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"Procédé de séparation de mélanges de composés orga- niqnes à poids moléculaire élevé".
La présente invention se rapporta à des perfec- tionnements nouveaux et utiles dans la séparation de mélanges de composés organiques à poids moléculaire éleve; elle est taie consolidation- et une continuation en partie des demandes américaimes de la demanderesse, N 293.246 dn 13 janvier 1952 N 379.289 du 9 septembre 1953 et 9* 401.092 du 29 décembre 1953, toutes ces demandes étant actuellement abandonnées.
Les composés organiques à poids moléculaire élevé comme les acides gras et esters d'origine naturelle ou synthétique sont ordinairement obtenus sous formes de mélan- ges dont les composants diffèrent les uns des autres par leurs points de fusion Ainsi, les acides gras et esters sont cha-
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cun obtenus sous la forme de mélanges contenant des consti- à tuants/différents points de fusion. Il est généralement nécessaire de séparer ces mélanges en composants à différents points de fusion pour l'utilisation ultérieure. Cette sépa- ration. offrait jusqu'ici certaines difficultés, certains inconvénients et empêchements nécessitant l'utilisation de solvants organiques, d'une filtration ou de presses hydrau- liques, etc....
Un objet de la présente invention est un procé- dé amélioré pour la séparation de mélanges de composés orga- niques à poids moléculaire élevé, comme par exemple des mé- 3.anges diacides gras et des mélanges d'esters carboxyliques, en composants présentant des points de fusion différents.
Un autre objet de la présente invention compor- te une telle séparation sans faire usage de solvants organi- ques, de presses hydrauliques ou d'une filtration.
Les objets précédents et encore d'autres objets de l'invention ressortiront de la description suivante en corrélation avec les dessins d'accompagnement dans lesquels :
La figure 1 est une coupe verticale schéma- tique d'une forme de réalisation d'une centrifugeuse du type imperforé que l'on utilise dans la mise en oeuvre de l'inven- tion,
La figure 2 et la figure 3 sont des vues en coupe verticale- schématiques d'autres types imperforés de paniers de centrifugeuse que l'on utilise dans la mise en oeuvre de l'invention- (les éléments de commande, de paliers et de collecteur d'enlèvement de liquide ayant été omis).
Conformément à l'invention, une dispersion du mélange de la matière organique à poids moléculaire élevé est formée dans une solution, aqueuse contenant une matière tensio- active, à une température à laquelle le mélange contient des
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constituants solides et Liquides. La dispersion est ensuite séparés par une formation de couches en une phase spécifique- ment plus lourde, composée de la solution aqueuse de la ma- tière tensioactive contenant des particules en suspension du constituant solide, et en une phase spécifiquement plus légè- re composée des constituants liquides.
La séparation de la dispersion en ces deux phases est effectuée par une action centrifuge, par exemple dans un séparateur centrifuge du type imperforé. Les constituants liquides du mélange de matière organique à poids moléculaire élevé sont directe.::lent récupérés et les constituants solides peuvent être récupérés en séparant la solution aqueuse d'avec les particules solides qui s'y trouvent en suspension.
Des .salières premières appropriées pour la mise en oeuvre de l'invention. sont les mélanges d'esters carboxyliques et les mélanges d'acides gras à la fois d'origine naturelle ou synthétique. naturels
Les esters carboxyliques /sont principalement des esters diacides gras, en particulier des glycérides comme ceux qui sont obtenus à partir de la matière grasse des végétaux, des animaux terrestres et marins. Des exemples des types divers de matières-grasses végétales sont l'huile de noix de coco, l'huile de .palme, l'huile d'olive, l'huile de soya, l'huile de lin, l'huit de bois et l'huile de colza.
Des exemples des divers types de graisses obtenues à partir d'animaux terrestres sont la graisse de boeuf, la graisse de pore et la graisse d' os. Des exemples des divers types de graisses d'animaux marins sont l'huile de baleine, l'huile de menhaden l'huile de foie de morue et l'huile de hareng.
Parmi les asters carboxyliquesnaturels qui contiennent des alcools autres que la glycérine comme constituant alcoolique on pourra mentionner par exemple l'huile de sper-
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W..:1céti qui, en plus 2e glycérides, contient ga2.a.-r¯4 :'3 strs wr.:.CIC.-¯. T33 7atcaols alinsties, ainsi que les 23r2 ::S ^.r'¯^'n c ..¯. .us des ;lycrië2s on ?; ., a ilis:.r mijote combinaison: désirée d'esters, pc:r ;;X>3r.:p1.3 c=llcs 4#1 sont utilisas C3yti..C. 3ssu?1sst st que D-- ot1r i!4t :Gt iK113:.c?nt.
Lorsque les ni-langes d'asti=-s c34ti..nent des cznotituants solides et aussi liqnides à me terD,3ra.,.=e s doan4< , il Gst souvent important du point de vue industriel de séparer le lange en esnstitaants à différents points de ,js:lon3, cosme par exempta dans l'h1ber::ation des huiles comestibles, la séparation de graisses durcies, l'enlevgn.ent des constituants solides dans les assoupissants et 1a séparation de phtalates isomsres, etc...
Les mélanges d'acides gras d'origàne naturelle, sont ceux qui sont obtenus à partir des éla=.ges d' estsrs carboxyliques d'origine naturelle mzntioz-néa plus haut. Las ctcr peuvent atre scindés à l*.<;ide d'aau ou de vapeur d'eau, ou ils peuvent e*tr-3 saponifiés à l'aide d' lm alcali caustique, tandis qu5 les ::ic1é-::!s zras peuvent être libérés des sav s résultants à l'aida d'acide. Les mélanges d'acides gras d'o--i- 13 s;û h tiqac peuvent être eaux qui sont Jbtf-U3 par exarple par oxydation des paraffines naturelles 0'- synthétiques et l'isolation des acides gras à partir du ==1a-ige d'oxydation, ou on peut les obtenir par oxydation d'alcools comma cela est pratiqué par exermie dans l'hydrogénation de J.J'.3xyèe de carbone.
On ? 3 ut en outre obtenir les mélanges synthétiques par o:r;,Tdî, tio ; de L4 VV qui sont obtenus par addition d'oxyde de carbone t d'hydrogène sur des ol.é:f1n:::s, ce qui conduit j. des .cr;l.3-"!çaa d'acides gras convenant bien à la sa?.¯-atior¯ par l'application Jeu procédé conforme à l.'1nvet1on.
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-diriges
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Les mélanges gras à traiter CJr:fXL:e:L.e..'1t à la présente invention pourront de préférence c-rten:L- coz-ae constituants principaux des acides gras avec 8 à 30 et de préférence 10 à 25 atomes de carbone dans leur molécule.
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Si les mélanges d'esters contien;ent en tant que constituants carboxy1..1qnas des radicaux d'acides gras, ces radicaux peuvent provenir d'acides gras de la même dissension molécdaire.
Toutes les matières mentionnees ci-dessus sont généralement obtenues sons forme de mélanges contenant des
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constituants à points de foslon différents. Ces ratières présentent une importance indn8tr: u.e et il est généralement nécessaire de séparer les mélanges en composante à points de fusion différents gour l'utilisation, ultérieur* .
L'invention ne se limite toutefois pas aux mé-
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langea spécifiques énumérés plus bâtit, elle est applicable à tous mélanges xioàlaires, quelle que soit leur origine ou quel que soit leur procédé d'obtention, ceci étant évident
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pour l'hoomie de métier, étant donné que la séparation est de nature phy<que. Pour obtenir la dispersion il est possible de
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partir d'un Eté lange d'ans matière organique complètement òndue on. à'une masse plus ou moins solidifiée.
Dans l'application du nouveau procédé Il est nêcdasaire que le mélange organj.ql1e à séparer soit présent dans une condition *.eUa que la solution aqueuse de la substance tensioactive soit en mesore de déplacer substantiellement le cnst1tuar1t organique liquida de la surface du constituant solide.. Si la matière
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première est un r.éîazrge plus ou moins solidifié, il est nécessaire de soumettre le mélange à un broyage relativement fin, par exemple par traitement zécar-iquap notam.412.l1 t en faisant passer le lange à travers des tamis, en ntilisant des dispo- sitifs agitateurs on des pressas à cylindres, des émolsifica-
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tears, des broyeors à bouletsp à pointes, à marteaux, à dia- ,uea d* engrenage, à disques d,
$Impact ou autres dispositifs
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Je broyage ou de décoapage ou appareils 2a pulvérisation.
Après cette ¯réduction de i..aio:: les zsnllituants solides du mélange se présentent sous la fouie ds particules substantiellement petites, distinctes, c'est-à-dire de particules Individaellas non reliées.
Quand on utilise des mélanges, substantiellement fondus de matière organique, on laisse celle-ci de préférence se Solidifier tout d'abord partiellement. IL est
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avantageux de refroidir le mélange à rma tecnpératare à laquel- le la séparation doit être effectuée. On peut effectuer la solidification de ces mélanges tandis que ceux-ci sont au re-
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pos on tandis qU' à1B sont p1.aB O1I >3mS 8:I :"..BLtYe: 'elIt. En vue de la solidification tranqa*ille) le :n..:=J.an!;e f:ndl1 peut être versé dans des formes au moules à par tir desquels lis sont enlevés après leur solidification ou solidification par-
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tielle, ce mélange étant ensuite so=is à une réduction de dimension, de la manière décrite Plus haut.
Il est également
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possible de faire passer les mélanges suhsta.^¯tielleent iiqnl- des; c'est-à-dire fondus, sur des cylindres de refroidisse-
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ment, ainsi ce mélanges eoet sotmds à une solidification tandis qn'àls sont substantiellement au repos sur la surface du cylindra de refroidisserent. La conche du mélange substan- tiellement solidifia est détachée du cylindre de refroidisse-
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ment, puis elle est broyée comse décrit plus haut. Il. est en outre possible de laisser le mélange substpntiellesiant iiqnl- de se refroidir dans des récipients appropriés alors qu'il
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est soumis à un brassage ou agitation.
