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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION formée par
BLANRIMA PTY. LTD. pour : "Machine pour le développement de disques de film" Priorité d'une demande de brevet en Australie déposée le 25 août 1982, sous le NO 5544/82 Inventeurs : WILTJIE MARIS
ROBERT JOHN MORAN
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La présente invention concerne une machine pour le développement de disques de film du type décrit dans le brevet américain NO 4 194 822 ou dans le brevet australien NO 519 642.
Les descriptions susmentionnées décrivent un ensemble à cartouche ou cassette photographique qui comporte un boîtier en deux parties avec un disque de film monté rotatif dans celui-ci. Comme le format d'un tel disque de film est totalement différent de celui des films photographiques qui sont utilisés traditionnellement dans de petits appareils de prise de vues, il a été nécessaire d'imaginer une machine spéciale pour le traitement en quantité commerciale de tels disques de film. Avant que le disque de film puisse être traité, il est cependant 1 nécessaire qu'il soit retiré de son logement et cela était fait, selon la pratique normale, manuellement dans une enceinte convenable étanche à la lumière et, ensuite, chaque disque de film était transféré à une tige ou aiguille construite pour supporter un grand nombre de tels disques.
Dans le traitement subséquent, l'aiguille avec les disques agencés sur celle-ci est passée à travers une série d'étapes de traitement et tous les disques de film sur 1'aiguille sont traités simultanément. Bien que ceci soit totalement satisfaisant dans l'opération commerciale normale, cela ne l'est pas pour l'utilisation dans ce qu'on appelle les"mini-labos"qui offrent aux consommateurs ou clients un service d'une heure pour le traitement de films.
L'objet de la présente invention est de prévoir un dispositif de traitement de film en forme de disque
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qui est dans une forme préférée particulièrement adapté pour une telle utilisation en ce sens que dans celui-ci, les films sont traités un par un ou continuellement.
La présente invention consiste en une machine pour le développement de disques de film ayant un boîtier étanche à la lumière, un moyen dans celui-ci pour supporter une unité de film consistant d'un disque supportant une émulsion ayant un élément formant moyeu y fixé, avec un trou central dans celui-ci, dans une position sensiblement horizontale, un moyen supportant plusieurs aiguilles s'étendant verticalement agencées autour d'un trajet fermé passant sur le trou, plusieurs récipients d'une solution photographique agencés sous les aiguilles et dans un trajet correspondant au trajet fermé, un moyen pour provoquer des mouvements verticaux relatifs simultanés à des intervalles prédéterminés entre à la fois le moyen de support d'une unité de film et les récipients, et les aiguilles vers et hors de chacune d'elles,
ainsi les aiguilles sont amenées à entrer dans les récipients de solution et après un temps prédéterminé sont retirées d'eux et pour déplacer les aiguilles, après chaque mouvement des parties hors de chacune d'elles, d'une distance le long du trajet correspondant à l'espace entre des aiguilles adjacentes, l'une des aiguilles étant située immédiatement au-dessus du trou pendant les mouvements verticaux relatifs, les extrémités libres inférieures de chaque aiguille étant conformées pour passer à travers le trou pendant le mouvement des parties vers chacune d'elles et pour s'engager par friction dans le trou, et supporter l'unité de film pendant le traitement, l'agencement étant tel qu'à chaque occasion que les parties sont déplacées vers chacune d'elles,
les unités de film sont immergées dans des solutions des récipients et retenues dans celles-ci pour une période prédéterminée avant d'être retirées des solutions, ainsi, en ayant été immergée dans chacun
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des récipients à tour de rôle, une unité de film est complètement développée, un moyen pour entraîner en rotation de façon continue les aiguilles autour de leurs axes, un moyen pour séparer une unité de film développée d'une aiguille et un moyen de temporisation contrôlant et synchronisant le fonctionnement de la machine.
Il est préférable qu'une machine de développement de disques de film telle que définie ci-dessus ait des moyens pour recevoir l'ensemble à cassette photographique consistant en deux éléments en forme d'assiettes peu profondes maintenus ensemble autour de leurs périphéries et contenant l'unité de film, un moyen pour fendre à part l'ensemble à cassette et un moyen pour délivrer l'unité de film au moyen de support de celle-ci dans une position sensiblement horizontale.
