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La présente invention est relative à un dispositif casse-fil pour machines textiles, qui tâte un fil unique en mouvement et émet, en cas de casse ou tension insuffisante dudit fil, un signal qui est utilisé pour une fonction d'indication ou de commutation sur la machine textile inté- ressée. Dans le cas de métiers et machinesà tisser, cette surveillance Intéresse le fil de trame inséré ou en cours d'insertion, la signal émis par le dispositif caisse-fil, en cas de casse, de tention insuffisante ou d'absente du fil, arrêtant le métier à tisser. En cas de machines à bobiner, de bobineuses multiples et d'ourdisseuses,
chaque filpasse par un dispositif cause-fil qui, en cas de cases ou de tension insuffisante du fil, contrôle une lampe témoin et arrête, soit la machine entière, soit )'unité de bobinage intéressée. jus- qu'ici on connaît, pour les métiers à tisser, le dispositifs suivants :- Immédiatement après le passage de la navette, une fourchette tâteuse est appliquée contre le fil de trame, repose sur les fils de chaîne. En l'absence du filde trame, lorsque celui-ci est cassé ou détendu, la fourchette tombe a travers les fils de chaîne. Par contre, si le fil de trame est intact, il empêche cette chute de la fourchette tâteuse.
Cette disposition présente des inconvénients; en effet, fore- qu'il n'y a qu'un très petit nombre de fils de chaîne, le fil de trame peut être refoulé à travers ces premiers; par contre, si l'on règle te dispositif casse-trame pour une action très légère, afin que le fil de trame ne pèse pas sur les quelques fils de chaîne, il est probable que le casse-trame ne déclen- chers pas, en cas d'une casse du fil de trame, pour autant qu'une extrémité de ce fil se trouve encore tous la fourchet- te tâteuse. On rencontre des difficultés analogues dans le
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tissage simultané de fils de trame et de file de tramer minces.
D'autres disposities font appel à un volet qui est incorporé dans la navette et qui se déplace en fonction de la tension du fil, en vue de fermer un contact électrique ou d'interrompre un rayon lumineux. Ces dispositifs ne fonctionnent pas en cas de casse du filde trame, pour Au que ta navette entraîne encore une certaine longueur de ce dernier, étant donné que la tension du fil dans la navette reste alors encore assez élevée.
Encore un autre dispositif surveille le Mouvement transversale du fil immédiatement au bord du tissu, à 1' endroit où la navette sort de la foute ouverte. Le fi de trame intact se déplace vers le bord du tissu à une certaine distance devant le lit du battant. Par contre, si le fil de trame est cassé, il épouse le battant et se déplace dans de * plan de ce dernier, c'est à dire sans intervalle par rapport au battant.
Ce déplacement du fil est exploré par voie photo- électrique et est utilisé pour l'arrêt du métier, en cas de casse du fil, Un tel dispositif présente t'inconvénient de ne pas permettre une surveillance du filà l'intérieur du tissu,
11 en résulte des difficultés pour l'arrêt du métier; puisqu'on ne dispose que d'un très court intervatte de temps entre le moment de l'exploration et le moment dela chasse suivante de navette.
Par ailleurs, il faut. deux têtes d' exploration, une à gauche et )'autre à droite du tissu, et te réglage de ce dispositif est délicat,
Dans le cas de bobineuses! de bobineuses multiples et d'ourdisseuses, on avait l'habitude, jusqu'ici, de suspendre des fourches au-dessus d'une partie horizontale des fils. En cas de casse du fil ou d'Une tension insuffisante, la fourche correspondante tombe par son propre poids et actionne un
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interrupteur.
L'inconvénient essentiel de ce dispositif réside dans sa grande inertie, si bien qu'il y a un tapa de temps considérable entre la casse du fil et l'émission du signal.
Du reste, le fil peut se casser entre la fourche et la bobine envideuae et conserver assez de tension pour que la fourche ne tombe pas.
Un dispositif casse-fil d'un fonctionnement irré- prochable, pour métiers à tisser, doit remplir les conditions suivantes : a) Il doit surveiller aussi bien le déplacement du fil que la tension du fil (fil de trame cassé, détendu ou manquant), c'est à dire que le dispositif doit réagir aussi bien à l'absence de déplacement du fil, qu'à l'absence de tension du fil. b) Il doit être possible de tisser simultanément des fils de trame et des fils de trame épais. c) L'exploration doit être possible en un endroit quelconque du trajet de la navette, notamment aussi à l'in- térieur de la largeur du tissu. d) Dans le cas de métiers automatiques le disposi- tif doit aussi vérifier la première duite après un changement de bobine (le filde trame ne se trouve pas encore dans le trajet définitif de la navette).
e) Si une partie du dispositif de surveillance est incorporée directement dans la navette, un écart de la navette de son trajet idéal doit rester sans influence sur le dispositif de surveillance.