A cet effet convient par exemple un tube refroidi de 1.' extéritu:::- <'"...2"15 lequel la couche de constituants eu mélange e : voie de solidification qui se dépose sur les parois du tube est cJntirns1leme-1t éimmée par un racloir ou grattoir.
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La solidification peut être effectuée 1.entem.ent,
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c'est-à-dire en l'espace de plusieurs heures, au bien on peut l'exécuter relativement rapidement, par exemple en moins d'une minute. On peut également l'effectuer en présence de composés organiques ajoutés substantiellement liquides, tels que des hydrocarbures, des alcools, des esters ou des acides carboxyliques.
De préférence on utilise des matières additives organiques substantiellement liquides qui sont relativement aisément éliminables des constituants des composés organiques à obtenir, en raison de leurs propriétés physiques comme la solubilité ou le point d'ébullition, Les constituants substantiellement liquides du eu:lange obtenn dans la mise en oeuvre du procédé suivait l'invention sont spécialement Intéressants comme additifs conformément à cette forme de réalisation de l'invention et leur adjonction est particulièrement avantageuse dans les cas où le mélange qui doit être séparé contient relativement peu de constituants liquides. 1.'utilisation des derniers additifs mentionnés offre l'avantage supplémentaire qu'elle élimine substantiel- lement- la nécessité d'une récupération separée des additifs.
La dispersion du mélange dans la solution aqueuse de la matière tensioactive peut être effectuée en ajoutant le mélange broyé. à une solution aqueuse de la matière tensioactive ou encore en ajoutant la matière tensioactive au mélange avant,, pendant ou après le broyage. La matière tensioactive peut évidemment de la même manière être ajoutée en même temps que le mélange broyé est dispersé dans la solution aqueuse Dans tons les cas le résultat final sera une dispersion du mélange dans une solution aqueuse de la matière tensioactive. Sous ce rapport on notera spécialement qu'il en ré- sulte une émulsion huile-dans-l'eau et non une dispersion eaudans-l'huile.
Dans la formation de cette dispersion huile- dans-l'eau, les constituants organiques substantiellement li- quides du mélange sant déplacés de la surface des constituants organiques substantiellement solides du mélange en formant une dispersion de particules fines dans laquelle les consti-
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tuants liquides et solides sont séparés les uns des autres dans la solution de la matière tensioactive.
La dispersion dans la solution aqueuse peut être effectuée en secouant, agitant on assurait de toute au- tre manière un contact intime entre le mélange organique et la solution aqueuse.
Dans de nombreux cas il convient d' utiliser à cet effet des appareils comme des homogénéiseurs ou émulsificateurs de construction conventionnelle. Il est fréquemment possible d'effectuer une réduction de dimension du mélange organique) ainsi que, si on le désire, l'addition des matiè- res organiques substantiellement liquides, conjointement avec la dispersion de la solution aqueuse mentionnée ici de la matière tensioactive en une seule opération.
Une autre modification du procédé suivant l'Invention comprend l'Incorpora- tion dune solution aqueuse de matières tensioactives dans le mélange substantiellement. fondu des matières organiques à séparer et le refroidissement du mélange tandis que l'on travail- 1e mécan@quement celui-ci. Ce travail mécanique peut par exemple être effectué de la même manière que décrit précédemment pour le refroidissement des mélanges substantiellement fondus ou pour la production de la dispersion. De cette manière il est possible d' obtenir le composant organique substan- tiellement solide du mélange dans un état de distribution spécialement fin.
Les agents tensioactifs sont destinés à. réduire la tension interfaciale entre la matière organique à poids moléculaire élevé et le milieu aqueux. Par conséquent on peut utiliser toute matière tensioactive connus ou conventionnelle. qui est chimiquement Inerte envers les autres constituants dans la dispersion. Les matières tensioactives sont des composés organiques qui contiennent des groupes hydrophobes et hydrophiles dans les molécules.
Des groupes hydrophiles ou
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hydro-8olnbilisenté appropriés sont par exemple les groapes hydroxyle .Libres multiples, les chaînes polyétherf les groupes su!.:t'o.n1ques on semi-esters s111.f'nriqnes, etc. ** Des exemples de matières tensioactives appropriées sont Dm alcoylpbé.noJ.po.1.yg1.ycoléther, un alcoyienifonatey un sulfate d'alcon gras, un a2coylreazèe-salfonate. Des exeplesde salières tensioactives ayant des groupes hydrosolnh11.1sarrts acides sont les a1.cOy1.benzène-suJ.t'onates, les sulfates d'alcools, les aÎCOyl8UÉfOnateS, les monog1ycér1des d'acides gras sU1:t'atés et les savons, y caapris les savons en particulier cime base organique comme la mono-,di- ou tr1éthaPo1.a:dne. Les substances tensioactives ayant des groupes hydrosolabilisants basiques sont connus sous l'appellation de composés catîoac- tifs.
Particulièrement importantes sont les substances de ce
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type qui contiennent des atomes d'azote quatermirep par exemple dalcoy2pyrid:bii=. Ri. tant qu'exemp1.es de matières tensioactives ayant des groupes hydrosoinbilisants ne formant pas de sala an pourra mentionner les produits d'addition d'oxydes d'alcoylènè de composés à poids moléculaire élevé possédant un atome d'hydrogène mobilqppar exemples les éthers polyglycoliques d'alcools alipmtiques ou deatcoylphénolsl, ainsi que les esters palyaycoiiqaes d'acides gras. Les agents tensio- actifs que l'on peut utiliser conformément à l'invention ne sont évidemment pas limités à ceux décrits ci-dessus; on peut
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utiliser l'un quelconque des agents connus au cenventionnels, comme par exemple ceux décrits dans les auvr-sosnrface Active Agents" de A.M, Schwartz et I.W.
Perry, N"ew-York 2-9493, "Encyc1.opaCliA of Surface Active Agents" de J.P. Sisley et P.I.
Wood,, N"e.w-York, 1952, Surface Active Agents" de C.B.F. Youp,g-¯et K.x. Coons, Brooklyn, 1945, et de A. Chwala "Textilhüfsruittale Vienne 1939, ainsi que 1.'U.S.P. 2.fi.a?8.
Lorsque le mélange organique à séparer est m rayé-
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lange d'acides gras, on peut ajouter des quantités relative- ment faibles de salières à réaction basique au mélange d'aci- des gras, ce qui fait que l'on obtient des quantités relati- vement petites de sels d'acides gras qui peuvent servir com- me matière tensioactive conformément à l'invention.. Les ma- tières tensioactives peuvent aussi être formées de cette manière pour ce qui concerne le traitement de mélanges d'es- ters, particulièrement des matières grasses naturelles qui peuvent contenir une certaine quantité d'acides gras libres.
Les quantités et la concentration de la matière tensioactive à employer dépendent dans chaque cas de ces propriétés tensioactives . En général des concentrations d'au moins 0,05 %, et de préférence d'environ 0,1 à 5 % de matière tensioactive par rapport au poids du milieu aqueux donneront de bons résultats.
Les propriétés l'activité interfaciale ) de la solution aqueuse tensioactive peuvent être influencées par l'addition d'électrolytes qui sont inertes vis-à-visdes autres constituants de la dispersion.. Les électrolytes sont fréquemment présents sous la forme de sulfate de sodium ou de chlorure de sodium, dans les substances tensioactives tecbni- ques. En outre, d'autres sels comme les sels de magnésium-, les sels de calcium ou les sels d'aluminium conviennent comme additions. L'action de l'addition d'électrolyte à la solu- tion de la matière tensioactive n'est toutefois pas limitée à descations spécifiques comme les métaux alcalins et alcali- no-terreux , ni à des anions spécifiques tels que chlorures, sulfates ou nitrates.
Peuvent également offrir de l'importan- ce les électrolytes qui préviennent la corrosion de la matiè- re métallique, par exemple les nitritas et sels d'acides du phosphore qui contiennent moins d'eau de constitution, que 1-'acide orthophosphorique, ainsi qu'un mélange désiré quelconque de ces électrolytes. Le fait que l'action de l'addition
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d'électrolyte n'est pas spécifique aux sels alcalins ou al- calino-terreux ressort par exemple du fait que les mêmes ef- fets sont obtenus notamment par l'addition de chlorure de nickel.
On comprendra toutefois que l'on n'utilisera pas de sels qui forment, des précipités substantiellement in- solubles avec la matière tensioactive. La quantité de solu- tion aqueuse de la .aatière tensioactive utilisée est de préférence maintenue dans la gamme d'environ 0,5 à 5 parties en poids d'eau par partie en poids du mélange de salière organi- que à poids moléculaire élevé.
En plus de l'action mouillante de la solution aqueuse de la matière tensioactive qui mouille la surface des particules Individuelles de la matière organique et déplace les particules de liquide qui y adhèrent, la solution aqueuse possède un pouvoir émulsifiant. Le pouvoir émulsifiant de la solution aqueuse ne doit pas toutefois s'élever trop haut étant donné que, dans ce cas, l'effet émulsifiant serait trop fort au point de causer des difficultés dans la séparation ultérieure des particules de matières organiques liquides et solides en nécessitant un:laps de temps excessif.
Ainsi, si par exemple les particules à séparer sont Introduites dans une centrifugeuse, alors qu'il existe un pouvoir excessivement grand dans la dispersion, la séparation centrifuge deman- de un temps extrêmement long et l'on obtiendra un débit petit en rapport dans la centrifugeuse.Dans une certaine masure le rapport du pouvoir mouillant relativement au pouvoir émulsifiant de la solution: aqueuse de la matière tensioactive est contrôlé par la nature et la quantité de la matière tensioactive particulière choisie; il peut aussi être réglé dans une certaine mesure par l'addition des électrolytes et,/ou de solvants organiques.
Toutefois conformément à une forme de réalisation préférée de l'invention, on ajoute supplémentaire-
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ment des co11J±des protecteurs à 1a solution aqueuse de la =::atièrs tsnsioaetive. On a trouve Ci:.!;: ces colloïdes protecteurs sont particulierefaent efficaces en réglant favorablement le rapport pouvoir moolllant - pouvoir émulsifiant de la phase aqcense en permettant à la concentration Je la matière tensioactive d'être maintenue à un ui obtenant a:lnsi un effet émol-sifiant n'"'*mTmr. Par conséquent, avec 1-*addition du co1.1oIde protecî.eur, une réduction de la concentration de la matière tensioactive dans la so1nt1on aqueu- ae est possible lotit en permettant en même temps un effet
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mott1Uan.t suffisant$ en rédaiaant néanmoins substantiellement '8:f."fet émulsifiant.