L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une représentation sous forme de diagramme d'un établissement à"mini-labo"montrant l'agencement d'une machine pour développer un disque de film selon l'invention en relation à l'équipement normalement prévu jusqu'à présent dans un tel établissement ;
- la figure 2 est une vue en perspective sous forme de diagramme partiel de certaines des parties de travail d'une machine à développer les disques de film selon l'invention, les autres parties étant omises pour la clarté ; - la figure 3 est une vue agrandie d'une fente à l'avant d'une machine pour recevoir un ensemble à cassette de film comprenant un disque de film et d'une
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glissière descendante que traverse la cassette ; - la figure 4 est une vue en plan de la machine ; - les figures 5a, 5b, 5c et 5d sont des illustrations montrant la façon par laquelle les diverses parties de la machine fonctionnent ; - la figure 6 est une vue détaillée d'une partie du mécanisme à croix de Malte et de la came associée ;
- la figure 7 est une vue en perspective détaillée montrant la façon par laquelle la cassette est ouverte, et la figure 8 est une vue en perspective détaillée montrant le traitement adjacent et les récipients de séchage.
La figure 1 montre de façon schématique un établissement à"mini-labo"dans lequel une machine 10 de développement de disques de film selon l'invention est agencée côte à côte avec l'équipement de développement normalement prévu et auquel elle est reliée par des tubes 12.
Ces tubes permettent aux solutions de traitement ayant débordé du développeur 11 d'être transférées à la machine 10 de développement de disques de film pour une utilisation et mise à l'écart subséquente. Par cet agencement, chaque fois qu'une solution est mise à l'écart de la machine principale, elle est amenée au récipient de solution appropriée de la machine de développement du disque de film déplaçant partiellement la solution consommée de ce récipient. Ceci est un agencement très pratique, bien que non essentiel, en ce sens qu'une machine de développement de disque de film selon l'invention peut être construite avec ses propres réservoirs de solution. Les locaux d'un"mini-labo"sont normalement étroits et petits et c'est une caractéristique d'une forme préférée de l'invention qu'elle puisse être facilement adaptée dans un espace restreint.
La construction d'une machine pour le développement
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de disques de film selon l'invention sera mieux comprise à partir d'une description de son mode de fonctionnement.
Des disques de film auxquels la machine est destinée à traiter, consistent essentiellement d'un disque en une feuille d'un matériau plastique relativement rigide ayant en son centre un moyeu moulé à partir du matériau plastique, le moyeu ayant un trou central et d'autres caractéristiques non importantes pour une compréhension de la présente invention. La surface du disque de film supporte une émulsion sensible à la lumière qui, dans un appareil de prise de vues destiné à être utilisé avec un tel disque, est exposée à la lumière par actionnement de l'appareil de prise de vues et une série d'images latentes sont produites autour de la surface du disque par des procédés photographiques normaux.
Le disque de film est appliqué dans une cassette de film étanche à la lumière qui consiste en un boîtier à deux parties planes composées de deux parois en plastique moulé qui sont maintenues ensemble autour de leurs périphéries. Les parois ont dans chacune d'elles un trou à travers lequel accès peut être obtenu au trou dans le moyeu du disque de film. Les deux moitiés de la cassette de film sont fixées ensemble autour de leurs circonférences par inter-engagement couplé avec une petite quantité d'adhésif. En utilisation normale, les deux moitiés restent jointes et protègent le film de l'exposition à la lumière excepté lorsqu'une partie du film est exposée dans un appareil de prise de vues convenable.
Les deux moitiés de la cassette peuvent être facilement prises à part pour retirer le disque de film et ceci est un préliminaire essentiel au traitement du de film.
Il est de pratique courante pour les récipients d'être ouverts à la main dans des conditions étanches à la lumière et d'être ensuite transférés manuellement à une aiguille verrouillée qui est transférée subséquemment à une machine
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de développement. Une machine de développement de disques de film dans la forme préférée décrite, cependant, permet l'ouverture automatique de telles cassettes de film à la manière ci-dessous décrite.