Un dispositif casse-fil pour bobineuses, bobineuses multiples et ourdisseuses doit remplir les,conditions sui- vantes a) Il doit être sensible, tout d'abord, au dépla- cement du fil, c'est à dire que le dispositif doit réagir lors-
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que le filest arrêté, même s'il se trouve encore tendu. b) Le délai de réponse doit être aussi court que possible pour limiter la longueur des bouts de filà un minimum.
Selon l'invention, toutes ces conditions qu'on vient d'énumérer sont remplies par le dispositif proposé.
L'invention est caractérisé par le fait que le fil tendu et en mouvement met en rotation un galet et que le galet en rotation entratne un champ alternatif optique, magnétique ou électrique, qui est transformé, par un récepteur, en une tension alternative dont l'importance et la fréquence dépendent de la vitesse de rotation du galet.
Un fil détendu ou cassé n'entra!ne pluside galet ou l'entraîne à une vitesse trop faible, si bien que le champ alternatif fait défaut ou présente une fréquence trop faible, et, partant, le récepteur ne fournit plus de tension alter- native d'une valeur suffisante ou une tension d'une fréquence trop basse, c'est écart du signal d'émetteur provoquant une impulsion d'intervention.
Le petit galet a, de préférence, la fornt d'un cy- lîndre, d'un cylindre creux, d'une cage ou analogue, et est entraïrdirectement sur son pourtour extérieur par le fil en mouvement. Ainsi, ilne fait pas partie d'un système complique de rotors, de fils entraînant par exempte une roue de commande séparée qui serait montée, sur un axe commun avec le galet engendrant le champ alternatif.
Une exploration magnétique de la rotation du galet peut se faire, selon t'invention, par un ou plusieurs aimants permanents qui !sont moyés dans le' galet et qui, par suite d'une rotation du galet, induisent une tension alternative dans un enroulement récepteur voisin. La fréquence de la tension alternative induite dans t'enroulement d'exploration est une valeur représentative de la vitesse de rotation du galet.
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Dans le cas des métiers à tisser, l'enroulement d'explortaion est incorporé dans le lit du battant. Un amplificateur renforce la tension alternative et l'alimente dans un redresseur. La un valeur de la tension continue obtenue est/critère pour savoir si le fil a cassé ou non. Il n'agit, par des circuits convena- bles, sur les dispositifs d'indication, d'arrêt ou de section- nement de la machine.
Une exploration optique peut se faire, selon l'in- vention, à l'aide d'un galet quiest munide moyens capables de moduler l'intensité d'un faisceau lumineux qui passe d'une lampe à une cellule photo-électrique. La valeur de la tansion de sortie amplifiée et redressée de la cellule photoélectri- que est le critère pour savoir si le fil est intact ou cassé ou encore détendu. Le signal de sortie du dispositif casse-fil agit sur la machine de la même manière qu'avec l'exploration magnétique.
Dans un autre mode de réalisation le galet comporte une ou plusieurs incrustations présentant une constante diélec- trique très différente de cette du matériau de base, si bien que la rotation du galet, dans le champ électrique d'un conden- sateur, provoque une variation de la capacité. La variation de la capacité provoque une tension alternative au condensateur, qui est de nouveau amplifiée et redressée, le signal de sortie ainsi obtenu servant au déclenchement des opérations d'indica- tion ou d'intervention sur la machine.
Les dessins annexés et la description quiva suivre de quelques exemples de réalisation feront ressortir d'autres caractéristiques et avantages de l'invention.
Sur ces dessina :
La figure 1 est un schéma représentant, à une échelle agrandie, le galet tâteur et le fil, la figure 2 est une vue en plan de la figure 1, la figure 3 est un* coupe d'une navette comportant
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un tel galet, la figure 4 est le schéma d'un galet pour l'explo- ration optique, la figure 5 est un schéma représentant une variante de la figure 4, la figure 6 est un schéma représentant une variante de la figure 1;
la figure 7 est un schéma représentant la disposé tion dans l'espace de l'aimant de déclenchement, de l'enro- lement de déclenchement, du galet d'exploration et de l'enrou- lement d'enclenchement d'un dispositif cas..-tram. pour mé- tiers à tisser, la figure 8 est le diagramme d'une impulsion d'en- clenchement émisa par un montage selon la figure 7, la figure 9 est le diagramme de la tension alter- native engendrée par le galet tournant dans le récepteur, la figure 10 est le schéma d'ensemble du couplage électronique d'une exploration magnétique, la figure 11 est le schéma de la disposition, dans l'espace d'une exploration optique du galet, la figure 12 est le diagramme de l'amplitude de l' impulsion d'enclenchement en fonction de la distance entre l'enroulement d'exploration et l'aimant d'enclenchement;
selon la disposition de la figure 7, la figure 13 est un exemple des circuits électroniques d'un dispositif magnétique d'exploration, la figure 14 est un schéma de la disposition, dans t'espace, de )'enroulement d exploration magnétique et du galet sur un métier à tisser, la figure 15 est un schéma faisantressortir le ralentissement d'un gelet par suite d'une- insuffisance de la tension du fil, la figure \6 est une élévation avec vue en plan
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d'un galet avec surface renforcée, la figure 17 est un schéma d'un galet disposé dans le champ électrique d'un condensateur, la figure 18 est une coupe avec une élévation faisant ressortir une forme d'exécution du galet pour l'explaration magnétique,
avec trous transversaux pour t'auto-nettoyage pneumatique des paliers de tourillons et une conformation en ailettes dans l'intérêt d'une réduction du poids propre et d'une augmentation du frottement d'entraînement, la figure 19 est le schéma d'ensemble d'un dispositif de surveillance de trame monté de part et d'autre du iit du battant d'un* métier à tisser, avec un couplage électronique sensible au sens du trajet de la navette, la figure 20 est une vue en perspective d'une unité constructive de la navette comprenant l'enfileur et le galet,
Les figures 1 et 2 montrent, en élévation et en plan, respectivement un galet comprenant un aimant, avec un fil passant sur la galet.