Leexpressionnoolloldas protecteurs; est atm- sée ici et dans les revendications pour désigner des substan-
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ces mà±ra1e8 et organiques qnelconques qui sont solubles,> 2nacittbles ou capables de gonfler dans t'eam, et qui sont en mesure d'angnenter la viscosité de la phasa aqueuse. Les colloïdes protecteurs minéraux consistait en un: grand noathra de précipités mnc1.lagineux ou flocts qui fréqzemmmt de-
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meurent en suspension sous forme colloïdale dans 1,*aau/qui
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ne se sedimentant que lentement. Des exemples de colloïdes protecteurs minéraux sont les arg:u'3S zonilants, la silice m:tcrocr1stalms et autres matières çsi restant en snspension
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-7 couo1dale dans 1'eaù ou ne se -ii4*seat que leatemmit.
Les
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composés complètement solubles dans 1->eau> coma par exemple les sels diacides phosphoriques poères, contiennent éga- 1e#ant en vue de i' 3rnre:tioiz. Les cs2lodes protecteurs or- 9*anlqaes peu.vent être 'dor1g1ne naturelle au synthétique.
La colle, les gela textes ou autres protéines) la gozme adrac2mtet les pectines, les alginates, etc... sont des exaiaplas de colloides pro.t.?ctaurs darifb xmtnreug. Les colloïdes pratectesrs d"or1g1nê synthétique comprennent les éthers poly-
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glycoliquss Liquides au cireux à poL.± moléculaire élevé, les poyacry1aes, les glycolates de ceilulosi, Les .éthylcelluloses) etc... Les propriétés <es sabsta,,.cs colloïdales peuvent être réglées par le nos.brn Jà coupes hydrosolubilisants présents dans los molécules et. par les groupes fonctionnels non 'hydrophiles qui sont -galbent éventuelle-
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ment présents. tant qu'exemples de ::Dmposés contenus dans ces groupes on nantionnera les copo3.yras d'acide métacrylique et les métacrylates ainsi que les glyealates d'ethoxycellulose.
On :n.ant1onIlsra en oatn lis produits de condensatison f'orma1.dah;'diques de phénols, de WÍ1 aMiT1 ou d'srée, partic:J1.ièrS;:lent quand il s'agit de condensats non durcis qui contiennent des groupes hydrosolub:l1.1sants dans la J80J.Q.cule, par exemple des groupm-s sulfouiques.
En générale les colloïdes protecteurs qui contiennent des groupes f1bateJrB de sels dans les nolecnlea présentent une importance particulière. La concentration des colloïdes protecteurs dans la phase aquause peut varier dans
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de larges limites, des concentrations aussi basses que 01,1 % étant efficaces, tandis que des concentrations aussi enlevées que 7 % en poids sont admissibles.
La quantité optima de matière tensioactive,
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des c=posée organiques liquides, des él2ctra 4es et des colloïdes protecteurs, ainsi que la finesse de la rédaction
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de dimension at la nature du traite.-,-.en'., avsc la solution aqueu- se des matières tensioactives, peuvent tre aisément déter-
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minées par des essais pré3.iBCinairas.
En faisant varier les cogitions opératoires
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Com:::.:! la nature et le mode de refroidisse .ent, la température de séparation:, la nature et la quantité des composés organi-
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ques liquides ou de :leurs mélanges ajoutés, on pa'at 1='lt2erLeer à la fois la consistance du zéla;è à séparer et la composition des constituants solides ct liquidas.
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Dans certains cas il peut être nécessaire d'effectuer la séparation du mélange organique à des températures inférieures à onc, par ex nple pour 1-hibc-r-r-ation des huiles comestibles. Dans de tels cas, on doit ajouter
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des substances qui réduisent le point de Cûn5éa't3Tt la solutim aqueuse de la matière tensioactive. Les électro- lytes minéraux ne conviennent que dans une mesure limitée à cet effet, Il est préférable d'utiliser des composés anti-
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gel. convent.1omme1..s comme les alcools polyvalents ou les dérivés difficilement volatils comme l' éthylâ2e glycol, la g1.ycér1ne. la polyglycérme, les polyglycols on leurs esters part1a1.s.
La séparation de la dispersion du mélange or-
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ganique dans. la soiction aqueuse peut être effectuée dans certains cas simplement en laissant la dispersion reposer;
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en lOCCtnnu1Ce la phase supérieure des portions liquides du mélange organique se forme conjointement avec une phase infé- rieure contenant la solution aqueuse avec les particules
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dispersées du constituant solide du mé2ange organique. par décantatioit des couches, on peut récupérer très simplement les produits.
Conformément, à la forme de réalisation préfé-
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rée de i'ivent3.x la dispersion toutefois est séparée en couches par une action centrifuge. A cet effet on utilisa
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des centrifugeuses du type Imperforé, à savoir celles dans lesquelles les parois extérieures du bol cen:tr.1.f'±tpDr'- oU- dtt panier centrifugeur sant pleins, contrairement aux contrifu- 8AnBea du type/perforé dans lesquelles les parois de la cen-tri- %0%P O< les parois du panier centrifugeur sont perforées oc autrement peaaéab2.es. Par conséquent,, dans la centrifugeuse du type Imperforé la phase solide n'est pas retenue au moye> d'tux tamis, écran ou filtre; les deux phases sont
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séparées 1-*=c de l'autre dans la centrifugeuse en raison de leur densité.
Par l'emploi de la centrifugeuse, la sé-
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paration en couches de la dispersion qui p-nt5, dans certaines circonstances se faire très lentement on ne pas se faire dn tout, peut être considérablement accélérée.
Les dessins donnent des exemples de formes de réalisation Illustrées de centrifugeuse ou de bols ou paniers
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contrffugeurs utilisables dans la mise en oeuvre du procédé sulvant 2' invention pour la séparation centrifuge des mélangas de matières organiques conaae les mélanges d'acides gras on les mélanges d'esters carboxylîquei3; on ne désire toute-
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JL. fo1S!].ter].' app1.ica tion du !1VeaU procédé aux types par-
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tiediers de centrifugeuse ou panier centrifugeur qui y sont représentée,
Se rapportant à la représentation schématique de l'intérieur du panier centrifugeur comme celui représenté à la figure 1, le panier centrifugeur 1 est monté sur un
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arbre 2.
Lors du fonctionnement de la centr1fugeus e, a'est- à-dire lors de la rotation dans la direction de la flèche 2, on ajoute tout d'abord de préférence par le conduit dJ-a:Umentat:1on une solution aqueuse., de la substance tenB1oactive, qui ne contient pas de mélange de matières organiques comme le mélange d'acides gras, d'esters ou da1.c()o1.s.
IL est avantageux de laisser s'accuauler la couche 5 de l3qaida spécifiquement plus lourd jasqusà on niveau dépassant ):ôp6# annulaire aa ouverture définie entre 1-t bague :z. et la paroi extérieure 4 du panier centrifugeur 1 L'âl1mentat substantiellement contlnue de cette solution sans mélange organique est réglée à un débit d'addition qui
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est le me'me que celui auquel cette solution est déchargée Continuellement par le conduit de soutirage 8, ce qui assure l'immersion compléta dans le liquide de Il'espace annulaire 5a.
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On branche alors l'alimentation de la solution aqueuse tersioactive contenant le mélange de matière organique dispersée. Avec l'alimentation continue de la dispersion,
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la solution aqueuse contenant des particules solides, spéci- :t1quement p1.wr 1.ourde, s'amoncelle contre la paroi de panier extérieurg 1, tandis que les matières organiques substantiellement liquides, spécifiquement plus légères, forment une couche Intérieure superposée à la eoaehe spécifiquement pi-os lourde de liquide.
Comme la couche Intérieure de matière organique substant1aemant liquide s' accWU11.e, il s'éta- blit finalement un équilibre avec la couche externe, qui peut finalement prendre par exemple la position des couches ¯5 et 6 (figure 1), la couche interne s'étant accumulée jusqu'à atteindre l'entrée du conduit de soutirage 9, les acides
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gras schstantiett fmant liquides sont ensuite continuellement déchargés, hors du conduit de soutirage mentionné en dernier lieu, tandis que la dispersion aqueuse des particules substan-
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tier3.ement solides est déchargée continuellement par le conduit de soutirage 8.
L'organe annnlaire z empêche que la phase spécifiquement plus légère entre dans l'espace au dessus de l'organe annulaire..
La figure 3: montre le corps de centrifugeuse
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12 qui est essentiellement de construction tubul.a1re et qui est pourvu du conduit d'alimentation Il potzr faire passer la dispersion à fintérieur de la centrifugeuse à partir de son fond. Après introduction de la dispersion: conformément à l'Invention à travers le conduit d' alimentation Ut celleci est séparée en la phase spécifiquement plus lourde et en la phase spécifiquement plus légère comme Indiqué précéoenoe4 Dans ce cas les deux phases peuvent par exemple constituer les deux conches indiquées en traits Interrompus et désignées par
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les nombres et la.
Dans la portion supérieure de la
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centrifugeuse, les deux phases sont empêchées d'interférer entre elles dans leur décharge séparée de la centrifugeuse
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par le disque on orga a: nu3.aire ,4. Ce dernier est de préférence monté sur l'organe tubulaire 17 et définit avec son bord extérieur l'espace annulaire ou ouverture 12a pour le passagedn liquida spécifiquement plus lourd dans l'espace au dessus de l'organe disque 14.