Une cassette de film contenant un disque de film est reçue du consommateur ou client et est insérée dans une fente 13 d'une plaque 14 à la face de la machine de développement 10 qui est la face du côté gauche de la figure 2. La machine est contenue dans un boîtier étanche à la lumière de telle sorte que tout le traitement des disques de film soit effectué dans le noir. La fente 13 et la partie associée de celle-ci ne sont pas montrées en figure 2 dans un but de clarté.
La fente 13 est construite d'une manière telle qu'une cassette 15 de disque de film puisse être insérée dans celle-ci dans une direction seulement. Ceci assure que la cassette est dans la position correcte pour le fonctionnement subséquent et en particulier que la face supportant l'émussion du disque de film est vers le bas.
Après insertion, la cassette 15 descend dans la glissière 16 par gravité sur la surface du disque de transfert 17, lequel disque a sur lui quatre stations A, B, C, D comme indiqué en figure 4. En premier lieu, la cassette est délivrée ou amenée dans une position horizontale sur la station 1. La première étape dans le traitement du disque de film est l'ouverture de la cassette et le retrait de ses deux parties. Ces opérations ont lieu sur le disque de transfert 17, qui est entraîné en rotation dans la direction de la flèche 18 au moyen de l'arbre 21, qui est entraîné par la roue dentée ou pignon 22 et la chaîne 23.
La rotation du disque est intermittente, celui-ci étant déplacé de 90 pendant chaque rotation partielle.
Après qu'une cassette 15 soit arrivée à la station A sur le disque 17, la première rotation partielle l'amène à la station B. A cette station, les deux parties
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de la cassette sont séparées au moyen de deux tiges 24 montées sur l'extrémité supérieure d'une barre 25. La barre 25 est déplacée alternativement par l'action de la came 26. Lorsque la barre 25 s'élève, les tiges 24 passent à travers les trous 20 qui sont une caractéristique de la partie inférieure 15b de la cassette 15 et séparent la partie supérieure 15a de la cassette 15 de la partie inférieure 15 comme illustré aux figures 5a et 7.
Tandis que la cassette 15 est encore à la station B, les tiges 24 sont rétractées et une glissière ou coulisse 27 est déplacée à travers la cassette pour ôter la partie supérieure 15a comme illustré en figure 5b. La coulisse est fixée à l'extrémité supérieure de la barre 28 qui est déplacée par la came 31 qui est entraînée en rotation à la manière décrite ci-dessous. La coulisse 27 est déplacée alternativement dans les directions indiquées par la flèche 30 en figure 2 et, en se déplaçant vers la gauche en figure 5b, détache la partie supérieure 15a de la cassette 15 qui est éjectée à la manière illustrée en figure 5b et tombe dans un bac de récupération convenable (non montré).
Pendant la rotation partielle suivante du disque de transfert 17, la partie inférieure 15b de la cassette 15 avec le disque de film dans celle-ci se déplace en tournant à la station C. A cette station, le disque de film est retiré de la partie inférieure 15b de la cassette 15 à la manière décrite ci-dessous. La rotation partielle suivante du disque de transfert 17 déplace la partie inférieure 15b maintenant vide du récipient 15 à la position D où elle peut tomber par une glissière (non montrée) dans un bac de récupération.
Le traitement du disque de film est accompli au moyen d'un carrousel indiqué généralement en 32 qui consiste d'un'cadre qui supporte plusieurs aiguilles 33 rotatives de façon indépendante et dont chacune est associée
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à une poulie 34, toutes les poulies 34, sauf trois d'entre elles, étant engagées par une courroie commune d'entraînement 35 qui elle-même est entraînée par une poulie 19 qui à son tour est entraînée par la courroie 37 d'un moteur électrique 38 (le moteur 38 et la partie associée à celui-ci sont omis de la figure 2 pour la clarté). Le rôle de la courroie 35 et des poulies 34 est de permettre aux aiguilles 33 d'être entraînées en rotation autour de leurs propres axes pour des buts décrits ci-dessous.
