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Procédé pour la teinture de fibres azotées
On a trouvé qu'on pouvait d'une manière avanta- geuse teindre des fibres azotées lorsqu'on apporte sur ces fibres une préparation aqueuse renfermant un colo- rant pour laine et un agent auxiliaire capable de former avec l'eau et le cas échéant avec des adjuvants, un système constitué par deux phases liquides avec un inter- valle de mélange, la proportion quantitative entre l'eau, renfermant éventuellement des adjuvants, et l'agent
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auxiliaire se situant à l'intérieur de l'intervalle de mélange ou à son voisinage, l'intervalle de mélange étant déjà présent pour une teneur relativement faible en l'agent auxiliaire, et la phase plus riche en agent auxiliaire constituant une fraction importante dans un grand domaine de l'intervalle de mélange,
et lorsqu'on soumet ensuite à un traitement thermique la matière fi- breuse pourvue de la préparation aqueuse.
Comme fibres azotées, on envisage par exemple, dans le présent procédé, des fibres en polyamide, des fibres d'albumine régénérée, la soie, mais notamment la laine,le cas échéant en mélange avec dautres libres telles que des fibres de rayonne-acétate, des fibres de polyesters ou des fibres de cellulose (semi-laine). Il y a lieu de mentionner, en outre, des matières azotées de structure fibreuse qui ne sont pas des textiles, comme les cuirs et les peaux.
Comme colorants, on peut utiliser des colorants pour laine quelconques, de préférence des colorants solu- bles dans l'eau qui sont utilisables pour teindre la laine suivant le procédé de teinture par épuisement du bain. Comme exemples, on mentionnera :
Des colorants acides pour laine,
Des colorants chromables,
Des composés chromifères complexes de colorants
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renfermant des groupes sulfoniques et renfermant un atome de chrome lié de manière complexe à une molécule de colo- rant,
Des composés chromifères ou cobaltifères com- plexes qui sont exempts de groupes sulfoniques et de groupes carboxyliques ne participant pas à la formation du complexe et dans lesquels deux molécules de colorant sont liée*de manière complexe à un atome de chrome ou de cobalt ;
on envisage ici aussi bien des colorants solu- bles dans l'eau, par exemple des colorants renfermant
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des groupes sulfonamidiques ou des groupes alcoylSJ1fone, que des complexes difficilement solubles à insolubles dans l'eau, ces derniers devant, pour le présent procédé, être transformés en une fine dispersion,
Des composés chromifères ou cobaltifères com- plexes renfermant dans la molécule complexe un seul grou- pe sulfonique ou un seul groupe carboxylique ne partici- pant pas à la formation du complexe, et dans lesquels deux molécules de colorant sont liées de manière complexe à un atome de chrome ou de cobalt,
Des composés chromifères ou cobaltifères com- plexes qui renferment dans la molécule complexe plus du'un groupe aquasolubilisant (groupes sulfoniques et/ou carboxyliques),
et dans lesquels deux molécules de colo- rant sont liées de manière complexe à un atome de chrome ou de cobalt,
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Des cuprophtalocyanines renfermant des groupes sulfoniques,
Des colorants réactifs, par exemple ceux compor-
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tant des restes mono- ou d1-chlorotriaz1n1ques ou des groupes -CH2-CH2-O-SO3H.
Des esters sulfuriques de leuco-colorants de cuve,
Pour la teinture de tissus mixtes en laine et autres fibres, on utilise, à coté des colorants pour laine, les colorants qui sont usuels pour les autres fibres, pour la rayonne-acétate et les fibres de poly- esters, par exemple des colorants dispersifs, ou pour les fibres de cellulose, des colorants montant directement
A coté du colorant, on a besoin, pour le présent procédé, d'un agent auxiliaire présentant les propriétés indiquées au début. Une condition que cet agent auxi- liaire doit remplir réside dans le fait qu'il doit être capable, tout au moins avec des adjuvants, de former con- jointement avec l'eau un système présentant un intervalle de mélange.
Comme usuel, on entend, par système compor- tant un intervalle de mélange, deux substances dont cha- cune est soluble dans l'autre de façon limitée, c'est-à- dire jusqu'à une teneur en pour cent déterminée, tandis qu'entre ces limites il existe un domaine à deux phases constitué par deux phases liquides. Dane le présent cas,
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une certaine quantité de l'agent auxiliaire doit par suite être soluble dans l'eau et une certaine quantité d'eau doit être soluble dans l'agent auxiliaire. Au moins l'une des limites de la solubilité, notamment celle de la solubilité de l'agent auxiliaire dans l'eau, ne doit pas être trop élevée.
Elle ne doit pas, par exemple,' atteindre plus de 2 % environ (le pourcentage signifie le nombre de parties de l'agent auxiliaire dans 100 par- ties de la solution). Dans ce cas, une telle limite de solubilité peut exister en elle-même et pour elle-même, c'est-à-dire qu'allé n'existe que pour une solution ,constituée seulement par de l'eau et par l'agent auxi- liaire, ou bien elle peut être provoquée par des adjuvants appropriés et/ou par des mesures convenables, par exemple par neutralisation d'agents auxiliaires acides ou basi- ques, par addition d'électrolytes envisagés lors de la teinture de matières textiles, comme par exemple l'acide acétique, le sulfate de sodium ou le chlorure de sodium, d'épaississants, de substances hydrotropes, etc...
Dans ces cas, le système peut être considéré comme un système modifié à deux substances les substances additionnelles permettent ou favorisent la formation d'un système pré- sentant un intervalle de mélange entre l'eau et l'agent auxiliaire, mais elles sont en général assez bien solu- bles ou dispersibles dans l'eau pour ne ras conditionner
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elles-mêmes d'intervalle de mélange, même s'il s'agit de substances liquides.
A l'intérieur de l'intervalle de mélange, il y a, d'une part, la phase plus pauvre en agent auxiliaire et, d'autre part, la phase plus riche en agent auxiliaire.
Avec une quantité croissante d'agent auxiliaire, rapporté à la totalité du système à deux phases, la proportion quantitative [(phase plus riche en agent auxiliaire) : (phase plus pauvre en agent auxiliaire)¯7 croit également.
Pour le présent procédé, on n'envisage alors exclusive- ment comme agents auxiliaires que ceux pour lesquels, dans un grand domaine de l'intervalle de mélange, la phase plus riche en agent auxiliaire constitue une frac- tion notable du système à deux phases et est avantageuse- ment de l'ordre de 20 % au moins. Il s'ensuit que lors- que la limite de solubilité de l'agent auxiliaire-dans- l'eau est dépassée, on doit avoir, déjà pour une augmen- tation relativement minime de la teneur en agent auxi- liaire, un système à deux phases dans lequel est présente une fraction relativement grande du milieu plus riche en agent auxiliaire et où obligatoirement aussi cette phase plus riche en agent auxiliaire est constituée en majeure partie ou du moins pour une assez grande partie par de l'eau.
(La désignation théoriquement exacte de "phase de l'eau-dans-l'agent auxiliaire" est dans le cas
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d'une telle proportion quantitative dans une certaine opposition avec l'expression usuelle, car d'une manière usuelle la substance dissoute est Quantitativement moins importante que le solvant).
Des substances qui, corme par exemple le méthanol ou l'alcool benzylique, ne remplissent pas cette condition, du fait'que pour une augmen- tation de la quantité au-dessus du point de saturation, la fraction de la phase plus riche en agent auxiliaire suri le système total ne croît que lentement dans un domaine important, par exemple suivant une progression plate ap- ' proximativement linéaire, ne sont pas envisagées pour le présent procédé. ;
Une classe de composés qui remplissent les conditions décrites ci-dessus, et qu'on utilise de préfé- rence pour le présent procédé, est constituée par des sub- stances hydrophiles, de préférence à activité superficiel-* le, qui forment des solutions colloïdales et sont aptes à la coaservation. L'expression conservation utilisée dans la chimie des colloïdes signifie la démixtion d'une solu- tion colloïdale d'un colloïde hydrophile en deux phases, la phase plus riche en corps étant appelée coaservat et la phase plus pauvre en corps étant appelée liquide d'équilibrage. La démixtion peut être provoquée par l'ad- dition d'électrolytes ou d'autres substances appropriées.
Le coaservat est alors caractérisé par le fait que peu de
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colloïde renferme à l'état dissous une quantité d'eausys- relativement grande. Un système ccaservable est un sys- tème à deux phases modifé suivant la définition donnée plus haut.
En général, il est avantageux de travailler au voisinage du point de saturation mentionné ci-dessus. On peut, par exemple, augmenter la quantité de l'agent aux!- liaire de manière à se trouver dans un domaine de l'inter- valle de mélange où la couche la plus riche en agent auxi liaire atteint de 20 à 60 % du système à deux phases. On peut aussi travailler dans un domaine limité au dessousDani du point de saturation, mais encore au voisinage de l'in- tervalle de mélange, c'est-à-dire avec une solution aqueuse, approximativement à complètement saturée, de l'agent auxiliaire.
Comme solution saturée de ce genre, on peut aussi utiliser après l'avoir séparée, la phase la plus riche en agent auxiliaire d'un système à deux phases de l'intervalle de mélange, par exemple le coaservat.
Si l'on incorpore le colorant à un système à deux phases à l'intérieur de l'intervalle de mélange, il est alors, lorsqu'on agite, pratiquement absorbé en tota- lité par la phase plus riche en agent auxiliaire et au moins dissous en partie, car cette phase possède pour ce colorant un pouvoir de dissolution notablement plus élevé que pour l'eau seule, alors que la phase la plus pauvre
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en agent auxiliaire absorbe à peine de colorant. Dans le cas de colorants très hydrophiles, riches en groupes
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........ -..'-r t- .,,1'... sulfoniques, cet état optimal peut être provoqué par l'ad dition defaibles quantités d'acide acétique.
Ce système à deux phases qui est essentiellement; constitué par de
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.......:: ...(.(!,... .T : w¯.., l'eau, par l'agent auxiliaire et par le colorant, peut en général être homogénéisé par agitation, sans addition d'émulsifiants, de manière à fournir une préparation statistiquement uniforme qui est suffisamment stable pour la durée dtemploi et qui peut être apportée alors d'une manière convenable sur la matière fibreuse. Par l'addi- tion d'une petite quantité d'un épaississant, de préfé- rence d'alginate de sodium, on peut augmenter la stabi- lité des préparations en ce qui a trait à un mélange homogène à coeur.
