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" Procédé de granulation et produits obtenus "
Le brevet belge n 691.192 du 14 décembre 1966 ainsi que le brevet de perfectionnement n 705.905 au nom de la même demanderesse décrivent un premier procédé permettant la gra- nulation de substances chimiques, insolubles ou peu solubles dans l'eau, mais se dispersant dans l'eau et ayant tendance à donner des poussières, substances telles que des sels métalliques, en particulier des savons métalliques et des pigments, procédé par lequel on précipite une telle substance à partir de sa suspension dans un milieu aqueux, à une température supérieure à 60 C envi-
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ron, en présence d'un composé organique insoluble ou peu soluble dans l'eau et d'un poids moléculaire supérieur à 150,
de préféren- ce supérieur à 200 et d'un point de ramollissement inférieur à
100 De, le précipité ainsi obtenu étant ensuite séparé et séché.
L'adjuvant de granulation utilisé présente le plus souvent un grou- pe aliphatique à longue chaîne .
Les adjuvants de granulation qui sont indiqués plus particulièrement dans ce procédé sont des composés de l'ensemble suivant esters d'alcools gras, esters d'acides gras et de poly- d'acides ,,'alcools, alkyd-esters, cires du type esters, amides/gras et alcano- lamides d'acides gras, nitriles d'acides gras, alkyl-phénols, cé- tones grasses, mélanges d'huiles minérales et de paraffines liqui- des avec des savons métalliques, anhydrides d'acides gras et mé- langes qui renferment des huiles minérales ou des paraffines li- quides et qui ont un point de ramollissement inférieur à 100 C.
On peut également utiliser ici comme adjuvants de granulation des éthers-oxydes d'alcools gras.
Parmi les esters d'acides gras at de polyabools sont appropriés en particulier les esters d'alkènes-glycols, y compris ceux de polyalkènes-glycols, où le groupe alkène est le plus souvent constitué par de l'éthylène. Un avantage du procédé tient à l'emploi de tels esters qui confèrent au produit fini des qualités intéressantes, par exemple une stabilité accrue.
Une façon simple.de mettre en oeuvre ledit procédé consiste à ajouter sous agitation l'adjuvant de granulation en présence duquel la substance précipite, à une suspension aqueuse de ladite substance, portée à plus de 60 C. Il peut également être avantageux dans certains cas de n'entreprendre le chauffage qu'a- près addition de l'adjuvant de granulation.
L'adjuvant de granulation est utilisé déplus souvent raison de 3 à 25, de préférence de 10 à 20% en poids de la subs- tance à granuler.
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Le brevet belge précité décrit l'application de ce procédé à la granulation de polymères halogénés, en particulier de chlorure de polyvinyle. On emploie alors (second procédé) de pré- férence comme adjuvant de granulation une substance utilisable ; comme lubrifiant ou additif de démoulage lors de la transformation ultérieure dudit polymère halogène.
Le brevet belge précité décrit aussi l'emploi de savons métalliques, en particulier de ricinoléates, d'octoates et/ou de "versatates" comme adjuvants de granulation. Pour mettre en oau- vre ce procédé, l'agent de granulation mis sous forme divisée aqueuse-émulsion, dispersion ou suspension - est ajouté sous agitation à la substance à granuler, mise également sous forme divisée aqueu- se.
Le brevet belge précité montre ensuite que la gra- nulation, selon les deux procédés ci-dessus peut être améliorée et exécutée à température plus basse si, à l'un des agents de gra- nulation déjà énumérés, on ajoute un solvant organique, insoluble dans l'eau.
Il s'agit plus précisément d'un troisième procédé permettant la granulation de substances chimiques, insolubles ou peu solubles dans l'eau mais se dispersant dans l'eau et ayant ten- dance à donner des poussières, procédé par lequel on granule une telle substance par adjonction d'un adjuvant organique approprié de granulation, qui renferme un groupe hydrocarboné et dont le point de fusion est supérieur à 40 C, ainsi que d'un solvant organi- que insoluble dans l'eau, dont le point débullition est inférieur à 135 C, ou bien qui est entra!nable par la vapeur d'eau, en fait on disperse dans l'eau la substance à granuler, l'adjuvant de gra- nulation et le solvant, on chauffe l'ensemble sous agitation jusqu'à formation d'un précipité granulé, qui est ensuite séparé par'filtration,
éventuellement lavé et finalement séché.