Le carrousel 32 est supporté sur l'arbre vertical 36 qui est stabilisé par un bras 40 s'étendant à partir d'un support à glissière 50 dans le boîtier de la machine. Cet arbre est soumis à un mouvement axial dans la direction des flèches 29 au moyen de la came 39 et a un mouvement relatif intermittent dans la direction de la flèche 41. La came 39 est entraînée par l'arbre 42 du moteur d'entraînement principal 43 qui sert également à entraîner les cames 26 et 31. Une bague 44 sur l'arbre 36 a sur elle un axe 45 qui s'étend dans une fente annulaire sur la came 39, ainsi, la rotation de la came 39 provoque le mouvement alternatif de l'arbre 36.
La rotation intermittente de l'arbre 36 est produite au moyen du pignon de Malte 45 qui est entraîné par l'arbre 48 et les pignons coniques 51 de l'arbre 42.
Le pignon de Malte 47 est associé à une roue en croix de Malte 52 qui glisse par rapport au pignon 47 et s'engage avec celui-ci à la manière illustrée aux figures 2 et 5d.
A la position supérieure de la roue en croix de Malte 52, montrée aux figures 5d et 6, l'une des fentes 53 engage un rxe vertical 54 dans le pignon de Malte 47. Ainsi, à chaque rotation du pignon 47, la roue 52 est indexée par l'angle réalisé par les fentes adjacentes 53.
Le mouvement du carrousel 32 est contrôlé de la façon suivante. Avec le carrousel en position totalement
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basse comme illustré en trait plein à la figure 5d et avec la machine au repos, l'actionnement d'une commande de départ (non montré pour la machine amène une temporisation électronique à compter 1 minute et 57 secondes après quoi le moteur 43 est excité pour entraîner l'arbre 42.
Un détecteur 49 fonctionnant en conjonction avec un disque détecteur 46 entraîné par l'arbre 42 donne une indication électrique à chaque fois que le disque 46 tourne d'une moitié d'une révolution. Si, après une moitié de révolution, tous les engrènements ou verrouillages et commutateurs de sécurité référés ci-dessous sont dans leurs positions correctes, le moteur continuera à être excité jusqu'à ce qu'une révolution soit détectée. Le moteur 43 est alors désexcité et la temporisation est remise à zéro pour une autre minute et 57 secondes. Pendant la rotation du moteur 43, l'arbre 36 sera tout d'abord élevé à la position supérieure indiqué en traits interrompus en figure 5d et l'arbre 36 sera alors indexé dans la direction de la flèche 41 à travers un angle correspondant aux fentes adjacentes 53 dans la roue en croix de Malte 52.
Après ceci, l'arbre 36 est abaissé pour ramener le carrousel 32 à la position totalement basse de laquelle il a démarré.
L'effet de ces actions est que le carrousel est élevé, indexé par un angle prédéterminé et abaissé toutes les une minute et 57 secondes.
Chaque fois que le carrousel 32 est stationnaire, l'une des aiguilles 33 est immédiatement au-dessus de la station C du disque de transfert 17. A cette station, il y aura la partie inférieure 15b de la cassette avec un disque de film 55 s'étendant horizontalement dans celle-ci, la partie supérieure 15a de la cassette ayant été retirée à la station 3. En figure 2, la partie inférieure de la cassette et le disque de film ont été omis pour la clarté.
Chaque fois que le carrousel 32 est abaissé, l'extrémité d'une aiguille 33 pénétrera le trou au milieu du disque de
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film 55. L'extrémité inférieure 56 de chaque aiguille 33 est conformée et dimensionnée d'une manière telle qu'elle passera à travers le trou dans le disque de film 55 et l'engagera par friction d'une manière telle que lorsque carrousel est ensuite élevé le disque de film soit soulevé avec l'aiguille dans la partie inférieure 15b de la cassette à la station C du disque de transfert 17. Comme cela est mieux montré en figure 8, l'extrémité inférieure de chaque aiguille 33 consiste en une tête en forme d clive ayant dans celle-ci une fente s'étendant axialement.
L'aiguille, ou chaque partie de celle-ci lorsqu'immergée dans les solutions de traitement est réalisée en un matériau qui ne se corrode pas de préférence un matériau plastique tel qu'une résine acétal homopolymère connue sous le nom de Delrin.