Comme exemple d'agents auxiliaires remplissant les conditions ci-dessus, qui sont appropriés à la coas vation et conviennent par suite particulièrement pour le présent procédé, on citera, les produits résultant de la réaction d'acides gras de poids moléculaire élevé et
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d'hydroxy-alcQ7le1ll1nes, ainsi que le cas échéant de l'oxyde d'6thylène. On peut par exemple, sans utiliser conjointement de l'oxyde d'éthylène, préparer des produits de ce genre à partir d'acides gras de poids moléculaire élevé, de préférence à partir de ceux comportant environ
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12 atomes de carbone, et d'hydroxy-alcoylamines comme la triétbanolamine ou, de préférence, la diéthanolamine,
la réaction ayant lieu de manière que la proportion molé-
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culaire quantitative entre l'h7...alc011a1D1ne et l'acide gras soit supérieure à l'unité et atteigne envi- ron 2:1. De tels composés sont décrits dans le brevet américain 2,089,212 déposé le 8 Juin 1936.
Egalement lors de la préparationd 'agents auxiliaires à partir d'acides gras et d'hydroxy-alcoy- lamines, en utilisant conjointement de l'oxyde d'éthylène, il est en général avantageux que la proportion quantita-
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tive entre l'hydroxy-alooyiamine entrant en réaction et l'acide gras de poids moléculaire élevé entrant également en réaction soit supérieure à l'unité et soit, par exem- ple, de 2:1 environ.
L'oxyde d'éthylène est avantageu- sement dosé demanière que la proportion moléculaire quan- titative entre l'acide gras entrant en réaction et l'oxyde d'éthylène entrant en réaction soit de l'ordre de 1;2 à 1;15,
L'ordre des réactions des trois substances de départ, notamment de l'acide gras, de l'bydroxy-alcoyla- mine et de l'oxyde d'éthylène est en soi indifférent. on peut par exemple obtenir des résultats intéressants en additionnant ultérieurement de l'oxyde d'éthylène à l'un des produits résultant de la réaction d'un acide gras et
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d'une alcoylamine qui ont été indiqués plus haut.
On peut cependant aussi additionner de l'oxyde
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d'éthylône à un y8rozy-alcoylamide d'acide gras tel qu'on peut l'obtenir en faisant réagir un acide gras sur une alcoylamine dans le rapport moléculaire 1;1, puis faire réagir le produit d'addition obtenu sur une hydroxy- alcoylamine, avantageusement à nouveau dans le rapport moléculaire 1:1. On peut également obtenir de bons ré- sultats lorsqu'au lieu d'effectuer la réaction indiquée en dernier lieu (celle-ci a lieu avantageusement à chaud 9 par exemple à une température de 130 à 160 , pendant quelques heures), on ajoute tout simplement une hydroxy- alcoylamine au produit d'addition obtenu à partir d'un alcoylamide d'acide gras et d'oxyde d'éthylène.
Egalement dans le cas des agents auxiliaires devant être préparés avec utilisation conjointe d'oxyde d'éthylène on envisage comme acides gras par exemple l'acide caprylique, l'acide stéarique, l'acide oléique et notamment l'acide gras du coco, et comme hydroxy- alcoylamines conviennent la triéthanolamine, la dihydroxy- éthyléthylène-diamine et notamment la diéthanolamine, ainsi que des mélanges de ces amines.
Comme agents auxi- liaires particulièrement préférés,, onfera. ressortir le produit obtenu à partir d'une mole d'acide gras du coco et de 2 moles de diéthanolamine avec élimination d'une
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mole d'eau environ, et le produit que l'on obtient en ad- ditionnant 2 moles d'oxyde d'éthylène à une mole de dihydroxy-éthylamide de l'acide gras du coco, puis en fai- sant réagir le produit d'addition sur de la diéthanola- mine dans le rapport moléculaire 1:1.
On peut en outre utiliser, dans le présent pro- cédé, comme agents auxiliaires, des produits résultant de l'addition d'oxyde d'éthylène à des acides gras de poids moléculaire élevé, à des alcools aliphatiques de poids moléculaire élevé, à des alcoyl-phénols, à des alcoyl- mercaptans de poids moléculaire élevé ou à des amines aliphatiques de poids moléculaire élevé.
Les agents auxiliaires qui présentent l'une des compositions décrites ci-dessus ont tendance en eux- mêmes et pour eux-mêmes à former un système à deux phases avec l'eau, et cette propriété peut encore être notable- ment favorisée par des adjuvants appropriés comme l'acide acétique et/ou le chlorure de sodium, de sorte qu'on réussit facilement à obtenir un système présentant un intervalle de mélange avantageux dans le sens des indi- cations ci-dessus.
Les préparations à utiliser conformément à l'invention peuvent alors être apportées sur la matière fibreuse d'une manière connue en elle-même, avantageuse- ment de façon continue, par exemple par impression, ou
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d'une façon particulièrement avantageuse au foulard, ce qui ne demande que très peu de temps. 0' est ainsi qu'il suffit par exemple, avec de la laine sèche (peigné ou pièce), de passer depuis le haut entre deux cylindres de foulardage horizontaux située l'un près de l'autre, la solution de foulardage n'étant présente que dans la petite cavité située au dessus de la ligne de contact des deux cylindres (on désignera ici ce mode opératoire par l'expression "foulardage dans le "coin" d'un foulard à deux cylindres).
On peut cependant envisager une immersion et un essorage subséquent ou une expression subséquente de l'excès du liquide d'imprégnation.
La plupart du temps, on entre dans le bain de foulardage avec l'article sec. Dans des cas spéciaux, par exemple lorsqu'un lot de laine doit être imprégné di- rectement après la dernière cuve du "Leviathan" de lavage, on peut également entrer avec un article imprégné et fortement exprimé. la température du bain dans le foulard peut varier dans de larges limites, par exemple de la tempé- rature ambiante jusqu'à 80 . Le fait que la proportion quantitative dans le système à deux phases ne dépende que peu de la température lorsqu'on utilise le système décrit dans l'exemple 1, est un phénomène particulièrement sur-
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prenant.
Même à température élevée, la phase plus riche en agent auxiliaire qui renferme le colorant n'est pas aussitôt fixée sur la fibre, mais elle n'adhère d'abord que mécaniquement et peut ensuite être à nouveau complè- tement éliminée de la surface des fibres de laine par un lavage à l'eau froide. Une température de foulardage assez élevée est alors notamment désirable lorsqu'on en- tre ensuite directement dans la chambre de vaporisage suivant un mode opératoire continu. Le préchauffage de la matière à teindre imprégnée, par exemple par un appa- reil à rayonnement infra-rouge, comme dans le système à rouleau dit de "Pad", ou à l'aide de vapeur, peut égale- ment être avantageux.
Au lieu d'apporter le liquide d'imprégnation au foulard sur la matière fibreuse, on peut aussi faire passer cette dernière sur des cylindres de report revêtus de feutre et tournant dans le liquide. Le liquide est absorbé par le feutre et est étalé sur la matière fibreuse en une quantité qui peut être facilement dosée.
On peut, en outre, faire passer la matière fibreuse à travers une fine pluie ou un fin brouillard du liquide d'imprégnation et la charger ainsi de la quantité nécessaire de la préparation de colorant. On peut utili- ser à cet effet tous les dispositifs et méthodes connus dans l'industrie textile pour le conditionnement ou l'hu- mectation de filés. On apporte avantageusement sur la
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matière fibreuse au plus la quantité de liquide que celle-ci est capable d'absorber dans une répartition uniforme, car ici, à rencontre du traitement au foulard, on n'envisage pratiquement pas d'exprimer ultérieurement un excès de liquide.
Après 1 on des fibres avec le système à deux phases, a lieu le fixage parla chaleur qui peut, en général, être effectué avec de la chaleur, dans des cas exceptionnels par une chaleur sèche. En général, on entre avec l'article humide dans la chambre de vapo- risage ou la chambre de fixage. A l'occasion, il est cependant également possible qu'un séchage intermédiaire soit recommandé.
Pour le traitement thermique, on envi- sage les conditions suivantes de traitement : a) De la vapeur saturée à la pression atmosphé- rique, soit pendant 2 à 20 minutes, par exemple, dans un Mather-Plat, dans d'autres appareils de vaporisage travaillant à la con- tinue, dans des vaporisateurs Fleissner, ou pendant un temps assez long dans un vapori- sateur à chaudière, dans un J-Box ou sur une machine à rouleaux dite de "Pad". b) De la vapeur saturée à température élevée, par exemple pendant 2 minutes à 120 sur un vaporiseur sous pression de Péter, ou
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pendant une minute à 160 dans un réacteur de MOntfort.
c) De la vapeur saturée au-dessous de 100 , par exemple à 60 , en enroulant de Manière étan- che à l'air dans une toile en caoutchouc l'article imprégné au foulard et roulé sur lui-même et en fermant, puis en laissant re- poser pendant 12 heures dans une enceinte à 60 .
En outre, il y a lieu de mentionner encore les possibilités suivantes pour un traitement thermique : f) Uns échage genre "choc" de l' article impré- gné dans un courant d'air ou de vapeur sur- chauffée à 180 pendant une à 5 minutes en- viron, ou une chaleur par contact, comme dé- crit dans différents procédés connus, par exemple en faisant passer l'article foulardé à travers un alliage métallique liquide chauffé, avec des perles de verre, du sable, de l'huile ou analogue, ou finalement en chauffant dans un champ électrique haute- fréquence (champ d'ondes micrométriques), tandis qu'en donnant aux électrodes de cou- plage des dimensions et une forme convenable,
on obtient un chauffage de l'article imprégné
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à la température nécessaire pour le temps nécessité pour le fixage.
A la suite du traitement par la vapeur ou du traitement par la chaleur, de préférence dans le cas de ce dernier, il est avantageux à l'occasion, notamment dans le cas de la laine, de provoquer un fixage du colo- rant préalablement fixé sur la fibre en procédant à un bref traitement genre "choc" dans un bain acide aqueux qui est chauffé à une température pouvant être comprise entre 60 etle point d'ébullition, ledit bain renfermant, par exemple, de 2 à 4 car par litre d'acide formique con- centré, ledit traitement durant de l'ordre de 10 à 120 se- condes. La durée du traitement, la température du bain, la nature et la concentration de l'acide peuvent varier.