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Le solvant utilisé est choisi dans un ensemble comprenant par exemple : hydrocarbures insolubles dans l'eau, aromatiques, aliphatiques ou chlorés, alcools, éthers-oxydes, esters et cétones, choisis de façon que leur point d,'ébullition soit in- férieur à 135 C et de préférence à 100 C; solvants dont les points d'ébullition sont plus élevés, mais qui sont entra!nables par la vapeur d'eau; des solvants appropriés sont en particulier les suivants :
essence aliphatique dont'les points de distillation sont compris entre 80 et 100 C, chlorure de méthylène, trichloré- thylène, tétrachlorure de carbone, benzène, toluène,xylène, cy- clohexanol, cyclohexanone et ndtro-benzol
Ce troisième procédé procure toute une série d'avan- tages :la granulation peut être exécutée à température plus basse que par ceux décrits plus haut. La température minimale indispen - sable n'est plus de 60 C, mais seulement de l'ordre de 40 C. La durée de la granulation du fait de l'addition de solvant est rédui- te d'environ moitié en moyenne.
.Les granulés obtenus sont plus uniformes et-se tiennent normalement entre 0,1 et 1 mm de diamètre. En augmentant la proportion de solvant on peut aussi obtenir des granulés ayant jusqu'à 5 mm de diamètre et même davantage. En sens inverse on peut réduire le diamètre des granulés en poussant la vitesse de l'agi- tateur.
Ce troisième procédé peut être utilisé avec succès pour granuler des résines synthétiques comme des polyalkènes, par exemple le polyéthylène, mais aussi en particulier le chlorure de polyvinyle et les copolymères en renfermant.
Le brevet belge précité fait aussi état de la pos= sibilité de granuler des polymères, notamment des halogénures de polyvinyle, par simple addition de plastifiant et/ou de solvant.
Le brevet belge précité décrit à ce titre un qua..
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triême procédé permettant la granulation de polymères halogénés, par lequel on fait dissoudre une.partie du polymère à température quelque peu élevée dans un plastifiant et/ou un solvant, on disper- se le reste du polymère dans l'eau à température plus basse, on verse sous agitation la solution du polymère dans la dispersion aqueuse, et l'on chauffe ensuite lentement le tout jusqu'à ce que la granulation commence à se produire. On arrête alors l'agita- tion, on ajoute encore de l'eau et on porte enfin l'ensemble pen- dant peu de temps à une température de 80 à 100 C. Dans le cas où l'on a utilisé un solvant celui-ci est entraîné par la vapeur d'eau.
Les plastifiants qui conviennent sont tous les plas-' tifiants usuels en particulier les plastifiants phtalates, mais en outre des esters de l'acide sébacique ou de l'acide adipique, des mais '/plastifiants phosphates, et enfin/non les moins importants des plastifiants polymères.
Les solvants qui conviennent sont des solvants don- le point d'ébullition est compris entre 30 et 200 C, de préférence entre 60 et 110 C, et des' solvants qui sont entra!nables par la vapeur d'eau. On peut citer parmi ces solvants : des hydrocarbures aromatiques, de préférence benzène, toluène et xylènes des hydro- carbures aliphatiques, des esters comme l'acétate de butyle, des cétones comme la cyclohexanone, des éthers-oxydes comme le dibutyle- éther, et aussi des mélanges de solvants, comme par exemple de to- luène et d'acétone.
Des hydrocarbures chlorés comme le tétrachloru . re de carbone se recommandent pour la granulation de chlorure de polyvinyle (émulsion),
Par le quatrième procédé que l'on vient de rappeler, on peut granuler des chlorures de polyvinyle S (suspension) et E (émulsion et aussi des mélanges de ces chlorures de polyvinyle
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E et S, le cas échant aussi des copolymères renfermant des poly- mères halogénés. On peut en particuler se servir de ce procédé pour opérer la granulation à partir de la suspension ou de l'émul- sion elle-même.
Ceci présente en particulier des avantages pour la granulation des chlorures de polyvinyle E (émulsion), car les émul- sifiants -qui dans les transformations ultérieures sont souvent gênants - sont éliminés en majeure partie par lavage, lors de la granulation.. par le quatrième procédé, on peut préparer des gra- nulés de CPV dur et de CPV mou, quelle que soit la teneur en plas- tifiant.