Le fil1 passe sur le galet 2 et t'en- traîne, dans son mouvement d'avance, par frottement. Un petit aimant 3 est inséré dans le galet 2 et tourne avec ce dernier, si bien qu'il donne naissance à un champ tournant,
Le galet 2 est monté entre pointes 4, ce ui réduit les frottements dans les paliers à un minimum.
Le diamètre du galet 2 est choisi à une valeur aussi réduite que possible pour permettre, en cas d'une accélération subite du fil 1, une accélération tout aussi rapide du galet 2, sans faire subir au fil un effort de traction trop élevé, (chasse de la navette d'un métier); dans les réalisations d'essai le diamètre était de 4mm. Lorsque le fil casse, le gatet doit s'arrêter aussitôt que possible. Ce résultat est également obtenu lorsque le galet est très petit, et comporte, de préférence des évidements qui réduisent son poids propre, si bien que le galet prend par exemple la forme d'une cote,
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Au besoin, on peut réaliser, à titre supplémentaire, une décélération rapide par un frein agissant sur le galet.
Une plaquette de frein applique le fil 1 contre le galet 2. n cas de casse du fil, le galet 2 est freiné instantanément par cette plaquette de frein Le figure 3 fait ressortir une possibilité de montage d'un tel galet avec plaquette de frein dans une navette de métier à tisser. Le galet 5 contient l'aimant 6 et est monté entre les pointes 10. te Fil, 8 passe devant le galet ot est appliqué contre ce dernier par une plaquette de freinage 7. Un ressort 9 exerce une pression constante contre la plaquette de freinage 7 et, partant, contre le fil, la navette 11, qui contient le galet 5 passe dans un métier à tisser sur le lit du battant 13.
Le I i t du battant 13 comporte un enroulement d'exploration 14 sensible au champ tournant engendré par le galet 5 avec son aimant 6, j !et qui fournit une tension alternative.
Selon l'invention, il y, entre le galet et l'enrou- lement récepteur, un élément 12 qui est conducteur magnétique et qui dirige autant de lignes de forces que possible depuis t'aimant 6 jusqu'à l'enroulement 14, si bien que la tension alternative introduite dans t'enroulement réceptan est aussi élevée que possible. Lorsque la navette 11 est chassée sur 'le lit du battant 13 et lorsque le fil est dévidé de l'inté- rieur de ladite navette; ilpasse contre le galet 5 et l'en- traîne en rotation, si bien qu'il se produit un champ al- ternat i f devant le conducteur magnétique 12. Ce dernier trans- met le champ alternatif à l'enroulement dans lequel le ! navette induit, au passage, une tension alternative.
En vue de concentrer les lignes de forces dans la direction de l'enroulement 14, on peut noyer une partie du conducteur magnétique 12 dans le lit du battant 13. Lorsque le fil s'est cassé, le galet 5 est immobile et la place d'une
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tension alternative, l'induction por t'ayant qui ne tourne plus, ne produit qu'une seule impulsion dans l'enroulement
14.
La figure 4 fait ressortir une autre possibilité de contrôler la rotation du galet. Deux saignées étroites 16 ont été pratiquées dans le galet 15 et ont été remplies d'un matériau sombre, le galet 15 étant constitué pour le reste en un matériau transparent comme le verre.
Si l'on dirige un rayon lumineux sur ce galet, il est interrompu d'une façon périodique par la rotation du galet. Ce rayon, modulé par une interruption périodique,peut être décelé par une cellule photo-électrique qui le trans-for forme en une tension alternative.