De même dans ce cas, il peut être avantageas de débuter les opérations en utilisant tout d'abord une solution aqueuse tensioactive qui ne contient pas de mélange de inaltéré organique, y compris
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une qui peut provenir d'nne séparation précédente et contenant seulement les particules solides tcbstantiellement dis- persées, Par une addition continue de la dispersion aqueuse tensioactive du mélange de matière organique dans la matière
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de le centr1.f'ttgeuse au troyen du conduit d'alimentation 1 la séparation en la phase spécifiquement plus lourde et en la phase spécifiquement plus légère se produit,
ce qui con- duit à la séparation de couches Indiquées par les nombres 12
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et la comme indiqué plus haut, la couche 1.2 passant contittuellement par l'espace annulaire l2a dans la portion au dessus du disque ou organe annulaire à et de là dans l'organe tubulaire 15 pour être déchargée par le conduit 1.9-Comme la couche Intérieure 13 de liquide spécifiquement plus léger eaccil=-t3e) celui-ci est finalement déchargé cont1nnetlement par l'Intérieur de l'organe tubulaire Il et par le conduit 18.
La figure 3 montre urne autre variante de cen-
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tr1:fugause utilisable dans la mise en oeuvre de l'invention.
Le corps de centrifugeuse porte en son extrémité supérieur- re une extension de diamètre plus petit 24 pourvue de l'ou- verture de décharge 25. Le corps de centrifugeuse de grand
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d1amàtre 1Jl est pourvu en son extrémité supérieure de 1.' OD-
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verture de décharge 2. Le fanctionnesent de cette centri- fugeuse est substantiellement le même que celui décrit dans la figure 2, la dispersion de matière organique étant
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alimentée à. 1.' intérieur de la centrifuge,-,se au moyen du conduit dl a1.:Imentat1on go, étant séparée ici en les couches spécifiquement plus lourde et plus légère t 23, qui sont alors déchargées séparément respectivement au =yen des otzvert.ures de décharge ,go et 25.
Lorsqu'on utilise cette construction, on doit veiller contrairement aux constructions Illustrées dans les figures 1 ët 2 à ce que la quantité de dispersion qui passe dans la centrifugeuse au moyen du conduit d'alimentation 20 soit suffisamment grande pour assurer une distance appréciable de l'interface entra les couches 21 et 22 par rapport aux ouvertures respectives
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3# et 25. Il est également possible et dans de n=breux cas avantageux, part.1cu1.1.èrement pour une hante efficacité, d'ut11.1ser des jeux conventionnels de plaques on disques dans la centrifugeuse.
Dans certains cas il. convient de permettre à la dispersion de s'écouler dans la centrifugeuse de manière à
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éviter autant que possible une farte accélération et/otx une forte turbulence. Dans la plupart des situations ceci n'est toutefois pas nécessaire.
Pour le cas où la densité des constituants organiques substantiellement solides de la dispersion séparée
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conf'ormê'mmt à 1.1nvent1on se situe entre la densité de la solntiou aqueuse des substances tensioactives et la densité des constituants organiques substantiellement liquides, on devrait s'attendre à ce que, lorsqu'on centrifuge la dispersion, les constituants organiques substantiellement solides passent en partie dans la solution, aqueuse et en partie dans les con- stituants organiques substantiellement liquides.
Dans cette
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éventualité on devrait s'attendre à ce que les densités des constituants Individuels du mélange soient la cause d'une couche intermédiaire composée d'un mélange de constituants organiques substantiellement solides et liquidas. Une sépa- ration par l'action centrifuge d'un mélange organique dans une opération substantiellement continue deviendrait alors
Impossible parce qn'une telle couche intermédiaire deviendrait de pins en plus grande en continuant à alimenter de nouvelles quantités de la dispersion originale du mélange de matière organique, ce qui cause éventuellement la décharge d'un: mé- lange à travers les sorties individuelles au lieu des consti- tuants organiques séparés.
Toutefois, chose surprenante, on ne rencontre pas une telle difficulté, si bien qu'il est possible contre toute attente de soumettre continuellement une dispersion d'un mélange de matières organiques à l'action centrifuge et d'obtenir continuellement une séparation centrifuge substantiellement totale de toute la dispersion en les constituants organiques individuels substantiellement solides et substantiellement liquides. De faibles quantités de solvants à point d'ébullition relativement bas qui peuvent être contenues dans les constituants organiques liquides après séparation peuvent être normalement éliminés aisément par chauffage.
Les constituants organiques substantiellement solides peuvent être récupérés de leur solution ou dispersion aqueuse par tout moyen: approprié comme par exemple par filtration au chauffage de la suspension à des températures su- périeures au point de fusion des constituants substantielle- ment solides. La solution aqueuse des matières tensioacti- ves peut être réutilisée pour la préparation de nouvelles quantités de dispersions de mélanges de matières organiques à séparer conformément à l' invention.
Les propriétés des constituants organiques ré- sultants substantiellement liquides ou substantiellement soli-
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des, et spécialement le point de solidificatial ou de tiarbidité du liquide et le point de fusion des constituants solides, sont fonction de la ter.rpérat:1re à laquelle le travail et la séparation du mélange se font.
Après séparation: coi*pète des constituants du mélange Il est en outre possible de répéter les staoes du procédé de séparation suivant l'in- vention, les constituants solides séparês étant travaillés à une température pins élevés et les constituants liquides séparés à urne température plus basse. De cette manière on
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obtient un fractionnement éteridn des pomtc da fusion et de solidification des produits, et il est possible de recycler les fractions intermédiaires à la matière de départ.
Les exemples solvants sont donnés pour illus- trer davantage l' invention et non pour la limiter. Dans
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certaine dat exemples, il Indice d' ioda est donné pour 1' iden- tification au lieu du point de solidification. On a adopta cette mesure parce que d'une part le point de solidification est fonction du degré de saturation et que, d'autre part,
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l'indice d' iode indique les différents effets de séparation de manière plus sensible que ne le font les points de solid1f'icat1on.
MM-UME 1 , 'On acide gras 'e suif (.indice 3'acide 205, ifdice de saponification 206, indice d* iode 59) est pressé à 22% à travers non broyeur iL chocs par disques à l'aide d'ur vis sans fin d'alimentation, puis on le presse à. tra- vers un tamis de cria. L'acide est alors agité intensément
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à la nààe température avec une moitié en poids d'une solution aqueuse contenant O ,5 % en poids de sel de sod1n# d'en sulfate d'alcoal gras avec une tondeur de cnaine carbanee en -C Z4 exr poids de chlorure de sodium et 0 su en poids de rfaaS04,.
La dispersion résultante d8 particules diacides
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gras substantiellement solides et liquides dans la solution aqueuse est ensuite séparée par centrifugation dans une cen-
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trifngeuse à opération coatinne du type 1mpêrf'oré pourvue de conduits de soutirage pour deux constituants spécifiquement différents, et ayant un diamètre d'environ 30 cm. La centrifugeuse fonctionna à on n#bre de taurs par minute d' en.viron 3000. La séparation centrifuge produit de l'acide oléique
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(Indice d' ioda 8d d'one part, et une suspens10n d'acide stéarique en sJ1utàom aqueuse d'antre part. Par chauffage à 80 C, la suspension d"ac1de stéarique donne one couche de sos.. et d'acide stéar1qne liquide (indice ('1'ioda 1O,) ine 1'on Soutîre.
un ntélange substat1eJ.J.ement liquide composé de 80 % en poids d'acide gras de suif (point de solidification
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29,8OC) et de 2Kl % en. poids de matière oJ.é1qne obteni comme décrit à eexemple 1, est soumis à un refroidissement substantiellement cont:flm de 40*C à 10 C, obtenant ainsi une pulpe ou graisse relativement à. peine liquide.
A cet effet on utilise un tube à refroidissement extérieur dans 1que1. des radoirff tournants détachent continuellement les constituants acides gm-e se solidifiant de la surface interne dn tube de refroidissement. en obtient une bonne dispersion quaed oefigite cette graisse avec la même quantité en poids d'une solution aqueuse à + 1o C qui contient 0,5 % en poids de se1 de BOd1tm d3'un s\l1:t'ate d'alcool gras avec une longueur de chaine carbonée en Cj-Cu 3 % en pcids de r,3.torura de socH:t!# et 0,5 % en poids de par ess2tr3itgëage de cette dispersion à la ma#a température dans une centrifugeuse du type t:nper:
ror4, pourvue de conduits de sout1rage, came on en donne notamment on exemple dans la représentation schématique de la figure i, on obtient un. acide oléique avec un indice 6.' iode de 83,2 et
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un point de solidification de 8,2 C (l'acide oléique utilisé dans les exemples désigne un produit consistant de manière prépondérante en de 1-'acide oléique, mais qui contient, suivant la cas, d'autres acides gras insaturés). La centrifu- gation conduit en outre à une suspension aqueuse d'acide stéarique qui, après sa séparation, est chauffée à environ 52 C et ensuite refroidie tout en agitant à 46 - 47 C en l'espace d'environ une heure.
Cette dispersion est de nouveau soumise à la même température à une centrifugation dans une centrifugeuse du type imperforé à conduits de soutirage, obtenant ainsi un acide gras ayant un indice d'iode de 27,1 d'une part,, et une suspension aqueuse d'acide stéarique, d'autre part, à partir de laquelle par (chauffage à 80 C il se sépare un acide stéarique ayant un indice d'iode de 5,1 et un point de solidification de 53,1 C.
La matière acide oléique obtenue dans le procédé de séparation à 10 C est mélangée avec la même quantité en: poids de solution aqueuse de laquelle l'acide stéarique a été. élimina et le mélange est refroidi tout en agitant à une température de -3 C. Après cela la dispersion aqueuse résultante d'acide gras'est centrifugée dans une centrifugeu- se du type décrit plus haut ayant un panier imperforé, la centrifugeuse étant en fonctionnement à la même température que celle à laquelle le mélange a été refroidi. Par ce moyen la matière acide oléique pent être de nouveau séparée en deux constituants ayant respectivement des points de solidifica- tion de +20,8 C et de -5,3*C.
EXEMPLE 3. -
Un acide gras de suif substantiellement liquide (point de solidification 38,2 C) conjointement avec une quantité égale en poids d'une solution aqueuse contenant 0,1 % en poids du sel sodique d'un sulfate d'alcool gras avec une
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longueur de chaîne de Cg-CU" o,3 % en poins de chlorure de sodium: et O,1 % en poids de sulfate de codiom, est refroidi tout en agitant d'une température de 40 C j jusque 20 C.