Les proportions de plastifiant sont à prendre entre 10 et 100 parties pour 100 parties de résine, mais on utilise de préférence les proportions usuelles.de la technique qui sont de 30 à 80 parties de plastifiant pour 100 parties de résine. Pourla granulation on utilise naturellement la proportion de plastifiant que l'on désire avoir dans le granulé mou fini. Quand on s'en tient aux proportions de plastifiants, couramment employées dans la tech- nique, de 30 à 80 parties de plastifiant pour 100 parties de CPV, on arrive à opérer la granulation par ledit procédé au moyen du seul plastifiant, sans l'aide de solvant, Pour des proportions plus faibles de plastifiants, la granulation nécessite l'adjonction de proportions de plus en plus grandes de sdvants.
Pour granuler du CPV dur on utilise de 10 à plus de 400 parties de solvant pour 100 parties de chlorure de polyviny- cependant le, de préférence/de 100 à 200 parties.
Par le quatrième procédé, on peut aussi incorporer dans-les granules, si on le veut, des additifs tels que stabilisa- tours, lubrifiants ou additifs de démoulage.. Leditprocédé permet donc de mettre à la disposition de l'industriel transformateur des
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granulés finis, de composition optimale eu égard aux conditions imposées par chaque cas particulier de transformation et ruisse- lant convenablement, sous forme de produits composites comprenant tous les additifs voulus tels que plastifiants, stabilisateurs, charges, additifs antistatiques, additifs ignifuges, colorants, etc .
Pour la mise en oeuvre du quatrième procédé, on fait dissoudre une petite partie du chlorure de polyvinyle, de préférence de 1 à 3 % , à température quelque peu élevée, com- prise entre 35 et 200 C, dans la totalité du plastifiant ou s'il y a lieu du mélange plastifiant-solvant. On met la majeure par- tie, restante, de la résine séparément en suspension dans de l'eau à la température ambiante, de préférence dans une quantité d'eau qui est de 1 à 2 fois celle de la résine. Sans désemparer on chauffe sous agitation jusqu'à ce que la granulation commence, ce qui en général se produit entre 40 et 60 C. On arrête enfin l'agitation et on porte le bain à une température comprise entre 80 et 100 C.
Quand on travaille sans solvant, on peut au bout d'un court temps de chauffage - d'une durée de 5 à 15 mi- nutes seulement - retirer le granulé fini. Quand on granule en faisant usage de solvant, il est avantageux d'entraîner celui- ci par la vapeur d'eau et de le récupérer. Les temps de chauffage sont alors allongés en conséquence.
Enfin le brevet belge précité expose comment il est possible de granuler des polymères halogénés avec solvant et/ou plastifiant, sans avoir à faire dissoudre au préalable une partie du polymère dans un système plastifiant et/ou solva,nt.
# Ce cinquième procédé est un procédé permettant la gra- nulation de polymères halogénés, par lequel on dilue dans de l'eau la résine-polymère se trouvant en suspension ou en émul- sion, on ajoute sous agitation à ce bain étendu le nolvant et/ou
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le plastifiant, on agite jusqu'à ce que la floculation commence et on continue à agiter à la température ambiante ou à température quelque peu élevée, de l'ordre de 40 C, jusqu'à formation d'un précipité granulé,
Pour granuler du chlorure de polyvinyle E (émulsion) eh particulier, on ajoute avant incorporation du solvant et/ou du plastifiant, de 0,1 à 2 %, de préférence de 0,25 à 1,25 % du poids de résine, d'un sel dont le métal appartient à l'ensemble des métaux alcalino-terreux,
de l'aluminium et des métaux lourds, les proportions ci-dessus étant comptées en sel à l'état solide alors qu'il est ajouté sous forme de solution aqueuse.
Comme solvants permettant de granuler par ce dernier procédé du chlorure de polyvinyle E (émulsion), on se sert de préférence de solvants qui foisonnent par le chlorure de poly- vinyle E (émulsion) ou qui forment un gel avec celui-ci, par exemple de l'un des solvants suivants :hydrocarbures aromatiques, tels que benzène, toluène et xylène, ou encore hydrocarbures chlorés, tels que tétrachlorure de carbone.
Cependant certains solvants ne donnant pas de gels permettent également de granuler du chlorure de polyvinyle E (émulsion), par exeniple des esters comme l'acétate de butyle, des cétones comme la cyclohexanone, des éthers-oxydes comme le dibutyl-éther. des alcools comme le butanol normal, ou des hydrocarbures aliphatiques comme l'éther de pétrole, ou enfin des mélanges de ces divers solvants.
Pour granuler du chlorure de polyvinyle E (émulsion) exempt de plastifiant on utilise de 10 à 400 parties de solvant pour 100 parties de CPV, et de préférence de 100 à 200 parties.