La figure 5 représente une autre forme de réalisa- tion d'un tel galet pour l'exploration optique. Le galet transparent 17 reçoit un dépôt de bandes foncées 18 qui in- terrompent aussi le rayon lumineux, lorsque ce dernier est incident sur le galet et que le galet tourne. Le galet 17 présente alors, par rapport au galet 15, l'avantage d'inter- rompre le rayon lumineux huit fois au lieu de seulement deux fois pendant une seule révolution. Ainsi, dans une application à un casse-trame, la longueur de galet parcourue à l'inté- rieur du rayon lumineux d'exploration n'a pas besoin d'être aussi grande qu'avec le galet 15, étant donné qu'on peut cens- tater la rotation du galet après un temps sensibles! * piue court.
Le galet aimanté selon la figure 6 poursuit une fin analogue. Le galet 19 contient 4 aiments 20, 21, 22 et 23.
Tous ces aimante sont insérés dans le galet suivant des angle* différents. Au cours d'un seul tour du galet selon la figure 6, on obtient donc une tension alternatif d'une fréquence quatre fois plus élevée qu'avec le galet selon la figure 1.
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Ainsi, la distance nécessaire pour constater la rotation du galet se* trouve sensiblement réduite.
Etant donné que le dispositif cause-trame n'induit une tension alternative, dans l'enroulement d'exploration que pendant un temps très court à chaque passage de la navette, à savoir lorsque le galet avec t'aimant se trouve à proximité immédiate de l'enroulement, il faut que l'équipement qui exploite cette tension alternative reçoive encore une in- pulsion qui définit l'instant de l'apparition de ta tension alternative, dans l'hypothèse d'un fil intacte Seon l'invention, un aimant permanent monté, à cette fin, dans la navette, induit,
dans un enroulement dis- posé dans leilit du battant une impulsion d'enclenchement qui définit t'instant d'exploration du galet tournant.
La nécessité d'un tel montage s'explique, au fond, par le fait que la casse-ou l'absence d'un fil de tram* doi- vent être indiquées par un signal, ta présence du fil intact ne devant donner lieu'3 aucun signal de ce genre. Or, un fil inexistant ne peut pas déclencher un signal, il faut donc procéder à une inversion des signaux à l'aide du montage d'enclenchement de la;manière qu'on vient d'exposer; le mont-age d'encl enchement donnant une impulsion de base de temps qui "questionne" à certains instants le dispositif récepteur.
En principe, cette impulsion de base de temps pourrait prove- nir d'un contact de contrôle fonctionnant essyachronisme avec te mouvement de chasse; or cela n'a pas donné satisfac- tion, étant donné queà partir du lancement, la navette pour- suit sa course comme un système cinématique indépendant et n'est plus dccouplée au système stationnaire du métier à tisser. Les cythmes pris sur te système stationnaire ne sont plus valables d'une façon rigoureuse pour le système en mouvement de la navette.
Il en résulte, en pratique, une très
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grande difficulté de réglage, Puisque le trajet de la navette ne peut pas être reproduit simplement par une marche à vitesse réduite de la machine,
La figure 7 représente la navette 24 qui passe, pen- dant le tissage, sur le lit du battant. Elle renferme la canet- te de trame 25, qui fournit le fil 26. Pendant le dévidage, ce fil passe contre le galet 27 qui contient le petit aimant. Dans l'extrémité opposée de la navette 24, se trouve à demeure 1' aimant permanent 28. Avec le même entr'axe qu'entre l'aimant permanent 28 et le galet 27, le lit du battant comporte t'en- .roulement d'enclenchement 29 et l'enroulement d'exploration 30.
Pendant la chasse de la navette 24. l'aimant 28 induit dans l'enroulement d'enclenchement 29 une impulsion d'encten- chement. En même temps le galet tournant e7, avec son aimant, induit, dans l'enroulement d'exploration 30, une tension al- ternative. Lorsque le fil26 a cassé, le galet 27 ne tourne pas. Ainsi, en cas de rupture du fil 26, il y a seulement une ' impulsion d'enclenchement dans l'enroulement 29 et pas de tension alternative dans l'enroulement 30. La figure 8 fait ressortir le diagramme d'une impulsion d'enclenchement induite dans l'enroulement 29 au passage de la navette 24.
Pour concentrer les lignes de forces magnétiques, on Monte avantageusement des éléments conducteurs magnétiques entre les enroulements 29 et 30 et entre les aimants perma- nents 28 et 27,ces éléments pouvant se trouver, en partie, dans la navette et en partie dans le lit du battant (fi g. 3).
La figure 9 fait ressortir la forme de la tension alternative qui est induite dans l'enroulement 30 pendant le passage de la navette, tant que le fil 26 n'est pas cassé.
La figure 10 représente un équipement qui exploite l'impulsion d'enclenchement selon la figure 8 et la tension alternative selon la figure 9. La tension alternative seton
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la figure 9 est appliquée au point 31 et est amplifiée par un amplificateur 33, elle est aussi redressée et filtrée dan* l'amplificateur 33, puis la tension redressée (positive) est appliquée à une résistance 34, L'impulsion d'enclenchement selon la figure 8 est appliquée au point 32, des redresseurs 36 ne transmettant que la partie négative de t'impulsion d' enclenchement à une résistance 35.