Ce bain acide n'est en général teinté que de manière insignifiante par les restes de colorant non-fixéo Dans bien des cas, on peut également supprimer ce traite- ment, ou bien il peut être combiné avec l'opération de nettoyage qui suit.
Ensuite, il est indispensable de procéder à un nettoyage en vue d'éliminer le colorant en excès, les épaississants et le reste de l'agent auxiliaire. Ce net- toyage a lieu, en général, par un traitement thermique dans un bain renfermant un détersif à activité superfi- cielle, le cas échéant en présence d'ammoniaque ou
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toutefois d'acide (combinaison avec le choc acide men- tionné ci-dessus). Lorsqu'on peut travailler sans choc préalable à l'acide, il peut alors être superflu d'ajouter un détersif à activité superficielle lorsque, comme c'est le cas par exemple lorsqu'on utilise l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1, l'agent auxiliaire qui est resté sur la fibre est capable de développer un effet détersif et émulai fiant net et suffisant en bain neutre ou faible- ment alcalin.
Lors de ce traitement de nettoyage, il parvient en général dans le bain davantage de colorant que lors du choc préalable éventuel à l'acide. Dans un procédé continu, il y a lieu d'attacher une attention particulière au renouvellement continu de ce bain. En- suite, on rince et sèche de la manière usuelle.
La teinture d'un peigné de laine suivant le procédé conforme à l'invention est d'un intérêt particu- lier, car ces traitements par voie humide peuvent avanta, geusement être effectués sur la lisseuse.
Lorsqu'on utilise deo colorants de chromage, les teintures que l'on obtient alors ainsi sans ajouter d'agent de chromage sont ensuite à traiter d'une manière connue dans un bain acide chaud avec du bichromate en vue d'obtenir un complexe de colorant. Si l'on veut cepen- dant, lors de la formation ultérieure du complexe chromi- fère sur la fibre, également travailler en continu, il
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est alors nécessaire de traiter l'article préalablement teint, d'une manière continue, avantageusement à nouveau au foulard, avec une solution de chromate, de vaporiser encore une fois, de laver à fond et le cas échéant d'aci- difier. Les teintures obtenues avec des esters sulfuri- ques de leuco-colorants de cuve doivent, comme usuel, être soumises à un traitement d'oxydation.
Pour la teinture directe sur un morceau de laine, il était jusqu'à présent obligatoirement nécessaire de chlorer la laine, car autrement on n'obtenait que des résultats d'impression absolument non-satisfaisants. En utilisant le procédé conforme à l'invention, on peut no- tamment, avec des colorants réactifs, obtenir de très belles impressions sur de la laine non-chlorée. On uti- lise une couleur d'impression dont la composition corres- pond totalement aux bains de foulardages décrits ci-des- sus, tandis qu'on peut éventuellement régler de la manière désirée la consistance de la couleur d'impression en ajou- tant simplement des quantités plus ou moins grandes d'épaississants.
L'autre phase opératoire des impres- sions correspond au procédé de teinture. Etant donné qu'en général les impressions doivent être séchées avant le vaporisage, il y a lieu de veiller à fournir, lors de l'opération de vaporisage, une vapeur particulièrement humide, et comme premier traitement par voie humide, il
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y a lieu de recommander un choc à l'acide à une tempéra de l'ordre de 60 .
L'utilisation dans l'impression "Vigoureux" du procédé à deux phases conforme à l'invention fournit une souplesse plus élevée des colorants et permet, en général, de raccourcir la durée du vaporisage. A l'aide de la machine d'impression suivant le procédé "Vigoureux" en peut, suivant le présent procédé, teindre également uniformément, dans un mode opératoire continu, très avan- tageusement un peigné, en remplaçant les cylindres en relief par des cylindres pleins.
Tous les procédés connus jusqu'à présent pour le fixage de colorants pour laine par une opération de vaporisage ou par un traitement thermique à sec, qu'on teigne d'une manière continue ou discontinue ou qu'on im- prime directement sur un article non-chloré en laine, n'ont pratiquement pas acquis d'importance dans la techni que, car jusqu'à présent on ne réussissait pas, notamment dans le cas de nuances moyennes et de nuances soutenues, empêcher le piquage de la teinture ou des impressions, et à assurer la teinture de la surface des poils de laine.
La phase plus riche en agent auxiliaire du système confo me à l'invention provoque une répartition uniforme du co- lorant sur toute la surface des poils de laine, et le trai tement thermique subséquent assure un fixage uniforme du
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colorant, même lorsqu'on utilise pour la teinture des mélangea de colorants appartenant à des classes diffé- rentes.
Finalement, le présent procédé s'avère égale- ment très avantageux pour le nettoyage et la teinture si- multanée de laine renfermant des substances grasses.
Cette laine, qui renferme par exemple de la lanoline natu relle, des huiles à filer ou des masses d'ensimage pour la filature, peut se présenter dans un stade de traite- ment quelconque. Suivant le présent procédé, on peut maintenant, à un stade de traitement quelconque approprié, combiner avec la teinture l'élimination des substances graisseuses. C'est ainsi qu'on peut, par exemple, tein- dre pour ainsi dire en môme temps que le premier netto- yage de la laine brute (laine surge), ou bien qu'on peut teindre de la laine en écheveau ou en pièce, en même temps qu'on élimine l'huile de filage. On peut cependant aussi de la manière indiquée débarrasser la laine des sub- stances graisseuses qu'elle renferme, sans la nettoyer.
La laine renfermant des substances graisseuses, telles la lanoline naturelle, des huiles de filage ou des agents d'ensimage pour la filature, peut se présenter dans un stade de traitement quelconque. Il va de soi que le procédé est surtout envisagé pour nettoyer de la laine de manière usuelle, en premier lieu pour nettoyer de la
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laine brute (laine grasse ou surge), auquel cas on doit encore éliminer, outre la lanoline, également d'autres impuretés, par exemple, des impuretés solubles dans l'eau, et en outre pour éliminer des huiles de filage dont la laine peut être débarrasséesuivant le présent procédé à un stade de traitement quelconque, après quail a rempli
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Le présentprocédé de nettoyage peut également être utilisé lorsqu'on est en présence d'un mélange de laine avec d'autres fibres naturelles ou avec des fibres synthétiques.
L'invention est décrite plus en détail dans les exemples non-limitatifs qui suivent. Dans ces exemples, et sauf indication contraire, les parties et pourcentages s'entendent en poids et les températures sont, corne dans ce qui précède, indiquées en degrés centigrades.
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EXEMPLE 1
On imprègne un peigné de laine, par un passage dans la cavité ménagée entre les deux rouleaux d'un fou- lard horizontal (ou sur un dispositif analogue servant à imbiber et à éliminer l'excès de bain), avec la prépara- tion froide préparée comme suit :
Avec 40 parties de l'agent auxiliaire qui est décrit plus loin, on met en pâte 10 parties de l'un des colorants métallifères complexes indiqués ci-après, et recouvre avec 650 parties d'eau froide ;on introduit en- suite 300 parties d'un épaississant à l'alginate 25:1000.
Le peigné humide exprimé parvient ensuite direc- tement dans une chambre de vaporisage travaillant de ma- nière continue ou discontinue et qui est remplie de va- peur saturée. Il y séjourne 10 minutes environ et par- vient ensuite aussitôt dans un bain à 60 qui renferme par litre un centimètre cube d'ammoniaque à 25 %. On rince ensuite dans de l'eau chaude et sèche. Le traite- ment humide après le vaporisage, ainsi que le séchage, peuvent avantageusement avoir lieu sur ce qu'on appelle une lisseuse. Les teintures obtenues ne se différencient pratiquement pas, en ce qui a trait à la nuance et aux solidités, des teintures réalisées de la manière usuelle avec la même quantité de colorant.
L'agent auxiliaire mentionné ci-dessus est
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préparé comme suit : 1
Dans un ballon rond d'une capacité d'un litre qui est pourvu d'un réfrigérant descendant et d'une allon- ge, on place 330 g d'acide gras du coco (1,5 mole), 345 g de diéthanolamine (3,55 moles) et 1,5 g d'acide p-toluène-sulfonique. On chasse avec de l'azote l'air se trouvant dans le ballon, et l'on chauffe à une tempé- rature interne de 160 à 1650. On maintient à cette tem- pérature jusqu'à ce qu'il se soit rassemblé dans l'allonge refroidie à la glace de 27 à 28 g d'eau (1,5 mole), ce qui est le cas au bout de quatre heures environ.
Après refroidissement,on obtient de 644 à 645 g d'un liquide de teinte brun-pâle qui est complète- nent soluble dans l'eau en donnant une solution limpide.
On mélange alors 600 8' du produit avec une quantité (à déterminer dans un essai préalable) d'environ 12 g d'acide acétique glacial et d'un à deux grammes d'un anti-moussant à base de silicone. la quantité d'acide acétique glacial peut varier quelque peu d'un essai à l'autre et elle est déterminée de la façon, suivante :
Dans un cylindre pourvud'un bouchon rodé, on dissout 4 g du produit dans 100 cm3 d'eau $distillée, ce qui fait qu'il se forme une solution fortement visqueuse qui est totalement limpide. A partir d'une burette, on fait couler goutte-à-goutte de l'acide acétique à 10 %,
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en ajoutant; d'abord 0,5 cm3.
Au point de chute des gout-
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..$.,,"- ""....>- ... !:i "i "'" ).....:..." .-' -t "" tes, il se :pro4td.t, un;, louche qui disparaît complètement i ±;..-1'( \ <"''},7ti "t......,t'; lorsqu'on secoué, le,cylindre. 0.continua à ajouter de lorsqu'on i.l.,'),#, router l'acide A06tÎ que¯ par portions de 0,1 car et secoue après - ;; ,-. f , ..y ", .ß .:Ï :y, ..1 ''" -; chaque add1t1on 'utà: oe"que la solution reste forte- ''''< f ::-;' .-:'. ... 1,0. ,-1 ;:'.lt..r.,, i aent "'" '!- .,., ... ,.......,.....-, <,.. ,,' cet efret ment troublée. En - gk'6ral; on a besoin à cet effet de 0,3 00 environ d'acide acétique à 1.,,0.,.....":;;' ce qui fournit C,ô .... "- 1-"':"'" \j .... .'l...t"1- ,. ¯....... "'>.......... "'...."""$ ,." \ ......... 0llTflit la quantité indiquée ci-dessus de 12 g d'acide acétique glacial.