Les températures de granulation adoptées doivent nécessairement être inférieures au point d'ébullition de l'eau et supérieures au point d'ébullition du solvant utilisé.
Les plastifiants qui conviennent à la préparation de
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granulés de chlorure de polyvinyle E (émulsion) en renfermant sont tous les plastifiants usuels et en particulier les plasti- fiants phtalates, mais en outre des esters de l'acide sébacique ' ou de l'acide adipique, des plastifiants phosphates, des plasti , fiants phesphates, des plastifiants polymères, ou encore des esters d'acides gras et d'alcools ayant de préférence de 4 à 22. de préférence de 4 à 8 atomes de carbone. Des paraffines chlorées, seules ou en mélange avec d'autres plastifiants, sont également utilisables par le procédé. Les proportions de plastifiant à employer peuvent être choisies à volonté, mais se tiennent entre
10 et 100 parties, de préférence de 30 à 80 parties de plasti- fiant pour 100 parties de résine.
On peut pour granuler un chlorure de polyvinyle E (émulsion) utiliser un plastifiant soit seul soit en mélange avec un solvant.
Le cinqième procédé du brevet belge précité est donc en particulier intéressant pour granuler du chlorure de polyvinyle exempt de plastifiant, du fait qu'une prédissolution dans du plastifiant selon le quatrième procédé n'est pas alors possible.
Pour granuler du chlorure de polyvinyle S (suspension) exempt de plastifiant on ne peut pratiquement utiliser que des solvants qui, avec ce chlorure de polyvinyle, forment des gels, par exemple le toluène. La granulation de chlorure de polyvinyle
S (suspension) renfermant un plastifiant se fait de préférence par le quatrième procédé du brevet belge précité, selon lequel on dissout au préalable une partie du polymère halogéné dans le système solvant et/ou plastifiant.
Déjà dans la description du premier et du quatrième procédés rappelés ci-dessus, il a été précisé que ces procédés sont applicables non seulement à des polymères halogénés, mais
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aussi à des résines synthétiques telles que polyoléfines (polyalkènes), par exemple polyéthylène, et à des composés polyacryliques, ainsi qu'à des copolymères.
Or on a découvert avec surprise que les deux derniers procédés décrits par le brevet belge précité et rappelés ci- dessus permettant de granuler des polymères halogénés, sont applicables non seulement à ceux-ci mais aussi à d'autres résines synthétiques, et que des résines synthétiques elles-mêmes pou- vaient servir d'adjuvants de granulation pour elles-mêmes ou pour d'autres résines synthétiques.
Des résines synthétiques (ou des mélanges de ces résines) qui selon la présente invention peu- vent être granulées et peuvent en même temps servir d'agents de granulation sont les suivantes :acides polyacryliques, poly- méthacrylates et leurs copolymères, composés polyvinyliques comme halogénures de polyvinyle, acétate de polyvinyle et leurs copolymères, polyoléfines (polyalk-ènes) comme polyéthylène, polypropylène et polybutylène, dérivés cellulosiques, polysty- rènes, polyesters, polyamides et polycarbonates. A côté de ces résines thermoplastiques certaines résines thermodurcissables conviennent également; on peut citer parmi celles-ci les résines phénoliques, les résines crésoliques et les résines époxydes.
Conviennent également des élastomères comme le caoutchouc naturel non vulcanisé, des caoutchoucs synthétiques comme ceux dits ABS ("acrylonitrile-butadiène-styrène"), ABR ("acryle-butadiène- rubber") et chloroprène. Conviennent aussi entre autres des polysiloxanes, des polyuréthanes, des polyéthers, etc.
Pour mettre en oeuvre le procédé selon l'invention dans le cas de résines plastifiées on opère pratiquement à la façon décrite par le brevet belge précité pour le quatrième procédé, d'après lequel on fait dissoudre une partie du polymère à tempé- rature quelque peu élevée dans un ensemble plastifiant et/ou solvant, on disperse le reste du polymère à température quelque
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peu élevée dans de l'eau, on verse sous agitation la solution de polymère dans la dispersion aqueuse et on chauffe lentement jusqu'à ce que la granulation commence à se produire. La propor- tion de polymère que l'on fait dissoudre au préalable dans l'en- semble plastifiant et/ou solvant est de 1 à 10 %, de préférence j de 5 à 7 % du poids total de polymère.