Les deux résistances 34 et 35 additionnent la tension positive qui provient de 36 et 1' introduisent dans une bascule mono table 37. bi l'impulsion d'enclenchement, au point 32, se présente au même instant que la tension alternative, au point 31,'les deux tensions aux résistances 34 et 35 s'annulent mutuellement. La bascule 37 ne subit ainsi aucune influence. Par contre, si la tension alternative fait défaut au point 31, seule l' impulsion d'enclenchement, au point 32, fournit par l'in- termédiaire de la résistance 35, une tension négative à la bascule 37. Cette dernière passe ainsi à l'état instable et excite le relais 38 pendant par exemple 3/10 s. Ce dernier ferme son contact 39 qui actionne le contacteur d'arrêt. du métier, si bien que le métier s'arrête.
L'exploration magnétique du galet peut être rempla- cée par une exploration optique. Une telle exploration opti- que de la rotation du galet est représentée à la figure 11 pour un dispositif casse-trame d'un métier à tisser. La navet- te 40 comporte l'aimant d'enclenchement 41 qui vient d'être décrit et qui engendre, pendant le passage, l'Impulsion d' enclenchement dans l'enroulement 42. En même temps une lampe 43 éclaire le galet 46 à travers un miroir semi-transparent 44 et une lentille 45. Ce.galet 46 est réalisé selon la figure 4 ou la figure 5. La lumière, qui traversa le galet, tombe sur un réflecteur catadioptrique 47 qui renvoie la
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lumière incidente dans la même direction.
Cette lumière Passe par la lentille 45 et le miroir semi-transparent qui en ré- fléchit une fraction sur une cellule photo-optique 48. Dans cette cellule photo-optique, prend naissance une tension ai- ternative qui a une forme semblable à celle représentée à 'la figure 9. Cette tension alternative est exploitée aussi dans un équipement d'amplification selon la figure 10.
Etant donné que, dans un métier à tisser, la dis- tance de la navette par rapport au lit du battant et, aussi, par rapport aux enroulements d'exploration, peut varier, il importe de savoir si les tensions induites dans les enroule- ments sont encore suffisamment élevées aux plus grandes distances qui peuvent se rencontrer en pratique. La figure 12 représente l'allure de la tension induite en fonction de la distance à une vitesse de passage de 10 m/a de la navet- te. On voit qu'une augmentation de la distance de la navette, par exemple de 5 à 10 mm, entraîne une variation de la tension induite dans l'enroulement entre 1 et 2 Volt.
Cette variation se tient dans un ordre de grandeur qui peut encore être exploité sans difficulté par l'équipement d'amplification,
La figure 13 représente, à titre d'exemple, l'équi- pement électronique complet pour un dispositif casse-trame destiné aux métiers à tisser. 49 est l'enroulement d'explo- ration qui donne naissance à la tension alternative par in- duction depuis l'aimant en rotation. Elle est amplifiée dans ' l'amplificateur 51 et est transformée, dans le redresseur 52, en une tension continue positive. L'impulsion d'enclenchement est induite dans l'enroulement d'enclenchement 50 et est transformée, dans le redresseur 53, en un choc de tension négative. Le choc est appliqué à la résitance 54 qui la con- duit à la bascule monostable 56.
En même temps, la tension positive fournie par le redresseur 52 est également appli- quée, via la résistance 55, à l'entrée de la bascule mono$-
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table 56. En cas d'absence de cette tension continue positive en provenance de la résistance 55,la bascule passe à sa po- sition instable et actionne pendant environ 3/10 s, le.relais 57,Le contact du relais 57 permet, via un contacteur, d' arrêter le mérier à tisser.
Selon l'invention l'équipement électronique utilise à titre d'éléments actifs de commutation exclusivement des semi-conducteurs qui ont une longévité illimitée!.
Dans le cas de métiers à tisser, à alimentation en fil de trame par bobines extérieures, il n'est bas nécessaire d'incorporer le dispositif casse-trame dans la navette, étant donné que le fil peut être surveillé sans difficulté à t'extérieur du tissu. La figure 14 représente une telle réalisation. En provenance d'une bobine 58, le fil est dévidé par la navette 65, il traverse d'abord un guide-fil 60, un frein de fil60 et passe contre les rouleaux de reniai 62.
Il passe ensuite sur le galet d'exploration 63 qui contient le petit aimant et qui induit une tension alternatif dans l'enroulement d'exploration 64. Si le fil se casse avant que la navette 65 quitte le tissu, le galet 63 s'arrête et il n'y a pas d'induction de tension alternative dans l'enrou- lement 64. Cette tension alternative et une impulsion d'enclen- chement sont) également alimentées dans un équipement selon la figure 13, oùelles sont exploitées pour l'arrêt éventuel du métier à tisser. En casde rupture du fil, le galet 63 peut être freiné 'd'une manière supplémentaire par un frein analogue à celuireprésenta sur la figure 3.