La dispersion résultante est soumise à une centrifugation dans
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une centrifugeuse du type laperforé- dont on a dnné un exemple plus haut, le panier de la centrifugeuse consistant en un
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cylindre allongé (diaétre z5 cm,. nombre de tours par minute 1000) : le centrifugeage conduit à un constituant rscbstantie2lement liquide comprenant. essentiellenient me matière aci- de oléique (indice d'iode 79); les particules substantiellement solides en suspension dans la solution aqueuse sont séparées de la phase aqueuse par chauffage à environ 80 C (point de solidification 50,1 C).
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:E:XEMPt& 4.-
Un acide gras d'huile de baleine substantiellement durci (indice d'acide 198), indice de saponification 203 indice d'ioda 42, point de solidification 39,0 C) est broyé. entre des couteaux se déplaçant rapidement à une température
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d'environ 0 C jusqu'à ce que l'on obtisnna une consistance auhatantîe1lem-arLt pulpeuse ou graisseuse, le produit résul- tant étant ensuite agité vigoureusement avec la même quantité en poids de solution aqueuse ayant substantiellement la même composition: que celle indiquée à l'exemple 2.
La dispersion résultante est ensuite soumise à une centrifugation dans le
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même type de centrifugeuse 1mperlorée renseignée précédet, celle-ci étant toutefois pourvue dans ce cas d'un jeu de dis-
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ques conventionnels (diamètre de centrifugeuse 11 cur., nombre de tours par minute IO.000). L'acide gras snbsta::rt1e11.ElnSnt. solide récupéré de la solution aqueuse après sa séparation centrifuge possède un indice d'iode de 16,2 et un point de
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so:l1d1f'lcat,ion de 4S,3 C.
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EXSrw#J:rE 5.Un acide gras d'huile de sperxacéti partiellenrent durci (indice d'acide z indice de saponification 211, indice d'iode 6t! point de so1dification. 45,;OC) est traité à +10 C avec une solution aqueuse ayant la composition décrite à l'exemple 2, le traitement étant effectué comme indiqué à l'exemple 2, après quoi la dispersion, résultante est séparée Par centrifugation à l'aide d'une centrifugeuse du type
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lmperford comme par exemple spécifié L l'exemple 1 et pour- vue de conduits de soutirage.
Les constituants substantiellement liquides séparés possèdent un indice d'iode de 71 et
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on point de solidification de 14>50CI tandis que les const-f..- tuants substantiellement solides ont un Indice d'iode de 28 et un point de solidification de 44,2 C.
EXEMPLE 6. -
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th acide gras préparé synthétiquerce:t, obtenu par oxydation, conformément à Fischer-Tropsch -Catsch (Indice
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d'acide 2t?, indice de saponification. 226, indice d'iode 2l., point de solidification 39,6 C) est chauffé à environ. 50 C.
Après addition d'environ: 5 % en poids de méthanol, le mélange d'acides gras chauffé est refroidi tout en agitant :Lentement à une température de +20 C, conjointement avec 5 fois la quantité en poids de l'acide gras d'une solution aqueuse contenant
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1 ive en poids de sel de soniss d'un a1.coy1.benz Ème-stJ1.f'ona te technique contenant 30 % de sel. La dispersion ainsi obtenue est ensuite soumise à une centrifugation dans une centrifu- geuse du type à plateau ou à disques du type à panier imper-
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foré (diamètre Il cm, nombre de tours par minute 1o,00p) après quoi on obtient un acide gras substantiellement liquide, d'une part, et une suspension d'acide gras substantiellement
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solide dans la solution aqueuse, d'antrepart.
Après séparation du méthanol. résiduel l'acide gras substantiellement liquide
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possède les caractéristiques suivantes : indice d'acide
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2ei, indice de saponification -,38, indice d'iode 35 , point de solidification 26,3 OC. Les acides gras substantiellement â4ic- aoïït séparés de la salutlzn aqueuse par fJltraction et possèdent les caractéristiqnes suivantes : indice d'acide 198, indice de saponification 199, indice
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d'iode 10,8, point de solidification 52 2 C.
EXEMPLE 7.- d'huile
Un acide gras/de poisson (Indice d'acide 196,
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indice de saponification:l96, indice d7 Iode 216 point de solidification 27,9 C) est chauffé à une température de 30 C puis il est refroidi à une tsnp4ratare de +6 C tout en agitant Coajo1ntOOlSIlt avec la quantité double en poids d'mre solution aqueuse contenant 5 % en poids d'au polygly-
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coléther tens1oactit' et 10 % en poids de sulfate de magné- sium.
La dispersion obtenue de cette manière fournit après
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séparation dans une centrifugeuse du type 1m:per:foré (comme décrit à l'exemple 3) un acide gras substantiellement liqui- de (indice d'acide 191, indice de saponification 195, indice
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d'iode M3, point de solidification -0290C) et nue siispeusion d'acides gras snhstantieUe41e:::t solides dans la solution étant aqueuse, les acides gras/séparés de celle-ci par chauffage,
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(caractéristiques de l'acide gras snbstaat1en solide obtenu :s indice d'acide 201, indice de saponification 205, indice d'Iode 69, point de solidification 40,8 C).
EXEMPLE 8. -
Un acide gras d'huile de coton (Indice d'iode
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87t point de solidification +334 C) est reaidî en l'aspace de 10 heures tout en agitant à'partir d'une température Initiale d'environ 40 C jusqu'à. une température de +3 C coljointement avec nue quantité égale en poids d'une solution aqueuse contenant 0,,S % en poids de se1 de m:a'?lé.s1tm: d" un
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sulfate d'alcool gras à longueur de chaîne en C9-C11 et 5 % en poids de MgSO4.
La dispersion résultante de constituants acides gras substantiellement solides et substantiellement
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liquides .:passe ensuite. dans en émuisificateur conventionnel, la tespératore en 1.'occurence s'élevant à environ + 7 C, tem- pérature à laquelle la dispersion est soumise à une centrifu-
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g7st,pa,:as une centrifugeuse du type imperforé pourvue de c#du1ts de soutirage comme indiqué à l'exemple 1. Les consti- tuants substantiellement liquides séparés possèdent un Indice d'iode de 117 et un: point de solidification de -0,9 C.
Les acides gras substantiellement solides en suspension dans la solution. aqueuse sont chauffés conjointement avec la solution aqueuse jusqu'à taie température d'environ- 52 C, le mélange étant ensuite refroidi en l'espace d'environ 2 heures tout en agitant à environ 48 C, après quoi la dispersion résultante
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est soumise à une centrifugation à la dernière température mentionnée dans une centrifugeuse du type imperforé dotée de conduits de soutirage.
En plus des constituants de cette der- nière dispersion qui étaient substantiellement liquides à la
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dernière température ment1orné.e (point de solidification 47,1 OC) on obtient une suspension d'acides gras substantlellenîent solides dans la solution aqueuse, dont on sépare Par chauffage à environ 80 C un acide gras ayant un indice d'iode de 28 et un point de solidification de 5l,6 C.
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EXE:KPLE 9.- Un acide gras d'halle de colza (point de solidefication 18,6oc) est dispersé de la nreme manière et en utile- sont la même solution aqueuse de matières tensioactives qu'indiqué à l'exemple 8. La température après refroidissement dans ce cas est toutefois de 0 C, avec une élévation de tempé-
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rature après passage dans 17 émul.s:if'icateur à -r4 C.
La centrifugation de la dispersion est effectuée dans une centrif'tlget1S e
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du type à panier imperforé, pourvue de conduits de soutirage à la dernière température mentionnée, ce qui donne un constituant substantiellement liquide ayant un point de solidifica- tion de -1,5 C, et une dispersion: aqueuse d'acides gras substan- tiellement solides que l'on sépare du milieu aqueux par chauffage à environ 80 C sous la forme d'une couche liquide. Les acides gras solides qui constituent cette couche possèdent un point de solidification: de 32 C.
@
Dans un acide gras de suif ayant un point de solidification de 39,8 C et un Indice d'iode de 52,3, on disperse sous forte agitation: 1 % en poids d'un agent mouillant technique consistant en une solution à 28 % du sel de sodium d'un: sulfate d'alcool gras avec une longueur de chaîne en C10 On refroidit ce mélange continuellement jusqu'à environ 18 C dans un tube de refroidissement pourvu de racloirs, jusqu'à ce que l'on obtienne une sasse de consistance pulpeuse. On agite ensuite la masse avec des part:
.es égales en poids d'une solution aqueuse à 3 % de sulfate de magnésium. Le résultat en est une dispersion dans laquelle sont .présentes des particules tamisées d'acide gras liquide et solide, séparées les unes des autres.
La dispersion est ensuite séparée dans une cen- trifugeuse imperforée à deux chambres fonctionnant en continu, pourvue d'un disque de séparation. La phase plus légère qui est séparée consiste en acides gras liquides et la phase plus lourds de la solution: aqueuse contient en suspension dans celle-ci des particules d'acide gras solide. L'acide gras li- quide a un: indice d'iode de 84,6 et les acides gras solides obtenus après fusion ont un indice d'iode de 17,3.
Le rapport acide gras liquide : acide gras solide est de 52 :
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48.EXEMPLE 11.-
Un kg de saindoux, :indice d'iode 50, point de solidification 32,2 C, est brassé pendant quelques utes
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à 20 C avec la n#me quantité d'âne solution d'agent mouillant contenant 0,5 p du saI de sodium deun sulfata d'alcool aliphatique à longueur de chaîne en CJ:.a-C14, bzz en poids dellta,>SO4 jusqu'à formation d'une dîapersion:, On fait passer cette dispersion à travers un tamis de cr@ en vne de rete-
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nier les portims non dispersée.- de graisse qui sont éventuellement toujours présentes, puis on la centrifuge dans des tubes.