Le traitement du disque de film 55 est accompli dans une série de récipients 57 de solutions agencés en cercle au-dessous de la position des aiguilles 33 lorsque le carrousel 32 tourne. Les récipients 57 contiennent les diverses solutions de traitement exigées pour développer, blanchir et fixer le film. Comme celles-ci sont de nature conventionnelle, il n'est pas nécessaire de décrire la chimie de traitement de développement pour une compréhension de la présente invention. Le mouvement du carrousel 32 est tel que chaque disque de film après être prélevé sur une aiguille 33 est abaissé dans un premier réservoir 57 de développement. Pendant cette action, le disque de film est entraîné en rotation par l'action de la courroie 35 agissant sur la poulie 34 de l'aiguille 33.
On a découvert qu'une vitesse de rotation pour les disques de film est d'environ 250 tours par minute. Ceci augmente ou améliore le contact entre le disque de film et la solution concernée pour permettre un traitement uniforme et complet de l'émulsion. Chaque fois que le carrousel est indexé, chaque film est déplacé sur le récipient 57 subséquent et est
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ensuite abaissé dans celui-ci pour l'étape suivante de traitement.
Dans l'agencement montré, il y a dix récipients 57 contenant des solutions de traitement, les deux premiers récipients contenant le produit de développement, les trois suivants contenant le produit de blanchissement, les trois autres suivants contenant la solution de fixage et les deux derniers récipients contenant l'eau de lavage. Une temporisation précise des diverses étapes de traitement est essentielle et avec l'agencement décrit établi pour le traitement du film par le procédé C41 d'Eastman Kodak, chaque disque de film est immergé dans chaque solution pour 1 minute et 57 secondes.
Les trois récipients indiqués à la figure 4 en 58,61 et 62 sont prévus pour stabiliser, sécher et décharger les disques de film développés.
Pour assister au séchage dans le récipient 61, un courant d'air chauffé est prévu à travers l'ouverture 63 (figure 8). Lorsqu'une aiguille 33 est positionnée au-dessus du récipient 61, sa rotation est stoppée avant que l'aiguille soit abaissée dans le récipient. Une fois dans le récipient, l'aiguille est entraînée en rotation à une vitesse augmentée d'environ 3,675 tours par minute. On a découvert qu'une vitesse relativement élevée est nécessaire afin d'assurer que toute solution chimique contenue dans le moyeu du disque de film soit expulsée. Si ceci n'est pas effectué, le film développé peut avoir une apparence bariolée ou rayée.
La vitesse augmentée de rotation de l'aiguille 33 dans cette position est accomplie au moyen d'un bras 74 qui porte une poulie étagée 75 entraînée du moteur 38 par une courroie 76. La poulie 75 a sous elle une partie 77 de diamètre inférieur. Le bras 74 peut pivoter dans la direction de la flèche 78 autour du pivot 79.
Lorsque le bras 74 est à la limite de son mouvement dans
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le sens des aiguilles d'une montre, la partie 77 de la poulie 75 effectue un contact d'entraînement par friction avec la surface de la poulie 34, à cet instant au-dessus du récipient de séchage 61, et entraîne en rotation le disque de film sur l'aiguille 33 à une vitesse de 3.675 tours par minute. Il est à noter qu'à cet instant, la poulie 34 concernée n'est pas en contact avec la courroie 35.
Le mouvement du bras 74 est effectué au moyen d'une came 81 montée sur le boîtier de la machine consistant d'une gorge ou rainure 82 y ayant un goujon. Un rouleau 83 se déplace dans la fente 82 et est fixé à l'extrémité d'une extension 84 du bras 74. L'agencement est tel qu'à chaque fois l'arbre 36 est abaissé, le rouleau 83 est déplacé vers le bas de la fente 82 qui agit pour déplacer le rouleau 83 et ensuite le bras 74 pour amener la partie 77 de la poulie 75 à engager la poulie 34, à cet instant au-dessus du récipient de séchage.