En. cas de rupture du fil, le galet, comme i a été représenté aux figures 1 5 6, doit être immobilisé le plus vite possible. Le temps nécessaire pour l'immobilisation du galet dépend de la force de freinage qui sollicite ledit galet et du moment d'inertie propre du galet. Etant donn qua le
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moment d'inertie augmente avec la quatrième puissance du diamètre du galet, il faut aussi une augmentation corres- pondante de la force de freinage nécessaire, en fonction du diamètre, Alnsi il est possible de réaliser des temps de freinage très court avec des galets d'un faible diamètre.
Par ailleurs, l'invention prévoit de donner, à l'amplifi- cateur 51 de la figure 13, une caractéristique de fréquence telle que la fréquence qui correspond à la vitesse maximum soit fortement avantagée et que les fréquences relativement plus basses ne soient pas amplifiées du tout. Ainsi une légère diminution de la vitesse de rotation du galet produit une forte chute de la tension de sortie de l'amplificateur, avec une réponse de la balance monostable au moment de l' arrivée de l'impulsion d'enclenchement. Ainsi, on détecte aussi une rupture de fil qui ne se produit que très peu avant l'instant d'exploration; cette mesure permet aussi de rendre le casse-trame plus sensible à une insuffisance de la tension du fil, si bien qu'un fil détendu provoque égale- ment une réponse du casse-trame.
Avec des fils très fins, il est possible que le fil passe entre le galet 5 et la plaquette de frein 7 (fig. 3) sans que le galet tourne. Cela se produit lorsque la plaquette de frein 7 ou le galet 5 représentent sur la ligne du contact mutuel un creux, si bien que le fil n'est pas serré à ces endroits. la figure 15 fait ressortir unespossibilité d'obvier à cet inconvénient par une conformation, selon l'invention, telle que le frein sollicitant le galet soit décollé du galet par le fil lorsque la tension et la vitesse du fil sont correctes. Le fil 66 passe contre te galet 67 avec son aimant 68. 69 est un envoûtement d'exploration. 70 est un ressort à lame de même largeur que cel.le du galet 67. Le support 71
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porte le ressort à lame,70. Ce ressort pousse le fil 66 contre le galet 67.
Dès que la tension du fil 66 diminue, le ressort 70 s'approche du galet et freine ce dernier *'il le touche. Par contre, si la tension du fil 68 est suffisante, elle fait décoller le ressort 70 du galet 67, si bien que ce dernier tourne certainement dès que le fil 66 se déplace..
Un tel dispositif selon la figure 15 est utilisé notamment sur les bobineuses multiples. Mais on le Monte aussi dans les navettes de tissage destinées au travail de fils fins, la détection s'opérant alors très nettement, aussi bien sur la tension du fil que sur le déplacement du fil.
En raison des accélération et des décélérations !continuellement répétées du galet, notamment dans le cas de casse-trame (par exemple 67 à la figure 15), il y a un risque d'usure de la: surface. Pour éviter ce phénomène, l'invention propose, selon une autre conformation, de munir le galet d'une surface extérieure dure. La figure 16 représente une telle forme d'exécution, en plan et en élévation. L'enveloppe extérieure 72 est constituée, par exemple, par un alliage d' aluminium qui a été oxydé, c'est à dire qui présente une surface dure comme le verre. Ainsi on évite toute exurs. Le noyau 73 est constitué, selon l'invention, par un matériau qui comme le "Nylon" par exemple a de bonnes quelités d'anti- friction sans lubrifiant. Les pointes de palier 75 sont, de préférence, en acier.
Ces pointes sont arrondies et polies, si bien que le frottement des paliers est réduit à un minimum* Afin d'éviter tout dépôt de poussière dans les palier., les alésages de portées, dans le corps en "Nylon" 73, sont, selon l'invention, aussi courts et peu profonds que possible. L'aié mant 74 est en un matériau d'un champ coercitif aussi élevé que possible, par exemple un matériau cérqmique enrichi d'oxydes.
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La surface dure du corps du galet est avantageuse- ment rendue rugueuse. Cela garantit un entraînement propre du galet par le fil. A cette fin on peut, par exemplu, pratiquer des rainures à angles vifs parallèlement à l'axe longitudinal du galet, ou encore, on peut noyer, dans le matériau de l' enveloppe, des incrustation à angles vifs, comme par exemple de petits éclats de verre ou analogue.
La figure 17 représente un galet 76 placé dans un champ électrique. Le corps de base 77 du galet est en un ma- tériau (par exemple du 'Nylon ) présentant une constante dié- lectrique différente de cdle de l'élément inséré 78 qui est, par exemple, en titanate de baryum. Le galet tourne dans le champ d'un condensateur constitué par les deux plaques 79, 80 et le champ est déformé suivant le rythme de la fréquence de rotation. La capacité du condensateur varie suivant le même rythme, et, par exemple dans le cas d'une charge constante, la tension aux pl aques est également marquées'pu!* ce rythme.