On contrôle alors la préparation obtenue, en en dissolvant à nouveau 4 g dans 100 cm3 d'eau distillée.
La solution obtenue doit être opaque. Par repos, celle-ci doit se séparer lentement en deux couches.
Après un repos de 24 heures environ, il se forme une couche huileuse constituant de 40 à 60% envi- ron de la totalité du liquide.
Si la solution à 4 % ne devait être que :faible- ment trouble, on ajoute alors à la préparation à nouveau 1,6 g d'acide acétique glacial et effectue un nouveau contrôle.
Comme exemples de colorants appropriés, on citera les suivants
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1) Le composé cobaltifère complexe (complexe 1;2) du colorant de formule
EMI26.1
JOH HO Cl .\#N . N (rouge-bordeaux) so 01
2) Le complexe cobaltifère 1:2 du colorant de formule
EMI26.2
OH m R a N - 0- -! *¯* (jaune) l # '(=11 01 H30-802 H 0
3) Le complexe chromifère 1:2 du cclorant de formule
EMI26.3
OH HO <Z># H s H 8 (brun-violet) H5C-SO2
4) Le complexe chromifère 1;2 du colorant de formule
EMI26.4
COOE HO I C- H # <> (jaune) """"0::
H7j C
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5) Le complexe cobaltifère 1:2 du colorant de formule
EMI27.1
CE hot 00 an- (vert-bleu) h3c4o2
6) Le complexe cobaltifère 1:2 du colorant de formule
EMI27.2
OR ---3 or¯-<3-,H h# <3 (grim)
7) Le complexe cobaltifère 1:2 du colorant de formule
EMI27.3
0 OR H2'! J-l¯-w ='11 L (vert-olive) lcio2 (vert-ol1ve)
A la place des colorants mentionnés qui sont exempts de groupes-sulfoniques, on peut aussi utiliser les composés chromifères ou cobaltifères complexes 1:2 de colorants azoïques renfermant dans la molécule du complexe métallifère un seul groupe acide aquasolubili- sant, ou ceux renfermant plus d'un groupe acide aqua- solubilisant.
<Desc/Clms Page number 28>
Comme exemples, on mentionnera le complexe chromifère 1:2 (vert) renfermant, en liaison complexe avec un atome de chrome, une molécule de chacun des deux colorants azoïques des formules
EMI28.1
et
EMI28.2
le complexe chromifère 1;2 du colorant de formule
EMI28.3
on HO HQ 3 ' a 1I-b (bleu-gris) et le complexe cobaltifère 1 :
2 du colorant de formule
EMI28.4
OgN OH Hff PU* = 11 --b (olive) 02N 803
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Onfoulardeunruban de laine de 10 cm de lar - geur avec la préparation suivante constituant un système à deux phases
Avec 50 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1, on met en pâte, à froid, 40 parties du composé chromifère complexe renfermant, en liaison 'com- plexe avec un atome de chrome, une molécule de chacun des deux colorants azcïques des formules
EMI29.1
recouvre avec 870 parties d'eau chaude, et incorpore 50 parties d'un épaississant à l'alginate 25:1000.
Le ruban imprégné parvient directement dans un vaporiseur haute-pression travaillant à la continue (Firme PETER, Liestal), et il y est traité pendant 2 minu- tes à 120 par de la vapeur saturée. Le ruban qui sort est lavé dans un bain à 60 qui renferme par litre 2 cm d'ammoniaque et 2 g du sel de sodium de l'acide 2-hepta-
EMI29.2
décYl-N-benzyl-benmlmidazole-dieulfonique. On obtient une teinture noire, identique aux extrémités, qui possède de bonnes propriétés de solidité.
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EXEMPLE 3
On doit teindre une gabardine de ski formant un tissu mixte constitué par 50 parties de laine et par 50 parties d'un fil bouclé de polyamide. On travaille avantageusement sur la machine à teindre en pièce connue, à rouleau, dite de "Pad", qui est fabriquée par la Firme
EMI30.1
Svetema à Qoteborg. Le bain de ioulardage renferme 5 parties du complexe chromifère 1:1 du colo- rant azoïque de formule
EMI30.2
40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1,
750 parties d'eau,
200 parties d'un épaississant à l'alginate 25:1000.
Après foulardage et expression, l'article passe à travers une chambre d'irradiation à l'infra-rouge et, de là, toujours à l'état étalé, dans la chambre de vaporisage où il est enroulé. Après un temps de traite- ment d'une heure après l'entrée de l'extrémité de l'ar- ticle dans la chambre de vaporisage, on traite pendant 30 secondes dans un tain aqueux à 90 qui renferme par
<Desc/Clms Page number 31>
litre 4 car d'acide fornique concentré. Ensuite., en vue d'éliminer l'épaississant qui reste et le colorant en excès non-fixe,on lave à 50* avec un détersif non- ionogène. On obtient une teinture orange dont la nuance est identique sur les deux catégories de fibres et sur les deux côtés du tissu.
EXEMPLE 4
Pour teindre en une nuance bleue un article fait d'un mélange fibreux constitué à parties égales par de la laine et du coton, on utilise le bain de foulardage suivant s
7 parties .du colorant de formule
EMI31.1
<Desc/Clms Page number 32>
EMI32.1
et * # 1 >--i 10 parties du colorant de formule
EMI32.2
mises en pâte avec
30 parties de l'agent! auxiliaire décrit dans l'exemple 1, recouvertes avec
630 parties d'eau froide et additionnée de
300 parties d'un épaississant à l'alginate
25 :1000.
Après imprégnation et séchage, l'article humide pénètre dans un vaporiseur à la continue (Mather- Plat) renfermant de la vapeur saturée et il y séjourne pendant 10 minutes. Ensuite, on rince à fond, ainsi qu'il est usuel pour les teintures en semi-laine.
EXEMPLE
Un article en laine non chlorô est imprimé avec une pâte d'impression de la composition suivante
<Desc/Clms Page number 33>
30 parties du colorant de formule
EMI33.1
200 parties d'urée,
40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1,
320 parties d'eau,
400 parties d'un épaississant à l'alginate
25 :1000,
10 parties de m-nitrobenzène-sulfonate de sodium
1000 parties
Après impression et séchage, on vaporise pen- dant 15 minutes dans un vaporiseur "Stern" ou dans un "Mather-Plat", rince ensuite à fond, d'abord à froid, puis à une température de 60 à 80 , et ensuite encore une fois à froid, puis sèche. On obtient une teinture bleue uniforme.
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EXEMPLE 6
Pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention suivant les exemples précédents, on peut éga- lement utiliser les agents auxiliaires dont la prépara- tion est décrite ci-après : a) On procède comme décrit à la fin de l'exem- ple 1, mais ne chauffe que jusqu'à élimina- tion de 21 g d'eau. b) On procède comme décrit à la fin de l'exem- ple 1, mais chauffe jusqu'à élimination de
31 g d'eau.
c) Dans un ballon de 500 cm3 qui est pourvu d'un agitateur, d'un thermomètre et d'un ré- frigérant descendant, on maintient pendant
9 heures, à une température de 160 à 165 ,
110 g d'acide gras du coco (0,5 mole), 165 g de triéthanolamine (1,1 mole) et 0,5 g d'aci-
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de p-toluène-sulf onique .
La préparation obtenue est soluble dans l'eau en donnant un léger louche, mais elle y est soluble d'une façon complètement homo- gène.
On mélange 200 g de la préparation avec
12,5 g d'acide acétique glacial. Dans une solution à 4 % par exemple, il se forme au
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bout de peu de tempe deux couches.
La quantité indiquée d'acide acétique est, de préférence, à nouveau déteminée par des essais préalables effectuée d'une manière analogue à celle décrite dans l'exemple 1..
On reconnaît également la formation d'un système à deux phases au fait que lorsqu'on secoue la solution cette dernière se trouble. d) Dans un ballon rond d'une capacité d'un li- tre qui est pourvu d'un agitateur, d'un ther momètre et d'un réfrigérant descendant, on maintient
420 g d'acide oléique technique (1,5 mole),
345 g de diéthanolamine (3,35 moles) et
EMI35.1
1,5 g d'acide p-toluène-sulfonique, à 160-165 , sous atmosphère d'azote, jus- qu'à ce qu'il se soit séparé de 27 à 28 cm3 d'eau dans l'allonge refroidie à la glace.
On obtient 740 g du produit réactionnel,
Les solutions aqueuses de ce produit sont légèrement troubles. e) Des produits également utilisables sont obtenus en condensant une mole d'acide
<Desc/Clms Page number 36>
stéarique avec 2 moles de diéthanolamine; une mole d'acide capxylique avec 2 moles de diéthanolamine : une mole de l'acide gras du coco avec 2 moles de dihydroxy-éthyl-éthylène- diamine, ou une mole de l'acide gras du coco avec une mole de triéthanolamine et une mole de diéthanolamine.
EMMELE 7
Dans un "Leviathan", on soumet de manière usuelle un lot de laine brute à un lessivage. Après le dernier bain de rinçage,on exprime en marche continue, avec une pression aussi forte que possible entre les rou- leaux d'expression jusqu'à avoir une teneur en humidité de 60 % environ.
Le lot de laine exprimée tombe entre les deux rouleaux en caoutchouc d'un foulard. La cavité entre les rouleaux renferme la préparation à deux phases sui- vante
10 parties de l'un des colorants ...entionnés dans l'exemple 1,
50 parties de l'agent auxiliaire décrit sous d) dans l'exeaple 6,
838 partiesd'eau,
100 parties d'un épaississant à l'alinate 25:
1000,
2 parties d'acide acétique à 40 %
1000 parties
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LI expression est calculée de manière qu'ici reste dans la laine 90% environ d'humidité.. Ce lot de laine parvient dans un vaporiseur où elle est soumise à un bref et intensif .traitement par de la vapeur, pen- dant un tempe de une à deux minutas environ.
Ensuite. le lot de laine tombe dans une autre cuve de "Leviathan" en acier inoxydable qui renferme la préparation de lavage et de fixage ci-après t
2 grammes par litre d'acide fornique à 85 %
0,5 gramme par litre du produit de condensa- tion obtenu à partir d'alcool octa- décylique et de 25 à 30 moles d'oxyde d'éthylène.
