC en résolvant l'équation :
AC4 - AB(2AJ + AB) AC2 + 2AB2AJ2 = O et AJ
Sin K = AC
La longueur respective des montants, des béquilles et de l'espace séparant les axes 5 et 12 permet d'augmenter ou de limiter la mesure jusqu'à laquelle le plateau peut être abaissé. De même, lorsque le plateau doit devoir occuper une position rigoureusement verticale en position de rangement de la table et, ainsi que l'illustre la fig. 4,les dimensions des côtés du parallélogramme déformables doivent satisfaire aux relations précédentes.

Dans ce qui précède, on a indiqué indi%férernment la tête ou le pied du lit. En effet, la table peut être montée dans un sens ou dans l'autre par rapport au lit. Cependant, en règle générale, il est préféré de monter la table dans le sens pour lequel les gâchettes 15 sont les plus accessibles à l'occupant du lit, c'est-à-dire dans le sens illustré à la fig. 2 à laquelle on a fait apparaître la tête de lit à gauche.

Bien que cela ne soit pas représenté, il est avantageux de munir les longerons 1 ou au moins l'un dteux d'un patin de freinage pouvant être amené au sol ou en contact avec l'un et/ou les deux galets de roulement 2. Cela permet d'immobiliser la table, soit dans les rails 3, soit au sol lorsqu'elle n'est pas utilisée en association avec un lit.

La fig. 1 illustre un développement selon lequel les rails sont munis à leurs extrémités de roues ou galets 29, 30 pour une chaîne ou un cordon 31. L'une des roues ou galets peut être entraînée par un moto-réducteur 32, luimême commandé à distance, ce qui rend possible à l'occupant du lit de faire déplacer la table sans qu'il ait lui-même à effectuer aucun effort. De même, la commande de la table peut être mécanisée.

L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation, représenté et décrit en détail, car diverses modifications peuvent lui être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1 - Table à combinaisons multiples, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un piètement qui comporte deux longerons à chacun desquels sont respectivement articulés une béquille et un montant, la béquille supportant une chape articulée enfilée sur le montant, les deux montants étant reliés entre eux par un tube pour le support d'un plateau de table dont le dessous comporte deux goussets pour l'articulation de la tête de deux biellettes formant avec les deux montants des parallélogrammes articulés maintenant le plateau lorsque celuici est soulevé ou abaissé sar déplacement des montants par rapport aux chapes enfilées sur eux.

2 - Table suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les chapes délimitent dans leur partie enfilée sur les montants des moyens de coincement pour le blocage des montants par rapport aux béquilles.

3 - Table suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les moyens de coincement comportent au moins un coin formé à partir de l'une des faces internes des chapes.

4 - Table suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par des moyens pour le guidage temporaire des chapes par rapport aux montants moyens provoquant le déblocage des chapes en permettant le coulissement de celles-ci par rapport auxdits montants.

5 - Table suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de guidage comportent des patins fixés aux chapes et une glissière articulée sur chaque montant et pouvant être manoeuvrée par une gâchette pour former un élément de glissement par rapport aux patins.

6 - Table suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les gâchettes de chaque glissière sont reliées entre elles par un arbre traversant ie tube.

7 - Table suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les biellettes et les montants sont disposés dans des plans permettant leur croisement.

8 - Table suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les goussets auxquels sont articulés les doigts des biellettes formant parallélogramme articulé avec les montants présentent une fente délimitant au moins un segment droit dans lequel chaque doigt peut être déplacé pour amener chaque biellette à croiser chaque montant lorsque les montants sont coulissés sur pratiquemment toute leur longueur dans les chapes enfilées sur eux.

9 - Table suivant l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la fente de chaque gousset est prolongée par un segment sensiblement en arc de cercle pour le réglage de l'inclinaison du plateau de table.

10 - Table suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que les longerons du piètement sont munis de galets ou roues.

11 - Table suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les longerons sont guidés dans des rails disposés de part et d'autre du sommier d'un lit.

12 - Table suivant l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que au moins un des longerons est relié à un mécanisme moteur pour le déplacement de la table par rapport à un lit qui la porte.