Cette tension alternative est exploitée comme dans le procédé exposé pour l'exploration magnétique et optique,
La figure 18 représente un galet à ailettes monté sur tourillons. Pour augmenter la longévité des paliers du galet 81, on utilise un montage sur tourillons 84, qui impliqua une pression sensiblement plus faible dans les paliers que le montage sur pointes. Or, il y a risque de freinage du galet 81 par l'accumulation de résidus fibreux dans les peliese si bien que la force motrice du fil 83 devient insuffisante.
Un tel encrassement des paliers 84 peut être évité, selon l'invention, grâce à des trous d'aération 85, ta grande vi- tesse périphérique du galet produisant, par les trous 85, un* aspiration aux endroits des paliers 84, si bien que ces der- niers restent toujours propres. Par ailleurs, il est encore
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possible d'augmenter la force motrice du fil 83 par une conformation en ailettes du galet 81, Les bords ainsi créés, sur la surface, donnent un effet deifriction plus fort entre le fil 83 et le galet 81. Par ailleurs, il y a allègement du galet 81, ce qui diminue la sollicitation des paliers et réduit le moment d'inertie, si bien que le frei- nage du galet 81 s'opère plus vite, en cas de rupture du fil.
L'aimant permanent 82 peut être tout aussi bien incorpore de la manière représentée dans le galet 81.
La figure 19 est le schéma d'un dispositif monté casse-trame/de part et diantre du lit du battant d'un Métier à tisser, avec un couplage électronique qui tient compte 'du sens de la chasse. Dans le cas de métiers à tissera il con- vient de surveiller le fil de trame jusquâu bord extrême du tissu. Ainsi il faut monter des organes d'exploration aux deux extrémités du lit du battant. Etant donné que le fil n'est pas encore dévidé au moment où la navette entre dans la foule, il faut rendre inopérant l'organe d'explora- tion, qui, pour la chasse en cause, se trouve du coté de l'entrée dans la foule.
Le galet tournant induit dans des enroulements d'exploration 86 une tension alternative. Il y a un de ces enroulement à droite et à gauche, en bout du lit du battant.
La tension alternative induite est amplifiée-dans un ampli- ficateur 87 et est alimenté à un déclencheur périodique 88.
Lorsque le déclencheur est ouvert, la tension alternative amplifiée passe dans un redresseur 89. Dans un intégrateur 90, ta tension alternative redressée est intégrée et contrôle un discriminateur 91. Ce discriminateur fournit une tension dès que la tension intégrée par 90 dépasse une certaine valeur et contrôle, à l'aide de cette tension, un déclencheur périodique
98. Des enroulements d'enclenchement 92 et 93 se trouvent à
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côté des enroulements d'exploration 86, à savoir un des enrou- i lemets 92 ou 93 à droite et à gauche du lit du battant. A sa sortie de la foule, la navette passe alors toujours devant l'enroulement d'enclenchement correspondant 92 et ensuite de- vant 93, à l'entrée, par contre, la navette passe d'abord de- vant 92.
Les impulsions d'enclenchement sont amplifiées et débitées sous forme rectangulaire par des transformateur*d' impulsion 94 et 96. Le transformateur d'impulsion 94 alimente un prolongateur d'impulsion 95 qui est réalisé par exemple sous la forme d'une balance monostable et qui prolonge l'impulsion d'enclenchement par exemple à 20 mm. L'impulsion prolongée contrôle les déclencheurs périodiques 88 et 97. Ainsi le dé- clencheur 88 libère la tension alternative de l'amplifi cateur 87, à partir du moment où la navette passe devant l'enroulement 92. Ensuite, l'intégrateur 90 est chargé, pendant par exemple 20 ms, et se décharge lentement par la suite.
Après le passage devant l'enroulement 92, la navette défile, par exemple 10 ms plus tard, devant l'enroulement 93 et induit la deuxième imput- sion d'enclenchement; cette dernière est conduite au déclencheur périodique 97. Ce déclencheur reste ouvert pendant 20 ms, Ainsi l'impulsion parvient au déclencheur 98. Lorsque l'intégrateur 90 est chargé, le déclencheur 98 est fermé. Par contre, lorsque l'intégrateur 90 n'est pas chargé, c'est à dire en cas de rupture du fil, le déclencheur 98 est ouvert. L'impulsion passe au prolongateur d'impulsion 99 où elle est prolongée à environ 300 ms et provoque l'excitation du relais 100.
Lorsque la navette entre dans la foule il se produit d'abord une impulsion d'enclen- chement en provenance de l'enroulement 93, qui ne peut pas passer le déclencheur 97, ce dernier étant encore fermé. Ainsi le relai 100 n'est actionné qu'à la sortie de la navette, et uniquement en cas de rupture du fil de trame. Ce relais ali- mente un dispositif électromécanique de forte puissance 101,
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par exemple un électro-aimant qui actionne l'embrayage et le frein du métier, si bien que ce dernier s'arrête.