La température est de 90 et la durée du passage est d'environ une minute et demie. Le -bain. doit être constam- ment renouvelé par un apport continu, du fait qu'il s'en- richit avec le colorant non-fixé et du fait que l'acide formique est consommé par la laine suivant un ordre de grandeur de un pour cent du poids de laine. Dans une cuve de "Leviathan" qui suit, on rince jusqu'à ce que l'eau qui s'écoule soit limpide, puis on sèche.
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EXEMPLE 8 Dans un bain aqueux refermeant par litre 40 g de l'agent auxiliaire décrit dans 1' exemple 1, 10 à 50 g du composé cuprifère du. colorant de formule
EMI38.1
et
100 à 200 g d'un épaississant à l'alginate
25 :1000, on plonge jusqu'à imbibition complète un cuir-velours de veau, de chevreau, un cuir pour Gants ou un cuir refendu (ce qui demande de 2 à 15 minutes environ), puis on expri- me au foulard jusqu'à avoir une augmentation do poids de 90 à 100 %, puis, après avoir enroulé dans des feuilles plastiques, on traite pendant une à quatre heures à 60-80 dans une étuve.
Pour compléter le fixage, et extraire par lavage le colorant non fixé, on foule ensuite le cuir pendant 30 minutes environ, dans un rapport de bain de 1:6 à 1;10, dans une solution aqueuse renfermant, rapport au poids de cuir sec, de 2,5à 5 % d'acide formique et un pour cent d'un produit résultant de l'addition de 35 mole environ d'oxyde d'éthylène à une mole d'alcool octadécy-
<Desc/Clms Page number 39>
lique. Le cuir est bien teint à coeur en une nuance brune uniforme.
Sur les catégories de cuir indiquées ci-dessus et suivant les indications fournies, on peut aussi obte- nir des teintures uniformes, unitaires dans la teinture à coeur, avec des combinaisons de deux ou plusieurs colo- rants fournissant, suivant les procédés usuels, des résul- tats inégaux dans la répartition de la teinture et non- unitaire dans la nuance.
Des cuirs secs de vache, de veau ou de chevreau qui ont été tannés avecagents de tannage végétaux, peu- vent également être teints de façon avantageuse suivant les indications ci-dessus. Pour éviter des endommage- ments du cuir, on travaille dans ce cas avec des tempéra- tures de traitement qui ne sont avantageusement pas supé- rieures à 50 .
Finalement, on peut aussi teindre suivant les indications de cet exemple des cuirs chromés de vache, de veau ou des chevrotins qui sont tannés en surface avec des agents de tannage synthétiques.
EXEMPLE9
Un cuir de veau au chrome drayé ou un chevrotin drayé sont, après neutralisation, déshydratés, au foulard par exemple. Les cuirs ainsi préparés sont imprégnés,
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couché à la peluche en donnant une/ , ou suivant les Indications de l'exem- ple 8 par immersion et expression, avec une préparation aqueuse de colorant renfonçant par litre
40 g de l'agent auxiliaire décrit dans l'exem- ple 1,
5 à 50 g du colorant cuprifère de la composition indiquée dans l'exemple 8, et
100 à 200 g d'un épaississant à l'alginate 25:1000.
Les phases opératoires qui suivent sont effectuées tout corne dans l'exemple 8, et l'on obtient ainsi des tein- tures uniformes.
EXEMPLE 1Q
Une peau de mouton bien tannée au chrome ou d'autres peaux capables de résister à un traitement pro- longé à 60 ,sont imprégnées au foulard avec un bain aqueux renfermant par litre
40 g de l'agent auxiliaire décrit dans l'exem- ple 1,
5 à 50 g de l'un des colorants de la composition indiquée plus loin, et
100 g d'un épaississant à l'alginate 25:1000, puis elles sont placées clans des sacs en plastique et conser véespendant deux à 8 heures à 60 dans une étuve.
On lave ensuite les peaux à 50-60 , pendant 15 minutes, dans
<Desc/Clms Page number 41>
EMI41.1
ce'2 cm d'acide acétique fü 17r,!!¯i,J,,xrte4 ( 'r t r. f%iF'iaG.: ' 40 6 é ^';Ô,' ;â!ün 3du.xatl.tant de l'addition d'en-
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une =le d'alcool
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octad 0 de, MI te #n16re obtenir des ,'\ 'Q !plexes 'on cobal- tlfèééè . '7hi'.>a1Î'pr6alâble. avec des et leu ü11V1iV se oaraotéri- ! com.p'!"lf ... 1'" et les te1S #ractér:l- sent;'.1:ë Qri4t6'm8me' lorsqu'on utilise. non pas des cOl ré:D;Vàt'tè{) :'8aià' des mélangea.
'.:;,'90lora1'1t: ¯on utilise par exemple le com- plexé/.hl:dú <éoÍOrant' II1Onoazo!que de formule
EMI41.4
CE Hl 0-<I>- ' '--<' (vert) 80 H
EMI41.5
ou le complexe cobaltifère 182 obtenu à partir des deux
EMI41.6
colorants des formules
EMI41.7
OH HO on HO 1 #C"> '# -:4 r 0-,c 400 - = il OC-0-C8 3 02 113 (brun)
<Desc/Clms Page number 42>
ou le colorant réactif de formule
EMI42.1
EXEMPLE 11
Dans une machine connue à Imprimer suivant; le procédé "Vigoureux", on remplace le cylindre en relief par un cylindre plein. Lors de l'impression d'un peigné, on obtient de cette manière un résultat correspondant au foulardage.
Le liquide aqueux d'imprégnation renferme par litre
30 g du colorant de formule
EMI42.2
<Desc/Clms Page number 43>
40 g de l'agent auxiliaire décrit dans l'exem- ple 1, recouvert avec
624 g d'eau,
6 g d'acide acétique à 40 % et
300 g d'un épaississant à l'alginate 25:1000.
Après passage à travers la machine d'impres- sion "Vigoureux", le peigné de laine humide est placé dans des corbeilles et amené sans séchage au vaporiseur.
On vaporise pendant une heure avec de la vapeur saturée humide et on lave ensuite sur la lisseuse. Les bains sont à 60 en moyenne, et le premier bain renferme par litre 0,5 g de l'agent auxiliaire suivant l'exemple 1, le se- cond bain est constitué par de l'eau et le troisième bain renferme un centimètre cube d'acide fornique. On obtient un peigné teint en un rouge soutenu. Un essai parallèle effectué sans l'agent auxiliaire fournit une teinture faible et piquée qui est inutilisable.
Si l'on conserve dans la machine à imprimer sui- vant le procédé "Vigoureux" le cylindre en relief usuel et imprime quant au reste le peigné comme indiqué et le soumet au traitement de finition, on obtient alors un ef- fet "Vigoureux" d'une intensité de coloration qui, suivant' le mode opératoire usuel connu, ne peut être obtenue qu'avec une quantité de colorant nettement plus élevée.
<Desc/Clms Page number 44>
EXEMPLE 12
Sur un foulard approprié, on imprègne à 70 un peigné de laine avec la préparation qui est obtenue comme suit : Dans
40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1, on introduit lente- ent
40 parties du colorant de formule
EMI44.1
puis ajoute
620 parties d'eau chaude, et ensuite
300 parties d'un épaississant à l'alginate
25 :1000.
Après imprégnation, le peigné pénètre dans un vaporiseur travaillant à la continue et il séjourne pen- dant 10 minutes dans de la vapeur saturée à 100 . Sans rincer, on exprime ensuite fortement entre des cylindres de caoutchouc et fait à nouveau passer dans un foulard renfermant la solution suivante portée à 60 :
<Desc/Clms Page number 45>
20 g par litre de chromate de potassium ou de chromate de sodium,
680 g par litre d'eau,
300 g par litre d'un épaississant à l'alginate
25 :1000.
On exprime à nouveau entre des cylindres de caoutchouc et vaporise encore une fois pendant 10 minutes, comme décrit ci-dessus. On lave ensuite le peigné sur la lisseuse comme décrit dans l'exemple 11. On obtient des teintures noir-foncé qui, lors de traitements alca- lies, ne déteignent pas en jaune, inconvénient que ce co- lorant présente lors des procédés traditionnels de tein- ture avec chromage subséquent.
De la même manière, on peut aussi teindre de la soie naturelle avec le colorant de la foraule ci- dessus, et après chromage, la nuance est gris-foncé.
EXEMPLE 13 ######
Un tissu pure laine pour vêtements de dame est imprégné au foulard avec la préparation suivante portée à 60 :
<Desc/Clms Page number 46>
15 parties du colorant de formule
EMI46.1
5 parties du complexe chromifère 1:1 du colo- rant de formule
EMI46.2
1 partie du complexe cobaltifère 1:2 du colo- rant de formule
EMI46.3
40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1, 709 parties d'eau, 250 parties d'un épaississant à l'alginate
25:1000.
1000 parties.
<Desc/Clms Page number 47>
Après expression, on enroule uniformément sur baton, enferme de manière étanche à l'air dans des titilles en plastique ou dès toiles caoutchoutées, et baisse reposer pendant une nuit à 600. On rince ensuite à fond avec de l'eau portée à 60 , puis sèche. Malgré ±% mélange de colorants de classes différentes, on obtient @@ teinture unitaire. '
EXEMPLE 14
On doit teindre ce qu'on appelle un article @opicalisé constitué par 55 parties de fibres de poly- her (par exemple du "Terylène") et par 45 parties de loine. La teinture doit être effectuée sur la machine nue à teindre les pièces suivant le procédé à rouleau de "Pad" qui est fabriquée par la finie Svetema à eborg.
Le bain de foulardage, porté à 60 , renferme s
20 g par kg du colorant de formule
EMI47.1
<Desc/Clms Page number 48>
7,5 g par kg du complexe chromifère 1:2 du colorant de formule
EMI48.1
40 g par kg de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1, 741 g par kg d'eau,
200 g par kg d'un épaississant à l'alginate
25 ;1000,
4 g par kg d'acide acétique à 40 %.