Après le centrifngeage Il se sépare 4:#,2 kg de graisse liquide (Indice d'iode 6?: point de solidification +4,?OC) sous foraM de rauche légère. La couche inférieure lourde contient la so1.ut1on. d'age^t moun.1ant. dans laquelle se trouvent en suspension les acides gras, principalement dans la partie supérieure de cette couche. Par chauffage de la solution a-
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queuse 11.. se sépare 0,56 kg de graisses solides que 1.' on retire (indice d'iode 37, point de solidificathm 37 ,3 C). EXEMPLE 12. -
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On presse 20 kg du saindoux renseigné à l' axedp.. le il et, en même tempR, on agite v1gonrensecrent. 3. 2S C et le fait passer à travera un tamis dans 50 kg d'one solétim d'agent mouillaNt contenant 3 % d*une pâte tec1Jrlqt1s dsa2coylbenzene-su1.::tonate contenant 30 % de sel et 2 % de 2aC..
La dispersion bomog e qui se forme,, orsql1) sUe est séparée dans ume centrifugeuse à écumage opérant en contmu, donne environ 10 kg d'une graisse liquida (indice d'iode 63), d'nne part et une suspension aqueuse de graisses solides (indice d'iode 34),d'autre part. Les substances solides fondues (environ @ kg) qui se déposent par chauffage de la suspension aqueuse sont lavées plusieurs fois avec de l'eau à 500C en vue d'éliminer toutes traces retenues d'agent souillant ainsi que les substances liquides.
Il reste dans la centrifugeuse envi- ron a kg de graisse sous forme de dispersion,
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La centrifugeuse fonctionne de manière à ce
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qa' iI ne se produise ni un; farte accélération ni une turbulence de la dispersion de l'ester :Introduit. On realise ceci en lo-trûdaisant la dispersion dans le centre d'un corps creux de fortage conique tournant dans la centrifugeuse., s s la sur- face interne duquel la dispersion est conduite du centre de
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la centrifugeuse vers sa périphérie et est ainsi accélérée de manière continue à la vitesse périphérique.
EXEMPLE 13. -
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08 kg du saindoox mentionné à l* exemple 11 et 0,2 kg des substances liquides obtenues à l'exemple la sont :fondus ensemble., refroidis à 20 C en l'espace de plusieurs heures, le mélange acquérant la consistance d'une pâte épaisse, on agite le tout pendant une courte période avec une
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quantité égale dune! solution d'agent oioolllant contenant Os,4 % de sel de magnésium. d'un sulfate d'alcool aliphatique à longneor de chaîne en %-%ainsi que 6 % de ligSO41, et on .1ntrodu1t dans des tl1beS' #ntrff'ugeurs.
La séparation de la dispersion à. peine liquide dans une centrifugeuse opérant de manière discontinue donne 0,57 kg de substance liquide à indice d'iode de 62, et 0,42 kg de substancessolides avec on: indice d'iode de 41.
EXEMPLE 14. -
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10 kg de halle de spermacéti sans spermacéti (:indice d'Ioda ?De point de :fusion 3-?Or-) qui a été solidifiée après plusieurs heures d*agitatim à 0*'C en me pâte épaisse, encore coulante, et la issoie quantité d'une solution d'agent mou11.1an:t. consistant en 1CO g d'an sel de sodium techniqne à 50 % d'un. sulfate d'alcool aliphatique à lons,,-,:r da chaàns en -C:t.4t 500 g de 16g04 2000 g d'éthjlène glycol et 7400 g d-*eau sont agités pendant 1 minute à 0 C;
la dispersion il paine liquida produite est ensuite centrifugée dans
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une centrifugeuse à parois pleines opérant en contins, à la même température Il se produit une séparation en portions liquides (4,5 kg, indice d'iode 80, point de fusion -3 C) et en une suspension aqueuse contenant les portions solides de l'huile de spermacéti (environ 4,3 kg, indice d'@ode 59, point de fusion 27 C). Une partie de la suspension aqueuse
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ast chauffée à 1OOr- tout en agitant en 1'espace d'une heure, puis de nouveau centrifugée. Les portions liquides qui se séparent maintenant ont un indice d'iode de 70 et un point de feston de 8,5 C.
Lea portions solides qui restent encore dans la phase aqueuse et qui peuvent être séparées par chauf- :Cage, ont un indice d'iode de 35 et un point de fusion de 36 C.
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On introduit la dispersion dans la cen.tr1fugeu- se par un tubulure placée de manière à ce que la dispersion émerge dans le voisinage de la paroi centrifugeuse dans une direction approximativement, tangentielle par rapport à celleci et dans la direction de rotation de la centrifugeuse avec une vitesse approximativement égale à la vitesse périphérique
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de la centrifugerase. De cette manière on évite une accélération et une tnrbulence fortes..
EXEMPLE 15. - Un mélange de 1 kg de l'huile de spermacéti
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mentionnés à 1'exeI:1p:le 14 et on 1/2 kg d'une solution d'agent mouillant qui contient 1 % de sel sodique d'us. sulfate d'alcool allphatiqse à longueur de chaîne en Sa4' ainsi que osez de N'aOD4et 5 % de N1C1.aast refroidi tout en agitant lentement pendant plusieurs heures de 20 C à +2 C. La dispersion obtenue est ensuite séparée dans une centrifugeuse tubulaire à 0 C en deux constituants.
Un des constituants consis- te en l3S portions de l'huile de spermacéti liquides à 0 C (0,63 kg, indice d'iode 77), tandis que l'autre contient, en suspension dans la solution d'agent mouillant, les portions
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de l'huile de spermacéti solides à 0 C, qu'il est possible de séparer par chauffage (0,33 kg, indice de iode 57).
EXEMPLE 16. -
De l'huile d'olive (indice d'iode 82, point de fusion +7 C) qui a été solidifiée par repos de plusieurs jours à 0 C, est broyée à 0 C par découpage rapide suivi d'un pressage à travers un tamis de crin pour obtenir une consis- tance pâteuse, On agite 500 g de celle-ci avec la même quan- tité de une solution d'agent mouillant contenant 1,0% d'un sel sodique technique à 50 % d'un sulfate d'alcool aliphati- que à longueur de chaîne en C12-C14 à 0 C; on obtient ainsi une dispersion: coulante que l'on sépare par centrifugation dans une centrifugeuse tabulaire.
Les portions liquides qui se séparent à l'état de couche supérieure (environ 260 g) ont un indice d'iode de 89 et un point de fusion de -14 C, tandis que les portions solides en suspension dans la solution d'a- gent mouillant (environ 320 g), qui peuvent être séparées par chauffage, ont un indice d'iode de 74 et un point de fusion de +10 C.
EXEMPLE 17. - L'huile d'olive mentionnée à l'exemple 16 est refroidie en 12 heures de +20 C à -5 C en mélange avec deux fois sa quantité d'une solution d'agent mouillant contenant 2 % d'un sel sodique technique à 50 % d'un surfais d'alcool . aliphatique à longueur- de chaîne en C12-C14, 27, de MgSO4, 82 % d'eau et 14 % de glycérine, puis elle est centrifugée dans une centrifugeuse tubulaire. En l'occurence la tempé- rature est portée à +5 C.
Les portions liquides qui se sé- parent sous forme d'une couche supérieure ont un indice d'io- 'de de 87 et un point de fusion de -4 C, tandis que les por- tions solides en suspension dans la solution d'agent mouil- lant ont un indice d'iode de 79 et un point de fusion de +9 C.
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EXE1#'LE 18.- On agite 500 g da saindoux (indice d'iode 47)
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pendant une demie heure à 23 C avec :La nàme quantité à' me solutiort aqueuse contenant 5 % d'un. émulsifiant n:tOitroglyc.6ridé tec1mique (eovirocE 14 % de savon, 4% d'acide gras libre., 6 p d'saD, le restant- étant des glycérides d'acides gras consistant pour les 2/3 en:
monogLycérides et pour 1/3 en dig1.ycéri- des). La dispersion formée est ensuite traitée conformément
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à l* exemple 11, ce qui donne 165 g de substances liquidas (indice d'iode 61) et 330 g de substances solides (indice d' iode 43).
EXEMPLE 19.-
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500 g d' u2x produit d''est4rlfication d'acide noXYacat.iqu.9 et d'alcool d'hnile de spermacéti, produit qui peut être utilisé tta:m# assouplissant (.indice d-lode 44, point de solidificatio2z llt6OC) sont refroidis en une 1/2 heure tout en agitant à +2 Cavec la même quantité d'une solstion aqueuse contenant 0,75 % de chlorure de dodécyl-benzyl-
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diétby1.-szmon 0,75 % d'alginate de sodiuus technique et 10 % de MgSO4, la dispersion, obtenue étant ensuite eentrifn- gée dans des tubes.
La séparation donne comme couche supérieurs 245 g d'esters liquides (indice d'iode 54, point de solidification +1,3 C) et, après chauffage de la couche aqueu-
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se qui contient- Iss'esters solides à 2'état de suspension, on obtient 250 g d'esters solides à indice d'iode de 34 et à point de solidification de 18,1 C.
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EXEMPLE 3&..'.
On mélange intimement à une température de 20 C deux kg d'huile de noix de coco, ayant un Indice d'iode de 9,3,
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..ai un point de fusion de P-5-C et un point de solidification de at.,1.OC, avec deux kg d'une solution aqueuse contenant â p en poids d'en sulfate sadique à 50 % technique d'alcool gras
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ayant cne Longueur de chaîne entre C12 et 4' qui contient "1 en outre 5 % de KgSC. On effectue le mélange en agitant lan- tentent. On tamise deux fois le mélange à travers un tartis, ce qui donne une dispersion à peine liquide que l'on centri-
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fuge. Suite an centrifngoffl il se tonne nrae phase grasse liquide pics légère et une phase plus lourde consistant en la phase aqueuse contenant les constituants solides.
Les deux
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constituante sont ohterms sons nne forme pure par chauffage et lavage. Les constituants liquidas ont un :indice d'Iode de Il .,5 et un poàrrt de solidification de 17 9 C tandis que les constituante solides out un indice d'iode' de 5,3, un point de solidification de 25,7 C, et un point de fusion de
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29 C. Le rapport const1tcants liquides : solides est de - sont un excellent 70 : 30. Les constituants gras solides séparés/substitut du beurra de coco.