Les agents de granulation que l'on peut employer selon le procédé de l'invention sont donc toutes les résines synthéti- ques qui sont solubles ou tout au moins gélifiables dans les plastifiants et/ou solvants. Dans le cas de résines plastifiées il est donc possible d'effectuer la granulation par la résine synthétique elle-même en faisant ce qu'on peut appeler une "autogranulation", ou encore d'utiliser comme agent de granulation une autre résine synthétique soluble ou gélifiable dans le plasti- fiant.
Il existe encore d'autres substances qui étant géli- fiables avec l'ensemble plastifiant et/ou solvant, peuvent être utilisées comme agents de granulation, par exemple le stéarate de lithium dans le phtalate de dioctyle, le stéarate de calcium et/ou le stéarate de baryum ou le stéarate d'aluminium ou le stéarate de lithium dans une huile minérale.
La granulation progresse d'autant plus facilement que la résine synthétique est plus soluble dans l'ensemble plastifiant et/ou solvant.
Par le procédé de l'invention on peut aussi, si on le veut, incorporer dans les granulés des additifs, tels que stabi- lisateurs, lubrifiants ou additifs de démoulage. Le procédé selon l'invention permet donc de mettre à la disposition de l'industriel transformateur des granulés finis, de composition optimale eu égard aux conditions imposées par chaque cas particulier de trans- formation et ruisselant convenablement, sous forme de produits
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composites comprenant tous les additifs voulus tels que plastifiants , stabilisateurs, additifs antistatiques, additifs ignifuges, colorants, etc..
EXEMPLE 1
On porte 40 litres d'eau sous forte agitation à une température d'au moins 80 C et on y introduit sous agitation successivement 12,5 kg de chlorure de polyvinyle S (suspension) d'un K-Wert de 70, 3 kg de craie tensio-activée et 400 g de sulfa- te dibasique de plomb de façon à former un mélange homogène.
Indépendammentde cela, on fait.dissoudre 400 g de chlorure de polyvinyle S (suspension) d'un K-Wert de 70, 50 g de chlorure de polyvinyle S (suspension) d'un K-Wert inférieur à 70, et 50 g de polyéthylène de bas poids moléculaire (du type vendu sous le nom de "A-Wachs" par la Société dite "Badische Anilin und Soda Fabrik") ainsi que 140 g de stéarate dibasique de plomb, dans un mélange de 4 kg de phtalate de dioctyle, 1 kg de phtalate de dinonyle et 2 kg de paraffine chlorée (à 40 % environ de chlo- re), en portant le bain à une température supérieure à 100 C. On verse sans désemparer et sous forte agitation cette solution dans la suspension aqueuse.
Après agitation de 1 à 2 minutes, à une température d'au moins 80 C, la granulation commence déjà à se produire. On continue à agiter jusqu'à ce que les granules se soient/affermis, enfin on filtre et on sèche.
Le granulé ainsi obtenu est utilisé à la fabrication de câbles.
Il arrive parfois que l'on ait intérêt àcpérer l'auto- granulation sans doute avec une résine synthétique de même nature que celle à granuler, mais d'un poids moléculaire plus faible, car les résines synthétiques de poids moléculaires relativement faibles se dissolvent plus facilement dans un ensemble plastifiant et/ou solvant que les mêmes résines de poids molé-
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culaires relativement élevés. De cette façon non seulement la granulation progresse plus facilement, mais on peut aussi en retirer d'autres avantages techniques : si par exemple on utilise comme,adjuvant de granulation pour granuler un chlorure de polyvinyle, un chlorure de polyvinyle de K-Wert plus faible, la tenue au froid du produit obtenue s'en trouve améliorée.
Dans le cas du chlorure de polyvinyle, on peut aussi utiliser comme adjuvant de granulation par exemple un chlorure de poly- vinyle surchloré, car celui-ci est plus soluble dans un ensemble solvant et/ou plastifiant qu'un chlorure de polyvinyle à teneur en chlore normale.
Dans le cas de résines synthétiques non plastifiées, la dissolution de l'adjuvant de granulation se fait dans un solvant où la résine synthétique servant d'adjuvant de granulation est soluble ou tout au moins foisonne. On se sert comme solvant de ,préférence d'un solvant dont le point d'ébullition est inférieur à 135 C, de préférence à 100 C, ou bien d'un solvant qui est entraînable par la vapeur d'eau.