L'addition d'acide acétique est nécessaire ici pour l'obtention du système aqueux à deux phases. Après foulardage et expression, l'article traverse une chambre à rayonnement infra-rouge et de là il parvient, toujours à l'état étalé, dans la chambre de vaporisage où il est enroulé. La température du thermomètre de la chambre de vaporisage doit être maintenue aussi élevée que possible elle doit être supérieure à 90 . Après entrée de l'extré- mité de l'article, on abandonne pendant 5 heures dans l'enceinte de vapeur. Il est ensuite nécessaire de pro- céder à un nettoyage poussé pour éliminer de la laine le tourniquet colorant dispersif.
Cela a. lieu sur une barque à @
<Desc/Clms Page number 49>
en ajoutant on grasse par litre dégagent auxiliaire décrit dans 1* exemple 1et en traitant pendant 30 minutes
EMI49.1
90" environ.0rince\enauij<?e à eh sèche.
On obtient une teinture jaune uniforme. r yk' r e r ..7m EXEMPLK15 .':!-\ '
On prépare comme suit un bain de foulardage
On met en pâte 20 parties du colorant .basique bleu de formule
EMI49.2
et 20 parties du colorant réactif rouge de formule
EMI49.3
avec
40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1.
On ajoute alors
<Desc/Clms Page number 50>
620 parties, d'eau bouillante et finalement
EMI50.1
-;# >$'#&&&*&* r-Vs..--- # ., 300 parties d'un épaississant à l'alginate Avec ce bain, -on foularde à 50 un tissu, mixte dont la.chaîne est constituée par de la laine et la trame
EMI50.2
par des 3¯.béâ' 4âN polyaCxloni trile (ou inversement), puis' vaporise ensuite le tissu sans séchage intermédiaire pendant,10 minutes à 100 .
On le traite ensuite pendant une minute dans un bain aqueux bouillant renfermant par litre 2 car d'acide formique à 85 % et 0,5 g d'un produit résultant de l'addition de 35 moles d'oxyde d'éthylène à une mole d'alcool octadécylique. Finalement, on lave en- suite à 60 pendant 15 minutes environ, avec un bain ren- fermant par. litre un gramme du produit résultant de l'ad- dition de 9 moles d'oxyde d'éthylène à une mole de nonylphénol.
Dans le tissu ainsi traité, la fraction de laine est teinte en rouge et la fraction de polyacrylo- nitrile en bleu. Lorsqu'on n'utilise pas conjointement l'agent auxiliaire, la fraction laineuse est teinte d'une façon sensiblement plus faible.
A la place du colorant réactif rouge, on peut
<Desc/Clms Page number 51>
aussi utiliser le complexe chromifère 1;1 du colorant de formule
EMI51.1
la fraction de laine étant alors teinte en orange.
TRIPLE 16
On prépare un bain de foulardage en mettant en pâte 20 parties du colorant de formule
EMI51.2
avec 200 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1 et en ajoutant 780 parties d'eau bouillante.
Avec ce bain de foulardage, on foularde à 50 un tissu en fibres de polyamide, sèche ensuite le tissu à 80-100 et le soumet ensuite pendant 30 secondes à un traitement par de l'air chaud à 180-210 . On traite ensuite le tiss pendant une minute environ dans un bain aqueux bouillant qui renferme par litre 2 parties d'acide formique à 85 % .
<Desc/Clms Page number 52>
et 0,5 partie du produit résultant de l'addition de 35 noies d'oxyde d'éthylène à une mole d'alcool octadé- cylique. Finalement, on rince à chaud et à froid.
La teinture bleue ainsi obtenue est notablement plus intense qu'une teinture correspondante pour la réalisation de la- quelle on utilise, à la place de l'agent auxiliaire indi- qué, l'un des agents auxiliaires usuels pour cette méthode de teinture.
A la place du colorant anthraquinonique indiqué ci-dessus, on peut également utiliser le complexe chroni- fère 1;2 (teignant en gris) du colorant de formule
EMI52.1
Suivant les indications de cet exemple, on peut aussi bien teindre des fibres de polyamide obtenues à partie d'¼-caprolactame que celles obtenues à partir
EMI52.2
d'acide adipique et d'hexamôthylène-diamine.
<Desc/Clms Page number 53>
EXEMPLE 17
Pour la mise en oeuvre du présent procédé sui- vant les exemples 1 à 5 et 7 à 16, on peut aussi utiliser les agents auxiliaires du tableau ci-après. La colonne I indique comment l'agent auxiliaire est préparé ;dans la colonne II, les produits sont caractérisés par leur com- portement lors de la formation de coaservats dans de l'eau à l'aide de chlorure de sodium ou d'acide acéti- que à 20 .
EMI53.1
<tb>
I. <SEP> Préparation <SEP> de <SEP> l'agent <SEP> II. <SEP> Un <SEP> coaservat <SEP> se <SEP> forme
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> auxiliaire <SEP> par <SEP> dissolution <SEP> de
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 4 <SEP> g <SEP> du <SEP> produit <SEP> dans
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1 <SEP> Produit <SEP> résultant <SEP> de <SEP> la <SEP> 50 <SEP> cm3 <SEP> dteau <SEP> + <SEP> 50 <SEP> cm3
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> réaction <SEP> d'une <SEP> mole <SEP> d'a- <SEP> d'une <SEP> solution <SEP> saturée
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> cide <SEP> gras <SEP> technique <SEP> du <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de <SEP> sodium
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> coco <SEP> sur <SEP> 1,05 <SEP> mole <SEP> de
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> diéthanolamine,
<SEP> en <SEP> pré-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> sence <SEP> d'un <SEP> gramme <SEP> d'acide
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> p-toluène-sulfonique,
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> avec <SEP> expulsion <SEP> d'une <SEP> mole
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> d'eau, <SEP> à <SEP> 160-165
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2 <SEP> Produit <SEP> résultant <SEP> de <SEP> 60 <SEP> cm3 <SEP> d'eau <SEP> + <SEP> 35 <SEP> à <SEP> 40 <SEP>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> l'addition <SEP> de <SEP> 4 <SEP> moles <SEP> cm3 <SEP> d'une <SEP> solution <SEP> satu-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> d'oxyde <SEP> d'éthylène <SEP> à <SEP> une <SEP> rôe <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> mole <SEP> de <SEP> diéthanolamide <SEP> sodium
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> de <SEP> l'acide <SEP> gras <SEP> du <SEP> coco
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
(produit <SEP> N <SEP> 1)
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 3 <SEP> Le <SEP> produit <SEP> résultant <SEP> de <SEP> 100 <SEP> cm3 <SEP> d'eau <SEP> + <SEP> 2 <SEP> cm3
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> l'a <SEP> dit <SEP> ion <SEP> .de <SEP> 2 <SEP> moles <SEP> d'acide <SEP> acétique <SEP> à <SEP> 10%
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> d'oxyde <SEP> d'éthylène <SEP> à <SEP> une
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> mole <SEP> de <SEP> diéthanolamide
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> (produit <SEP> N <SEP> 1)* <SEP> est <SEP> main-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> tenu <SEP> pendant <SEP> une <SEP> heure <SEP> à
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 140-1500 <SEP> avec <SEP> 1,1 <SEP> mole
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> de <SEP> diéthanolamine
<tb>
<Desc/Clms Page number 54>
EMI54.1
<tb> 4 <SEP> Comme <SEP> 3,
<SEP> mais <SEP> avec <SEP> 4 <SEP> 100 <SEP> cm3 <SEP> d'eau <SEP> et <SEP> 2 <SEP> cm3
<tb>
EMI54.2
moles d*03yded'êthy- d'une solution à 10. de là chlorure;1;;dEr sodium 5 C01IDe' w' mais'avec6 'fVA01!? moles d'e'id'étb7- solution" à 10 s:; de chlo- lène ..\>1<"" :".. rure' 'de"'sodium,.' 6 Comme 3. misavec 9 75 3- eau + 22 à |5 ca5 moles d!Myde;
.d'6thy- d'une,'9301ution à 10 de
EMI54.3
<tb> lène <SEP> chlorure-de <SEP> sodium
<tb>
<tb> 7 <SEP> Comme <SEP> 3, <SEP> mais <SEP> avec <SEP> 12 <SEP> 60 <SEP> cme <SEP> d'eau <SEP> + <SEP> 40 <SEP> cm
<tb>
EMI54.4
moles dWde dl éthy- dtuùe solution saturùe de
EMI54.5
<tb> lène <SEP> chlorure <SEP> de <SEP> sodium <SEP>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 8 <SEP> A <SEP> une <SEP> mole <SEP> (429 <SEP> g)du <SEP> 100 <SEP> on? <SEP> d'une <SEP> solution <SEP>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> produit <SEP> obtenu <SEP> suivant <SEP> saturée <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> l'exemple <SEP> 1 <SEP> (sans <SEP> addi- <SEP> sodium
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> tion <SEP> d'acide <SEP> acétique),
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> on <SEP> addition <SEP> 8 <SEP> moles
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> d'oxyde <SEP> d'éthylène
<tb>
EMI54.6
Produit résultant de 100 cm3 d'une solution
EMI54.7
<tb> l'addition <SEP> de <SEP> 8 <SEP> moles <SEP> saturée <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> d'oxyde <SEP> d'éthylène <SEP> à <SEP> sodium
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> une <SEP> molede <SEP> diéthano-
<tb>
<tb>
<tb> lamide <SEP> de <SEP> l'acide <SEP> oléi-
<tb>
<tb>
<tb> que <SEP> technique <SEP> (préparé
<tb>
<tb>
<tb> d'une <SEP> manière <SEP> analogue
<tb>
<tb>
<tb> au <SEP> N <SEP> 1 <SEP> à <SEP> partir <SEP> d'aci-
<tb>
<tb>
<tb> de <SEP> civique <SEP> et <SEP> de <SEP> dié- <SEP>
<tb>
<tb>
<tb> thanolamine)
<tb>
<Desc/Clms Page number 55>
EMI55.1
<tb> 10 <SEP> Le <SEP> produit <SEP> résultant <SEP> de <SEP> .