EXEMPLE 21.-
On traite denx kg d'huile de coco durcie, ayant
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tn Indice d'iode de 0 et un point de solidification de '2:l ,2OC avec Jne solution d'agent mouillant à 3O C de la 1.ère décrite à 1-'exempla 20 et arT centrifuge dans 1T.la centrifnganse dn type de laboratoire. En..v1ron 1,1 kg des constituants gras liquides se séparent, avec un point de solidification de 18 C.
Une partie de la dispersion restante des constituants gras solides (point de solidification 31,1 C) dans la solution a- queuse d'agent mouillant est chauffée tout en agitait à 30 C,
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ou l'agite pendant une 2./2 heure et on la centrîfuge de non- veau dans des verres préchauffés dans la centrifugeuse. Une nouvelle séparation a lien, avec 15 % de constituants gras li- quides qui se séparent (en se référant aux constituants gras solides séparés à 20 C). La solidification des constituants
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liquides dans la séparation à 30 C est à 28,3 C et celle des constituants solides àst à 32 ,9 à.
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EXEMPLE 22. -
De l'huile de palme non raffinée est continuel- lement refroidie dans un refroidisseur à racloirs de 45 à
25 C. Le refroidisseur à racloirs consiste en un tube de 16 litres de capacité refroidi axtérieurement et pourvu de racloirs rotatifs qui se déplacent au voisinage de la paroi.
L'huile de palme est pompée à travers ce tube avec un débit de 50 litres par heure et elle quitte le refroidisseur sous forme d'un mélange à peins liquide de constituants gras li- quides avec des cristaux de constituants gras solides qui y sont finement dispersés. La graisse partiellement solidifiée est ensuite dispersée dans une solution aqueuse d'agent mouil- lant dans six récipients- d'agitation raccordé s entre eux par des trop-Plein en série. Dans le premier récipient d'agitation la graisse est mélangée de manière continue pour former une dispersion avec la moitié de sa quantité en poids (25 litres par heure) d'une solution aqueuse ayant une température de 25 C qui contient 2 % d'un sel sodique technique d'un sulfate d'alcool gras en C10(0,3 % de substances actives) ainsi que 3 % de sulfate de magnésiun.
Dans les trois récipients d'agitation qui suivent.la dispersion formée dans le premier récipient d'agitation est diluée par l'addition d'une solu- tion à 3 % de sulfate de magnésiun. La quantité ajoutée consiste en 12,5 litres par heure, qui est distribuée à peu près également dans les trois récipients d'agitation. La dispersion est ainsi diluée à un rapport de quantité graisse : sointion aqueuse de 1 :0,75. Les deux récipients d'agitation qui suivent servent à l'homogénéisation de la dispersion par agitation. La dispersion ainsi formée à une température de 25 C passe dans une centrifugeuse à enveloppe pleine et elle est ici continuellement séparée en une phase aqueuse contenant les constituants gras solides et une phase grasse liquide.
Le rapport quantitatif constituants solides : fluides est d'environ 20 : 80. La matière première et les fractions ont les
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caractéristiques suivantes :
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ind.acide ird.sagnn. înd.fade P.F.en
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<tb>
<tb> C
<tb>
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matière première a, 0 199 50,6 3?, conatituant-a solides 1:8 198 3ex? 48,5
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<tb>
<tb> constituants <SEP> liquides <SEP> 2,1 <SEP> 203 <SEP> 53,6 <SEP> 20,0
<tb>
La suspension des constituants gras solides dans la phase aqueuse est ensuite chauffée en L'espace d'une heure avec agitation. à 39 C. Les constituants gras solides sont partiellement liquéfiés à cette température et séparés dans une centrifugeuse à enveloppe pleine à 7:.'état de phase plus légère.
La phase lourde consiste en la solution aqueuse comprenant des particules de graisse solide en suspension dans celle-ci. Par fusion, les constituants solides sont séparés de la solution aqueuse et les fractions sont lavées à l'eau. Le rapport des quantités constituants solides liquides est d'environ 25 : 75.
Les matières ont les caractéristiques suivantes :
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Ind. acide Ind.aap4m. lnd.lada .... en ¯¯¯¯¯¯¯ ¯¯¯¯¯¯ -- ilc matière première z,8 1s9 39,7 48,5 constituants solides i,6 les 33,5 49,5 constituants liquides 18 197 511,7 - 4l5,5
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EXEKILE23.-
En vue d'éliminer de faibles quantités d'un constituant à point de fusion élevé d'une huile de palme, la première portion. de l'exemple 22 est répétée pour une huile de palma ayant un indicé d'iode de 47,6 et un point de fusion
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de 4 C. Dans le refroidisseur à racloirs on. refroidit l'hnile de palme de 4S*C à 3. C. La température de la dispersion dans le premier récipient d'agitation est de 3.
C et s'élève à une température de 370C en entrant dans la centrifugeuse On obtient les produits suivants : Un constituant gras solide ayant un indice d'iode de 22,1 et un point de fusion de 56 C, et un constituant gras liquide
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ayant un :Indice d'iode de 49,2 et un point de fusion de 9 .
Le rapport quantitatif constituants solides : liquides est de 6,4 : 93,6. EXEMPLE 24.-
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Un kg d'huile de palme as 3n t en indice d'ioda de z et un point de fusion de 410C est refroidi tant an agitant en l'espace d'une heure de 45 à 35 C, puis il est encore agité pendant une heure à 35 C. On agite ensuite
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l'halle pendant 15 minutas à la m#me température avec 100 g d'ons solstian aqueusa contenant 3 % de sulfate de zag:::.8i:u ainsi que 5 % d'an sulfate sodique tec1m1qu d'alcool gras 50 % ayant uc longueur de chaîne en <;.-C.lB.
La aoentrifugation de la dispersion résultante conduit à ooe phase supé- rieure contenant les constituants liquides de l'huile de palme qui, après lavage à l'eau, ont un indice d'iode de 50 et
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un point de fusion de 34,5"C) et à une phase aqueuse Inférieure dans laquelle sont dispersés les constituants haaenx solides. Après fusion et séparation d'avec l'eau, les consti-
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tuants- solides ont un indice d'iode de 305 et ai point de fusion de 53 C. Le rapport constituants liquides - solides est de- 88: 12.
EXEMPLE 25.-
De la graisse de noix de coco brute, ayant uns
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température de 3a C est refroidie à 2l*'C das l'appareilla- ge décrit à l'exemple 22 avec un. débit horaire de 30 kg. Le mélange gras refroidi est agité: avec la moitié de sa quantité
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en poids d3'une solatfora aqueuse qui contient O6 $ en poids d'an sulfate sodique d'alcool gras en Cio et 4 % en poids de MgSO4 dans le premier des six récipients d'agitation disposés en série. La dispersion résultante passe des récipients d"agi-
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tation dans une ctr1f'::tge::tse du type In.perfaré et elle se sépare corrtfnne1.1.e;;:t2nt en et en la dispersion da graisse
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solide dans la phase aqueuse à une température de 2& c.
La séparée
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phase aqueuse!est ensuite chauffée à fiO C, de manière à ce que les constitaanta gras solides soient complètement liquéfiés et ils sont séparés de la phase aqueuse dans me centrefugsase à disques. Le rapport quemtitatit des constituants à haut et bas point de fusion obtenus est de 28 : 72. La so1.ut1on: aqueuse à'agent mouillant est atilieée après 1"add1t1on dsna dixième de pourcentage en poids d'agent mouillant pour uae séparation future .
Les produits séparés ont mus caractéristiques suivantes:
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.aa1de f d.8a àn<,iode P. en ¯¯¯¯¯¯ ¯¯¯¯¯¯ -C
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<tb>
<tb> graisse <SEP> de <SEP> noix <SEP>
<tb>
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de coco de départ il=9 260 95 23 const1t.aOL1des 5,3 256 2,9 a9 constat. l.1qn1des l't,3 2ëL 1à, 19
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KWZK 86.- De la graisse &huile da palmiste brute est eontincellemsnt séparée confcimémect à ilexauple as. La tenpérature de sortie du reiro laisse or à racloirs et'la température do'entrée de la dispersion dare ia centrifugeuse est de 35*C. Toutes les autres conditions daneurent les z%es que-" 1' enzùà+ 25. Le rapport quamtitatif constituants solides liquides est de 30 : z.
Le produit avant et après séparation: mac-tre les caracteristiqaessaivaii-tes
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:!ad.ac1de Insapoin md.1ode P.F. en bd,aeide mEsapom ànd,iode OC graisse dehline de palmiste 10,& am 1425 26 eonstitoants solides 7fl 246 6,0 30 colistit. 1.1qu1c1es l2z3 252 18,2 ai
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Les constituants solides obtenus conformément aux exemples 25 et 26 sont lavés avec de .a1.Ca1..i pour ene- ver toute. acide libre et, de ce fait, les points de fusion sont
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portés à 30 et 3( C respectivement. Les produits ainsi pnri-
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fiés ont un intervalle de fusion de 1 C seulement et leurs courbes de dilatation, à la fusion montrent des maxima pro- noncés à 29-30 C et à 33-34 C respectivement.
Les caract- ristiques par conséquent approchent de très près le beurre de noix de coco, et ils constituent par conséquent un substitut excellent de celui-ci.
EXEMPLE 27.-
De la graisse d'huile de palmiste brute complè- tement fondas ayant un Indice d'acide de 18, un indice de saponification de 244 et un indice d'iode de 15,2, est re- froidie dans un refroidisseur à racloirs comme celui utilisé dans l'exemple 22, de 50 litres de capacité, avec un débit horaire de 55 kg. La première portion du refroidisseur est refroidie avec de l'eau à une température de tandis que la seconde moitié est refroidie avec de l'ean à une température de 25 C. La température de sortie de la graisse d'huile de palmiste est de 24,8 C.
Le mélange gras refroidi est ensuite travaillé avec 25 kg par heure d'une solution aqueuse à 25 C qui contient 0,3 % en poids de NaOH et 4 % en poids de Na4SO4dans le premier des six récipients d'agitation raccordés en série. L'acide gras libre présent dans la graisse de palmiste brute forme un savon, alcalin qui agit en tant qu'agent tensioactif et disperse la graisse dans la solution. aqueuse.