La(figure 20 montre que l'enfileur et le galet peu- vent être réunis dans un bloc constructif; 102 est le bloc de l'enfileur et 103 le ga l et. Le fil de trame 104 dévidé par la canette d la navette entre en arrière dans 4'enfileur 102, est passé par le galet 103 et sort de l'enfileur par un guide-fil 105. Tout le bloc est boulonné dans la navette de tissage à travers le trou 106.
Le dispositif selon l'invention qui vient d'être exposée à l'aide de plusieurs exemptes de réalisation, élimine les difficultés qu'on rencontre avec les casse-fils connus.
L'utilisation notamment d'une rotation continue permet de détecter le mouvement proprement dit du fil et pas seulement la tension du fil, comme c'est le cas dans les dispositifs connus. Le temps de réponse du dispositif casse-fil n'est que de quelques me en cas d'une rupture du fil, ni bien que ie bout restant du fil, à la vitesse la plus élevée du fil qui est de 20 m/s, n'a que quelques cm. de longueur.
Dans l'application du dispositif à un casse-tram. sur métiers à tisser, l'organe de détection, monté dans la navette, présente deux avantages décisifs par rapport aux dispositifs montés sur :10 battant.
Premièrement, le fildévidé est bien fixé dans sa position à l'intérieur de la navette et peut facilement faire l'objet d'une détection, ainsi, on évite le réajustement continueldes réglages. Par contre, la détection par des dis- positifs casse-trame fixés au battant est rendue difficile du fait que le fil de traml ne se trouve pas toujours à la mené positions, par suite desvariations du trajet de la navette et des tolérances générales du métier à tisser,
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Deuxièmement, l'organe de détection solidaire de la navette peut être réglé exactement en fonction de la nature du fil, sur les métiers à plusieurs navettes, uno navette dé- terminée pose toujours le même genre de fil dans le tissus.
Ainsi, lors du réglage du casse-trame, il n'est plus néces- saire do rechercher un compromis qui, le plus souvent, com- promettait le fonctionnement régulier du casse-trame.
L'organe de détection incorporé dans la navette n' exige pas un trajet du fil en boucle et se prête ainsi égale- ment aux métiers automatiques.
La transmission du signal, depuis l'organe de dé- tection logé dans ta navette jusqu'au métier à tisser, se fait pendant la chasse de la navette, sans contact et sans inertie. On évite ainsi les inconvénients des sytèmes de transmission mécaniques ou électromécaniques.
L'organe de détection dans la navette détecte ' aussi bien une casse qu'un(.manque de tension du fil de trame inséré sous une tension insuffisante pouvant provoquer des défauts dans le tissu, au même titre qu'une rupture de fil.
Le dispositif casse-trame selon l'invention détecte donc le mouvement du fil et la tension du fil, t'influence de ces deux paramètres pouvant être graduées au besoin par une variation de l'angle embrassé et par freinage du galet. '
Exeption faite d'un électro-aimant d'arrêt, le; dispositif casse-trame fonctionne sans auxiliaire électro- mécanique, il en résulte un montage très facile et une grande régularité de fonctionnement.
Une autre propriété d'une importance considérable réside dans le fait que l'élément de détection proprement dit se vérifie lui-même. En cas de panne du casse-trame, le métier s'arrête, Il est exclu que la machine continue à fonctionner.
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Dans le cas de l'exploration magnétique, on obtient encore l'avantage de pouvoir réaliser l'exploration en un point quelconque du trajet de la navette, étant donné que le fils de chaîne ne gênent pas la transmission du signal. Par ailleurs, la variation de l'intensité-du signal, en raison des écarts du trajet de la chasse de la navette, reste, dans la cas de l'exploration magnétique, à l'intérieur de limites pouvant être exploitées sans difficultés par les éléments de serai -conducteurs utilisée dansla partie électronique,
REVENDICATIONS.
1,- Dispositif casse-fil pour machines textiles qui explore un seul fil et qui, en cas d'immobilité du fil, de rupture du Fil ou d'insuffisance de tension du fil, donne d'un signal électrique quiest utilisé sur la machine textile en cause pour une fonction d'indication ou d'intervention, caractérisé en ce que le fil tendu et en déplacement entraîne en rotation un galet et que le galet en rotation engendre un champ alternatif optique, magnétique ou électrique qui est transformé, par un récepteur, en une tension alternative dont la valeur et la fréquence dépendent de la vitesse de rotation du galet, le fil immobile, cassé ou insuffisamment tendu n' entraînant plus le galet ou l'entraînant à une vitesse trop faible,
si bien que le champ alternatif fait défaut ou pré- sente une frécuencn trop basse, ce qui a pour conséquence, pour l'émetteur, une absence de débit en tension alternative ou le débit d'une telle tension à fréquehce trop basse ou tension trop faible, cette différence dans le signal de sortie du ré- cepteur provoquant l'impulsion d'indication ou d'intervention.