<SEP> Avec <SEP> les <SEP> N <SEP> 10 <SEP> et <SEP> 11, <SEP> on
<tb>
<tb> l'addition <SEP> de <SEP> 8. <SEP> moles <SEP> peut <SEP> obtenir <SEP> comme <SEP> suit,
<tb>
EMI55.2
d'oxyde d'dtiré'rié à une des #caserN ¯ s *!<%# ' mole de diéthanolamide 'D8.ns65fC d'eau, on dé 1=acide: :olé1q\té, tecli- . d1ss("t;ff¯'t g . du 'du1 t aj.Qtie $ ;", e8 conj1D.t-emen.tTéo '-: anpéridant uneâàewr,, gra3HQô²dtun&C0Bmle33é;v'tf heurëéd 140-ï,SGiavea : """"'-4Iun<C1exe:':,!:.f\ , l;lïeade didtiéw.ô-:; -- ' f de{.sc1de8';'aqu lamine " ,.r -, : r 's<uM3Santa)cb- #- : * , lorântpolq 8|'refe/aâoar|T . x 't . 1 ¯:r - #-fc,- J }"'1 '-\- tr""'''''" "l.i1 30lut-iôn.; o 5 11 Le pr04u11r'réSuÏtant de ' dl uiîr'- i5 l'addition de. 10 moles g1nat8&'5 %# :Pour le d'oxyde d'-.&.fol' '1t.'': ' 'J, 1i8'lO- i'it.......,. -"::::"'.t;
au % -ds-dxY-d'é CJ.LL8 Q,..m:1e '-..jon.-O.r.u.KU. au "t,.
. mo1e;:d'.èster;-d1bydrox;.r- aicroscopétle ooaserfat ' étby!àÎdnoétbyUque de qu1"rei8e le colorant
EMI55.3
<tb> l'acide <SEP> gras <SEP> du <SEP> coco <SEP> (une <SEP> à <SEP> l'état.dissous, <SEP> et <SEP> peut
<tb>
EMI55.4
mole d*acide gras du coco le N*M1, on doit encore est6rifléei'aÎrec une mole ajouter de 0 5 à un cm3
EMI55.5
<tb> de <SEP> triéthanolamine) <SEP> est <SEP> d'acide <SEP> acétique <SEP> à <SEP> 40 <SEP> % <SEP>
<tb>
<tb> maintenu <SEP> pendant <SEP> une <SEP> heure
<tb>
<tb> à <SEP> 140-150* <SEP> avec <SEP> 1,1 <SEP> mole
<tb>
<tb> de <SEP> diéthanolamine
<tb>
EMI55.6
""'1-'-">.i!I<'''';' .:,,, ->of; ",'" ...,
EMI55.7
<tb> 12 <SEP> Produit <SEP> résultant <SEP> de <SEP> 10 <SEP> cme <SEP> d' <SEP> eau <SEP> + <SEP> 85 <SEP> à <SEP> #90
<tb>
EMI55.8
l'addition de 6* noies ca3 d'oued solut1on "satu-=..:
EMI55.9
<tb> d'oxyde <SEP> d'éthylène <SEP> à <SEP> une <SEP> rée <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de <SEP> sodium
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> mole <SEP> d'ester <SEP> mologlycéri-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> que <SEP> de <SEP> l'acide <SEP> gras <SEP> du
<tb>
<tb>
<tb> coco
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 13 <SEP> Produit <SEP> résultant <SEP> de <SEP> 45 <SEP> cm3 <SEP> d'eau <SEP> + <SEP> 45 <SEP> à <SEP> 50
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> l'addition <SEP> de <SEP> 6 <SEP> moles <SEP> cm3 <SEP> d'une <SEP> solution <SEP> satu-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> d'oxyde <SEP> d'éthylène <SEP> à <SEP> une <SEP> rée <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de <SEP> sodium
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> mole <SEP> de <SEP> 3,5,
5-triméthyl-
<tb>
<tb>
<tb> hexanol
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 14 <SEP> Le <SEP> produit <SEP> résultant <SEP> de <SEP> 60 <SEP> cm3 <SEP> d'eau <SEP> + <SEP> 35 <SEP> cm3
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> l'addition <SEP> de <SEP> 6 <SEP> moles <SEP> d'une <SEP> solution <SEP> saturée
<tb>
<tb>
<tb> d'oxyde <SEP> d'éthylène <SEP> à <SEP> une <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de <SEP> sodium
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> mole <SEP> d'alcool <SEP> laurique
<tb>
<tb>
<tb> est <SEP> maintenu <SEP> pendant <SEP> une
<tb>
<tb>
<tb> heure <SEP> à <SEP> 140-150 <SEP> avec <SEP> 1,1
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> mole <SEP> de <SEP> diéthanolamine
<tb>
<Desc/Clms Page number 56>
EMI56.1
l, pidiù;. .r ,f#' kuy <f e,.,,.,51:+nw>:i>.' .'H,.¯3,;rra -'' "..'..,5..>^'.T:,,.'.hs.'',' r.r^ . ¯':.s' ".t' ' ' . :.. "';: ..l j ' .,.'. r. 1 ':..t' "4iu: ,.,L .\\-...
1* audit iiL'..:3: . ' ,:ya.J: ^ ' yrty..u""1-' . ,n . e..
16 Produ1't':"..'t\ .y,';i:;;-d' ': 5;,.Ú., 80':' \ " ;;l:,.ti;{:,i'20" ,: ,'. i l'additions dBbleB d'unersoion 'saturée d'Odè':d.'tJQ-Íe'A"Üiiê' dê"ch1ci .. "de"sodiua d'oed'&eunë dècorad me e. e u-u. 18 ne'.!.'.,',' ,,>,""' .' <' #..##' .. - t'i S r'I 3 wHi ' iv e''.'t..'M3i:iE''M".' ' 17 Produit. réisu7.taiât,wde .'; r ' 6 :cae|u + 35.0 l'addition de.8 à 10 ; d. taië'isl,ùtion saturée molea d'<Mdd'6thyl6ne de choruçe.de sodium à une- 'm lG< dèJi1odéCY.l,:..: ; .,. ,,,:; :,';.î;:x ;i #erca tan: tertiiài3C*tf& -'#### :: -# # l ## :. - l'additif de9.1ea'a'pi d' oarydë . d' éthirie" :
' une 70 '{4:èaÛ '+'"!JO mole de' diéthanolamide d'une solution saturée de l'acide gras du coco de chlorures de sodium est m61ang6 à fltoid aveo -, 1,1 mole de diôthano-
EMI56.2
<tb> laaine
<tb>
<Desc/Clms Page number 57>
EXEMPLE 18
Suivant les indications données dans l'exem- ple 1. on teint de la laine avec les colorants dont la constitution est indiquée dans la colonne I du tableau ci-après. On obtient les nuances indiquées dans la co- lonne II dudit tableau.
EMI57.1
<tb>
I. <SEP> 11.
<tb>
<tb> Constitution <SEP> du <SEP> colorant <SEP> Nuance
<tb>
EMI57.2
1 h." 0 - K# <'""% # S0*H <¯># T H*H-CT Ç l 803H jaune
EMI57.3
<tb> O <SEP> H3C-C <SEP> lame
<tb>
EMI57.4
HOHM - 80#<(.#On, 0 H03S:::ccJ- SO;H rubis <#C1 HOS 30-0 0-M SO,H fj'c:-<,=>-CIIz -caza rouge >-<L-= =N-----$ rouge
EMI57.5
<tb> OH <SEP> HO
<tb>
<Desc/Clms Page number 58>
EMI58.1
Constitution du colorant- Nuance --l ---- ooloocan* so 3Ï3 C-o-ç:>--CH ''8os 803R3 1 2 l3uo3B
EMI58.2
<tb> 4 <SEP> #OH-N=N <SEP> N=N#HO <SEP> rouge
<tb>
EMI58.3
H3C-O-o- --<=>-o-cH} So3H "03" sin 3 rouge 8- H03B
EMI58.4
<tb> N-N2# <SEP> rouge
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> HO
<tb>
<tb> complexe <SEP> chromifère <SEP> asymétrique <SEP> 1:
2 <SEP> des <SEP> deux
<tb>
<tb>
<tb> colorants <SEP> des <SEP> formules
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> HO3SOH <SEP> HO-C-N-# <SEP> O2N-OH <SEP> HO-C-N-#
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 6 <SEP> et; <SEP> rouge
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> H3C <SEP> H3C
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Complexe <SEP> chromifère <SEP> asymétrique <SEP> 1;2 <SEP> des <SEP> deux
<tb>
<tb>
<tb> colorants <SEP> des <SEP> formules
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 7 <SEP> HO3S-#OHN=N-HO <SEP> et <SEP> OH#-O2N-N=N-HO# <SEP> b@un
<tb>
EMI58.5
¯¯¯¯¯¯H¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯.######L#####
<Desc/Clms Page number 59>
EMI59.1
<tb> I. <SEP> II.
<tb>
Constitution <SEP> des <SEP> colorants <SEP> Nuance
<tb>
<tb>
<tb> Complexe <SEP> cobaltifère <SEP> 1:2 <SEP> du <SEP> colorant
<tb> de <SEP> formule
<tb>
<tb> OH <SEP> H?
<tb>
EMI59.2
HO,S * G - H I # < # s brun- H03 1 - C ! 8." brun- jaune ¯¯¯¯¯ o ¯¯¯¯¯,, ¯¯¯ ¯¯¯¯¯¯¯¯¯ ¯¯¯ ¯¯ ¯¯>¯¯¯ .¯¯¯ ¯¯
EMI59.3
<tb> Complexe <SEP> cobaltifère <SEP> 1:2 <SEP> du <SEP> colorant
<tb>
<tb> deformule
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> OH <SEP> HO <SEP> brun-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> brun-
<tb>
<tb>
<tb> #N <SEP> =N-# <SEP> rouge
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> O2 <SEP> N
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> SO,H
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Complexe <SEP> chromifère <SEP> 1:
2 <SEP> du <SEP> colorant
<tb>
<tb>
<tb> de <SEP> formule
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> OH <SEP> HO
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 10 <SEP> HO38-#-N=N-# <SEP> bleu
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> HO3S-#N=N-#SO3H
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Complexe <SEP> cobaltifère <SEP> 1:
2 <SEP> du <SEP> colorant
<tb>
<tb> de <SEP> formule
<tb>
<tb>
<tb> OH <SEP> HO
<tb>
EMI59.4
11 .C -CH-, SO,H jaune N=N-cr c3 so3H zain
EMI59.5
<tb> O2N <SEP> C=O=HN-#
<tb>
<Desc/Clms Page number 60>
EMI60.1
<tb> I <SEP> II.