Dans le deuxième des cinq récipients d'agitation le mélange est dilué par stades avec 5,5 kg par heure dans chaque stade d'une solution à 3 % da Na2SO4- Après passage par le sixème récipient d'agitation, la dispersion: formée qui a une température de 25 C passe par une centrifugeuse imperfo- rée dans laquelle se produit une séparation des constituants gras liquidas dans la suspension des constituants gras solides dans la phase aqueuse. Après chauffage à une température d'environ 60 C, 12 %, par rapport à la graisse d'huile de palmiste brute initialement traitée, des constituants solides se séparent.
Ces constituants solides après un raffinage al-
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câlin ont un point de fusion coulant de 33,5 C et un point de fusion limpide de 33,7 C.
EXEMPLE 28.-
De l'huile de graine de coton désacidifiée est refroidie avec une quantité égale d'une solution aqueuse qui contient 0,7 % en poids d'un sulfate sodique d'alcool gras technique à 30 % en poids, ayant une longueur de chaîne en C10,et 4 % en poids de sulfate de magnésium. Le mélange est agité et refroidi en une 1/2 heure de 20 à 5 C. La dis- pers:ion formée est laissée au repos pendant 20 heures à cette température sans agitation. Pendant ce temps les constituant s à point de fusion supérieur se séparent par cristallisation hors de l'halle de graine de coton dans la dispersion; ensuite le mélange est séparé après agitation pendant une courte période à une température de 6 C dans uns centrifugeuse imperfrée.
La solution aqueuse avec ies glycérides solides à point de fusion supérieur en suspension dans celle-ci se séparent sous forme de phase lourde. La phase plus légère d'huile de graine de coton est obtenue avec un rendement d'en- v:tron 86 % qui,, après enlèvement des traces d'humidité,demeure complètement limpide après repos durant 5 le% heures dans de l'eau glacée, ce qui indique une résistance extrêmement élevée au froid.
EXEMPLE 29.-
De l'acide gras d'huile de coton fondu, Indice d'Iode 95, est refroidi avec nrouvenent continu dans une pétrisseuse à +15 C. La pâte d'acide gras ainsi obtenue est agitée pendant 5 minutes avec une quantité Identique d'une solution aqueuse à. la même température contenant 0,5 ; d'un sulfate sodiqne technique à 50 % d'alcool aliphatique à longueur de chaîna en C12-C14, 5 % de MgSO4, et la dispersion obtenue est chargée dans des tubes centrifugeurs, puis elle
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est centrifugée. Après centrifugation pendant 5 minutes il se forma 2 couches la couche inférieure consiste en. la phase aqueuse avec les portions d'acides gras solides en. suspension dans celle-ci, tandis que la couche supérieure consiste en acide gras liquide.
On répète l'exemple avec diverses
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quantités dsalgiuate ajoutées à la solution aqueuse. La vo- lune de l'acide gras liquide sépare constitue une mesure de l'effet de l'addition d'alginate. On s'en rend compte par le tableau qui suit
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concentration d'aLflnate % en poids d'acides
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<tb>
<tb> dans <SEP> la <SEP> solution <SEP> aqueuse <SEP> gras <SEP> liquides <SEP> séparés
<tb>
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de substances tensioac- par rapport an poids
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<tb>
<tb> tives <SEP> en <SEP> % <SEP> en.
<SEP> poids, <SEP> de <SEP> la <SEP> dispersion <SEP> totale
<tb> 0,0 <SEP> 1
<tb> 0,25 <SEP> 8
<tb> 0,5 <SEP> 12
<tb> 1,0 <SEP> 15
<tb>
EXEMPLE 30.-
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100 g d'an- acida gras de suif, Indice d'iode 55 qui a été broyé à 22C à Me consistance pâteuse dans un découpoir- à grande vitesse, sont agités pendant 10 m-înutes à,la même température avec la marne quantité d'une solution aqueuse d'un agent mouillant contenant 0,2 % de sel sodique d'un seul-
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ester sulfurique d'alcool aliphatique technique à 50 dont la longueur de cubaine est en Cig-f±< z de JIgS04 et 0,5 % d'alginate ce sodium, après quoi la dispersion obtenue est vantroduite dan,,, des tubes centr1t.2geurs et elle est centrifugée.
Il se sépara 64 g d'acides gras liquides,, indice d'iode 79, sous forme de couche sopérieore, taudis que la couche aqueuse Inférieure contient 33 g d'acides gras solides qui sont séparés par fusion, indice d'iode 8,2. Un. essai parallèle exécuté avec la solution d'agent mouillant sans l'addition d'alginate, conduit à. des acides gras solides ayant un Indice d'iode de 20.
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EXEMPLE 31.-
On refroidit 500 g d'un mélange d'acides gras d'animaux, indice d'iode 61, indice d'acide 204, conjointe-
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ment avec deux fois la quantité d'une solution d'agcnt mon 11lant contenant 0,2 % d7 un sel tachrique sodique à 50 % d'un semi-ester !3tIJ..!"urique d'a.cao1 aliphatique à longueur de chaîne en C12 -C is et 5 % de Kgso4l> en l'espace de 3 heures avec agitation, de 40 à 20 C, après quoi la dispersion produite est séparée dans une centrifugeuse de la manière décrite à l'exemple 30.
Les portions solides qui se séparent ont un indice d'iode de 25,8. Dans des essais parallèles pour lesquels on ajoute en outre 1 % de différents colloïdes protecteurs à chacune des solutions d'agent mouillant, les partions solides séparées ont les indices d'iode suivants
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<tb>
<tb> colloïde <SEP> protecteur <SEP> Indice <SEP> d' <SEP> iode <SEP> de
<tb> la <SEP> portion <SEP> solide
<tb> sans <SEP> addition <SEP> 25,8
<tb>
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alginate techaJ-qoe le,6 gamme adragante techniqne il po1,ymé tacry1.a te d' 8!IIIIlOII:1tmt zou 8
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<tb>
<tb> glycolate <SEP> de <SEP> cellulose <SEP> sodique <SEP> technique <SEP> 15,3
<tb>
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EXEKPLE 3ulh- 1 kg do mélange d'acides gras décrit à l'exemp- le 30 est refroidi tout en agitant de 40 à 20 C, en formant une pâte diacides gras, qui est toujours fluide;
on l'agite ensuite avec la même quantité d'nne solution d'agent mouil- lant contenant 0,2 % d'air sel sadique technique à 50 % d'un semi-ester sulfurique d'alcool gras à longueur de chaîne en
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-C1.4 du 1'fgSOi ainsi que 1 % der- glycolate de cellulose sodique technique. Os sépare la dispersion dans une centr1:fl1- geuse du type tabulaire.
Les portions liquides d'acide gras se séparent, indice d'iode 85, on les sépare et la solution
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aqueuse inférieure est chauffée de manière à ce que les por- tions solides qui s'y trouvent en suspension, indice d'iode 18,3, puissent être fondues et séparées. Ensuite on dis- sout 0,2 % du sulfate d'alcool aliphatique sodique précité dans la phase aqueuse restante, qui est exempt d'acide gras, et on utilise la solution d'agent mouillant comme décrit plus haut pour une nouvelle séparation d'acide gras frais.
Les portions solides obtenues après séparation ont un Indice d'iode de 19,6. Un essai parallèle avec une solution fraîche d'agent mouillant de même concentration., mais sans l'addition de glycolate de cellulose, donne des portions solides ayant un indice d'iode de 24,2.
EXEMPLE 33. -
Le mélange d'acides gras décrit à l'exemple 30 est fondu et refroidi continuellement à 20 C en formant une masse pâteuse fluide dans un refroidisseur à racloirs. On agite 100 kg de ce mélange dans 60 kg d'une solution d'agent mouillant qui contient 1 % d'un alcoyl-benzène-sulfonate de sodium technique à environ 30 % ayant une longueur de chaîne de 10 à 16 atomes de carbone, 2 % de NaCl et 2 % de polyméta- crylate d'ammonium. Après cela la dispersion produite est encore diluée avec 140 kg d'une solution à 2% de chlorure de sodium, puis elle est agitée pendant 10 minutes.
Le mélange à peine liquide ainsi obtenu peut être séparé continuellement dans une centrifugeuse imperforée du type à disques de séparation, 150 kg de dispersion donnant 28 kg d'acides gras li- quides, indice d'iode 84, d'une part, et une suspension des acides gras solides dans la phase aqueuse, d'autre part. En chauffant la phase aqueuse, il se sépare 20,5 kg d'acides gras solides sous forme de couche liquide supérieure, que l'on peut retirer-. Indice d'iode des acides gras solides : 14,9.
Bien. que l'invention: ait été décrite en détail
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en se rapportant à certaines formes de réalisation spécifi- ques,divers changements et modifications apparaîtront à l'home de métier qui sant dans l'esprit de l' invention et sont à la portée des revendications ci-jointes.
Quand on utilise le procédé de l'invention pour la production de graisses du type beurra de coco, les grais- ses de départ doivent contenir une teneur relativement élevée d'acides gras en C12. La teneur en radicaux d'acides gras en C12 doit an moins être de 30 et de préférence de 40 à 55 % en poids par rapport aux radicaux d'acides gras totaux présehts dans les glycérides de départ. Des graisses qui ont une telle composition sont les graisses de semences de pal- miers. Par conséquent la graisse de cacao, l'huile de pal- miste et l'halle de babassu offrent une Importance spéciale comme matières premières.
Ces graisses sont traitées de telle manière que les graisses à point de fusion inférieur soient séparées et que la teneur en radicaux d'acide gras en C12 soit enrichie. Le constituant à point de fusion supériéur convient comme substitut du beurre de cacao. Les graisses de départ sont de préférence traitées à l'état brut et les constituants solides sont raffinés.
Dans l'hibernation d'huiles comestibles on utilise comme matières premières des huiles qui se troublent quand on les refroidit à 0 C pendant plus de 3 heures, de préférence pendant 5 à 20 heures. Conformément à l'invention les constituants à point de fusion supérieur sont éliminés de ces huiles dans une mesure telle que les huiles ne deviennent pas troubles quand on les essaie de la manière décrite. Les huiles hibernées doivent se canformer à l'essai à froid suivant la méthode officielle Coll-53 de l'American Oil Chemiste Society.