Après que l'aiguille 33, avec un disque de film sur elle, a été abaissée à la position 62, un levier 63 (figure 5c) est actionné par la came 75 pour déplacer une extension fendue 65 du levier 63 de telle sorte que la fente entoure l'extrémité de l'aiguille 33 au-dessus du disque de film 55 comme montré en figure 5c et est retenue dans cette position comme l'aiguille est élevée lorsque le carrousel 32 est élevé. Ceci a pour effet que le disque de film 55 est détaché de l'aiguille et est libre de tomber dans le conduit ou glissière 66 pour tomber sur un convoyeur 67 où il est convoyé à une position de laquelle il peut être retiré de la machine. Dans des formes alternatives de construction, plusieurs disques peuvent être agencés pour être collectés sur une aiguille passant à travers les trous dans les disques, pour un traitement subséquent.
Selon la machine illustrée, les récipients 57 sont destinés à être alimentés en solutions chimiques
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appropriées par le trop-plein d'une machine de traitement existante comme illustrés en figure 1. La figure 8 illustre un agencement typique dans lequel une solution est introduite dans le récipient à travers la conduite d'entrée 68 et s'écoule de l'extrémité supérieure du récipient à travers la conduite de sortie 69 pour se perdre. Dans certains cas, il est nécessaire de maintenir les solutions à une température prédéterminée dans des limites étroites et dans ce but un liquide à une température appropriée peut passer à travers une conduite telle que 71 passant à travers l'intérieur du récipient 57 et le passage de ce liquide est contrôlé par un dispositif thermostatique 72.
Au lieu d'employer un nombre de récipients pour chacune des étapes de développement, de blanchissement et de fixage, chaque étape peut être accomplie dans un récipient conformé spécialement ayant une extension circonférentielle correspondant à deux ou trois des récipients 57 illustrés.
Les récipients 57 peuvent comporter une extension vers le haut au-dessus du niveau de la solution dans le récipient et des agencements peuvent être réalisés de manière que vers l'extrémité de la course vers le haut de l'arbre 56, la vitesse de la courroie d'entraînement 65 soit augmentée pour un court instant afin d'éliminer toute solution résiduelle adhérant aux disques de film. Ceci permet d'assurer que la quantité de solution supportée d'un récipient à l'autre soit minimum.
Afin de surveiller et coordonner le fonctionnement de toute la machine, une boite de contrôle 73 est prévue qui contient un dispositif de temporisation pour régler le fonctionnement du moteur 43 et avec un circuit sensible au dispositif de sécurité et aux verrouillages (non montrés) agencés à travers la machine pour empêcher des dommages apparaissant à la machine si celle-ci fonctionnait dans une condition non satisfaisante. Ces agencements sont d'une
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nature conventionnelle et des détails de ceux-ci ne sont pas nécessaire pour une compréhension de la présente invention et dans un but de brièveté et de clarté, ils sont omis.
La machine décrite ci-dessus est particulièrement utile et pratique pour le fonctionnement dans des mini-labos en ce sens que l'on peut insérer autant de cassettes que l'on peut en loger dans la glissière 16 et la machine fonctionne continuellement jusqu'à ce qu'elles soient traitées.
Alternativement, la machine traitera un seul disque de film.
Le fonctionnement entier de traitement prend environ 30 minutes laissant à peu près la même quantité de temps nécessaire pour le tirage du film pour permettre d'accomplir un service d'une heure.
Tandis que le mécanisme pour ouvrir les cassettes de film forme une partie intégrale du mode de réalisation préféré de l'invention décrit ci-dessus, il est dans le cadre de l'invention de construire une machine omettant cette partie. Dans ce cas, l'ouverture des cassettes serait accomplie manuellement dans un compartiment étanche à la lumière fixé à la machine et le disque de film serait inséré manuellement dans une position correspondant à la station C du disque de transfert. Tandis que ceci simplifierait la construction de la machine, cela introduirait un élément de travail additionnel dans le coût du traitement.
Tandis que dans la machine décrite les aiguilles sont élevées et abaissées dans les récipients, il serait tout à fait possible de construire une machine dans laquelle les aiguilles seraient maintenues à la même hauteur et au lieu de cela, les récipients et le support du disque de film à la station C seraient élevés et abaissés. Une telle machine différerait en détail mécanique mais fonctionnerait précisément de la même manière que le mode de réalisation préféré décrit ci-dessus.