<tb> Constitution <SEP> des <SEP> colorants <SEP> Nuance
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> CI-C
<tb>
EMI60.2
12 02K-<>-CH*CH --<r>-N -<3Hr-0 B > jaune soe ROI #3 bi c\ X h HO EN - 0 13 --N N = 9/ 61 rouge
EMI60.3
<tb> HO3S-#-SO3H
<tb>
EMI60.4
3 - Hv Cl
EMI60.5
<tb> 14 <SEP> Cl-C-C-N-C <SEP> -HN-#-SO3H3H-HO3S <SEP> orange
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
EMI60.6
SO 3 II HO NE-00 N s03n no lIH-OC c11 .PI - c.... J .
B03S H03S 0 H = 0/ 1 rouge HOS'S30H (jl HO 0-<;::>-N .0 - S02-NE Jeune ï* jaune
EMI60.7
<tb> 16 <SEP> SO2-NH-CH2-CH2-O-SO3H <SEP> H3C- <SEP> CH2-O-SO3H
<tb>
<Desc/Clms Page number 61>
EMI61.1
<tb> I. <SEP> II.
<tb>
<tb>
Constitution <SEP> des <SEP> colorants <SEP> Nuance
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> HO
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 17 <SEP> #-N=N-#-NH-CO-CH3 <SEP> orange
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 17 <SEP> HO3S-O-CH2-CH2-SO2 <SEP> HO3S-# <SEP> -m-OE3 <SEP> orange
<tb>
EMI61.2
0 HHg so3H
EMI61.3
<tb> 18 <SEP> O <SEP> bleu
<tb>
<tb> HN-#SO2-C2H-CH2-O-SO3H
<tb>
EMI61.4
19 Acide cuprophtalocyan1ne-trisulfonique bleu-
EMI61.5
<tb> turquoise
<tb>
<Desc/Clms Page number 62>
EXE PLE 19
Avec une préparation obtenue suivant les indi- cations de l'exemple 1, mais renforçant, à la place des colorants métallifères complexes indiqués dans ledit exem- ple, le complexe cobaltifère 1:2 (amené à l'état de fine dispersion) du colorant de formule
EMI62.1
on imprègne au foulard un tissu de :
polyacide à base
EMI62.2
d'acide "a.m1no-undécane-carboxylique et, comme décrit dans l'exemple 1, le soume- au vaporisage et au traitement de finition. On obtient une teinture gris-foncé.
EXEMPLE 20
Avec 40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1, on met en pâte 40 parties de l'ester leuco-sulfurique (sel de sodium) du 5-nonobromo-indigo de formule
EMI62.3
puis dissout le tout dans 600 parties d'eau chaude. On
<Desc/Clms Page number 63>
ajoute au tout 300 parties d'un épaississant à l'alginate 25:1000 et 20 parties de nitrite de sodium. Pour obtenir le système du coaservat, on ajoute lentement de l'acide acétique. Avec cette préparation, on imprègne au foulard un tissu de laine, vaporise ensuite pendant 10 minutes et développe finalement à 80 pendant 10 minutes dans un bain renfermant par litre 20 parties d'acide sulfurique à 98 %. On rince alors à fond, à chaud et à froid, puis sèche ensuite.
La laine est bien teinte à coeur en une nuance bleue uniforme.
Si l'on utilise, à la place de l'ester leuco- sulfurique du colorant bleu de la formule ci-dessus, celui du colorant rouge-rose de formule
EMI63.1
eu celui du colorant vert de formule
EMI63.2
on obtient alors également des teintures uniformes.
<Desc/Clms Page number 64>
EXEMPLE 21
De la laine surge du Cap. 60's non-lavée, est imprégnée sur un foulard horizontal à deux rouleaux avec une préparation de coaservat se composant de 645 parties d'eau, de 40 parties de l'agent auxiliaire décrit à la fin de l'exemple 1, de 300 parties d'un épaississant à l'algi- nate 25:1000 et de 15 parties du complexe chromifère 1;2 du colorant de formule
EMI64.1
Après avoir exprimé jusqu'à avoir une augmentation de poids de 100 %, on emballe la laine dans des tissus de gaze et traite pendant 15 minutes par de la vapeur saturée.
Ensuite, on la lave, avantageusement dans la machine de lavage connue dénommée "Leviathan" ; dans le premier bain qui renferme, pour 100 parties d'eau, 0,5 partie de l'agent auxiliaire de la composition indiquée et dont la tempéra- ture est de 60 , la laine séjourne de une à deux minutes, tandis que dans le second et le troisième bains elle sé- journe chaque fois de une à deux minutes à 50 , et dans le quatrième bain de lavage, constitué par de l'eau à 40 à laquelle on a avantageusement ajouté, pour 1000 parties, 2 parties d'acide formique à 85 %, elle séjourne de une à
<Desc/Clms Page number 65>
deux minutes. On obtient une laine teinte en un rouge écarlate uniforme et ne renfermant plus qu'une faible quantité de Graisse.
EXEMPLE 22
On imprègne au foulard un tissu de laine non- lavé, fabriqué à partir d'un fil de laine cardé, avec une préparation se composant de 640 parties d'eau, de 40 par- ties de l'agent auxiliaire décrit à la fin de l'exemple 1, de 300 parties d'un épaississant à l'alginate et de 20 parties du colorant de formule
EMI65.1
puis exprime jusqu'à avoir une augmentation de poids de 65 %. On enroule alors le tissu et fait tourner le rou- leau pendant deux heures à 92 dans la chambre de vapori- sage d'une machine à rouleau dite de "Pad". On la refroi- dit ensuite à l'état étalé et la lave ensuite pendant 30 minutes à la machine à laver, à 60 , avec un bain ren- fermant, pour 1000 parties, 0,5 partie de l'agent auxi- liaire décrit dans l'exemple 1.
Après rinçage à l'eau froide, on peut encore acidifier dans un bain renfermant,
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pour 1000 parties d'eau, 2 parties d'acide formique à 85 %. Le tissu est teint en une nuance pure, d'un rouge uniforme. Sa teneur en Graisse n'est plus que de 0,4 % environ.
EXEMPLE 23
Avec 40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1 et 8 parties d'alginate de sodium, on met en pâte 25 parties du colorant de formule
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ajoute au tout 500 parties d'eau bouillante et laisse re- poser pendant quelque temps pour faire gonfler l'épaissis- sant. Si après le repos il ne s'était pas formé de coaser- vat, on ajouterait alors encore de 5 à 10 parties d'acide acétique à 40 %. Tout en agitant, on délaie dans 400 par- ties d'eau 25 parties du colorant finement dispersé de formule
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On introduit dans la préparation du colorant aazolque la dispersion du colorant anthraquinonique.
Un peigné mixte constitué à parties égales par de la laine et par un polyester est imprimé avec la cou- leur d'impression ainsi obtenue, sur la machine à imprimer suivant le procédé "Vigoureux", avec des bandes de recou- vrement de 50 %, puis il est ensuite vaporisé pendant 45 minutes sous une pression d'une demi-atmosphère effec- tive et soumis au traitement de finition usuel. L'impres- sion "Vigoureux" de couleur rose que l'on obtient ainsi est d'une nuance plus vive et nettement plus soutenue qu'une impression "Vigoureux" obtenue quant au reste de la même manière,.mais sans addition de l'agent auxiliaire.
EXEMPLE 24
Une laine surge du Cap non-lavée, 60's, est im- prégnée au foulard avec une préparation de coaservat ren- fermant, pour 1000 parties en volume d'eau, 40 parties de l'agent auxiliaire décrit dans l'exemple 1, puis elle est exprimée jusqu'à présenter une augmentation de poids de 100 %. On vaporise ensuite la laine pendant 15 à 30 minu- tes dans de la vapeur saturée à 1000.
Ensuite on la lave, avantageusement dans la machine à laver connue sous le nom de "Leviathan" ; dans le premier bain qui renferme, pour 1000 parties d'eau, 0,5 partie de l'agent auxiliaire
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suivant l'exemple 1 et dont la tompérature est de 60 , la laine séjourne de une à 2 minutes, dans le second et dans le troisième bain% elle séjourne de une à 2 minutes à 50 , et dans le quatrième bain, constitué par de l'eau à 40 à laquelle on a avantageusement ajouté, pour 1000 parties, 2 parties d'acide formique à 85 %, la laine séjourne de une à deux minutes.
Une laine surge présentant une teneur en graisse de 20,8 % ne renferme plus, après le traitement décrit ci-dessus, que 0,3 % de graisse.
EXEMPLE 25
Une- nappe de laine peignée suivant le système Bradford et renfermant environ 3 % d'huile à filer végé- tale, est imprégnée au foulard de la manière décrite dans l'exemple 24, exprimée jusqu'à présenter une augmentation de poids de 90 %, puis elle est vaporisée pendant 20 minu- tes avec de la vapeur saturée à 100 . On lave ensuite à la lisseuse d'une manière connue sans ajouter d'autres détersifs. Le peigné ne renferme plus, après ce traite- ment, que 0,4 % d'huile.
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EXMPLE 26
Une laine en bourre d'Australie, non-lavée, est imprégnée au foulard de la manière décrite dans l'exem- ple 1, puis exprimée. On emballe ensuite la laine d'une à l'air manière aussi étanche que possible/dans une feuille en polyéthylène et stocke pendant 6 heures à 800 dans une étuve. Après ce traitement thermique, la laine est lavée de la manière indiquée dans l'exemple 1.
La teneur en graisse d'une telle laine tombe, lors de ce traitement, de 14,6 % à 0,4 %.
EXEMPLE 27
Un tissu de laine fabriqué à partir d'un fil de laine carcô et renfermant une teneur de 4 % d'un agent d'ensimage à base d'oléine est imprégné au foulard
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..o:;)r et exprimé, puis il est enroulé et traité dans la machine à rouleau de "Pad" pendant une heure à 93 , en faisant tourner lentement. on lave ensuite à la machine avec un bain de lavage aqueux renfermant, pour 1000 parties en volume, 0,5 partie de l'agent auxiliaire décrit à la fin de l'exemple 1. La teneur en graisse tombe, lors de ce traitement à 0,5 % environ.
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Lorsqu'on lave la laine suivant les exem- ples 1 à 4 ci-dessus, il peut être avantageux, pour aug- monter le pouvoir de résistance à le encrassement;. des so- lutions d'imprégnation, d'y ajouter encore un épaissis- sant, par exemple une solution de 25 g d'alginate de sodium dans un litre d'eau.