Mais l'emploi d'un solvant pour dissoudre préalablement la résine synthétique servant d'adjuvant de granulation, dans le cas de granulation de résine synthétique (ou d'un mélange de telles résines) exempte de plastifiant, n'est pas toujours avan- tageux , en particulier quand la résine est gélifiée par le solvant et que le solvant ne peut plus alors être retiré du gra- nulat que difficilement ou même ne peut plus l'être du tout, sans compter les dépenses dues aux pertes de temps et d'énergie qu'entraîne l'extraction du solvant par vaporisation.
Pour granuler une résine synthétique exempte de plasti- fiant on opère donc avantageusement selon le cinquième procédé décrit par le brevet belge précité, par lequel on dilue dans de l'eau la résine polymérisée, se trouvant en suspension ou en
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émulsion, puis on la chauffe, en la portant de préférence à une température supérieure à 80 C, on ajoute au bain l'adjuvant de granulation à l'état fondu et on agite le mélange jusqu'à forma- tion d'un précipité granulé, qu'ensuite on filtre et on sèche.
A cette fin on utilise donc une résine synthétique à bas point de fusion ou bien une résine synthétique qui se ramollit à une température inférieure au point d'ébullition de l'eau, et qui peut ainsi servir d'adjuvant de granulation, en particulier par conséquent une résine de faible poids moléculaire comme par exemple les polyéthylènes et polyéthylènes-glycols à bas poids moléculaire.
Si l'on granule sous pression et que l'on élève par là le point d'ébullition de l'eau, on peut utiliser comme adjuvant de granulation une résine synthétique dont le point de ramollisse- ment est plus élevé dans la même mesure,
On peut aussi se servir de résines synthétiques comme adjuvants généraux de granulation pour granuler, au sens de la description du premier procédé du brevet belge précité des substances diverses, donc pour granuler.des pigments, des matières de charge, des stabilisateurs, des lubrifiants ou additifs de démoulage, des additifs pour caoutchoucs, et enfin mais non les moins importants des additifs pour papiers.
On peut aussi granuler avantageusement en se servant selon la présente-invention de résine synthétique comme adjuvant de granulation, des matériaux composites utilisés lors de la transformation de résines synthétiques et com- prenant par exemple des stabilisateurs, des charges, des lubri- fiants ou additifs de démoulage, des additifs antistatiques, des colorants, etc, dans des proportions bien déterminées. Pour cela on utilise naturellement de préférence une résine synthétique, pour laquelle les différents composants du produit composite sont prévus. La résine synthétique peut dans ce cas être ajoutée sous
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forme d'émulsion, de dispersion ou de suspension, au matériau à granuler.
On peut là encore ajouter la résine synthétique à l'état fondu, cette résine étant donc choisie en fonction d'un point de ramollissement suffisamment bas. Le matériau composite renfermant stabilisateur, lubrïfiant ou additif de démoulage et matière de charge peut le cas échéant renfermer aussi une résine synthétique et/ou un plastifiant, par quoi sa divisibilité se trouve améliorée. On peut dans ce cas opérer mutatis mutandis selon le quatrième procédé du brevet belge précité, par lequel on fait dissoudre séparément la résine synthétique dans le plasti- fiant et on ajoute sous agitation cette solution chaude à une dis- persion aqueuse du matériau à granuler.
EXEMPLE 2
On disperse 10 kg de polystyrène dans 50 1 d'eau et on porte le tout sous très forte agitation à une température de 80 C. Indépendamment de cela on fait dissoudre 500 g de monostyrène stabilisé dans 2 1 d'éthylbenzène. On ajoute cette solution à la suspension déjà préparée et on continue à agiter jusqu'à formu- lation du granulé.
EXEMPLE 3
On disperse 10 kg de polyéthylène de haut poids molé- culaire (degré de polymérisation 250.000) dans 50 1 d'eau et on porte le tout sous agitation à 80 C. A cette suspension on ajoute une solution, préparée indépendamment, de 400 g de polyéthylène à bas poids moléculaire (degré de polymérisation 10.000) et de 100 g de chlorure de polyvinyle (K Wert de 55), dans 3 kg de benzène, 1 kg d'acétate d'éthyle et 1 kg de toluène. On continue à agiter jusqu'à formation d'un granulé solide.
EXEMPLE 4
On disperse 10 kg de résine phénolique dans 40 1 d'eau et on porte le tout sous forte agitation à 80 C. Indépendamment
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de cela on prépare une solution dé résine phé nolique à 60 % dans l'alcool. A cette solution on ajoute sous forte agitation 2 kg de la suspension déjà préparée. On agite pendant 5 minutes jusqu'à formation du granulé voulu.